Joyeux Noel et maintenant on fait quoi nous ?

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Halloween ... Ebony venait de quitter la pièce, au bon moment, pile au bon moment. Andrew bouillait de l'intérieur, l'avoir embrassé trois fois d'affilé cette fois-ci sans être ivre ou sous l'emprise de la drogue lui avait fait bien du mal au moral. Il était lui aussi à deux doigts de lui sauter dessus et de franchir le pas. Fort heureusement elle avait disparu avant tout ça, laissant un Andrew totalement sur le cul et totalement dépité sur cette banquette. Etendant ses jambes, se passant la main sur le visage il ne savait plus quoi faire. Déjà qu'au réveil il se posait beaucoup de questions sur sa relation avec la belle brune, mais maintenant il y en avait beaucoup plus. Jouaient-ils ou pas ? Même pour lui il se posait cette question, ne sachant pas du tout ce qu'il voulait. D'un côté il était fidèle à la brune en temps qu'amie, l'une des seules amies qu'il avait. Il l'adorait tellement qu'il ne voulait que rien ne puisse venir gâcher ça, surtout pas une relation. Mais d'un autre côté il y avait le baiser d'il y a 4 ans, baiser pour lequel il avait presque mené une enquête de police. Puis il y avait eu le baiser de la soirée d'hier, ou encore une fois il s'était posé des questions. Ce matin en se réveillant il avait presque réussit à se persuader que ce n'était qu'en sens unique, que la belle Ebony elle ne ressentait rien, puis que l'alcool était pour beaucoup dans ce qu'il avait ressentit. Puis il l'avait embrassé, histoire de mettre tout au clair ou peut être de tout flouter. Il avait aimé ça, tellement aimer ça que quand elle lui avait pris une nouvelle fois la bouche il avait eu les yeux en train de briller. Mais elle que ressentait elle ? Jouait-elle un jeu ? S'amusait-elle encore une fois ? Franchement il n'en savait rien, encore une fois tiraillé entre deux côtés. Le premier celui de se dire qu'elle ne ressentait rien, un bon moyen de sauver cette amitié, car une attirance dans un seul sens n'apporte rien. De l'autre côté il se disait qu'elle ne l'avait certainement pas embrassé histoire de rigoler, ils avaient des délires bizarres certes, mais en quatre longues années pas un seul baiser aussi passionné. Alors voilà encore une fois le Andrew qui ne se pose pas de questions, qui prend tous les risques possibles qui était totalement en train de faire dans son froc. Allongé sur ce canapé il ne bougeait pas, jusqu'à qu'un de ses amis se lève et lui pique la bouteille. Qu'allait-il faire de sa journée ? Et bien il y avait encore assez d'alcool pour se mettre une tête monstrueuse. Un moyen d'oublier un instant ce qui se passait avec Ebony et de chasser les femmes qui tournaient

Bal de Noël de Berkeley ... Nous revoilà un mois et demi après la soirée d'Halloween, cette fameuse soirée qui avait lancé un froid dans l'amitié des deux jeunes gens. Eux qui s'appelaient souvent, qui se voyaient au moins une fois par semaine ne se sont pas vu depuis cette fameuse soirée et la matinée qui s'en ait suivis. Dès que l'un proposait de se voir (en espérant que l'autre refuse), l'autre refusait en sortant une excuse bidon. Que cherchaient-ils à faire ? Eux qui ne voulaient surtout pas que leur amitié disparaisse étaient en train de tout gâcher. Inquiétant tout de même, mais il faut croire que ni lui ni elle ne voulaient prendre le risque de se voir, ne sachant peut être pas comment se comporter. C'est début décembre à l'annonce du futur bal de Noël que les deux jeunes gens urent la même idée. Le même jour à quelques secondes d'intervalle Andrew recevait un message d'Ebony et Ebony d'Andrew, avec écrit la même chose « Toi et moi, le bal de Noël on va tout déchirer ». Ils n'étaient pas amis pour rien et ça se voyait une nouvelle fois, les mêmes idées aux mêmes moments. Sauf que voilà c'était une soirée classe, ils allaient devoir se faire beau puis ils passaient d'amis à cavaliers encore une fois une limite franchit qui allait les déstabiliser.
Le fameux soir arriva enfin, le bal de Noel de Berkeley. Chaque année Andrew y allait, mais pour la première fois depuis qu’il est à Berkeley il y allait avec quelqu’un. D’habitude il y arrivait seul et durant toutes la soirée s’amusait à coucher à droite et à gauche. En sachant une chose, rares sont les filles qui viennent dans ce genre de soirée sans être accompagnées, vous l’aurez compris monsieur adore chasser les animaux qui sont déjà domestiqués. Ce soir malheureusement pour lui il venait accompagner, cela ne voulait pas dire qu’il ne pourrait pas chasser, mais plutôt qu’il allait devoir prendre sur lui pour ne pas prendre la bouche de sa compagne d’un soir.

20 heures trente, voilà l'heure qu'il avait choisis pour rentrer dans la salle. Ebony et lui étaient surement le seul binôme qui avait décidé de ne pas arriver ensemble, franchir l'entrée en étant côte à côte avait peut-être trop de signification pour eux. Andrew entra donc dans la salle de réception qui était déjà bien pleine, il était habillé d'une manière sobre, mais classe. Bien sûr celles qui sortaient du lot c'était bien les femmes. Les hommes eux avaient tous un costard plus ou moins cher et une cravate ou non. Andrew lui avait opté pour un costume fait sur mesure par un couturier Italien. Il n'avait rien de plus rien de moins, son costard lui allait à ravir, soulignant sa musculature. Il était en train de cibler les proies potentielles quand Ebony entra dans la salle. On ne pouvait pas la rater, elle était magnifique, faisant comme d'habitude son maximum pour que tout le monde la voie et surtout qu'elle sorte du lot.
Andrew la laissa un peu galerer dans la pièce en tournant le dos et se dirigeant vers le buffet. Il y prit de coupe de champagne et se dirigea vers la jeune femme. Lui tendant la coupe il lui lança.

Bon je sais que tu préfères le whisky, mais ça rentrait pas dans mes poches, donc ce soir on va se saouler au champagne. Sa te donne une avance sur moi vu que je ne supporte pas les bulles dans l'alcool !

Pas un bonsoir, pas un tu es belle ou même tu es magnifique. Il ne savait pas forcement sur quel pied danser avec ce qu'il éprouvait ou pensait sur Ebony, il préférait donc se comporter comme d'habitude. Mais ne pas se voir pendant un mois d'affilé prouvait déjà qu'il ne se comportait pas comme avant.

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EBONY&ANDREW

Robe ? ok, chaussures ? Merde, à en juger par mes pieds nus sur le plancher de ma vieille bicoque je devais assurément dire que j'avais oublié quelque chose. Après quelques jurons bien placés, je partis à quatre pattes au milieu de mon foutoir personnel pour retrouver lesdites escarpins de madame. Je les avais sûrement oublié, après tout, combien de nuits étais-je rentrée pieds nus sans me rappeler d'où j'avais bien pu laisser mes foutus pompes ? Mes après bien des prouesses pour entrer dans mon placard, je sentis le cuir sous mes mains. Je tira avec un sourire et en sortit les deux coquines. Bravo, parce qu'en plus de vouloir être à la bourre exprès pour faire mijoter le bougre j'allais l'être encore plus que prévu ! Ha non, moi j'aimais tout contrôler ce n'était pas ce soir que ça allait changer ! Un regard dans le miroir une fois tout en ordre, la robe était quelque peu osé laissant le décolleté plongeant attraper le regard de qui voudrait mais qu'importe, j'aimais être vu, regardé et détesté. Encore une habitude que je ne perdrais pas ce soir ! Je lâcha mes cheveux comme à mon habitude. Je n'étais pas chichi, malgré que je semblais bien plus élégante qu'à l'ordinaire, je n'avais jamais été friande des coiffures hautes formes qui faisaient ancien temps à mon goût ! une légère touche de maquillage pour souligner mes grands yeux et j'attrapai mon sac pour me faufiler hors de la maison après une caresse vers la chatte que j'avais recueilli récemment. J'héla un taxi et m'enfuis sur la route pour arriver à l'université. Le bal de Noël. A vrai dire, la dernière fois que j'étais allée à un bal à l'université, c'était avec Jayan et surtout, il y avait eu la fusillade puis pour combler le tout il avait fallu que Jayan se mêle de mes histoires avec Zayn et forcément celui-ci avait été touché. Bref, piégé dans un tout autre monde, la soirée ne s'était pas du tout passée comme prévu. J'étais nerveuse. Nerveuse car ces souvenirs remontaient au fur et à mesure que j'y repensais mais je n'étais pas seulement nerveuse vis à vis de l’évènement. je n'étais pas du genre à ressasser mais plutôt à avancer. Sauf que là, je ne savais pas où j'allais et j'imaginais bien pour une fois, un beau et grand mur dans lequel j'allais sûrement m'écraser tête la première. Me relever ? Mouais avec une belle minerve et quatre dents en moins; Super après pour draguer à volo ! Bon, nan, restons optimiste. Pourquoi étais-je comme ça ? C'était mon meilleur ami. Andrew était mon ami et je n'avais aucune raison de douter de ça. Malheureusement pour moi, la dernière fois que je m'étais dit ça, je m'étais finalement jetée dans une histoire d'amour et voila ce qu'il en était maintenant, Jayan était avec Camélia, et bien que nous étions restés proches, nous l'étions beaucoup moins évidemment. Je ne voulais pas que cela arrive de même avec Andrew, il en était hors de question et j'allais lui faire comprendre si quoi que ce soit échappait à mon contrôle. J'imaginais déjà ses lèvres touchant les miennes. Non non et renon, merde un peu de détermination !

Je me rendis vite compte que nous étions arrivés et après avoir payé la note, je me dirigea vers l'entrée du bâtiment et puis finalement vers les grandes portes de la salle des fêtes. J'eus un sourire à mon arrivée aimant les regards qu'on me lançait. J'avais revétu mon plus beau sourire victorieux et sûr de soit. Personne n'aurait pu se douter que je me prenais la tête encore une fois pour un mec. Je valais mieux que ça pourtant ... Mais finalement je fus interrompu par monsieur Walton qui me tendit une coupe du "fabuleux" champagne de l'université. C'est dommage m'enfin, ils ont fait fort, du champagne ! Dis moi, tu veux me saouler ? Si ce n'est que ça tu sais très bien que ce n'est pas les occasions qui manque hein ?! J'eus un sourire et bus une gorgée et m'obliger ainsi à me taire. J'en disais peut-être trop et faisait trop. Mais c'était comme ça. Déjà à l'habitude, je parlais comme une pipelette mais nerveuse je ne pouvais m'empêcher de sortir tout ce qui me passait par la tête. Bien sûr j'allais passer sur le "hum très sexy comme ça ...". Bon, pas d'alcool pour le jeune homme et une Ebony avec la facheuse tendance d'être étrangement nerveuse. Bravo, quel joli tableau les enfants ! Quelques visages nous dévisageaient et j'eus un sourire. Bien que la situation soit étrange entre nous depuis quelques temps, je devais dire que j'étais bien contente qu'on me voit à ses côtés même si cela paraissait franchir une limite dans notre amitié. J'étais possessive. Alors ? C'est Noël, j'ai pas le droit à un cadeau ? Néanmoins j'imaginais bien qu'il n'avait pas caché une boîte de chocolat sous sa chemise. Après un regard en biais sur lui je releva les yeux et leva les yeux au ciel. Je vois, va vraiment falloir qu'on arrange ton côté gentleman !

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La fusillade de l'année dernière était bien entendue sur toutes les lèvres, dans toutes les têtes et le service de sécurité armée à l'entrée ne faisait rien pour le faire oublier. Andrew n'était pas au bal de la Saint Valentin, tout simplement parce que depuis quatre ans qu'il était là, il évitait toujours soigneusement ce genre de bal. Y aller en couple ? Hors de question, y aller accompagné ? Cela faisait trop en couple, y aller seul ? Cela faisait désespérer donc la question était vite réglée. L'an dernier il avait passé la Saint Valentin à Paris, oui il y était parti pour 4 jours. Parce que Paris c'est la ville de l'amour et qui dit amour dit déception amoureuse, Andrew avait ramassé un nombre incalculable de nanas. Certains diront qu'il faisait un peu de roue de secours, d'autres disaient qu'il profitait du malheur des autres, lui dirait simplement que sa queue avait tiré et c'est bien là l'essentiel. Riche, bien éduqué, moué il faudra tout de même repasser. Andrew a bien commencé mais à très mal tourné, n'ayant plus aucun scrupule quand il s'agit de piquer une copine d'un mec, profiter de la faiblesse d'une femme alcoolisé, droguée ou quoi. Beaucoup diront qu'il n'a pas besoin de ça, et le peuple a raison. Oui, mais quand on veut à la fois la quantité et la qualité il ne faut jamais se freiner.
Ce soir c'était totalement exceptionnel, le simple fait d'aller à un bal avec une femme était de ce freiner. Oui, mais voilà il n'allait pas non plus avec n'importe qui, il y allait avec sa meilleure amie qui depuis un certain temps était aussi devenue la fille des baisers qui tuent. L'histoire était longue est rien que d'y penser lui donner la folle envie de lui sauter dessus pour profiter une nouvelle fois de ses lèvres. Autant ne pas y penser, l'alcool allait encore une fois coulée et c'était le danger numéro un de leur relation. Jamais au grand jamais ils ne s'étaient retrouvés dans le même lit après une cuite. Mais jamais au grand jamais ils n'avaient été autant attiré l'un vers l'autre. C'est deux flutes de champagne à la main qu'il accosta la belle Ebony. Une robe plongeante, un coiffure simple et un maquillage simple. Comme paraitre mieux coiffé, mieux maquillé et mieux habillé que les autres sans avoir rien fait, c'était la force de la belle. Tous les mecs la regardaient et elle adorait ça, comme lui reprocher, Andrew était pareil.

Attends ce soir c'est les Epislon qui régalent alors le champagne c'est du bon. Ils ont dû mettre un paquet de pognon, d'ici qui vienne me demander un chèque pour financer leur soirée de merde on n'est pas loin.

Il se mit à rire en buvant la première gorgée de champagne. Essayer de saouler Ebony c'était un peu comme essayer de noyer un poisson, tellement difficile.

Tu bois plus qu'un chauffeur routier, je suis certains même que tu tiens l'alcool mieux que moi, alors je ne jouerai pas à un jeu ou je suis sur de perdre, pas du tout intéressant.

Ebony était le vice en chaire et en os, elle buvait comme un trou, elle fumait comme un pompier et se droguait non stop. Etonnant encore qu'elle soit aussi belle et si peu abimé par les abus dont elle faisait preuve. Andrew lui était comme elle, mais a un degré moindre. Il était au stade de boire assez d'alcool pour toujours en avoir assez dans le sang histoire d'être toujours bien conservé, tellement connu que l'alcool conserve...
Le couple qu'ils formaient aux yeux de tous pouvait certainement surprendre, elle la fille intouchable, la fille qu'on ne peut pas mettre dans son lit plusieurs nuits d'affilées et lui le seul mec qui se refuse toute attache, un joli cliché. S'ils se doutaient tous que ni elle ni lui n'étaient à l'aise ils les verraient autrement.

Ben si maintenant que tu m'y fais penser.

Il chercha dans son portefeuille, il n'avait rien prévu bien sûr, la montre qu'il avait acheté à la belle n'était pas ici, c'était le bal de Noël pas encore Noël elle devrait encore attendre un peu. Il sortit de son portefeuille une photo de lui, narcissique n'est-ce-pas ? Totalement lui quoi !

Voilà, au moins tu pourras toujours l'avoir sur toi, pas la peine de me remercier je sais que c'est le plus beau cadeau que l'on t'est jamais fait.

Buvant une nouvelle fois une gorgée de champagne il pouffa de rire une nouvelle fois, deux gorgées de rire il n'aimait vraiment pas cet alcool. Voyant la tête qu'elle faisait il ne pu s'empêcher de lui mettre une petite tape dans le dos et de lui lancer bien plus sérieusement.

Ton cadeau tu l'auras à Noël, j'adore faire des cadeaux aux nanas, c'est toujours le moyen de faire une rencontre avec une fille qui t'aidera à trouver. Pour toi et bien je cherchais un cadeau pour ma soeur, je dois dire qu'en plus d'avoir trouvé un cadeau pour toi ce qui est secondaire, j'ai passé une très bonne journée et soirée.

Il ne rajouta pas nuit, mais bien sûr c'était sous-entendu. Il s'amusait à la rendre jalouse, toujours dans l'optique de voir si le baiser qu'ils avaient eu avait la même valeur pour elle que pour lui. La soirée risquait d'être animé, longue, mais joyeuse.

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EBONY&ANDREW

Un frisson me parcourut en observant du coin de l'oeil l'ancienne salle de l'horreur. Je me voyais encore derrière cette immense table renversé, me disputant avec Zayn et Jayan au milieu de cette tuerie. je mettais retrouvé ensuite seule, tenant un Zayn bléssé et complètement dans les chous en priant pour qu'il s'en sorte. J'avais perdu alors tout mon courage et toutes mes forces. C'était dans ces moments-là qu'il fallait réfléchir longuement à ce qu'il fallait faire, ne pas perdre son sang-froid, ne pas céder à des automatismes qui restaient de nous mettre en danger et surtout ne pas prendre la fuite. Ce genre de comportements était bien sûr celui que j'adoptais tout le monde voila pourquoi au moment le plus précaire je n'avais pas été capable de faire quoi que ce soit hormis de rester immobile, l'angoisse montant peu à peu. Ce n'était qu'après avoir compris la gravité des évènements que j'avais enfin pris mon courage à deux mains et encore il était temps. je m'étais chier dessus littéralement. Et pourtant, me voila de nouveau dans cette grande salle avec Andrew à mes côtés. Miséricorde, j'avais bel et bien besoin d'une bonne séance avec un psy. La plupart des étudiants qui avaient vécu les mêmes atrocités que moi ce soir là n'étaient pas présents et je comprenais parfaitement ce qu'ils pouvaient ressentir face à ce genre de drame qui traversait les jours pour venir se raviver devant vous tel un fantôme oublié. Notre mémoire pouvait être notre plus grande malédiction. Mais moi non, j'étais revenue et me fichait bien de tout malgré que je ne me sentais pas aussi à l'aise que j'aurais dû. Peut-être n'était-ce pas l'endroit mais plutôt le regard d'Andrew qui me soufflait de l'embrasser comme je le faisais si bien. Non, il fallait que je me calme. Et c'est là que je réalisa. Combien de fois j'avais eu cette sensation ? Etre dans un moment inextricable qui allait sûrement durer beaucoup plus d'une semaine et dont je ne savais la fin heureuse ou non ? J'avais eu Jamie, j'avais eu la vente de drogue puis la fugue de chez mes parents, j'avais eu mon histoire avec Jayan entremêlée avec celle de Zayn et cela ne me semblait finalement pas évident ce qui m'arrivait avec Drew ? Je fus frapper par une réalité. Malheureusement pour moi et au dépit de vouloir toujours fuir ses situations, ce que je comprenais c'était que finalement, je les aimais, je les attirais et malgré moi je plongeais au coeur de celles-ci sans m'en rendre compte parce que j'aimais la complication, j'aimais ces moments où je perdais tout contrôle alors même que je ne le perdais jamais. J'étais une très grande contradiction à moi toute seule il fallait le dire. Je n'aimais que quelque chose me stoppe dans mes idées, que je doute des gens et d'une situation et pourtant, malgré ça, c'était ce genre de moment qui pimentait une vie bien mieux que jouer avec un homme qu'on aurait prit pour son pantin. Sauf que là, ce n'était pas un jeu que j'avais ordonné mais plutôt un jeu qui m'englobait en tant que pion. Que j'aime ça ou non, il fallait finalement le dire qu'avec mon esprit bien saugrenu, je l'avais sûrement mérité ! Mierda. Oh mon pauvre petit riche, qu'est-ce que ça doit dur dis donc ! Je leva les yeux au ciel. La richesse d'Andrew me faisait rire car il en jouait énormément pour se vanter vis à vis de moi qui refusait toujours, malgré les retrouvailles avec mes parents et mon frère Maêl, plus que le minimum vital. A t'entendre je ne suis qu'une pauvre paysanne qui boit et fume le jour et la nuit ! Et ben je savais pas que j'avais autant de classe pour toi, il faudrait que tu me dises à quel moment t'as décidé de m'enlever tout mon charisme dis donc ! J'eus un sourire. il n'aimait me complimenter, j'en avais bien trop l'habitude puisque je faisais le même genre de réfléxion. complimenter quelqu'un dans notre genre de relation c'était le mettre sur un pied d'estal et accepter qu'on l'appréciait plus qu'on ne voulait le dire. A la rigueur pour nous ce n'était pas le problème je le savais fou de moi comme le contraire était vrai et pourtant, depuis notre toute première rencontre c'était comme ça entre nous. Il sortit enfin une photo de son portefeuille et je fis la grimace. Normal de la part d'Andrew il fallait le dire, j'aurais dû ne pas m'en étonner c'est pourquoi je fis mine d'être surprise et émue de joie puis la leva en l'air haussant un peu le ton. Non mais je rêve ! regardez ce qu'il m'a offert c'est génial oh mon Andrew mais c'est le plus beau cadeau qu'on ne m'ait jamais donné ! Je redescendis la main, jeta un oeil aux personnes qui me regardaient interloquées en leur faisant mine que le spectacle était finit et reporta mon attention sur mon cavalier, toute trace de sourire et de naïveté évaporé. Tu crois que j'ai bien joué là ? j'eus néanmoins un sourire lorsque j'appris qu'il m'avait acheté quelque chose. Ça ne m'étonnais pas de lui, il avait beau faire l'homme bourrue, il ne m'avait jamais épargné quand à sa générosité. Il avait beau faire le dur, il fallait le dire que je l'avais dans la poche, il aimait me gâter et je le lui rendais bien. Peut-être mieux en ce moment avec nos fameux baisers même ... Je ne pus pourtant m'empêcher de faire une mine renfrognée lorsqu'il me parla de la jeune femme qu'il avait ammené pour trouver ce fameux cadeau. Ok, je sentais la jalousie poindre son bout du nez mais c'était bien trop lui montrer une affection particulière c'est pourtant je préféré reporter cet hélan de colère contre lui sur tout autre chose. Ta soeur ? j'espère que tu te fous de moi hein, si c'était le cas, ça ferait bien longtemps qu'on t'aurais enfermé pour pensées obscènes envers moi ! Pfff ta soeur quoi nan mais je rêve ... et pourtant cela était mignon après tout ça montrait notre complicité, notre attachement et c'est pourquoi s'associer à la même famille n'était pas con. Sauf que mes sentiments n'avaient rien à voir avec ceux qu'une soeur pourrait porter à un frère mais peut-être qu'après tout, j'étais bien la seule à penser ça.

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Elle en avait parlé plusieurs fois à Drew de cette fameuse nuit, mais bien sûr en bon connard qu'il pouvait être à ses heures perdues il lui avait dit qu'elle faisait des manières. Facile a dire quand on ne ce n'est jamais retrouvé devant un flingue non ? Lui avait vécu la même chose ou presque, chez lui, sa mère ayant griller un plomb et qui avait poignardé à plusieurs reprises son père. Elle était venue pour poignarder la copine de Drew et les avaient surpris en plein ébats. Il avait alors eu le réflexe de sauter sur sa mère pour lui enlever le couteau, manque de chance il avait en même temps planté le couteau dans son bas ventre. Deux jours de coma, perte de connaissance accompagnée d'un mois d'hôpital. C'était le jour ou sa vie avait totalement basculé, heureusement maintenant il n'y pense plus. Mais avant il lui arrivait de penser à ce que serait sa vie si sa mère n'avait pas péter un câble. Surement marié, oh oui très certainement marié avec cette magnifique plante qui lui servait à l'époque de petite amie. Père ? Il y a des chances qu'il soit père aussi, donc loin de la vie de Berkeley. Il bosserait avec son père à la tête de la boite, serait donc un homme riche et non un homme riche grâce à son père. Alors vous comprenez maintenant pourquoi il ne repense plus à cet instant, à ce qu'il aurait été comme homme si tout avait été normal, tout simplement parce que quand il y pense, il voit sa vie actuelle et se dit qu'il a raté sa vie.
Il avait bien l'air de vivre pourtant, toujours en train de faire la fête, toujours un coupe d'alcool en main, toujours le sourire aux lèvres. Il était connu dans l'établissement, pas forcement apprécié, mais tout le monde avait un avis sur lui. C'est ce qu'il adorait au plus haut point, le fait d'être celui que tout le monde connait. Il ne voulait pas être mannequin, ne voulait pas être acteur, en fait il n'avait pas de projet pour l'avenir. Il ne se voyait pas travailler, il ne se voyait pas fonder une famille, ne se voyer pas en couple. En gros l'événement survenu il y a de ça six ans avait freiné toutes ses envies. Espérons pour la belle brune que l'événement de la Saint Valentin ne fasse pas la même chose pour elle. Elle qui avait déjà vécu pas mal de problèmes sentimentaux donnait l'impression d'être blindé maintenant. Andrew la connaissait peut-être mieux que quiconque et savait que ce qu'il ressentait pour elle n'était pas forcement une bonne idée. Ben alors pourquoi l'avoir invité au bal ? L'endroit par excellence qui lui donnerait envie de sauter sur la belle, robe de soirée, alcool et bonne ambiance. Tout simplement parce que le jeune homme est tiraillé entre amitié et sentiment, pris à partie entre son côté fonceur et son tout petit côté réfléchit. Il avait laissé parler les pulsions et maintenant ils allaient bien voir ce qu'il se passerait.

Ma vie est trop dure, franchement tu as de la chance toi de vivre avec 50 dollars par semaine, je t'envie !

Lacha t'il avec un faux air d'envie et de déception à la fois. C'était tout de même bizarre, lui qui ne supportait pas parler d'argent et surtout pas du sien. Lui qui n'aimait pas montrer aux gens qu'il était bien plus riche qu'eux et qu'il pouvait acheter tout ce qu'il voulait. Le faisait avec la belle, bien sûr c'était sur le ton de l'humour, bien sûr à 90% des fois c'était elle qui était à la base du débat, mais quand même.

Tu sais Bony quand tu as perdu tout charisme à mes yeux. Le jour où tu as bu cette bière immonde et que tu as roté après. Franchement là tout c'est effondré. La fille qui fait propre sur elle, bien belle et tout qui lâche un truc comme ça. Je me rappelle encore de ce 8 mars !

Vrai ou faux ? Il aurait pu faire mythomane, il avait lâché ça avec tellement de confiance en soi, tellement d'assurance que même la date avait l'air vraie. Pourtant il ne savait même pas ce qu'il avait fait la veille au soir, alors quelque chose qui date de plusieurs années vous imaginez bien.
Après lui avoir passé la photo de lui il ne put cacher son grand sourire après la réaction de la jeune brune, ils étaient tous les deux identiques, il savait parfaitement que si c'était elle qui lui avait offert une photo d'elle il aurait eu la même réaction. Si identique et pourtant si différents, c'était peut-être ça la clé de leur amitié et des sentiments naissants qu'ils avaient l'un pour l'autre... Approchant de la jeune femme il lui lança à l'oreille.

Parfait, mais ne fais pas trop de bruit, j'ai qu'une photo de moi et il y a trop de filles qui tueraient pour avoir ton cadeau.

Son cadeau parlons-en, elle l'aurait le lendemain de Noël très certainement comme d'habitude. C'était encore un moment qu'ils avaient l'habitude de partager tous les deux, après Noël ils se voyaient tranquillement autour d'un verre chez lui ou chez elle. Ils s'offraient les cadeaux et il avait la fâcheuse tendance de lui faire d'énorme cadeau, un peu comme à tout le monde quoi. Parfois on lui reprochait de vouloir en mettre pleins les yeux et pourtant ce n'était pas le cas, pas le cas du tout. Il voulait faire plaisir et parfois c'était fait d'une manière maladroite, totalement lui quoi !

Ben en fait au début je pensais dire ma mère. Mais ça collait pas, franchement qui offre des sous-vêtements à sa mère. Là franchement j'ai dit que ma soeur avait un copain depuis quelques années, que j'adorais ce mec, mais qu'elle avait tendance à mettre des trucs de grand-mère. Donc je cherchais des dessous un peu plus osé histoire qu'elle reste avec. J'ai eu le droit aux essayages, aux défilés c'était Noël avant l'heure.

Dit-il à Bonny en lui posant la main sur l'épaule comme pour se remettre ce qu'il était en train de penser. Le pire dans l'histoire, c'est qu'il avait déjà fait ce coup là. Il avait mis une femme au lit pour la modique somme de 200 dollars de lingerie, qu'il s'était fait rembourse le lendemain. Les femmes sont si crédules...

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EBONY&ANDREW

50 dollars par jour, j'aurais fait mine d'essayer de lui donner un coup si seulement il n'avait pas été si proche de la vérité malgré son air moqueur. Et encore, il était bien gentil de me donner autant de prix. Effectivement, il n'avait pas fallu longtemps pour que ma situation financière comparée à la sienne se dégrade totalement. Il le savait à coup sûr mais ma vie avait peu à peu basculée lorsque mes horribles frères étaient nés. Deux jumeaux qui n'avaient eu alors de cesse que de mener ma vie par le bout du nez et de rendre chaque moment de celle-ci un enfer. Ils me trouvaient bien trop différentes, ne comprenaient pas ces envies trop éloignées des leurs et surtout, ils auraient voulu avoir une soeur populaire comme eux, sûrement capitaine des pompom girls avec qui ils auraient pu former la plus belle des petites familles. Malheureusement, c'était loin d'être le cas et leur comportement me confortait dans ma manière de faire et de penser. J'avais vite quitter la maison lorsque j'étais tombée sur Jamie sauf qu'à ce moment-là, j'avais tourné le dos à bien plus de choses qu'à la fortune familiale. Mais qu'importe, je m'en fichais bien. Je vivais de ventes de toutes sortes de drogue et d'amour. Le reste je m'en fichais bien, je n'avais jamais été du genre à penser plus loin que le jour présent alors ce n'était pas lorsque tout se passait plutôt bien ainsi que j'allais me plaindre ! Encore aujourd'hui quand j'y repensais je voyais bien dans quel cas inconscient je me trouvais et pourtant je ne mettais jamais plainte des bas revenus des ventes qui me faisait vivre. Puis j'avais pris de l'assurance, avait bien plus vendu lorsque Jamie n'avait pas été là et m'était créé un petit pactole assez suffisant pour m'acheter une baraque à côté de l'université et vivre bien tout de même. Dorénavant les choses commençaient à changer. Ma petite vie bien tranquille sans gros moyens avait changé depuis que j'avais retrouvé ma famille. Un des jumeaux était décédé et mon autre frère Maël s'était foutu dans la tête de me récupérer. Bon d'accord, après un nombre incalculable d'efforts, il avait réussit néanmoins il fallait le dire que bien que je semblais de nouveau riche et bien pourvue, je me défilais toujours face à l'héritage que mes parents voulaient me laisser. J'avais été indépendante pendant si longtemps qu'aujourd'hui malgré les retrouvailles, j'avais l'impression que cet argent ne m'appartenais pas c'est pourquoi je n'arrivais pas à me vanter de ma nouvelle fortune retrouvée devant Andrew. Mais au moment où j'allais riposté je ne pus qu'éclater de rire lorsqu'il se permit de me rappeler un simple souvenir. Du moins, il pouvait avoir tord ou raison, je lui avais fait tellement le coup que quoi qu'il dise dessus il resterait crédible. Ok, bon je l'avouais, je faisais la miss chic et pourtant il fallait le dire j'avais beaucoup de manières qui laissaient bien à désirer ! Mais à quoi bon, j'étais si sûre de moi que même ça ne pouvait pas dés-embellir mon image. Ou peut-être que si finalement et pourtant je n'allais sûrement pas changer ces habitudes des plus bourrus ! Attends mais c'est mieux dehors que dedans et puis fais pas le malin parce que si je me souviens bien t'es pas non-plus le type même du prince charmant idéal que tu voudrais faire croire hein donc no comment ! Pourtant, malgré ma réplique acerbe qui se voulait désobligeante à son égard, je ne pouvais m'empêcher de pouffer de rire à ces dernières paroles. Bon ok, no comment pour ma part non-plus, il avait touché un point important et c'est vrai que ça ne jouait pas vraiment en ma faveur m'enfin, Andrew c'était Andrew, je n'allais sûrement pas commencé à prendre des gants avec lui pour jouer je ne sais quel rôle que j'endossais à la rencontre d'un inconnu ! Je ne faisais pas semblant avec lui et je me fichais bien de l'image qu'il pouvait ensuite avoir de moi. Je sais qu'il m'aimait c'était tout ce que je retenais ! Je mis enfin un doigt sur ma bouche comme un enfant qui aurait décidé de se faire taire après avoir compris la boulette qu'il avait faillit faire. Une expression naïve sur le visage et hop, on aurait presque eu envie de me pincer les joues tellement j'étais mimi dans le rôle de la pauvre gamine amoureuse de son idole. Oh oui t'as raison, désolée ... Oui je repris mon air sérieux et leva les yeux au ciel comme pour me foutre des remarques de mon amis. Nan plus sérieusement, elles sont peut-être nombreuses en attendant je n'en vois pas une qui se risquerait à me faire chier donc t'inquiètes pas, on risque pas de me prendre cette fameuse photo même avec la plus grande des motivations ! Les gens le savaient. On ne marchait pas sur mes plats de bande et je pouvais être assez dissuasive lorsque je le voulais. et puis il fallait le dire, une Ebony qui allait à un bal avec quelqu'un, c'était sûrement pas à prendre à la légère même si malgré ça souvent je faisais ce genre de chose pour déconner entre pote. Sauf que là, bien qu'on aurait pu penser à ça, ce n'était pas du tout le cas. Puis il enchaîna sur la jeune femme qu'il avait sûrement et à coups sûrs mis dans son lit. Une pointe de jalousie qui pointait son nez ? ha nan pas de ça ! J'afficha un sourire et leva de nouveau les yeux au ciel. Haha, bien joué, je reconnais là mon talent pour avoir de bonnes choses. C'est bien, l'élève va bientôt surpasser le maître si ça continue ! Un sourire en coin malgré que j'imaginais déjà Andrew avec cette fille et surtout avec moi comme prétexte ! Et ben super !

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Il ne voulait ni la vexer, ni lui faire du mal verbalement, voilà certainement pourquoi elle ne pouvait pas lui en vouloir. Andrew ne l'avait jamais caché, ni à elle, ni à personne d'autre. Ebony c'était un peu comme la personne que personne ne doit toucher, il n'avait jamais employé le comme une sœur contrairement à Eileen, mais heureusement quand on voit ce qui se passait maintenant entre eux. Andrew ne voulait pas que l'on fasse de mal à la belle brune, bien sûr elle l'aurait tué si elle savait qu'il été prêt à agir dans l'ombre pour la protéger. Une fille fière, une fille qui s'en sort toute seule, voilà comment elle se voyait. Lui comment la voyait il ? Comme la fille pour qui il était prêt à prendre tous les risques, comme la fille pour qui il se ferait arracher un bras histoire qu'elle en ait deux. C'était bien plus qu'une amitié en faite, il l'avait dans la peau, il ne pouvait se passer d'elle tout comme il ne pouvait se passer d'alcool ou de drogue, il était Ebony dépendant. Beaucoup la voit comme une plaie, donc quoi de plus normal de la part des amis de Drew de venir le voir pour lui dire de se méfier d'elle, qu'elle se sert de lui pour avoir son argent, ou avoir une certaine popularité soit mondaine soit dans Berkeley. Ceux qui disent ça ne la connaisse pas, cette fille n'a pas besoin d'être populaire, ni connue, elle préfère vivre tranquillement loin des lumières. Les lumières parlons en, en s'approchant encore un peu plus de Drew et en formant un couple ce soir durant le bal elle avait mit le pied dedans. Andrew depuis tout petit était épié, surveillé et bien qu'il ne soit que très rarement dans la presse à scandale il n'avait pas le droit à l'erreur. Quand il était fin ivre il ne pouvait jamais sortir du bar, il devait toujours prendre la porte pour sortir les poubelles, un bon moyen d'éviter le passant qui le reconnaitrait, qui le photographierait et qui l'enverrait à la presse à scandale. Un Walton reste un Walton, qu'il travaille ou non.
Passons aux frères d'Ebony, il le sait elle n'était pas fille unique, mais pourtant il l'a toujours prise pour une fille unique. Elle lui a déjà parlé de ses frères, mais n'y a jamais fait attention. Il ne sait même pas que son pote OMEGA Mael est le frère de la belle brune avec qui il traine la plupart du temps, vive le pote qui ne s'intéresse pas à la vie de sa meilleure amie et peut-être future ... non on oublie ça, il ne veut même pas en entendre parler.

Franchement je ne vois pas du tout, mais alors vraiment pas du tout de quoi tu parles. Je suis loin d'être le prince charmant c'est sûr. Mais tout reste à l'intérieur enfin surtout quand j'ai du monde avec moi. La seule chose qui me différencie d'un prince charmant c'est que je suis pas prince . Puis que je suis bien mieux que charmant !

Il n'avait pas forcement tout assimilé durant son enfance et surtout durant son éducation. Le devoir, l'importance du travail et surtout du travail bien fait c'était bien des choses qui lui passaient au-dessus des oreilles. Mais ce qui était de la propreté il aurait été presque trop maniaque. Monsieur ne pouvait pas manger quelque chose sans se brosser les dents le plus rapidement possible, même sans dentifrice, mais il avait toujours une brosse à dent sur lui. Ebony le savait et n'arrêtait pas de se moquer de lui pour ça. Mais à quoi bon cacher des choses à Ebony ? Elle ne le faisait pas, ou plutôt n'avait pas l'air de le faire. Il savait tout sur elle, même les choses qu'elle aurait préférée qu'il ignore. L'inverse était totalement vrai, elle faisait partie des rares personnes qui connaissaient l'histoire avec sa mère, le pourquoi elle était en prison, le pourquoi Andrew ne voulait pas s'attacher. Quand quelqu'un sait ça sur lui, c'est qu'il l'estime au plus haut point, en avait elle conscience ?

Bon content que ce cadeau te plaise, j'aurai su j'aurai acheté un cadre et je l'aurai fait agrandir. Même pas la peine de faire le tour des bijoutiers pour te trouver un cadeau, alors qu'un tour dans le centre commercial Walt-Mark et c'était réglé.

Andrew et Noël c'était une grande histoire d'amour, le jour où il aurait des gamins il le sait il deviendrait vous le 24. Attendre un jour pour offrir les cadeaux à ses enfants seraient un supplice, il aime voir les gens heureux d'ouvrir les cadeaux, il aime l'ambiance qui tourne autour de Noël. Se rappelant encore les grands repas de famille qu'il y avait dans sa famille, c'était le pied et tout ça lui manquait. Voilà surement pourquoi il avait envie de gâter tous ses amis, parce qu'au jour d'aujourd'hui c'étaient eux ses amis.

Quel maître ? Sur ça j'ai ni Dieu ni maître. Bon parlons d'autre chose, cette demoiselle m'accorderait une danse ?

Andrew avait beau tout faire pour s'éloigner d'elle, tout faire pour oublier les baisers qu'ils avaient échangé il n'y arrivait pas. Il voulait toujours voir si elle ressentait quelque chose pour lui, tout comme lui ressentait quelque chose pour elle. Se mettre en couple. Quel bordel, c'était presque inconcevable pour le beau Walton, mais étrangement quand Ebony passait dans son champ de vision il se voyait de plus en plus en couple avec elle. Ils avaient déjà partagé tant de choses, ils se connaissaient sur le bout des doigts, pouvaient faire plaisir à l'autre d'un seul regard. Quand ils s'embrassent ils ressentent quelque chose d'unique, en gros pourquoi attendre de se mettre en couple ? Surement parce que ni lui, ni elle n'en sont capable, rester fidèle était surement le défi le plus difficile.

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EBONY&ANDREW

Je rigolais d'avance à ces répliques qui se voulaient une fois de plus très modestes. Mouais pour la modestie on repassera une nouvelle fois. J'avais bel et bien l'impression que c'était un mot à bannir de notre vocabulaire pour toujours finalement, il était impossible pour nous de nous y habituer. Charmant, charmant ou voire plus que charmant comme il le présumait ne me faisait que plus rire à ses remarques. Mouais il ne fallait pas exagérer. Bien que mon ami avec un minois des plus charmants et que malheureusement pour moi, était foutu comme un dieu grec, il fallait le dire qu'il n'était pas des plus parfait pour ce qui était de son comportement avec les autres par la suite. C'était simple, il ne pouvait s'empêcher de faire le pitre, de faire des grimaces en tout genre pour souligner ses propos (ce qui lui valait de beaux petits surnoms de ma part vu à quoi il ressemblait par la suite) et ne pouvait malheureusement encore une fois, s'empêcher de se porter en ridicule malgré l'assistance autour de lui. Mais qu'importe malgré ses caprices et ses manières à dormir debout, il restait adulé et aimé dans l'université parce que justement c'était ça le secret. C'était bien se ficher de ce que les gens pouvaient penser du moment qu'on se faisait rire nous-même et que les personnes importantes étaient à nos côtés. Un sourire traversa de nouveau mon visage. Bon charmant, maintenant que j'y repensais à ses longues soirées dans sa chambre où nous avions essayé de nous battre et où je mettais retrouvée plus d'une fois ma tête sous ses pieds, il fallait le dire que pour le coup, cette vision enlevait toute crédibilité à ses paroles mais qu'importe, je n'allais pas le contredire il savait sûrement que, pour le coup, j'aurais pu très bien lui envoyer valser quelques beaux moments à nous qui le contredisaient sur toute la ligne. Ok, next prince charming. Mon sourire s'amenuisa alors lorsqu'il continua sur la lancée de ce magnifique présent qu'il m'avait tendu quelques minutes avant. Nan il fallait arrêter là la comédie, je ne pouvais plus de cet égo et pour sa sécurité et la mienne, si je ne voulais pas mourir car sa tête aurait trop enflée et éclatée, il était de mon devoir de lui remettre les pieds sur terre. Après tout, même ses plaisanteries étaient dangereuses, il pouvait lui-même se croire et alors là c'était sauve qui peut ! Ok stop, arrête toi là Andrew, tu veux que je devienne insomniaque ? Non, ça va aller j'ai eu ma dose de cauchemars à notre première rencontre, tu peux remballer le cadeau empoisonné ! Un grand sourire sur le visage et une mine à dire va t'en le chien et c'en était finit de mon pauvre et fidèle allié. Non bon, c'était dans ces moments que je lui aurais sauté au cou, aurait embrassé sans impunité sa joue et que je lui aurais servit comme réplique un simple clin d'oeil qui aurait montré à quel point je pouvais me fier sur notre complicité pour pas qu'il me fracasse la tête à chaque fois que je pouvais lui sortir ce genre de répliques acerbes. Mais pour le coup, je ne m'en voyais pas vraiment capable. Pas parce qu'attirer l'attention me faisait peur ou qu'une effusion de sentiments comme ça n'entache mon image mais plutôt parce que finalement, dans les circonstances dans lesquelles nous nous trouvions, je ne savais pas vraiment si je devais me contenir ou non. Pourtant j'en avais extrêmement envie. Ou peut-être que mon envie était plus portée sur le côté de la joue et que finalement j'aurais peut-être finit par arriver sur ses lèvres oups je ne sais trop comment. Putain de pulsions, si celles-ci pouvaient se taire aussi des fois on serait bien arrangé ! Mais alors que j'allais me décider à quelque chose de plus fin, il m'invita à danser et j'haussa un sourcil de nouveau joueur. Je te l'accorde si t'écrase pas mes pieds et que ce n'est pas encore une manière frauduleuse pour te rapprocher du buffet ! Ou des copines des autres ... Mais le reste de cette pensée resta pour moi et elle ne fusa pas de mes lèvres comme je l'aurais si souvent fait. Le contrôle. Dans ce genre de moment il n'y avait que ça. Je pris néanmoins sa main et avança vers les nombreux danseurs dans la salle. Ok là je me sentais plutôt génée et je sentais que c'était dans ce genre de moment que les choses allaient peut-être se transformer, se changer, évoluer bref tout ce que vous voulez. Je rapprocha mon corps du sien et passa un bras autour de son cou avec un sourire. C'est le moment où t'es censé me dire que tu m'aimes et qu'on restera toute notre vie ensemble je crois ... ouais c'était le genre de réplique débile que je lançais lorsque les choses se corsaient pour moi. Stupide humour de blonde si tu pouvais te la fermer de temps en temps ...

Invité

On ne comparait pas Andrew à Peter Pan pour rien. Andrew 24 ans, héritier des plus grosses fortunes d'Amérique, appelé à reprendre une chaine immense et qui perd son temps dans une université où il ne fou rien. Il refuse de grandir et préfère se réfugier dans l'enfance, ceux qui ne l'ont pas encore compris ne le connaissent pas du tout. Alors oui ce qui peut énerver chez lui c'est qu'il ne prend jamais rien au sérieux, la phrase qu'il dit le plus souvent ? « Ce n'est pas grave ne te prend pas la tête ». Il ne trouve pas forcement une solution à tout, je dirais même qu'il ne trouve que très rarement les solutions aux problèmes qu'il crée. Mais le fait de tout prendre du bon côté et surtout de ne jamais se prendre la tête peut en énerver plus d'un. Alors oui dans un monde ou la beauté est la chose la plus importante, ou la réputation est la chose que l'on souhaite le plus préservé, quand Drew est pris en photo en train de faire le con, ou déguisé sans qu'il n'y ait de raison cela fait tâche. Oui, mais voilà, au grand damne de ceux qui tueraient pour avoir la même réputation que lui, on l'aime pour ce qu'il est. Pas besoin de faire semblant, pas besoin d'être quelqu'un d'autre ou d'imiter quelqu'un d'autre, oh que non. Il suffit pour lui de faire du Drew, faire le con, boire à outrance, s'afficher avec des grimaces toutes plus horribles les unes que les autres. La seule chose qu'il se force à faire et c'est très naturel chez lui, ne jamais s'afficher aux bras d'une jeune femme. Pour ce soir vous l'aurez compris c'est un échec, ouai enfin un demi échec, même pas, c'est une totale réussite. Il est au bras de sa meilleure amie, la seule fille ou presque pour qui il serait prêt à tuer, à donner sa vie. Rajoutez à ça le fait que cette fille en plus d'être la personne la plus importante à ses yeux, est aussi hyper canon, totalement folle et embrasse divinement bien. Comme quoi de temps en temps il est bon de faire une croix sur ce que l'on s'interdit histoire de voir à côté de quoi l'on passe.
Elle avait des défauts et contrairement aux autres filles que l'on croise dans la rue et qui font tout pour les cacher, quand elle était avec lui, elle ne les cachait pas. Il avait appris à l'aimer avec tous ses défauts et c'est très certainement ça qui rendait leur amitié plus forte que tout. Le nombre de fois où elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs, le nombre de fois ou totalement ivre elle avait vomit à côté de lui. Franchement tout le monde connait Drew, le mec qui change plus souvent de partenaire sexuel que de chemise. Et bien il gardait à côté de lui cette jeune femme, il devait y avoir une bonne explication, vu ce qu'il savait sur elle je dirais même une très bonne explication ...

Je suis tellement émotif que je m’emporte trop vite !

Lâcha t’il d’une manière qui sonnait tellement fausse et sans conviction qu’il ne pu s’empêcher de sourire à sa propre connerie. Dire n’importe quoi à des moments qui n’en avaient pas besoin c’est aussi une spécialité du beau milliardaire. Beau milliardaire qui rappelez vous avant que Ebony arrive avait en tête de cibler quelques demoiselles potentiellement sportive de chambre. Et bien depuis que sa brune de meilleure amie était là il n’avait qu’une chose à regarder c’était elle. C’était totalement horrible pour lui, il ne savait pas du tout quoi faire, pas du tout quoi dire et même si cela ne se ressentait pas dans la discussion, la chaleur de son corps était anormalement haute, signe de son malaise.
Souriant à la réplique de la belle il lui prit la main et l’emmena vers la piste de danse.

D’une tu as certainement oublié d’où je venais ma grande. Le seul mec qui à 8 ans était obligé de prendre des cours de danse c’était ma gueule. Je peux te dire que j’en ai passé des heures devant un psy histoire d’oublier tout ça. Alors bon t’es pieds sont en sécurité. Pour ce qui est du buffet ben …

Ses paroles furent interrompues par un bruit et un gargouillement que même Ebony pouvait entendre, Drew avait faim comme en gros 20 heures par jour.

Ben en fait pour le buffet j’avoue en dansant on s’en rapproche, mais euh comment te dire pour que ça ne passe pas pour une excuse bidon. Ben en fait je voulais juste danser avec la plus belle fille de la salle, pis en joignant l’utile à l’agréable je me retrouve pas loin du buffet.

Vous l’aurez compris il n’y a pas uniquement la brune qui n’est pas forcement à l’aise en ce moment il y a aussi Drew qui ne se comporte pas forcement comme il le fait d’habitude, pour ne pas dire pas du tout. Dansant tranquillement avec la belle avant qu’elle ne décide de s’enfoncer une nouvelle fois. La proximité de leur deux corps qui n’avait jamais dérangé ni troublait le jeune homme ne le mettait pas forcement hyper à l’aise. Voilà pourquoi il embrassa légèrement la jeune femme, avant de lui sourire légèrement et de lancer comme pour se remettre sur ses pieds.

Moué je pense pas que ce soit l’heure des mensonges…

» Nous ne savons jamais de quoi demain est fait.
» Joyeux Noël.
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» ANDREAS&MAËLLE • « on dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer, et nous devons changer les choses nous-mêmes. »
» Ce n'est pas tant l'intervention de nos amis qui nous aide, mais le fait de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux

Joyeux Noel et maintenant on fait quoi nous ?

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