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you again. cnae.&.slws.

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MessageSujet: you again. cnae.&.slws. you again. cnae.&.slws. EmptyLun 24 Déc - 16:53


❝You again.❞
berkely. salle de tutorat. ; Ses deux avant-bras de porcelaine déposés sur les accoudoirs en cuir d'un fauteuil appartenant au doyen Fredericksen, elle patientait jusqu'à sa venue, passant en revue l'un des terrains de Berkeley que lui offrait une fenêtre. A peine arrivée, elle était déjà conviée dans le bureau du doyen, grande tête pensante de Berkeley, elle n'avait entendu aucun éloge à son égard, mais plutôt de la crainte. Nerveuse, elle ne cessait de jouer avec ses mèches d'or, s'interrogeant sur sa présence en ses lieux et sur le sujet de leur entretien. Le plus probable serait une conversation sur ses compétences intellectuelles. Comme à Oxford, elle était habituée à ce genre d'invitation qui visait à l'aiguiller vers tel ou tel club chéri par l'université. Elle se redressa un peu trop vivement lorsqu'elle entendit la porte claquer derrière elle. « Mademoiselle Weiss-Simon, merci de m'honorer de votre présence. ». Ses prunelles se précipitèrent sur la carrure de son doyen qui se trouvait, comme elle l'avait imaginé, être un homme influent. « Je vous en prie. », répondit-elle d'une voix intimidée et pas assez claire à son goût. Leur intermède venait tout juste de commencer et pourtant ses jambes lui hurlaient de s'enfuir en courant. Elle comprenait maintenant les rumeurs qui couraient sur le compte de Fredericksen, il ne paraissait pas comme un doyen ordinaire, il dégageait une intelligence et une fourberie qui lui était propre. Il lui délivra un sourire sans chaleur, l'inspectant au peigne fin avant de reprendre. « Ne vous inquiétez pas, nous n'en avons pas pour bien longtemps. Je voulais juste vous entretenir du tutorat et vous annoncer que nous sommes heureux d'accueillir un si bon élément dans notre université. ». Ce fut à son tour de sourire faiblement, sensible aux paroles de son interlocuteur. Quelque peu honteuse, elle se blâmait de rougir devant les compliments qui venaient de lui être adressés. « Bien. Vous êtes l'une de nos tutrices et j'ai déjà en main le dossier de votre premier élève. ». Elle l'observa feuilleter une chemise marron en silence, heureuse à l'idée de rencontrer un autre berkeléen. Elle ne connaissait encore personne - du moins c'était ce qu'elle pensait - et était ravie de la perspective que lui offrait le doyen Fredericksen. « Magnifique. Quel est son nom ? ». Il releva la tête, un sourire en coin avant de lui tendre la pochette brune. « Cameron Adams-Eynsford. L'un de nos éléments difficiles, si je puis dire. ». Son sourire s'estompa sur le champ. Venait-il de dire qu'il lui refilait un boulet ? Ses iris parcoururent les lignes constituant le dossier et elle constata avec stupeur que le Cameron en question avait commencé son aventure chez les alphas. Président de confrérie qui plus est. Il avait ensuite troqué le bleu pour s'aventurer chez les gammas - première grimace - et à présent, il était un oméga - deuxième grimace -. Un génie parti à l'aventure chez les drogués et qui finissait sa quête chez les alcooliques, elle n'avait jamais vu un parcours aussi déconcertant. « Si vous voulez bien me suivre, il nous attend dans une des salles réservées au tutorat. ». Sans plus attendre, il la guida vers la sortie de son bureau sans lui laisser le temps de répliquer quoique ce soit. Elle devait l'affronter tout de suite en plus, soudainement, l'idée de faire de nouvelles connaissances lui parut moins séduisante. Trottinant derrière son guide, ils finirent par atteindre leur but et entrèrent dans une classe pratiquement déserte. Effectivement, le seul occupant été un jeune homme assis avec désinvolture sur une chaise près de la fenêtre, occupé à regarder un spectacle extérieur. « Hum hum... Monsieur Adams-Eynsford, voici Mlle Weiss-Simon, votre tutrice. Sachez tous les deux que j'attends beaucoup de votre collaboration et j'espère voir Mr Eynsford faire d'énormes progrès. Des progrès pharamineux. Bonne journée. ». Il quitta la pièce sans un coup d'oeil en arrière, la laissant seule avec le skateur qu'elle avait rencontré quelques jours auparavant et qui avait insulté son père, formidable. Elle leva les yeux au ciel, totalement désespérée et son âme Mère Thérésa envolée. « J'espère que tu sais faire autre chose que d'injurier tes concitoyens parce qu'il va falloir que tu me donnes envie de t'aider. ». Ce qui n'était pas tout à fait correct puisqu'elle voulait plaire aux exigences de Fredericksen, mais autant lui montrer qu'ils étaient ici pour travailler dès le départ. Elle reporta son attention sur ses dernières notes, catastrophiques, son front se plissant et traduisant la difficulté qui les attendait. « Rassure-moi, tu es prêt à te sortir du fossé, n'est-ce pas ? ». Et encore, fossé c'était gentil, il était plutôt tombé dans un ravin ou dans le puits le plus profond du monde. Ses dents plantées sur sa lèvre inférieure, elle poursuivait sa lecture complètement médusée. Ce type avait eu les meilleurs notes du campus il y avait un an de cela et était devenu un pur cancre. « Après tout tu viens d'accomplir un exploit. », déclara-t-elle en désignant le manuel inondé par les mauvaises notes, « Tu peux parfaitement l'accomplir dans l'autre sens. ». Petite revanche sur leur rencontre. Tout chez lui criait l'arrogance, elle n'avait donc aucune envie de faire preuve de gentillesse et caresser le chien qui l'avait mordu.
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MessageSujet: Re: you again. cnae.&.slws. you again. cnae.&.slws. EmptyMer 26 Déc - 18:40

Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.


Salle commune Victor Hugo's résidence. « Cameron, le doyen veut te voir. C'est urgent apparemment ». Plait-il ? Enfoncé dans une douce léthargie, avachi sur un des fauteuils trônant en plein milieu de la salle commune qu'empruntait tous les étudiants depuis ces derniers mois, les différentes confréries étant toutes fermées pour l'instant, je n'avais pas prévu d'y bouger pour les quelques heures à venir. Que me racontait ce mongolien. Le doyen, me voir, urgent ? Genre urgent tout de suite ou urgent tu peux y aller dans une heure ? Et depuis quand monsieur Frederiksen me convoquait. C'était mon frère qui s'avérait être dans ses petits souliers, pas moi, donc si le grand manitou pouvait me foutre la paix, ça m'arrangerait grandement. Je soupirai, conscient que si je ne me rendais pas immédiatement à son bureau, le doyen allait me le faire payer tôt ou tard. Et j'avais eu assez d'emmerdes dernièrement pour rajouter le doyen à ma liste d'ennemis. Je me levai pour me trainer jusqu'à monsieur le doyen en personne. Il ne me fallu que quelques minutes pour rejoindre le bâtiment, l'université étant désertée pour les vacances. Je frappai avant d'entrer, sous l'accord du doyen. « Monsieur Eynsford ». Adams-Eynsford connard. M'enfin, je me résignai à simplement lui sourire en guise de bonjour, pour ne pas faire d'esclandres pour l'instant. Du moins, j'allais essayer. Je pris place sur un des fauteuils en face de lui. « Vous devez probablement vous demander l'objet de cette convocation » poursuivit-il. Tu lis dans mes pensées dis donc. J’acquiesçai tout en le laissant continuer. « J'ai étudié votre dossier scolaire comme j'ai l'habitude de le faire avec tous mes étudiants. Quelle déception de voir un élève avec un quotient intellectuel tel que le vôtre ruiner sa scolarité de cette manière-là. Dois-je vous rappeler que Berkeley prône l'excellence et je ne laisserais pas des étudiants comme vous nuire à sa réputation ». Ma tête négligemment appuyée sur ma paume de main, je le laissais déblatérer ses conneries. Les étudiants comme moi te crache à la gueule monsieur, pensais-je tout en le laissant poursuivre, un air blasé collé sur mon visage. « Vous n'êtes pas s'en savoir que je connais particulièrement bien votre frère Adriel. Il m'a renseigné sur votre emploi du temps qui ne semble pas très chargé ces temps-ci. C'est pourquoi je vous ai désigné une tutrice qui va se charger de vous remettre sur le droit chemin. Avec votre participation bien sur ». Je me redressai vivement. Mon frère, doux traitre, il ne payait rien pour attendre. J'allais rétorquer que je n'en avais rien à foutre de sa tutrice quand le doyen enchaina. « C'est non négociable. Sans quoi, je me verrais dans l'obligation de vous renvoyer de Berkeley ». Connard. Je bouillonnais, ne pouvant lui exposer toute ma haine et ma colère. En quatre ans de scolarité, c'était la première fois que l'on me menaçait de renvoi. Et puis quoi encore. Il m'invita alors à me rendre dans la salle de tutorat, afin d'attendre patiemment qu'il me présente ma fameuse tutrice. Non de bonne grâce, j'allais me choir sur une des chaises installées dans cette salle, attendant qu'on vienne me voir. Complètement vautré, et je me fichais pas mal de mon apparence, mes iris marronnées balayaient la vue qu'offrait la vitre à mes côtés. J'aurai pu rester ainsi des heures durant à me perdre dans mes pensées si l'ouverture de la porte, suivit d'une voix ne me tirèrent pas de mes songes. Je tournai la tête, levant immédiatement les yeux au ciel en guise d'agacement lorsque je reconnus ladite tutrice. C'était la nouvelle, que j'avais croisé quelques jours plus tôt, après une accrochage avec son abruti de père qui avait bien failli me rentrer dedans. Et après c'était moi le crétin. « Et toi j'espère que tu sais faire autre chose que faire la morale à tes concitoyens parce qu'il va falloir que tu me donnes envie de t'écouter » répliquai-je, agacé. Si elle commençait ainsi, je ne donnais pas cher de notre collaboration. Pour qui se prenait-elle cette blondasse au visage d'ange. Je n'avais rien demandé moi, donc si ça ne lui plaisait pas non plus de m'aider, qu'elle s'en aille. « De quel fossé tu parles ? Si je voulais vraiment, j'aurais même pas besoin de toi ». True story. Parce que Cameron est très intelligent quand il le souhaite, seulement Cameron ne veut pas travailler et s'en fout des cours, là est toute la différence. Je ne suis pas abruti, seulement je n'ai pas envie de travailler. Les cours ne sont qu'une perte de temps. « Mais bon on va dire que je n'ai pas trop le choix » dis-je, croisant mes bras sur mon torse. Dieu que j'aurai donné n'importe quoi pour me barrer d'ici. J'aurai toujours trouvé mieux à faire plutôt que d'être ici avec cette chieuse. Dans le genre fifille à son papa. Tout ce que je détestais. « On commence par quoi ? J'ai pas ma journée merci ». Et moins je passerais du temps en ta présence chérie, mieux je me porterais teh. Cameron est pas content, et quand Cameron est pas content, il est chiant à souhait. Bon courage little blondie, parce qu'il va t'en falloir.
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MessageSujet: Re: you again. cnae.&.slws. you again. cnae.&.slws. EmptyDim 30 Déc - 19:30


100 :plop:
❝ INTRODUCING CAMERON ADAMS-EYNSFORD & SEARLAIT WEISS-SIMON. ❞
Ses iris céruléens flânant sur le dossier scolaire qu'elle étudiait avec minutie, elle retraçait les derniers mois notés de son nouvel apprenti en terre Berkeléenne. Lui, autrefois si brillant, aurait pu prétendre à la place de tuteur avec une facilité enfantine, c'était une évidence. Pourtant, il se retrouvait de l'autre côté de la frontière et ne semblait pas s'en inquiéter grandement. Elle abrégea un instant sa lecture pour le regarder en silence, un regard lourd qui traduisait son anxiété face à la suite des évènements. Elle venait à peine de poser le talon sur l'aire berkeléenne et pourtant on la sollicitait déjà et lui soumettait la plus dure des épreuves. Ce n'était pas la première fois qu'elle participait au tutorat, elle avait fait grâce de son temps libre à Oxford et ses élèves avaient obtenu de bons résultats. Mais cette fois-ci, elle n'était absolument pas certaine du dénouement de leur collaboration. Lisant les appréciations laissées par ses professeurs, elle se mordit la lèvre une fois de plus. Ce garçon excellait dans la médiocrité, il y était tellement empêtrer qu'elle ne voyait pas comment le sortir de ces sables mouvants. Reportant son attention sur lui, elle lança un regard désapprobateur vers sa silhouette, il lui faisait penser à Garfield, dignement vautré face à la télévision. Cerise sur les pop-corn de Garfield, il ne prenait même pas la peine de masquer son agacement, faisant preuve d'une effronterie audacieuse. Elle se hissa sur le bureau avec souplesse et croisa sa jambe droite sur sa jambe gauche, en signe de supériorité ultime. « Je t'en prie, fais la sourde oreille. J'aimerai bien voir la tête du doyen Fredericksen quand il sera confronté à tes prochains F. », chanta-t-elle, faisant glisser son doigt sur les F déjà présents à l'intérieur du livret et l'observant du coin de l'oeil. Cesse dont de faire l'impertinent Cameron, c'est un luxe que tu ne peux pas te payer ces temps-ci, période de crise chez le Adams-Eynsford. La mine toujours impassible, elle le contemplait nier le fossé qui se creusait lentement mais sûrement sous ses pieds, si son assurance n'avait pas été arrogante, elle aurait pu éprouver de la compassion à son égard. « Oui, tu as raison, il n'y a aucun fossé. C'est plutôt une énorme colline, et ton livret scolaire le prouve, tu es au sommet de cette dernière. », répondit-elle calmement d'une ironie toutefois pas mesquine mais décidant de se battre avec les mêmes armes que lui. « Visiblement, le doyen n'est pas de cette avis, d'où ma présence. ». Elle fit une brève pause, fermant d'un geste vif le cahier et le déposant à ses côtés sur le bureau. « C'est bien dommage que l'envie ne se soit pas présentée. Nous n'aurions pas eu la désagréable surprise de nous revoir. ». Elle descendit de son trône en acajou et ses talons agressèrent le carrelage, le faisant hurler une sévère mélodie. « On aurait bien commencé par la politesse mais ce n'est malheureusement pas au programme cette année. », débuta-t-elle narquoise, s'arrêtant devant sa table, les bras croisés devant sa poitrine. « On va donc reprendre les bases, faire un peu de grammaire française et de communication orale. A la fin de l'heure, je te donnerai un thème sur la société actuelle et tu improviseras un commentaire pendant vingt minutes. En français, cela va de soi. », annonça-t-elle d'un trait, le documentant du programme improvisé qu'elle venait de mettre au point durant leur intermède. Ses paupières se soulevèrent sur lui, révélant l'azur. Le silence s'était installé et elle continuait de le considérer, l'impatience commençant à pointer le bout de son nez. « Une question. Tu attends que le ciel te tombe sur la tête pour prendre un stylo et une feuille ? ». Soupirante, elle s'éloigna de son pupitre, se déplaçant d'une grâce austère vers le sac qu'elle avait abandonné sur le comptoir du maître. Elle en extirpa le roman qu'elle lisait actuellement, par chance, un roman français. « Première exercice, la dictée. L'Amant de Margueritte Duras, tu l'as déjà.. ». Elle n'eut pas le loisir d'aller plus loin. Interrompue par un chant de sirène sorti d'on ne savait où, elle se dirigea vers la porte et inspecta le couloir en quête d'indice. « C'est votre alarme incendie ? », cria-t-elle à l'adresse de Cameron. Parfait, il ne manquait plus qu'un petit lot de flammes pour parfaire sa journée. Un surveillant arriva à sa hauteur à petite foulée, se tenant le ventre, il eut l'air soulagé de les trouver. « Laissez vos affaires et dirigez-vous vers le fond du couloir. C'est sûrement une fausse alerte mais on applique la procédure, réfugiez-vous dans la salle prévue à cet effet, toutes les portes du bâtiment se sont verrouillés. », haleta-t-il avant de repartir s'enquérir des autres étudiants errant dans le bâtiment. Ennuyée par ce contretemps, elle se tourna vers Cameron, haussant les épaules. « Bon. Je te suis. ». Vaguant encore en terre inconnue, elle n'avait pas d'autre choix que de lui emboîter le pas.
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MessageSujet: Re: you again. cnae.&.slws. you again. cnae.&.slws. EmptySam 26 Jan - 2:17

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