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don't think it will be easy. (satana)

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MessageSujet: don't think it will be easy. (satana) don't think it will be easy. (satana) EmptyDim 16 Sep - 1:02

« Minuit treize à la plage, à poil. Ne sois pas en retard. » Quelques mots griffonnés sur un bout de papier négligemment jeté dans mon casier. Cela ne pouvait être n'importe qui. Cette écriture maladroite, légèrement penchées, ces petites lettres tremblantes ne pouvaient qu'appartenir à un homme. C'est bien connu, les mecs écrivent mal. Et celui-ci ne faisait pas exception à la règle. Lorsque je l'avais découvert, l'encre était encore fraiche. Mon doigt avait glissé sur les traits, déformant la dernière lettre dans un léger mouvement. On m'ordonnait d'un ton autoritaire que j'entendais parfaitement dans mon esprit, de passer à la plage à la nuit tombée. Une invitation indécente, qui ne pouvait ressembler qu'à lui. Satana. J'en trépignais d'impatience à l'idée de découvrir la surprise. La soirée ne risquait pas d'être ennuyeuse, au vu du programme qu'il avait concocté. Et quel programme ! Première approche, le rejoindre dans mon plus simple appareil. Je n'étais pas pudique. Je ne le cachais pas. Surtout lorsque mon taux d'alcool dans le sang frôlait les records. Il le savait. Il en jouait très certainement. Il savait comment s'adresser à moi. Comment titiller ma curiosité, sans pour autant trop en faire. Mais surtout, il avait cette fâcheuse tendance à toujours vouloir me rendre folle de rage. Quel petit con. Et il revenait, comme une petite fleur, avec ses sourires et ses belles paroles qui ne bernaient plus personne. Un gamma complètement con, qui s'amusait avec mes nerfs. Et c'était sans doute pour cette raison qui me poussait tant à vouloir le rejoindre à une heure si tardive. Je détestais le voir si fier, si arrogant, avec ses airs trop hautains pour que l'on puisse le prendre au sérieux. Ce soir, j'aurais le dernier mot. Et ce ne sera pas négociable.

La sonnerie de mon portable résonnait dans toute la chambre, tandis que je m'aspergeai de mon parfum. Minuit. Cooper m'observait du coin de l’œil, curieuse d'en savoir davantage. J'avais été très vague, ne sachant pas moi-même où cette soirée nous mènerait. Il était si imprévisible que je savais déjà qu'il me serait impossible d'anticiper la suite des événements. Pas même sa réaction. « Bon, j'y vais. Appelle la police si j'suis pas de retour. » Dis-je d'un ton qui se voulait dramatique. Ma colocataire leva les yeux au ciel, mais me promit d'accéder à ma requête seulement si je ne lui faisais plus faux-bond. Nous avions convenu une soirée dans le bar branché du coin, mais je ne pouvais décemment pas refuser une telle invitation. Pour le coup, j'étais sans doute trop prévisible. Quittant les lieux après avoir attrapé une veste, je me dirigeai en taxi vers le lieu choisi. Je n'avais pas une minute à perdre, histoire de bien commencer la soirée. Minuit quinze. J'arrivai à destination. Sans même le vouloir, j'étais en retard. Tant pis, il s'en remettrait. Ils s'en remettaient toujours. Après avoir tendu mes billets, je saluai chaleureusement le chauffeur d'un signe de la main et rejoignis la plage. Un groupe d'étudiants complètement bourrés quittaient les lieux en titubant, dans un fou rire collectif. Un sourire amusé aux lèvres, je retrouvai Satana, plus à l'écart. Avant même qu'il ne puisse avoir le temps de lancer une remarque acerbe sur mon retard, je le devançai. « Le treize, c'est un chiffre qui porte la poisse. » Et un petit sourire enjôleur sur les lèvres pour adoucir le lion. « Bon, on s'met à poil ? Vas-y commence, je te rejoins. »
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MessageSujet: Re: don't think it will be easy. (satana) don't think it will be easy. (satana) EmptyDim 16 Sep - 19:45

games whores.

« Menu doublé maxi best of avec le 280, big mac, potatoes et coca s’vous plaît. Ah.. et ajoutez un croque. Non, deux en fait. Ajoutez-en deux. » J’entendis la pétasse chargée de ma commande pouffer dans son micro. « Un souci ? » Elle s’excusa et simula un problème avec son appareil. Je n’étais pas dupe, mais pressé d’engloutir mon menu, je décidais de laisser passer jusqu’à ce que... Rebelote. « C’est quoi ce bordel ? C’est pas parce que t’es planquée dans ta cabine que j’peux pas venir t’y chercher. » Je me doutais de la raison qui la poussait à se payer ouvertement ma tronche. Oui, je commandais un repas digne d’un prisonnier tout juste sorti de réclusion à dix-sept heures. Et alors ? Après un long silence elle sembla enfin récupérer l’usage de la parole. « Avancez jusqu’au prochain guichet. » Je t’emmerde pauvre marionnette d’employée que tu es. Moi, je suis à Berkeley.

Ma vieille Mustang m’emmena jusqu’au parking où mon festin attendait patiemment d’y être dévoré. En bon Gamma que j’étais, les fast-foods, les sandwicheries et les kébabs étaient bien évidemment mes endroits de prédilection. J’emmerdais les Epsilon qui eux, bouffaient dans des palaces cinq étoiles avec dix-huit couverts. Rien à foutre, moi j’avais dix doigts. Je tournai le bouton de l’autoradio au maximum et les voix d’Eminem et Rihanna berçaient mon pique-nique. Love the way you lie. C’était ça, mon palace. Le sourire de Sisley m’était apparut Presque naturellement. I suffocate and right before. I’m about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it. Ce morceau me racontait ses yeux azurs, tantôt rieurs, tantôt méprisants. Cette image m’arracha un sourire en coin et je repensais au morceau de papier que j’avais glissé dans son casier une heure plus tôt : « Minuit treize à la plage, à poil. Ne sois pas en retard. » Le facteur est passé, pauvre conne.
Sisley. Sisley J. Peters-Wright. Pauvre petite conne d’Omega, comme si écumer les bars et les soirées branchées de San Francisco lui apporterait un soupçon d’esprit. Je la détestais pour ce qu’elle était et encore plus pour ce qu’elle n’était pas. Je ne lui avais demandé aucune confirmation, elle viendrait. Je la connaissais par cœur ; Sisley ne reculait jamais devant un défi. Sisley ne reculait jamais devant moi.
Je crois que j’ai compris que notre jeu comptait le jour où, danse un amphi désert, une pétasse me chevauchait. Elle s’appelait Janet, Lynn ou Brenda, je n’en savais rien et je m’en balançais. Elle était bonne, c’était tout. Cette conne avait cru deviner à mes yeux fermés que je prenais de plaisir quand sa langue jouait sur mon coup, en fait, j’avais juste aperçu un Biba dans son sac Longchamp mal fermé. Sisley entourait toujours ce que je devais absolument lire, elle encadrait ce qui me ressemblait et soulignait ce qui lui ressemblait. Elle me filait ses magazines de gonzesses effarouchées dépendants de pseudos conseils à la con. Elle adorait mettre des commentaires sur chaque page, surtout sur les photos des mannequins à moitié nues qui ornaient la page comment atteindre le VRAI orgasme ?. Elle m’imaginait déjà baver devant leurs formes exquises, mais cette conne avait aussi un talent fou pour repérer les failles. Son stylo bic gâchait mes fantasmes sur papier glacé. J’avais donc pris soin de garder les paupières closes pour ne pas penser à notre jeu, pour ne pas penser à nos défis. Pour ne pas envoyer cette pouf à l’autre bout de la pièce. Oui, c’est ce jour-là où j’ai compris.

Minuit. En chemin, quelques gonzesses gloussaient et murmuraient sur mon passage. Je les sauterais ou je les avais déjà sautés. Je ne me rappelais jamais des visages de mes conquêtes parce que je ne les regardais jamais. Leur prénom, leurs études, leur voix, la couleur de leurs yeux … Je ne voulais rien savoir. Je n’y prêtais aucune foutue attention, je continuais mon chemin, froid et impassible ; j’avançais vers la plage du Sunset District. J’avançais vers ma dangereuse adversaire.

Minuit quinze. J’avais imposé un léger quart d’heure de plus parce que minuit avait toujours eu une connotation romantique. Sûrement à cause de Cendrillon ou d’une pétasse du même acabit. Le romantisme était bien le seul point sur lequel nous étions d’accord, on le laissait volontiers aux autres. Sa silhouette se dessina enfin dans la pénombre. Mon dîner a tenté de s'échapper de mon estomac. Elle se retenait de sourire, je le savais. Je savais sa façon de se ronger les ongles quand quelque chose la dérangeait, sa façon très particulière de sourire quand elle voulait obtenir quelque chose de moi, sa manière de se mordiller la lèvre quand elle avait une idée derrière la tête et puis ce regard, ce regard qu’elle me réservait tout particulièrement et qui m’avait forcé à ne pas quitter la partie. Oui, entre Sisley et moi c’était un jeu authentique avec son lot de règles et d’épreuves. Au fond, elle savait certainement que c’était perdu d’avance, une partie au vainqueur désigné dès le premier tour. « Le treize, c'est un chiffre qui porte la poisse. » articula-elle pour me saluer. J’haussai un sourcil en plantant mon regard dans le sien, joyeux calvaire. « Je sais. Je l’ai choisis parce que j’en ai eu pas mal le jour où je t’ai rencontré chérie. » Et puis, elle avait fait renaître ce sourire ; celui qui me rendait dingue. Il m’insupportait au plus haut point et pourtant, il incitait toujours le mien. « Bon, on s'met à poil ? Vas-y commence, je te rejoins. » Je souriais, victorieux. « Ouais, nan. On s’est mal compris. » Avec une infinie douceur qui ne me ressemblait pas, j’emprisonnai son menton entre mon pouce et mon index pour lui montrer un petit bar qui longeait la plage. « TU vas te déshabiller et TU vas devoir entrer là-dedans. Si ça se passe mal, tu cries : chocapic. » Je me délectais des ses sourcils froncés, elle me haïssait. Encore. « Tu auras le droit de me demander quelque chose si tu vas jusqu’au bout. » J’avançai d’un pas, puis de deux. Mon visage frôlait le sien, je sentais son souffle chaud contre ma nuque. Elle était diablement belle. Innocemment repoussante. « Deal ? » lui murmurais-je en laissant les commissures de mes lèvres dessiner mon légendaire sourire.
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MessageSujet: Re: don't think it will be easy. (satana) don't think it will be easy. (satana) EmptyMer 26 Sep - 2:22

Il ne ressemblait définitivement pas un ange. Pourtant, il avait ce charisme qui me poussait à toujours revenir. Creuser, parce qu'il y avait autre chose derrière cette gueule du parfait abruti. Il était grand, musclé, et avait ce côté particulièrement sombre qui ne rendait personne indifférent. Il n'avait rien du jeune premier, préférait le look confortable, cheveux ébouriffés, à peine coiffés. Satana, comme son diminutif le montrait, n'était pas un ange. Certes, mais il ne pouvait être le diable en personne. Ce fut donc avec mon sourire le plus doux que j'entrai en scène. Et d'une certaine manière, je savais que cela avait son petit effet. Léger, mais pas totalement futile. Cela dit, et comme je m'y attendais, monsieur n'était définitivement pas prêt à me laisser gagner quelques minutes de ce jeu qui s'était instauré entre nous. « Je sais. Je l’ai choisis parce que j’en ai eu pas mal le jour où je t’ai rencontré chérie. » Et prends ça dans ta face. Sympathique ce lion, n'est ce pas ? On ne pouvait pas s'ennuyer avec lui, et il gardait cette expression que je connaissais par cœur, ce visage qui ne montrait que cette partie que j'avais envie de frapper contre un mur à chaque fois que je la croisais sur mon chemin. Mais un crime n'était sans doute pas dans le programme de la soirée. Pas encore... « Je ne savais pas que je te faisais un tel effet. J'espère qu'elle te suit toujours depuis. » Non, je n'étais définitivement pas quelqu'un qui se laissait marcher sur les pieds. Je m'énervais vite, trop vite peut-être, et je savais que je n'avais parfois aucune raison apparente de la faire. J'étais impulsive, mais cela ne voulait pas dire que je n'avais pas le sens de l'humour. Je savais rire. Je riais trop. A vrai dire, je me fiais sans doute trop à la première impression. Pourtant, la première fois n'était pas souvent la meilleure. J'étais certaine que j'avais probablement raté des tas d'occasions de lier une belle amitié, ou de commencer l'histoire d'amour de ma vie. Cela dit, cela ne m'empêchait pas de vivre. Et voir Satana aussi sûr de lui et aussi exécrable, même après plusieurs années à le connaitre, ne faisait que confirmer mon idée de continuer à suivre mon instinct. « Ouais, nan. On s’est mal compris. » Répondit-il à ma proposition de changer immédiatement de sujets, histoire de décoincer les retrouvailles trop glaciales à mon gout. Fronçant les sourcils, je ne bougeai pas, tandis qu'il s'approchait d'un peu plus près. Et d'une douceur qui ne le caractérisait pas, ses doigts emprisonnèrent mon menton, me forçant à me tourner vers le bar un peu plus loin. Je m'attendais déjà au pire. « TU vas te déshabiller et TU vas devoir entrer là-dedans. Si ça se passe mal, tu cries : chocapic. » Ah d'accord. Le programme avait donc changé. Sans même que l'on me consulte ! Les sourcils toujours froncés, je croisai les bras, la mine défaite. Il ne me laissa pas le temps de répondre, qu'il reprenait d'une voix plus douce. « Tu auras le droit de me demander quelque chose si tu vas jusqu’au bout. » Ah ! Plus intéressant ! Et son visage s'approcha toujours un peu plus. Il ne m'aurait suffi de quelques millimètres pour toucher ses lèvres. Une proximité qui aurait mis mal à l'aise n'importe qui si l'on ne connaissait pas Satana. Non, il n'était pas laid, c'était certain. Et cela aurait été un horrible mensonge. Mais la beauté n'était qu'une infime partie dans ce que je considérais d'important dans une relation. La nôtre, était trop malsaine pour être acceptable. « Deal ? » Un sourire se dessina sur ses lèvres. Le rictus qu'il n'aurait pu oublier après un tel défi. Il ne me fallu que quelques secondes pour me décider. « Prépares-toi à regretter tes dernières paroles. »

Quelques pas en arrière, ôtant ses doigts de mon visage si délicat, je ne pris même pas la peine de me retourner pour me déshabiller. Je n'étais absolument pas pudique. Avantage ou inconvénient, mes parents avaient longtemps tenté de changer cette mauvaise habitude. En vain. Je n'avais aucune honte. Nous étions tous fait pareils. Et même Satana avait quelques particularités qu'aucune femme ne pouvait avoir, je n'étais pas complètement idiote. Combien de femmes avaient-elles défilé dans son lit ? J'ôtai mes chaussures, déboutonnai mon jean et enlevai mon haut trop lentement pour que cela pusse être naturel. Et dans un dernier croisement de regards particulièrement intense, je terminai de me déshabiller. Il ne faisait pas un temps pour se balader nue sur la plage. C'était clair et net. « J'arrive dans dix minutes. » Dans un dernier sourire presque crispé, je me précipitai pour réaliser ce stupide défi. Un frisson me parcourut l'échine tandis que le froid se faisait toujours un peu plus ressentir. Mais qu'est ce qui m'avait pris d'accepter un truc pareil ? Vous pouvez me le dire ? Après une dernière inspiration, j'approchai d'un groupe de clients, plus très jeunes, qui campaient à l'entrée, cigarettes à la main, verres d'alcool dans l'autre. Après la surprise passée, certains m'accueillirent comme le messie, tandis que d'autres, tentaient déjà de me jeter, plus gênés qu'autre chose à l'idée de voir une demoiselle de vingt ans gambader toute nue à une heure pareille. La chaleur du lieu contrasta avec la froideur de l'extérieur, ce qui me mit mal à l'aise durant quelques minutes. Tant pis, pas le temps. Une femme me prêta volontiers sa veste longue, si je cachais mes parties les plus intimes. Je n'insistais pas, peu enclin à me battre. « Tournée pour tout le monde ! » Autant mettre de l'ambiance. Je demandai également une bouteille de champagne, prétextant que c'était mon anniversaire. Le barman hésita longuement, et après quelques insistances de part et d'autre dans le bar, il céda à ce caprice d'enfant. Armée, je m'installai à une table et j'attendis l'arrivée imminente de Satana. Je savais qu'il n'était pas assez patient pour attendre mon retour, quand bien même si je faisais l'effort de revenir à ses pieds dans mon plus simple appareil. L'on me questionna sur de multiples sujets, l'on me sortit le plan drague à deux balles, qui me fit rire, mais je n'eus pas le temps de continuer que la porte s'ouvrit. Abandonnant mes comparses, je me précipitai vers lui, bouteille à la main et aspergeai le nouvel invité de champagne. « Et maintenant, t'es obligé de me rejoindre à poil ! » Ouh, qu'il n'allait pas être content de voir ses vêtements aussi mal traités. « A POOOOIL ! » Hurlai-je, indiquant aux clients les plus saouls à me suivre dans une requête douteuse.
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MessageSujet: Re: don't think it will be easy. (satana) don't think it will be easy. (satana) EmptySam 24 Nov - 16:58

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