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Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette

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MessageSujet: Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette  EmptyMar 14 Aoû - 23:36

Jade éè Dmitri. langue. Quand les souvenirs refont surface... 9034


Cela faisait maintenant plus de deux ans que j’étais ici et à vrai dire j’allais sur ma troisième année d’ici quelques mois. Ma vie avait énormément changé en peu de temps. Mais j’étais plutôt fier de tout ça. Peu ne peuvent dire ceci mais moi c’est le cas. Je ne suis pas né à San Francisco et encore moi en Amérique mais une grosse erreur m’a fait venir ici pour retrouver ma meilleure amie, et surtout fuir mon pays qui m’avait vu naître, grandir et surtout évoluer. En partant j’avais renié ma famille, ma vie à Sydney, ma patrie et des fois je m’en voulais énormément mais…mon choix restera à jamais celui-ci et j’assume tout ce que je fais. C’est ainsi.

Adossé à une chaise en plein milieu du centre co, je regardais les passants tout en essayant de ne pas trop penser et pourtant beaucoup de choses se sont passé dans ma vie, même à San Francisco. J’avais eu la chance de retrouver une amie que j’avais repoussé de ma vie, Lizbeth, pourquoi ?! Certainement trop de sentiments envers elle avant que je ne tombe amoureux de Catherine, la seule femme que j’ai aimé à ce niveau. Celle que je ne cesserai d’aimer en réalité. Puis je sortis du pub avant de vouloir retourner chez moi afin d’aller me détendre un peu sur ma console. Je n’avais pas réellement l’habitude de sortir dans les centres commerciaux mais ce jour là je devais rendre un service à ma meilleure amie, Perdita, c’est pour ceci que j’avais passé mon après midi ici à siroter un verre pendant qu’elle ne faisait je ne sais quoi, d’ailleurs. Bref. Me voilà en route pour la maison. Et il n’était pas trop tôt. Enfin la maison c’était vite dit, le campus plus exactement. Quelques longues minutes en voiture et me voilà enfin au campus. Je me devais de passer dans ce grand bâtiment afin d’aller soutirer quelques lettres administratives pour l’année à venir, car je savais que le secrétariat était ouvert en ce jour. Je ne vous explique même pas le nombre d’escaliers que je devais monter et descendre. Les descendre ça ira bien vite mais les monter…je n’avais pas envie de perdre du temps et surtout me fatigué avec ces nombreux escaliers. Optons donc pour l’ascenseur. Personne à l’intérieur et ça ne m’étonnais même pas à vrai dire puisque nous étions encore en vacance, c’est vrai qu’il y avait une session pour les papiers d’inscriptions mais ce n’était pas la seule journée. Bref. J’avais le dos tourné et je regardais le plan de l’université, comme si je ne me souvenais plus après 2mois de vacances. Ah lala, je vous jure. Bref, à ce moment là je ne doutais pas encore que j’allais tomber nez à nez avec Jade. Oui, un arrêt pour l’étage du dessus et je me retourne sans faire attention et de dire tout simplement « Bonjour » oui car je n’oubliais pas mes valeurs et le respect…mais me voilà nez à nez avec Jade. Non pas que je regrettais d’avoir été courtois, loin de là, mais en ce moment nous n’étions pas les meilleurs amis du monde, et ce depuis maintenant 3ans. J’allais prendre sur moi, je n’allais rien dire pour ne pas la provoquer ou que sais-je. De toute façon on ne savait faire que ça en ce moment. S’ignorer, et ce depuis 3ans déjà. Je n’étais pas prêt à lui parler surtout que je lui en voulais un minimum, dans cette affaire.

Oui j’avais abandonné toute ma vie d’Australie pour venir me reconstruire ici. Pourquoi ?! J’avais énormément fauté ce soir là en prenant la voiture, mais ce que tout le monde ne savait pas c’était le fait que j’avais bu à cause d’une conversation…un simple conversation mais pas comme les autres. Jade. Juste l’idée de penser à ce prénom, à ce visage angélique, je ne pus m’empêcher de sourire de pleines dents mais j’essayais de cacher ma joie pour ne pas qu’elle pense que je me moque d’elle, ou que sais-je. Cette fille et moi avions un super passé ensemble mais un présent largement moins…heureux. En Australie tout avait basculé le temps d’une soirée…le temps d’un baiser. Elle m’avait embrassé et je n’avais pas compris pourquoi elle avait fait ça, mais nous nous étions expliqués le soir de l’accident et je ne me souviens pas de tout à vrai dire. Mais assez pour savoir que j’avais des verres de trop dans le sang et que j’avais pris ma voiture où ma fiancée était aussi…enceinte et il suffit d’un verre de trop pour cet accident. Oui j’en voulais à Jade car peut être qu’elle savait pour la grossesse secrète de Catherine, et si c’était le cas, pourquoi ne pas m’avoir forcé à rester à la fête ? Et même si elle ne l’était pas…une amie ne doit elle pas être là dans tous les moments ? C’était juste horrible de se dire que j’avais bus pour ce baiser avec Jade, et que j’avais anéanti ma vie à jamais à cause de ça.

Je secouais doucement la tête avant de reprendre « toute seule aujourd’hui ? ça faisait longtemps que l’on ne s’était pas retrouvé toi et moi…» dis-je un peu désabusé de tout ça. Oui c’est vrai que j’étais rancunier mais ce n’était pas elle dans la voiture, et ce n’était pas elle qui m’avait fait boire, après tout. Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule voilà que l’ascenseur se bloque. J’appuyais sur le bouton pour appeler les standardistes mais rien. Un coup de tête en arrière je me laissais tomber pour m’asseoir. « Super nous allons rester ici pendant des heures…comme ci ça ne suffisait pas. » En tant normal je suis toujours le même homme, celui qui rigole, et surtout qui ne se prends pas la tête et qui ne parle pas aussi mauvais à une personne surtout à une amie, mais je crois que le vraie fond du problème est que justement…ça avait été mon amie, et que je n’arrivais pas à tourner cette foutue page. Je ne la regardais pas, je laissais ma tête contre le mur de cet ascenseur, sans rien dire de plus. Je n’allais pas non plus lui poser des questions et en silence, j’étais bien fort pour remplir mon objectif. S’il le fallait on allait passer 3-4heures en plein silence. Bienvenue dans l’ascenseur le plus drôle de toute l’histoire.
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MessageSujet: Re: Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette  EmptySam 1 Sep - 14:30

    Deux ans que j’étais ici, deux ans que je n’avais pas remis les pieds à Sydney, et le monde pouvait savoir à quel point ma ville qui m’avait vu grandir me manquait. Mais voilà, s’était à San Francisco que j’avais décidé de suivre mes parents et d’élever Maëva. Sydney était un lieu où les mauvais souvenirs s’étaient accumulés, et auxquels je devrais forcément faire face un jour. En attendant, je décidais de les fuir comme je le pouvais, et ça commençait par changer de continent.
    Le temps avait été épouvantable cette nuit, et Maëva avait dormi dans mon lit. J’avais donc décidé de retirer mes appareils auditifs durant la nuit, car au moindre de ses petits mouvements frêles je me réveillais de toute façon. Et c’était ce qui s’était produit ce matin, Maëva était assise dans le lit en train de jouer avec son doudou. Evidemment, je ne pouvais pas l’entendre sans mes petits écouteurs que je prenais soin de mettre dès que j’avais ouvert les yeux. J’entendais enfin la petite voix de ma douce princesse qui s’amusait avec Raiponce, son doudou. « Et alors maman a pas le droit à son bisou au réveil ? » J’avais un petit sourire narquois au visage et je bondissais sur ma fille pour la couvrir de petites chatouilles qui nous faisait éclater de rire toutes les deux. Que j’adorais entendre son rire, il permettait de faire rayonner toute ma journée. Nous commençons notre petit rituel du matin entre le déjeuner, la douche et l’habillage. Entre la femme et la maman, mon choix était souvent bien vite fait, et s’était la maman qui était mis en avant. En tant que femme, mes relations amoureuses avaient toujours été un désastre. J’avais toujours se penchant pour m’intéresser aux hommes que je ne pouvais pas avoir, et souvent, à bien des regrets. Mais cette fois-ci, nous devions être prête bien plus tôt que prévu, j’avais rendez-vous à l’université pour un cours de rattrapage sur l’histoire de la photographie, alors que je redoublais mon année. Mais ce cours était soit disant obligatoire et je n’avais pas d’autre option que d’y aller. « Maëva, vient ma puce. » J’étais dans mon salon alors qu’elle jouait avec ces jouets dans sa chambre, elle arrivait presque en courant. J’avais la chance d’avoir une adorable petite enfant obéissante. Mes parents m’avaient donné les bases pour l’élever, à moi de faire le reste du travail. « Ecoute, cette après midi, tu vas aller avec marraine, car maman a plein de chose à faire, elle va venir te chercher avant midi d’ailleurs. » ça me faisait toujours bizarre de la voir aussi heureuse de voir sa marraine. J’adorais Eden, elle était une de mes cousines les plus proches, même si l’on ne se voyait pas souvent, mais voir Maëva aussi heureuse d’être sans moi me briser parfois le cœur. Bien sûr, la marraine, elle, ne manquait jamais une occasion de voir sa filleule, et s’était vers onze trente qu’elle sonnait à ma porte. Maëva était prête avec son petit sac et quelques jouets dedans. Eden ne resta pas très longtemps car je devais revoir un peu mon livre avant, et elle le savait. « Et je t’en pris, ne la pourrit pas encore de jouets, je ne sais plus où les mettre ! » accordais-je en guise de dernier mots à l’Epsilon. Et oui, en plus d’avoir une super marraine, elle a une super marraine qui n’arrête jamais de la pourrir de cadeaux. A ce rythme, il faudrait que je déménage avant ses quatre ans pour avoir juste une pièce pour les jouets.
    Seule à la maison, le calme me faisait drôle. Je n’étais pas habituée à ne voir personne courir, ou ne pas encore une petite voix crier maman à tout bout de champs. Je sortais mon livre d’histoire afin de penser à autre chose, le téléphone à côté de moi. Cela faisait maintenant plus d’une heure que Maëva était chez sa marraine, et j’avais envie de l’entendre. Le problème ? Eden m’aurait très certainement hurlé dessus au téléphone m’accusant de ne pas avoir confiance en elle. En même temps, elle avait mon sang et ma chair chez elle. L’heure du rendez-vous approchée, et je me mettais en route pour l’université. Bien que j’aurais pu faire le trajet en voiture, je profitais du soleil pour faire la route à pied, je n’en avais pas pour longtemps de toute façon. Arrivée sur place, je savais où je devais me diriger, ce n’était pas mon premier cours de soutien. Je prenais l’ascenseur, je venais de marcher, j’avais déjà fait mon sport pour la journée, surtout pour non-sportive comme moi. Avant d’arrivée au lieu de mon supplice, il s’arrêtait pour prendre une autre personne. Je n’étais donc pas seule à devoir venir ici en ce mois d’aout, bonheur. « Bonjour. » répondais-je poliment. Sauf qu’au fond de l’ascenseur, je pouvais voir clairement la personne qui venait de mettre les pieds dans l’ascenseur. Dmitri. Lui par contre ne semblait pas m’avoir reconnu, ou ne souhaitait peut être tout bonnement pas le faire, ce qui dans le fond, je ne pouvais lui reprocher. Ignorée, je l’avais totalement ignorée pendant longtemps à cause de ce que j’avais fait et de ce que je ressentais à une époque. Je me sentais horrible par rapport à lui, et affronter son regard n’était pas évident. Enfin, mon hésitation se confirma bien rapidement, et finalement il se trouvait qu’il m’avait belle et bien reconnue. Bizarrement, je trouvais sa voix plutôt agréable à mon égard, je m’attendais une première phrase plutôt poignante, mais non même pas. « Maëva est chez sa marraine, donc oui, je suis seule pour une fois. » A vrai dire cela faisait tellement longtemps que nous ne nous étions pas parlé, que j’avais oublié si Dmitri savait encore qui était Maëva. Mon adorable petit trésor. Enfin mon petit trésor qui patienterait un peu plus longtemps que ce que je pouvais penser. L’ascenseur avait décidé que nous resterions tous les deux ici car il venait de se bloquer. Avant d’avoir eu le temps de faire quoi que ce soit, Dmitri se chargeait déjà d’appeler à l’aide des boutons, mais aucune réponse de l’autre côté. Je sortais mon téléphone, mais dans un ascenseur, le réseau n’était pas au rendez-vous également. Super ! En plus de ne pas avoir de nouvelles de ma fille, j’étais coincée dans un ascenseur avec un tuteur qui me démolirait la tête à peine la porte franchit, et une personne qui ne souhaitait même pas me voir en peinture. La preuve avec sa réflexion poignante, où je ne manquais pas de faire mon petit commentaire. « Tu n’es pas obligé de me parler sinon. » Et bien, il allait s’agir là des heures les plus longues de toute ma vie. Sauf que moi, je ne savais pas faire sans parler. Il fallait forcément que je trouve quelque chose à dire. Je m’asseyais à côté de lui en silence. Je laissais tout de même une distance. Après tout, la distance que nous avions eu pendant de longues années était en conséquence. « Comment on a pu en arriver là.. » Question ? Affirmation ? Interrogation personnelle ? A vrai dire, je ne savais même pas si je devais attendre une réponse de sa part ou non. Mais le fait était là, les années nous avaient séparés, une séparation d’un homme auquel les sentiments que j’avais envers lui avait fait un bordel monstre dans nos vies. Et pour ça, je m’en voulais. Mais il ne réalisait pas à quel point je m’en voulais d’avoir jouer un rôle dans tout cela. Je fixais l’interphone avec une instance, espérant peut être qu’un don encore jamais exploiter face irruption et permette à quelqu’un de répondre.


Je te fais le reste de la mise en page plus tard ma crevette :plop:
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MessageSujet: Re: Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette  EmptyDim 2 Sep - 23:36

Jade éè Dmitri. langue. Quand les souvenirs refont surface... 9034


Bordel ! Il fallait que ça tombe sur moi ça. Il fallait que l’ascenseur capote alors que je ne souhaitais qu’une chose : rentrer chez moi. Encore j’aurai été seul ou alors en compagnie d’une charmante demoiselle ou tout simplement d’un ami, pourquoi pas. Mais là, la situation était juste différente. Très différente, puisque je venais de rencontrer, ou tout simplement de tomber nez à nez avec Jade. Une ancienne amie, très bonne amie même. Mais ça c’était avant. S’il n’y avait pas eu cette fameuse scène où elle avait déposé ces lèvres sur les miennes. Bien que ça ne soit pas si désagréable de se faire embrasser par une aussi jolie demoiselle, la sensation était tout autre. C’est vrai que l’on ne contrôle pas ces sentiments, mais un baiser alors que je suis en couple…c’est assez perturbant pas vrai ?! Je ne savais pas comment réagir lors de ce baiser et je ne l’avais pas forcément repoussé, et au fond c’est bien ça le problème non ? C’est vrai que je lui en voulais un peu car c’était l’une des meilleures personnes à côté de Catherine et voilà tout venait d’être mis en question. Mais ce qui avait été le plus douloureux a été la discussion que nous avions eu ensemble. Nous nous étions pas disputés mais je n’avais simplement pas compris son geste et surtout le fait qu’elle n'ai jamais parlé de ce qu’elle ressentait avant…bien que je n’aurai rien pu faire puisque j’aimais Catherine. C’est ça le fond du problème. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi nous étions autant en froid, pourquoi on se haïssait autant, mais voilà. On me tourne le dos une fois, deux fois après il ne faut pas chercher, je fais de même. Puis je souris légèrement tout en regardant ailleurs que vers elle, oui je n’avais pas réellement envie de la regarder. Pas qu’elle ne soit pas agréable à regarder mais uniquement parce que je ne voulais pas repenser à tout ce passé qui m’avait tant marqué, et tant blessé. Je ne prenais même pas la peine de répondre à sa phrase vis-à-vis de sa petite fille. C’est vrai que j’étais un peu morose sur ce sujet car elle avait eu une fille, un enfant…et moi j’avais tué le mien. Comment devais-je le prendre, comment devais-je réagir ?! Ce n’est pas facile de toujours devoir faire face à sa vie, et je faisais mon possible pour le faire. Bref, j’allais être enfermé ici avec elle. Pendant combien de temps ? Je n’en savais pas trop. « C’est certainement ce que je vais devoir faire, oui. » et puis je soufflais doucement avant de la regarder assez furtivement. Je ne voulais pas m’attarder sur elle, je ne voulais pas me faire plus de mal, car oui malgré tout elle restait mon amie, et j’avais mal, mal de ne pas lui parler, de la prendre dans mes bras…foutu sentiments. Je n’avais pas l’habitude d’être aussi ‘’méchant’’ avec quelqu’un et je m’en voulais déjà mais pourquoi baisser ma garde face à elle ?!

Je ne pouvais pas être faible devant elle, je ne pouvais pas lui faire voir qu’elle me manquait ou même autre chose. Je ne pouvais pas flancher. Puis une phrase sortie une nouvelle fois de sa bouche. Oui c’est vrai, pourquoi est-ce que nous en étions là en ce moment ? Pourquoi on n’avait jamais réussi à se parler alors que nous étions tous les deux à San Francisco mais surtout à Berkeley depuis quelques longs mois maintenant. Puis je ne pus m’empêcher de répondre assez sèchement, je dois l’avouer. « Peut être parce que tu m’as tourné le dos plusieurs fois déjà. » nous avons tous les deux nos lots de défauts et surtout d’erreurs mais je venais d’être piqué aux vifs. J’avais essayé d’aller lui parler quelques fois mais à chaque fois j’avais eu le droit à des vents, soit elle m’ignorait soit elle me disait clairement qu’elle ne voulait pas me parler… Oui ça fait mal de voir une amie vous tourner le dos même après tout ça. Oui c’est vrai on s’est disputés, oui j’ai bu, oui j’ai pris le volant, oui j’ai tué mon enfant…mais ce n’est pas elle qui m’a poussé à prendre le volant, non ? Bon maintenant je ne lui en voulais pas pour ceci, je lui en voulais de ne pas m’avoir parlé avant qu’elle daigne m’embrasser… Puis assez d’un air assez désespéré je repris. « Ne t’acharne pas sur les boutons, ils ne t’on rien fait et ça ne s’arrangera pas plus vite. » J’avais déjà appuyé une fois sur le bouton de secours, pas besoin de tout faire dérailler. Puis je soufflais avant de mettre ma tête en arrière contre le mur. Puis je fermais les yeux me laissant partir dans mes pensées.

Je me souvins alors de mon réveil suite à mon coma. 2mois dans un coma on n’en sort pas comme ça, sans séquelles. J’ai eu la chance d’avoir de bons médecins qui m’aidait chaque jour, mais le moral n’était pas là…surtout quand j’appris que j’avais tué mon enfant, celui dont je n’étais pas au courant. J’aurai préféré mourir moi, je ne méritais pas d’être sur Terre alors que mon enfant lui n’avait rien demandé. Le monde venait d’arrêter de tourner, et je m’en voulais énormément. Je n’arrive même pas à décrire ce que j’ai ressentis à ce moment même, c’est juste indescriptible. Puis je fronçais les sourcils, je ne voulais pas laisser couler une larme ou que sais-je. Puis je repensais au jour où j’avais pris la décision de partir d’Australie pour aller vivre ici et débuter une nouvelle vie sans ma famille…car oui je les fuis toujours. « Je suppose que tu étais au courant qu’elle était enceinte…» en réalité je n’en savais rien, mais elles étaient proches, énormément proche alors peut être qu’elle le savait, elle. Pourquoi commencer par cette question, pourquoi parler tout simplement ?! J’avais besoin de réponses à mes questions et j’avais besoin qu’elle m’éclaire un peu mais je ne savais pas si elle allait tout me dire ou si j’allais devoir chercher, et creuser. Puis je la regardais assez timidement et en serrant la mâchoire doucement. Je voulais voir ces expressions du visage et essayer de savoir si elle me disait vraiment la vérité ou si elle me mentait...mais elle avait tout de même eu le temps de changer depuis notre temps où nous étions ami, vraiment ami, et surtout très proche. Ces jours là me manque. Ces moments où nous nous enlacions, ou nous rions, ou nous parlions et surtout passions du bon temps ensemble, tout ça en tant qu’amis. Of course.

nb. je ne suis pas convaincue de ma réponse et je m'en excuse, je me rattrape au prochain, mais si jamais elle n'est pas top... tu me dis et je change Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette  828200
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MessageSujet: Re: Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette Parce que tout le monde revient un jour (aa) ► ft. Jadounette  EmptyMer 12 Sep - 21:37

:out:
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