Timber !! Welcome home my sweet honey [PV Blaithin]

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Sha & Blaith
« Aimer c'est se laisser guider, aimer c'est fermer les yeux et les réouvrir avec un sourire ... Celui de l'amour ! »

- « Il ne faut pas dépasser un mètre quatre-vingt, et c’est aussi la taille du fémur qui prend. On doit faire attention sinon on a un souci lors de l’éjection de l’appareil. Sinon on laisse le genou et la jambe qui va avec…. »

Dans l'avion, j'aurais du finir ma phrase pour dire que le reste ne partait pas de l'avion. Sauf que je me doutais qu'il avait bien dû deviner le truc. Je ne tenais pas à me pencher dans les films d'horreurs....Donc je ne disais rien. Me levant, je pensais donc à mon coéquipier qui avait dû le faire pour échapper à un missile en pleine figure. J’avais eu la peur de ma vie, celle de voir un ami, un collègue, un camarade se prendre une telle chose dans l’avion. Finalement, je me disais qu’il fallait que je fasse aussi un effort. Lors de mon changement de vêtements, j’avais eu aussi cette vision, ce cauchemar qui parfois refaisait son apparition. Le souffle court, le cœur qui bat, j’avais eu cette nouvelle sensation qui n’était pas très plaisante. Puis me calmant, je m’habillais tout en sachant que cette vision ne partirait pas de suite. Me passant le visage sous l’eau, je tentais de me calmer, fermant le robinet, je m’asseyais sur le sol, amenant mes jambes à moi, je posais ma tête sur mes genoux. Fermant les yeux, je pensais à un merveilleux moment pour me rendre plus sereine. Finissant donc ce petit moment fort désagréable, je me relevais péniblement, me regardant dans le miroir, je me disais que ma tête devait sans doute pour faire peur. Posant mes mains sur le lavabo, je respirais doucement, puis me recoiffant et m’essuyant le visage, je repassais un peu plus de douceur sur mes joues avec une pointe de far. Soupirant un peu, je tenais à montrer que tout allait bien. Sortant de la salle de bain, j’allais donc vois Shannon. On était maintenant dehors, le vent frais me revigorait. Le chemin de neige me donnait l’impression que le paysage ne s’arrêtait pas. Regardant de mes yeux tous ouverts, je me demandais bien comment est-ce qu’il était possible pour moi d’avoir oublié une telle sensation de bien-être. Puis le voyant me frotter les épaules, je lui souriais contente d’être venue avec lui ici.

- « Cela va bien, je n’ai pas trop froid. C’est beau ici, on dirait du coton. »

Lui souriant une fois de plus, je l’observais tendrement, il était prévenant, je le voyais tendre, aimant, en fait, je le voyais sous un autre jour, une autre facette qui me plaisait vraiment beaucoup. Tandis que je réfléchissais une fois de plus à ce que je pourrais lui dire….Mais qu’est-ce qu’on dit à une personne qu’on aime ? Qu’est-ce qu’on dit ? On doit dire : je t’aime ? Je veux passer ma vie avec toi ? Et une fois tout cela dit, on doit dire quoi ? Je désire des enfants ? J’ai eu une promotion ? Je ne sais pas quand je pars ? Un tas de questions qui finalement méritaient d’être un peu zappées. Rien que pour un court instant, oublier tout ça et se concentrer sur ce petit coin de bonheur. J’aimais fortement mon cher et tendre. Posant ma main sur sa joue, j’avais une folle envie de lui dire des choses, mais bon….Les mots ne venaient pas….Je l’avais mis sur mon testament, il était dans ma liste des personnes à prévenir en cas de mort par l’armée. Il aura mon drapeau à mon enterrement ainsi que ma pension….Une drôle de conversation, n’est-ce pas ? Tout ceci se bousculait dans ma tête. C’était comme si je me rendais compte que ma vie n’était rien sans lui. Il m’avait fallu tout ça pour que je m’en aperçoive ?! Continuant de le regarder doucement, je lui souriais puis voyant un peu de neige qui lui était tombé sur le coin du nez à cause du vent, je faisais une moue de joie. Lui essuyant le nez, je lui disais joyeusement.

- « Tu veux te maquiller avec la neige, tu en as sur le bout du nez. C’est où ton endroit magique ? Tu me montres ?»

Lui souriant un peu, je me trouvais aux anges. Riant un peu plus, je me demandais bien si je pourrais aborder les choses de façon, plus amicale, puis le regardant amusée, je lui demandais. - « Je pourrais te donner un cadeau de Noël ici ? Je n’avais pas encore eu le temps de te le donner. » J’avais envie de faire un effort, et je tenais avant toute chose à essayer de faire de mon mieux. Je désirais donc aussi faire un effort pour la suite. Il était évident que je devais aussi lui dire la suite. - « J’en ai aussi acheté pour tes parents. J’espère que cela ira. » Il était certain que pour l’instant, il fallait bien que je fasse un effort avec eux. Je ne les connaissais pas trop, et je me demandais bien comment est-ce que je pourrais faire pour en apprendre sur eux si je n’essayais pas. Restant devant lui, je sentais un peu le vent, mettant correctement mon bonnet je le descendais trop devant et alors que je ne voyais plus rien, je m’exclamais en riant.

- « Mais qui a éteint la lumière ?! »

Riant tout en le remettant, je voyais Shannon me regarder avec un drôle d’air. Il ne savait sans doute pas trop quoi répondre, puis voyant sa tête, je faisais une moue puis alors qu’un sourire prenait place sur son visage, je souriais à mon tour. Tandis que je remettais mes gants, je regardais autour de moi, des arbres blancs, de la neige, du vent, et un beau soleil. Il y avait alors un beau paysage, pour une fois, je le verrais de la Terre. N’ayant plus le hoquet, je me sentais mieux, et pour une fois, je pouvais aussi continuer d’avancer encore et encore. J’avais pris des résolutions, j’allais essayer de me comporter mieux et d’arrêter de trop travailler. Seulement avec mon boulot, il me faudrait aussi pas mal de temps avant de mettre tout cela en place. Puis regardant Sha, je lui disais aussi.

- « Tu me montreras pour les voitures ? Comment on les répare et tout ? »

Une simple question mais qui pour moi était importante, je devais essayer de connaître son travail. Bien que j’avais une voiture électrique, je devais quand même voir avec lui les voitures. C’était son travail, et j’avais envie d’en apprendre plus sur son métier.

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Timber !! Welcome home my sweet honey [PV Blaithin] - Page 2 12631910

Elle voulait vraiment que je continu d'avoir des idées noires quant à son métier à me parler ainsi. Elle n'avait pas besoin de me dire plus pourquoi les pilotes ne devaient pas dépasser une certaine taille, elle aurait du se contenter de me dire que c'était une question de sécurité. Maintenant j'allais imaginer qu'elle pouvait un jour rentrer avec une jambe en moins, à vrai dire j'avais déjà envisagé cette possibilité, ou qu'elle soit défiguré. Je me souvenais encore d'un cauchemar que j'avais fait il y a quelques jours à ce sujet, j'avais un peu de mal à m'en remettre. Mais bon il allait falloir que je fasse avec mes peurs à la noix, je n'étais pas le seul homme à être dans cette situation après tout, les autres survivaient bien, j'allais donc y arriver.

Tu es d'un romantisme chérie...

Ben quoi on disait que c'était parfois les hommes qui avianet le chic pour ne pas savoir être romantique, je ne l'étais pas à cent pour cent et je savais que je ferais des erreurs mais là il fallait que je lui dise, gentiment bien sur que ce genre de pensée morbide si elle évitait d'en parler ce serait parfait. Les tempértatures n'étaient pas encore trop fraiches pour la saison, ça allait chuter dans les jours suivants d'après la météo. Quand il fera trop froid nous ne sortirons pas, elle n'était pas habitué encore au grand froid, moi si depuis toujours je vivais ici alors les longs hiver froid je connaissais. Il ne valait mieux pas que je risque de lui donner un rhume à cause de mes bêtises et de ma volonté de lui montrer un peu où j'avais grandi. Nous nous étions arrêté, ça faisait un moment que nous étions parti de la maison et une petite pause était la bienvenue. Je n'avais pas entendu la neige tomber avec grâce et légèreté sur le bout de mon nez, je fixais cette poudre blanche alors que Blaith m'essuya le nez avec ces gants.

Mince comment tu as découvert ce secret... C'est juste là bas

Je repris sa main quelques minutes plus tard pour aller en direction de mon endroit secret, pas si secret que ça vu que tous le monde le connaissait. Oh c'était mignon elle pensée à prendre quelque chose pour mes parents alors que je ne lui avais rien demandé. Moi je n'avais absolument rien prévu pour les siens, je ne pensait pas que je me devais de leur faire un cadeau.

Tu vas pas échapper à la dinde aux marrons de mon père. Ne t'inquiète pas, c'est très gentil de ta part. C'est grave si j'ai rien prévu pour tes parents ?

Je la regardais en faisant une petite moue, elle ne m'en voudrait pas pour ça, je me rattraperais l'an prochain pour noel je leur ferais un grand cadeau histoire de compenser avec le noel que j'avais oublié. Mes parents étaient des gens simples malgré le train de vie qu'ils avaient, tout leur argent partait en voiture. Ma mère n'était pas le genre de femme à vouloir porter des bijoux flamboyant, des robes de grand couturier, même si elle adorait être coquête. Je me demandais bien de quoi elle voulait parler en disant qu'il faisait noir, je me tournais et la vis avec le bonnet sur les yeux, ça arrivait parfois de se tromper en le mettant. J'eus un petit sourire en coin et avec un geste du bras lui montrant le lac gelé.

Et voila ce que je voulais te montrer. C'est beau ?

Je sentais que malgré son sourire il y avait quelque chse qui n'allait pas. Je en savais pas quoi et je ne serais prétentieux de croire savoir la raison de ce malaise. C'était déjà un peu bizarre selon moi bien sur, qu'elle me demande de lui montrer comment on s'occupait d'une voiture, je le ferais sans problème elle n'avait même pas besoin de poser la question, elle pouvait venir uqand elle le désirait au garage me voir travailler. Je posais ma main sur sa joue et caressais de mon pouce sa joue.

Quelque chose ne va pas ? Je te sens tendue

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Sha & Blaith
« Aimer c'est se laisser guider, aimer c'est fermer les yeux et les réouvrir avec un sourire ... Celui de l'amour ! »

Entendant Shannon me dire que j’étais très romantique, je le regardais tendrement. J’avais envie de lui dire pour l’accident en vol, mais pour l’instant, je ne tenais pas à m’étaler sur le sujet. Je voudrais non plus lui donner la trouille. Mais je ne tenais pas non plus à éviter d’aborder le sujet, je désirais qu’il soit au courant même si cela ne lui plait guère. Il fallait qu’il accepte tout simplement. Mais voyant sa tête, je me doutais bien qu’il fallait mieux changer de sujet. Le passage dans la salle de bain m’avait rendu plus calme sauf qu’avec tout ça, les souvenirs étaient revenus à la surface.

La main de Shannon dans la mienne me rassurait beaucoup. Il avait tout fait pour que je me sente bien. J’avais donc le sentiment que tout irait bien, je suivais donc le mouvement. A vrai dire, je comprenais bien qu’il fallait que je lui réponde par la suite pour sa question. Je lui répondais patiemment. - « La dinde au marron, ah zut, tant pis. Non, de toute façon, j’en ai prévu un et j’ai dis que c’était nous deux. » Voyant sa petite moue, je laissais échapper un sourire. Je trouvais donc la situation très amusante et pour ma part, j’appréciais fortement tout cela. Il y avait bien un bel homme devant moi, il était parfois timide, parfois il parlait franchement. Même le coup du bonnet l’avait fait sourire, puis le voyant me montrer le lac, je regardais dans la direction désirée.

Je voyais un lac grand, beau, la glace y avait prit toute sa place. Les arbres sur le bord du lac étaient vide de fleurs ou feuilles, la neige y avait élu domicile sur les branches. Seuls les troncs noirs ébène et marron donnaient l’impression de voir une photo en noir et blanc. Regardant les yeux émerveillés, le paysage m’avait coupé le souffle, je me disais qu’en fait à côté de l’Irlande c’était très beau. La grandeur, la sensation que rien ne s’arrête me disait que ce pays devait être assez vaste. Entendant Shannon me dire que c’était l’endroit qu’il désirait voir, je lui répondais.

- « Wooooow, c’est beau… On dirait un désert de glace.»

Je regardais le paysage, puis entendant mon cher et tendre me poser une question étrange. J’avais sa main sur ma joue. Le voyant inquiet, je me disais que je pouvais nier tout cela. Mais bon, il ne tenait pas non plus, à ce que je parle de mon boulot, mais le fait qu’il me demande la taille dans le cockpit. Je sentais son gant sur ma joue. Je sentais que j’allais craquer…Puis le regardant dans les yeux, je lui répondais doucement.

- « Des mauvais souvenirs……Ils sont revenus lorsque tu as posé la question sur l’avion….Scuse, je ne voulais pas, mais c’est plus fort que moi…. »

Le regardant toujours tendrement, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je continue. Est-ce que je devais persister ? Est-ce que je devais m’arrêter ? Est-ce que je devais changer de sujet ? Comment est-ce qu’il réagirait ? Sentant que tout irait sans doute dans le mélodrame, je me demandais pourquoi est-ce qu’il fallait que j’aborde donc le sujet ? Sentant que je devais me calmer, je n’arrivais pas à garder mon regard sur le sien. Je ne voulais pas qu’il me voit comme ça, mais vu la situation, il était préférable d’affronter le truc. De toute façon à un moment donné ou un autre, il aurait bien reposé la question. Relevant la tête, je regardais à nouveau Shannon dans les yeux.

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Merci. Tu verras mon père cuisine très bien, si tu ne peux pas manger d'un aliment faudra que tu lui dises

Et oui chez moi ce n'était pas ma mère qui cuisinait des bons petits plats mais mon père, il avait toujours aimé faire plaisir aux papilles des gens depuis sa plus tendre enfance. J'étais tellement heureux de pouvoir partager un moment de bonheur avec ma famille et Blaith qui allait y rentrer dans peu de temps, Madame Turner et moi qui avait finit pas croire que j'allais finir seul, vieux bougon. Et non le destin en avait voulu autrement et j'étais fier de montrer à mes parents leur future belle-fille. J'étais satisfait de voir que le paysage lui plaisait, un lac gelé était vraiment un très beau spectacle. En été je m'y baignais assez souvent, à chaque fois que je rendais visite à mes parents, je devais bien l'avouer je n'étais pas le moins du monde pudique alors une petite baignade à l'improviste n'était pas du tout un problème pour moi.

L'eau est vraiment bonne en été. Parfois on peut faire du patin à glace quand l'eau est vraiment bien gelé, je pense qu'elle doit l'être là mais tu vas finir par être gelé dans quelques heures. Tu n'es pas encore habitué à de tel température

Je venais de comprendre qu'il y avait certaines questions que je ferais mieux de garder pour moi. Ce genre de conversation nous allons en avoir d'autres, je n'en doutais pas un seul instant mais il était plus facile pour moi de parler de mon travail au garage que du sien. Ce n'était pas de ma faute si elle était face à la mort presque tous les jours, si elle perdait des collègues, des amis. Je devrais faire attention à mes paroles, je ne tenais pas à la ramener à la maison en pleure, elle sera inconsolable pendant un moment et mes parents finiront par croire que j'ai fait une connerie. Je la rapprochais de moi pour la serrer fort contre moi, je frottais son dos doucement et déposa un baiser sur le sommet de sa tête.

Excuse moi. Il va falloir que j'apprenne à être un peu plus délicat sur certains sujets, notamment celui de ton travail... Ça va être dur

Pourquoi je disais que ça allait être dur ? Il fallait vraiment que j'apprenne à mieux parler, avec un peu plus de délicatesse. Ça n'allait pas être dur pour elle mais bien pour moi, devoir l'attendre pendant des mois et me dire qu'elle mourait au combat, ou qu'un médecin allait me téléphoner pour me dire que son corps était à la morgue. Je savais que je ne devrais pas avoir ce genre de pensée, je devais rester positif. Je ne m'étais pas non plus vraiment posé la question de son travail en la demandant en mariage, je n'avais fait que suivre mon cœur, j'aurais du aussi me poser des questions quant à mon avenir et ce que je faisais.

Je ne voulais pas dire ça, désolé

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Sha & Blaith
« Aimer c'est se laisser guider, aimer c'est fermer les yeux et les réouvrir avec un sourire ... Celui de l'amour ! »

- « Ah j’ai hâte de voir ça. Oui, j’ai hâte de manger ce bon petit plat qu’il aura cuisiné. A part les champignons et les épinards, je peux manger le reste. »

Souriant en entendant cela, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je fasse plus attention ? Est-ce qu’il était nécessaire que je réfléchisse un peu plus ? Voir la situation me plaisait bien, et voilà que je recommençais à paniquer. Puis en regardant ce paysage, je voyais donc que cela devait réellement plus sérieux, et qu’il me faudrait un peu plus de patience pour que tout rentre dans l’ordre. Puis regardant donc encore plus les lacs et les paysages, je me disais bien qu’il y avait vraiment une beauté dans ce monde. L’occasion d’être ici avait tellement était évidente que j’avais dis oui de suite pour venir. Tout en me disant que la situation était tellement sympathique, que je reprenais un peu plus le sourire. Ayant encore une fois, l’envie de prendre le bon côté des choses, je pensais à une musique douce pour me remonter le moral. Regardant le lac, je demandais donc à Sha.

- « On pourra aller faire du patin à glace ? J’aimerais bien essayer. » Puis l’observant tendrement, je lui disais donc en souriant un peu. - « Dans le désert la nuit, il fait plus froid qu’ici alors ne t’inquiètes pas tout va bien. » Lui donnant un sourire en plus, je me demandais bien si je pouvais donc continuer sur ce sujet. Tout comme j’avais des souvenirs pas vraiment agréables, je le voyais alors triste pour moi. Le voyant un peu plus délicat qu’avant, je lui répondais alors en essayant de faire passer le truc.

- « Ah…En même temps c’est un peu ma faute….Je n’aurais pas dû aborder le sujet…C’est juste…..Juste que… »

Dans ses bras, je réalisais que je pouvais enfin me laisser aller. Tout en sachant qu’il fallait que cela sorte. Je disais alors simplement en essayant de ne pas craquer. - « C’est juste que la question de l’avion a fait remonter un mauvais souvenir….. » Est-ce que je devais lui dire pour mon coéquipier ? Est-ce qu’il fallait que je fasse plus attention ? Est-ce que je devais l’avouer ? Puis finalement, je lui disais le souci que j’avais eu. Je pouvais en parler vu qu’il avait fait la Une des journaux durant des semaines : « Deux avions de chasses militaires ont échappé à une attaque aérienne, l’un des pilotes a pu s’échapper et l’autre a réussi à donner un support aérien et les dégâts sur l’ennemi sont monstrueux. ». Voilà, l’un des pilotes c’était moi, celle qui avait rendu une belle percée dans les lignes adversaires sous le coup de la colère et de la haine. Celle qui avait cédé à un côté assez obscure parce qu’elle avait cru que son coéquipier avait eu une chute violente. Je lui disais alors tout simplement en espérant qu’il puisse comprendre.

- « Un accident en vol qui m’a donné une médaille pour le courage. Un simple incident en vol qui me donne encore des cauchemars. Je sais….Que parfois tu aimerais savoir….Que tu voudras le savoir….Mais ce n’est pas possible….Désolée. »

Dans ses bras, je voulais donc me calmer, mais une fois les choses dites, les sanglots venaient comme s’il s’agissait des chutes du Niagara. L’étreinte étant plus forte, je m’apaisais donc patiemment. Tandis que je me séchais les yeux, je me disais qu’il fallait avait toute chose que je prenne le bon côté. Puis je lui disais simplement alors que je me trouvais toujours au même endroit. - « Merci. » J’allais beaucoup mieux, le fait de lui en parler était pour moi aussi une façon, je lui expliquer que parfois les nuits étaient un plus mouvementées. A la longue il l’aurait sans doute vu, cela revenait régulièrement, je ne l’avais pas encore accepté. Il faisait parti de moi, et je ne pouvais pas l’oublier. Il était là et il fallait que la cohabitation soit de nouveau là. Seulement avec les derniers soucis, j’avais eu du mal à m’en remettre. Ce petit voyage avait donc était là pour me permettre de refaire le point. Puis avec le reste, la cousine etc, il me fallait encore un peu plus de temps. Me trouvant un peu mieux, j’étais comme un calme. Fermant les yeux, je savais que je ne devais pas faillir. Que c’était impossible qu’il faille tout faire pour que cela ne se voie pas. Puis m’apercevant que je devais aussi faire un effort, je posais ma tête sur son épaule. Je lui demandais alors en essayant de sourire un peu.

- « Ne t’inquiètes pas pour tes parents….Ils comprendront…. » Puis lui prenant les mains je reculais doucement et allant mieux, j’avais récupéré des petits yeux pétillants. Lui souriant doucement, je me rendais compte que j’avais dû aller un peu fort. Je lui disais alors maintenant que le sujet était abordé. - « Je pars en mission la première semaine du mois de Mai. J’ai été mis au courant par mon patron avant de partir. Il me l’a dit à cause du mariage pour que l’on puisse s’organiser. Je ne vais pas où je vais ni pour le pourquoi. J’allais te le dire en rentrant mais bon mais vu qu’on aborde le sujet autant le faire maintenant. » Puis le souriant, je savais que les premières fois où l’on se retrouvait tout seul avait toujours été un peu dur. Tout en l’observant doucement, je voyais bien qu’il y avait une petite chose qui l’agaçait. Sentant que je devrais sans doute aborder le sujet un peu plus, je me reprenais pour laisser de côté mes propres problèmes.

- « Tout va bien ? En général, on ne le sait pas avant. Ils appellent deux jours avant, juste deux jours. Si je te le dis c’est pour qu’on s’organise et qu’on en profite. »

Puis parfois, il fallait mieux attendre que tout passe. Que la suite se calme que la tempête s’essouffle, mais vu ma tête et mon état d’esprit, je préférais battre le fer pendant qu’il était encore chaud. Le regardant dans les yeux, je savais qu’il fallait que je sois forte pour nous deux. Si l’un de nous faiblissait et bien tout s’écroulait. Ce qu’il ne comprenait pas c’était que la famille, les amis nous motivaient là-bas. Qu’on avait besoin de cela pour avancer. Si je ne pouvais pas avoir confiance en lui et bien cela me gênerait. Ensuite, voyant toujours son visage comme ça, je lui disais en riant.

- « J’ai fait des corvées de pommes de terre par ta faute….Tu prenais trop de place dans mes pensées….D’ailleurs cela fit rire mes compagnons, d’habitude, je suis froide et autoritaire sur le terrain, pas une petite éponge toute molle. »

Tout ça pour lui dire que même si je me trouvais loin, que je ne l’oubliais pas du tout. Me disant que j’avais encore eu fois était sans doute trop franche, je patientais le temps qu’il me réponde. Au fil du temps je me doutais bien que cela le rassurait un peu. Il devait savoir, je lui disais parce que j’étais honnête avec lui. Ayant une chanson sympa dans la tête, je commençais à chanter de meilleure humeur qu’avant.

- «My friend's got a girlfriend. Man he hates that bitch. He tells me every day. He says « Man I really gotta lose my chick. In the worst kind of way. » De meilleure humeur, je lui disais en riant un peu plus. - « C’est la chanson que je chante dans l’avion pour me motiver ou alors qu’on a des longues marches à faire. » Faisant un petit pas de danse, je le voyais surpris que tout aille bien mieux. Lui faisant un tendre sourire, je me disais que cela avait vraiment du le secouer. Ayant toujours la chanson en tête, je continuais dans le but de le faire un peu sourire. - « She sits on her ass. He works his hands to the bone. To give her money every payday. But she wants more dinero just to stay at home. Well my friend. You gotta say. » Faisant encore un pas de danse, je tentais sérieusement de le faire sourire malgré la situation. M’arrêtant de danser, je prenais le temps de retrouver ce regard sir charmeur qui je pouvais bien l’avouer m’avait fortement plu dès le début.

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Flightless bird Wine and Iron

Oui bien sur. La météo a prévu des mauvaises températures dans les jours à venir, on vera bien ce qui est prévu pour demain. On doit avoir des patins, sinon il y a un magasin dans le coin qui en fait des pas trop chers

J'étais content de voir qu'elle était enthousiaste à l'idée de aire du patin à glace sur le lac gelé. Ma mère et elle devait faire la même pointure, ce ne serait pas un problème pour Blaith de prendre ceux de ma mère. Je l'écoutais me parler de son collègue qui était mort dans un accident d'avion en exercice, en échange Blaith avait été récompensé pour son travail. Il ne fallait pas qu'elle pense trop à ces histoires, elle avait servi son pays avec un certain dévouement, malheureusement son métier comportait des risques, elle le savait mieux que quiconque. Elle nedevait pas se sentir responsable de cette horrible histoire. Elle devait être vraiment très proche de son collègue ou avoir assister à la mort de ce dernier pour être aussi bouleversé, je le serais bien entendu si mes parents venaient à mourir ou un collègue perdre la vie devant mes yeux. Je la serrais plus fort dans mes bras pour lui signifier que j'étais là.

Tu n'as pas besoin de te torturer avec ça. Tous les métiers ont des risques, le tien plus que le mien c'est sur mais... Je comprend que c'est dur pour toi d'y penser mais ce n'est pas ta faute

Il était douloureux de voir une personne se torturer en croyant qu'elle était respondable du malheur des autres. Elle ne devait pas penser une chose pareille, je dirais même et je savais que ce n'était pas très sympathique mais il faut bien mourir un jour ou l'autre et aucune mort n'était agréable ou belle. Je me reculais un peu alors qu'elle prenait mes mains m'annonçant un départ au mois de mai, c'était bien qu'elle me prévienne à l'avance, je pourrais prendre le temps de me faire à l'idée. Je la regardais en souriant histoire de lui faire comprendre ma gratitude envers son geste.

Je n'ai pas non plus très envie de connaître le pourquoi du comment, je lirais bien dans les journaux où se trouve l'armée américaine... Oh c'est ma faute alors si tu es une éponge toute molle ? Moi je n'ai pas changé bizarrement

Oui l'amour ne m'avait pas rendu très différent. Bien sur je pensais souvent à elle, mais j'arrivais parfaitement au travail à faire une séparation entre mes pensées du travail et mes pensées personnelles histoire que les choses n'aillent pas dans tous les sens. Froide et autoritaire ? Je ne l'avais jamais vu comme ça et à vrai dire je ne l'imaginais absolument pas comme ça, c'est étrange ? Je haussais les épaules, on était tellement différent au travail et dans la vie personnelle que plus rien ne m'était vraiment. Dans les deux cas j'étais grognon et chiant donc pas de changement à l'horizon. Je l'écoutais chanter sa petite chanson qui lui redonnait du courage, je ne pouvais m'empêcher de sourire. J'avais gardé ses mains dans les miennes et commença à la faire tourner comme font souvent les enfants.

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Sha & Blaith
« Aimer c'est se laisser guider, aimer c'est fermer les yeux et les réouvrir avec un sourire ... Celui de l'amour ! »

Tourner avec lui comme les enfants, je me sentais bien, j’avais comme le sentiment que je devais donc profiter de ce petit moment. Etre avec lui me faisait du bien. Je préférais lui parler que d’aller devant un psy. Bien que j’en avais un, vous savez un de l’armée, un qui vous suis pour voir si tout va bien. Puis pour l’instant, j’espérais bien être un peu plus dans mon être intérieur. M’arrêtant de tourner, je lui disais en souriant.

- « Oui et en plus il va neiger, je le sens, regarde ce froid qui vient. Il fallait bien que le froid vienne. On pourra sans doute faire un bonhomme de neige. Enfin si tu veux. Ah cool, si tu as un bon magasin pour les patins oui c’est une bonne idée. J’espère que tu me montreras comment patiner. »

Tandis que je me demandais bien si je devais ou pas continuer de parler, je réalisais qu’il était important pour moi de rester sur une note positive. Ainsi sans doute qu’il y aurait alors une petite piste pour que je sache quoi faire d’autre. Sachant qu’il était normal que je continue sur cette voie. Je patientais le temps qu’il me parle. Sa nouvelle phrase en disait long sur la suite. Il voulait tellement arranger les choses que je me disais qu’il fallait que je lui réponde aussi.

- « Oui pas ma faute….Tu parles…..Enfin, je vais tâcher de faire un effort. »

Puis tout en essayant de sourire un peu plus, je réalisais qu’il voulait vraiment faire un effort. Me disant qu’il fallait aussi que je prenne le temps de lui parler. Je me disais que les patins pouvaient être une façon pour moi de me changer les idées. Bien que je ne voyais pas trop comment arranger le truc de suite, je réalisais qu’il fallait aussi que je trouve une solution à tout. Ensuite, pour une fois, je comprenais bien qu’il était évident pour moi de faire un effort. Pour ainsi dire, je venais juste de comprendre que je devrais aussi continuer de lui dire sans réellement lui dire. Un exercice qui ne me plaisait pas trop mais bon…..Je devais passer par là. L’écoutant me dire qu’il lirait les journaux, et qu’il ne comprenait pas vraiment pourquoi je me trouvais toute molle, je le regardais donc en souriant. Puis tout en montrant son sourire et son visage, je disais.

- « C’est tout ça qui m’a rendu toute molle…..En même temps c’est cela qui me fait tenir durant mon travail. Revoir les gens que l’on aime au retour motive. »

Posant ma main sur sa joue, je lui souriais, et je lui disais simplement : - « Merci mon cœur de m’avoir écouté. » L’embrassant tendrement, je savais que je devais aussi me montrer à son écoute. Etre là lorsqu’il en avait besoin. Souriant en sachant que je l’avais prise par surprise, je lui disais en souriant : - « Cette attaque surprise me plait bien. » L’observant tendrement, je disais doucement : - « J’ai de la chance t’avoir. » Puis même si je ne pouvais pas aussi sourire tout le temps, je devais garder cette image forte et infaillible. Rien que pour mes hommes qui étaient sous mon commandement, je devais avant toute chose être forte. Me disant qu’il était aussi important que je continue de lui parler, je lui demandais.

- « Il faudra qu’on parle du mariage lorsque tu auras le temps. Je ne voudrais pas qu’il ne te plaise pas. En fait, j’ai trouvé un truc simple mais bon, connaissant ma famille, on peut s’attendre au pire…. »

Une famille de riche qui tenait à leurs traditions séculaires. C’était donc pour cela que je devais donc aussi faire une chose qui me plaisait. Je voulais simplement une messe et un diner dans une salle et la mairie. Mais, j’avais comme le sentiment que tout irait de travers.

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Tu n'as jamais fait de patins ? Et bien je suis heureux d'être ton professeur, on ira trèèèèèèsss doucement

Ce ne serait pas la première fois que j'apprenais à quelqu'un comment patiner, j'étais plutôt douer dans ce domaine. Pour apprendre des choses aux gens, d'habitude je n'étais pas quelqu'un de très patient mais il m'arrivait de faire taire mon impatience et tenter de montrer avec calme ce que je connaissais. Un bonhomme de neige ? Excellente idée, je n'en avais pas fait depuis pas mal d'année, la dernière fois je devais avoir 12 ans, c'était avec ma mère si mes souvenirs ne me faisaient pas défaut. Il fallait que je fasse attention je prenais de l'âge Alzheimer n'était plus très loin. Je n'avais pas envie qu'on parle plus longuement de son travail, ce n'était pas bon pour son moral, ni pour le mien. Nous devions nous concentrer sur le plus important, nous, notre avenir même s'il est de courte durée je serais là pour elle parce que je l'aimais. Après tout on se marie pour le meilleur et pour le pire, la soutenir dans le moindre de ses problèmes étaient le moins que je puisse alors, même si il y aurait des moments difficiles je me devrais de rester debout pour elle. Comme à ce moment précis où elle s'en voulait de la mort d'un de ses collègues, elle avait fait son boulot rien d'autre, ce n'était pas elle qui avait envoyé des bombes sur son ami. Je ne pouvais que la soutenir dans son chagrin, n'ayant pas connus la perte d'un être cher ou proche je ne pouvais pas vraiment connaite cette sensation et j'espérais de tout mon coeur ne jamais la connaitre.

Et bien je vais faire de mon mieux pour te remonter le moral après tes longs séjours. Ils ont intérêts à être court sinon je vais te chercher moi même et tant pis si je me fais estropier je te veux à mes côtés

Bon là c'était plus des paroles pour lui montrer mon attachement, jamais je n'irais faire l'idiot en Afrique ou je ne sais où dans une contrée lointaine. Je n'avais pas envie de me prendre des coups de fusil ou des bombes, je tenais trop à mes jambes et sérieusement je ferais comment pour continuer à faire de la moto ou conduire des voitures avec une jambe en plastique. Non, non ! Je voulais bien jouer les chevaliers servants mais il y avait des limites au romantisme, je m'en tiendrais aux diners aux chandelles, au chocolat pour la St Valentin. Bref les choses qu'on apprend lorsqu'on est encore adolescent et qu'on va à notre premier rendez-vous galant, les pères se font toujours un plaisir de faire un discours à leurs fils sur la conduite à avoir avec une jeune fille. Je ne pouvais que la croire lorsqu'elle parlait de la chance de m'avoir, j'avais aussi beaucou de chance de l'avoir à mes côtés, je n'aurais jamais cru avoir une femme comme elle. D'ailleurs je me demandais encore aujourd'hui alors que nous étions fiancés, si je la méritais, c'est vrai une femme comme elle devrait ête avec un homme bien placé dans la société, avec le compte en banque qui va avec et puis un bon travail genre politicien, militaire ou je ne sais quoi encore. Je ne pouvais pas non plus me plaindre de ma situation, j'étais fière de ce que j'avais accompli par mes propres moyens mais j'avais toujours tendance à me rabaisser un peu.

On n'en discutera chérie ne t'en fais pas, mais tu sais faut pas se prendre trop la tête. Si jamais il y a du dérapage mon père a fait son service militaire et je sais bien me battre donc on peut contrôler la situation... Et on a une pro de la gachette au cas où

Je terminais ma phrase par un clin d'oeil pour signifier que je parlais d'elle, la pro de la gachette. Je ne doutais pas un seul instant que nous aurions ce genre de problème, nous trouverons une solution et je doutais fort que sa famille soit si terrible que ça. Je voulais quelque chose de simple pour notre mariage, juste nous, la famille et quelques amis, pour ma part le tour allait vite être fait je n'avais pas une si grande famille que ça. La plupart de ma famille était des parents lointains dont je n'avais pas beaucoup de nouvelle, je leur enverrais bien sur un faire part pour annoncer mon mariage mais rien de plus. Je la serrais dans mes bras, frottant mon nez contre le sien. Je sentais ses joues fraiches, elle devait avoir froid.

Tu veux qu'on rentre ? Ce serait dommage que le bonhomme de neige ce soit toi

Invité

Sha & Blaith
« Aimer c'est se laisser guider, aimer c'est fermer les yeux et les réouvrir avec un sourire ... Celui de l'amour ! »

- « Non, il n’y a pas vraiment de neige en Irlande. C’est assez casse pied d’ailleurs. Ma famille on va donc dans les neiges en France. »

Pensant que ce petit moment sera donc fort agréable, je me demandais bien comment est-ce qu’il ferait pour me supporter sur mes patins ? Je voulais en général diriger un peu pour que tout aille bien. Sauf que la vie n’était pas forcément le travail, et malheureusement, pour moi, je ne voyais pas vraiment si je pouvais donc réussir à suivre pour entendre un peu plus ce que Shannon voulait me dire. Puis pour une fois, j’entendais alors une phrase qui me plaisait bien. Souriant donc tout en entendant cette fameuse phase, je lui répondais alors par la suite.

- « Ah, tu viendrais donc me chercher…..Un chevalier servant, un héros…. Tu te ferais juste tirer un peu plus les oreilles. C’est tout, mais de toute façon, je te défendrais. »

Souriant doucement, je le regardais avec tendresse et amusée. Je pensais le voir venir taper du pied sur le sol pour que je revienne à la maison le vite possible. Puis pour une fois, je pensais donc que tout irait alors de travers, puis pour l’instant, je l’imaginais venir et descendre de l’avion tapant du pied sur le sol tout en disant : « Rendez-moi ma femme de suite ! ». Souriant un peu plus en imaginant la scène, je prenais donc en compte qu’il faudrait que je continue de lui parler pour aussi essayer de le comprendre. Il méritait donc d’avoir alors des réponses tout simplement parce qu’il ne fallait pas que je lui mente. Puis l’entendant me dire que j’étais une pro de la gâchette, je rajoutais en riant.

- « Après s’ils nous gonflent on a qu’à mettre de la bière irlandaise et tout passera bien…Sinon je les assomme avec la poêle. »

Riant un peu plus, je trouvais dans ma tête une image parfaite pour calmer ses deux caractères qui risquaient fortement de me rendre dingue. Riant un peu plus, je trouvais donc la solution fortement sympathique. Le voyant surpris, je disais simplement : - « J’imagine la scène…. » Tout en me calmant, je comprenais bien qu’il était amusant pour moi d’essayer de comprendre le tout. Puis même si pour une fois, je voyais qu’il était normal pour moi de continuer à trouver ce moment très beau à mes yeux. Je lui disais donc alors par la suite.

- « Oui on peut rentrer se mettre au chaud. »

Tandis que je patientais le temps qu’il me réponde, je trouvais que pour l’instant, je devais aussi faire un effort. Ainsi il était normal pour moi d’essayer de me montrer plus gentille. Je devais aussi m’ouvrir un peu plus. Même si je pouvais parfois avoir un peu de distance vis-à-vis de lui, je voulais aussi donc le préserver et le protéger de mon métier. Voilà, j’avais alors la sensation que tout irait bien mieux, qu’il faudrait aussi que je sois là le plus souvent possible.

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