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c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon

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MessageSujet: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptySam 16 Juin - 16:22

parfois nos actions disent ce que nos mots ne pourront jamais dire
Ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien. Ils se bagarraient tout le temps et il se restaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l'un de l'autre. •• lennon-cobain camden-f. & roxane leclair-fawkes



•• Le parc de Berkeley me rendait plusieurs services depuis que j’étudiais dans cette prestigieuse université. J’allais faire mon jogging trois fois par semaine dans ce parc, très tôt le matin. J’adorais m’entretenir et le sport était pour moi l’une des activités qui me permettaient d’évacuer la pression mais également mes sentiments enfouis à l’intérieur de moi qui bouillonnait. J’étais toujours aussi révoltée, et cela n’allait jamais s’arrêter. J’allais me traîner cela jusqu’à la fin de mes jours, j’en étais persuadée. C’était pour cela que je voulais travailler dans le cinéma : au moins j’allais pouvoir transcrire mes sentiments aux travers d’un film que j’allais réaliser moi-même. Tout était calculé au millimètre près. Au parc, j’y venais parfois pour me poser tranquillement et dormir dans l’herbe. J’appréciais ce contact avec la nature. De plus, il faisait rarement mauvais dans ce côté-là des Etats-Unis, météo qui me changeait radicalement de Londres. J’appréciais vraiment. Je m’entraînais parfois à répéter mes mouvements dans le parc pour les concours de cheerleading ainsi que les matchs, je venais étudier dans ce parc. Il m’était tellement reposant que pour moi il était l’un de mes endroits favoris après le gymnase qui était mon lieu de prédilection. Aujourd’hui, j’allais m’y réfugier une nouvelle fois en espérant ne voir personne. Je n’avais envie de voir personne, ni même de croiser un regard niais poser les yeux sur moi. J’étais sur les nerfs, et cette colère avait besoin de s’extérioriser avant qu’elle n’explose. Pourquoi j’étais énervée ? A cause d’un « lapin » posé par un certain Lennon. Ce mec se produisait sur scène, du moins c’était ce qu’il m’avait balancé à la figure la première fois que je l’ai rencontré. Il avait besoin d’une danseuse et bizarrement il m’avait choisi. A l’époque, j’étais très flattée mais aussi étonnée qu’il fasse appel à moi alors qu’il y avait d’autres très bonnes danseuses au sein de ma confrérie. Je ne m’étais pas posée de question lorsque j’acceptais son offre. Sauf que depuis ce jour, je n’avais pas eu l’occasion encore de me produire avec lui. On se voyaient régulièrement, je lui parlais du concert mais lui me parlais d’autre chose. J’avais parfois l’impression de parler à un mur, cela m’agaçait énormément. J’avais reçu un sms de lui aujourd’hui, m’apprenant qu’il annulait pour la énième fois son concert au centre de San Francisco. J’avais l’impression d’être prise pour une imbécile. Et en plus, je le prenais comme un peureux qui avait juste la trouille de venir monter sur la scène et affronter un public. Entre nous, c’était explosif. Après avoir lu ce sms, je me retrouvais à me changer dans ma chambre et à claquer les portes. Je partais en furie vers le parc, en marchant comme une dératée pour attendre mon endroit préféré. Il y avait un petit étang, pas très grand avec un coin assez ombragé. Il était assez fréquentait mais j’adorais ce coin. En général, à chaque fois que j’y allais, j’avais la chance de ne croiser personne et c’était tout à mon honneur. Autant dire que si je croisais quelqu’un, il allait en prendre pour son grade. Ou alors, j’allais lui tirer la gueule tout l’après-midi histoire de le faire fuir. Bon ok, la tactique n’était pas terrible mais au moins il était simple de voir que j’étais en colère. J’avais envie de m’expliquer avec lui, pour savoir ce qui clochait avec ses foutus concerts. Etant donné que je travaillais dans le milieu artistique, j’avais un avantage considérable. Je n’avais pas peur de monter sur les devants bien au contraire. On m’a toujours expliqué que pour être réalisatrice, il fallait aussi faire du social. Chose que je détestais faire. J’étais déjà incapable de le faire pour moi-même alors. J’arrivais à destination, et j’étais heureuse de constater qu’il n’y avait personne. Merci seigneur. Je prenais la décision de l’appeler sur son portable. Je composais rapidement son numéro sur mon iPhone en espérant qu’il daigne me répondre. Trop tard, répondeur. « Lennon, c’est Roxane. Il faut qu’on se parle, rejoins moi à l’étang du parc. Ciao. » disais-je, brièvement. Au moins, c’était clair net et précis. Je rangeais mon smartphone dans ma poche, puis regardais l’eau cristalline de l’étang. Je soupirais puis, dans un geste rapide, j’attrapais un caillou pour le balancer dans la flotte. Eh ben, si Lennon pouvait affronter la colère d’une femme de cette manière, il n’était pas sorti de l’auberge le pauvre. ••

❝.Agir dans la colère, c'est s'embarquer dans la tempête. ❞
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MessageSujet: Re: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptyDim 17 Juin - 19:17

« Concert annulé, désolé, je t'embrasse, Lennon.» Si ce message, à l'adresse de la belle Roxane était simple et concis, le natif de Portland se doutait bien qu'avec la demoiselle, ce serait loin d'être aussi facile, bien au contraire. La connaissant quelque peu, il se doutait bien que cela la désappointerait et qu'elle ne se gênerait pas vraiment pour lui faire remarquer, dés lors qu'ils se verraient. Il entendit son téléphone vibrer juste avant de rentrer dans la douche, mais n'eut pas vraiment envie de s'arrêter en si bon chemin et répondrait lorsqu'il en sortirait. Frottant quelque peu les hématomes qu'il possédait sur le flanc, plutôt sur la gauche, il sourit. Cela pouvait paraître fou, et cela l'était en un sens, mais il était heureux d'avoir ces hématomes, et il rit même de la folie de ce sentiment. Il mit l'eau au plus froid et resta dessous, dix minutes, peut-être même plus. C'était une sorte de punition qu'il s'obligeait à se donner, chaque jour, pour expier tout le monde qu'il avait fait. Cela n'avait rien à voir avec la religion ou une croyance, non, il avait juste besoin de se punir de ses actes, répréhensibles, qu'il commettait lorsqu'il avait ses crises. Sortant de la douche, il se sécha rapidement avant de sortir, nu, de la salle de bains pour répondre à son téléphone. Cela ne l'étonna pas le moins du monde lorsqu'il vit celle qui avait envoyé le message, mademoiselle Leclair-Fawkes, bien évidemment, il ne pouvait en être autrement. Il appela son répondeur pour entendre le message -sûrement bien peu charmant- que lui avait laissé la belle, tout en sortant un bol qu'il remplit de céréales tout en écoutant les paroles de la demoiselle, qui lui donnait rendez-vous. Elle aurait au moins pu être chaleureuse au téléphone, vu qu'elle crierait dés qu'elle le verrait au parc. Tout en s'habillant, il engloutit son bol en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, avant de sortir pour rejoindre la brune près de l'étang. Enfin, de sortir la première fois, car sachant que la demoiselle allait être très énervée, il valait mieux qu'il n'oublie pas ses médicaments. Il les prit rapidement, avant de re-sortir. On était pas passé loin de la catastrophe, pour le coup, car si Alaina avait une tendresse toute particulière pour le gamma, ce qui la poussait à ne pas aller voir la police, ce ne serait assurément pas le cas de la iota. Sur la route, il ne put s'empêcher de griller une cigarette tout en pensant à ce qu'il allait pouvoir dire à Rox'. Il ne pouvait pas lui dire 'désolé je t'ai demandé d'être ma danseuse pour te sauter' ou pire encore 'je peux pas faire de concert parce que j'suis un mec complètement taré' ; c'aurait été complètement stupide et impoli, par ailleurs. Arrivant près de la demoiselle, il déposa un baiser sur sa joue avant de s'asseoir à côté d'elle. « Hello beauté, comment tu vas ? Dit-il, souriant avant de reprendre. Pour le concert... Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle était déja en train de s'énerver. Zen, Lennon, zen. Au fond, même si elle n'était pas tout le temps très sympathique ni même très conciliante, le jeune homme appréciait plutôt Roxane, la joie de vivre ne la caractérisait pas vraiment, mais, vu sa situation, il ne pouvait pas se permettre de juger les gens par rapport à cet aspect-là, n'étant pas réellement le mieux placé pour ça. Il devait aussi avouer qu'il la trouvait à son goût, et que si les avances qu'il lui avait déja fait plus d'une fois n'avait pas encore porté leurs fruits, il ne perdait pas espoir de goûter au plaisir charnel avec la iota. Challenge accepted.
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MessageSujet: Re: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptyLun 25 Juin - 16:58

parfois nos actions disent ce que nos mots ne pourront jamais dire
Ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien. Ils se bagarraient tout le temps et il se restaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l'un de l'autre. •• lennon-cobain camden-f. & roxane leclair-fawkes



•• Calme-toi, chérie. Calme-toi. Mais comment veux-tu que je me calme ? pensais-je. J’étais sur les nerfs et l’arrivée de Lennon n’avait rien arrangé bien au contraire. Je me sentais terriblement mal, mais aussi j’avais la sale impression que l’on m’avait utilisé pour rien. J’adorais mettre mes compétences au profit des autres, cela m’aidait à lâcher un peu ma caméra de temps en temps – ou pas - . J’étais une personne relativement généreuse, et j’aimais me mettre à la disposition des gens. Même si ces gens étaient censés être peu fréquentables, comme les Gamma. J’avais accordé une confiance bien trop aveugle à Lennon, et j’en payais les pots cassés désormais. Certains pouvaient me dire que c’était rien, mais pour moi cela représentait beaucoup. En plus d’être la mascotte des Iotas, j’étais aussi une cheerleader en quête de réputation à Berkeley. J’aimais bien la popularité de ma confrérie au sein de l’université, et pour cela il fallait bien entendu que je travaille mon image. Chose assez complexe. Je pensais que m’associer à Lennon pouvait me faire gravir cet échelon de popularité qu’il me manquait pour parvenir au sommet. Je détestais aussi être prise pour une imbécile, je devais bien le faire remarquer. Mon message sur le répondeur de Lennon était assez explicite pour confirmer cette facheuse tendance. Je n’étais pas tendre avec les personnes qui m’en faisaient voir des vertes et des pas mûres. J’étais tellement « humanitaire » que je ne me rendais même compte de ce qui se tramait en dessous de cette proposition qui, à l’époque, me paraissait sincère. Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais lui balancer à la figure, lors de son arrivée. Je voulais trouver les moyens pour, mais je ne savais même pas ce que j’allais pouvoir lui balancer à la tronche. Dommage, je n’avais pas de poissons pourris pour lui faire ressentir ma colère. Oui, j’étais assez théâtrale comme fille. Tradition familiale visiblement, côté Leclair. Mais cela ne m’enlevait pas mon incapacité à savoir ce que j’allais lui dire. Est-ce qu’il faisait ça pour m’avoir dans son lit ? Ou parce qu’il avait une peur monstre de monter sur scène ? Moi qui faisait des études pour être réalisatrice de films, je devais me confronter à des acteurs plus vrais que nature et à faire du social. Pas grave, j’aimais cela et ce n’était pas ça qui allait me coincer de toute façon. Je continuais à balancer des cailloux dans l’eau, lorsque je fus surprise par des pas et surtout une voix, bien familière. Je m’efforçais de rester calme pour ne pas le mordre à la jugulaire, comme un pitbull enragé. Son baiser sur ma joue me laissait de marbre. Je restais là, à fixer l’eau. Il avait le culot de m’appeler sa beauté en plus ? Je me demandais pourquoi je ne faisais pas de la respiration pour me calmer, comme les techniques chinoises. Parfois, j’en aurai bien besoin. Ou tout simplement ne pas m’enflammer pour un rien. Mais j’avais un caractère tout aussi compliqué que celui de Lennon. J’étais fermée, bien que très énergique ( pas pour rien que je suis mascotte ) et motivée. Généreuse et très sociable. Mais j’avais aussi mes mauvais côtés. Lennon était le premier à voir comment la Roxane pouvait aussi bien être un Tigrou enragé. Too bad. Quelques secondes après sa tentative d’explication, je le fixais d’un regard glacial mais qui aurait pu tout aussi bien le brûler vif sur place. Mauvaaaaaaaaaise. « Tu t’es encore dégonflé pour la énième fois ? Ou non, attends. Tu m’as prise pour la dernière des imbéciles. Je ne suis pas comme ça, Camden. Tu ne me connais pas. » Bon sang, j’avais appris ça où déjà ? Mon père n’était pas aussi théâtral que dans les feux de l’amour. J’avais l’impression de me retrouver en plein soap pourri américain. Parfois, mon Angleterre natale me manquait. Je me levais, tournant le dos au Gamma qui allait devoir redoubler d’effort pour trouver une excuse potable à son abandon. Et autant dire que le pauvre, allait galérer une nouvelle fois. A croire qu’il aimait bien patauger dans la boue, avec moi. Il devait être sûrement masochiste. ••

❝.Un regard vaut parfois bien plus que des mots. ❞
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MessageSujet: Re: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptyJeu 28 Juin - 17:28

Je savais, dans mon for intérieur, que la demoiselle ne serait pas d'une charmante humeur, étant donné qu'à nouveau, j'avais été dans l'obligation d'annuler un des concerts qu'elle me demandait ardemment d'accepter, depuis plusieurs mois déjà. Soit, je l'avais cherché en lui proposant de devenir ma danseuse numéro un pour les différents concerts qu'il pourrait m'être donné de faire, à San Fransisco ou ses alentours. Mais, ma première idée était de lui demander d'être ma danseuse pour passer du temps avec elle, et donc l'avoir seule, pour pouvoir la séduire et ensuite, la mettre dans mon lit. Il fallait l'avouer, évidemment, la demoiselle ne m'inspirait pas que des idées très catholiques loin de là, et passer du temps avec elle était pour moi la meilleure des solutions pour opérer un rapprochement entre la belle brune iota et moi. Je me serais damné pour goûter à ses lèvres, je devais bien l'avouer, elle était très belle, très attirante et faisait tourner les têtes. Elle se voulait théâtrale, mais était-ce vraiment étonnant pour une personne qui voulait travailler dans le septième art ? Non, pas du tout même. Elle était de mauvaise humeur, et c'était ainsi qu'elle me le montrait. Étonnante façon, mais soit. Je pris le plus calme des tons, avant de commencer à parler à la demoiselle. « Je ne me suis pas dégonflé, j'ai quelques soucis de santé. Je ne te demande pas de me croire, tu en fais ce que tu veux. » Lâchai-je, avant de reprendre, tout en prenant bien soin de changer le ton que prenait sa voix. « Tu n'es pas comme ça, d'accord, alors dis moi comment tu es. Je ne te connais pas, à vrai dire.» Pas vraiment, en tout cas. Et c'était le moment idéal.
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MessageSujet: Re: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptyMar 3 Juil - 13:43

parfois nos actions disent ce que nos mots ne pourront jamais dire
Ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien. Ils se bagarraient tout le temps et il se restaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l'un de l'autre. •• lennon-cobain camden-f. & roxane leclair-fawkes



•• J’étais dégoutée, mais en même temps je savais que j’étais en train de m’énerver pour rien. Que voulez-vous, j’étais une fille impulsive qui démarrait au quart de tour. Mes émotions étaient décuplées. J’étais comme cela, à un plus jeune âge. Le moment de l’adolescence fut vraiment crucial pour ma famille, qui n’arrivait pas à gérer cette petite brunette en pleine révolte contre la vie à cette époque-là. Je gueulais à tout bout de champ pour des broutilles, mais je gueulais. Je m’exprimais d’une drôle de façon c’est clair. La vie m’était d’autant plus dure, parce que je devais apprendre à vivre sans elle et à ne rien dévoiler aux gens. J’étais comme ça. Je voulais préserver un jardin secret, quelque chose que personne ne pouvait savoir sur moi. Au final, je n’avais pas envie que les étudiants de Berkeley me connaissent réellement. Cela pouvait être dur pour ceux qui avaient réellement envie de me connaître, mais une aubaine pour les autres qui se fichaient royalement de ce que je cachais à l’intérieur de moi. Je n’avais pas du tout envie de croire à ses soucis de santé, il aurait probablement du inventer un mensonge un peu plus plausible pour que ça marche avec moi. J’étais une fille difficile à convaincre, c’était rare lorsque je me laissais embobiner par un homme. A moins d’en être folle amoureuse, mais là c’était un autre terrain de jeu. J’étais une toute autre fille, lorsque j’avais des sentiments. Fort heureusement, ça n’était pas souvent arrivé pour moi. Difficile peut-être ? Sûrement. « Quoi ? Une crampe aux doigts et ça t’empêche de jouer ? Ou alors t’a peur de choper un rhume de cerveau ? M*rde, Lennon ça fait plus de cinq fois que tu me plantes et à chaque fois, tu m’inventes un nouveau truc. » Là, je n’avais pas tort. Il n’avait pas intérêt à me dire le contraire. Un coup, c’était un rendez-vous urgent, un autre c’était des heures de colles, et là des problèmes de santé ? J’étais en train de me confirmer que Lennon avait un sérieux problème. Soit c’était un gros froussard, soit il voulait autre chose que gratter sur sa guitare. Et ça, je désirais absolument le découvrir. La suite de sa phrase me faisait réfléchir. C’est vrai, il ne me connaissait pas du tout au final et moi non plus je ne connaissais que peu de choses sur lui. Hors de question que ce type sache tout de ma vie, je ne pouvais plus confirmer maintenant qu’il était digne de confiance. J’avais rencontré Lennon après un spectacle de cheerleading, après m’avoir chaleureusement applaudi pour ma prestation. J’apprenais au même moment qu’il faisait des concerts dans San Francisco pour se faire quelques sous mais aussi pour se faire connaître. Une bonne initiative de sa part, puisque moi aussi au travers de mon futur métier, je recherchais la notoriété tant attendue d’une star des Etats-Unis. En Angleterre, cela n’avait rien à voir. A part le couple princier, peu de choses importaient aux anglosaxons. Les Etats-Unis étaient pour moi, la dernière chance de vivre un rêve éveillé. Berkeley était plus qu’à la hauteur de mes espérances et je me plaisais énormément à San Francisco. Lourde désillusion. Je pensais rendre un immense service à Lennon pour animer un peu plus et lui faire un peu de publicité pour ses musiques. Au final, je n’avais rien entendu ni même vu Lennon faire quoi que ce soit. Je commençais alors à réaliser pourquoi il faisait tout ça. Il n’était pas musicien, il désirait simplement rouler une fille de plus dans la farine. Dommage pour toi, mon Lennon, ça n’allait pas marcher avec moi. J’étais difficile et pas autant naïve que certaines filles de l’université qui pouvaient se laisser berner par quelques mots touchants. Ma carapace en était pour beaucoup on dirait. « Parce que tu crois que je te connais mieux ? Je ne t’ai jamais vu avec ta guitare, et tu me balances que t’es un musicos. J’ai du mal à te croire, Lennon. On ne sait pas décerner le vrai du faux avec toi. » disais-je, en le fixant du regard. J’enchaînais de suite histoire de clôturer mon monologue théâtral. « Allez dis-moi la vérité, sérieusement. C’était pas pour la musique hein ? » Je croisais les bras contre ma poitrine, attendant une réponse sincère de sa part. S’il était capable de l’être bien évidemment, et ça, ce n’était pas joué d’avance. ••

❝.Par nature, les êtres humains sont toujours sur la défensive. Ils tentent d'empêcher les gens de l'extérieur de pénétrer dans leur monde. Mais il y a toujours ceux qui s'imposent dans nos vies, et ceux que nous invitons avec plaisir. Ceux qui restent néanmoins les plus inquiétants sont ceux qui de l'extérieur nous observent, ceux que nous ne connaîtrons jamais vraiment. ❞
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MessageSujet: Re: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptyMer 18 Juil - 1:59

Si il y avait bien une chose qu'une femme devait savoir, lorsqu'elle désirait passer un certain temps avec moi, c'est déja que je n'étais pas facile à vivre. Toutes les demoiselles ayant été en binôme avec moi durant les années de lycée, savait, par exemple, que quand je n'avais pas envie de travailler, je ne le faisais tout simplement pas, quitte à me ramasser une bonne note, pour la simple et bonne raison que je déteste qu'on m'oblige à faire quoi que ce soit. Et ça, c'était avant que j'ai mes crises de violence, c'était dire comme désormais, je n'étais plus dans l'inaction, non, j'étais passé à la violence physique, super. Je n'avais pas envie de m'énerver sur Roxane, premièrement, car cela hypothéquerait les chances qu'elle connaisse mon lit, déjà, et deuxièmement, car j'en avais déja assez d'Alaina qui recevait mes coups -et dieu sait comme je me sentais déjà affreusement coupable d'être un tel monstre avec la plus belle des rousses-, ce n'était pas pour que Roxane récupère ce rôle. Mais, pour cela, il fallait que je me calme, et que je ne laisse pas les railleries de la demoiselle m'énerver outre mesure. « Si tu penses que je fais cela juste pour te faire tourner en bourrique, très bien, tu as le droit de penser ce que tu veux. Mais je ne peux réellement, pas faire ce concert, pour raisons médicales, voilà tout, je n'ai pas de meilleure explication, il faudra t'en contenter. » Dis-je avec une once de reproche, quant au fait que la demoiselle n'avait aucune trace de confiance dans mes dires, qui pourtant, était totalement vrai. Finalement, il m'arrivait de passer du temps avec la brune, mais, je ne la connaissais pas vraiment plus que cela. Je connaissais son nom, sa confrérie et cela s'arrêtait là, en fait. Avais-je besoin d'en savoir plus ? Pas vraiment, mais j'étais curieux de nature, alors, pourquoi m'en priver ? Certes, elle ne me connaissais pas vraiment non plus, mais il m'était difficile de parler de mon passé, être un ex-taulard ca le faisait pas trop chez les filles. Elles disent aimer les bad-boys, mais ca s'arrête au gars qui a déja fumé un ou deux pétards et qui met un blouson en cuir, pas celui qui a déja tué un homme. « Si ce n'est que cela, je peux très bien de montrer que je ne mens pas, quant à mes talents de musicien, tu n'as qu'à demander.» Lâchais-je, avant de me gratter la tête, tout en réfléchissant. « Je suis pas sur de comprendre... Ah si ! Hum, je dois avouer que tu ne laisses pas indifférent, physiquement je veux dire, mais ce n'est pas la raison pour laquelle je t'ai demandé cela. »
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MessageSujet: Re: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptyMer 1 Aoû - 17:10

parfois nos actions disent ce que nos mots ne pourront jamais dire
Ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien. Ils se bagarraient tout le temps et il se restaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fou l'un de l'autre. •• lennon-cobain camden-f. & roxane leclair-fawkes



•• Je détestais les personnes qui ne tenaient pas leurs engagements. J’avais du mal à concevoir que l’on puisse jouer avec son emploi, son patron, des amies… Je tenais toutes mes promesses, bien que parfois, j’avais du mal. Mais je m’y tenais, parce qu’une promesse est une promesse. Quand je bossais, j’étais une toute autre personne. J’étais une travailleuse acharnée, du moins depuis mon redoublement. Je me retrouvais un peu en Lennon, lorsque j’étais adolescente. Je disais toujours à mes parents que j’allais faire mes devoirs, mais je les laissais de côté pour sortir dehors en douce. Et c’était comme ça tous les jours. Les instituteurs de mon école privée devaient en avoir marre de moi à force. En regardant Lennon, j’avais l’impression de revoir cette Roxane là. Et je devais bien avouer, je ne voulais pas revoir cette fille que j’étais à l’époque. J’aurai très bien pu intégrer la confrérie des Gamma si j’étais restée comme il y a six ans. « Si tu penses que je fais cela juste pour te faire tourner en bourrique, très bien, tu as le droit de penser ce que tu veux. Mais je ne peux réellement, pas faire ce concert, pour raisons médicales, voilà tout, je n'ai pas de meilleure explication, il faudra t'en contenter. » Non, bien sûr que non ces explications ne me convenaient pas. Ce n’était pas assez. Les raisons médicales, c’était bien trop facile. Une constipation passagère n’était absolument pas une raison pour ne pas faire ce concert. Ou même l’inverse hein. Bref. Je me demandais maintenant pourquoi je prenais tout à cœur et surtout ce concert. J’avais envie de sortir du cadre du cheerleading peut-être. La danse était une passion que je m’étais découverte grâce à Laurane. Quelque chose d’autre se tramait et j’étais bel et bien décidée d’en découvrir plus. Toujours les bras croisés contre ma poitrine, je le scrutais du regard. Je vociférai. « Excuse-moi, mais les raisons médicales une fois ça va. Mais plus de cinq fois, c’est une carte de fidélité que tu dois prendre chez ton médecin ! » Comment lui faire confiance après tout ce qu’il avait fait ? Ses explications devaient être musclées pour que je puisse y croire. Mais pour le moment il était hyper mal parti. Ok, j’aimais bien passer du temps avec Lennon mais je ne connaissais rien de sa vie. Peut-être que finalement il avait de sérieux problèmes de santé ? Alors pourquoi ne pas me mettre au courant tout simplement ? Je détestais le mensonge, et le fait que l’on me cache des choses. J’avais du mal avec beaucoup de choses. Je réalisais à quel point Lennon m’était inconnu, et dans un sens ça me gênait énormément. Je pétais un câble contre un mec que je ne connaissais en réalité que très peu. Je commençais à me détendre petit à petit, et à enfin me calmer. Ca ne servait à rien de toute façon, le mal était déjà fait depuis un moment. « Si ce n'est que cela, je peux très bien de montrer que je ne mens pas, quant à mes talents de musicien, tu n'as qu'à demander. » Comme si je n’avais que ça à faire. Je décidais à partir de ce jour, de ne plus rien accepter de la part d’un garçon du premier coup. Quand on voit où ça mène après, bonjour les dégâts. « Plus tard, hein. » Je n’avais plus envie d’entendre parler de guitare ou même de concerts pour le moment. Ca me fatiguait. «Je suis pas sur de comprendre... Ah si ! Hum, je dois avouer que tu ne laisses pas indifférent, physiquement je veux dire, mais ce n'est pas la raison pour laquelle je t'ai demandé cela.» Là par contre, ça ne me faisait pas plaisir. Dans un sens, c’était flatteur. Mais là, j’avais l’impression d’avoir été utilisée simplement parce que j’étais à son goût. « Oui, donc en gros, tu m’as utilisée pour pouvoir coucher avec moi hein ? Eh bien non, ça ne se passera pas comme ça Camden. Et si tu veux m’avoir dans ton lit, tu vas trimer pour ça. » disais-je, déçue. Je lui tournais le dos, m’éloignant un peu pour m’asseoir. Je sortais mon paquet de cigarette pour m’en griller une. J’en avais vraiment besoin là. Non, j’étais loin d’être une fille facile et je me rendais compte que j’étais surtout une fille naïve. A ce moment là, je n’en voulais plus à Lennon mais j’en voulais à moi-même. ••

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MessageSujet: Re: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptyJeu 9 Aoû - 15:11

Même si l'on pouvait penser le contraire, mentir était quelque chose que je détestais faire. Ce n'était pas seulement de mentir aux gens que j'aimais et qui étaient très importants pour moi, qui m'embêtait, mais de devoir sans cesse mentir à tout le monde, de ma fiancée à un inconnu, cela me rongeait et m'énervait au plus haut point. Mais je ne pouvais tout de même pas dire aux gens 'excusez moi je suis souvent atteint de crises de violence et d'une sorte de schizophrénie traumatique, on va boire un café ?'. Non, je n'aimais pas mentir, assurément pas mais je n'avais pas le choix. Ca pouvait paraître facile de se dire ça, mais chez moi, c'était obligatoire. Je ne pouvais pas dire pourquoi je devais aller chez le médecin, je ne devais pas dire que j'étais censé aller chez le psy. C'était dur de toujours réfléchir à ce que je pouvais dire ou non, c'était pesant, très pesant. Je devais mentir à Roxane, car de toute façon, je n'avais pas d'autres choix. Si je lui disais la vérité, elle partirait en courant en moins de trente secondes. Même si elle s'énervait, il valait mieux que je prenne toutes ses remarques avec philosophie et détachement, il n'était pas question de m'énerver pour si peu, cela serait idiot. Et je n'avais pas mes médicaments avec moi, de surcroît. « Une carte de fidélité, hum, je pense que ce n'est pas une mauvaise idée, j'en ferais part à mon médecin. » Lâchais-je, amusé, histoire de détendre quelque peu l'atmosphère, que la demoiselle avait rendu très froide. A raison ? Peut-être bien, je ne saurais le dire. Je pouvais comprendre qu'elle était en colère que je lui ai à nouveau 'posé un lapin' pour un concert, mais si elle en connaissait les raisons, elle ne pourrait réellement me le reprocher. La discussion était très mal parti pour le moment, mais, je faisais mon possible pour ne pas envenimer les choses, car, connaissant la demoiselle un minimum, je savais qu'elle était sanguine et qu'il ne lui en fallait pas énormément pour s'énerver, et que donc, je n'étais pas étonné par ses remarques froides. Il me semblait désormais clair qu'elle ne m'écoutait pas vraiment, étant donné que je lui disais quelque chose, et qu'elle en déduisait le contraire, mais soit, ce n'était pas bien grave. Je lui disais qu'il était vrai qu'elle me plaisait physiquement et elle en déduisais que je voulais juste coucher avec elle. Jugement erroné d'une demoiselle énervée. « Ce n'est pas ce que j'ai dit, juste que je te trouvais attirante, mais je pense que tu as un vrai talent de danseuse. Et si j'avais voulu coucher avec toi dés le départ, je me serais montré bien plus pressant.» Lâchais, sèchement et froidement. Je n'étais pas énervé, juste déçu de ce qu'elle venait de dire. « Suis moi, ma belle. » J'allais lui montrer que je pouvais dire la vérité, et qu'en plus, j'étais un sacré musicien. « Tu veux mieux me connaître ? Okay. Je suis né à Portland, j'ai une soeur jumelle, mon père s'est barré quand j'étais petit pour faire des gosses à sa secrétaire, ma mère s'est remarié à mes douze ans, je sais jouer de la basse et de la guitare et j'aime bien dessiner les gens. Ca te va ? A ton tour... »
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MessageSujet: Re: c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon c'est dans le mensonge que la vérité commence ∞ roxane&lennon EmptyJeu 16 Aoû - 16:24

•• Qui n’a jamais menti sur terre ? Même moi j’avais menti. Un bon nombre de fois. Lorsque j’étais adolescente, j’étais la championne du monde du mensonge. Il fallait bien que je raconte des bobards pour sortir en douce. Le mensonge, ça marchait une fois deux fois… Mais à force, la vérité finissait toujours par éclater. La vérité finissait toujours par se savoir à un moment ou un autre. Alors que j’avais passé mon adolescence entière, me voilà une toute autre femme, adulte, à ne pas supporter le mensonge. Ne pas me dire la vérité, c’était dangereux. Je préférais largement un mec sincère plutôt qu’un mec qui se cache derrière un mensonge à deux dollars. J’en connaissais un rayon sur les mensonges. Lennon en avait inventé un basique, il ne s’était pas foulé quoi. Mais bon, l’histoire était terminée. Maintenant, il allait devoir se trouver une autre danseuse pour ses concerts fictifs. J’abandonnais. Je devais aussi me consacrer un peu à moi-même avant de penser aux autres. Chose qui m’était difficile, parce que je m’occupais en permanence des autres. Quand j’étais ado, je me détruisais. Maintenant, je me laissais complètement dans l’oubli. Je comptais bien demander conseil à mes amies cheerleaders pour me reprendre un peu en main. J’étais bien décidée à changer un peu mes attitudes, sans pour autant oublier ce que je cachais réellement. C’était mon jardin secret, hors de question que je révèle ça. « Une carte de fidélité, hum, je pense que ce n'est pas une mauvaise idée, j'en ferais part à mon médecin. » Il tentait d’alléger un peu l’atmosphère que je venais de pourrir. Sauf que moi, ça ne me faisait pas rire. J’étais loin de me décoincer encore, même si ma crise passagère était passée. Je répondais à sa blague par un petit bruit sortant de ma bouche, comme si je marmonnais. Ok, il annulait sans arrêt les concerts. Mais en plus de ça, je ne supportais pas que l’on me pose un lapin sans expliquer pourquoi, ou en donnant des excuses ridicules. Alors peut-être qu’au final j’étais heureuse de retrouver Lennon sans le savoir. Je me sentais brusquement ridicule. Il s’était bien évidemment gardé de me dire qu’il me trouvait attirante. Je portais un jugement facile sur les hommes qui me trouvaient à leurs goûts. Pour moi, ils voulaient souvent terminer ça au lit. Chose que je trouvais inconcevable. Et pourtant, beaucoup pensaient que les cheerleaders n’étaient que des filles faciles. Détrompez-vous. Non, je ne sortais pas qu’avec des sportifs. Non, je n’ai pas couché avec un sportif sous la douche ou dans les vestiaires. Bon sang, depuis que j’étais chez les Iotas, j’en avais entendu de belle. A force, cela me faisait rire mais au début, j’étais loin de la grosse marade. J’avais envie d’écouter la plaidoirie de Lennon. Je me demandais ce qu’il allait sortir comme phrase débile pour se rattraper. « Ce n'est pas ce que j'ai dit, juste que je te trouvais attirante, mais je pense que tu as un vrai talent de danseuse. Et si j'avais voulu coucher avec toi dés le départ, je me serais montré bien plus pressant.» D’accord, il marquait un point. Mais je n’étais pas facilement convaincue. Je le regardais dans les yeux, le regard dur. La conversation tournait presque au règlement de compte. « Un vrai talent qui ne sert que pour les matchs de football. Ok, je suis bien d’accord mais tu peux tout aussi bien être vicieux et sauter sur ta proie plus tard. » disais-je, en grimaçant. Je partais dans des délires monstrueux là. Il fallait que je m’arrête là avant de balancer une autre connerie. Je tirais nerveusement sur ma cigarette, en réfléchissant aux nombreuses tentatives de drague de certains garçons. « Suis moi, ma belle. » Je le suivais du regard, avant de m’installer sur un petit coin d’herbe. Cet après-midi, censé être un après-midi règlement de compte et explications tournait vers l’après-midi confidence. Non, je ne devais pas tomber dans le panneau. Je ne devais pas lui révéler ce que je cachais, pas tout de suite. Je n’avais pas envie qu’il voie la Roxane fragile, la Roxane qui pleure tout le temps, la Roxane qui souffre. Je devais rester la femme forte, au fort caractère pour lui. Ça devait s’arrêter là. « Tu veux mieux me connaître ? Okay. Je suis né à Portland, j'ai une soeur jumelle … » Ce mot tournait en bourrique dans ma tête. Jumelle, jumelle, jumelle. J’étais la seule à avoir perdu ma moitié ou quoi ? Je tournais la tête ailleurs, en soupirant. Ils ont tous des jumeaux à Berkeley ou bien ? J’étais la seule qui continuer à pleurer sur son sort. Moi, je n’avais pas la chance qu’ils ont. Je vivais avec ce poids sur la conscience. « Je sais jouer de la basse et de la guitare et j'aime bien dessiner les gens. Ca te va ? A ton tour... » Je secouais la tête, puis tirais à nouveau sur ma cigarette. Je fermais les yeux quelques secondes, pour reprendre mes esprits. « Excuse-moi, j’étais… distraite. » Là, j’étais bien en train de mentir. L’arroseur arrosé. Je me sentais mal à l’aise. Je ne savais pas si je devais tout lui dire, ou me fermer comme une huître. Je me lançais dans une explication, mais bien vague. « Je suis franco/anglaise, née à Londres… De parents comédiens… Je… » Je restais bloquée, le regard fuyant. Et je tirais comme une malade sur ma cigarette. J’étais stressée, terriblement stressée. J’aurai presque voulu prendre mes jambes à mon cou pour me barrer. Il allait certainement se foutre de moi, en me voyant bloquée ainsi. Je me raclais la gorge. « Je n’ai pas eu l’enfance parfaite dont tout le monde pense. Je ne suis pas celle que tout le monde voit. » disais-je, d’une petite voix. Je décidais de m’arrêter là pour laisser un peu le mystère se mettre en place. Je détestais parler de ça. Avec certaines personnes pourtant, je n’avais pas le choix. ••
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