I WOULD RATHER HAVE ONE KISS OF HIS MOUTH, ONE
TOUCH OF HIS HAND THAN AN ETERNITY WHITOUT IT.

CHOOSE THE RIGHT GUY, THE BETTER LOVE / LILY & HUNTER (+ JAYAN AFTER) ► For a kiss to be really good, you want it to mean something. You want it to be with someone you can’t get out of your head, so that when your lips finally touch you feel it everywhere. A kiss so hot and so deep you never want to come up for air. Une heure que j’avais mon téléphone en main et il surchauffait. Le pauvre, il allait rendre l’âme deux mois après l’achat. J’étais assise sur mn lit à Berkeley, dans la maison des Omega. J’étais revenu il y a peu de Paris et je téléphonais à Jayan pour m’excuser de ne pas lui avoir donné de nouvelles plus tôt. J’étais tellement occupée à rattraper les cours, retrouver un peu ma place ici après mon retour. Je ne pensais plus à Danahiel autant qu’avant. J’avais fait mon deuil dans notre relation et j’étais enfin prête à aller de l’avant et j’étais décidé à changer. J’en avais marre d’être la petite Lily gentille qui se fait avoir par tout le monde car elle est trop gentille. Cette époque était révolue. J’allais peut être me dénaturer et changer mais c’était pour mon bien. Certes, ça n’allait peut être pas plaire à tout le monde, mais j’en avais besoin, j’avais besoin de m’éloigner de tout ce que j’étais avant pour devenir me préserver. Je pensais avoir atteint un stade de non-retour quand j’étais à Paris. Mon état était pitoyable, je me renfermais sur moi-même et je ne pensais qu’à mon malheur mais il était temps que cela cesse. « Jayan, je vais devoir te laisser, je vais rejoindre Hunter au Merced Lake. … Je sais, on devait se voir aussi, mais on a prévu ça depuis un moment lui et moi. Maintenant qu’on ne se déteste plus, je pense qu’il est grand temps que l’on se voit un peu pour rattraper tout ce temps que l’on a gâché. Et puis, je ne sais pas, je l’aime bien, il est vraiment gentil et il était là pour moi quand ça n’allait pas. … Oui, tout comme toi, allez, on se voit plus tard dans la journée si tu veux. A plus tard. Bisous. » Je raccrochais sans plus attendre car je savais que si je ne le faisais pas, Jayan continuerait de me parler pour me faire rater l’heure de mon rendez-vous. Était-ce un rendez-vous d’ailleurs ? Je n’en avais aucune idée. J’étais même un peu stressé. C’est la première fois que l’on allait se voir sans de mauvaises idées en tête l’un envers l’autre. Je le savais, c’était en toute amitié que l’on se voyait mais tout de même, je ne pouvais m’empêcher de me poser des questions. Dans le fond je l’aimais vraiment bien Hunter et il avait été là pour moi quand j’étais à Paris, seule et que je me sentais complètement désorientée. Il est vrai que je suis un cœur d’artichaut et que je craque facilement pour un garçon. Un baiser et je suis amoureuse et c’était bien là mon problème. Ca aussi je devais le changer. C’est comme ça que la plupart du temps je me fais avoir. Je tombe sous le charme d’un garçon, on s’embrasse, je tombe amoureuse et quand il faut passer à l’état supérieur je me dégonfle et ça se finit là-dessus et on me traire d’allumeuse. C’est ce qui m’était arrivée à Stanford et si je continuais comme ça, ça allait me suivre jusqu’à Berkeley, ce que je ne voulais absolument pas. Arrivée depuis quelques mois, j’avais enfin trouvé ma place, je me sentais bien ici et je ne voulais pas perdre ça. Je devais me remettre en question et c’est parfois dur de le faire, de dire que ce que l’n fait est mal et que l’on est souvent en tort, mais je savais que pour mon bien, il fallait que j’arrête d’être aussi sensible et fleur bleue. Je me suis levée de mon lit et je suis allée enfiler mes vêtements et je suis sorti en vitesse, un manteau sur le dos et j’ai couru jusqu’au Merced Lake. J’avais peur d’être en retard. Il faisait jour, nous étions en plein après-midi mais le temps n’était pas vraiment avec moi. Il faisait moche comme si il allait se mettre à pleuvoir et je n’avais rien prévu pour me protéger. Si jamais il venait à pleuvoir, on irait s’abriter quelque part. J’arrivais enfin et je cherchais Hunter, balayant les lieux du regard. Je commençais alors ma promenade à la recherche de celui qui m’avait tant soutenu durant le dernier mois. Notre relation avait très mal débuté mais on a su aller au-dessus de ça. C’est d’ailleurs lui qui a fait le premier pas et je ne regrette rien car sans son aide, je serais surement entrain de pleurer dans un coin. Après quelques minutes à la rechercher, je le voyais assit sur un pont, les pieds dans le vide. Je me suis approchée doucement et je me suis assise à ses côté, laissant mes pied pendre du côté du sol. J’avais bien trop peur de tomber pour m’abandonner totalement dans le vide. « J’espère que tu ne pensais pas à sauter. Il fait beaucoup trop moche pour que je prenne le risque de venir te chercher et tomber malade. » Il déposa un tendre baiser sur ma joue et cette soudaine proximité me laissa sans voix. Je n’avais pas l’habitude et cela me fit plaisir. J’en fus même gêné et je me suis mise à rougir sans pouvoir y faire quelque chose. Un tendre sourire se dessina sur mon visage et j’avais l’impression d’être redevenu une enfant qui reçoit son premier baiser par son premier amoureux. « Il est clair que je me suis beaucoup reposée. Mais tu sais, je n’ai pas grand-chose à raconter, tu sais déjà tout. Si tu veux je peux te dire ce que j’ai mangé ce midi. Je suis passée dans une boulangerie où ils faisant des croissants et par nostalgie de Paris je suis allée m’en acheter un. Il était dégueulasse. J’étais tellement déçue que je suis allée m’acheter une bonne grosse pizza. Voilà, la plus grande fatalité de ma vie : ne plus avoir la chance de pouvoir manger des croissants français. » Je me suis mise à rire et j’ai tourné la tête, regardant les gens passer. Ils nous regardaient comme deux inconscients et c’est ce que nous étions mais je m’en foutais. J’étais heureuse de le voir. « Et toi alors ? Tu n’as rien à me dire ? Tu sais.. ça me fait plaisir de te voir.. Vraiment.. D’ailleurs.. quand j’étais à Paris et que je regardais mes mails.. j’ai reçu une vidéo bizarre. Je ne savais pas pour toi et.. Eileen. Elle ne m’en avait pas parlé. Sextape. Tu m’avais caché cette part de toi mon petit. »

I WOULD RATHER HAVE ONE KISS OF HIS MOUTH, ONE
TOUCH OF HIS HAND THAN AN ETERNITY WHITOUT IT.

CHOOSE THE RIGHT GUY, THE BETTER LOVE / LILY & HUNTER (+ JAYAN AFTER) ► Moi, pas ‘’fun’’. Il ne me connaissait pas celui-là et on ne critique pas la nourriture. Je suis une grosse mangeuse et j’en suis fière. Il faudrait peut-être lui dire que sans nourriture, on ne peut pas vivre. Et j’ai toujours fait partie des gens qui pensent qu’il faut vivre pour manger et non manger pour vivre. Certains trouvent du réconfort auprès de leurs amis, d’autres dans le shopping et moi, quand je n’ai pas le courage de parler aux personnes à qui je tiens, je me réfugie dans la nourriture et j’ai toujours su trouvé du réconfort là-dedans. On exclue le chocolat, je déteste ça. J’ai toujours préféré le salé au sucré. C’était indéniable, j’étais une adepte de la mal bouffe et je le revendiquais. C’est d’ailleurs avec Jayan que j’adorais manger. On se retrouvait chez lui, on remmenait des bons films, de quoi bien manger, on se posait et on restait des heures à ne faire que ça. C’était un peu un rituel pour nous. Le genre de chose que l’on aime faire quand on a envie de rien. « Je ne te permets pas. Je suis très drôle comme fille. La nourriture est la seule chose qui me réconforte entièrement je te signale alors fais attention à ce que tu dis, tu pourrais me vexer ! » Bien sûr, je plaisantais et même i j’étais tout à fait sérieuse dans mes propos, je l’étais moins en disat qu’il pourrait me vexer, il me fallait bien plus que ça. Mais je vis son visage à lui, devenir beaucoup plus sérieux quand j’ai abordé la sextape. Il n’avait pas l’air d’apprécier, mais le voir dans un tel état me faisait rire intérieurement, rire que je ne pus dissimuler bien longtemps et il éclata comme une bombe. Il avait l’air de regretter amèrement cette expérience. Mais si je l’avais vu, je me doutais que tout Berkeley avait pu voir la vidéo sans problèmes. « Excuse-moi mais la façon dont tu dis ça.. C’est comme si vous l’aviez fait histoire de vous remémorer cette aventure quand vous serez vieux. Un peu comme si vous alliez vous en resservir etc. Enfin, ce n’est pas une critique, vous faite ce que vous voulez, ça ne me regarde absolument pas. Si tu te sens assez en confiance avec elle pour faire ce genre de.. chose, tant mieux, je ne peux qu’être heureuse pour toi. » J’étais vraiment sincère. Il méritait vraiment d’être heureux et si c’est avec elle qu’il sent vraiment les choses, alors il devait être honnête avec lui-même. Pourtant, ce en quoi je croyais à cet instant s’envola en fumé. Nos regards se croisèrent, quelques mots sortirent entre ses lèvres et j’ai souri. J’en fus presque gênée. Sa main s’était jointe à la mienne et je n’arrivais pas à tenir le regard, je fuyais le sien. J’étais horriblement gênée. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti ce sentiment. Notre soudaine proximité me m’était mal à l’aise, non pas que cela ne me plaisait pas, bien au contraire, mais depuis plusieurs semaines, je m’étais refusé de retomber dans les filets d’un homme et face à Hunter, j’étais incapable de tenir mes promesses, celles que je m’étais faite. Mon cœur était sous pression et les secondes où mes yeux étaient plongés dans les siens paraissaient être des minutes. Tous semblaient marcher au ralentit. J’étais comme une de ses scènes romantiques dans les films à l’eau de rose. Il ne manquait plus que la neige et un baiser qui ne tarda pas à arriver pour clore la scène. Se lèvres se joignaient aux miennes et mon cœur prêt à exploser se secoua dans ma poitrine. Je lui rendais bientôt ce baiser, qui sembla durer une éternité. Une éternité qui prit fin brutalement. Les yeux clos, j’ai senti ses lèvres quitter les miennes comme si il s’était évaporé, comme un courant d’air, il était venu caresser mes lèvres et s’était évaporé. Le temps que j’ouvre les yeux pour réaliser ce qu’il se passait, je voyais Hunter au sol, Jayan l’agrippant par le col, le poing logé dans son visage et il était prêt à recommencer. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. J’avais à peine fermé les yeux et une fois ouvert, j’avais l’impression d’être dans un autre monde. Qu’est-ce que Jayan faisait-il là ? Pourquoi l’avait-il frappé ? J’étais presque mortifié de le voir dans cet été, lui qui était toujours si doux avec moi, si gentil, et là, le voir dans cet été, un été qu’il n’avait jamais connu en ma compagnie. Je me suis redressée et machinalement j’ai rejoint les deux hommes, poussant doucement Jayan. En état de choc, j’étais presque incapable de lui dire quoi que ce soit mais quand j’ai réalisé qu’il était prêt à recommencé, mon corps bouillonna, l’adrénaline en marche, je ne fonctionnais que sous la pression. « Mais ça va pas Jayan ? T’es complètement malade. Qu’est-ce qui t’arrive ? Lâche-le ! » Il ne me regardait pas, et je le voyais fixer le jeune homme qui était devenu la victime de ses coups. J’attrapais alors son menton avec une de mes mains et le forçais à me regarder dans les yeux. « Regarde-moi quand je te parle. Lâche.. le.. » Mon regard était devenu des plus sérieux, et je savais qu’il était incapable de me toucher et qu’il m’écouterait. J’étais gentille la plupart du temps, toujours compréhensive mais dans ce genre de moment, je pouvais changer du tout au tout et Jayan savait qu’une fois ce stade franchit, il avait intérêt à avoir de bonnes explications et surtout, d’arrêter immédiatement car je pouvais devenir extrêmement mauvaise. Son regard se tourna vers moi et alors qu’il tenta d’échapper des mots, son haleine vint caresser mes narines, une haleine qui sentait fort l’alcool. Il avait bu ? Qu’est-ce qui lui prenait d’être saoule en plein milieu de l’après-midi ? Je ne comprenais pas ce qui se passait. J’étais comme pétrifié devant sa façon d’agir. « Tu as bu ? TU AS BU ? Putain mais.. Jayan tu le lâches et tu t’en vas. J’AI DIT TU LE LÂCHES. » J’étais devenue beaucoup plus agressive. Si il y a bien une chose que je n’acceptais pas, c’était ça, boire en pleine journée, e saouler jusqu’à en devenir ivre mort, sans raisons. Bien que l’on ait souvent évité le sujet il savait que ma mère et ses problèmes d’alcool me pourrissait la vie, et lui s’était ramené comme une fleur pour frapper Hunter complètement bourré. J’acceptais un tas de choses mais ça, c’était impardonnable de sa part. Il le lâcha enfin et je me baissais vers le sol pour voir si Hunter allait bien. « Jayan va-t’en. Va-t’en je te dis. Ce soir je passe chez toi mais pour le moment, t’en a déjà assez fait alors va-t’en. » Je tournais mon visage vers Hunter pour voir si tout se passait bien pour lui. J’attrapais délicatement son visage entre mes mains pour voir s’il ne l’avait pas sérieusement blessé. Heureusement, il n’y avait que sa lèvre qui saignait et qui risquait de gonfler peut être. « Tu vas bien ? »

SOMETIMES, THE HERO FINALLY MAKES THE
RIGHT CHOICE BUT THE TIME IS ALL WRONG.

CHOOSE THE RIGHT GUY, THE BETTER LOVE / LILY & HUNTER (+ JAYAN AFTER) ► Le temps s’était arrêté autour de moi et je me retrouvais spectatrice du chao qu’avait provoqué Jayan en arrivant et en frappant Hunter qui venait de m’embrasser. Un baiser volé qui ne m’avait pas laissé de marbre et que je lui avais rendu sans hésiter une seconde. J’avais finalement décidé de réagir et j’avais écarté Jayan d’Hunter pour qu’il ne continue pas à lui faire du mal sous mes yeux. J’avais connu le paradis durant quelques secondes, des secondes qui me paraissait être une éternité et j’aimais ce sentiment de non contrôle du temps. Pour ne fois depuis longtemps je me sentais pleine, bien et je planais. Mon corps, mon âme, mon moi tout entier c’était donné à Hunter durant un court instant qui prit fin aussi, telle une brise qui vous caresse, qui ne laisse aucun trace, qu’on ne voit pas mais que l’on ressent pleinement durant un court moment. Mon cœur s’était ensoleillé et tout mon être s’était réchauffé au contact de ses lèvres. J’en aurais redemandé si Jayan n’avait pas fait son apparition soudaine. Sa présence et son geste étaient inexpliqués, soudain et je ne savais pas réellement ce qu’il faisait ici et je dois dire que cela me perturbait. J’avais finalement séparé les deux hommes d’une manière aussi douce physiquement que violente verbalement. Et après avoir congédié Jayan, après lui avoir vivement dit de partir, je m’étais jeté sur Hunter pour voir comment il se portait. Puis Hunter riposta alors que Jayan commençait déjà à tracer sa route et c’est d’un ton beaucoup plus doux que le précédent que j’ai adopté en parlant à Hunter. « N’en rajoute pas non plus s’il te plait. Laisse le partir et ne réponds pas. » Alors que j’allais trouver un mouchoir dans une de mes poches, élément indispensable pour moi, et que j’allais tenter de soigner sa lèvre comme je pouvais le faire, il se leva et me tourna le dos. Un geste que je n’ai pas tout de suite comprit. Je me suis relevée en même temps que lui. Un court silence s’installa entre nous et il lâcha une phrase qui semblait être une attaque. Tel un pique, que dis-je, tel un couteau qu’il me balança en pleine figure pour m’atteindre, je ne savais pas quoi répondre. J’étais censé faire quoi ? Le laisser ? Tracer ma route et ne pas me retourner pour savoir ce qui arrivait à mon ami ? Bien que je suis énervée, ce n’était vraiment pas mon genre et qu’Hunter le veuille ou non, mes amis passent toujours avant le reste, bien avant les amourettes, mes histoires d’amours ou même mes coups de foudre. Ca avait toujours été le cas. Jayan a toujours été là pour moi, depuis tout jeune, il ne m’a jamais quitté comparé à tous les hommes qui sont rentrés et sortit de ma vie comme des courants d’air dans une pièce. Alors oui j’allais aller le voir, j’allais chercher à savoir ce qui s’est passé dans son esprit. Je n’allais pas être tendre, j’allais tenter de comprendre et non le rassurer ou lui dire que ce n’est pas grave car ça l’était. Son geste était grave, son comportement l’était. Il savait à quel point ce genre de comportement me met hors de moi. Mais surtout, il s’était interposé entre moi et Hunter, Hunter qui comptait beaucoup à mes yeux, bien qu’il ne s’en rende pas compte. Je n’ai jamais eu cette qualité : être expressive. J’avais du mal à mettre des mots sur mes sentiments, j’avais du mal à m’ouvrir, à me donner à quelqu’un et tout ça ne faisait que se renforcer avec les évènements peu réjouissants qui arrivaient dans ma vie mais s’il y a bien une chose dont j’étais sûre à cet instant, c’est que je tenais à lui et c’était incontestable. Je me suis alors approché de lui, et il était toujours dos à moi. « Jayan est mon ami. Il est mon meilleur ami. Je ne cautionne pas ce qu’il a fait mais s’il a fait ce geste, c’est qu’il y a une raison, qu’elle soit valable ou non et je pense tout simplement qu’il a besoin de moi et ça, même si je t’apprécie, même si tu es devenu quelqu’un.. d’important.. pour moi, il passera toujours avant le reste. Alors bien j’irais le voir mais.. » J’ai marqué une pause. Je cherchais les bons mots, ceux qu’il pourrait comprendre, ceux que j’étais capable de dire, ceux qui voulaient bien sortir et c’était une tâche bien plus difficile qu’on ne peut le penser. C’était compliqué et je n’arrivais pas à placer mes mot dans le bon ordre tout se mélangeait dans ma tête. Une inspiration, un geste. Je lui attrapais le bras et j’allais me placer devant lui, redressant mon visage pour poser mon regard dans le sien. D’un geste doux et tendre de passait ma main sur sa joue, glissant un de mes doigts sur la plaie de sa lèvre. Et de toute manière, j’étais incapable de lui dire ce que je ressentais à cet instant précis. J’étais le genre de fille stupide un eu fleur bleu qui ne sait pas exprimer ses sentiments, bien trop pétrifié par l’idée de me faire abandonner. Et c’est finalement par la geste le plus beau au monde que je lui faisais part de mes sentiments à son égard. Mes lèvres allant chercher les siennes, je les unissais sans perdre plus de temps pour un baiser volé. « ..mais tu comprends, j’ai encore à faire ici. Alors si tu comprends ce que j’essaye de te faire comprendre, de ma repousse pas.. et surtout.. ne pars pas.. Je ne m’en remettrais pas si tu me laissais. »

HOW TO TELL THE ONES WHO WANT US FROM THE ONES WHO
DON'T, THE ONES WHO WILL STAY AND THE ONES WHO WILL LEAVE.

- So what do you want to do? - I want to throw you back in my bed and never let you leave. - So do it. ► Je me foutais du monde autour de nous. Je me foutais des complications. Je me foutais de ce que l’on pense de moi. J’étais le genre de fille à tomber amoureuse. Très vite, j’avais des sentiments pour les personnes avec qui il y avait un bon feeling. Je me foutais d’être la fille dont on se moque parce qu’on lui brise le cœur. Je me foutais de tout ça. La seule chose qui comptait à cet instant, c’était mes lèvres contre les siennes. Un contacte doux et qui apaisait toutes les douleurs de mon cœur. En un baiser, il avait réussi à me faire oublier les mois de mal être, toutes les larmes versés et mon cœur blessé. Lui, moi et le reste du monde comme on dit. Pour une fois, je me laisserais porter. Dans mon cœur, j’espérais que cela marche mais pour la première fois de ma vie, je laisserais faire les choses. Si cela marche, je serais la fille la plus heureuse du monde. Si cela ne marche pas, alors je continuerais comme j’ai commencé : seule. Mais pour le moment, je vivais notre histoire, le début d’un nouveau lien, d’un nouveau sentiment qui naissait en moi. Même ses paroles tranchantes, ses suppositions ne me feraient pas fuir. J’étais ici, dans ses bras, mes lèvres contre les siennes et je n’avais besoin de rien d’autre que de lui. Mes bras s’enroulèrent autour de son cou tandis que nos échanges étaient aussi doux qu’intenses. Une relation aussi étonnante qu’improbable quand on voit comment cela a commencé. Comment leur relation avait-elle fait pour évoluer aussi vite ? J’étais tombée sous son charme en échangeant des souvenirs, des confidences et du rire ainsi que des pleurs, mais j’étais tombée amoureuse de lui à la seconde où nos regards s’étaient croisés pour la première fois après que je sois parti. En un mois, nous nous étions plus rapproché que nous l’avions fait quand j’étais encore à Sa Francisco. Il aura fallu que je parte et d’un message de sa part pour que tout recommence, pour que l’on reparte de zéro. J’étais tombée sous son charme et cela ne faisait que commencer. J’étais dans ses bras et mes mains parcouraient ses cheveux, sa nuque et vinrent par se loger dans le creux de ses reins, l’enlaçant, me collant à lui autant que je le pouvais. Puis vint la séparation, et pourtant, je ne me détachais pas de lui. Nos regards se croisant de nouveau, mon visage proche du sien pour garder une proximité dont j’avais vraiment besoin. Lui demander de ne jamais me laisser était comme lui demander de confirmer mes pensées à propos de ses sentiments. Je souhaitais simplement qu’il reste près de moi et qu’il ne me laisse pas comme les autres l’avaient fait auparavant. Si jamais il venait à partir, je pense que je ne resterais pas la même. Trop de blessures en moi m’ont poussées à changer, me donnait envie de tout arrêter et de recommencer d’une manière différente. Pourtant je n’en ai rien fait, mais je crois que si Hunter venait à partir, je ne serais plus la même, je pense que je me laisserais aller à des envies malsaines que je me suis toujours promis de mettre de côté. Je n’étais pas quelqu’un de méchant de nature, je n’étais ni mauvaise ni hautaine et encore moins méprisante. J’étais la bonté incarnée pourtant, il n’était pas rare que je veuille changer mais je ne voulais pas devenir comme toutes ces filles qui se pensent supérieures simplement parce qu’elles sont jolies et je pense que c’est ça qui faisait la grande différence entre elle et moi. J’étais banale, presque invisible et ça me convenait. Cela me suffisait si Hunter était auprès de moi. Nos lèvres s’assemblèrent de nouveau en un baiser qui scellait une promesse implicite, celle qu’il ne me quitte jamais. « Je suis vraiment désolée pour Jayan. Que ce soit la jalousie ou pour une autre raison, il n’avait pas à faire ça.. Tu as toujours mal ? » Je passais délicatement mon pousse sur sa lèvre avec une grande douceur. Je le souriais et je lui volais un dernier baiser avant de l’enlacer dans mes bras. Puis, de nouveau, je m’écartais de lui et je me suis mise à marcher sur le pont, lui tournant le dos et je me suis retournée, face à lui. « Tu viens ? On va faire un tour. J’ai quelque chose à t’annoncer. » Je lui ai attrapé la main et nous avons commencé à marcher ensemble. Je laissais planer le silence, le doute, attendant le bon moment pour lui annoncer la nouvelle. C’était une grande étape pour elle, quelque chose qui marquerait son indépendance. Puis je me suis arrêtée et je lui regardé sérieusement. « J’ai appris que ma mère allait s’installer avec quelqu’un prochainement. Au début j’étais assez perplexe puis finalement je suis heureuse pour elle. Sauf que son fils, mon dieu.. il est exécrable à souhait. Il se prend pas pour de la merde.. Du coup, je ne me voyais pas habiter avec eux, alors j’ai décidé de m’installer avec Adriel. Je pense que tu vois qui c’est vu qu’il est chez les Epsilon aussi. On était à Stanford ensemble, on a déjà eu une colocation et on a été chez les Omega ensemble aussi donc je pense que c’est une bonne idée. » Finalement, je lui avouais tout ça pour être honnête avec lui, pour ne pas qu’il s’imagine que je lui ai cacher des choses. Il était clair qu’habiter avec Adriel pouvait être une mauvaise chose à ses yeux mais nous n’étions que des amis après tout. Il m’avait beaucoup aidé et c’était grâce à lui que j’étais allée à Paris. Il m’avait fait découvrir des tas de choses mais je ne lui avouais que la moitié. Préciser qu’il était mon premier et qu’en plus nous avions eu une histoire n’était pas nécessaire à mes yeux, cela n’aurait fait qu’échauffer Hunter qui s’était à peine calmé et même si je voulais être honnête avec lui, cette fois ci, je ne préférais pas.