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Sometimes I find myself wondering where you are. zltd.&.slws.

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MessageSujet: Sometimes I find myself wondering where you are. zltd.&.slws. Sometimes I find myself wondering where you are. zltd.&.slws. EmptySam 29 Déc - 11:00


❝ Tous ces moments se perdront dans l’oubli, comme des larmes dans la pluie. ❞
ZACHARIAH LA TOUR DUBOIS ft SEARLAIT LENA WEISS-SIMON. university of california, berkeley. ; Ses iris bleus parcouraient la foule à la recherche de Meleya, une alpha qui lui avait été attribuée si l'on peut dire, comme un numéro de téléphone, par le doyen Fredericksen. Élue son point de repère dans l'immense université, elles avaient très vite sympathisé et Searlait était heureuse que la jeune femme brune soit en charge de son intégration. Ce soir, la nouvelle étape consistait en une fête oméga afin qu'elle rencontre de nouvelles têtes et crée de nouveaux liens avec les partisans d'autre confrérie. Mal à l'aise, elle observait avec réserve tous ces corps entrer en collision et se frotter les uns contre les autres d'une façon qu'elle jugeait trop brutale. L'alpha demeurait introuvable, ses paupières se soulevaient constamment sur des visages inconnus et elle peinait à se fondre dans le décor, bien trop raide et crispée pour quelqu'un venu boire et s'amuser. Vêtue d'un short en cuir noir et coiffée par ses cheveux blonds se terminant en cascade au bas de son échine, elle n'avait aucun gobelet rouge en main destiné à être vidé d'un trait. Pourquoi l'intégration devait-elle à chaque fois passer par des soirées de débauches où à leur réveil, les étudiants ne se souvenaient même plus des prénoms de leurs rencontres. Tous rendus amnésiques par la cause de leur gueule de bois. Parfaite ignorante de ces soirées, ses pupilles dévièrent du spectacle pour aller à la rencontre des étoiles. Une vision apaisante, lui faisant momentanément oublier le chaos mené par les étudiants qui l'entouraient. Mais elle n'eut pas le loisir de s'y noyer comme elle l'aurait voulu, bientôt dérangée par la présence de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas et qui avait trop bu. « Tu regardes quoi ? La grande ours ? ». Elle sentit la pression d'une main écraser son épaule sans aucune délicatesse. Ses traits se crispèrent, contraints par la douleur passagère qui lui transperça l'épaule. « Détends-toi ma poule, t'es pas venu ici pour regarder les étoiles. ». Pouvant enfin mettre un visage sur l'étudiant bien trop vulgaire et familier, elle lui fit part de son étonnement en arquant un sourcil fâché à son intention. Mais le fêtard n'en fut pas déstabilisé le moins du monde, libérant sa clavicule pour emprisonner sa main, il la força à franchir la foule. Elle avait l'impression de marcher sur des oeufs, chancelante à chaque pas, elle essayait de ralentir leur course sans succès, subissant ce train de marche qui était trop rapide pour ses talons. Elle tenta de protester mais la musique couvrait sa voix, elle n'arrivait même pas à s'entendre elle-même. Le jeune oméga poussa alors la porte d'un bâtiment qui s'écrasa avec fracas contre le mur, sa main toujours agrippée à la sienne. Traînée dans le corridor, elle aperçut la porte se refermait, tuant instantanément la musique. « Lâche-moi tout de suite. », réclama-t-elle d'une voix forte, l'étranglant du regard et amenant tout le poids de son corps en arrière comme une gamine de cinq ans qui refuse de sortir d'un magasin de jouets. Il répondit à sa requête en fouettant l'air de sa main disponible et l'entraîna dans les étages, ses éclats de rire se mêlant aux bruits de ses pas brutalisant les marches d'escalier. « Rend-moi ma main, j'ai mal au poignet. », pesta-t-elle. Seconde tentative mais comme la première fois, elle ne récolta que des rires. « Et on va où au juste ? Tu sais, on irait encore plus vite si j'avais le privilège de marcher seule. ». Pas vrai, à l'instant où il lui rendrait sa liberté, elle partirait comme une fusée dans la direction inverse, mettant le plus de distance possible entre elle et ce déjanté. « On y est bientôt ma mignonne, cesse de te plaindre, tu es sûr le point de passer la meilleur soirée de ta vie avec le scotmeister. ». Et un égocentrique en plus. Elle tenta une dernière fois de lui meurtrir la peau pour que sa prise se relâche mais son agression se solda par un échec. Arrivés en haut du bâtiment, il ouvrit une dernière porte et elle constata qu'ils étaient sur le toit. Elle fut un instant absente, ses pupilles contemplant la vue berkeléenne qui lui était offerte et s'accrochant à toutes ces lumières qui illuminaient la fête qu'elle avait précédemment quitté. Elle revint toutefois à la réalité quand il lui tendit une minuscule bouteille qui semblait contenir cinq gorgées tout au plus. « Sans moi. », avisa-t-elle d'un ton glacial, prête à revenir sur ses pas et le laisser face à la solitude. Elle n'eut pas le temps de faire deux pas qu'il l'empoigna à nouveau, resserrant son étreinte et la gratifiant d'un sourire d'abruti notoire. Tandis qu'elle faisait mouliner son poignet dans le vide pour se dépêtrer, une voix de ténor retentit à l'adresse du dénommé Scott, les faisant sursauter à l'unisson. Portant un regard d'analyse sur la silhouette qui venait de faire son entrée, elle ne se rendit même pas compte que Scott l'avait lâchée. L'homme parla à nouveau, ce fut seulement à cet instant qu'elle comprit que sa voix ne lui était pas étrangère. Zach. Ses dents s'entrechoquèrent à sa découverte et elle dut serrer sa mâchoire pour éviter cette désagréable répétition. Il était donc à Berkeley lui aussi. Silencieuse, elle le regardait s'avancer vers le tandem qu'elle formait avec Scott mais étrangement, elle ne le vit pas avancer vers elle tout seul, bien qu'il le fut, mais accompagné du fantôme de cette fille avec qui elle l'avait surpris un an plus tôt. Ce visage rayonnant de beauté et de richesse qui avait excellé au jeu de la séduction et avait détruit l'amour. Cette nuit-là, son coeur s'était réparti en mille morceaux, elle l'avait senti se fracasser avec bruit sur le carrelage de la salle de bal dont elle faisait le service, elle avait alors posé son plateau et était parti sans ramasser les fragments. Elle voulut abandonner le toit, se précipiter la première vers la porte qui menait à la cage d'escalier mais elle fut devancée par Scott qui lui claqua la porte au nez alors que ses talons dérapaient sur le gravier. Elle contrôla ce léger dérapage en appuyant ses paumes sur la porte glacée puis saisit la poignée sans réussir à la tirer vers elle. Elle réitéra son action mais la porte resta inerte. Le rire de Scott retentit alors de l'autre côté, lui signalant que le pire était arrivé. « Il nous a enfermé. ». La colère enrailla sa voix bien qu'elle tentait vainement de s'apaiser. La haine était omniprésente ce soir, elle détestait Meleya pour lui avoir parlé de cette soirée et ne pas s'être montrée, elle détestait Scott de l'avoir kidnappée sur le toit et enfin, le meilleur pour la fin, elle détestait Zachariah tout court. Elle marcha à reculons, s'éloignant de la porte la mine déconfite. Qu'allaient-ils faire maintenant ? Elle n'éprouvait aucune envie de lui parler et pourtant il allait bien falloir communiquer pour se sortir du toit. « Cette porte était la seule issue ? ». Son index désignait ladite porte et son dos faisait toujours face à Zachariah. Elle manquait cruellement de courage pour faire un demi-tour. C'était bizarre. Autrefois ils s'étaient souris, ils s'étaient liés d'amitié, ils s'étaient embrassés, ils s'étaient découverts, ils s'étaient aimés, ils s'étaient connus par coeur.. A présent, elle était frappée d'une amnésie, une amnésie qui s'appelait déception et dont le deuxième prénom était souffrance.
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Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
prénom, pseudo : Stéph'
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MessageSujet: Re: Sometimes I find myself wondering where you are. zltd.&.slws. Sometimes I find myself wondering where you are. zltd.&.slws. EmptyLun 7 Jan - 16:36


La fin de la cohabitation approchait de plus en plus et pour fêter la fin de notre punition collective, certains membres de ma confrérie avaient décidé d’organiser une soirée pour tous. J’avais donné me bénédiction sans pour autant participer de manière active à l’élaboration de cette soirée qui se voulait mémorable. Scott, notre mascotte notoire avait pris de bonne grâce et avec un entrain d’enfant les commandes. Peu enclin à le laisser seul, j’avais demandé à Cameron et Esmeralda de le surveiller discrètement. Pour ma part, je me chargeais de rédiger la liste des invités à faire parvenir à chaque doyen des différentes confréries. Ce qui n’était pas une mince affaire quand on savait que face à moi, j’avais ma sœur iota qui répugnait à voir les miens plus de trois secondes dans la même pièce qu’elle. Le fait est que nous étions le jour j. La musique résonnait de façon assourdissante et les étudiants se déhanchaient tel une Beyoncé sur la piste, ce qui me faisait sourire ironiquement en observant les berkeleyens. Mes prunelles recherchaient activement une blonde iota. Aislynn. Serait-elle à nouveau présente alors que la première soirée où nous nous étions retrouvés avait été plus ou moins une catastrophe ? J’avais envie de la revoir malgré le fait que nous n’arrêtions pas de nous chamailler. Cette fille m’obsédait et je détestais me sentir aussi faible. Alors que j’étais perdu dans mes songes, mon regard accrocha la silhouette de Cooper. Elle aussi représentait énormément pour moi. Elle était une grande partie de mon passé et la retrouver dans cette université … Je n’arrivais pas à savoir si elle représentait quelque chose pour le présent. Ah les femmes et leur facilité à faire perdre la tête à un homme. Je détournais les yeux pour ne plus l’avoir dans mon champ de vision. Chacun ses activités pour les heures à venir, elle m’avait bien faire comprendre que je n’avais aucun droit de regard dessus. Je me mis à déambuler parmi les fêtards en octroyant certains un sourire, un clin d’œil, voire même quelques mots pour les plus chanceux. Un verre à la main, je ne m’attardais pas auprès d’un groupe en particulier, préférant papillonner à droite et à gauche. Alors que je m’entretenais avec quelques amis sigmas, anciens compagnons de fortune, l’un de mes omégas vint me prévenir que Scott faisait des siennes. Comme par hasard. Incapable de se contrôler plus de dix minutes, le fouteur de merde de ma confrérie s’amusait apparemment à dragouiller plus que lourdement une jeune femme qui ne semblait pas réceptive à ses charmes. Si charme il avait. Je m’excusais auprès des étudiants et les plantais là en secouant la tête de dépit d’avoir un attardé pareil dans mes rangs. C’est dans un soupir consterné et la mine déconfite que je me mis en chasse de Scottmeister avant qu’il ne commette une erreur impardonnable envers cette étudiante. Je scrutais l’horizon quand je l’aperçus de dos en train de tirailler peu également une blonde. Ils prenaient la direction du toit du bâtiment. Bon, eh bien, nous voilà parti pour une virée nocturne en altitude. Tapis dans l’ombre, j’avançais avec prudence et je me glaçais sur place à l’entente de la voix féminine qui accompagnait de force Scott. Elle ressemblait étrangement à … non impossible, mon cerveau me jouait un mauvais tour. M’approchant du duo, j’apostrophais sèchement mon camarade. « Lâche-là Scott. » Je fis deux pas en avant et je pus enfin découvrir son visage éclairé par les étoiles et la lune. Searlait Lena Weiss-Simon ou autrement dit : encore un fantôme de mon passé. Toutes celles pour qui mon cœur avait ressenti une émotion autre que de la simple amitié s’étaient donné rendez-vous à Berkeley pour me persécuter. Il fallait le croire. Elle fut aussi surprise que moi de la croiser en ce lieu incongrue. J’eus néanmoins l’intelligence de ne rien laisser transparaître sur mon visage. Pas de grimace gênée, pas de sourire bienheureux. De la neutralité. « Allez Scott, va en trouver une qui sera consentante. » Je restais poli et diplomate avec lui, cependant le ton de ma voix n’admettait pas de réplique et encore moins un refus de sa part. Abruti mais pas trop non plus, il obtempéra … Tout en nous enfermant bien soigneusement sur le toit avant de disparaître. L’enfoiré, il me le payerait une fois que je serai redescendu en bas. Il ne perdait rien pour attendre et un sale quart d’heure l’attendait. Un juron bien senti s’échappa de ma bouche tandis que Searlait refusait de voir la vérité en face et qu’elle s’entêtait à tirer sur la poignée pour déguerpir. Des souvenirs beaucoup trop vivaces à mon goût se répercutaient dans ma mémoire et je regrettais que Tyler, ma meilleure amie ne soit plus là pour me soutenir dans cette épreuve. Elle seule aurait été capable de me prodiguer les bons conseils. La jeune femme prit alors la parole pour s’adresser à moi. Première fois qu’une discussion démarrait entre nous depuis … Je dirai une éternité. Hochant simplement la tête, je répondis du tact au tact. « Bonne déduction Sherlock. » Searlait avait toujours été la plus intelligente et la plus vive d’esprit de nous deux. Lors de nos parties de fous rires ou pour la taquiner à chaque fois qu’elle démontrait sa science, je la surnommais affectueusement Sherlock en référence à l’excellent détective à qui rien n’échappait. Effaré moi-même d’avoir osé prononcer ce surnom, enterré depuis bien longtemps, je me retournais pour ne plus avoir à lui faire face. Mes iris cherchaient sans conviction une autre issue de secours qui pourrait nous dépanner. Bien évidemment, cela aurait été trop facile de pouvoir partir les mains dans les poches. Mon visage se tourna à demi vers elle et mes épaules se haussèrent comme pour lui prouver mon impuissance. Je n’étais pas superman et je ne pouvais pas m’envoler en la prenant dans mes bras pour l’emmener ailleurs que sur ce toit. Je n’étais pas Hulk non plus et ma force n’avait rien de surhumaine pour défoncer cette porte. « A part sauter, non pas d’issue. » Dis-je sur le ton de la raillerie. « Tu as toujours été le cerveau, à toi de trouver la solution. » Parce que moi, j’avais beau tout retourner dans tous les sens, à part m’asseoir dans un coin et laisser le temps défiler en priant pour que quelqu’un vienne à notre secours … Je ne voyais pas quoi faire. Malgré moi, mes prunelles vinrent dévisager cette bouille si familière. Elle n’avait même pas mentionné le fait que l’on se connaissait, le fait que l’on s’appréciait. A croire qu’elle m’avait totalement oublié. Une boule se forma dans ma gorge avant de descendre lourdement dans mon estomac. « Searlait … » Murmurais-je bien trop faiblement pour être certain qu’elle m’ait entendu. J’avais envie de lui dire que non, je ne l’avais pas oublié et que malgré le passé, son importance et sa personne restaient capitale pour moi. Mais c’était trop tôt, trop dur et surtout trop inapproprié au vu de la situation actuelle. Alors il fut plus aisé de lui demander « Tu es arrivée quand ? » Question simple et banal. Question merdique pour des retrouvailles qui risquent de l’être tout autant.
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MessageSujet: Re: Sometimes I find myself wondering where you are. zltd.&.slws. Sometimes I find myself wondering where you are. zltd.&.slws. EmptySam 12 Jan - 20:45


ZACHARIAH ft SEARLAIT. Are you lost in paradise my love, or have you found a home ? It's an awfully lonely road to walk alone. ; Les doigts encore crispés sur le métal froid, elle refusait cet emprisonnement en altitude et ne laissait même pas le bénéfice du doute à son compagnon de cellule. Quelle mauvaise combinaison du hasard, elle aurait encore préféré déguster la téquila avec Scott, quitte à en éprouver des vertiges sur le chemin du retour. Mais maintenant il était tout proche d'elle, à quelques mètres, aussi proche qu'il ne l'avait jamais été depuis sa fuite du pays de l'Est. Elle avait l'impression de plonger dans une pensine, de revisiter les souvenirs cuisants qu'elle avait eu tant de mal à refroidir, une fois rentrée en Angleterre. Mais à présent, ses mémoires regagnaient en chaleur, une chaleur insoutenable. Elle s'éloigna finalement de la porte, évitant tout de fois d'accorder un regard à son amour déchu. Elle se sentit soudainement vulnérable sur le toit, impuissante, comme ces candidats qui participaient à fear factor et se trouvaient obligés d'affronter leur peur. Elle n'aimait pas cette émission. La répartie de Zachariah l'extirpa de ses songes, la traînant dans le réel alors qu'elle se débattait pour tenir compagnie à ses chimères. Elle entendit donc un flot de paroles mais sans les écouter. Il lui fallut quelques instants avant de se figer sur place, de sentir ses membres se pétrifier. Ses lèvres se décollèrent l'une de l'autre sous l'effet de cette surprise indécente. Sa mobilité finalement retrouvée, elle fit volteface mais rencontra le dos de son interlocuteur maladroit. Ne savait-il pas qu'un simple petit mot pouvait causer bien des dégâts, qu'un sommaire petit surnom avait l'aptitude de gratter une blessure à peine refermée. Ses prunelles le scrutèrent avec nostalgie. « Je préfèrerai que tu t'en tiennes à Searlait. Comme tout le monde. », répondit-elle d'un ton calme et détaché, non représentatif de ses émotions actuelles. La prouesse lui avait pris des mois mais elle avait réussi à oublier qu'il lui avait été familier, il était retourné dans la foule et était redevenu un étranger parmi tant d'autres. Et elle n'avait pas envie que leur misère sur le toit bouscule les choses, elle désirait le laisser à son anonymat regagnée. Il n'avait pas été honnête avec elle, il l'avait leurrée sur toute la ligne. Tandis qu'elle se remémorait ses écarts de conduite, ce fut le moment qu'il choisit pour présenter son profil. Elle réprima un frisson, laissant rouler ses billes bleues durant de longues secondes sur ses traits fins. La nostalgie qui n'avait était qu'une tâche pour le moment était devenue une gigantesque marque, un pâté, une salissure qui lui souillait son présent. Elle se détacha de ce faciès attrayant qui arborait la beauté européenne et propageaient des charmes qui l'étourdissaient complètement. Elle s'installa contre un mur, ignorant la note de sarcasme qu'il venait de jouer. « Il y en a beaucoup des abrutis comme lui à berkeley ? ». Les bras croisés, elle répartissait une partie de son poids contre le mur pour soulager la douleur déclenchée par ses talons, devinant qu'il serait incroyablement difficile de finir la soirée glissée dans une telle paire vertigineuse. Elle haussa les sourcils, médusée par le legs qu'il venait de lui accorder. Évidemment, elle allait se torturer les méninges pour deux, ce n'était pas comme s'il était concerné par leur situation. « Tu as le droit de réfléchir aussi, je ne t'en voudrais pas. Ton aide serait même la bienvenue. ». Mais son regard avait beau se glisser vers tous les recoins de pénombre, elle ne discernait aucun moyen de sortie. Ils étaient complètement piégés, comme des naufragés sur une île déserte cernée par l'océan. Ses longs cils blonds se soulevèrent sur le chemin qui guidait au bâtiment dans l'espoir d'apercevoir une âme vivante susceptible de les délivrer. Mais elle détourna la tête quelques secondes plus tard, après avoir entendu un murmure à peine audible. Elle constata qu'il la regardait et ses prunelles allèrent se loger dans les siennes pour la première fois ce soir. Elle sentit ses doigts s'engourdir et sa gorge s'assécher, pourtant, elle soutint tout de même son regard, comme l'espace d'un instant hypnotisée. « Oui.. ». Elle s'attendait qu'il revienne sur l'épisode de la Russie, qu'il lui présente des excuses ou même éprouve un profond regret, soyons fous. Mais la question qui s'échappa de ses lèvres ne fut qu'apporter une déception nouvelle au lieu d'un soulagement dont elle avait grand besoin. « Un peu plus d'une semaine. », répondit-elle toujours ses yeux dans les siens. Elle n'avait pas apporté le moindre bonus d'informations, ni évoqué les raisons qui l'avait emmenée aussi loin de chez elle. Elle préféra baisser les yeux au sol, masquant sa peine. Elle n'arrivait tout simplement pas à prolonger la discussion, pourtant, même si elle ne voulait pas se l'avouer, elle aurait voulu demander les explications qu'elle n'avait pas réclamées à Moscou. « Je penses qu'on devrait essayer d'interpeller les personnes qui passent près du bâtiment. », suggéra-t-elle, scrutant à nouveau les alentours et essayant de déchiffrer la pénombre. « Et on aura besoin de ta voix. », préconisa-t-elle pendant qu'elle était en train d'évaluer la distance avant d'éprouver un vertige, elle n'aimait pas les hauteurs. Zachariah devrait crier à plein poumons s'il souhaitait être entendu mais le silence de la nuit serait un avantage. « Enfin quand il y aura un peu plus de trafic. ». Puisque pour le moment, personne en vue. Même pas un chat. Tout le paysage était figé et aucune ombre ne se profilait à l'horizon. Aucun bruit rapportant la venue d'un étudiant errant, seulement la clameur sourde de la fête qui continuait à battre son plein. Le regard orienté vers les lumières lointaines, elle se souvint de son sac à main et du téléphone qu'elle y avait laissé à l'intérieur. Malheureusement, elle avait dû le perdre quand Scott l'avait entraînée à toute vitesse vers ce bâtiment maudit. « Tu as un téléphone sur toi ? », quémanda-t-elle d'une voix pleine d'espoir, comme si le petit objet technologique était susceptible de lui sauver la vie - ou de la sauver de lui - . Elle était étonnée de ne pas y avoir pensé plus tôt. Sûrement la vue de l'immense carrure de Zachariah freinait sa rapidité de réflexion. Elle continuait à l'examiner, le visage tâché à la fois par l'espérance et l'appréhension, désireuse qu'il lui donne une bonne nouvelle et qu'il tenait dans sa poche leur ticket de sortie. Dire que fut un temps, elle aurait remué terre et ciel pour ne jamais sortir de ses bras. A présent, elle le fuyait comme la peste. But as I searched your flashing indigo eyes, it echoed true that I loved you. That I loved you.
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