Sujet: If You Don't Mean It - Free Sam 15 Déc - 23:04
If You Don't Mean It
Il était dix heures du matin quand mon dernier cours de la matinée se terminait. Ce jour-là, je me surpris à penser que j’étais content de ne pas avoir plus d’heures de cours que cela. Il faut dire que je n’avais pas furieusement envie de me plonger dans les cours et les livres. J’avais simplement besoin de ma guitare et de chanter. Bonheur simple dans ma vie qui ne l’était plus autant. Depuis deux semaines que je m’étais séparé de mon ex, je n’avais pas vraiment pris le temps d’analyser mes sentiments. Honnêtement, j’avais pensé ressentir plus de peine que cela mais en réalité, j’étais tout simplement déçu. Deux ans de relation et au final, nous nous étions quittés sur un mauvais terme. Une dispute. Des mots blessants. Elle m’avait trompé et je lui en voulais énormément pour cela mais je n’étais pas aussi triste que j’aurais dû l’être. A bien y réfléchir, cela faisait plusieurs semaines déjà que notre relation battait de l’aile. Les disputes s’enchainaient les unes après les autres et je n’avais que moyennement envie de la rejoindre après le boulot. Je soupirais, toute cette histoire sentait le gâchis mais que pouvais-je y faire ? J’avais bien sûr ma part de responsabilité dans cette histoire mais pour l’heure, j’avais surtout envie d’oublier et de tourner la page et quoi de mieux que la musique pour cela ?
Je me dépêchais de me rendre jusqu’à ma chambre. Mon colocataire devait être encore en cours. Tant pis, je voulais lui proposer de se joindre à moi mais la solitude ne serait pas plus mal. Je me rapprochais de mon lit et en sortie l’étui à guitare que je conservais sous ce dernier avant de sortir de la chambre, mon précieux fardeau en travers de l’épaule. J’avais déjà hâte de sortir mon trésor et de gratter ses cordes. Il me fallut bien dix minutes pour rejoindre la salle de musique. Elle était déserte. Bien, j’allais pouvoir jouer sans déranger quelqu’un bien que cela ne rebutais pas d’avoir un public bien au contraire. J’étais fier d’être un bon musicien et un bon chanteur. C’était un peu mon talent personnel que rien ni personne ne pourrait m’enlever. Une partie de la fibre artistique de ma mère. Et rien que pour cela, j’aimais jouer. Déposant mon étui par terre –avec précaution, je l’ouvris et sortis ma guitare. Mon trésor, l’amour de ma vie. Je la possédais depuis que j’avais sept ans. Un cadeau de mon grand-père maternel. En fait, ce fut pour m’encourager dans la musique qu’il me l’avait offerte quand ma mère m’avait inscrit contre l’avis de mon père, à un cours de guitare. Depuis, je n’avais jamais abandonné et cela faisait 13 ans que je jouais. Le chant était venu un peu plus tardivement. J’avais environ quinze ans quand j’eu le courage de fredonner pour la première fois. Encouragé par mon prof de guitare, j’avais pris des cours auprès d’une prof de chant. A l’époque, je n’avais pas eu les moyens de m’offrir ce luxe mais mon prof de guitare m’avait arrangé le coup en échange de quelques services comme coller des prospectus pour ses cours etc. Avec le recul, j’ai bien conscience qu’il m’avait demandé ces services dans l’unique but de me faire accepter car j’avais toujours été quelqu’un de fier.
Avisant un tabouret, je me perchais dessus et fit quelques notes pour accorder ma guitare. Le son était simplement parfait. Alors, je commençais à jouer les premières notes d’une chanson que j’avais écrite quand j’étais plus jeune (Ecouter ici) et la musique me transporta comme à son habitude si bien que je n’entendis même pas la personne entrer. Les notes se succédaient et je continuais de chanter les paroles jusqu’à la fin du morceau. Je me sentais mieux. Nettement mieux. Je relevais la tête et c’est là que j’aperçu cette personne.
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Sujet: Re: If You Don't Mean It - Free Dim 16 Déc - 0:20
" Je t'emmerde, tu m'emmerdes mais j'adore ça "
Spoiler:
je me permet, je peux au moins
J’étais mauvaise, très mauvaise. Voilà que cette enfoirée de professeur avait refusé mes avances. Cette arrière gout de rancœur semblait ne pas passer. Il fallait sans doute que je m’isole un peu. Il est vrai que depuis quelque temps, j’accumulais connerie sur connerie. J’en avais strictement rien à faire et j’emmerde la plupart de la population qui se jouait de moi ou qui était contre moi. J’étais une vrai rebelle chose qui habituelle était assez rare. Certaine fois, je repensais au bon vieux temps. A la bonne vieille Marni, intelligente et têtu mais avec une extrême gentillesse à croire que la mort de mes parents avaient déclencher en moi le petit diable. Je ne parlais pratiquement jamais de mon passée et encore moins de mes parents. C’était un sujet sensible que j’évitais souvent. C’était mon problème, ma faiblesse…
J’avais décidé de quitter cette fichue salle ou se trouvait mon cher professeur. La salle de musique allait être parfait, j’aimais beaucoup cette salle souvent silencieuse ou sinon pleine de mélodie. J’adorais la musique owiiiiiiii, j’étais une grande fan et possédait une bonne petite étagère de vieux disque. Je me posais tranquillement contre le mur et m’installais par terre afin de méditer sur ce dernier petit problème que je venais de rencontrer. Malheureusement pour moi, ma méditation s’estompa lorsque j’entendis le bruit de pas. Je ne bougeais pas et restais tranquillement caché derrières quelques instruments. LUI !!!!!! Arrrrrrrrrf, je n’aimais pas voir son visage, il semblait déclencher en moi une colère assez monstrueuse je dois l’avouer. Caine, oui j’avais finis par faire des recherches sur lui en réalité. Quoi ? J’aimais savoir toute la vie de mes ennemis les plus proches. Néanmoins, je fis très surprise par son talent qui m’obligeait à rester cacher encore quelques minutes. Une fois finit, je sortis de mon trou et finit par lui faire face. J’affichais un mes sourires les plus niais et le regardais : « C’est bof, bof ! Tu chantes faux » bon ok, j’étais de mauvaise fois et alors ? Il m’avait interrompu et puis je dois vous avouez que j’avais toujours beaucoup de mal à le supporter. J’avais ce besoin de venir l’embêter ou du moins je souhaitais lui rendre la monnaie de sa pièce.
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Sujet: Re: If You Don't Mean It - Free Dim 16 Déc - 0:47
If You Don't Mean It
La musique avait toujours été ma source d’inspiration dans la vie. C’est très simple, je ne pouvais pas vivre sans elle, elle m’était aussi essentielle que l’air que je respire. Aussi, il n’était pas rare de me voir gratter ma guitare sur une des pelouses de Berkeley quand les jours étaient ensoleillés ou de me trouver comme présentement, en salle de musique. Depuis mes sept ans, la musique avait été un moyen de m’évader de ma famille et de ses tensions mais aussi un moyen d’expression. Pour mon père, il était inconcevable qu’un de ses fils ait la fibre artistique. Cela ne collait pas d’après lui, au principe même de l’homme viril. Macho ? Vous n’avez pas idée à quel point. Alors, pour être tranquille, j’avais fini par dire que c’était pour attraper des filles et le mot magique fut trouvé. Pathétique surtout que je n’étais pas séducteur pour un sous. Bien sûr, j’avais eu des petites-amies et des conquêtes d’un soir mais je mettais les sentiments et le sexe sur le même plan. Si je n’étais pas émotionnellement impliqué dans une relation, je ne retirais que peu de plaisir dans l’acte. Du moins, depuis que j’avais passé la phase de la découverte de ma sexualité et du plaisir. Le problème c’est que depuis ma dernière relation, je n’avais que très peu d’envie de me lier avec une autre femme.
D’ailleurs en parlant de femme, il y en avait une juste devant moi et celle-là, je m’en serais largement passé. Son nom ? Aucune idée. Je l’appelais la chieuse, la folle, la blondinette. Nous nous étions rencontrés si je puis dire à mon boulot. Elle s’en était prise à une amie serveuse pour un motif des plus fumeux et je n’avais pas pu m’empêcher de la protéger. J’étais ainsi : je ne supportais ni l’injustice ni la méchanceté gratuite. Le ton était donc rapidement monté puis elle était partie. Je pensais ne jamais la revoir mais pour une raison que j’ignorais, je croisais régulièrement sa route. A chaque fois, le même refrain : nous nous balancions des amabilités jusqu’à ce que l’un de nous deux craquent et s’en aille. Je fermais les yeux quelques secondes mais non, elle était encore là quand je les rouvrais. Foutu karma. « En même temps, j’imagine que ta culture musicale est au même niveau que ton intelligence à savoir très basse non ? » soupirais-je. Décidément, j’avais du mal à me montrer sous mon meilleur jour quand elle était présente. « Que fais-tu là ? Je ne vois pas d’homme castré sortir en pleurant de derrière les instruments donc tu n’es pas là pour ton occupation quotidienne. » ajoutais-je tout en l’observant avec un mélange d’amertume et de froideur.
Ps : tu es la bienvenue bien sûr ^^
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Sujet: Re: If You Don't Mean It - Free Mar 25 Déc - 21:04
" Je t'emmerde, tu m'emmerdes mais j'adore ça "
Spoiler:
je me permet, je peux au moins
J'entretenais mon coté désagréable tous les jours. C'était une sorte de rituel. Il me fallait ma dose, une sorte d'héroïne dont je ne pouvais plus me passer. J'avais cette envie implacable d'emmerder mon monde. De montrer au grand jour, mon caractère de con. Le pauvre Caine s'était trouvée devant moi, mais bizarrement il l'avait cherché. Enfin s'était l'excuse que je me donnais. J'eux envie de jubiler lorsque le jeune homme ferma les yeux désespères. Ahhhhhh ahhhhhh le moment que j'adorais à chaque fois. Caine développait en moi, une drôle de sensation. Non pas qu'il me faisait de l'effet * même si bon il avait un très beau corps * disons qu'il déclenchait une certaine envie de le faire chier. J'aimais ça. Je ne me gênais pas pour lui dire ce que pensais même si je ne m'étais aucune bonne volonté. « En même temps, j'imagine que ta culture musicale est au même niveau que ton intelligence à savoir très basse non ? » Ahhhhh ahhhh, la réplique parfaite, mais qui ne m'intriguait absolument pas. Après tout un jugement qui n'était fondé que sur de simple parole. Je finis par lui dire l'air rebelle : « Ah ouaiiiii, et qui te dit que je ne suis pas intelligente ? » Chose dont-elle avait la semi réponse. Je n'attendis pas sa réponse et fit :« Fait gaffe tu pourrais être surpris ! ». Je me posais ensuite sur l'un des bureaux de la salle, et croisa mes longues et fines jambe devant lui. « Que fais-tu là ? Je ne vois pas d'homme castré sortir en pleurant de derrière les instruments donc tu n'es pas là pour ton occupation quotidienne ». Je ne pus retenir un petit rire, c'était assez marrant, oui. Il faut dire que ma réputation en avait pris un sacré coup depuis que je n'avais plus de parent. Après tout j'en avais plus rien à battre, je me fichais des gens. « C'est mignon.... Tu es frustrée de ne pas avoir ce privilège. Tu aimerais passer du bon temp avec moi, tes yeux brillants te trahissent. Et puis, je te signale que je n'ai pas toujours besoin d'être accompagnée. » La froideur de mon compagnon de salle, ne m'impressionnait absolument pas. Je finis alors par dire en toute amitié : « Et toi alors qu'es tu fais ? Tu recherches la solitude ? » Je me levais et finit par faire le tour de la pièce après tout ça pourrait être sympa d'être coincé dans une salle avec lui. J'eus l'idée de me diriger vers la porte ou les clefs pendaient, je fermais à double tour. « On va voir si tu es suicidaire en ma présence. » Je mis les clefs dans mon soutien gorge histoire qu'il ne puisse pas mettre la main
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Sujet: Re: If You Don't Mean It - Free Mar 1 Jan - 16:37
« Je dois vraiment répondre à cette question ? » lui répondis-je tout en arquant un sourcil l’air de dire que ce que j’avais en réserve ne lui plairait forcément pas. C’est fou comme cette femme arrivait à faire ressortir le pire de mon être. J’étais pourtant quelqu’un de sociable, sympathique et avenant. Or, avec elle, c’était tout le contraire : je me montrais froid, cassant et surtout renfermé. A croire qu’elle était née pour me casser les couilles si je pouvais parler vulgairement. Honnêtement, j’aurais peut-être pu tomber sous son charme si sous ses airs angéliques ne se cachaient pas le diable. Non, décidément, cette fille n’était pas faite pour moi et je ne pouvais pas la supporter. Autant dire que je n’avais pas des masses envie de rester en sa présence trop longtemps. Elle était trop nocive pour mes nerfs et à chaque rencontre, je terminais plus énervé qu’autre chose. Cependant, je savais qu’elle n’allait pas me lâcher facilement mais j’étais loin de me douter de ce qu’elle avait prévu par la suite. Sinon ? Je serais parti en courant le plus rapidement possible. « Je t’arrête tout de suite boucle d’or sur tes fantasmes comme quoi tous les hommes désirent te mettre dans leur lit. Le jour où je ressens du désir pour toi, les poules auront des dents. Non, il faudrait que tu sois muette et que tu portes un sac sur la tête pour que je ne te reconnaisse pas et encore… il me faudrait une bonne dose de motivation et d’alcool pour succomber » rétorquais-je tout en la foudroyant du regard. Pourquoi n’arrivais-je pas à me montrer sympa avec elle ? Bah, c’était peut-être notre karma ou une autre connerie de ce genre qui nous poussait à nous battre comme des chiffonniers. « Je te laisse donc t’occuper de ton cas toute seule hein » ajoutais-je avant de ranger ma guitare dans son étui bien décidé à tracer ma route loin de miss boucle d’or. Un jour, il faudrait quand même que j’apprenne son prénom même si pour l’heure, je m’en foutais comme de l’an quarante. Cette dernière me posa alors la question sur mon occupation actuelle. La solitude ? Peut-être oui dans le fond, j’avais besoin d’être seul avec ma musique pour pouvoir penser clairement. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? » m’entendis-je marmonner d’un ton peu aimable. Je venais de boucler mon étui et de le mettre en bandoulière sur mon épaule quand cette folle nous enferma dans la pièce et planqua la clé dans son décolleté. Elle était tarée ! J’étais enfermé avec une psychopathe !! « Mais t’es complétement tarée ma parole, donne-moi cette clé tout de suite ou crois-moi, je vais aller la chercher » la menaçais-je même si, je n’irais jamais mettre la main dans ce panier de crabe. Ça se trouve, elle avait planqué des pièges à rats. Plus sérieusement, j’étais bien trop respectueux des femmes pour avoir ce genre de conduite. « Tu as si peu d’amis que tu es obligée d’enfermer les gens pour qu’ils restent en ta compagnie ? » lui demandais-je en me passant une main lasse sur les yeux.
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Sujet: Re: If You Don't Mean It - Free Ven 4 Jan - 18:02
J'avais conscience que je pouvais être très chiante mais malheureusement pour eux, j'aimais être chiante. Une façon pour moi de l'extérioriser, il faut dire que depuis cet accident j'étais devenue une garce. Un statu que je nourrissais depuis déjà plusieurs semaines. Caine faisait partie de mes souffres douleurs, non pas que je ne l'aimais pas. Je le trouvais intéressant et mine de rien, j'adorais son répondant. Il m'amusait et il faut dire que je recherchais l'amusement. Je n'aimais pas être seul même si la solitude à mes débuts avaient été une de mes meilleures amies. Avant, il faut dire que j'étais assez distante avec les autres, mes études importaient plus que les fêtes, les mecs... Aujourd'hui, j'avais décidé de changer cette perception. « Je t'arrête tout de suite boucle d'or sur tes fantasmes comme quoi tous les hommes désirent te mettre dans leur lit. Le jour où je ressens du désir pour toi, les poules auront des dents. Non, il faudrait que tu sois muette et que tu portes un sac sur la tête pour que je ne te reconnaisse pas et encore...Il me faudrait une bonne dose de motivation et d'alcool pour succomber ». Je ne pus retenir un petit rire. Et bien ça c'était une réponse. Elle ne m'atteignait pas vraiment en réalité. Je mis une de mes mains devant ma bouche et finit par lui répondre en toute simplicité tendit qu'il me foudroyait du regard. « Arfff... tu sais que tu ne parais pas du tout crédible ? sans déconner. Et puis après tout tu loupes quelques choses. » J'aimais ce petit côté pétasse endurcis qui me permettait de ne pas me dévoiler. Personnes ne cherchaient vraiment à savoir mon ressenti depuis la mort de mes parents. Chose qui m'arrangeait beaucoup. « Et puis tu sais ça tombe bien, je ne me vois pas du tout faire des choses avec toi » ouaii, enfin une petite tactique afin de lui montrer qu'il ne m'intéressait pas le moins du monde. Caine était une personne intéressante, mais bien trop chiant. C'est vrai quoi ? J'avais l'impression d'avoir mon grand-père sous les yeux. Un casse pied sur patte qui m'amusait en tout bien tout honneur. Il avait beau m'énerver, je ne pouvais retenir mon cotée casse pied.
Voilà que la clef de la porte que je venais de fermer était dans mon décolleté. Jamais il allait la prendre ici, je le connaissais très peu, mais je savais qu'il n'oserait pas toucher cette partie là de mon corps. Il était disons assez pur loin du brut endurcis qui se serait jeté sur l'occasion. « Mais t'es complètement tarée ma parole, donne-moi cette clé tout de suite ou crois-moi, je vais aller la chercher » Je levais mes sourcils et lui fis d'un air provocatrice : « Bah va y je t'attends, tu es loin du petit coincé que tu exprimais il y a quelques minutes » AHHHH AHHHH et paf le Caine. Je le provoquais en fait j'attendais juste de l'énerver un peu plus. Il est vrai que j'avais fait fort cette fois mais à vrai dire je n'avais rien de mieux à faire. « Tu as si peu d'amis que tu es obligée d'enfermer les gens pour qu'ils restent en ta compagnie ? » Je fronçais les yeux, bizarrement je n'avais pas apprécié cette réflexion. Et finis-je par lui dire sur le même ton : « Tu devrais venir chercher la clé au lieu de te soucier de mes amis. » A vrai dire, je n'attendais pas qu'il me mette la main au panier. Non. Je voulais juste voir s'il en serait capable. « Tu n'es vraiment pas joueur du tout, bon moi je vais du piano, tu m'appelles quand tu voudras sortir hein ». Cette réflexion n'était pas passée sans doute pour cela que je me mis au piano. Un instrument que je maîtrisais à la perfection. Et ouiii, j'avais des talents cachées. Je m'installais sur le siège en face du piano et commençait à en jouer sans m'occuper de la tête de mule de Caine.
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Sujet: Re: If You Don't Mean It - Free Ven 4 Jan - 19:41
« Alors on est au moins d’accord sur quelque chose ! » m’exclamais-je énervé. C’était un peu vexant quand une femme vous balancez à la tête qu’elle ne se voyait pas coucher avec vous mais en même temps, je devais reconnaître en bon joueur que je venais de lui la même chose quelques instants plus tôt. Néanmoins, je devais aussi avouer que si elle n’était pas aussi agaçante, elle aurait pu se révéler séduisante voire attirante pour une personne aimant les blondes. Pour ma part, j’étais plutôt branché brune timide et douce… Pas le genre de la demoiselle qui était chieuse, casse-couille au possible. Avec un bâillon oui, j’aurais pu lui trouver quelque chose malheureusement elle était livrée avec son sale caractère qui me refroidissait grandement. Et en prime, elle était psychopathe non mais sérieusement, elle avait tout pour elle !! Et moi je devais avoir froissé un dieu là-haut pour me retrouver toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Je tentais de me contrôlais tandis que mademoiselle s’installait calmement au piano comme s’il était naturel d’enfermer les gens, de les faire chier et après d’aller jouer un morceau au piano. Logique. Imparable. J’allais me la faire. Enfin pas dans le sens sexuel du terme mais bel et bien en la clouant à un mur. Calme. Contrôle sa colère, ne pas se jeter sur elle pour lui faire clairement comprendre que je ne la supportais plus. Cependant, ses mots vinrent frapper mon esprit perturbé par la colère. Moi pas joueur ? Elle était folle ou elle ne me connaissait pas. Je ne pouvais pas résister à un défi. C’était plus fort que moi, il fallait que je le relève. Une fois cela m'avait valu de courir nu dans les couloirs du bâtiment de ma confrérie et une autre de me mesurer à un mec gaulé comme un camion. Définitivement, elle ne savait pas à qui elle s’adressait. Sans lui répondre, je me dirigeais vers le fond de la salle de musique, à son opposé. Toujours sans manifester la moindre émotion, je déposais ma guitare dans son étui contre le mur, avec précaution. C’était un de mes trésors, j’y prenais grand soin.
Seule la musique coupait court au silence pesant. Elle jouait bien, je ne pouvais pas le nier mais pour l’heure, j’avais une autre préoccupation en tête. Elle m’avait lancé un défi ? J’allais le relever et nous verrions qui de nous deux allait être le perdant. Les mains dans les poches, je revenais vers elle, me glissant dans son dos. Doucement, je posais mes mains de chaque côté de sa tête, prenant appui sur le piano, mon souffle sur son cou délicieux que je rêvais d’étrangler. « Tu devrais faire attention à la personne que tu mets au défi boucle d’or » murmurais-je avant de me reculer pour mieux revenir et la saisir par les hanches pour la soulever. Dans un geste tout aussi rapidement, je pris place sur le banc dont je venais de la déloger pour l’asseoir sur mes genoux, ramenant ses bras derrière son dos en maintenant ses poignets serrés dans une de mes mains, laissant ainsi mon autre main de libre. « Tu sais, tu m’énerves réellement et j’hésite entre t’étrangler ou te jeter par la fenêtre pour me débarrasser de toi ! » poursuivais-je tout en posant ma main libre sur son ventre. « Je vais être bon joueur comme tu dis en te laissant une chance. Soit, tu acceptes de me rendre cette clé de ton plein gré soit je vais la chercher. Que décides-tu ? » Lui demandais-je en la foudroyant du regard. Certes, la position pouvait être hautement érotique pour une personne extérieure mais de leur point de vue ? Était-ce vraiment le cas ? Ou n’était-ce simplement que le prémices à une autre bataille dont ils avaient le secret ?
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Sujet: Re: If You Don't Mean It - Free Ven 4 Jan - 21:02
L’inconnu ne me faisait pas peur, bien qu’il y a quelques semaines de cela. J’étais une vrai froussarde. Mon passé ne ressemblait en rien à mon présent, tout avait changé. Et fort heureusement d’ailleurs, je n’aurais pas tenue une seconde toute seule dans ce monde de sauvage.
J’étais au piano, un instrument que je n’avais pas touché depuis que ma vie avait changé. Les notes de l’instrument me fit frissonner, un simple instrument pouvait avoir un réelle impacte sur moi. Mon passé était ma véritable faiblesse, une faiblesse que j’essayais chaque jour d’atténuer. Caine me fit revenir à la réalité, lorsqu’il se trouvait juste à cotée de moi. Je fis tout d’abord surprise de se rapproche. Je plissais des yeux l’air méfiante lorsqu’il me dit : « Tu devrais faire attention à la personne que tu mets au défi boucle d’or » arrrrrrrf, même dans une simple phrase il arrivait à attiser ma colère. Je n’aimais pas vraiment ce surnom « boucle d’or » une vision bien trop angélique un mon gout. Je tournais ma tête un peu et lui répondit : « Moi c’est Marni… ». Je fis assez surprise lorsqu’il me prit par les hanches et me déposa sur lui. Qu’es qui lui prenait ? Une envie soudaine ou les poules venaient-elles d’avoir des dents. Je fis amusée face à cette pensée. Il ramena par la suite mes mains derrière mon dos, pas évident surtout que je ressemblait à crevette face à lui. « Qu’es qui te prends ? Tes poules viennent d’avoir des dents. Bizarre ou pas, j’ai toujours pas envie de toi. Alors pas besoin de me mettre les mains derrière mon dos » bon bizarre soit-il cette position n’était pas aussi ignoble. En faite c’était pas si mal.
Par la suite, Caine ajouta à nouveau « Tu sais, tu m’énerves réellement et j’hésite entre t’étrangler ou te jeter par la fenêtre pour débarrasser de toi ! » j’affichais un sourire, je l’énervais ? Parfait alors. « Tu peux tenter les deux, mais attends toi à ce que je ne me laisse pas faire. Et puis oublie par que pour sortir tu as besoin de moi ». La situation pouvait paraître embarrassante mais elle ne l’était pas. « Je vais être bon joueur comme tu dis en te laissant une chance. Soit, tu acceptes de me rendre cette clé de ton plein gré soit je vais la chercher. Que décides-tu ? » rooooooh, je n’aimais pas cette position. J’avais la sensation d’être une réelle victime. La victime sa n’était pas moi, c’était lui. Il fallait que je trouve un moyen. « Ok ! Ok ! Je vais te la donner ». Bon à vrai dire, je n’étais pas contre un autre moment comme celui là, mais Caine semblait faire le malin. « Par contre je vais avoir besoin de mes mains ». Il desserra son emprise. Et lâcha un dernière petite réplique : « Avoue tu kiffes que je sois sur tes genoux, profite, ça sera pas tout les jours ». Ahhhhhh qu’es que j’aimais l’embêter. Je fis mine de prendre la clés, chose que je n’avais pas encore fait. Je me retournais et levais mes sourcils « et bien il était temps que tu te montres un peu plus joueur comme même, je commençais à m’ennuyer. ». J’affichais un sourire et afin de l’amadouer avec douceur je plongeais mes lèvres dans le coups de monsieur Caine. Une gâterie qui ne me dérangeait pas plus que ça en réalité. Pendant ce tendre moment, j’en profitais pour caché lancer n’importe ou la clé qu’il convoitait temps. Une fois finis je me relevais et fis mine de mettre la clés à l’intérieur de mon pantalon. Un air machiavélique, j’espère que tu as aimée parce que maintenant c’est dans mon soutiens gorge quelle est ». Bon elle n’était pas dans mon pantalon et alors ?
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Sujet: Re: If You Don't Mean It - Free Lun 28 Jan - 20:16
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