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bitchyjune + averybitch.

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MessageSujet: bitchyjune + averybitch. bitchyjune + averybitch. EmptySam 19 Jan - 13:24

Je me levais. Il était seize heures. Minable. Je me sentais minable. Non pas parce que je me levais à une heure pareille, chose tout à fait habituelle en période de cours pour moi, mais plutôt par rapport à Remy. La Sigma, toujours la Sigma. Nos vies, quoi qu’on en pense, sont liées pour l’éternité et jamais je ne cesserais de penser à elle. Car depuis quelques jours, oui je m’étais rendu à l’évidence : j’avais encore quelques sentiments pour elle. A plusieurs reprises elle avait voulu me faire cracher le morceau et à plusieurs reprises je n’avais rien dit, j’étais resté de marbre. Si elle m’avait poussé dans mes retranchements, c’était qu’elle aussi ressentait la même chose et cette idée-là me fendait le cœur. Jouer au sensible n’était absolument pas dans mes habitudes mais, encore une fois, lorsqu’il s’agissait de Remy je changeais du tout au tout. C’était la seule personne capable de me calmer et de m’apaiser, bien que je ne compte plus le nombre de fois où elle m’a fait sortir de mes gonds. Mais quel crétin je faisais ! Même si j’étais resté fidèle à ma ligne de conduite, c’est-à-dire que c’est moi qui décide ce que je fais de ma vie et non pas les autres qui m’imposent, je regrette. Je n’irais pas jusqu’à dire que je regrette beaucoup, mais je regrette. Je l’ai laissée partir avec ce crétin de Peter et moi je me retrouve sur le carreau. Il faut dire que c’est de bonne guerre, la dernière fois c’est moi qui l’a laissé alors je suppose que maintenant elle doit jubiler. J’ai gagné de nombreuses batailles depuis mon arrivée à San Francisco, mais il faut croire que j’ai perdu la guerre. J’étais allé trop loin dans mon désir de l’emmener plus bas que terre. Je l’avais humiliée en public, avec Valentina et en d’autres nombreuses occasions que je ne comptais plus. Normal qu’elle ait craqué et qu’elle se soit lassée. Le café que je bus fut des plus amers. Je le recrachai même. Aujourd’hui, comme depuis quelques temps, je n’avais envie de pas grand-chose. Je voulais seulement me sentir seul, seulement ruminer dans mon coin quelques temps avant de reprendre une vie plus normale. C’est la sonnerie de mon téléphone portable qui me sortit de mes songes. Je le pris maladroitement dans ma main droite avant de déchiffrer ce qui était écrit sur l’écran. June. Je refusais l’appel dans un premier temps. Désolé darling, mais je n’ai pas que ça à faire aujourd’hui. Elle rappela. Je sais que tu m’aimes plus que tout m’enfin tout de même ! Je décrochais quand même. Après tout elle restait June, ma seule amie. « Qu’est-ce que tu veux ? » Ni bonjour, ni merde, ni rien d’ailleurs. Au moins elle était prévenue, j’étais d’une humeur exécrable cet après-midi. Et ce qu’elle me dit ne me réjouit pas plus que cela. En effet, j’avais à l’autre bout du fil une Epsilon totalement paniquée et qui cherchait de l’aide et certainement quelqu’un pour lui remonter le moral. Désolé, j’ai beau te qualifier ‘d’amie’, je n’en reste pas moins Avery et le fait que tu piques ta crise parce que tu as perdu ta fille au beau milieu de la jungle urbaine m’importe peu. Mon Dieu ce que je peux être cruel ! M’enfin quand il s’agit en plus d’un gosse, je ne vais pas accourir hein.

Oui parce que les gosses et moi, ça n’a jamais été une grande histoire d’amour. C’est bien simple, je les déteste. L’idée de peut-être en avoir dans quelques années ne m’a d’ailleurs jamais traversé l’esprit. Impossible que j’en aie, tout bonnement impossible. Sauf que June, elle, avait Savannah. Magnifique. Ca cours partout, ça te dis ce que tu dois faire, l’horreur totale. Je ne sais pas comment fait l’Epsilon pour la supporter à longueur de journée. D’ailleurs, je ne sais pas comment je fais pour supporter June à longueur de journée puisque je n’eus comme réponse un vent. Elle venait de raccrocher. Bitch, tu me le paieras. Elle ne m’avait encore jamais fais un coup pareil et je devinais qu’elle ne devait pas être dans son état normal, quelque chose devait se passer. Après avoir tenté de la rappeler sans succès, je pris la décision d’attendre. Attendre quoi ? Je ne sais pas, mais en tout cas j’attendais. Je pressentais qu’elle m’avait appelé pour vérifier que j’étais bien chez moi pour pouvoir débarquer quelques minutes plus tard. N’ayant aucune envie de faire un effort, je restais en jogging et t-shirt bien trop court. Il était hors de question que je me mette sur mon trente-et-un pour elle, ni pour personne d’autre d’ailleurs. Je m’avachis alors dans mon canapé et allumais la télévision. Après quelques minutes à regarder une émission sans grand intérêt, j’entendis ma porte d’entrée s’ouvrir. Pas de doute, June était là. Il n’y avait qu’elle pour rentrer chez moi de la sorte, sans rien ne demander à personne. C’était la seule qui osait, c’était la seule que j’étais capable de pardonner et ça, elle l’avait très bien compris. Cependant, cela me mis d’encore plus mauvaise humeur que ce que je n’étais déjà. T’as quand même pas cru que j’allais t’accueillir à bras ouverts ? Je ne pris même pas la peine de la regarder. Lui indiquant seulement : « Le café est sur la table de la cuisine. » J’étais persuadé qu’elle n’était pas venue pour boire un café avec moi. Non, ce n’était pas une relation amicale normale que nous entretenions tous les deux. Nous nous faisions un certain nombre de coups bas et nous n’avions pas forcément le sourire lorsque nous nous voyions. Malgré tout, ni l’un ni l’autre ne pouvait dire qu’il n’aimait pas l’autre. Effectivement, June n’était pas venue pour le café puisqu’elle n’avait pas bougé d’un pouce. Je me retournai et l’aperçue. Elle avait des yeux que je ne lui avais jamais vus auparavant. « Qu’est ce qu’il se passe ? » dis-je innocemment. Non pas que j’ai envie de t’aider à ne pas partir en dépression, mais je n’aime pas quand les choses m’échappent. Je n’aime pas du tout même.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: bitchyjune + averybitch. bitchyjune + averybitch. EmptyMar 29 Jan - 21:19


AveryBitch & BitchyJune
Ceci est l’histoire d’un garçon qui rencontre une fille. Mais d’emblée, il faut que vous le sachiez, ce n’est pas une histoire d’amour. ; Quand la vie vous a fait don d’un rêve qui a dépassé toutes vos espérances, il serait déraisonnable de pleurer sur la fin...


    Kinsey venait de me déposer à l'appartement, ayant fini les cours plus tôt que prévu. J'en avais profité pour remercier la petite Young, sœur d'Avery et donc intermédiaire entre nous deux, à une période où nous étions l'un et l'autre en froid. La guerre froide pour être plus précise. Je me demandais même s'il serait un jour possible que nous arrivions à nous entendre à nouveau tant notre dispute avait été violente. Et puis, je n'étais même pas sur que le gamma soit prêt à me pardonner l'humiliation que je lui avais faite subir. Enfin, pour ma part, il n'était pas question de pardon, je n'avais fait que réagir à ce qu'il avait commis en premier lieu. Action, réaction comme l'on dit dans mon pays la France. J'embrassais brièvement Kinsey avant de monter une à une les marches de mon escalier. J'atteins mon bel appartement de San Francisco et m'avachis sur le canapé. Savannah était à la crèche pendant encore une bonne heure, ce qui me laissait le temps de trainailler durant ces quelques minutes. En récupérant ma fille, je savais que j'allais avoir à faire à une véritable tornade, balayant tout sur son passage, autant dire que quelques instants de repos n'allaient pas me faire du mal. Je m'accordais donc une petite sieste, me laissant aller à mes rêves les plus fous. Je me réveillais juste à temps pour partir chercher Savannah, même si je savais que j'allais avoir quelques minutes de retard et que j'allais me faire remonter les bretelles par la directrice, qui allait me réprimander pour mon retour. J'attrapais mes clés de voiture, avant de foncer en direction de la crèche, où m'attendrait très certainement ma petite fille chérie. En moins de deux je fus à la crèche, et j'atterris devant la directrice, une directrice très gênée. A en juger par son attitude, quelque chose d'étrange se passait. « Et bien, je sais que je suis en retard, mais vous n'avez pas besoin de la faire languir encore plus.» Lâchai-je d'un ton sec et franc. Je n'avais guère l'intention de poiroter trois mille ans en attendant que madame daigne m'apporter ma fille. « C'est-à-dire que…» Et c'est alors qu'elle commença à bafouiller, s'emmêlant les pinceaux, ne sachant où se mettre. Elle partit dans un long monologue où elle me disait qu'elle pensait que j'étais au courant de tout, qu'il m'avait prévenu et qu'elle avait eu un papier écrit de ma part. Je venais de comprendre que ma fille avait disparu, parti entre les mains de je ne sais qui parce que cette chère directrice n'avait pas fait son travail. « Vous avez fait quoi? Mais vous êtes complètement inconsciente! Depuis quand laisse t'on les enfants partir avec des inconnus? Vous leur apprenez à ne pas parler aux inconnus et vous les laissez partir avec? Bande d'incapable! Je vais vous faire virer soyez en sur! » Tempêtai-je contre cette femme incompétente et imprudente. Je n'avais aucun indice sur qui avait pu s'en prendre à ma fille et je n'avais alors que la possibilité de faire des suppositions. Etrangement, la première idée qui me vint en tête fut qu'Avery avait ''kidnappé'' ma fille dans le seul but de se venger de son humiliation. Le connaissant, il en serait tout à fait capable. Mais en même temps, je le connaissais pour être anti enfant/bébé. Pourquoi ce serait-il encombré de Savannah alors? Etant toujours dans le doute, je préférais lui passer un coup de téléphone. Une sonnerie, deux, puis trois, cela sonna en vain. Déterminée aurait pu être mon deuxième prénom tant je ne supportais pas que l'on me refuse quoi que ce soit. Aussi, je rappelais une seconde fois et j'entendis la voix désagréable du gamma me demander ce que je voulais. Je commençais alors un monologue dans lequel je m'étendais sur la disparition de Savannah, lui demandant s'il y était pour quelque chose ou non. En vain. Il me répondit par la négative et je savais que même pour se venger, il n'aurait jamais fait perdurer cette blague. Je raccrochais alors sans prévenir, sachant qu'il le prendrait mal, mais qu'importe. Remontant dans ma voiture, je pris la direction de l'appartement d'Avery, que je connaissais parfaitement. J'étais loin de respecter les limitations de vitesse mais je n'en avais que faire. Vu la situation, j'attendais de pied ferme que la police m'arrête pour passer mes nerfs. J'arrivais donc très rapidement chez mon ami - ex ami ou whatever - et je grimpais une à une les marches de son bâtiment. Je ne pris bien sur pas la peine de frapper avant d'entrer dans l'appartement, et je poussais la porte, laissant apparaître ma silhouette faible et blafarde dans l'antre de celle-ci. Avery me prévint que le café était sur la table si je le désirais, mais finit par se retourner vers moi en voyant que je n'avais pas bouger d'un pouce. Il m'interrogea donc sur ce qu'il se passait, mais encore une fois je ne bougeais pas, incapable de faire quoi que ce soit. En venant chez Avery, j'espérais au fond de moi retrouver Savannah, et pouvoir en finir avec cette frayeur improbable. Mais force était de constater que ma fille n'était pas ici, et vu l'état dans lequel se trouvait Avery, il ne l'avait pas croisé aujourd'hui. Je finis par tomber par terre, achevée et abattue comme jamais. Mon maquillage avait déjà coulé lorsque des larmes avaient coulé le long de mes joues pendant que je conduisais. Mon comportement devait étonné Avery, qui ne m'avait jamais vu ainsi et je savais qu'il devait être déboussolé, ne sachant comment s'adresser à moi. « Un homme est venu récupérer Savannah à la crèche. La directrice l'a laissé faire sans se douter de quoi que ce soit. Je vais la faire virer dès que je retrouverai Savannah, sois en assuré! » J'avais parlé à Avery comme si je cherchais à me persuader moi même du sens de mes paroles.Je finis par enfouir ma tête dans mes bras, trop confuse pour pouvoir dire quelque chose de plus, et sans savoir pourquoi j'avais fini par me réfugier ici, alors qu'en allant chez Naël, j'aurai eu tout le soutien du monde, et l'aide pour retrouver Savannah. J'aurai du aller chez lui, et c'est ce que j'allais faire. De toute façon, Avery se fichait de moi depuis ces dernières semaines. « Je… je vais y aller. Je ne sais même pas pourquoi je suis venue, je sais que tu n'aimes pas Savannah, tu n'as jamais aimé que je sois une mère et well, on ne s'est toujours pas parlé depuis la soirée des oméga alors… Mais merci de m'avoir laissé rentrer dans ton appartement Darling. » Le darling m'avait échappé, comme une habitude, tenace et féroce qui restait ancré dans ma tête. Je posais la main sur la poignet, prête à quitter l'appartement du gamma…
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MessageSujet: Re: bitchyjune + averybitch. bitchyjune + averybitch. EmptyMer 13 Fév - 12:41

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