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Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge

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MessageSujet: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptyVen 28 Déc - 16:26




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



Berkeley - Las Vegas, je commençais à m'habituer à ce trajet, il était beaucoup plus fréquent que celui vers Miami. Plusieurs raisons expliquent ce choix, une mère qui s'immisce un peu trop dans la vie privée de son fils, un père qui fonde beaucoup d'espoir sur sa progéniture et un fils qui essaye de réussir dans la vie. Bien trop d'excuses qui justifient mon choix d'indépendance et de liberté. Serait-ce là de la liberté, que de vouloir impressionner son propre père pour qu'il me cède la plus grosse part de l'héritage : son empire. Non, il n'est aucunement question de liberté dedans, de l'égoïsme et de la folie seraient des termes nettement plus adaptés. De toute façon, personne ne peut donner une quelconque opinion là-dessus, sauf peut-être Eileen. Le cas Eileen, parlons-en justement. Ma " demi-soeur " ou du moins sur les papiers officiels mais officieusement, elle représente uniquement un obstacle à éliminer. Une poussière sur mon chemin, un individu prêt à tout pour obtenir ce qu'elle veut. Dans un sens, nous sommes pareils, elle et moi ne sommes pas si différents que cela. Que veut-elle en réalité ? Monter sur le trône des Rosenbach et régner en maître. Et moi dont ? Exactement la même chose. Il y a cependant une petite différence entre elle et moi, je suis et je resterai l'aîné. Le premier fils de Gregory, son premier enfant, son chef d'oeuvre. Contre cela, elle ne peux pas lutter. La nature est bien faite parfois, la société privilégie les aînés, surtout quand ceux-ci sont au masculin. C'est tout, c'est comme ça, à elle de s'adapter maintenant. Je reste persuadé que son comportement est de la jalousie. Peu importe, aucune pitié pour elle. Autant je voudrais que notre relation soit pacifique ou peut-être même amicale ou fusionnelle mais quand je vois comment elle peut se comporter parfois, elle ne mérite pas qu'on s'intéresse à elle. Je suis loin d'être parfait, j'en suis bien conscient mais je ne me comporte pas comme un petit con arrogant. Du moins, il me semble.

Au volant de ma voiture, je flânais sur les routes vers Las-Végas, un chemin que je pourrais emprunter les yeux fermés. Une petite musique en bruit de fond, la tête ailleurs, je regardais à peine la route. Mon esprit était occupé à bien des choses, je quittais peut-être Berkeley pour quelques jours mais je ne laissais pas pour autant mes soucis là-bas. Mes soucis, de bien grands mots, disons mes préoccupations. Oui parce que je suis un homme très préoccupé et pas seulement par mon avenir. Bizarrement, mon esprit était envahis par la gente féminine. Ah les femmes, je vous jure, des aimants à problèmes. Soupirant pour la énième fois depuis ce matin, j'accélérai le rythme. Ma vitesse dépassait aisément la limite autorisée mais peu importe, au pire j'aurai une amende que je ferai sauté. Comme quoi, certaines relations peuvent être utiles. A cause de mon toc de vérification, je dû me retourner encore une fois pour m'assurer que je n'avais pas oublié les cadeaux. Comme ce serait dommage d'oublier celui d'Eileen, la pauvre, un Noël sans cadeaux ne serait pas un vrai Noël. Les hostilités étaient déclenchés, la guerre avait commencé, elle l'avait bien chercher. Qu'est ce qu'elle pouvait m’horripiler derrière sa longue chevelure blonde et ses airs de Sainte-ni-touche. A d'autre ! Bref, je sorti de l'autoroute direction la demeure des Rosenbach. L'idée de pouvoir retrouver mon père et pouvoir discuter avec lui, me réjouissait d'avance. Un sourire vint étirer mes lèvres en passant doublant une voiture de Police. En ce moment, je suis un peu en manque d'actions, d’adrénaline. J'ai toujours mes deux voitures de luxe pour ça mais c'est vrai que j'ai besoin de plus. En bon fils de riche, j'aime attirer l'attention sur moi et faire le malin en me mettant dans des situations pas possibles. L'effet dévastateur de l'argent sur un gamin trop gâté. En quelques minutes à peine, me voilà sur le devant de la demeure, un vent de sérénité souffla alors en moi. Je me sentais à l'aise, chez moi. Même si je n'ai pas grandis ici, j'aime me retrouver là. Un sentiment difficile à expliquer dans le fond, ce que je sais c'est qu'en aucun cas ce sentiment n'est superficiel. Je n'ai pas besoin de faire des efforts quand je suis là, je viens comme je suis. Comme à Mcdo et son célèbre " venez comme vous êtes " Garant soigneusement ma voiture, je descendis calmement. Le temps de prendre ma valise et les sacs contenant les cadeaux, mon père était arrivé à ma hauteur. « Mon fils ! Pile à l'heure, comme toujours » Être accueilli en héros, cela en était presque devenu une habitude. Un sourire s'afficha sur mon visage. Je posai les affaires à terre et serra la main de mon père. Une poignée de main viril, suivi d'une accolade amicale. « Bonjour père » Père, ce terme fait peut-être prétentieux mais je respecte beaucoup mon paternel et le terme papa me semble un peu vulgaire. Et puis, il faut fait flatter son égaux, histoire de gagner quelques points. Il admira mon allure quelques instants avant de m'aider à porter mes bagages. L'apparence semblait si importante pour la famille Rosenbach, je dû m'y habituer à l'époque et finalement, j'y ai pris goût. Une fois à l'intérieur, il laissa mes affaires dans un coin et me convia à rejoindre le salon. Il y aura bien quelqu'un pour se charger d'apporter mes valises dans la chambre d'amis. Je saluais d'une phrase élégante la femme de Grégory quand Eileen entra dans la pièce. Je déglutis un instant, sa présence me gênais un peu. Décidément, je la voyais bien trop souvent à mon goût. Je me retournai vers elle et lui fit un sourire des plus hypocrite. « Eileen, laisse moi te dire que cette robe te va à merveille » Pure hypocrisie, ce compliment lui était destiné bien entendu mais en aucun cas je le pensais. Enfin si, Eileen était très belle mais c'était juste pour détendre l’atmosphère et gagner des points auprès de mon père. Lui qui rêverait voir ses enfants en bon terme. Une chose qui semble impossible à l'heure d'aujourd'hui. Notre bonne entente relèverait du miracle !
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptyVen 28 Déc - 21:27


"Tape « vengeance » sur Google et tu trouves « EileenRosenbach.com »."

C’était le début des vacances d’hiver à Berkeley et dès ce soir tous les étudiants rentreraient chez eux fêter Noël en famille. Eileen ne dérogeait jamais à cette tradition, celle qui consistait à passer les fêtes en famille à Las Vegas dans la demeure familiale. Ce fut avec un sourire aux lèvres qu’elle s’engouffra dans son jet privé en direction du Nevada. Elle avait beau adorer, San Francisco, elle ne considérait pas cette ville comme la sienne, son terrain de jeu c’était Las Vegas depuis toujours et ce n’était pas prêt de changer. Il y avait à Vegas une ambiance particulière, qui faisait que cette ville était différente de toutes les autres. Les fêtes de Noël chez les Rosenbach étaient à l’image de la famille tout entière. Excessives et incroyablement chics. La nourriture était présente en profusion, de même pour l’alcool, une trentaine d’invités étaient présents, cousins, tantes, et grands parents venus des quatre coins du monde et tous sur leur trente et un. La maison était toujours décorée avec goût et des dizaines d’employés étaient engagés pour veiller au bon déroulement des festivités. Clairement c’était grandiose et aucun détail n’était laissé au hasard. Eileen appréciait vraiment ces moments partagés avec les siens, avec ceux qu’elle n’avait pas l’occasion de voir souvent, rattraper le temps perdu le temps d’une soirée dans un écrin de luxe au milieu du désert. Cette année les fêtes promettaient d’être particulièrement enjouées, ses grands parents de Berlin avaient faits le déplacement et sa mère lui avait fait la surprise de daigner venir, abandonnant ainsi son yacht sous les tropiques l’espace de quelques jours. Même si les relations avec sa mère étaient tendues en ce moment elle était décidé à prendre sur elle afin que tout se passe au mieux, néanmoins persistait une ombre au tableau. Jorden, son demi frère serait comme tous les ans de la partie, et donc tout n’allaient pas être tout rose, avec lui ce n’était juste pas possible. Dès qu’ils se croisaient, ça finissait mal, crêpage de chignon, insultes savamment choisies, coups bas. Elle aurait tellement aimé que cette année il reste avec sa mère à Miami, sa mère parlons ans, cette blonde siliconée à la peau brûlé par le soleil, elle n’avait jamais compris ce que son père avait trouvé à cette bimbo et surtout pourquoi il avait décidé de lui faire un gosse. Jorden devait être une erreur, des gênes d’homme d’affaire brillantissime et d’une starlette de la TV, il n’était pas difficile de voir qu’il tenait plus de sa mère que de son paternel. Plus elle y repensait, plus elle était convaincue que Jorden était venu au monde pour lui pourrir l’existence, pour lui voler sa place de numéro un dans le cœur de son père et à la succession de son empire. Jorden et son ambition dévorante, elle savait qu’il voulait contrôler Vegas et cela ne lui plaisait pas du tout, l’Amérique n’était elle pas suffisamment grande pour qu’il veuille justement s’accaparer de Vegas. Le problème restait que papa Rosenbach, ne voulait plus voir ses enfants se déchirer de la sorte, il les avait prévenus, et Jorden et elle savait que durant les fêtes ils allaient devoir faire bonne figure, car après tout Grégory était la dernière personne sur cette Terre encore capable de leur donner des ordres.

Arrivant à Mc Carran, une limousine l’attendait prête à la conduire à la demeure familiale. Elle avait prit soin d’exclure Jorden du jet, monsieur avait des voitures il n’avait qu’à conduire. Elle refusait simplement l’idée d’être coincé avec lui dans un avion, sans issue, de voir son visage en face du sien pendant plus d’une heure, non, à la vue des derniers événements ce n’était pas quelque chose qu’elle serait prête à accepter de sitôt. Arrivant chez elle, elle était heureuse, marchant d’un pas enjoué vers la porte elle fut accueilli à bras ouvert par son paternel. « Princesse tu as fait bon voyage ? ». Elle répondit par l’affirmative, embrassa furtivement sa mère et alla saluer le reste de la famille déjà présente. Il manquait encore quelques personnes à l’appel mais d’ici à ce soir tout le monde serait là. Elle entendit alors la voix de son père à travers la pièce. « Jorden vient de partir de San Francisco, il devrait arriver en début de soirée. » Le sourire qui emplissait quelques instants plus tôt son visage disparu comme s’il n’avait jamais existé. Elle préparais à son cher demi frère un surprise à sa hauteur, une vengeance mesquine, digne de ce qu’elle savait faire le mieux, il n’allait pas être déçu. Elle avait en effet offert sa voiture favorite à un certain Billy membre des Deltas, afin d’être quitte, de remettre les compteurs à zéro car si elle se retrouvait à dormir dans la résidence universitaire c’était entièrement de sa faute.

Regardant son reflet dans le miroir de l’immense salle de bain du premier étage, elle se trouvait plutôt ravissante ce soir. Ses cheveux étaient à moitié relevés et finissaient en de délicates boucles. Son maquillage était léger mais impeccable et il faisait ressortir ses yeux azurs. Elle portait une longue robe blanche d’un célèbre couturier français surplombé de talons vertigineux. La touche finale consistait en quelques diamants autour de son cou, à ses oreilles, et à son poignet, elle était parfaite personne ne pouvait dire le contraire. Ajoutant quelques touches de parfums au creux de son cou, elle entendit son père qui au rez de chaussée, semblait accueillir Jorden. Elle soupira et quitta la pièce. « Eileen, laisse moi te dire que cette robe te va à merveille ». Elle pouvait lire son hypocrisie dans ses yeux, toute la haine qu’il lui portait était inscrite en lui, mais elle décida d’entrer dans son jeu, et ce uniquement pour faire plaisir à son père. Descendant les quelques marches qui les séparaient encore, elle se rua au cou de Jorden et l’enlaça contre elle, pendant une fraction de seconde on aurait pu les prendre pour deux individus ayant énormément d’affection l’un envers l’autre mais ce n’était vraiment pas le cas. « Merci Jorden, la route n’était pas trop longue ? Bienvenue à la maison. ». Elle n’en revenait toujours pas d’avoir réussi à lui dire ça, si bien qu’elle préférait ne pas rester en sa présence et s’éclipsa vers le salon. Dans le salon toute la famille au complet, tous étaient incroyablement bien habillés, des serveurs défilaient avec des coupes de champagne à la main ou des toasts, et au pied du grand sapin qui trônait dans la pièce se trouvait une multitude de cadeaux. Certains paquets étaient vêtus du logo des plus grandes marques de luxe au monde, Chanel, Dior, Rolex, Hermès … Impossible de les compter tous, il y en avait plusieurs centaines. L’excès façon Rosenbach, attrapant une coupe de champagne elle alla déposer sur les branches une simple enveloppe portant la mention : « Jorden ». Oui, elle aussi lui avait concocté une petite surprise.
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptySam 29 Déc - 15:38




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



Malgré notre relation, je reste persuadé que notre histoire aurait pu se passer, se dérouler autrement. Oui j'aurai effectivement bien voulu avoir une soeur et être complice avec elle. Je suis sûr que vous voyez parfaitement de quel lien je veux parler, la petite soeur qui vient voir son grand-frère pour parler, juste parce qu'elle l'apprécie et qu'elle a besoin de ses conseils pour avancer dans la vie. J'aurai aimé être ce grand-frère, protecteur envers elle, prêt à tout pour prendre sa défense, la guider dans le droit chemin et se venger contre tous les connards qui lui ont fait du mal. Bien sûr, tout aurait été simple ainsi. Mais non, il a fallu que notre père nous mette, inconsciemment peut-être, en compétition tous les deux. Pour le meilleur et pour le pire, nous voilà rivaux. Dommage pour nous, nous avons tous les deux un fort caractère et une fierté que rien ne pourrait égaler. Elle est têtue, je suis borné. Nous ne sommes pas si différent que cela, nous nous ressemblons bien plus que ce que nous voulons bien admettre. Je sais au fond de moi qu'un jour tout ceci s'arrangera. Eileen, ma chère soeur. Pff, tu parles, ce n'est pas avec le cadeau que je compte lui faire que notre relation pourra s'améliorer. Je la connais tellement, elle était tellement prévisible derrière ses longs cheveux blonds. Pas très discrète, je la vois venir à des kilomètres, elle prépare un coup-bas. Pas de chance pour elle, je serai à la hauteur pour rivaliser. Dans la petite boîte, le cadeau qui lui ai réservé, une cassette avec une vidéo qu'elle doit connaître par coeur. Sa Sextape avec un certain Hunter, pour le cadeau soit complet, j'ai fait gravé sur la pochette " Eileen a bien grandit " Mesquin dans l'âme, autant je sais me montrer mauvais, autant j'ai du mal à connaître mes limites. Un deuxième cadeau s'ajoute au dernier, un écrin avec un peu de drogue. La vengeance Rosenbach devient une affaire de famille à présent.

La voir en ce lieu me rendait perplexe. J'avais mon petit sourire hypocrite, elle avait le sien, n'importe qui aurait pu aisément se rendre compte qu'il existait un malaise entre nous. Sans comprendre pourquoi, ni comment, Eileen sauta dans mes bras. Alors là, je ne m'attendais pas du tout à cela, pris de cours, je dû m'adapter. Délicatement, je posais ma main dans son dos, je n'avais vraiment pas l'habitude d'un quelconque contact avec elle. C'était étrange et même si tout ceci sonnait particulièrement faux, c'était le premier câlin que j'avais d'elle. Reprenant rapidement mes esprits, je la regardais avec ce même sourire complètement hypocrite. Cela faisait tellement plaisir à père, d'ailleurs on pouvait deviner la joie sur son visage de voir ses enfants si proches. « Merci Jorden, la route n’était pas trop longue ? Bienvenue à la maison » A d'autre ! Au moins, une chose positive, elle entrait dans mon jeu. Sans détacher mon regard du sien, je la dévisageais et comme à chaque fois que je la voyais, je repensais à cette vidéo. Comment avait-elle pu être aussi stupide et folle pour tourner une telle vidéo. Décidément, Eileen était un cas désespérée. Détrompez-vous, je n'ai pas osé regarder cette vidéo, rien que le fait de savoir qu'elle se trouve sur ce DVD, me dégoûte bien assez. « La route s'est bien passée, merci » Elle entra dans le salon, je me retrouvais alors seul avec Gregory. Mon premier réflexe en la voyant partir fut de soupirer. Bon visiblement, il ne souhaitait pas épiloguer, en même temps, pas la peine d'être un génie pour voir la tension fraternelle qui nous unissait Eileen et moi. « Allons-y Jorden, nous sommes attendus au salon » Le petit sourire que j'avais hypocrite il y a quelques instants, se transforma en sourire sincère. Mine de rien, j'étais content d'être là. Suivi de prêt par Gregory, nous entrâmes dans le salon. Il y avait beaucoup de monde. En voyant cela, j'eu un pincement au coeur, ma chère mère était restée seule à Miami. On dit que Noël est le seul moment où on peut pardonner et partager sans retenu. Je n'étais peut-être pas là physiquement avec elle mais je n'étais pas parti comme un voleur. Je lui avait fait livrer un cadeau, quelque chose qu'elle attendait depuis des années déjà. Alors que je me perdais petit à petit dans mes pensées, une femme m'interpella. « Jeune homme, il serait poli de venir embrasser votre grand-mère et de lui présenter vos hommages » Un énorme sourire vint éclaircir mon visage, j'avais vu cette femme qu'une fois ou deux et pourtant, elle m'intégrait pleinement à la famille. La mère de Grégory, une femme charmante et adorable, j'ai énormément de respect pour elle et son mari. « Veuillez pardonner mon impolitesse, je vous souhaite un joyeux Noël. » A la suite de cela, elle me parla une bonne quinzaine de minutes, de sa vie, de ses exploits. Plus je l'écoutais et plus je trouvais leur vie passionnante. Cependant, je ne perdais pas mon objectif des yeux : Eileen. Alors que nos regards se croisèrent, je lui fis un clin d'oeil provocateur. J'avais envie de m'amuser aujourd'hui. Au diable le pardon et le partage, la guerre avant tout. La vieille dame s’éclipsa, aillant certainement trouvé mieux ailleurs. J'avançais alors vers les invités, attrapa une coupe de champagne au passage et me dirigea vers Eileen. Je n'allais pas mettre son cadeau avec les autres, j'attendais juste le moment propice pour lui offrir, je ne veux absolument pas que ce petit présent se fasse dans la discrétion. Je m'avançais vers elle, le sourire aux lèvres. Par chance, elle était seule. Me postant juste à côté d'elle, je fis face aux invités. Ma venue semblait fortement lui déplaire. « Sympa l'accolade de tout à l'heure, tu n'étais vraiment pas obligé. » Que d'ironie très cher !

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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptySam 29 Déc - 19:00


"Tape « vengeance » sur Google et tu trouves « EileenRosenbach.com »."

Eileen était convaincue que dans d’autres circonstances, elle aurait pu très bien s’entendre avec Jorden. S’il n’avait pas été son demi frère, si elle n’était pas si possessive lorsqu’il s’agissait de Vegas, peut être seraient ils devenus les meilleurs amis du monde. Mais tout n’allait pas dans ce sens, elle en voulait à Jorden de marcher sur ses plantes bandes, de vouloir conquérir Vegas. Elle était jalouse de lui et ça l’a rongeait de l’intérieur, jalouse de son ambition dévorante et de l’amour et de l’estime que son père lui portait. Bien évidemment Eileen avait bien trop de fierté pour avouer tout ceci à Jorden, elle se défendait donc comme elle le pouvait, en se comportant avec lui comme la pire des garces, et il lui rendait bien. Leur petite guerre n’était pas prête de s’achever, et à cette allure la, les choses ne pourraient qu’empirer encore plus. Lorsqu’elle pensait à lui, la première image qui lui parvenait c’était Jorden assis dans le bureau de son père, le sourire aux lèvres et la ville entre les mains. Elle ne voulait pas le voir accéder à ce titre, elle ne voulait pas qu’il gagne cette partie, et qu’il s’empare par la même occasion de la chose qui était la plus chère à ses yeux : cette fichue ville en plein désert, son lieu de prédilection. Depuis que Jorden avait rejoins Berkeley leur relation s’était encore dégradée, il empiétait sur son terrain, elle avait l’impression qu’en quelque sorte il voulait lui voler sa vie, sa ville et son père, et c’était insupportable. Pourtant elle adoré elle aussi avoir un grand frère sur qui compter. Une épaule à qui parler quand ça ne va pas, quelqu’un avec qui elle ne serait pas en perpétuelle compétition. Elle aurait aimé pouvoir partager des moments agréables avec Jorden plutôt que ces incessantes prises de têtes qui l’a fatiguait. Qu’ensemble ils soient biens, liés, qu’ils ressemblent à une vraie famille, à deux personnes qui ont de l’affection l’une pour l’autre. Mais ce schéma parfait n’était pas prêt d’arriver, pas dans les circonstances actuelles. Elle ne pouvait le voir comme son frère, elle ne pouvait même pas le voir comme un vrai membre de la famille, face à lui, elle ne percevait que son regard méprisant, son sourire moqueur et son envie de conquérir Vegas et de la foutre à terre une bonne fois pour toute. Ce qu’il savait très bien en revanche c’était que sa petite sœur n’était pas prête à lâcher l’affaire si facilement, elle était prête à se battre et tous les coups étaient permis, il n’y avait ni règles, ni limites.

Buvant doucement sa coupe de champagne, en savourant chaque gorgée, elle prenait plaisir à parler avec les membres de sa famille qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps. Noël était une fête familiale à partagée avec les gens qu’on aime, et ce serait mentir de dire qu’en cet instant elle n’avait pas un peu de pitié pour Jorden car sa mère était resté à Miami. Elle ne supportait pas cette femme, et elle refusait que cette bimbo décolorée mette un seul de ses talons chez elle, mais au fond personne ne méritait d’être seul pour Noël et elle savait que Jorden devait en quelque sorte souffrir de cette absence, mais il ne pouvait en être autrement Abigaïl n’était pas la bienvenue ici. Elle avait été bannie de Vegas par le maître en personne Gregory Maxwell Rosenbach, et il ne revenait jamais sur ses paroles, c’est ce qui faisait sa force. Néanmoins cette pensée disparue aussi rapidement qu’elle était venue lorsqu’elle vit son très cher frère entrer dans le salon suivi de son père. Tous les regards se tournèrent vers eux, elle détourna la tête à l’instant ou il allait engager une discussion avec sa grand-mère. Ses quatre grands parents étaient adorables, bien qu’un peu vieux jeu, ils disaient toujours le fond de leurs pensées et offraient toujours à Jorden et Eileen des cadeaux fabuleux. Ils faisaient partis des rares à avoir complètement intégré Jorden à la famille, d’autres s’en fichaient et les derniers tel que Eileen le considéraient comme un étranger qui n’avait rien à faire ici. Reprenant sa conversation avec sa tante, elle détourna à plusieurs reprises son regard vers Jorden, qui semblait prendre un malin plaisir à lui lancer de petits clins d’œil déplacés. Elle ne les relevaient pas et se contenta d’hausser un sourcil. Une fois la conversation terminée et marcha en direction de la terrasse, elle avait besoin d’air frais, de quitter quelques instants cette atmosphère électrique. Accoudé à la rambarde elle laissa son regard se perdre sur le paysage désertique autour d’elle, elle termina sa coupe de champagne d’une traite lorsqu’elle sentit une présence derrière elle. « Sympa l'accolade de tout à l'heure, tu n'étais vraiment pas obligé. ». Elle soupira, tout en le fusillant du regard, puis ajouta de sa voix la plus dédaigneuse possible. « J’espère que tu l’as apprécié, ça en fera au moins un ; et que tu en as profité car ce n’est pas prêt de se reproduire. ». Alors qu’elle s’apprêtait à regagner le salon, afin de ne plus voir le visage de Jorden, leur père arriva sur la terrasse, deux petites boites entres les mains. « Je m’excuse d’interrompre votre conversation les enfants, mais j’ai un petit cadeau pour vous deux. ». Il tendit une boite à son fils, et l’autre à sa fille. Eileen ne perdit pas une seconde pour l’ouvrir, à l’intérieure une carte de crédit, une American Express centurion réservée à une certaine élite, carte qu’elle avait déjà par ailleurs, elle haussa un sourcil un peu surprise de ce cadeau. « Je me doutes que vous n’allez pas finir la nuit avec nous, et que vous allez partir après le dessert faire la fête en ville. Ces deux cartes sont directement reliées à mon compte et sont valables jusqu’à demain, amusez vous les jeunes. ». Un sourire apparu sur les lèvres de l’Epsilon, ça c’était carrément le pied, une soirée no limit entièrement prise en charge par papa, le genre de plan qui allait finir en petite bataille avec Jorden pour savoir qui arriverait à claquer le plus de fric possible. A chaque fois que Jorden venait à Vegas, et après chaque réunions de famille telle que celle-ci, ils s’enfuyaient vers le Strip et festoyaient des les meilleurs clubs. C’était leur truc, l’occasion de faire une trêve dans leur guerre l’espace de quelques heures, et dieu seul savait que les seuls moments où Jorden et Eileen s’entendaient bien c’était en soirée. S’approchant de son père elle le prit dans les bras, murmurant un simple merci, avant de retourner dans le salon. Regardant l’heure sur sa montre au cadran diamanté, elle savait que tout le monde allait passer à table d’ici quelques instants. Regagnant la salle à manger elle s’émerveilla quelques minutes sur la sublime décoration, la table était grandiose et gigantesque, tout y était parfaitement aligné. Les invités ne tardèrent pas à faire leur apparition, cherchant leur nom pour trouver leur place. Elle fit de même et constata qu’on l’avait mise juste à coté de Jorden à proximité de ses parents. Elle prit une grande inspiration tendit que Jorden et son père entraient dans la pièce. Un sourire faux en travers du visage elle ajouta à l’intention de son frère. « Tu es à coté de moi Jorden. ». Les premiers plats arrivèrent, l’alcool coulait à flot, tout le monde souriait et mangeait avec plaisir, pour le moment tout était parfait. Eileen prenait même sur elle pour ne pas insulter Jorden à table et elle évitait toutes remarques déplacées, elle ne voulait pas faire de peine à son père le soir de Noël. Seulement elle ne pouvait s’empêcher de se demander pendant encore combien de temps cette mascarade allait durer … Quoi qu’il en soit elle ne comptait pas frapper la première ce soir, il en allait de son image auprès de papa Rosenbach et du reste de la famille.
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptyDim 30 Déc - 15:29




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



Effectivement, Eileen n'était pas obligé de venir s'échouer ainsi dans mes bras, en d'autres circonstances peut-être que le moment aurait-pu être agréable mais pas là. Voir sa tignasse blonde s'avancer vers moi, prenant des airs d'hypocrite et sentant le parfum à des kilomètres, c'était une scène des plus pathétiques. Enfin pas pour tout le monde, Gregory a été ravi de voir ses deux enfants en si bon terme. Que d'hypocrisie venant de sa part. Mon père n'était pas bête, il était loin de l'être, il savait donc pertinemment que l'entente fraternelle n'était pas au beau fixe. Il serait un fou de pouvoir croire le contraire. C'est vrai que cela ne doit pas être évident de voir sa progéniture se disputer une place au trône Rosenbach mais dans un sens, c'était lui - et uniquement lui - qui avait crée cette compétition. A la base, je n'appréciai pas vraiment mon père, je le trouvais arrogant, pourri par le fric, trop sur de lui et quelque peu louche. Maintenant, je suis devenu exactement comme lui. La faute à qui ? A Gregory bien sur. Si seulement il était resté à Las Vegas et qu'il n'avait pas chercher à nouer des liens avec son fils, tout ceci ne seraient certainement pas passé ainsi. Peut-être que j'aurai connu Eileen dans d'autres circonstances et peut-être aurions nous une relation fusionnelle. Qui peut vraiment savoir ? Il est même fort probable que nous puissions jamais nous rencontrer. Oh non, cette idée m'est insupportable. Même si nous sommes en compétition, ligués l'un contre l'autre, elle reste ma demi-petite-soeur. Ça, elle ne le sait surement pas mais le jour où elle viendra me voir parce qu'elle a un problème, je saurai me montrer présent et l'aider. Peut-être qu'inconsciemment, j'attend ce moment où je pourrai lui montrer une autre facette de ma personnalité, qu'elle ne me voit pas uniquement comme le petit con arrogant pour lequel elle me fait passer. Malheureusement, plus j'attend et plus j'ai l'impression que ce moment tarde à arriver. Je ne perd pas espoir, un jour elle et moi serons proches.

Venant casser ce petit moment d'imité avec Eileen, Gregory nous apporta un petit cadeau à chacun. Je fus d'abord surpris de cette petite attention. Pourquoi voulait-il le donner en privé, comme ça ? Oui, je me pose beaucoup de questions en ce moment ! Par galanterie, je laissais ma demi-soeur ouvrir son cadeau avant de faire de même. Elle se précipita de défaire l'emballage, telle une dérangé elle arracha le papier cadeau pour découvrir une petite carte. Gregory ne tarda pas à nous annoncer la couleur, en gros, nous avons toute la soirée pour dépenser sans compter. Les cartes étant directement reliés à son compte en banque, nous étions libre, nous allons être les rois - ou le roi et la reine - de la nuit. En apprenant cette nouvelle, mon regard se baissa vers la petite carte entre mes mains. Le pouvoir absolu, le rêve ultime. Un petit sourire sadique se dessina sur mon visage. Comme quoi, l'argent peut vraiment révéler les mauvaises manies, les vraies personnalités des gens. Alors qu'Eileen sera fort son père dans ses bras, j'en profitait pour contempler la carte. Gregory était autant son père que le mien, il était peut-être plus le sien que le mien. Soyons un peu réaliste. Ok, j'ai parfois de longue discutions au téléphone avec lui mais objectivement, je ne le vois qu'une fois ou deux par an. La blondinette qui me sert de petite soeur, a été élevé par lui, elle a reçut beaucoup plus de temps, de tendresse. Je ne suis pas là pour faire des comptes mais je me dois de respecter leur intimité. Tout comme Eileen devrait respecter le notre. Bref, elle quitta la pièce et s'éclipsa vers les invités. Me voilà une nouvelle fois seul avec Gregory, les mots commençaient à me manquer. « Merci » dis-je simplement, pas la peine de faire de grandes éloquences, un merci sincère valait tous les discours du monde. Bonne stratégie, Gregory me rendit ce sourire. Techniquement, je n'avais pas besoin de cette carte mais bon, c'était donné si gentiment, je ne pouvais pas me permettre de refuser. « Fais-en bonne usage mon garçon » Oh, compte là-dessus. Pendant un instant nous parlions, de toute, de rien. Il me demanda des nouvelles de mes études, de ma vie privée même. Ce petit détail me surpris un peu, depuis quand Gregory était soucieux de la vie privée de son fils ? Bref, nous étions bien là, à parler entre adultes, de choses et d'autres. Mais, il ne fallait pas oublier tous les invités qui étaient présent en ce jour de Noël. Il mit fin à notre discutions et me fit comprendre de ne pas trop tarder. Nous entrâmes à nouveau dans le salon. Il faisait très chaud dans cette pièce, les invités parlaient fort, buvaient beaucoup, en d'autres termes, ils profitaient de l'instant. Sans vraiment le chercher, je me dirigeais instinctivement vers Eileen, nous étions certainement placés non loin de l'autre. « Tu es à coté de moi Jorden. » Que de mépris dans sa voix, qu'est ce qu'elle pouvait être agaçante des fois. En tout cas, elle occupait pleinement ses fonctions de petite-soeur casse-couilles. Je lui répondais sans même lui adresser un regard. « Le contraire aurait été étonnant » S'en suivi un soupire sans précédent; mais en fait, cette place n'était pas si mal. Alors que les premiers plats arrivaient rapidement, je parlais avec les gens autour de moi, sans trop me soucier d'Eileen. Elle préparait un sale coup, cela se voyait comme le nez sur le visage. Cependant, je voyais bien les regards suspicieux de Gregory sur nous. Je pris donc sur moi, à mon tour de faire le premier pas envers elle. « Alors dis-moi, tu vas faire quoi ce soir ? » Je fus étonné du ton de ma phrase, pas d'impulsivité, pas d'ironie, pas de méprie. Serait-il envisageable de faire une trêve avec elle, le temps de cette soirée, de cette nuit de folie et d'ivresse. Après tout, nous aurions tout le loisir de nous offrir nos cadeaux le lendemain matin, non ? Je me risquais même de lui faire un sourire, en réalité, j'étais curieux d'entendre sa réponse.
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptyDim 30 Déc - 21:50


"Tape « vengeance » sur Google et tu trouves « EileenRosenbach.com »."

Eileen avait donc prit place à table, ne quittant pas son frère des yeux elle l’observa prendre place sur la chaise juste à coté d’elle. Elle admira la décoration quelques instants, verres en cristal, couverts en argents massifs, tout ici n’était que luxe et apparence. Elle jeta un coup d’œil furtif à chacun des convives ici présents, sourire en coin, regard dans le vide, ils ressemblaient à une toile de peinture figée dans le temps. Ils avaient beau mettre tous leurs sentiments de coté au fond tous avaient quelque chose à cacher. Chacun des membres de la famille Rosenbach ici présente jouait un rôle, faisant semblant de s’entendre avec tout le monde sous prétexte que c’était Noël. Mais la vérité était bien moins réjouissante, petit tour de table. Secrètement Jorden en voulait à son père et à Klaudia de ne pas avoir invité sa mère une fois de plus. Klaudia la mère d’Eileen avait une dent contre son mari et ses parents qui l’avaient forcée à venir passer les fêtes à Vegas alors qu’elle aurait voulue rester sur son yacht. Les grands parents maternels d’Eileen ne supportaient les grands parents paternels. Sa cousine de dix huit ans assise en bout de table ne souriait pas et s’ennuyait à mourir, le seul à qui elle accordait un minimum était Jorden, elle rêvait de le mettre dans son lit depuis des années et ce n’était un secret pour personne. Son frangin un môme d’à peine dix ans, espérait déjà dicter sa propre loi, elle n’avait jamais vu quelqu’un de plus capricieux et d’insupportable que ce gosse, si ça avait été le sien elle l’aurait sans doute enfermé dans sa chambre. De l’autre coté de la table il n’y avait rien de plus réjouissant, son oncle et sa tante en instance de divorce, ce dernier avait le mois dernier trompé sa femme avec une autre plus jeune, plus belle, et avec une poitrine plus forte. Quant à Eileen et malgré tous ses efforts pour faire semblant de s’entendre avec tous ici, rien n’allait vraiment, elle en voulait à Jorden pour son ambition dévorante, à sa mère de la laisser de coté, à son père de l’avoir viré de sa maison à San Francisco, et les autres, ce n’était qu’une question de temps. Heureusement ce climat glacial fut interrompu par une armée de serveurs, qui apportèrent l’entrée, puis le plat. Au menu, des plats d’une grande qualité, cuisiné par le cuisinier familial, du caviar, du champagne, du homard, des produits exceptionnels pour une famille hors du commun. Reposant sa fourchette dans son assiette, Eileen venait de terminer la dernière bouchée de son plat, elle observa Jorden puis son père un sourire aux lèvres. Il savait que ses enfants ne s’appréciaient pas le moins du monde mais d’une certaine manière il était forcé d’apprécier leurs efforts de ce soir, au moins ils ne faisaient pas de vagues. Pour une fois. Portant à ses lèvres une énième coupe de champagne, Eileen se rendait compte qu’elle en avait assez de jouer cette comédie, elle était réellement impatiente que ce repas prenne fin, pour sortir d’ici, retrouver sa suite sur le Strip et danser sur les rythmes déchaînés des clubs de son père. De plus ce soir elle avait LA carte pour passer une bonne soirée, celle qui lui ouvrirait toutes les portes, aucune limites, la nuit s’annonçait longue et une idée surgit dans sa tête. Elle savait exactement comment faire honneur au cadeau de son paternel. Quelque chose de totalement dingue, une descente du Strip et un arrêt un peu partout, un verre au Mandalay Bay, une partie de Black Jack au Luxor, une danse lascive au MGM, un mathusalem de champagne au Bellagio, un rail de coke au Ceasars Palace pourquoi pas, une soirée à deux millions au Wynn, pour finir par une partie de jambe en l’air dans sa suite du Encore. Elle ria en pensant à cette possibilité, elle voulait faire de ce réveillon de Noël la soirée de sa vie, ça allait être grandiose. Alors qu’elle ne cessait de s’imaginer ce qui l’attendait dehors, ses pensées furent interrompues par Jorden, son regard s’assombrit, que lui voulait il ? Ne pouvait il pas l’ignorer et se taire ? Pourtant pour la première fois depuis longtemps, le son de sa voix ne semblait pas emplit de sentiments dédaigneux et de méprise. Un peu surprise, elle comptait lui relever ses plans, car même si elle ne supportait pas Jorden il était un merveilleux compagnon de soirée, et c’était la leur seul terrain d’entente. Un sourire aux lèvres, elle était sincère, elle s’approcha du visage de Jorden, sous le regard jaloux de sa cousine et lui murmura. « Un truc fou que je faisais avec une amie il y a longtemps … Mandalay,Luxor, MGM, Bellagio, Ceasars, Venetian, Wynn et Encore … Impossible de rivaliser contre ça. ». Observant l’heure une nouvelle fois, elle constatait qu’il était prêt de 23 heures, le dessert une fois terminé la famille s’éparpilla à droite et à gauche. Certains étaient dehors et fumaient une cigarette, d’autre installé sur le canapé se regardaient dans le blanc dans yeux tout en critiquant de vagues connaissances. Eileen quant à elle observait d’un œil attentif le sketch que sa cousine était entrain de faire à Jorden. « Allez Jorden soit sympa ! Laissez moi venir avec vous ce soir. ». Elle ne pouvait s’empêcher de rire en la voyant ainsi supplier son frangin, et elle décidait donc d’intervenir car visiblement Jorden était incapable de se débarrasser de cette gamine encombrante. « Princesse lâche de suite l’affaire, même pas pour rire tu ne viens avec nous, tu pourras dire ce que tu voudras rien ne nous feras changer d’avis, et au passage si tu comptais te taper mon demi-frère c’est raté aussi, alors soit gentil et va t’occuper de ton propre petit frère avant que je ne l’égorges sur place. ». Et pour cause le môme ne tenait pas en place, il était surexcité depuis une bonne vingtaine de minutes et il bassinait tout le monde pour que l’on ouvre les cadeaux tout de suite. Ses cris, et son caprice étaient tellement insupportables que ses parents cédèrent, si bien que toute la famille regagna le salon pour ce moment tant attendu. Eileen gardait son cadeau pour Jorden, pour la fin, un sourire mesquin en travers du visage elle ne quittait pas d’un œil son enveloppe marquée « Jorden » qui trônait sur le sapin. Elle offrit à son père une énième montre en diamant comme chaque année, pour sa mère un sac en peau de serpent à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Tous les autres étaient aussi fabuleux, ouvrant les siens elle fut ravis de trouver plusieurs sacs à mains luxueux, des diamants, beaucoup de diamants, des vêtements de couturier, du parfum français. Mais ce qu’elle attendait le plus c’était le cadeau de son père il arriva devant elle avec une petite boite noire. A l’intérieur des clés et des photos, il lui avait offert un immense appartement à Paris situé dans le triangle d’or. Elle l’embrassa puis le remercia, Jorden avait eu exactement le même cadeau mais à Londres. Un sans faute pour papa Rosenbach. Se tournant vers son frère elle pointa du doigt la fameuse enveloppe. « C’est de ma part, va la chercher … ». A l’intérieur de l’enveloppe la photo de sa voiture favorite une Maserati noire et au dos de la photo quelques mots « En espérant qu’elle ne t’en manque pas trop. ». Ho oui Jorden, la vengeance est un plat qui se mange chaud chez les Rosenbach.
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptyDim 30 Déc - 23:00




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



La soirée donnait un spectacle assez incroyable, ayant un oeil différent, un oeil externe à la famille, je pouvais avoir un recul sur certaines choses. Il n'y avait pas que mon histoire avec Eileen qui sonnait faux. Derrière leurs grandes amabilités, on pouvait aisément déceler des signes d’hypocrisie. Des phrases du style " vous n'avez pas changés " ou encore " cette cravate vous embelli mon cher " Derrière ces grands sourires, on pouvait voir le mépris, le dégoût et parfois même la haine. Eileen m'avait raconté une fois, que leurs grands parents ne pouvaient pas s'encadrer. Les voir bavarder ainsi semblait dérisoire. Qui suis-je pour juger les gens ainsi ? Moi qui suis incapable de passer dix minutes en présence de ma soeur, sans déclencher les hostilités. On pourrait me juger, oui et je l'aurai bien mérité. Bref, les plats s'enchaînaient et ne se ressemblaient pas. Je venais de demander son petit programme et la réponse fut à la hauteur de mes espérances. Elle rajouta cependant un " Impossible de rivaliser contre ça " Tout de suite, elle associait la moindre parole pour de la provocation, pour une compétition. En effet, c'était un beau programme qu'elle avait là. « Bon programme » Alors que nous parlions ensemble, je sentis un regard insistant sur moi. Oh je l'avais remarqué depuis un moment déjà mais voir Eileen la fixer aussi me rendit perplexe. La cousine de ma demi-soeur, ce qui faisait d'elle, ma cousine par alliance. Nous avions aucun lien de sang Natacha et moi. J'ai eu, par le passé, quelques échos à son sujet et c'est vrai qu'elle m'amusait beaucoup.

Je mangeais, non plus je savourais les plats. Pour ça, la famille Rosenbach a toujours eu un goût exceptionnel. J'ai découvert beaucoup de saveur avec le temps, j'ai aussi développer une culture culinaire et ceci, je le dois uniquement à Gregory et à sa femme. Bon, je vais l'avouer, je ne suis pas un très bon cuisinier, il m'arrive de faire brûler beaucoup de choses mais bon, personne pour me blâmer. Une fois les plats terminés, chaque invité prit ses aises et alla vaquer ses occupations, certains se sont affalés dans le canapé - afin de digérer peut-être - d'autres sont certainement allés prendre l'air. Bref, ils s'éparpillèrent le temps d'une trêve. Moi, je restais bien sagement sur ma chaise, à parler avec Gregory et sa femme. Nous avions entamé une discussion sur leurs projets d'avenir, ce n'était pas vraiment mes affaires mais qu'ils puissent m'en faire part, c'était un honneur de les écouter. Puis, Natacha vint se mêler à la conversation pour ensuite me parler plus directement. En bon gars poli, je prenais des nouvelles de sa petite vie. Elle tournait autour du pot avant de me demander vraiment quelque chose. Natacha voulait nous accompagner ce soir, sans doute avait-elle eu vent de cette carte no limit. Et voilà, je me trouvais prisonnier d'une gamine capricieuse, blasée de la vie, à la recherche de sensations fortes. J'eu un petit rire en pensant à ce que je pourrais faire avec elle. Si vraiment j'avais un fond mauvais, j'aurai facilement pu l'emmener avec moi, la faire boire et profiter d'elle. Il faut dire qu'elle avait un certain penchant pour ma mèche de cheveux. Alors qu'elle me sortait tout un tas d'arguments, plus convainquant les uns que les autres, Eileen arriva et envoya royalement la gamine bouler. La mauvaise! La suite s'enchaîna assez rapidement; L'ouverture des cadeaux, le moment que tout le monde attendait avec impatience. Autant j'étais venu ici pour passer un bon moment, autant l'ouverture des cadeaux me dérangeait un peu. Je ne faisait pas vraiment parti intégrante de la famille, je ne me sentais pas à ma place mais le montrer serait une marque de faiblesse envers Eileen. Je faisais donc le fier ou du moins, j'essayais de rester le plus naturel possible. De nombreux cadeaux furent distribués, j'en reçut quelques uns aussi. De toute façon, peut importe le contenu, le seul fait qu'ils aient pensés à moi me comblait. Je ne parle pas du cas de ma demi-soeur, soyons sérieux deux minutes. J'en reçut même un de la part de ma grand-mère, une attention vraiment délicate de sa part. D'ailleurs, Eileen se tourna vers moi et me montra du doigt une petite enveloppe qui trônait sur le sapin. C'était étrange, je ne l'avais pas remarqué avant. Puis, dans un silence de plomb, elle me provoqua devant tout de monde. « C’est de ma part, va la chercher … » Depuis quand me donnait-elle des ordres ? En aucun cas je suis son petit chien et en aucun cas je lui ferais le plaisir d'aller lui chercher l'enveloppe. En temps normal j'aurai balancé un petit pique mais ce n'était pas le moment, il fallait se la jouer finement. D'autant plus que tout le monde avait reçut ses cadeaux, nous étions les derniers et tout le monde était particulièrement attentif à ce moment, surtout Gregory. La moment était donc idéal à la petit vengeance. « Comme je suis étourdi, je vais chercher ton cadeau » Le temps que j'aille chercher son cadeau, cela lui laissait largement de quoi aller chercher le mien. Je quittais poliment la pièce pour aller chercher le petit paquet dans ma valise. Je pris une grande inspiration avant d'entrer dans la pièce, tout le monde avait les yeux braqués sur nous. J'étais ravi de constater qu'au final, elle a été chercher l'enveloppe. Elle ou n'importe qui d'autre, le principal étant que je n'y sois pas allé moi même. Je m'avançais alors vers Eileen et lui tendis sa boîte, parfaitement emballée, elle fit de même en me tendant l'enveloppe. « Je te souhaite un joyeux Noël Eileen » Je retournais m'asseoir à ma place et ouvrit avec ÉNORMÉMENT d'appréhension l'enveloppe. Lorsque je vis ce qu'il y avait décrit, je déglutis un instant et avant même qu'elle eu le temps d'ouvrir son cadeau, je me levais et regarda la peste qui me servait de demi-soeur. « Savoure bien ton cadeau ma chère » Mon regard se tourna vers Gregory. « Père, considérez que ce cadeau est aussi le votre et je vous invite cordialement à visionner le contenu de cette vidéo. Sur ceux, vous m'excuserez, j'ai besoin de prendre un peu l'air. » La rage, la haine, jamais ô grand jamais je n'avais été aussi énervé de toute ma vie. MA voiture, c'était MA voiture, cette petite garce savait pertinemment que j'affectionnais plus que tout cette voiture. Je quittai donc la pièce, laissant soigneusement Eileen déballer son cadeau. Autant j'hésitais à lui offrir ou pas cette vidéo et ce petit sachet de drogue, j'avais quelques remords, autant elle avait dépassé les limites et notre relation était belle et bien rompue.

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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptyLun 31 Déc - 0:16


"Tape « vengeance » sur Google et tu trouves « EileenRosenbach.com »."

L'ouverture des cadeaux de Noël était un moment qu'Eileen avait toujours apprécié. Gamine elle ne tenait pas en place, et était ravie de trouver à chaque fois les jouets qu'elle avait commandé. Seulement cette année elle savait que les choses ne seraient pas si simples, à eux deux Jorden et Eileen allaient déclencher une véritable guerre. Leur relation était déjà sur une très mauvaise pente, mais elle savait qu'après cette ouverture de cadeau elle allait être complètement rompue, il n'y avait pas de retour en arrière possible. Elle ne l'avait pas attaqué la première, seulement elle savait que de toucher à sa voiture consistait à dépasser une limite, un point de non retour, un acte que Jorden ne lui pardonnerait pas. Sa voiture c'était toute sa vie, une splendide Maserati noire offerte par Gregory il y a quelques années, sa voiture était entièrement personnalisée et c'était sans l'ombre d'un doute l'objet auquel il tenait le plus au monde. C'était son bijou, son bébé avec quatre roues et un moteur surpuissant. Ce qu'il ignorait encore pour le moment, c'est que sa précieuse voiture avait désormais un nouveau propriétaire, un dénommé Billy. Elle lui avait offert pour son anniversaire par simple vengeance, juste pour faire du mal à Jorden et étrangement elle y avait prit du plaisir, énormément même. Elle voulait qu'il tombe de haut, qu'il se rende enfin compte de qui il avait face à lui, et qu'elle n'était pas prête d'en découdre, elle allait loin, mais entre eux dans leur guerre il n'y avait jamais eu de limites. Tout le monde avait déjà offert ses cadeaux et ne restait plus qu'Eileen et Jorden, si bien que tous les regards étaient tournés vers eux, ils étaient au centre de l'attention, pour le meilleur et surtout pour le pire. Elle fit signe à Jorden de prendre l'enveloppe à son nom mais ce dernier ne semblait pas de cet avis, à l'inverse et contre toute attente, il se leva et quitta la pièce prétextant avoir oublier de déposer sous le sapin le cadeau destiné à sa chère soeur. Elle haussa un sourcil, ce n'était pas prévu, elle adorait les surprises mais pas lorsqu'elles venaient de Jorden, oh non certainement pas. Pendant quelques secondes elle perdit son calme et comprenait que les choses devenaient on ne peut plus sérieuses. Elle profita de l'absence de Jorden pour prendre elle même l'enveloppe sur le sapin, étant donné qu'il n'avait pas du tout l'intention de le faire lui même. Il ne tarda pas à revenir quelques minutes plus tard, et de nouveau toute l'assemblée porta son regard sur lui et sur la boite qu'il tenait entre ses mains. Le sourire d'Eileen disparut de son visage et son regard se voulait menaçant. Il préparait un sale coup, elle pouvait le lire sur son visage, car elle le connaissait par cœur. D'un ton des plus odieux qui soit il li souhaita un joyeux Noël et elle en fit de même. « Joyeux Noël à toi aussi Jorden et j’espère que mon cadeau te plaira vraiment, je me suis donné tellement de mal pour que ce soit parfait ». Elle lui fit son sourire de garce, celui réservé pour ce genre d'occasion et attrapa la boite que lui tendait son cher frère. Elle ne l'ouvrit pas de suite, elle ne voulait pas perdre une seule petite miette du visage de Jorden lorsqu'il découvrirait le contenu de l'enveloppe, hors de question. Elle observa chacun de ses gestes, le moment ou il déchira l'enveloppe et ou il lut le mot marqué au dos. Elle vit ses sourcils se froncés, son visage se décomposer, son cœur battre plus fort sous le poids de l’énervement, elle le vit même reprendre sa respiration pour se donner du courage. Pour affronter la suite, mais elle savait que Jorden était un perdant et qu'il n'allait pas rester, qu'il allait prendre la fuite et quitter la pièce d'une minute à l'autre. Il n'avait pas d'autres choix, vu qu'il ne pourrait réussir à garder son sang froid dans de telles circonstances. Il lui conseilla de bien profiter de son cadeau, puis il s'excusa et quitta la pièce disant avant toute chose à l'intention de papa Rosenbach qui la vidéo était aussi pour lui. Elle se mordit la lèvre inférieure et l'observa quitter la pièce en direction du jardin. Elle se retrouva seule face à sa famille avec entre les mains cette mystérieuse boite. Mais avant toute chose son père l'interrompit. « Tu lui as offert quoi Eileen pour qu'il quitte la pièce si brutalement ? Ne me dis pas que même le jour de Noël vous n’êtes pas capable de faire une trêve ». Elle observait son paternel sans sourciller, et décida de balancer toute la vérité, elle en avait assez de faire semblant et ce depuis des heures. « J'ai offert sa Maserati à un quasi inconnu, mais n'imagine pas une seconde que ton fils vaut mieux que moi … tiens regarde ». Elle était sur d'elle en ouvrant la boite, elle savait qu'elle contenait également une vengeance, un énième coups bas, mais pourrait elle rivaliser ? L'instant de vérité était venu.

Elle n'en revenait, elle n'y croyait pas, il avait osé faire ça, osé ramener de la coke ici, l'emballer et lui offrir dans une boite. Personne dans cette famille mise à part papa Rosenbach n'était au courant qu'Eileen sniffait de plus en plus en ce moment, lui offrir ça c'était de la provocation, mais pas la même occasion il lui balançait toute la vérité au visage, c'était cruel. Elle sentit sa gorge se nouer et hurla à travers la pièce. «  De la cocaïne, ton enfoiré de fils viens de m'offrir de la cocaïne pour Noël, et c'est à un crétin pareil que tu veux céder ton empire, à un mec qui ramène de la drogue chez nous ! Mais évidemment lui tu ne lui diras rien ». Se levant pour quitter la pièce, elle manquait d'oublier la boite, attrapant la coke et le cd elle monta jusqu'au bureau de son paternel et s'installa devant l’écran, les larmes à l'oeil, la gorge nouée. Elle était en colère plus que jamais et étrangement elle savait que sur ce cd le pire était encore à venir, la coke ce n'était que la partie visible de l'iceberg. Attrapant le cd elle pu y lire « Eileen a bien grandie ». Entre ses dents elle le maudissait, elle n'avait qu'une envie lui arracher les yeux, le faire souffrir encore plus, insérant le CD dans l'ordinateur, il ne fallu pas plus de dix secondes avant qu'il ne se lance. Ce fut le drame, des les premières secondes elle savait de quoi il s'agissait, et elle ne pouvait s’empêcher de se demander s'il l'avait visionner avant de lui offrir. Devant ses yeux sa sextape à Vegas de l'an dernier avec Hunter. Il lui retirait ses fringues et elle l'embrassait de plus belle, jusqu'à ce qu'ils finissent tout deux complètement nus, vingt minutes de son intimité sur CD. Elle ne voulait même pas savoir comment il avait eu tout ça. Quittant la pièce presque instantanément, elle ne prit pas la peine de fermer l'ordinateur et laissa tout tel quel. Elle accéléra le pas jusqu'au jardin ou se trouvait Jorden. Ni une, ni deux elle se rua sur lui. Elle l'attrapa par les épaules et le poussa violemment en arrière, y mettant toute la force dont elle pouvait faire preuve. « Espèce d'enfoiré t'as osé faire ça, et en plus tu en parles à papa non mais sérieusement pour qui tu te prends Jorden à faire ça. Je ne te portes pas dans mon cœur mais j'avais pour toi un minimum de respect, et même si tu n'en a pas pour moi tu aurais pu en avoir pour ton père. Parce que sans lui tu serais dans la merde, heureusement qu'il a été la pour te filer de l'argent parce que ce n'est pas avec ta pétasse de mère que tu aurais pu entrer à Berkeley. Tu sais quoi va pourrir en enfer. ». Au bord des larmes, en rage elle ne quittait pas Jorden du regard, jamais il n'y avait eu une telle dispute entre eux, jamais. Pendant ce temps la Gregory avait chercher sa fille dans la maison et il était arrivé dans le bureau, il avait tout vu, l'écran, sa fille en vidéo, il avait vu la cocaïne, la voiture de Jorden offerte à un autre, il avait entendu ses enfants se hurler dessus au point d'ameuter tout le quartier. Regagnant vivement le jardin, il tomba nez à nez avec ses deux enfants en face à face prêt à se taper l'un sur l'autre, il se devait d'intervenir. « Sortez immédiatement de cette maison, vous prenez vos affaires et vous me foutez le camp d'ici c'est bien clair, si j'en vois encore un de vous deux ici dans cinq minutes c'est la sécurité qui va vous expédiez ». Elle voyait la déception et la colère dans les yeux de son père, sans un mot elle retourna dans le salon attrapa son sac à main et partie de la demeure familiale. Sur le trottoir devant les grilles du portail, elle guettait furtivement Jorden, ce soir il n'y aurait pas de limousine pour la conduire sur le Strip. Sur sa joue elle sentait des larmes de colère et de tristesse, elle qui ne pleurait jamais n'avait pas supporter le regard qu'avait posé son père sur elle au moment ou il lui avait dit de partir. Il ne plaisantait pas, il ne plaisantais jamais. Elle se retourna une nouvelle fois vers la maison et vit Jorden, sac à la main, valise sous le bras qui arrivait en sa direction, pas de chance il était la dernière personne qu'elle avait envie de voir ce soir.
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge EmptyMer 2 Jan - 16:28




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



Jamais, ô grand jamais je n'aurai pensé me mettre dans un tel état de rage. Ce n'était même plus de la rage à ce niveau là, c'était de la haine. Comment Eileen avait-elle pu faire une chose pareille ? S'attaquer à la seule chose à laquelle je tenais, cette voiture représentait tellement de chose. Dire que maintenant elle était entre les mains d'un plouc incapable de l'apprécier à sa juste valeur. Suis-je si vulnérable que cela ? Elle a su taper là où ça fait mal. C'est simple, j'avais qu'une seule faiblesse et j'ai été trop naïf de penser qu'elle pourrait respecter cela. Est-ce que moi je vais m'attaquer à ses robes hautes coutures, ses parures de sous-vêtements, son maquillage et autre connerie de ce genre ? Non ! C'est vrai que je suis peut-être plus vicieux qu'elle en m'attaquant à l'esprit et non aux affaires matérielles. Mais le sujet n'est pas là, elle avait osé toucher à ma Masérati, mon petit bébé. Honte sur elle. En ce moment précis, je ne pensais même pas à la vengeance, ma colère était telle que je ne voyais qu'une seule chose : me calmer. Evidemment, plus facile à dire qu'à faire. Comment calmer un bonhomme comme moi, adepte du Self Control. Pff, tu parles, je n'ai pas beaucoup de sang froid mais il est vrai que je m'énerve pas souvent. J'ai un tempérament assez calme mais quand je me mets en colère, je peux rapidement péter un câble et faire n'importe quoi. Non, cela n'arrivera pas ce soir, je ne mettrai pas le feu à la demeure des Rosenbach. Sérieusement, mon seul réflexe fut de sortir une cigarette et de l'allumer. Une clope n'allait pas me calmer, j'en était bien conscient mais du moins, elle allait m'aider à réfléchir et à y voir plus clair.

La nuit était magnifique dehors, de nombreuses étoiles illuminaient le ciel. En recrachant la fumée, mon attention s'était arrêté sur la lune, le fait qu'elle soit pleine expliquait certainement ce genre de débordement. Je commençais doucement à me calmer, mon rythme cardiaque commençait à redevenir normal. Comme quoi, un peu de silence et une bonne cigarette faisaient l'affaire. Inconsciemment je cherchais qui aurait pu avoir ma baniole, c'était forcément quelqu'un de l'entourage d'Eileen. Mon Dieu, une vision d'horreur et si le nouveau propriétaire ne prenais pas soin d'elle comme moi j'ai pu le faire. Qu'est ce que je raconte ? Cette voiture est la mienne et je vais la récupérer, peu importe le prix à payer. Alors que je réfléchissais au pourquoi du comment, la porte d'entrée s'ouvrit avant de rebondir. Dans une sans précédent, Eileen arriva et me bouscula en arrière. Et quoi ? C'était de bonne guerre, elle avait voulu jouer, se montrer plus maline que les autres ? Pas la peine de venir pleurer maintenant ! « Espèce d'enfoiré t'as osé faire ça, et en plus tu en parles à papa non mais sérieusement pour qui tu te prends Jorden à faire ça. Je ne te portes pas dans mon cœur mais j'avais pour toi un minimum de respect, et même si tu n'en a pas pour moi tu aurais pu en avoir pour ton père. Parce que sans lui tu serais dans la merde, heureusement qu'il a été la pour te filer de l'argent parce que ce n'est pas avec ta pétasse de mère que tu aurais pu entrer à Berkeley. Tu sais quoi va pourrir en enfer. » Mon sourcil gauche se leva. Comme quoi, nous étions deux à être en colère. Qu'elle ne vienne pas me parler de respect, en quoi revendre la seule chose que j'aimais était une preuve de respect. En faisant ce qu'elle avait fait, elle savait pertinemment qu'elle me touchait directement. Cette histoire était certainement allée trop loin mais à qui la faute ? Derrière ses airs de princesse, Eileen est un véritable démon. Jamais dans ma vie je n'ai vu de fille aussi sournoise et prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut. La preuve ici, avec tout ce qui se passait, elle n'hésitait pas à insulter ma mère en plus de ça, qu'est-ce que ma mère venait faire ici ? Rien du tout. Je le sais très bien, ce besoin de toujours parler du fait que ma mère n'a pas énormément d'argent, n'ai que pure jalousie. Ok elle ne roule pas sur l'or mais elle au moins m'apporte de l'amour et de l'affection, ce qui n'est pas forcément le cas pour la mère d'Eileen. Pas la peine de chercher bien loin. Alors que j'allais riposter, Gregory débarqua dans le jardin et nous engueula comme deux gamins. J'avais l'impression d'avoir huit ans, ah et inutile de vous dire que la colère était revenue. Il nous demanda de quitter les lieux, ce qui était légitime. On venait quand même de ruiner le Noël de toute la famille mais si cela était à refaire, je ne changerai absolument rien. On se taisait, on l'écoutait, on savait qu'on avait fait une connerie, mais dans le fond, on ne décolérait pas - ou du moins pour ma part - nous allons avoir du mal à oublier ce genre d'altercation. Gregory semblait tellement déçu du comportement de ses enfants, il aurait certainement préféré qu'on s'offre de vrais cadeaux et qu'on passe notre soirée à se complimenter mutuellement. C'est vrai que dans un sens, cela aurait été mieux. Sur ce, Eileen entra chercher ses affaires, je n'avais pas d'autres choix que de faire pareil. La blondinette était sur le point de partir. Non, cette soirée ne pouvait pas se terminer ainsi. J'accélérai le pas et attrapa son bras. Lorsqu'elle se retourna, je vis les larmes couler sur sa joue, en effet, ce genre de remarque devait la toucher bien plus que moi. Pour la première fois de ma vie, j'allais laisser ma fierté de côté. « Ecoute Eileen. Je n'ai jamais voulu que les choses se passent ainsi. Ton " cadeau " je ne comptais pas te l'offrir devant tout le monde comme je l'ai fait. Je comptais te le donner un peu plus tard dans la soirée, quand nous aurions eu un petit moment à deux. Mais, j'ai vu ton sourire, je savais que tu préparais un truc, je n'ai pas voulu te donner la satisfaction de m'attaquer sans que je puisse riposter. En fait, je sais très bien que tu ne me portes pas dans ton coeur mais si je t'ai offert cette drogue c'est pour te faire prendre conscience de tes actes. Tu es en train de prendre une mauvaise pente, tu descend tout droit aux enfer. Ce n'est peut-être pas très malin de ma part mais c'est la seule solution que j'ai trouvé pour essayer de te faire ouvrir les yeux. Parce que malgré tout ce que tu pourrais penser, je tiens énormément à toi et je ne veux pas te perdre ... pas à cause de la drogue. » C'était la première fois de ma vie que j'ouvrais mon coeur ainsi, Dieu seul sait à quel point j'ai peur des sentiments. Je la fixais, je voyais d'autres larmes couler sur sa joue. Je ne voulais pas trop me l'admettre mais j'avais de la peine pour elle, je me sentais un peu coupable. Délicatement, je la prise dans mes bras, c'était quitte ou double maintenant : soit elle me repoussait ou soit, elle me pardonnait en quelques sortes.
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