| | Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Mer 27 Juin - 18:38 | |
| Il ne dit rien à ses propos, seulement, il voulait juste qu’elle n’ait plus cet état de manque. Même s’il n’était plus officiellement médecin, il ne pouvait pas faire comme si de rien n’était. D’autres auraient profités de la situation, mais pas lui. Ses parents ne l’avaient pas élevé comme ça. L’écoutant parler, il attendit qu’elle l’envoie balader, mais elle acceptait. Evidemment, tout cela était emballé dans des propos plus directs, mais il préféra passer au-dessus. La lâchant, il alla récupérer son matériel au pied du lit. Plantant la seringue dans le flacon de morphine, il savait que ça agirait un temps, mais que c’était moins fort que ce qu’elle prenait. Elle devrait donc aller à l’hôpital, ou reprendre ce à quoi elle touche et il se disait qu’elle n’irait sans aucun doute pas à l’hôpital d’elle-même. Une fois le liquide dans la seringue, il la vérifia, laissant quelques gouttes sortir, avant de chercher les veines de la jeune blonde dans le creux de son coude et d’y planter la seringue et d’y laisser aller le liquide qui lui ferait du bien pendant un temps. Détachant l’élastique, il enleva finalement la seringue et appuya avec son doigt sur le point d’entrée de la seringue, avant d’y placer un petit bout de coton. Appuyant encore un peu, il entendit alors la jeune femme lui dire qu’elle n’avait plus mal. Vérifiant son coude, il enleva le coton et rangea ses affaires, allant les remettre à leur place et de revenir dans la chambre où il la regardait. Seulement, elle décida de parler et il le regretta amèrement.
Il aurait en effet du suivre son conseil et l’amener ailleurs qu’ici. Allant vers son armoire, il se baissa pour tenter d’attraper ses clés, seulement, il se crispa à ce qu’elle venait de dire. Il s’était lui-même piégé et il ne s’en était pas rendu compte tout de suite. Le fait qu’elle lui dise qu’elle pouvait utiliser le fait qu’il soit médecin contre lui, le fit serrer les dents. Seulement, il ne dit rien et attrapa les clés, pour venir les mettre sur la table de chevet. Il en profita également pour baisser le cadre de sa sœur qui était dans sa famille d’accueil et celle de ses parents biologiques. Il l’écoutait toujours, mais il n’avait pas envie de questions sur les personnes présentes sur ces photos. Soupirant, il vint s’asseoir à côté d’elle et décida de lui répondre, vu que de toute façon elle ne comptait pas le laisser dormir.
Chirurgie cardio-thoracique. Et j’ai de quoi me payer plusieurs Porsche.
Rafael n’était pas du genre à dépenser énormément son argent. En sept ans de pratique en temps que médecin, il avait économisé pas mal et il était loin d’avoir tout dépensé, en plus de cela, il avait l’argent que ses parents avaient mit de côté pour lui et qu’il n’avait pas encore touché, depuis ses vingt six ans.
Je ne suis pas un sauveur, juste un type qui ne tiens pas à voir une personne mal finir alors qu’il peut l’aider.
Haussant les épaules, il se passa les mains sur le visage et soupira.
Je peux être con, ça tu l’as déjà vu, mais je ne suis pas du genre à être sans cœur et à laisser les gens aller mal. Si je peux aider, je le fais, c’est tout. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Jeu 28 Juin - 9:43 | |
| Aloysia n’avait peut-être plus ses clefs de voiture entre les mains, mais il lui restait son fidèle Iphone, compagnon des situations désespérées. Alors qu’il s’exprimait brièvement tout en serrant les dents, l’impétueuse blonde venait d’avoir l’idée de pianoter un petit message à l’attention de l’homme de main de sa famille, ancien médecin de son état, et qu’Aloysia soupçonnait d’avoir travaillé autrefois pour le KGB. Pendant une brève période, sans nul doute, mais il était désormais tellement attaché à sa place obtenue au sein de la famille Lennox qu’il n’en n’avait jamais parlé. Que sa patrie la Russie ne lui manque, la blonde n’en doutait pas un seul instant… Mais en attendant, il s’exprimait dans sa langue maternelle en présence d’Aloysia par exemple, ou de sa mère en de très rares contacts. De toute évidence, sa fonction officiait avant tout auprès de la jeune femme, toujours à mettre sa vie en péril sous le fallacieux prétexte qu’elle n’avait plus grand-chose à perdre. Dans l’appartement de Rafael, il est vrai qu’elle ne risquait rien, mais jamais elle n’aurait été en mesure de fermer l’œil alors qu’elle ne se sentait pas le moins du monde en confiance. C’était même tout le contraire : depuis qu’elle savait qu’il était médecin, elle le prenait pour un menteur de la pire espèce et son avis sur lui n’était pas plus rayonnant qu’avant. Finalement, c’était à se demander si cela avait été une bonne idée de le lui avouer. « Je devrais peut-être te remercier de m’avoir permis d’arrêter de trembler. Au moins, j’ai pu écrire un petit texto à un homme de confiance qui va me ramener chez moi. Pas d’offense, mais… Un médecin qui ne pratique pas et qui garde des fioles de ce genre dans sa manche ne m’inspire pas du tout confiance. A croire que je ne sois pas la pire menteuse des deux, tu détiens la palme, toutes mes félicitations. » Aloysia ne comptait pas lui faire de cadeau ou même le dédommager de quelque manière que ce soit : il avait réussi à coucher avec elle, c’était en soi la récompense suprême, n’est-ce pas ? Et puis il allait bientôt être définitivement débarrassé de la présence de la blonde, puisque Yuri ne tarda pas à venir tambouriner à la porte de l’appartement, s’arrangeant pour exécuter un tel raffut que Rafael ne pouvait rien faire d’autre que venir lui ouvrir dans les plus brefs délais. Il n’eut pas un mot pour le jeune homme, du reste. Toute son attention se posa sur Aloysia, qu’il souleva avec délicatesse, comme s’il s’agissait d’une plume. A vrai dire, il la traitait comme une personne de son rang doit être traitée. « Mes clefs de voiture sont dans le tiroir de cet importun » murmura-t-elle à l’oreille de Yuri, en russe, avant de lancer un dernier sourire narquois à l’attention de Rafael : quoi qu’il advienne, l’impossible blonde finit toujours par obtenir ce qu’elle souhaite… En l’occurrence, l’homme allait la raccompagner chez elle, la coucher, avant même que de revenir chercher sa voiture pour l’enfermer dans le garage ultra sécurisé étant celui de la princesse suédoise. CQFD.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nous ne savons jamais de quoi demain est fait. Jeu 28 Juin - 9:44 | |
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