Je me doute, je me ferais tirer comme un lapin. Bon je t'attendrais bien sagement à la maison avec les chats

Si je pouvais rester le plus loin possible des militaires dans leur tenue de combat, avec les mitraillettes et tout ce qui va avec ce serait vraiment bien, je tenais à ma vie, je n'avais pas envie de la laisser partir aussi rapidement. Mais s'il le falait je serais prêt à mettre ma vie en danger pour elle, je l'aimais plus que tout et rien ni personne ne pouvait se mettre en travers de notre amour. Je la regardais avec un air tendre, j'étais si bien depuis notre rencontre, depuis que j'avais été sincère avec elle, je ne voulais pas retourner en arrière même si je devais bien avouer que le mariage me faisait un peu peur maintenant. Je l'imaginais bien en ménagère parfaite en train de chasser les méchants avec une poêle à frire, personne n'aurait peur d'une femme armée ainsi, pas moi en tout cas c'était sur.

Ca fait pas très militaire, une poêle à frire. Je crois que tu les ferais bien rire. Allons y

Je prenais sa main ou plutôt sa main gantée et partit avec elle en direction de la maison. C'était vrai qu'à force de rester planter au même endroit pendant un moment ça m'avait refroidi, j'espérais qu'elle n'avait pas trop froid. Nous reprenions le chemin à travers les bois, il me semblait que le vent s'était levé, il valait vraiment mieux rentré on ne savait jamais si il y a allait avoir une tempête de neige ou je ne sais quoi, c'est pour ça que je gardais toujours mon portable allumé sur moi. Le lac avait beau ne pas être très loin de ma maison si jamais j'avais un problème il valait mieux que je puisse prévenir quelqu'un de mes problèmes. Je levais les yeux au ciel, le temps était nuageux et gris, il allait neiger je le sentais, je pressais un peu plus le pas, j'aimais la neige mais des fois il valait mieux être prudent au risque de passer pour un vieux papi à avoir peur de tout. Une fois de retour dans la maison, j'ôtais mes grosses chaussures, mes gants et mon manteau, mes parents n'étaient pas encore rentrés mais ils n'allaient pas tarder. Je me mis en quête de fire du feu, il avait beau faire chaud dans la maison un feu ça fait toujours du bien ne serait-ce que pour le moral.

On a éviter la neige avec le vent ça risque de tourner à la tempête, pas trop grave une petite tempête de rien mais bon il vaut mieux être dans la maison dans ce cas. Si tu veux te faire un thé ou une boisson chaude vas y

Sauf si mes parents sont à la maison. Je suis pudique et j'assume totalement donc les câlins c'est quand on est seul

Je paraissais un peu stricte mais je n'avais aucune envie d'avoir ce gnere de comportement avec elle devant mes parents ou d'autres personnes. Je pensais avant tout aux célibataires qui devait toute la journée supporter les couples s'embrassés comme si ils ne s'étaient pas vu depuis quinze ans. J'avais été bien longtemps dans cette situation de célibataire et je n'aimais pas vraiment les gens comme ça qui se permettait des comporrtements comme si ils étaient seuls, des fois c'était assez indécent, ils pouvaient prendre une chambre d'hôtel. Je m'occupais donc dessayer d'allumer le feu pendant que je la sentis se blottir contre moi, je ne pus m'empêcher de sourire, d'un côté elle aurait pu me faire tomber tête en avant dans le début de feu et ça n'aurait pas été beau à voir. Je n'aurais pas voulu me retrouver le visage à moitié brûler, je tenais encore un peu à ma tête.

Si j'aime tes attaques surprises mais fais attention j'ai failli tomber en avant

Je fis une petite moue pour lui signifier que je ne la réprimandais pas. Je me relevais pour être à sa hauteur, je la prenais dans mes braset frottais mon nez contre le sien. J'étais bien là, juste à la tenir dans mes bras, la douce chaleur du feu nous enveloppait pour nous couvrir comme une couverture dont on ne veut pas sortir le moindre orteil pour ne pas avoir froid.