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i love to make the people stare (hadès)

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MessageSujet: i love to make the people stare (hadès) i love to make the people stare (hadès) EmptyMar 2 Juil - 20:16

Express by Christina Aguilera on Grooveshark

. " Can you imagine what would happen if I let you close enough to touch? " .

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Les journées étaient longues. Avec l’homicide du bal, tous les étudiants étaient conviés à rester sur le campus cet été. Une règle qu’aurait bien transigée Maisy, adepte des voyages à travers le globe mais, également très peu douée pour suivre les consignes qu’on pouvait lui donner. La jeune femme tournait en rond. Elle n’aimait pas se sentir coincée. Elle n’aimait pas être renfermée et c’était le cas. Pas de vacances. Pas de nouvelles rencontres. Pas de bel européen en vue. Elle était prisonnière et elle ne pouvait pas prendre ce risque de se faire renvoyer. Après tout ce que ses grands-parents avaient sacrifié pour lui offrir ses études dans l’université de son choix. Maisy savait qu’elle n’avait pas le droit d’être égoïste. Pour une fois, elle ne pouvait pas penser qu’à son intérêt,  à ses envies des évasions qui la titillaient. Il allait falloir mordre sur sa chique. Il allait patienter et qui sait peut-être aider à trouver le responsable. Une chose était certaine, quand la jeune femme connaitrait l’identité du coupable, elle n’hésiterait pas à l’humilier, à le rabaisser et surtout à lui faire regretter d’être venu au monde. Gâché un été, ça n’a pas de prix. C’est la meilleure période de l’année. Les examens et le plus dur est passé. On peut enfin respirer, décompresser, se laisser vivre et surtout sans se tracasser. D’ailleurs, Maisy avait déjà choisi une destination. Elle savait d’avance quel horizon, elle aimerait fréquenter, quel paysage elle souhaitait admirer. Alors, réalisant que ses rêves n’auraient de réels, elle ruminait dans son coin. Allongée sur son lit, dans sa chambre de la confrérie, la demoiselle cherchait une occupation. Elle cherchait dans son répertoire qui pourrait l’accompagner le temps d’une soirée. Elle aurait très bien pu contacter Joe mais, entre eux, ce n’était pas tout rose. Elle aurait pu supplier sa cousine pour sortir, pour se dégourdir les jambes. Sauf, qu’elle avait déjà des plans avec ce gars pas très commode et surtout louche.  Sa liste d’idée diminuait assez rapidement. Dégoutée, elle perdait goût à cette idée. Finalement, peut-être que la seule compagnie qui pourrait lui faire du bien, c’est la sienne. Sa conscience. Sans perdre une seconde de plus, alors que la nuit était tombée.. Maisy décidait de s’apprêter. Un petit détour par la salle de bain s’imposait, avant d’attraper son sac au vol et de claquer la porte derrière elle. Ce besoin de respirer ne pouvait plus être contrôlé. Si elle restait une minute de plus dans sa chambre, elle allait finir par devenir folle. Marchant quelques mètres avant d’avoir un taxi, la jeune femme retrouvait une certaine excitation. Elle ne pouvait pas tenir en place et ça, c’était pareil dans sa vie de tous les jours. La seule et unique chose qui pouvait la calmer, la recadrer, c’était l’astronomie. En effet, quand il s’agissait d’avoir la tête dans les étoiles, elle ne répondait plus de rien. Elle pouvait passer des heures sur le toit d’un bâtiment. Elle pouvait observer les diamants du ciel, sans voir la nuit lui filer sous le nez. D’ailleurs, souvent, ses proches se demandaient si c’était la Maisy qu’il connaissait. Celle qui ne pouvait pas s’empêcher de vivre, de profiter. Assise à l’arrière de cette berline noire, la demoiselle ne savait pas où se rendre. Elle précisait au chauffeur qu’il pouvait rouler, jusqu’à ce qu’elle lui dise d’arrêter. Tournant plusieurs fois dans le même endroit, parcourant les mêmes ruelles, Maisy se décida. Devant l’affiche de ce club spécial, elle fit son choix. Payant sa course, elle sortait du véhicule. Le club Burlesque n’avait jamais mérité sa présence. Même si elle pouvait connaitre certaines filles adeptes de ce style, elle n’y avait jamais jeté un œil. C’était le moment. C’était l’occasion. Sans plus attendre, elle poussait la porte de l’établissement. La musique retentissait. Les shows sexys se succédaient. Décidée donc à découvrir cet univers, elle réglait son entrée. Seule et surtout observée, la belle brune faisait son entrée. Elle n’avait rien de ces danseuses professionnelles. Elle était loin d’avoir leurs expériences et leurs cadences. Vite prise par l’ambiance du club, Maisy prenait place au bar. Elle commandait son premier verre. Les yeux rivés sur l’estrade, elle admirait le spectacle. Quand soudain, une présence se fit ressentir à ses côtés. Comme si elle se sentait observée. La jeune femme cherchait donc quel regard pouvait se confirmer, celui qui n’arrivait pas à la quitter. C’est alors, qu’elle reconnaissait ces traits. Hadès. En plus de porter le nom du maître des enfers, il avait l’allure. Je vous jure. Tombant dans son regard, Maisy ne lâchait pas l’affaire. S’il voulait encore la tester, elle l’attendait. Elle était toujours prête à le défier. « A croire que nos chemins n’arrêtent pas de se croiser. Je vais commencer à penser, que tu me suis, que tu me traques. » déclarait-elle. Profitant du silence qui retentissait  la salle, de ces spectateurs attentifs au prochain numéro. Maisy n’y allait jamais par quatre chemins. Même si le jeune homme avait des allures d’apollon, depuis la première seconde où ils avaient échangés quelques mots, elle éprouvait cette difficulté à l’apprécier. Son genre. Ses airs. Peut-être que Hadès était son reflet et peut-être que la belle brune ne pouvait pas admettre cette idée. Avoir son alter ego en face d’elle n’était pas une situation habituelle. Elle n’aurait jamais pensé la vivre ou rencontrer une personne qui puisse autant lui ressembler, qui puisse autant l’agacer. « Après réflexion, ça ne m’étonne pas que tu traînes ici. Il est facile de se rincer l’œil, sans bouger le moindre doigt. Des filles dénudées sur un plateau d’argent, que demande le peuple ! » ajoutait-elle sans dénigrer les professionnelles. Maisy admirait ces danseuses. C’est l’attitude de la majorité des hommes présents dans cette pièce, qui la rendait malade. Tous les mêmes et cela depuis la nuit des temps. Une paire de fesses. Une poitrine. Quelques courbes. Ils avaient juste à prendre un verre, à s’assoir et à admirer. Sans réellement comprendre le fond de ces mises en scène, le sentiment que la chef de troupe voulait faire passer, vouloir partager. La gente masculine ne voyait pas plus loin que leurs nez.  
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MessageSujet: Re: i love to make the people stare (hadès) i love to make the people stare (hadès) EmptyMer 3 Juil - 15:54

Touching is not enough, I want to taste it.

Passer un été au campus était sans doute la pire nouvelle qu'il avait apprit durant l'année. Non, c'était tout bonnement impossible et si le coupable de cet homicide se dénonçait et avait le malheur de croiser le chemin du bellâtre, il garderait un profond souvenir de son poing. Seulement voilà, pour le moment, tous les élèves étaient obligés à rester ici, à tourner en rond durant deux longs mois. Hadès allait perdre patience, il le savait déjà. Il avait besoin d'air, de changements, de nouveaux horizons. Se retrouver seul au monde sur une plage déserte avec pour unique compagne sa bouteille de rhum et Russia, son yacht, dédié à sa mère et ses origines dont il était particulièrement fier. Se faire la belle au carnaval de Rio et goutter aux plaisirs brésiliens les plus chaud. S'évader dans un désert Africain, au milieu des dunes de sables brûlantes, sous un soleil cuisant au volant d'une jeep Wrangler. Se perdre dans une savane asséchée où vivent milles espèces époustouflantes. Ou découvrir l'Inde et ses richesses orientales. Ces paysages, ces goûts, ces odeurs, ces couleurs le firent soupirer, comme si ces rêves qu'il pensait bientôt réalité s'évaporaient au fil des heures qui passaient. Non il n'allait pas supporter de rester là et serait sans doute prochainement victime d'une dépression nerveuse. Mais avait-il d'autres choix ? Au risque de se faire renvoyer. Il n'était pas vraiment concentré sur ses études, il fallait l'avouer mais refusait tout de même de foutre sa vie en l'air. Alors il se résigna à chasser toutes ces plus belles images de son esprit et se leva de son lit pour rejoindre la salle de bain et se préparer. Une douche rapide, une chemise blanche, un jean bleu foncé et des baskets d'été et le voilà fin prêt à sortir. Un de ses amis du moment -oui parce qu'il ne les gardait jamais très longtemps- lui avait donné rendez-vous au burlesque, histoire de tuer le temps. Alors pourquoi refuser ? Qu'avait-il de mieux à faire de toute façon ce soir ? Rien.
Grimpant sur le siège avant de sa Porsche Boxster, le jeune Hawkins quitta l'enceinte du campus afin de rejoindre les quartiers sud de San Francisco. Après une poignée de minutes de route, il abandonna sa voiture sur un parking et s'avança jusqu'au club, son regard parcourant les alentours encore bien peuplés à cette heure. Il glissa son porte feuille dans la poche arrière de son jean ainsi que ses clés et pénétra l'établissement. Ça n'était pas réellement ce qu'il préférait mais qu'importe, cela allait l'occuper le temps d'une soirée. Parvenant à la vaste salle principale, son regard fut attiré premièrement par les jeux de lumières sur les différentes scènes disposées un peu partout. Des jeunes femmes, pailletées, plumées se déhanchaient sensuellement devant les bouches vulgaires, ouvertes et baveuses du sexe maître. Haussant un sourcil à cette constatation, un rictus amusé vint fleurir le coin de sa bouche pulpeuse. Non, ça n'était pas du tout le genre d'endroit dans lequel il se serait rendu seul mais maintenant qu'il y était, autant profiter. Mais c'était bien trop simple pour lui et même si le spectacle était beau à contempler, Hadès préférait les choses compliquées, presque impossibles d'atteinte. Ici, le seul objectif qui pouvait lui traverser l'esprit était de repartir avec une de ces danseuses sans doute très professionnelles qui n'en restait qu'à quelques billets dans le soutiens gorge et quelques baisers fougueux. Oui, s'il s'aventurait à inviter une de ces jeunes femmes, il y avait du défi, du jeu de séduction et autre chose que du visuel. Lâchant alors un soupir, il rejoignit son confrère assit sur une table près de la scène principale. Ce dernier avait ses iris rivés sur une des danseuses, à quelques mètres seulement qui se trémoussait avec grâce. Naturellement, le brun y jeta un regard, pourquoi se priver ? Il gonfla même son torse d'une profonde inspiration et une fois l'attention de son ami sur lui, il le salua, d'une poignée de main typiquement masculine et prit place à ses côtés. Les deux étudiants échangèrent quelques instants, de tout et rien. Ce type était lourd quand il n'était pas ivre mort. D'ailleurs, Hadès ne l'écoutait que d'une oreille, comme toujours. Il se contentait de répondre par oui ou non et froidement en plus de ça. Puis, après quinze bonnes minutes, il se décida enfin à aller chercher à boire. La nuit s'annonçait déjà bien longue alors s'il ne buvait pas, cela allait être pire encore. Parvenant au bar, il pu apercevoir le visage d'une jeune femme, loin de lui être inconnu. Ses sourcils se courbèrent de surprise tandis qu'il s'avançait d'un pas enjoué en direction de sa connaissance. « Enfin quelque chose de drôle » pensait-il à l'instant où il s'accoudait au comptoir. Ses émeraudes purent se déposer ainsi sur cette douce Maisy, ravissante. Bien plus que n'importe quelles danseuses ici et sans aucun doute plus intéressante. Lorsqu'elle remarqua sa présence, il lui adressa un large sourire qui s’effaça bien vite à ses premières paroles. Une moue faussement attristée étira ensuite les traits de son visage avant qu'il ne se penche légèrement en avant pour attirer l'oeil du barman et commander sa première boisson.
- Tu as vraiment une piètre opinion de moi, lança-t-il en fronçant les sourcils, se redressant lentement et appuyant les paumes de ses mains sur le comptoir ciré du bar.
- Justement, j'aime pas quand c'est livré sur un plateau d'argent, je préfère aller chercher moi même. Sinon où est l'amusement ? Répondit-il comme pour se défendre de ces fausses accusations.
- Et oui peut-être que je te suis ou que je te traque, fait attention ça toi c'est pas bon signe en général, termina-t-il dans un discret sourire, détournant son regard sur son verre que le barman vint déposer sous son nez.
Il le remercia, d'un simple signe de tête et apporta sa boisson à ses lèvres. Une gorgée de Vodka s'écoula au fond de sa gorge avant qu'il ne dépose à nouveau ses yeux sur elle, arborant un air amusé, moqueur même.
- Mais... qu'est-ce que tu fais seule ici ? Je t'ai jamais demandé de quel bord tu étais maintenant que j'y pense, ajouta le bellâtre avant d'écarquiller les yeux.
Ça serait bien son genre. Perdre son temps avec une femme qui n'est nullement attirée par la gente masculine. Cela expliquerait sans aucun doute ta présence dans ce club.
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MessageSujet: Re: i love to make the people stare (hadès) i love to make the people stare (hadès) EmptyJeu 11 Juil - 23:28

Le spectacle captivait la totale attention de la jeune femme. Elle était prise par la mise en scène et le jeu des lumières. Cet endroit était de très loin semblable à un club à striptease. Beaucoup plus classe. Beaucoup plus intéressant. Du moins, elle le pensait avant de croiser du regard Hadès, qui ne se fit pas prier pour s’avancer et pour venir la saluer. Il ne manquait plus que ça. En plus d’emménager dans la confrérie des betas deltas, le jeune homme la suivait. Il devait vraiment avoir un problème. Si ça se trouve, c’était un traqueur, un psychopathe ou un tueur en série.  Elle n’en avait pas la moindre idée et c’est certainement pour cette raison, qu’elle continuait de le fuir, de le semer. Un peu comme un microbe qu’on se choppe et dont on ne sait plus se séparer. C’était cette sensation qui l’envahissait à chaque fois qu’elle le regardait. Derrière son joli minois et ces traits dessinés avec simplicité, elle doutait. Il y avait un vice derrière cette perfection. Une chose qu’elle ne pourrait pas lui avouer et certainement pas remettre en question. Hadès avait tout pour lui. Il était grand, beau et surtout charismatique. Cependant, elle ne pouvait pas s’empêcher de répéter qu’il était également trop sûr de lui et surement manipulateur dans l’âme. Un peu comme la jeune femme. Des ressemblances qui au bout du compte se faisaient nombreuses. Des points qu’elle préférait d’ailleurs oublier. Ils n’avaient rien en commun. Ils n’avaient pas élevé les cochons ensemble. Alors, autant continuer chacun de son côté, s’éviter et surtout ne rien partager. Pas le moindre regard. Pas la moindre parole. Pas la moindre pensée. Sauf, que c’était déjà trop tard pour respecter ses règles. Maisy les avait toutes transgressés partagée entre curiosité et distance. « Il n’y a que les ânes qui ne changent pas d’avis. Je suis donc disposée à être étonnée.. Même si j’en doute.» déclarait-elle à sa première parole. En effet, la jeune femme a toujours été douée pour cerner une personne dans les premiers échanges qu’elle pouvait partager. Elle avait ce don et jamais, il ne lui avait fait fausse route. Au final, la demoiselle n’était jamais étonnée. Elle savait toujours à quoi s’attendre. Avec Joe, c’était les cadeaux et le bon temps. Avec Eden, les fous rires et les ragots. Avec sa mère, les mensonges et son absence. Elle savait tout. Il était difficile de lui cacher la moindre faille. Un jour ou l’autre, elle finissait toujours par connaitre vos moindres secrets. Sans même que vous vous en rendiez compte, vous lui confiez des détails qu’il aurait préféré garder pour vous. Maisy ne joue jamais dans la cour des petits. Elle a une très bonne mémoire et peut s’avérer être une vraie garce si on lui plante un couteau dans le dos. Elle peut devenir votre pire cauchemar, hanter vos nuits et surtout salir votre réputation en quelques secondes. Et tout cela, en gardant l’anonymat. Maisy et Médusa, ça commence par la même lettre. Peut-être que c’était un signe, un détail qu’il fallait garder dans un coin de sa tête quand on commençait à la fréquenter. Tournée alors vers le spectacle, elle continuait de les regarder. Ces filles aux silhouettes parfaites et aux déhanchés faciles. Un moment que son voisin de chaise semblait savourer. Néanmoins, elle fût étonnée de l’entendre encore discuter. Elle aurait pensé qu’il aurait lâché l’affaire, qu’il serait parti se contenter d’une fille déjà à moitié déshabillée. C’était tellement plus facile et il était sûr de ne pas rentrer bredouille. « Quand, vous en mourez d’envie, il n’y a rien d’autre qui puisse compter. Fini le jeu. Fini la séduction. Vous vous satisfaisiez de nous arracher nos vêtements et le tour est joué. » ajoutait-elle sans murmurer. Non, Maisy n’avait rien à cacher. Son opinion pouvait se faire entendre. Un homme reste un homme. Il pense uniquement à son propre avantage, à la meilleure place qu’il peut occuper. Si un homme vous ouvre la porte, ce n’est pas pour vous remercier de votre présence. C’est pour vous séduire, vous rendre plus faible, voire vulnérable et puis vous obtenir. C’était toujours la même histoire. Dans la vraie vie, les fins heureuses ne pouvaient jamais arriver. Maisy le savait très bien et elle était loin de chercher cette relation parfaite. Tout ce qui comptait pour la jeune femme, était le fait de profiter, de vivre et de mourir sourire aux lèvres. Du coup, elle ne pouvait pas s’empêcher de le regarder très brièvement. Sourire dissimulé au coin de ses lèvres, elle le surveillait. Elle l’écoutait avouer qu’il la traquait. Bien sûr, Maisy est une jeune femme qui attirait l’interrogation. Derrière ce visage de porcelaine se cachait une vilaine reine. Tout le monde voulait en connaitre les raisons, les explications. Comment était-elle devenue aussi distante avec ses sentiments, aussi sûre de ses opinions. Remarquant que Hadès buvait tranquillement son verre, sans lui proposer la moindre boisson.. La demoiselle s’avançait vers lui sans perdre une seconde. Il allait s’enfiler cette vodka sans lui laisser la moindre goutte. Attrapant son verre au vol, Maisy ne se fit pas prier pour le porter à ses lèvres. Une fois terminé, elle se décidait donc à lui parler. «  Ne te fais pas de fantasme trop vite, je ne suis pas des deux bords. J’avais juste envie de me promener et je suis arrivée jusqu’ici. A ce que je sache, ce n’est pas encore un crime. On a eu le droit de vote au vingtième siècle.. Je peux donc aller où je le désire. Il n’était pas mis sur la porte : Réservez exclusivement aux hommes. » et bam. Maisy dans sa grande beauté. Agir naturellement sur le coup et dire ce qui lui traversait l’esprit, était devenu une habitude. Elle regardait donc pour la première Hadès sans se cacher, sans l’éviter. Fière de sa réponse et surtout de sa répartie, elle avait repris de l’énergie. La nuit promettait d’être longue et elle n’était pas fatiguée. Deux choses qui tombaient bien. Peut-être que c’était l’occasion de démasquer le secret d’Hadès, de savoir s’il était psychopathe, traqueur ou tueur en série. Voilà que la jeune femme avait un réel objectif, une raison de s’y attarder et de lui consacrer un peu de son temps. Dans le pire des cas, ça ne pouvait pas la tuer – sauf s’il était le meurtrier – Enfin, il fallait relativiser. Les deux jeunes gens partageaient désormais la même confrérie, il fallait bien s’habituer à la présence de l’autre. Même si elle espère ne jamais le croiser nu comme un verre dans les couloirs de leur confrérie.
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MessageSujet: Re: i love to make the people stare (hadès) i love to make the people stare (hadès) EmptySam 13 Juil - 20:38

C’est vrai, le spectacle était grandiose, vraiment magnifique. Les costumes –ou les morceaux de tissus- que portaient les danseuses étaient somptueux et mettaient leur formes généreuses en valeur il fallait l’avouer. La musique s’accordait parfaitement à leurs mouvements, sensuels et gracieux. Les paillettes et les plumes qui les couvraient sur certaines parties de leur corps laissaient grandir chez le spectateur un profond désir. Mais voilà, c’était bien trop simple d’atteinte et bien trop ennuyeux. Il n’avait qu’à choisir et emporter. Comme un fast-food finalement… Oh, quelle étrange métaphore ! Le jeune homme fronça les sourcils à cette constatation. McDo ? Très peu pour lui ce soir. Il pointait la gastronomie pour le coup et n’hésiterait pas une seconde à mettre les petits plats dans les grands. Et en parlant de couverts, il comptait bien terminer sa vodka, ou la commencer vu les quelques gouttes qu’il avait pu déguster. Seulement, lorsque le verre frôla ses lèvres, la belle brune face à lui vint lui saisir et le porter à sa délicieuse bouche qu’il détailla un court instant, le vidant d’une traite. Haussant un sourcil, Hadès abaissa son regard sur sa main à présent vide et s’accouda ensuite au comptoir, penchant légèrement la tête sur son épaule. Tête qu’il redressa soudainement à l’entente de ces paroles tranchantes. Quelle répartie, il en était presque admiratif. Ses lèvres se tirèrent d’ailleurs d’un rictus amusé qui devint même un léger rire, discret. Il n’avait pas vraiment l’habitude de rire, il restait un homme très froid envers son sexe ou très sarcastique envers l’opposé. Dans tout les cas, il fallait vraiment l’amuser pour entendre un quelconque éclat de sa part. Et oui, pour le coup, elle l’amusait. Détournant son regard en direction de la scène, le bellâtre se redressa, passant une main sur son visage et hocha positivement la tête, comme pour approuver ses pensées, toujours cet air hilare sur le visage. Elle avait un sacré caractère, chose qu’il appréciait encore plus et il ne comptait pas baisser les armes face à une femme fatale. Hadès aimait le défis, le jeu de séduction et faisait toujours en sorte de le faire durer donc sans le savoir, la sulfureuse Maisy marchait dans son sens, à son plus grand plaisir. « Qu’est-ce que vous avez toutes à me chopper mon verre ? C’est meilleur chez le voisin c’est ça ? » Demanda-t-il en écarquillant les yeux avant de se rapprocher dangereusement de la Beta et enrouler ses larges doigts autour des siens afin de faire avancer son verre jusqu’au comptoir qu’il déposa fermement, sa main, emprisonnant la sienne. Il n’en avait pas oublié la vivacité de sa réponse et comptait bien relever le niveau. « En tout cas… Quel caractère, on t’a déjà dis qu’il te rendait encore plus… sexy pour rester poli ? » Oui, si elle n’y allait pas par quatre chemins pour étaler ses pensées, lui non plus. Il ne manquait pas de crudité envers les femmes. Cela avait souvent ses charmes mais il lui arrivait parfois de repartir avec la seule marque d’une main sur sa joue ou le contenu d’un verre sur le visage. Mais il en repartait toujours amusé car il savait qu’il faisait de l’effet, seule une idiote pouvait le contester. Certes, il possédait un ego surdimensionné mais dire qu’il ne possédait aucun charme serait un mensonge. Il savait où frapper, comment déstabiliser la gente féminine et si quelques exceptions résistaient, il revenait à la charge, toujours plus cru, toujours plus ambitieux. Il fallait vraiment le chasser avec perte et fracas pour qu’il abandonne mais la chose était plutôt rare. Cela dit, Maisy lui mit le doute pour le coup, l’espace de quelques secondes seulement puisqu’il se rapprochait déjà, un peu plus de façon à tendre quelque peu son bras en avant et donc, celui de la brune en arrière. Quelque peu penché sur la jeune femme, il détourna un court instant son regard sur le barman et tapota le cul de son verre sur le comptoir de façon à être resservit. Il le remercia ensuite d’un simple signe de tête et ramena son verre à ses lèvres, se redressant et relâchant enfin la main de la belle au passage, laissant à nouveau ses lèvres s’habiller d’un fin rictus empli d’arrogance tandis qu’il se délectait d’une longue gorgée de vodka. Puis, prenant place sur un des hauts tabourets, il s’accouda sur la surface plane, faisant tournoyer son verre entre ses mains et déposant un regard insistant sur le doux visage de Maisy. Elle cachait quelque chose, ça se lisait. Derrière ses airs angéliques se dissimulait un véritable petit diable. Rien que par ses propos déjà. De l’assurance, un mauvais caractère, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds ça c’était certain et se faisait une idée toute faites des hommes. Quelques points communs dans lesquels Hadès se retrouvait, c’était assez étonnant. Perdu dans son analyse, il cligna des yeux, comme pour s’en tirer soudainement et gonfla ses poumons d’une profonde inspiration.  « Je t’offre quelque chose ? Tu ne vas pas rester seule toute la soirée ? Tu vas me faire de la peine. » Il ne comptait pas lâcher prise, pas maintenant. Elle avait bien trop jouer à lui parler ainsi, sur ce ton là et le jeu, il adorait ça. Si elle pensait un instant qu’il allait tourner les talons et abandonner si facilement, elle se mettait un doigt dans l’œil, voir cinq.  Il avait de quoi se divertir et la nuit s’annonçait bien plus amusante qu’il ne l’avait imaginé.
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MessageSujet: Re: i love to make the people stare (hadès) i love to make the people stare (hadès) EmptyDim 21 Juil - 23:05

Si Maisy était le genre de femme à ne pas s’attacher, à passer d’une étreinte à une autre.. Hadès en était tout autant capable. Il était un cultivateur de rêves, de mensonges et des promesses en l’air. Il ne fallait d’ailleurs pas le connaitre depuis longtemps pour le réaliser, pour en prendre conscience. Ses yeux parlaient pour lui et balayait la scène de part et autre. Il était ce genre d’homme qui ne se lasse jamais de jolies choses, jolies silhouettes, comme la plus part des personnes de son sexe, évidemment. Néanmoins, dans les prunelles de jeune beta, on pouvait y remarquer un certain côté vicieux. Peut-être que Hadès avait la faculté à voir les jeunes femmes nues comme Eve. Nous n’en savons rien et nous n’en serons jamais rien. S’il possédait ce genre de secret, j’imagine qu’il éviterait de l’ébruiter pour encore et toujours en profiter. Du moins, c’est ce que ferait Maisy. Après tout, pourquoi ne pas en profiter, quand on la possède. Par conséquent, à cet instant, elle ne pouvait pas s’empêcher d’y penser et par la même occasion, elle ne se gênait pas de prendre le verre qu’il tenait en main. Après tout, s’il pouvait la voir sans ses vêtements, elle pouvait prendre l’initiative de s’hydrater. Car il semble avoir oublié les bonnes manières. Ils pensent peut-être que Maisy est intouchable. Chose qui est véridique en soit. Néanmoins, il ne pourrait que le constater après avoir essayé à plusieurs reprises, après s’être mouillé. Hadès aurait-il déjà renoncé à la charmer, à l’attraper dans ses filets ? Elle ne savait pas et le voir rire n’arrangeait rien. Est-ce qu’il se moquait d’elle ? Sérieusement, s’il osait, elle ferait de leur tête-à-tête un vrai enfer. Elle n’aimait pas être la source de moqueries ou de réflexions mal placées. S’il avait quelque chose à lui dire, qu’il y aille, qu’il se lance. Au lieu de la regarder avec son petit air malicieux, son petit air dangereux. Car en effet, elle le trouvait assez charmant quand il agissait de la sorte. Quand il lui montrait son visage d’ange. Celui qui cachait tous ses défauts et tous ses vices. Le masque parfait pour en faire tomber plus d’une dans le panneau. Sauf, que ça n’arriverait pas pour la jeune femme. Elle se le promettrait. Elle résisterait, même si Hadès est son style d’homme à cent pour cent. « Non, mais vu que tu ne te décides pas à être un minimum gentleman, je me sers. » répliquait-elle au tac au tac. Autant y aller franchement. C’est alors que le jeune homme s’approchait dangereusement d’elle. Entrelaçant ses doigts aux siens, autour de ce verre, autour de sa douce et petite main. Une action qui lui coupait le souffle. Loin de s’attendre à un geste de sa part, à une approche aussi ferme. Elle ne réagissait pas. Elle continuait de le regarder, de se plonger dans sa prunelle. Comme attirée, sans en connaitre la moindre explication. Elle ne voulait pas trouver de justification. Elle ne voulait pas y penser. Alors, que de son côté, il ne pouvait pas s’empêcher de la charmer, de la complimenter. Il fallait garder la tête froide et ne pas croire en ses mensonges. D’ailleurs, combien était passée avant elle.. Il devait y en avoir une ribambelle. «  Oui bien sûr, comme les autres que tu as certainement essayé de mettre dans ton lit. Tu n’imagines pas à quel point, je pourrais être alors sexy, si tu compares ceci à mon caractère. Mais, je ne pense pas que tu sois prêt pour la tornade Maisy. » avouait-elle en toute honnêteté. Sentant en même temps son rapprochant, sa proximité. Est-ce que ça pouvait la déranger ? Sincèrement, non. Elle aimait être encadrée par ce genre d’homme. Surtout que depuis quelques jours, elle avait arrêté d’entretenir une relation intime avec le professeur Shark. Maisy se sentait en manque d’attention, en manque de chaleur masculine. Elle secouait légèrement la tête et surtout s’éloignait de son regard pour retrouver sa raison. Ce côté qui l’aidait à ne pas craquer face à ce dragueur des bacs à sable, ce dragueur invétéré. Celui qui venait de lui proposer un verre, en précisant qu’elle pouvait lui faire de la peine. Mais, il est sérieux ? Dans quel livre, dans quel film, il avait vu que ce genre de réflexion était plaisante à entendre. Le fusillant à nouveau du regard, elle se demandait s’il était bien ou non d’accepter cette invitation. Maisy avait soif et elle se disait que c’était toujours agréable de se faire offrir un verre. Seulement, c’était la raison, l’origine de cette proposition qui la retenait à accepter directement. La jeune femme ne voulait pas faire naitre ce sentiment chez Hadès. Cependant, elle ne voulait pas non plus mettre fin à leur soirée. A ce hasard qui semble les avoir réunis. Peut-être que c’était le signe qui lui fallait, celui qui annonçait un bon moment, une chance à saisir pour s’amuser et pour décompresser. « Je prends une coupe de champagne et une danse en salle vip, si tu es partant. »déclarait-elle avec cet air angélique. On aurait pu lui confier le monde sans éprouver la moindre crainte. En tombant dans le panneau et surtout, avant de réaliser qu’elle pouvait amener l’enfer sur terre. Maisy avait ce visage qui cachait bien des choses. Cette perfection qui masquait ses cicatrices, ses plaies qu’elles avaient dû soigner seule comme une grande. Maisy était une solitaire et ça n’était pas prêt de changer. Tomber amoureuse ne faisait pas partie de ses plans. Elle ne voulait pas perdre son temps. Laissez filer cette jeunesse qu’elle méritait tant. Du coup, elle vivait à cent à l’heure. Elle vivait jusqu’à ne plus savoir respirer, jusqu’à sentir ses jambes plier. Tirant Hadès par la main et l’approchant du coin privé, sans lui laisser d’autre choix. S’il avait des plans, il pouvait les oublier. S’il avait un rendez-vous, il ne lui restait plus qu’à le reporter. Tenant sa main, elle l’obligeait à suivre ses pas et à ce rendre vers les salons privés. Cet endroit où ils pourraient se poser et peut-être que le jeune homme pourrait se trémousser pour la séduire. Lui sortir la danse de la séduction.. Un comportement qui ne l’étonnerait en rien venant de la part du jeune Beta delta.
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MessageSujet: Re: i love to make the people stare (hadès) i love to make the people stare (hadès) EmptyVen 26 Juil - 10:29

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