Minuit, une minute, et cinq secondes. Berny était accoudé à la rambarde du balcon de la villa de Di Marco, et fumait nerveusement sa cigarette. Cela faisait plusieurs heures que Neela était partit, et elle n’était toujours pas rentré. Il était inquiet. Il se demandait d’ailleurs quelle mouche l’avait piquer, pour qu’il la laisser partir comme ça, seule. Jagger aurait du venir avec elle. Il ne fallait pas qu’elle fasse de conneries, c’était trop dangereux, avec sa santé. Il hésitait à partir à sa recherche, mais il se disait que si elle rentrait alors qu’il était sortit, elle pourrait carrément boire chez elle . Et c’était hors de question qu’elle prenne une seule goutte d’alcool. Pas tant qu’il serait sous ce toit. Cela faisait une ou deux semaines qu’il vivait quasiment avec Neela, dans son immense villa. Il était là pour la protéger, pour pas qu’elle prenne de l’alcool, pour prendre soin d’elle. Il le fallait. Après tout, il était son tuteur, maintenant. Leur relation était fusionnelle. Certes, ils se disputaient pas mal, Neela boudait souvent à cause des interdictions, mais les minis disputes se terminaient quasi tout le temps sous la couette. Ils faisaient souvent l’amour. Puis passaient aussi des soirées tranquilles devant la télé. Ou des trucs comme ça. On aurait pu dire, de loin, un vrai couple. Sauf qu’ils n’en étaient pas un. Ce soir, il avait considéré que Neela pouvait sortir. Elle avait une réunion familiale ou quelque chose dans le genre. Puis après tout, il lui faisait a peu près confiance.

Sauf que là, elle tardait. Ce n’était pas son genre. Berny ésperait vraiment qu’elle ne s’était pas arrêté dans un bar, ou un truc comme ça. Wyllcocks était vraiment inquiet pour elle. Il s’en voudrait à mort s’il lui arrivait quoi que ce soit. C’est en s’allumant son énième cigarette, le regard sur le jardin sombre, que Berny entendit un bruit devant le grillage. Peut être un animal. Ou un SDF. Ca ne lui coûtait rien d’aller regarder. Il descendit et alla jusqu’au fameux grillage, plutôt curieux de savoir ce qui avait causé ce vacarme. Il s’attendait tout sauf à Neela par terre, vêtements déchiré, avec des bleus, et plutôt une sale tête. C’est d’un seul coup l’inquiétude en lui monta, son cœur battait plus vite. Il s’agenouilla « Neela ? Nella ! Tu m’entends ? » il était pire qu’inquiet. Et il se détestait de l’avoir laisser partir seule. Il se demandait ce qui avait pu lui arriver, même s’il n’y avait pas beaucoup de solution. Mais il priait quand même pour que ce ne soit pas ce qu’il pensait. Paniquer, il se pencha pour la porté. Comme les hommes portent les mariés, vous voyez. A l’intérieur, il l’a posa sur le canapé, avec délicatesse. Sa voix inquiète prit le dessus, ne pouvant pas garder son calme en la voyant dans cette état là « Qu’est-ce qui s’est passé, Neela ? Qui t’as fais ça ? » Il y avait également une once de haine dans sa voix, pour la personne qui lui aurait fait ça. Il ne pouvait tout bonnement pas accepter qu’une personne fasse du mal à sa Neela.

En la voyant par terre, il s’était imaginé plein de scène dans sa tête. Et chaque hypothèse qui aurait pu la mettre dans cet état la rendait rouge de colère. Berny était du genre protecteur avec n’importe qui, alors quand c’était avec Neela, ça se mutipliait par 1000. Personne n’avait le droit de faire du mal à sa Neela. Personne. Il était inquiet, et sentait son cœur battre à toute allure. Elle était mal en point. Son regard inquiet se posa sur elle, alors qu’il la portait pour l’amener à l’intérieur. Même si elle ne disait pas encore ce qui c’était passé, il savait qu’il n’allait pas aimer la suite. « Bordel… j’aurai dû t’accompagner… » Il secoua la tête.

Jagger détestait le fait qu’elle souffre. Qu’elle ai mal. Qu’on lui fasse du mal, tout simplement. Quiconque oserai la toucher entendrait parler de Berny Wyllcocks. Il la couvait du regard, et l’emmena à l’intérieur, pour la poser sur le canapé, et l’allongé. Il s’ageunouilla à ses côté, pour être à sa hauteur, et posa sa main sur son front, la regardant avec inquiétude et angoisse. Il avait la rage. La rage de savoir que quelqu’un ai pu faire du mal. Et encore, cette colère n’était que le début. Tout ça s’aggrava en entendant le récit de Neela. Elle avait l’air effrayer, appeurée.

Et là, le choc. Il serra son poing, fort, pour se retenir de toute violence contre le mobilier, ou quelque chose qui aurait pu évacuer sa colère. OHMONDIEU. Comment avait-elle oser lui cacher ça. Comment elle avait pu faire ça ? Elle ne lui avait rien dit. Jamais elle ne lui en avait touché un mot. Il était en colère. La haine émanait de lui. Enver ce connard. Et la tristesse que Neela ne lui ai jamais rien dit. « QUOI ? Tu te fiches de moi ? Il a déjà oser te violer ? Tu.. Tu t’es laisser faire ? Pourquoi tu n’as jamais rien dit à personne, Neela ? Il ne faut pas garder ce genre de chose pour toi ! C’est qui, ce connard ? Donne-moi son nom, demain tu le verras dans la rubrique necro. Personne n’a le droit de te touché. C’est qui ce salopard ?!? Il a recommencer ? Bordel. Je te jure qu’il va payer » Il voulait tuer ce type. Il le tuerait, s’il le croisait. Personne, non personne n’avait le droit de faire ça à Neela. Il la regardait. Et il se rendit compte qu’il ne la rassurait pas avec ses messages de haine. Il fallait qu’il soit là pour elle, qu’il la rassure, qu’il la soulage. Sa colère, c’est l’autre mec qui l’a subirait. Berny devait s’occuper de la consoler, et de refouler toute cette colère et cette incompréhension. Il prit une voix douce « Je ne le laisserai jamais recommencer, tu m’entends… Jamais.. Arrête.. arrête de t’inquiéter. C’est dangereux pour toi d’avorter. Tu auras qu’à faire adopter les enfants, s’ils sont de lui. Mais ne prends pas de risque avec ça. Ta santé est au plus mauvais point, tu ne peux pas en plus de ça faire subir ça à ton corps. Et tu ne sais même pas encore si tu es enceinte.. »

Berny était toujours sous le choc. Un vrai choc, sérieux. Et même s’il ne le disait pas, on pouvait le voir dans ses yeux. Oui, on pouvait lire dans ses yeux comme un livre ouvert, et voir tout ses sentiments. « De toute façon, je ne te laisserai plus jamais sortir dehors toute seule. C’est hors de question, Neela. Plus jamais tu met les pieds hors de cette villa si je ne suis pas là, tu m’entends ? C’est trop dangereux, regarde ce qui t’es arriver. Je resterai près de toi , maintenant. D’accord ? Je te quitterai pas d’une semelle, tu n’as pas le choix. » Puis elle l’embrassa, et Berny lui rendit son baiser. Avec passion, également. Et finalement, la belle Di Marco fondit en larmes dans ses bras. Jagger la serra fort contre lui, la bercant quelque peu alors qu’elle pleurait toute les larmes de son corps « Ca va aller, Neela… ca va aller… Je suis là, maintenant, tu ne risque plus rien… Je te promet qu’il ne t’arrivera plus rien, tu es en sécurité… » Berny lui frictionnait le dos, avec douceur. Il savait maintenant qu’il était hors de question qu’il laisse Neela sortir toute seule. C’était vraiment , mais alors vraiment impossible. Il la suivrait tout le temps, à partir de maintenant. Qu’elle le veuille ou non, qu’elle soit contente ou non. Il resterait toujours à minimum un mètre d’elle, et c’était tout.

Il comprenait maintenant quelques détails de ce que lui avait dit le médecin, à Cancun. Le traumatisme physique, et tout ça… Il comprenait. Il aurait aimer ne pas comprendre ça de cette manière. L’entendre de sa bouche, ça aurait été vraiment préférable. Berny ne comprenait pas, et était plutôt paumé.

« Je te crois, Neela.. Je t’accuse de rien… Je..Tu as mal à la cheville ? Je m’en fiche, je m’attirai tout les problèmes qu’il faut s’attirer s’il le faut, je te vengerai, c’est tout, Neela. Ne discutes pas avec moi, tu sais bien que ça ne servirai à rien du tout avec moi. C’est un Delta ? Comment il s’appelle ? Donne moi son nom, Neela ! Mais même, ce n’était pas une raison ! C’est normal que je sois énervé parce qu’on vient de violer la femme que j’aime ? Tu crois pas, peut être ? » Et encore une fois, il venait d’avouer qu’il l’aimait. A croire qu’il n’arrêtait pas ces derniers temps. Mais il était si énervé qu’il n’avait même pas remarquer lui-même. Il passa delicatement sur ses chevilles pour voir si elles étaient enflé ou quelque chose comme ça. Maintenant, il savait que son ennemi numéro un était un delta. Il ferait le tour de tout les deltas possible si elle ne voudrait pas donner son nom. Il le retrouverait, et le tuerait. C’était simple comme bonjour. Berny était enervé. Pas mal énervé. Retrouver Neela comme ça, savoir que quelqu’un l’avait touché, obligé à faire des choses… Il en avait des frissons d’horreurs. C’était horrible. Jagger avait la mâchoire serrer, pour contenir sa colère, et se contenta de soulever Neela, pour la ramener à l’intérieur, essayant de garder son calme, et gérer sa panique. « Arrête, Neela. Il est hors de question que tu avortes si c’est dangereux pour toi, tu comprends ? Tu préfères perdre la vie plutôt que de donner la vie à des enfants que tu ne connaîtras pas ? Dis pas n’importe quoi. Je refuse. De toute façon, c’est moi qui décide pour toi. »

Ca, c’était fait. Le fait qu’il soit son tuteur lui donnait plusieurs droits sur elle. Donc décidé ce qui était bien pour Neela, ou non. Et avorter n’était pas une bonne idée. En imaginant qu’elle soit enceinte en premier lieu. Puis il la porta jusqu’à l’intérieur et la déposa délicatement sur le canapé, avec attention et douceur. Il écouta ce qu’elle disait, attentivement. « Je ne veux pas que tu me caches des choses.. Neela, il est hors de question que tu ailles dans un endroit sans moi, désormais. Je tuerai cet homme qui t’as fait ça. Je te promets qu’il aura ce qu’il mérite. Personne n’a le droit de te toucher, ni ne serait-ce que jeter un regard sur toi. Jamais.» Certes ; il était peut être un peu excessif. Mais il s’appelait Berny Jagger Wyllcocks. L’amour de sa vie c’était faite violer. Deux fois. Il était hors de question que ça arrive encore une fois, et il tuerait la personne qui lui avait fait subir ça. « Donne moi son nom, Neela. Je lui réglerai son compte, plus jamais tu ne le croiseras.. Non… Je ne veux pas que tu partes… Tu veux que je t’emmène des glaçons pour ta cheville ? » et sur ces mots, alors qu’elle était dans ses bras, Berny la souleva sans aucune difficulté. La serrant bien contre lui, il marcha jusqu’à la salle de bain. Berny la fit asseoir sur le bord du levier, pour l’aider à enlever ses habits sales et déchirer. Tout ça avec délicatesse. Sans rien dire, essayant de se remettre de toute les informations qu’il avait encaissé en genre.. 15 miunutes. C’était pas vraiment facile… Tout en la déshabillant -pour une fois, il ne l'a déshabillait pas pour une raison précise- Il la regardait. Peu de gens était violer comme elle. Et c'était elle qui avait eu ce problème. Sa Neela à lui. Comme si dieu ou quelqu'un d'autre le punissait. Ce qui était vraiment vraiment injuste. Il ne comprenait pas. Pourquoi la malchance tombait sur elle ? C'était vraiment pas juste. Berny avait la rage. Contre ce mec, contre tout le monde. Sauf elle. Son coeur était serrer. Une boule trônait dans son estomac. Ce qui n'était pas du tout une sensation agréable.. Il voulait tellement qu'elle soit heureuse, qu'elle ai tout ce qu'elle veut. Berny voulait rien d'autre que son bonheur. Et c'était pas en subissant plusieurs viol qu'elle le serait, il le savait bien.