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On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent

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MessageSujet: On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent EmptyJeu 23 Fév - 20:55


    On ne prend jamais le temps, le temps de s’arrêter. De regarder autour de soi tout ce qui se passe, tout ce qui bouge. Surtout les élèves de Berkeley, on croirait qu’ils sont tous fournit avec une tonne de pile. Toujours en mouvement, toujours à courir à droite à gauche. Et pire que ça, ils ont beau courir partout, toujours être à fond il n’y en a même pas la moitié qui arrivent en cours à l’heure, un comble non ? Et alors après quoi courent-ils ? Surement pas après l’amour quand on voit le peu de couples que l’on croise main dans la main dans l’université. Peut être après les bonnes notes parce que quoi que l’on en dise Berkeley reste l’université avec la meilleure moyenne de tout l’Etat. Mais une moyenne c’est quoi ? La somme de note divisé par le nombre de notes (très malin mais pourtant vraie). Par la je veux dire comment se fait une moyenne ? Par des notes qu’un professeur vous note, un professeur qui a toujours la pression du doyen. Doyen qui demande aux professeurs d’être bons, pour qu’ensuite els élèves le soit. L’astuce voir même le raccourcit est vite choisit, je n’arrive pas à faire bosser mes élèves, bien, je vais booster leurs notes et j’aurai le cota demandé.
    Ce n’est donc pas difficile, ici à Berkeley soit on travail pour avoir une bonne note, soit on paie pour en avoir une. L’argent ne fait pas le bonheur des gens mais le bonheur du doyen. Lui veut toujours plus d’argent pour faire briller Berkeley. Une grande équipe de football, un énorme équipe de baseball, une équipe naissante de basket la belle vie quoi. Les sportifs sont roi ici, les beaux gosses font la loi, les intellos font le boulot. Ou se trouve Bryan ? Un peu des trois, boxeur la plupart du temps. Un sport violent qui n’a pas sa place à Berkeley. Voilà comment lui a parlé le doyen à son arrivé. « Nous ne voulons pas de gens violent ici », la phrase était simple et voulait tout dire. Bryan n’avait pas intérêt à faire de vague, lui qui aimait bien la violence. Lui qui réglait les problèmes par cette violence devrait se calmer. Trois ans maintenant qu’il était là, trois longues années diront certains mais moi je dirais que tout est passé très vite pour lui. Il s’amuse tellement ici, il a tellement une belle vie qu’il ne se pose jamais de question. Il bosse puis ensuite il sort, s’amuse et la journée recommence. Un eternel recommencement qu’est la jeunesse, une jeunesse dorée. Fils de riche, fils de duc et de duchesse, du sang bleu dans ses veines mais pas la prétention qui va avec.

    Vous êtes tous entrain de dire que je m’égare et vous avez totalement raison. Mais c’est toujours un bon moyen de faire connaissance avec Bryan, se perdre, raconter sa vie. Tout ça pour en arriver à une seule chose, le fait qu’il ne prend jamais le temps de regarder autour non plus. Pourtant il en a passé des heures dans cette université, il pense la connaitre comme sa poche quand … En marchant les yeux rivés sur son portable, un peu comme tout le monde ici. Oui je me perds encore une fois en annonçant que de nos jours les jeunes sont plus rivés sur un petit écran que sur la vie, discutent avec des gens qui sont à des milliers de kilomètres mais ignorent ceux qui sont à coté d’eux. Non je ne suis pas humaniste, non je ne suis pas mère Theresa je ne fais que constater ce que tout le monde fait, ce que nous faisons.
    Perdu dans son portable il marchait en aveugle, encore heureux ne tamponnant personne. Enfin finit son petit surf sur le web il leva les yeux tombant nez à nez avec … un endroit de Berkeley qu’il ne connaissait pas. Un petit parc magnifique, très vert comme l’était tout Berkeley, plein de fleur ce qui le surprenait pas mal. Il n’y avait personne, comme si cet endroit été un lieu privé, pourtant pas de barrière ni rien. Personne ne vivait ici, à moins que ce soit le petit jardin du doyen.

    Il aurait tellement été heureux d’avoir trouvé le petit jardin secret du doyen, un moyen simple pour lui de le saccager. Il n’était pas si agressif que ça mais le nouveau doyen leur en faisait voir de toutes les couleurs. Il n’aimait pas les confréries et faisait donc tout pour qu’elles soient dissoutes ou qu’elle rentre dans le rang. Pas un problème pour les Alpha, mais que serait le campus sans les Gamma, les Iota, les Delta / Beta ? Plus rien, rien de bien amusant.
    Se baladant dans les allées il se pensait seul quand quelqu’un bougea. Premier réflexe ? Se planquer, habillé de façon élégante et surtout hors de pris il ne se posa pourtant aucunes questions, se jetant au sol…

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MessageSujet: Re: On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent EmptyVen 24 Fév - 17:23

    Pour être honnête j'avais une bonne impression du campus. Il est vrai qu'au début, j'avais vu la fusillade comme un signe funeste. Après tout j'étais arrivée peu de temps avant la saint valentin et il avait fallut qu'un drame de ce genre arrive. Néanmoins, comme je n'étais pas le genre de personne à croire bien longtemps aux signes ou au destin de manière plus générale j'avais vite mis de côté ce tragique évènement qui d'un côté ne me concernait même pas tant que ça. Du moins, c'est l'impression que j'avais. Cela pouvait paraître égoïste, et sans doute l'était ce mais j'estimais avoir assez de choses à penser de mon côté pour me préoccuper de ce qui avait pu arriver lors de ce bal.

    En effet, l'année 2012 avait déjà été très riche en rebondissements pour moi. Le 31 décembre à minuit, lorsque mes amis et moi nous sommes souhaités la bonne année je me rappelle que nous voulions que chacun vivent douze mois de bonheur, d'euphorie. Nous voulions profiter à fond de la vie... Qui aurais crus qu'un peu plus d'un mois après je me retrouve célibataire, enceinte et réfugiée aux Etas Unis parce que je ne supportais plus le regard des étudiants français à propos de mon état? Je pourrais vous en faire une histoire triste, la pauvre fille à peine majeur et déjà condamné à élever son futur enfant seule loin des siens. Oui ça je sais très bien le faire. Mes parents m'ont d'ailleurs toujours reproché mon pessimisme. Et bien qu'ils se réjouissent parce que pour une fois je ne me trouve pas si malheureuse que ça. D'accord ça pourrait aller mieux, mais quand même. Berkeley m'a accueillis d'une façon bien au delà de mes espérances. Ainsi en peu de temps j'avais pu nouer des liens avec certaines personnes alors que j'avais eus l'occasion d'en retrouver d'autres. Je pouvais même le sentir, le changement me faisait du bien. J'étais plus ouverte, ces dernières années m'ont fait prendre conscience que rester seule n'était bon pour personne. Alors certes je ne parvenais toujours pas vraiment à accorder ma confiance mais j'avais pris conscience de l'importance d'être entourée et faisais un effort dans ce sens là.

    L'université en elle même me plaisait beaucoup aussi. Je me rappelle toujours le sentiment de sérénité que j'avais ressenti en découvrant La Sorbonne. Enfin un lieu qui me ressemblait. Je me sentais chez moi là bas, dans un univers dédié à la connaissance. Et bien ici c'était pareil, en plus grand. Ca c'était les Américains de toute façon. Toujours a vouloir faire plus grand, plus beau, plus luxueux... mais j'aimais bien. Lorsqu'il s'agissait d'une université je ne pouvais qu'apprécier qu'on y mette le paquet.

    Bien sur je restais inquiète quant à ma grosesse et à mon avenir. Je me sentais lache d'une certaine façon. Il y a quelques années j'avais fui l'Angleterre, pretextant un désir de découvrir la France, parce que je ne me sentais pas de taille à affronter en face la maladie de mon père. Maintenant j'avais quitté Paris comme une voleuse parce que je ne supportais pas les jugements que l'on portait à mon égard. La fuite était apparement mon domaine de prédilection et je n'en étais pas fière. J'aurais voulus être plus courageuse...

    Voilà le genre de pensée qui ne cessait de me tarauder depuis un bon quart d'heure. Résultat je n'avais même pas pu avancer dans la lecture de mon livre. Oh bien sur je connaissais les liaisons dangereuses par coeur depuis l'âge de quinze ans mais je ne me lassais toujours pas de ce qui était pour moi un chef d'oeuvre espistolaire. Etre incapable d'en lire ne serait que deux lettres sans être déconcentrée m'agaçait donc au plus haut point. C'est pourquoi, après un dernier essai je décidai de fermer le livre d'un coup sec, de le prendre avec moi et de sortir de ma chambre étudiante pour prendre un peu l'air. Le temps était doux et il était plutôt agréable de se promener un peu bien que je n'avais aucune idée de l'endroit ou je voulais aller. Ma connaissance du campus étant encore assez limitée pour le moment je devais bien l'admettre.

    Finalement mes pas me conduirent jusqu'à de petites étendues verdoyantes, un parc je dirai, ou plutôt plusieurs petits parcs réunis. Tiens, on ne m'avait pourtant pas parlé d'un endroit de ce genre lorsque l'on m'avait présenté le campus... Quoi qu'il en soit je jugeais ce lieu idéal pour continuer ma lecture au calme. Un endroit reposant qui me permettrai peut être de calmer mon esprit en ébullition. Je décidai donc de me poser le plus confortablement possible contre un arbre, utilisant mon sac pour former un vague oreiller sur lequel appuyer ma tête et ouvrit une nouvelle fois mon livre à la page 45.

    Je ne saurai dire combien de temps j'étais restée ainsi. Je lis plutôt vite et le fait d'avoir atteint la lettre 90 du livre me permettait d'en déduire qu'une demie heure environ avait du passer lorsque j'entendis soudainement des bruits de pas. Le parc était tellement silencieux que j'en avais oublié que je me trouvais en fait sur un campus de plusieurs milliers d'étudiants. Par curiosité, je m'étais redressé afin de voir l'identité du nouvel arrivant, faisant au passage craquer quelques brindilles. Et là, surprise, mon regard a juste le temps de visualiser une vague forme disparaître derrière le buisson le plus proche dans un espèce de roulé boulé.

    " La voie est libre les méchants monsieurs sont partis."

    Mon intonation c'était faites aussi basse que sarcastique. Effectivement je trouvais ce genre de réaction aussi innatendue qu'amusante même si elle avait eut le don d'éveiller ma curiosité. Alors que mon interlocuteur se redressai enfin, je ne pus m'empêcher d'ouvrir de grands yeux étonnées.

    " Bryan?! Mais bon sang qu'est ce que tu fiches?"
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MessageSujet: Re: On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent EmptySam 25 Fév - 18:17


    Ravenna et Bryan avaient tout deux des parcours similaires bien que totalement mélangé. Elle avait fait l’Angleterre, puis la France pour finir par l’Amérique. Chez lui sans compter le fait que sa mère était duchesse d’Angleterre, que son père était duc d’Ecosse, que ses grands parents habitaient en France. Que lui durant son enfance avait vécu dans les trois pays là. Mais oublions tout ça et parlons un peu de son parcours universitaire. Une année à la Sorbonne ou il avait connu la belle blonde. Une année durant laquelle elle ne l’avait pas laissé indifférent, elle était belle mais en couple. Tout somme lui était beau mais totalement en couple. Deux relations de six mois, une première fille blonde qui elle avait totalement disparue de la surface de la France (et qu’il allait bientôt revoir ici en Amérique). Et l’autre qui malheureusement avait perdue la vie dans un accident de voiture, un tragique accident de voiture durant lequel le bébé qu’elle portait, le bébé de Bryan avait lui aussi perdu la vie.
    Ne supportant plus les regardes de compassion, ne supportant pas de revenir dans une université ou il la voyait chaque jour dans ses pensées, ou chaque mur lui rappelait cette femme qu’il aimait. Puis ajoutons aussi qu’il ne supportait pas les cours qu’on y enseignait. Il avait donc décidé de s’envoler vers l’Angleterre, ses racines. Endroit ou il avait revu sa mère mais encore une fois ou il n’avait pas supporté l’ambiance. Lui qui avait toujours vécu à New York ne pouvait pas se passer de la vie Américaine. En gros c’était simple, il avait beau être le futur duc d’Ecosse il n’y avait jamais réellement vécu. A part quelques vacances rien de bien mémorable.

    Voilà donc pourquoi il c’était retrouvé ici, à Berkeley. Trois années étaient passées, il n’avait pas vécu de superbe histoire d’amour ici. Il n’avait pas vécu d’histoire d’amour tout court, une vie normale. Ou il enchainait les femmes sans trop le vouloir. Bryan n’avait jamais été comme son frère, n’étant pas un don juan, pas un tombeur. Lui préférait les vraies histoires, celles qui ont un lendemain. Mais ce ne sont pas le genre d’histoires que l’on a beaucoup ici à Berkeley. Les jeunes en couples sont si rares qu’on se demande s’ils existent. Ici il avait retrouvé pas mal de monde qu’il avait connu en France ou en Angleterre. C’est fou quand même comment l’Amérique est un réel point de rendez vous. Il y a Thais sont ex copine, mais il y a aussi Drew son frère. J’en oublie d’autre. Bien sur la plus importante à l’heure actuelle c’est bien Ravena. La fille qu’il va bientôt croiser. Une fille avec qui il s’entend très bien depuis maintenant 4 ans. Une relation amicale à distante mais une bonne relation amicale. Le seul hic dans cette relation c’est qu’ils sont tout deux très possessif l’un avec l’autre. Puis qu’ils ont fauté une fois quand elle est arrivée à Berkeley. Quand je dis fauté c’est qu’ils ont couché ensemble, quelque chose de léger et de pas grave en soit. Mais maintenant Bryan ne pense qu’à ça, c’était il y a longtemps mais il a parfois envie de remettre le couvert.
    Difficile de penser ça quand c’est une amie. Enfin bref revenons en à nos moutons ou cette fois ci à notre terre. Ne sachant pas réellement ou il se trouvait, ne sachant pas si c’été privé ou public. Et encore mois qui était présent dans ce jardin il avait préféré mettre en action ce qu’il avait vu dans tout bon film d’action qui se respecte. Bien sur c’était au moment ou il portait une chemise blanche. La voix qu’il entendis le rassura tout de suite, c’était elle, il la reconnaissait. Ce n’était donc pas le doyen.

    Il décida donc de se relever prenant par la même occasion une botte de terre. Pourquoi faire ? Vous allez très vite comprendre. Faisant face à la belle blonde il tapa sur sa chemise pour faire partir la terre, une terro bien frais et donc un terro qui tache. Impossible donc de se faire tout beau et tout propre. Certaines personnes diront qu’il avait le style.

      Ah Ravenna, c’était bien toi. Je ne pouvais pas venir te voir sans t’offrir quelque chose, j’ai vu ça et tout de suite j’ai voulut le prendre.

    Il lui tendit la botte de terre avec un peu d’herbe. Il avait un grand sourire et il lui offrait ça avec tellement d’aplomb et un si joli sourire qu’on aurait presque pu imaginer que c’été des fleurs. Excuse totalement bidon, mais il était le roi pour ça. Toujours entrain d’inventer des conneries, personnes n’y croit ?

      Mais toi que fais-tu ici ? Puis on est ou réellement ? En trois ans jamais mit les pieds dans ce petit jardin !

    Vous pouvez être sur d’une chose, ici personne ne connait tous les endroits de l’université. Une université si grande que pour en faire le tour un cycle scolaire ne suffirait pas. On se contente du peu, sa maison de confrérie, sa chambre, les salles de cours. La piscine, les vestiaires, les endroits ou l’on peut faire du sport. Et le parc, endroit ou tout le monde adore se coucher durant l’été. Et pourtant les panneaux interdit de marcher sur la pelouse sont bien présents. Les intellectuels diront qu’il n’y a pas écrit interdit de ramper…

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MessageSujet: Re: On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent EmptySam 25 Fév - 19:00

    Ma première réaction en voyant Bryan fut de sourire. J'étais toujours contente de le voir, d'autant plus que son départ de La Sorbonne m'avait fait mal. Je ne le lui ais jamais dis, jamais fais transparaître mais je lui en ais voulus pendant un certain temps d'être partis. Réaction purement égoïste je le sais étant donné les circonstances mais j'avais justement mes petits côtés égoïstes parfois.Je m'étais sentis seule, abandonnée et je dois l'admettre, La Sorbonne avait été beaucoup moins drôle sans lui. Cette absence avait été difficile à supporter, malgré les coups de fil, malgré les mails. Il est donc normal que je me sente heureuse lorsque je pouvais désormais le voir, même de façon inattendue. Plus encore lorsqu'il venait de faire un magnifique roulé boulé digne d'un grand film d'action, vêtu avec classe.

    Puis la joie de cette rencontre inopinée laissa la place à la gêne. Aussitôt le souvenir de cette nuit me revint en mémoire. Ce n'était pas un mauvais souvenir en soi, loin de là. J'avais apprécié ce moment. Et puis se serait me mentir à moi même si je disais qu'il me laissait indifférente. Jamais il ne m'avait laissé indifférente d'ailleurs, je me rappelle avoir toujours haïs ses petites amies dès le premier regard. Je suis très douée pour me montrer hargneuse, mais avec elles c'était bien pire que tout. Donc oui j'avais été heureuse de l'avoir rien que pour moi l'espace d'un soir, d'être celle pour qui il n'avait d'yeux. Malheureusement j'ignore ce que lui pense de tout cela. Je n'ai pas osé lui demander. Sans doute parce que j'ai trop peur d'être déçue, d'avoir mal. Je crois que j'ai eus ma dose de souffrance pour l'année entière, donc j'évite les situations complexes. Et si notre discussion se passait mal, si il regrettait, ou si il avait couché avec moi comme ça sur un simple coup de tête... Je ne voulais pas l'entendre. Je sais que si j'entendrai ça je réagirai d'une façon des plus violente mettant un terme à notre amitié. Je sais aussi que même si il me manquerai par la suite, même si son absence me boufferai de l'intérieur ma fierté, elle, me poussera toujours à ne plus lui laisser la moindre chance. Je ne veux pas vivre ça, alors je fais comme si de rien n'était.

    Néanmoins il réussit à me rendre le sourire alors qu'il me tendait une botte de terre dans laquelle était encore accrochée quelques brins d'herbe. Ce n'est qu'après quelques instants d'hésitation que je la saisit plutôt délicatement, gardant cette dernière à bonne distance de moi. C'est que contrairement à Bryan j'évitais de me mettre plein de terre dessus à chaque fois que j'allais dans un parc.

    " Oh et bien, merci ça a le mérite d'être originale. Je suis certaine que ça fera très jolie à côté de mon lit sur ma table de nuit..."

    Lui répondis je d'un ton ironique alors que je posais doucement la petite botte de terre à côté de l'arbre sur lequel je m'étais appuyé quelques minutes auparavant.

    " Tu ne m'en veux pas si je la pose là en attendant?"

    Là encore mon temps se voulait plaisantin. De toute manière les gens qui me connaissait bien savait que j'aimais beaucoup faire preuve d'humour. Le soucis c'est qu'il était difficile de savoir comment réagir avec moi. Après tout les sarcasmes et l'ironie étaient choses courantes chez moi, mais le premier degrés aussi autant que le cynisme. Cela ne faisait pas de moi un boute en train loin de là, je crois surtout que je fais preuve d'humour à cause de mon côté blasé et moqueur.

    " Je cherchais un endroit calme pour lire."

    Pour confirmer mes paroles je levais d'un geste rapide le livre que j'avais encore en main, toujours ouvert à la page ou je m'étais arrêtée. Alors que je mettais le marque page au bon endroit et que j'allais chercher mon sac dans lequel je posais mon bouquin je continuais à répondre à son interrogation précédente.

    " Si toi après trois ans ici tu ne sais pas dire ou tu es comment veux tu que moi j'y arrive alors que je suis nouvelle."

    Mon ton avait été légèrement taquin et mon petit sourire masquait pour le moment assez bien mon trouble. Néanmoins lorsque la conversation s'essouffla durant un court instant, ma gêne fut plus facilement identifiable. En fait je ne cessais de revoir cette soirée dans ma tête. Je ressentais le besoin d'en parler, c'était si difficile de faire comme si de rien n'était mais la crainte de voir les choses mal se dérouler m'en empêchait, instaurant cette gêne.

    " Bon... et bien je..."

    Je m'arrêtais subitement de parler, me coupant en plein dans ma phrase. Sur le coup j'avais pensé que prétexter un rendez vous urgent serait la chose la plus simple à faire. Mais au même moment je me suis souvenue de ce que je m'étais reprochée il y a peu; de faire preuve de lacheté. Voilà que j'avais faillis reproduire la même chose en préférant partir plutôt que de rester avec lui, chose qui en plus me faisait vraiment plaisir. Voilà pourquoi je m'étais ravisée.

    " Tu es bien élégant comme ça... tu comptais aller quelque part?"
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MessageSujet: Re: On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent EmptyVen 2 Mar - 19:22


    Sourire ? Simplement sourire ? Qu’elle ne se mente pas à elle-même, quand elle a vu Bryan faire son roulé boulé, se planquer dans la terre puis se relevé la chemise blanche totalement tachée. Elle avait une seule envie, se moquer de lui et je la comprends j’aurai fait la même chose. Le jeune homme s’en foutait pas mal qu’on rit de lui ou que l’on rit avec lui. Il ne se prenait jamais au sérieux, il ne prenait jamais ce que les gens lui disaient au sérieux. Même quand on lui raconte quelque chose de totalement sérieux et sur quoi on ne peut pas rire, lui n’arrive par à rester sérieux l’espace de cinq minutes. Que voulez vous rajoutez à ça ? Que le fait que lui et Ravenna s’entendent bien était surement du à se coté seconde degré, tranchant je dirais. Oui c’était un jeu qu’ils avaient tout deux, passé pour des gens cynique mais quand il se trouve avec la belle blonde il se fou de tout ce que peuvent penser les autres.
    Une très belle amitié est nait à la Sorbonne, une amitié qui n’a durait qu’une année. Mais une année non stop, ils s’appelaient souvent, se voyaient tout les jours autant dire que la plupart des copains et copines en étaient jaloux. Tout comme eux étaient jaloux des copains et copines que l’un ou l’autre pouvaient avoir. Bien sur la femme que Ravenna avait le plus hait, c’était celle qui avait porté l’enfant de Bryan. Malheureusement elle est morte, Ravenna accompagnant Bryan a son enterrement. Elle avait été là pour lui, il était totalement effondré, elle ne jubilait pas. Voir son ami dans cet état lui faisait surement très mal.

    Là ou le jeune homme n’a pas était sympathique c’est qu’il est partit de la Sorbonne sans lui dire au revoir. Une simple lettre, puis des messages mais rien d’autres. Pourquoi ? Ce n’est pas le style du beau brun mais voilà. Il avait vécu tellement de déception, de drame qu’il ne voulait pas pleurer à nouveau en quittant la jeune femme. Elle ne lui avait jamais dit mais il s’en doute, elle lui en avait voulut. Elle lui aurait fait ça il lui en aurait voulut donc l’inverse est totalement vraie. Mais au fil du temps elle avait certainement compris, puis deux ans plus tard. Deux ans de mail, de coup de téléphone hors de prix ils se retrouvaient tout deux à Berkeley.
    Retrouvailles chaudes, très chaudes. Une nuit d’enfer en prenant tout deux un pied d’enfer, comme pour fêter les retrouvailles. Se voyait il le lendemain en couple avec la jeune femme ? Et bien pourquoi pas. Mais être en couple avec une très bonne amie, pour ne pas dire sa meilleure amie peut aussi apporter des problèmes. Si vous rompez, comment se comporter après ? C’était surtout de ça qu’il avait peur et donc c’était pour ça qu’il avait demandé à la jeune femme de faire comme si de rien était.
    Se doutait-il de quelque chose ? Pensait-il quelque chose sur la réaction de la jeune femme ? Sur l’avis qu’elle puisse avoir sur un possible couple ? Et bien non ils n’en avaient jamais parlé. Ce n’était pas non plus le genre de sujet qu’on aborde facilement, au détour d’une conversation. Voilà ils avaient donc tout deux préféré faire comme si ne rien n’était. Lui y arrivait un peu, bien sur il avait souvent en tête cette fabuleuse nuit, les deux corps enlacé, sa main se baladant sur le corps parfait de la belle blonde. Mais c’été du passé, un point c’est tout !

      Normalement quand les jolies filles se font offrir quelque chose par un garçon. Elles le portent sur leur chemisier, mais je tolère que tu ne le mettes qu’à coté de cet arbre !

    Dit-il en riant. Toujours entrain de tapoter sur sa chemise pour faire partir l’herbe, la terre. Mais impossible, il était sale et une visite au pressing serait certainement de mise. En temps normal, avec une jeune femme banale ou même avec un pote il aurait enlevé son haut. Mais avec la petite histoire qu’ils ont eut il ne préfère pas. Remettre le couvert une autre fois ferrait qu’ils devraient se poser plus de question. Qui dit question dit réflexion et ce n’est jamais super quand on hésiter entre amitié ou amour…

      C’est vrai mais bon comme tu y étais je me suis dit elle se met peut être souvent là pour être tranquille. En trois ans je n’avais jamais vu que ce jardin existait. C’est en marchant sans regarder devant moi que le hasard, le doux hasard m’a porté vers toi !

    Allait-il lui fournir une explication sur le plongeon qu’il avait fait ou quelque chose dans le genre ? Seulement si elle lui demandait, il n’allait pas non plus lui dire qu’il pensait qu’elle était le doyen. Qu’avec les ennuis qu’il avait déjà eut avec lui il préférait ne pas être découvert !

      Et bien j’étais juste en cours et là j’ai une pause de trois heures. Je ne faisais rien de spécial. Mais bon maintenant que je suis avec toi je compte plus partir. Sauf si tu préfère un livre au grand Bryan, ce que je comprendrais…

    Dit il en faisant une fausse moue. Lui était totalement à l’aise avec la jeune femme, c’était surtout elle qui vivait un petit blocage. N’aimant pas les grands blancs et tout ça…
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MessageSujet: Re: On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent On ne fait jamais assez attention aux gens qui nous entourent EmptyLun 26 Mar - 11:51

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