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Nous ne savons jamais de quoi demain est fait.

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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyJeu 21 Juin - 10:07

Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_m5v39pz9SC1ql6ucxo1_500

    Aloysia n’entendait plus aucune voix, pas même celle de Rafael qui aurait très bien pu la mettre en rogne au point de le planter là une deuxième fois. Ce moment fut silencieux, sulfureux, divin. Elle sentait l’intégralité de son corps se tanguer sous les mouvements du jeune homme, et la moindre parcelle de sa peau frissonner au contact de ses doigts. Il n’y avait rien de violent là-dessous, elle ne souffrait pas et n’avait aucun besoin de se protéger ou de rendre ladite souffrance au centuple. Il n’y avait plus que la sensation de ses battements de cœur s’accélérant à la montée de son propre plaisir, le sentiment d’être entière, puissante. Un sentiment on ne peut plus grisant. Aloysia profita de cet instant jusqu’à ce qu’il ne soit plus, à vrai dire. Elle se surprenait presque à prier pour que cela n’ait aucune fin et que son chagrin ne revienne pas au galop une fois qu’ils furent séparés, allongés d’un côté et de l’autre du lit de l’ancien médecin. Aloysia aurait donné tout ce qu’elle avait pour être définitivement vaccinée de toute sensation désagréable. Hélas, même l’adrénaline et les endorphines ne suffisaient pas à endormir sa douleur. Celle-ci se mêlait entre ses souvenirs douloureux et cette impression de manque lui tenant les entrailles. La blonde ne cessait de trembler et de transpirer, du reste, et il n’y avait rien de naturel là dedans. A ceci près qu’elle préférait se couper la langue avec les dents plutôt que de s’exprimer là-dessus. Non, vraiment, elle n’avait pas besoin d’aide selon ses termes. Elle clôt donc ses yeux sans même émettre le moindre son ou remercier Rafael pour quoi que ce soit. Elle trouva le sommeil relativement facilement, à sa plus grande surprise, mais son repos fut de particulièrement courte durée. A peine une heure après, elle se mit à hurler dans son sommeil, ayant eu le temps de tremper complètement les draps durant ce laps de temps, avant de se relever en sursaut et d’être complètement désorientée. Était-ce la sensation de manque, le souvenir de la mort d’Amaury, autre chose ? Personne ne le savait, pas même elle, mais une fois qu’elle fut assise au bord du lit, tremblante comme une feuille, incapable de laisser échapper les larmes qui s’étaient pourtant frayé un chemin hors de ses yeux la veille, Aloysia ne fut plus en mesure d’esquisser le moindre mouvement. Elle avait forcément réveillé Rafael avec ses hurlements, mais loin d’elle l’envie de l’épargner en plus de cela. Il l’avait vue misérable… Rien que pour cela il méritait d’en payer le prix fort !

    « Si tu émets le moindre son je te jure que je te tue » énonça-t-elle d’une voix particulièrement tremblante. Elle avait juste besoin de temps pour reprendre le contrôle, se lever, se rhabiller et sauter au volant de sa Porsche pour rouler jusqu’à chez elle. En somme, elle allait s’éloigner autant que possible du jeune homme pour tâcher de ne plus jamais le revoir. Il avait obtenu ce qu’il voulait, après tout, non ? « Tu as obtenu ce que tu voulais, alors tu peux bien me foutre la paix quelques secondes. C’est tout ce dont j’ai besoin pour partir d’ici, à des kilomètres de toi. » Si elle regrettait ? Et comment ! Elle s’était lâchement fait avoir par une crise de panique, débordante d’une sentimentalité qui n’avait plus refait surface depuis la mort d’Amaury. Il devait avoir honte de là où il était… S’il la regardait, il devait lever les yeux au ciel et serrer les poings, exactement comme le jour où il l’avait engueulée au sujet de ses combats. A vrai dire, si elle avait été prise d’un tel accès de panique, c’est justement parce qu’elle se souvenait exactement de leur dispute, enfin. Des années après, elle retrouvait une soudaine mémoire qu’elle aurait préféré oublier à jamais… « Je crois que tu es bon pour te racheter des draps » énonça-t-elle sournoisement avant d’être enfin en mesure de se lever et d’attraper rageusement ses affaires. Il fallait qu’elle se rhabille. D’urgence.
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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyJeu 21 Juin - 22:48

Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_m4h7rtSi5e1ql6ucxo3_250Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_lzehvqnInu1ql6ucxo1_250

    Allongé à côté de la jeune femme, il fixait le plafond. Il jeta quand même un œil vers elle, mais il restait discret. Soupirant doucement, il finit par voir qu’elle s’était endormie. Se tournant sur le côté, il regarda un point invisible sur le mur. Il devait avouer qu’il était un peu perdu. La jeune femme ‘était revenue vers lui dans un sale état et il ne savait pas pourquoi. Il ne considérait pas ça comme un coup bien joué. Elle était venue dans son plein gré, ce qui n’était pas bon pour lui. Seulement, il se demandait ce qu’elle avait pour être revenue vers lui ainsi. Seulement le sommeil finit par le rattraper et il s’endormit tranquillement. Une heure plus tard, il sentit beaucoup de mouvements et il ouvrit les yeux, encore endormit. Se retournant, il vit la jeune femme assise au bord du lit. Voulant s’approcher, il sentit les draps sous ses doigts et comprit que ça n’allait pas du tout. Fronçant les sourcils, il l’entendit alors clairement lui dire de ne pas parler. Il ne dit rien du tout et l’écouta parler deux autres fois. Il se leva du lit et alla prendre les vêtements de la jeune femme qui devait être devant la porte de l’appartement. Une fois qu’il eu tout dans les bras, il la revint dans la chambre.

    Tu dors ici ce soir et c’est non négociable. Tu peux me frapper, me menacer et tout ce que tu veux, mais tes vêtements, tu ne les aura pas avant demain, après que tu ais dormis un minimum et que tu sois en état de conduire.

    Sortant de la chambre, il savait qu’elle pouvait lui hurler dessus et le frapper, il s’en fichait. Du coup, il fit au plus vite pour mettre les vêtements de la jeune femme en lieu sûr pour qu’elle ne les trouve pas, puis, il fila dans la cuisine, préparant un verre d’eau et il retourna dans sa chambre.

    Interdiction également de prendre mes vêtements.

    Déposant le verre d’eau sur la table de chevet, il sortit de nouveaux draps et il fit signe à Aloysia de se lever. Il fit alors le lit tranquillement, avant d’aller mettre les autres draps dans le panier de linge sale et de revenir s’allongé dans son lit. Il décida de se tourner dos à la jeune femme et il ne comptait pas lui parler, vu qu’elle ne voulait pas qu’il parle plus.
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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyVen 22 Juin - 10:50

Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_m5v39pz9SC1ql6ucxo1_500

    Pas négociable, pas négociable, c’est vite dit ça. Aloysia ne savait pas si elle était encore en plein cauchemar ou si Rafael l’avait effectivement rattrapée pour mieux se saisir de ses vêtements et finalement l’inciter à revenir dans la chambre. Il avait même changé les draps et l’incitait à dormir ici jusqu’à ce qu’elle soit remise et en état de dormir. En quoi s’était-il réincarné pendant cette seule heure de sommeil ? En mère poule ? Quoi qu’il en soit, leur relationnel avait changé et il n’était rien pour la mettre davantage en colère. Dommage qu’elle n’ait pas l’énergie pour foncer dans le tas. La vérité, c’est que l’ardente blonde commençait sérieusement à être en manque. D’où ses tremblements plutôt virulents et sa transpiration de la taille de l’état de Washington. Elle suintait le manque à des kilomètres et si elle ne partait pas d’ici très vite, il allait finir par le découvrir. Même si elle mentait avec un sens du détail hors du commun, elle ne pouvait guère dissimuler les symptômes physiques ad vitam aeternam, et surtout pas jusqu’au petit matin, où elle serait censée aller mieux. Soit elle prenait le volant pendant qu’elle s’en pensait capable, soit elle risquait de faire un malaise face à la douleur qui allait bientôt être la sienne. Elle refusait de perdre le contrôle à ce point là. « Tu es qui, mon garde chiourme ? Tu sais que je suis une grande fille et que je peux tout à fait m’en aller en sous vêtements sans te demander ton avis ? » Même avec une force très fortement diminuée, Aloysia était encore capable de lui faire mal. Rafael n’osait pas la frapper, mais la réciproque n’était absolument pas vraie. « Tu n’es pas médecin, alors ne t’oblige pas à avoir ce rôle. D’autant que celui du mec inquiet ne te vas pas du tout. » Et c’était reparti. Aloysia ou « je suis le centre du monde et je l’assume totalement ». Elle n’avait aucun compte à lui rendre et au pire, elle pouvait très bien appeler quelqu’un si cela lui permettait de ne pas passer une seconde de plus dans cet appartement maudit. Ses tremblements augmentaient de seconde en seconde, tant et si bien qu’elle refusa de s’asseoir sur le lit. Une chance qu’il lui tourne le dos à cet instant précis, il ne voyait donc pas l’état pitoyable dans lequel elle se trouvait. La jeune femme sûre d’elle, aussi froide qu’un morceau de glace et impossible à déstabiliser lui semblait terriblement lointaine. Ce fut probablement pourquoi elle n’hésita pas à ouvrir l’armoire de Rafael, y cherchant des vêtements qui ne seraient pas trop grands pour son corps fin et élancé. Hors de question qu’elle obéisse au doigt et à l’œil. Cela n’avait jamais fait partie de ses attributions, ce n’est pas maintenant que cela commencerait.

    « Désolée mon grand, mais comme tu n’es pas mon médecin ou un membre de ma famille, je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi. Il n’est donc pas question que je reste à croupir ici. » Qu’il vienne l’en empêcher, qu’elle rigole cinq minutes. Même si elle était semblable à un fétu de paille, elle était prête à se battre bec et ongle pour se barrer d’ici. Ce fut sans doute pourquoi elle s’empara du premier t-shirt qu’elle trouva dans l’armoire avant de partir à la recherche d’un caleçon qui pourrait lui aller sans qu’elle n’ait à le tenir en marchant. Tâche délicate s’il en est, puisqu’ils n’avaient évidemment pas du tout la même carrure. Elle maudissait ses propres tremblements et son esprit embrouillé, l’empêchant de se concentrer plus de quelques secondes d’à filée. Il ne fallait pas qu’elle s’évanouisse, elle devait tenir le coup. Tant pis, elle allait appeler le chauffeur de son père pour qu’il ne vienne la prendre. Lui faire garder le silence était devenu comme un passe temps à part entière ces temps-ci, alors que ses conneries s’accumulaient…
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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyDim 24 Juin - 16:20

Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_m4h7rtSi5e1ql6ucxo3_250Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_lzehvqnInu1ql6ucxo1_250

    Oh mais je suis sûr que tous les paumés de la ville seraient contents de te voir si peu vêtues et dans un tel état.

    Elle voulait jouer les grandes filles ? Très bien, il décidait alors d’être plus franc avec elle et surtout sur le fait qu’il voyait que ça n’allait pas du tout. Il ne savait pas encore pourquoi, mais quelques théories se mettaient en forme dans son esprit.

    Si tu dis ça, c’est que tu ne sais pas tout de moi visiblement.

    En effet selon elle il n’était pas médecin. C’est vrai que ça faisait quatre ans qu’il avait arrêté son métier de médecin, mais il suivait toujours ce domaine de près et il avait des contacts encore dans le monde de la médecine, mais ça n’était pas plus mal si elle ne savait pas ce qui s’était passé sur sa démission. Très peu de personne le savait et c’était mieux comme ça. S’étant installé dos à elle et lui parlant ainsi, il finit par entendre du bruit et il la vit chercher des vêtements à lui. Soupirant et levant les yeux au ciel, il l’écouta parler, avant d’aller attraper son poignet et de la pousser à lui faire face. Il allait parler et lui dire d’arrêter de se montre forte, quand il remarqua ses yeux. Fronçant les sourcils, il retira sa main du poignet de la jeune femme, près à l’approcher alors de son visage, quand elle repoussa sa main. Grognant, il la plaqua à l’armoire et la fixa dans les yeux.

    Arrêtes un peu de toujours vouloir avoir le dernier mot.

    Continuant de la fixer dans les yeux, il haussa alors les sourcils, comprenant ou se demandant si sa théorie n’était pas farfelue. Relâchant la jeune femme, il resta la regarder quelques secondes et il fit un pas en arrière.

    Finalement les paumés de la ville ne seraient pas intéressés par ce que tu portes ou pas, mais plutôt par ce qu’ils pourraient te vendre pour que tu ne sois pas en manque.

    Il avait tenté le coup et il savait qu’elle pourrait lui dire qu’il délirait complètement et qu’elle ne prenait rien, mais ses pupilles montraient le contraire et il savait ce que donnait les pupilles de gens en manque. Encore fallait-il qu’il ait visé juste.
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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyMar 26 Juin - 18:16

Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_m5v39pz9SC1ql6ucxo1_500

    « Qu’est-ce que ça peut te foutre que j’ai le dernier mot ? Pourquoi tu ne vas pas dormir, histoire que tu me foutes enfin la paix !! » Aloysia maugréait comme si sa vie en dépendait, se défendant avec le peu d’énergie encore disponible dans son corps secoué par le manque. Elle ne se doutait pas qu’il allait s’en rendre compte après l’avoir observée et plaquée contre son armoire. A croire qu’il dévoilait une volonté qu’elle ne lui connaissait pas, à ceci près qu’il ne continua pas dans cette voie… Il la relâcha bientôt de son emprise, lui permettant de le pousser à l’aide du peu de force qu’elle avait encore, ce qui devait avoir l’air d’une simple pichenette comparée aux coups habituels qu’elle savait porter avec tant de brio. Elle allait finir par le détester jusqu’à la fin de ses jours s’il poursuivait sur cette pente savonneuse. Pourtant, alors qu’elle aurait pu hurler face à cette vérité haïssable qu’il venait de percer à jour, Aloysia se mit plutôt à soupirer et à frotter nerveusement son front plein de sueur. Elle n’était plus vraiment maîtresse d’elle-même, remarquablement faible suite au peu de sommeil qu’elle avait au compteur et à la déferlante émotionnelle vécue un peu plus tôt dans la nuit. Ne pas entendre par là que leur partie de jambes en l’air l’avait exténuée, mais plutôt que le simple souvenir d’Amaury risquait de la rendre plus hargneuse encore que d’habitude, et ce pour des semaines. « T’es pas responsable de mon exceptionnel petit cul, alors qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Très étrangement, elle ne chercha même pas à nier l’évidence… Oui, elle était en manque, et après ? Si jamais il avait quelque chose à lui donner sans qu’elle n’ait un centime à débourser, pourquoi pas ! Aloysia était actuellement repoussée au-delà de ses derniers retranchements et il fallait bien qu’elle trouve une solution acceptable pour elle. L’impétueuse blonde ne lâcha donc pas Rafael du regard, s’attendant à ce qu’il ne l’assomme avec un sermon qu’elle n’était absolument pas disposée à entendre, mais très étonnement, il n’ajouta rien. Sans doute redoutait-il lui-même de la tournure des évènements à venir… « De toute façon, je vais quitter cet appartement que tu le veuilles ou non. Ce sera juste un peu plus dur si tu me barres la route, mais crois-moi, j’obtiens toujours ce que je veux au final. N’essaye pas de t’opposer car dans le meilleur des cas, je vais rester et dévaliser tout ce que tu pourrais avoir dans ta pharmacie. Crois-moi, j’ai une très bonne connaissance de tout ce qui peut défoncer. » Le regard d’Aloysia avait considérablement changé. De peste insupportable elle venait de se mettre dans la peau de quelqu’un de déterminé, dont l’envie approchait tellement du vice que c’en était irrespirable. A savoir si Rafael allait laisser parler l’ancien médecin en lui ou juste s’écarter, comme n’importe quelle personne dotée d’un brin de bon sens. Il connaissait une partie de son tempérament impossible, il savait qu’elle serait donc prête à tout pour éviter de souffrir davantage.

    Bientôt, Aloysia fut secouée par des tremblements qu’elle ne put pas contrôler. C’était l’étape avant les vomissements et les hallucinations, en général… Elle le savait pour l’avoir vécu à quelques reprises, il n’était donc pas question qu’elle renouvelle l’expérience. Elle eut par conséquent le réflexe de s’avancer d’un pas chancelant vers Rafael, l’air soudainement nettement plus menaçant : « Tu dégages ou c’est moi qui te dégage. Ton choix ! »
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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyMar 26 Juin - 22:56

Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_m4h7rtSi5e1ql6ucxo3_250Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_lzehvqnInu1ql6ucxo1_250

    Je préfère rester éveiller, car je ne tiens pas à trouver ton cadavre dans mon appartement à mon réveil.

    Ca n’était pas vrai, il le savait bien, mais il ne voulait pas lui dire la vérité. Elle finit par le repousser et il soupira. Seulement, il avait remarqué ses pupilles. Quelque chose clochait et il mit le doigt dessus. Se demandant s’il avait bon, mais surtout pourquoi une fille comme elle pouvait bien être dépendante à un médicament ou à de la drogue. Le fait qu’elle ne dise pas le contraire le surprit. Il n’en revenait pas. Elle avait une vie de rêve, des parents connus et elle prenait de la drogue. En même temps, c’est vrai que ce sont de plus en plus les enfants de riches qui tombent là dedans. Mais pas elle ? Rafael ne comprenait pas le pourquoi du comment d’ailleurs. Encore lui, ayant perdu ses parents à l’âge de 8 ans, ayant toujours tout fait pour arriver à devenir médecine, ayant perdu son emploi parce qu’il avait aidé un adolescent paralysé à mettre fin à ses jours et devant reprendre ses études, oui ça aurait pû être lui le gamin qui touche à la drogue. Mais pas elle … Il n’avait pas du tout cette image chez elle. Au contraire, elle savait parler, utiliser les mots pour toucher en plein dans le mille. Physiquement, elle savait se battre. Elle avait tout pour elle, mais apparemment elle dépendait d’un médicament ou d’une drogue. Il n’en revenait vraiment pas. Désormais, elle voulait partir. Seulement, il ne pouvait pas. Il n’était peut-être plus médecin, mais il n’était pas du genre à laisser une personne si mal en point. Se retrouvant avec la jeune femme en face de lui, il l’écouta et la fixa dans les yeux.

    A toi de me dégager.

    Fixant la jeune femme, il savait qu’elle n’irait pas par quatre chemins, mais il la poussa vers le lit. Elle n’avait pas dû s’y attendre et il la vit surprit, tentant de se redresser.

    Tu attends là, j’ai quelque chose qui pourrait t’aider.

    Sortant de sa chambre, il fila vers sa cuisine. Dans un des tiroirs, il prit une sorte de serviette roulée. Retournant dans sa chambre, il posa son matériel sur le sol et déplia la serviette. Des seringues, de petits flacons, de petites fioles et d’autres instruments étaient dedans.

    Qu’est-ce que tu prends ?

    Levant les yeux vers la jeune blonde, il savait qu’elle ne voudrait pas forcément répondre, mais il fallait qu’il le sache.

    Je ne veux pas te tuer, donc si je sais ce que tu prends, je saurais ce que je ne dois pas te donner.

    Restant fixer la jeune femme dans les yeux, il attendit sa réponse.
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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyMer 27 Juin - 15:20

Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_m5v39pz9SC1ql6ucxo1_500

    Aloysia ne put décemment s’empêche de hausser un sourcil de surprise : Rafael proposait de l’aider ?! Il devait être masochiste, c’était impossible autrement. Il ne pouvait pas garder quelques drogues dans son chapeau et s’il savait palier aux effets du manque, il devait probablement en connaître un rayon. Plus les minutes filaient et plus l’impétueuse blonde avait des doutes quant à la véritable profession du jeune homme. A quoi bon cacher que l’on est médecin ? C’est sexy et puis il y a plus honteux comme métier ! Ses doutes s’amoindrirent d’autant quand il amena une espèce de nécessaire pour anti sensations de manque. Les réactions que la demoiselle aurait pu avoir promettaient d’être diverses, et elle opta pour l’éclat de rire. Après tout, c’était mieux que de lui en coller une parce qu’elle avait trop mal pour penser avec discernement. « Tu t’es réincarné en trousse à pharmacie maintenant ? Si tu crois que je vais te faire confiance avec tes tours de passe-passe, tu te plantes tes médocs là où je pense jusqu’au cerveau ! » Aloysia n’avait pas confiance en la race humaine en général, ce n’était donc pas pour le faire face à un presque inconnu ayant deviné par accident son état d’addiction avancé. Mais comme il ne semblait pas céder, elle s’emporta : « tu te prends pour qui, monsieur je fais style que je ne suis pas un médecin alors que j’en suis un ? Personne n’a dans ses placards un tel éventail de médocs, pas à moins d’être du métier ! Et après c’est moi qu’on traite d’affabulatrice… On aura tout vu, sans déconner. » Tout ceci n’était fait que pour gagner du temps, tout en sachant pertinemment qu’il pouvait s’emporter et la laisser dans la merde, sans pour autant lui laisser le loisir de quitter cet appartement maudit. Il n’était cependant pas question qu’elle prenne quoi que ce soit d’autre que SES propres pilules. Elle ne voulait surtout pas risquer qu’on ne l’empoisonne, après tout, ce n’est pas exactement comme si elle était aimée et respectée de tous… « En ce moment c’est l’oxycodone. Mais ne te prends pas le chou, hors de question que je prenne quoi que ce soit ici. » Aloysia avait beau suer à grandes eaux, trembler comme une feuille morte et commencer à être prise de nausées, quand bien même aurait-elle d’insupportables visions qu’elle n’aurait pas changé une seconde d’avis. « Pourquoi tu ne me raccompagnes pas chez moi, hein ? Parce que ton tour de magicien, il ne va pas durer. Je vais finir par être touchée par le manque à un moment donné, et si c’est pour passer par la case « hallucinations » désolée mais je passe mon tour. Dis-toi que je vais passer cette porte à un moment donné. Ce sera juste plus dur sans ton aide. »

    La respiration d’Aloysia s’était faite d’autant plus rapide que cette discussion lui demandait une énergie plutôt vive. Dans quelques minutes, elle allait s’évanouir et Rafael devrait probablement la conduire à l’hôpital… Avec tout ce que cela impliquait d’œillades curieuses et de fuite d’information. La jeune femme préférait se taillader les veines plutôt que d’être en première page d’un quelconque magazine à potins le lendemain. Son addiction avait une raison particulière, une origine tout à fait valable, celle-ci était juste cachée. Son avenir n’avait en aucun cas à être remis en jeu à cause d’une addiction ridicule. « Je te laisse même conduire ma Porsche si jamais tu évites de mettre trois plombes à te décider. Ce sera la seule fois dans ta vie que tu vas avoir une occasion pareille, alors magne-toi la rondelle ! Histoire que si tu me fais la moindre rayure dessus, je puisse te casser définitivement la tête une fois redevenue maître de moi-même. » Pour qu’elle accepte de lui tendre les clefs de sa voiture… Fallait-il qu’elle soit très, très mal en point.
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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyMer 27 Juin - 16:31

Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_m4h7rtSi5e1ql6ucxo3_250Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 Tumblr_lzehvqnInu1ql6ucxo1_250

    Peu importe qui je suis, tout ce que je veux c’est pouvoir faire en sorte que ton corps se sente mieux.

    Il se fichait pas mal du reste. Seulement, il commençait sérieusement à en avoir marre qu’elle l’ouvre à tout bout de champ. Ne pouvait-elle pas simplement accepter un peu d’aide ? Apparemment non et elle ne voulait pas de la sienne. Il ne fit alors que soupirer, avant d’attendre encore et toujours sa réponse sur le ou les produits qu’elle consomme. Quand il eu enfin sa réponse, il tourna la tête pour prendre une des fioles, mais la jeune femme lui fit comprendre qu’elle ne prendrait rien ici. Serrant alors les dents, il savait qu’il devait se calmer, avant de lui hurler dessus. Il n’était pas du genre à s’énerver facilement, mais la jeune femme commençait gentiment à l’ennuyer, pour rester poli. La laissant parler, il ferma les yeux quelques minutes, le temps de la laisser dire tout ce qu’elle voulait. Autant qu’il écoute tout de suite et qu’il mette ensuite les choses aux claires. Ouvrant finalement les yeux, il regarda les clés qu’elle lui tendait.

    Merci.

    Les attrapant, il les lança vers son armoire, les voyant juste dépasser un peu du dessus du meuble et il regarda la jeune femme.

    Tu sortiras de cet appartement, uniquement dans un état normal, alors maintenant tu la ferme et tu me laisses faire.

    Il n’avait pas haussé le ton, il était resté calme, mais ses mots prouvaient qu’il en avait vraiment marre. Il se leva et alla vers l’armoire pour en sortir un cadre et il le posa sur le lit.

    Voilà de la lecture pendant que je m’occupe de toi.

    Il s’agissait de son diplôme de médecin encadré par la mère de sa famille d’accueil. La regardant y jeter un œil, il en profita pour attacher un élastique autour de son bras et il sortit ensuite une fiole de morphine et une seringue, seulement il la vit prête à aller chercher ses clés et il posa rapidement son attirail au sol avant de la plaquer au-dessus et de se placer au-dessus d’elle, attrapant ses poignets pour les bloquer au-dessus de sa tête.

    Aloysia, j’ai un diplôme de médecine, tu viens de voir, qui est réel. Je sais ce que je fais et pour une fois arrêtes de jouer les pestes et acceptes qu’on t’aide, même si c’est moi.

    Il resta la fixer dans les yeux, attendant d’elle qu’elle accepte pour qu’elle le repousse pour partir d’ici.
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MessageSujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. - Page 2 EmptyMer 27 Juin - 18:19

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    C’était la première fois que les rôles étaient inversés depuis qu’ils se connaissaient. Aloysia en fut soudainement stoppée et presque outrée tant sa réaction était surprenante. Le simple fait qu’il ne lui balance son diplôme en pleine poire la stupéfia. Elle n’imaginait pas avoir mis dans le mille en insistant sur le fait qu’il soit médecin. « T’es vraiment toubib ?! Naaan je le crois pas !! » La jolie blonde éclata soudainement de rire, alors qu’elle s’était trouvée plaquée au sol, privée de ses clefs de voiture et de sa possibilité de sortir de cet enfer. Il ne pouvait pas savoir à quel point cela lui faisait un bien fou de relâcher ainsi toute la pression pesant sur ses épaules. Il n’avait pas idée de cette culpabilité traînée comme un boulet à sa frêle cheville. Depuis la mort d’Amaury, Aloysia n’était plus que l’ombre d’elle-même. Son ancienne bonté semblait avoir totalement disparue, se fondant dans un tempérament noir, prompt à la méchanceté et à la mesquinerie. Rafael n’était rien d’autre qu’une victime de plus, qui ne recevrait aucune excuse pour le mal qu’elle lui ferait et finirait probablement brisé s’il ne se dégageait pas suffisamment vite de ses griffes acérées. L’ardente blondinette n’était inoffensive qu’en apparence, vous l’aurez compris… « Tu fais croire que tu n’es qu’un étudiant un peu en retard qui poursuit son rêve, mais en fait tu caches un métier qui n’a rien de honteux… Waaaah mais t’es pire que moi en fait ! Bizarrement, c’est extrêmement jouissif. Tu ne crois quand même pas que je vais te plaindre alors que tu me retiens ici contre mon gré ? Allez, fais-moi ta piquouze, qu’on en finisse ! » Aloysia n’avait de cesse de se contracter sous les spasmes douloureux s’emparant complètement de son corps dévasté. Si cela continuait, elle allait réellement perdre connaissance. Mais bientôt, une sorte de liquide frais s’empara de ses veines, stoppant presque instantanément toute cette souffrance insupportable ayant martelé ses tempes jusqu’à lors. La respiration d’Aloysia se fit plus faible dans un premier temps, avant de redevenir normale tandis que son regard s’était perdu dans le vague, fixant au loin le plafond d’un blanc immaculé, devenu soudainement passionnant. « Je n’ai plus mal… » murmura-t-elle avec satisfaction, presque avec joie, tandis qu’une ébauche de sourire prenait possession de ses lèvres très pâles. Aloysia était pleine de sueur et ne parvenait plus à bouger, comme si son corps lui interdisait d’utiliser la moindre énergie. Si elle esquissait un mouvement, elle risquait d’avoir mal à nouveau. Mais cela ne l’empêchait pas de parler, bien évidemment…

    « Tu sais que je pourrais utiliser l’information pour la retourner contre toi, tu le sais ça ? » énonça-t-elle sans l’ombre d’une émotion, ce genre d’effusion lui demandant une énergie qu’elle n’était pas disposée à fournir dans l’immédiat. D’ordinaire, elle n’était pas friande de la chose, mais là, c’était pire. « Non seulement t’es vieux mais en plus t’es toubib… Alors celle-là, elle me la coupe. Mais puisque tu as refusé ma délicate offre tournant autour d’une voiture que tu ne pourras de toute façon jamais t’offrir, dis-moi au moins quelle est ta spécialité ! Je te préviens, je n’ai pas l’intention de fermer l’œil puisque je ne peux pas bouger. Je vais tellement t’emmerder que tu vas péter un câble ou foutre des boules Quiès, c’est moi qui te le dis ! » Aloysia se vengeait, d’une certaine façon. Bien loin de le remercier pour l’avoir empêchée de se shooter encore, elle voulait qu’il paye pour l’avoir vue si misérable. Il n’avait pas fini d’en chier… « Pourquoi tu as joué au grand sauveur des âmes perdues, d’ailleurs ? Hormis parce que tu as un beauuu diplôme de médecine, évidemment. »
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