the great escape
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❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme)

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MessageSujet: ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) EmptyLun 23 Juil - 18:47

« Non non non non, Célya ! Ne dessine pas sur mes cours, s'il te plaîîîîît, non ! » En se précipitant sur la petite fille âgée de trois ans et en arrachant brusquement des mains de cette dernière ses dernières notes d'économie, Jules venait d'éviter la catastrophe. Ou du moins, une partie en vue des minuscules gribouillis présents sur les feuilles. De jolis petits dessins non achevés, cachant la moitié des mots du cours, transformant ce dernier en charabia indescriptible - bien plus qu'il ne l'était, cela s'entend. La jeune maman détailla longuement le talent artistique de la petite et soupira, tout en essayant de chercher l'attitude juste à avoir face à l'énième bêtise de sa fille. Au bout de trois ans, elle devrait savoir s'y prendre; réprimander, fâcher, punir, faire la leçon, empêcher les bêtises, bref, élever cette petite comme il se doit. Au bout de trois ans, elle aurait dû appris à devenir mère, pourtant elle ne se reconnaissait même pas lorsque Célya l'appelait 'maman'. Comment corriger son enfant lorsqu'on ne se reconnait pas en tant que parent ? Jules se le demandait tous les jours, à chaque instant, et d'autant plus dans ces moments-là où elle faisait un face à face avec la petite blonde au sourire angélique et innocent, alors qu'elle ne l'était en aucun cas, innocent. « J'ai fait des jolis dessins pour toi maman. Regarde ! » Les yeux rayonnants de fierté et d'admiration, Célya se dirigea vers sa génitrice pour l'enlacer au niveau des jambes et lui murmurer un 'je t'aime' bafouillé mais assez distinct. Comment pouvait-on résister à cette affection débordante ? Comment pouvait-on enguirlander un petit bout pareil ? Quelqu'un pouvait-il apprendre à devenir une vraie mère à Jules ? Sans doute, devrait-elle s'acheter 'Être maman, pour les nuls', malgré ce qu'on pense ces bouquins n'étaient pas si humiliant, déplaisant, inutile. Elle devrait sûrement l'ajouter sur sa liste de course, prochainement. « Moi aussi, Célya ... Mais maintenant, va attendre sagement Emma devant la porte, elle ne va pas tarder à arriver - du moins, je l'espère. » Jules tout craché : allergique aux démonstrations d'affections en tout genre, surtout ceux de sa fille. Ces derniers lui rappellent chaque jour à quel point elle était une mère médiocre. Vraiment vraiment médiocre. Qui enverrait sa petite fille de trois ans patienter dans le couloir dans le seul but de l'éloigner ? Ne vous méprenez pas, Jules aime sa fille, plus que tout au monde, elle ferait tout pour elle, ce qui est d'une logique assaillante. Mais disons qu'elle ne possède pas les gènes d'une bonne mère, contrairement à toutes les autres mamans. Ce rôle ne lui collait pas à la peau, rien n'était plus flagrant. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait engagé une nourrice pour s'occuper de Célya à sa place : de ce fait, elle était davantage plus sereine quant à l'éducation de cette dernière. Nourrice qui, aujourd'hui, n'avait pas l'intention de pointer le bout de son nez apparemment. Deux heures qu'elle était censée venir récupérer la petite blonde à l'appartement. Jules commençait petit à petit à s'inquiéter, et imaginait d'ores et déjà tous ses cours d'économie parsemés de petits cœurs et de fleurs.

« Quelle peste celle-là, passer un coup de fil, c'est trop demander sans doute ? » Ne cessa de pester la jeune femme, en pensant au lapin que lui avait posé la nourrice aujourd'hui. Pas un coup de fil, pas un message ou un e-mail pour prévenir; Jules l'avait maudit, et la maudissait toujours du plus profond de son être. Voilà qu'elle était obligé d'abandonner ses activités prévus de l'après-midi pour embarquer sa fille faire une promenade inutile à un café du coin. Non pas qu'elle n'aimait pas sortir avec elle, non, mais rares sont les fois où ces occasions sont arrivés, elle refile toujours les sorties de l'après-midi à la nourrice. Toujours, normalement. « Bon, faut que j'arrête ! Tu veux quoi, ma puce ? » Plongée dans un livre pour enfants, cette dernière ne l'entend pas, trop occuper à s'amuser avec ses jouets et son bouquin. Comme si elle ne s'adressait pas à une enfant mais à une adulte, Jules lui passa alors la main devant les yeux et répéta la question avec insistance. La petite releva enfin les yeux et lança un grand sourire à sa mère, avant de désigner sur la carte une part de gâteau au chocolat. « Je reconnais bien là ma fille ! » L'ébouriffant ses cheveux, elle demanda à la petite de patienter avant de se diriger vers un serveur, à la caisse. Ce dernier parut occupé, alors elle dû patienter, malgré elle. Jules et la patience faisaient plus que deux, ils se détestaient, se chahutaient, se crêpaient le chignon, se battaient, se martyrisaient, se... bref, ils ne s'aimaient pas, et beaucoup de ses fréquentions l'ont très vite compris. Et pour preuve, au bout d'une minute d'attente, elle tapa du pied, déjà agacée. Pour patienter tranquillement, elle détourna alors les yeux du serveur et les dirigea sur les clients, assis, papotant paisiblement, dégustant leur gâteaux, eux. Elle dévisagea tout le monde, avant de croiser le regard d'une personne qu'elle aurait à ravie éviter aujourd'hui. Esmeralda. Téléphone en main, plongée dans une conversation très passionnante en vue de son expression, l'autre jeune sigma ne fit pas attention à Jules. Mais Jules fit bien attention à elle, un peu trop attention d'ailleurs car elle perçut même sa conversation téléphonique. Ou du moins, quelques fragments. « ... suis désolé ... force ... te le dire ... ton père. » Et sans effort, elle espionna la réponse de sa camarade de confrérie. « Vous êtes James Carter-White, c'est bien ça ? d'accord. » Elle s'était contentée de cette réponse, en soupirant, sûrement sous le coup de l'émotion. Ce qui était normal, pas besoin d'être un génie pour deviner l'origine de cette discussion, résoudre le mystère, même Jules y était parvenu. En quelques mots, elle avait saisi, sa vie parut s'écrouler, puis la colère monta. Elle en oublia totalement le serveur qui était dorénavant disponible. Non, non, non, non ! « C'EST QUOI CES PUTAIN DE CONNERIES ESME ? » Sans prévenir, elle s'approcha de sa rivale et lui cria dessus, sans prendre en compte la situation ainsi que le lieu, et donc sans prêter attention aux regards qu'on lui prêtait. Elle devint rouge, arracha le téléphone de la main de la sigma et raccrocha tout simplement. Même si elle cherchait des explications, et qu'il était apparemment le principal intéressé, il était hors de question qu'elle adressa la parole à son père, ou qu'il l'entende péter les plombs encore une fois. Près de dix ans qu'elle ne lui avait pas adressé un seul regard, pourquoi aujourd'hui ? Surtout aujourd'hui, elle avait une raison de lui en vouloir. Une énorme raison.
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MessageSujet: Re: ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) EmptySam 28 Juil - 12:59

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Ca lui paraissait bien loin, cette époque où elle partageait son appartement avec quelqu’un, bien loin. Elle se souvenait de sa première colocation à San Francisco, l’année dernière, Aaron, son meilleur ami, celui vers qui elle se tournait quand un problème la tracassait. Elle se souvenait même du jour où ils avaient décidé de devenir colocataires, ils n’avaient, ni l’un ni l’autre, prévu cela mais, ils en étaient arrivés à la conclusion que s’il ne voulait pas que ce bel endroit leur passe sous le nez, ils devaient trouver un arrangement et vivre ensemble avait été la solution miracle. Aaron était le colocataire par excellence et d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, ils n’avaient jamais eu de problèmes, pour quoi que ce soit. Aujourd’hui, elle vivait seule, depuis quelques mois déjà, ce qui n‘était pas plus mal au vu de son état. Un autre souvenir s’interposa à son esprit. C’était la semaine dernière, assise devant sa télévision sans vraiment prêter attention à ce qui se passait, une sonnerie de téléphone la sortit de sa torpeur. Revenant sur terre, elle avait décroché sans s’attendre à ce qui allait suivre. Un homme, un avocat plus exactement, lui demandait de la rejoindre dans un restaurant du coin pour lui parler. L’agent Andrews avait, bien entendu, était mis au courant, elle ne pouvait se permettre de le laisser à l’écart, surtout pas en ce moment. C’était donc accompagné qu’elle s’était rendu à son rendez-vous et qu’elle ne fût pas sa surprise en reconnaissant le vieil ami de son grand-père. Que venait-il faire ici ? Et que lui voulait-il ? Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre la raison de cette visite. Son père était mort. Cet homme qui la terrorisait depuis toujours était bel et bien mort. Elle avait eu du mal à l’accepter, mais, elle avait eu confirmation lorsqu’elle s’était rendue à New York pour reconnaitre le corps inerte de son père. Mais, ce n’était pas le pire, elle avait appris dans la foulée que celui qu’elle considérait être son père ne l’était pas. Un choc qui ne l’avait guère quitté depuis.

La jolie grecque était assise à une table du café, attendant que sa commande arrive tandis qu’elle tournait et retournait le petit papier entre ses mains. Le numéro de son père biologique y était marqué. Andrews le lui avait remis et elle n’avait pas encore trouvé le courage de lui téléphone. Qu’allait-elle lui dire au juste ? Aucune idée. Malheureusement, elle ne le saura jamais si elle ne faisait pas le premier pas. Remerciant le serveur d’un sourire, elle composa le numéro et attendit qu’on décroche. Après que les formules de politesse, la véritable conversation pouvait enfin être entamée. « Vous êtes James Carter-White, c'est bien ça ? D’accord. » Et avant même que la jeune femme ne puisse dire autre chose ou comprendre ce qu’il se passe, on lui arrachait son téléphone des mains avant de couper court à la conversation. Si le but était de la pousser à bout et bien l’intrus s’en sortait à merveille. Se retournant vers la jeune femme, elle s’efforça de garder son calme. « Tu pourrais m’expliquer ce qui vient de se passer là ?! Je ne suis pas sûre d’avoir tout saisi… » D’accord ! Elle se doutait bien de ce qui tracassait la blondinette qui s’avérait être aussi sa camarade de confrérie. Si les rôles avaient été inversés, elle aurait surement pété un câble mais voilà, elle n’était pas à sa place et quoi qu’il en soit, elle n’appréciait pas la manière dont elle était intervenue dans une conversation qui ne la regardait pas. « J’aimerais récupérer mon téléphone et pouvoir m’excuser, il y a certaines personnes qui n’apprécient pas de manquer de respect aux autres… » Non, elle ne faisait rien pour apaiser les choses et c’était pourtant ce qu’elle aurait dû faire. Mais, pas aujourd’hui. Pas dans son état. Et surtout pas en présence d’une furie qui lui faisait un scandale dans un café sans se soucier du monde qui les entourait.
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MessageSujet: Re: ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) EmptyMar 31 Juil - 15:08

A vrai dire, Jules n'était pas si sûre d'avoir saisi le déroulement des événements, à l'instant même, au café du coin. Impulsive était un de ses plus grands défauts, et quelques rares fois une de ses plus grandes qualités, et elle venait tout peine de le prouver au monde entier. Tenant fermement le téléphone qu'elle venait d'arracher à une confrère, elle fixait cette dernière d'un regard le plus froid qu'il n'a jamais été lancé, la rage lui parcourant petit à petit tout le corps. Ce devait être une blague, par pitié. Oh oui, dites-moi que c'est une blague, essaya-t-elle de se convaincre elle-même en son fort intérieur. Mais en vue de l'air sérieux de sa rivale, elle comprit vite que ce ne fut pas une simple petite plaisanterie pour attiser une fois de plus sa colère. D'ailleurs, pourquoi l'était-elle, en colère ? Ces affaires ne la regardaient en rien si on jugeait la situation de loin. Son père n'était plus son père à proprement parler, et cette décision venait d'elle-même. Elle avait décidé de couper les ponts, bien que ce dernier ne l'ait pas retenu, elle était en partie responsable de ce conflit parents/enfant. Elle avait choisis de ne plus rien avoir à faire avec ces deux-là, plus rien ne la regardait en ce qui les concernait, ils étaient libres d'agir comme il le sentait. C'était ses propres paroles, la jeune sigma leur avait crié ceci au visage avant de disparaître pendant des années, sans donner aucune nouvelle. Donc, libre à monsieur Carter-White de posséder un autre enfant, non ? Plus rien ne la regardait. " Non, non, non, non, faux. Ce sont également mes affaires, mes soucis, ma vie ! " « Tu n'es pas sûre d'avoir tout saisi ?! » répéta la jeune maman, d'un ton sanglant, suivit d'un rire jaune. Esmeralda aurait-elle cette envie, aujourd'hui, de se foutre royalement de sa figure ? Il se pourrait bien, en effet. « Il y a deux possibilités là, maintenant, Esme : soit tu n'as rien d'autre à faire de ton temps et tu me joues une jolie blagounette dans l'espoir que je pète littéralement les plombs; soit tu es un cas plus désespéré que je ne le pensais, et il te manque un neurone en moins. » Essaye de garder ton calme, Jules. Caaaaaaaalme. La jeune blonde était consciente de passer pour une folle récemment sortie d'asile : les yeux lui sortant littéralement des orbites, la couleur naturellement pâle de sa beau virant au rouge tomate, tenant le portable d'Esme en main dont elle usait comme arme de défense ... bref, elle n'était pas à son avantage en ce moment-même pour crier haut et fort que non, elle n'était pas folle. Qui la croirait ? Tout le café se mettait dorénavant à assister à la petite scènette improvisée du jour par les deux jeunes femmes, et en était bouche-bée. Plus personne ne parlait, tous les regards étaient dirigés vers la même direction. Même le staff avait arrêté leur occupation pour suivre la suite des événements; et de loin, Jules crut percevoir un serveur ordonner de stopper net tout ceci. Quelle merde ! « J’aimerais récupérer mon téléphone et pouvoir m’excuser, il y a certaines personnes qui n’apprécient pas de manquer de respect aux autres… » Esme commençait elle aussi à perdre patience, la situation ne l'amusait guère, et Jules commençait petit à petit à assimiler qu'elle n'était pas complice d'un coup foireux. Mais elle en était pas moins innocente. Pourquoi a-t-il fallut que ça tombe sur elle ? ELLE ? Esmeralda De Rossi, une des seules de la confrérie que Jules n'était pas "copine-copine". Pourquoi ? A croire que le destin voulait s'acharner sur la jeune maman ? « Tu prends la situation bien trop à la légère, il me semble. Te manquerait-il vraiment un neurone ou ... ? » Oui, Jules étaient en quelque sorte sidérée. Sidérée que la jeune brune se contentait de réclamer son téléphone au lieu de ... au lieu d'exploser comme elle le faisait. Cette nouvelle n'était pas rien quand même, tous deux partageaient le même père, à en croire la discussion. Pourquoi Jules était-elle la seule à réagir ainsi - en excluant le fait qu'elle était de nature impulsive et incontrôlable, cela va de soi ? « Et ne t'inquiète pas, pour faire partie de la même famille que ce connard, crois-moi, les excuses l'importe peu. Il s'en remettra le grand bonhomme ! » ironisa-t-elle, tout en gardant toujours entre ses mains le téléphone portable. « Et je te rendrais ceci une fois que des explications m'auront été données. » Car oui, le but de tout ce cirque était quand même celui-ci : la demoiselle exigeait une explication, une très bonne explication, histoire de l'empêcher de davantage perdre l'esprit.
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MessageSujet: Re: ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) EmptyMer 15 Aoû - 23:59

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Pourquoi tout devait se compliquer à chaque fois qu’elle pensait être débarrassée d’un problème ? A croire qu’elle était le pantin de quelques divinités qui passaient leur temps en lui rendant la vie impossible. Ce n’était pas possible autrement. D’un côté, elle comprenait mieux le comportement de son père même si cela n’excusait en rien son attitude envers elle et sa mère. Les erreurs ça existaient, non ?! Mais, pas pour lui. Edward Davis était un homme qui obtenait toujours ce qu’il voulait sans se soucier de blesser ou de faire mal, bien au contraire. Il se complaisait à faire souffrir les autres pour son propre bien être. Et de ce point de vue, la jolie grecque était bien contente de découvrir la vérité sur ses origines. Plus rien ne la rapprochait de cet homme. Plus rien à part un passé commun et une vie à se demander si elle finirait morte dans un caniveau ou enfermée dans un hôpital psychiatrique après avoir succombé à sa vie tumultueuse et hors du commun. D’un autre côté, la vérité restait encore plus douloureuse que le mensonge en soi. Parfois l’ignorance est un luxe qui devrait être apprécié à sa juste valeur. Tant de sentiments contradictoires qui semblaient jouer au ping-pong dans sa tête, elle n’avait donc pas besoin que sa camarade de confrérie vienne y rajouter son grain. Seigneur, cette fille n’avait donc rien d’autre à faire de ses journées pour venir l’emmerder jusqu’ici. « Je te rassure, mon temps est bien trop précieux pour que je le perde à avoir quoi que ce soit à faire avec toi…Et pour répondre à ta question, c’est ni l’une, ni l’autre option…J’estime que ma vie privée doit rester ‘privée’ justement mais, ce doit être une notion que tu ne comprends pas… » Et le meilleur prix est attribué à Jules pour avoir réussi à faire sortir de ses gongs la brunette. Bien sûr, Esme n’y mettait pas du sien non plus mais, elle ne voyait pas vraiment pourquoi elle devait expliquer à cette jeune femme – avec qui le courant ne passait pas – sa relation ou plutôt sa non-relation avec cet homme. Après tout, elle-même ne comprenait pas très bien ce qu’il se passait. Elle avait ressentit le besoin, à la lecture de la lettre de sa mère, de prendre contact avec son père biologique. Elle ignorait pourquoi, elle n’était pas sûre de vouloir le savoir mais, elle voulait le connaitre et peut-être savoir de quoi retournait cette histoire. « Tu devrais commencer par te calmer, tu es peut-être habituée à ce que tout le monde sache tout de toi mais, je préfère de loin garder ma vie pour moi… » Commença-t-elle, se retenant de plus en plus mal à laisser exploser la colère qui couvait en elle. « Ensuite, je ne vois pas en quoi le fait de connaitre ou pas ton père te regarde étant donné que tu sembles avoir coupé les ponts avec lui… » Esme ou l’art d’envenimer les choses. Elle faisait toujours ce qu’on attendait d’elle, disait ce que les autres voulaient entendre mais, pas aujourd’hui. Il était grand temps qu’elle fasse les choses pour elle-même, pour son bien être. Soufflant un bon coup, elle se leva de sa chaise avant d’attraper la main de celle qui semblait être sa sœur. La fixant droit dans les yeux, elle laissa apparaitre un léger sourire avant de se pencher vers elle. « Si tu veux tout savoir, il semblerait que nous soyons sœurs ! » Voyant l’expression de la Sigma, elle profita de ce moment d’inattention pour reprendre sa place. Elle posa une main sur son ventre arrondi tandis qu’elle prenait de son autre main son verre. « Alors, plus rien d’autre à dire, sœurette ?! » Lâcha-t-elle sarcastiquement alors que son regard se posait à nouveau sur la silhouette de la jeune femme.
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
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MessageSujet: Re: ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) EmptyMer 29 Aoû - 22:46

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MessageSujet: Re: ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) ❝ we are family, i've got all my sisters with me ❞ (esme) Empty

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