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Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony

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Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Empty
MessageSujet: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptyVen 11 Mai - 17:01

❝ La première fois que t’as dit ça on était mort de rire, et maintenant on est mort tout court ! ❞
Qu'est ce qui avait bien pu se passer ? Qu'avais je bien pu faire pour en arriver la ? Des questions qui ne trouvaient aucune réponse, mais finalement c'était peut-être mieux ainsi. La tête entre les mains, j'essayais de me rappeler, malheureusement je n'arrivais plus à me souvenir de comment j'en étais arrivé ici. De ce qui avait bien pu se passer durant cette nuit pour que j'atterrisse au petit matin sur ce banc en plein milieux du parc de l'université. Le regard dans le vide je ne comprenais plus rien et surtout je ne contrôlais plus rien. Ma vie avait prit un tournant auquel je ne m'attendais pas et j'en étais le premier surpris. J'étais le premier spectateur du désastre qui se produisait ces derniers temps et malgré mon envie d'y remédier je restais pétrifier, incapable d'intervenir, préférant continuer à m'enfoncer dans la noirceur qui m'englobait et qui me permettait de survivre. J'avais la sensation de tous perdre, de ne plus rien posséder, de tous voir s'écrouler, mais la vie suivait son cours et les gens continuaient de s'agiter autour de moi, telle une fourmilière. Ma tête me faisait un mal de chien et je n'osais pas quitter la stabilité du banc sur lequel j'avais ouvert les yeux ce matin. Les dernières images qui me revenaient remontait à tard dans la nuit, au moment où je m'étais enfermer dans les toilettes pour me repoudrer le nez. J'avais encore une fois succombé à ce terrible pécher, à cette jolie poudre qui me faisait vivre, qui me permettait de continuer à marcher droit sur le terrible chemin de la vie. J'avais entamé une lente descente aux enfers et celle-ci ne se finirait que lorsque j'aurais atteint mon but, mais je n'étais pas sur de vouloir en connaitre la fin. Encore une fois j'allais rater mes cours de la matinée et encore une fois j'aurais le droit à des remontrances vis-à-vis de mon parcours scolaires. Depuis mon arrivée à Berkeley je n'avais pas faut l'unanimité auprès de tous les professeurs de l'université. Ils me disaient trop distrait, trop peu attentif et surtout pas assez sérieux. Je ne pouvais les en blâmer étant donné qu'ils avaient totalement raison et que j'étais moi-même entrain de creuser mon propre trou. Le temps défilait à toute vitesse, cela faisait maintenant trois ans que j'étais arrivé ici, trois ans que celle que j'avais suivi m'avais lâchement quitté, trois ans que je dérapais et que j'essayais de m'en tirer sans vraiment y arriver. Qu'est ce que l'avenir pouvait bien me réserver ? Que se cachait-il derrière ce rideau qui refusait de s'ouvrir ? J'avais ma petite idée, car il y avait de grandes chances que cela soit cela, mais sincèrement j'espérais me tromper, car il était encore trop tôt. Le ciel était d'un bleu rare et cela contrastait parfaitement avec mon état d'esprit qui reflétait tout le contraire. Je n'étais plus qu'une ombre, une ombre qui ne faisait que divaguer, n'essayant même plus de combattre, je n'en avais plus le courage, j'avais essayé, mais j'avais essuyé échec sur échec, s'en était trop. Je n'arrivais même plus à désespérer à me dire que ce n'était qu'une simple passade et que ça finirait par prendre fin, mais ce n'était pas le cas, car je savais très bien que je repartirais pour un tour de piste ce soir même, ne pouvant réfréner cet appel qui dictait à présent ma vie. Tâtant mes poches je constatais que mon paquet de clope était toujours là et qu'en plus il en restait encore, c'était mon jour de chance. J'en étais plus à une prête. La fumée se rependant dans mes poumons je n'aurais et je ne pourrais jamais expliquer cette sensation que l'on ressent lorsqu'on inhale cette première bouffé. La clope au bec je continuai de fouiller dans mes poches pour voir si je trouvais quelque chose qui m'en dirait un peu plus sûr la soirée de hier soir. Première chose, j'appris que j'avais été dans deux ou trois clubs, comme quoi les tampons servent. Ensuite que j'avais plus une tune. Et pour finir que j'avais mal au pied. Qu'est ce que j'avais bien pu branler hier soir pour finir ainsi. La grande question restait quand même, comment étais-je arrivé ici et pourquoi ? Finissant par m'adosser je décidais d'arrêter de réfléchir et de me laisser emporter un peu plus loin au grès du vent. En y repensant je ne m'étais jamais réellement sentis chez moi ici, entre ces quatre murs rougis par le temps. Mon pays me manquait, mais je ne pouvais y retourner, je n'étais plus chez moi, plus rien ne m'y attendait, pas même ma famille, famille à qui j'avais décidé de dire ma manière de pensée. Pourtant il faudrait bien qu'un jour je remette les pieds sur cette terre que j'avais tant foulé et que j'avais tant aimé. Finalement je n'étais plus le bienvenue nulle part, j'avais réussi à foutre la merde à chaque endroit auxquelles je m'étais attaché et tous ça sans réellement m'en rendre compte. J'avais souvent été le salopard de service, celui qu'on ne souhaitait pas avoir pour ennemi, celui qui arrivait à effrayer d'un simple égard, mais je n'avais jamais réellement voulu que de telle chose arrive. Je n'étais plus ce jeune homme plein de haine qui ne souhaitait que foutre le chaos autour de soit, j'avais changé, mûri et même si dernièrement je n'arrivais qu'à foutre la merde dans ma vie. Finalement peut-être que c'était mon destin de finir seul, de ne jamais rencontrer quelqu'un qui arrive à me supporter, à me regarder dans les yeux et à me dire ce qu'il pensait réellement de moi. Je n'avais toujours réussi qu'à faire fuir, personne n'avait jamais osé se mettre sur mon chemin, me dire que j'étais un con et c'était peut-être ce qui me manquait. J'aurais voulu pouvoir hurler, crier ma hargne, la détresse que je ressentais en ce moment même, mais je n'y arrivais pas, celle-ci était trop encré. Les yeux toujours river dans le vide, c'est une fine silhouette qui réussit à me faire sortir de ma rêverie, de ces pensées morbides qui m'animait. Même de dos j'aurais pu reconnaitre son corps frêle entre mille, même si je dois bien l'avouer qu'elle était plutôt sexy vu sous cet angle. « Hey Ebony ! » Je n'avais pas pu m'empêcher de la hélée. Je l'a connaissais depuis un petit moment maintenant étant donné qu'elle fréquentait la même confrérie que moi et je dois dire que depuis notre rencontre je prenais un certain plaisir à lui envoyer de temps à autre quelques petits pics.
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Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptyMer 16 Mai - 17:03

    La fusillade avait eu lieu il y a plusieurs semaines et je ne savais comme réagir après toute cette agitation. J'étais perdue, totalement perdue. Pas dévastée par les morts qui y étaient survenues non, mais dévastée par cette tragédie qui avait une fois de plus touchée ma vie. J'avais vécu beaucoup de choses traumatisantes ce qui expliquaient nombre de choses sur moi ! J'étais le genre de filles qui se fichaient de tout le monde, n'avait aucun sentiment. Avoir des sentiments ça voulaient dire devoir réfléchir, pouvoir douter, s'arrêter. Non, moi j'avais juste une envie c'était de parcourir la vie de long en large, de faire tout ce qui me venait par la tête, de jouer avec les gens et avec la vie. Voila pourquoi peu m'approchait. Je manipulais tout le monde à n'importe quel moment, tout cela pour m'amuser, pour pimenter ma vie, pour qu'elle ne ressemble pas à celle de tout le monde. Car il fallait le dire, j'avais peur de l'ordinaire. J'avais peur de devenir comme les autres, piégés par leurs sentiments, piégés par ce qu'ils devaient aux autres, piégés par leurs obligations, leurs bonnes manières et les règles de notre société. Non, moi j'étais intenable, intraitable sur ça et j'étais un ras de marrée sur ma route. Normal après tout que je dirige ma vie de cette manière. D'abord, je n'avais pas eu de famille. A la naissance de mes deux frères jumeaux, mes parents avaient tout bonnement oubliés mon existence pour se consacrer aux deux nouveaux enfants. A l'école je semblais étrange aux yeux des autres et surtout j'avais commencé ce bon jeu de la manipulation pour mon plaisir personnel, pour m'amuser et donc les gens évitaient de m'approcher. De plus, imprévisible, ils savaient qu'être à mes côtés c'était ne pas savoir où l'on tomberait dans l'heure qui suivait. C'était comme ça, je ne réfléchissais pas, j'agissais selon les idées qui crépitaient dans ma tête. Néanmoins, j'avais rencontré quelqu'un comme moi. Quelqu'un d'important dans ma vie, qui aurait dû y rester mais elle avait disparu subitement, descendu par un enfoiré. Et c'était là que j'avais fermé les portes des sentiments. Pour ne plus souffrir, pour ne pas douter, pour avancer sans rendre de compte à personne car si je m'arrêtais j'avais l'impression que je pouvais être perdue. Mais il fallait continuer à avancer, et je le faisais mieux que quiqonque. J'étais reine pour zapper les choses importantes, pour fuir les problèmes de la vie, pour ne pas comprendre ce que la plupart des étudiants pensaient sur les évènnements qui se déroulaient à l'université. Aujourd'hui, je n'avais pas été en cours. Je n'en avais nullement envie et je n'avais pas vraiment envie non-plus de me retrouver nez à nez avec les gens de ma confrérie. J'avais peu d'amis car pour moi ce n'était pas nécéssaire d'en avoir. Je vivais indépendemment sans me soucier de savoir s'il était bon ou non d'être aux côtés de personnes qui auraient pu me soutenir pendant certains moments de ma vie. Mais à quoi cela servait finalement ? S'appitoyer sur son sort ou raconter les frasques d'une soirée ? je n'en avais que faire des conseils des autres, des jérémiades d'autres et surtout de raconter ma vie ! Alors non, les soirées entre filles je ne connaissais pas. Les journées entre amis à parler de tout et de rien non merci mais par contre, je courrais d'avantage vers les moments où tout pouvait basculer, ce genre de soirée ou de journée où on faisait ce que la plupart n'aurait jamais fait juste pour se sentir différent. Et ça, c'était quelque chose que la plupart oubliait de faire. Vivre tout simplement qu'importe les conséquences. Je me détourna de la rue dans laquelle j'allais m'engouffrer. J'étais un peu perdue. Je tournais en rond, ne voulait rentrer chez moi et n'avais aucune idée de comment se faire dérouler une journée de plus. Alors j'errais à travers les rues, lorgnaient encore les gens qui se promenaient, grand sourire aux lèvres comme si prendre un café ou parler avec des gens étaient suffisants pour leur faire tourner la tête. A chier. Une vie que je ne regrettais nullement car je me serais sûrement tuer à force d'ennuis répétitif ! Je me détourna alors pour me diriger vers le parc. Après tout, souvent je rencontrais quelques personnes qui passaient un temps avec moi, à fumer, parler de rien. Au moins, je n'avais pas à les revoir le lendemain. Ce n'était que des rencontres d'une journée. Des rencontres dont je me fichais bien de savoir si elles allaient se reproduire ou pas. Je marchais donc tranquillement sur le chemin, fouillant mon portable en quête de message que je n'aurais pu voir de Jayan ou Zayn. Rien. Normale, si je ne donnais pas de nouvelle, pourquoi les autres en feraient ? Je me disais que peut-être, maintenant que des gens comptaient sur moi, il allait falloir que je fasse un effort. Mais se sentir attachée à des personnes, obligée de faire ce que toutes personnes auraient faîtes m'horipilais. Il allait falloir que je réapprenne les règles du savoir vivre en communauté. Rien que d'y penser, cela me tira un long baillement jusqu'au moment où j'entendis mon nom s'élever dans les airs. Je me retourna pour appercevoir Dawson. Même confrérie et forcément, à l'époque où j'étais encore présidente, j'avais pris un plaisir fou à lui lancer des pics, à m'amuser de ses réactions et des miennes. J'y mettais un tel entrain que finalement on ne pouvait pas vraiment dire que je ne l'aimais pas. Non du tout, il m'amusait à entrer dans mes jeux et à mon grand plaisir, il était posé là, devant moi, à attendre une réaction qui n'allait pas tarder. J'eus un sourire malicieux et m'approcha de lui. Merde, je sais pas si t'as vu ta tête avant d'arriver ici mais je te conseille d'aller vite dormir ! Un premier bonjour peut ordinaire et c'était ma manière de le saluer. Il me connaissait assez bien pour savoir que la meilleure manière de me répondre était sûrement de jouer au même jeu et le connaissant, je savais parfaitement que sa réponse n'allait pas mettre de temps à fuser ...
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Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptySam 2 Juin - 17:38

Dans mes cauchemars les plus sombres j'arrivais encore à voir sa silhouette, une silhouette étendue par terre, inerte et couverte de ce qui ressemblait à du sang. Depuis je n'arrivais plus à enlever cette image de ma tête, elle était encrée et je ne pouvais rien y faire à par essayer de penser à autre chose. Elle était là, présente à chaque fois que je fermais les yeux et je ne pouvais y remédier, car le seul moyen que j'avais trouvé pour m'évader n'était et n'avais jamais été pour moi une bonne chose. J'aurais voulu oublier, ne plus me rappeler de ce jour où j'ai vu ma mère s'écrouler sous mes yeux, voyant la vie la quitter en même temps que ce liquide pourpre qui s'écoulait le long de la chausser, rasant les trottoirs et léchant le visage de celle que j'avais aimé plus que tous au monde durant les premières années de ma vie. J'avais hurlé, crier de tous mon être, priant pour que cela soit un mauvais rêve, mais malheureusement ce n'était pas le cas et c'est lorsque l'on m'arracha à son corps inerte sur lequel je m'étais réfugié que j'avais compris. Je venais de la serrer pour la dernière fois et je ne lui avais même pas dit adieu. Depuis ce jour, la douleur ne m'avait jamais plus quitté, m'animant chaque matin pour que je me lève et que je vive, que ma mère soit fière de moi, qu'elle me voit d'où elle se trouve et qu'elle puisse constater que je continue à vivre malgré le chagrin. Quelques fois celui-ci laissait place à la colère, une terrible hargne qui ne demandait qu'à exploser à la moindre occasion, ne souhaitant que causer le plus de dommage possible. Heureusement dernièrement celle-ci c'était volatilisé, me laissant en paix avec ma détresse, qui elle était toujours là, présente non loin de mon coeur, souhaitant à tout prix que je sache qu'elle se trouve non loin. Hier soir c'est elle qui m'a poussé à sortir, à m'aventurer dans les bars, à boire et à ne plus penser à rien. Mais je n'arrêtais pas de me replonger dans le passé, voyant et revoyant les pires moments de ma vie, ceux que j'aurais tous fait pour oublier, mais qui pour mon plus grand malheur était toujours bel et bien présent. Dernièrement je ne savais plus comment continuer à exister, comment réussir à me sortir de la merde dans laquelle je m'étais enfoncé et surtout je ne savais pas comment allait être ma vie si je continuais ainsi. À mon avis elle serait inexistante et je serais moi-même enfermer entre quatre planches, mais je ne voyais pas de porte de secours, une échappatoire, quelque chose qui me servirait à m'en sortir. J'avais la désagréable sensation de me trouver dans une impasse, dans un couloir où je ne pouvais pas faire marche arrière. Tout ce qui m'arrivait était entièrement ma faute et je ne pouvais m'en vouloir qu'à moi-même, mais j'aurais tellement voulu pouvoir vivre ma vie autrement, qu'elle ne soit pas aussi terrible que celle dans laquelle je venais de m'enfermer. L'année ici était sur le point de se terminer et en y repensant celle-ci avait été un véritable enfer pour moi, je ne comprenais toujours pas comment j'avais fait pour autant m'enfoncer. Serais-je encore la l'année prochaine ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais je ne pense pas que cela soit une bonne idée. Si je voulais essayer de m'en sortir, je n'avais plus vraiment d'autre choix que de m'en aller, partir loin et tourner le dos à tous ce qui allait me maquer à Berkeley. Ce n'est pas comme si de nombreuses choses me retenaient ici, mais il est vrai que j'ai vécu des trucs à la fois triste et joyeuse dans ce petit paradis pour étudiant. J'avais toujours rêvé de prendre la route, de monter dans une vieille voiture des années 60 et de ne jamais appuyer sur la pédale de frein. Il n y aurait plus que le bitume chauffé à blanc par un soleil de plomb et moi, assis au volant d'une des plus belles caisses du pays. Petit, James Dean m'avait toujours fait rêver dans ses films et je me souvenais encore de rêver d'être à sa place. Encore aujourd'hui il m'arrivait de rêver de mon petit coin de paradis, celui-là même que de nombreux acteurs avaient déjà foulé, la célèbre et grandiose route 66. Ce n'était encore qu'un rêve, mais celui-ci prendrait peut-être un jour réalité. Pour le moment j'étais assis sur un banc au beau milieu d'un parc et je venais de me réveiller avec un sacré mal de crane. Je ne savais toujours pas comment j'avais réussi à me retrouver ici, surtout que je me trouvais à l'opposer de chez moi. Peut-être n'avais-je pas eu envie de rentrer me barricader entre quatre murs, m'étaler seul dans un lit maintenant bien trop grand pour une seule et unique personne. Il est vrai que je me sentais de plus en plus seul, n'ayant personne à qui raconter tout ce qui pouvait m'arriver et je dois bien avouer que cela me pesait gravement. J'aurais adoré pouvoir rentrer chez moi après une journée de fac et retrouver la femme qui partageais une partie de ma vie, mais ce n'était pas le cas et la seule chose qui me consolait durant ces longues soirées solitaires était l'alcool. Voilà ce qu'était à présent ma vie et je détestais cela. M'enfin ce que je souhaitais était de loin la dernière des priorités aux yeux de tous ceux qui m'entouraient, d'ailleurs ils se faisaient de plus en plus rare. Cela faisait déjà un petit moment que j'avais vu un cercle se dessiner autour de moi, écartant un bon nombre de personne et comme pour toutes les autres choses qui m'arrivaient, je ne pouvais absolument rien y faire. C'était comme si j'étais devenu le vilain petit canard, celui qu'on préfère éviter par peur ou alors par dégout. Ma vie à Berkeley n'était donc pas des plus reluisantes et mon désir de partir se faisait de plus en plus fort, car si je continuais ainsi je finirais par suffoquer et je m'écroulerais au pied de tous ceux qui m'auront vu dégringoler. « Tu peux parler, t'as déjà vu ta tête de tous les jours ? » La jolie Ebony venait de se pointer vers moi avec ses douces phrases qu'elle aimait tant me lancer. Bon je ne me privais pas non plus de lui envoyer quelques pics. « Je vois que je ne suis pas le seul à sécher les cours, qu'est-ce que tu fiches ici toute seule ? »
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MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptyLun 11 Juin - 13:24

    Tout semblait différent en ce moment. Effectivement, je venais juste d'apprendre que mon frère venait de réapparaître dans ma vie. Voila peut-être pourquoi j'étais moins réceptive aux choses qui m'entouraient. Cela aurait pu rendre heureux nombre de personnes autour de moi et j'étais sûre qu'en parler c'était exprimer une incompréhension sur le visage des personnes qui m'auraient écouté. je n'avais pas été le genre jalouse ou quoi que ce soit d'autre. Au contraire, je trouvais que c'était un cadeau que le ciel avait offert à notre famille et encore plus d'enfants me réjouissaient vraiment. Je n'avais déjà pas beaucoup d'amis à l'époque car je commençais déjà à exprimer ce caractère bien trempé qui me définissait si bien et qui en faisait fuir plus d'un. Mais pour ce qui concernait la famille, je me disais que c'était différent. C'était les seuls personnes qui valaient mon amour et deux êtres en plus dans la maison ne faisait que me transporter de joie. Du moins c'est ce que j'aurais dû penser pendant longtemps. Néanmoins j'avais très vite changé d'avis lorsque j'avais pris conscience de qui était vraiment les deux jumeaux. Au début, bébés, j'essayais à tout prix de m'amuser avec eux. Néanmoins j'avais remarqué depuis quelque temps que mes parents commençaient à me délaisser. Je ne pouvais plus leur parole sans que leur attention se déporte vers les jumeaux pour leur gazouiller quelques mots incompréhensibles. Je ne pouvais montrer les dessins que je faisais avec amour à ma mère et je ne pouvais plus me projeter dans les bras de mon père dès que l'envie m'en prenait. Ils me délaissaient totalement mais moi, encore naïve et pleine d'espoir, je me disais que tout cela allait changer, qu'il allait y avoir une évolution dans la situation au fur et à mesure des jours. Mais rien ne changea. Les semaines puis des mois passèrent et enfin des années. Je compris vite que je m'étais finalement trompée et que les jumeaux prenaient tout l'amour de mes parents. Et encore une fois, je me voilais la face. Je me disais bien que ce n'était pas leur faute mais celle de mes parents. Alors j'essayais tant bien que mal de m'y faire. De me dire qu'un jour cela changerait quand ils seraient plus grand et que malgré la souffrance que me provoquait le manque d'amour de mes parents, les jumeaux m'en donneraient comme des frères et une soeur qui seraient inséparables. Erreur, quelle belle erreur. Même maintenant je regrettais ces pensées futiles et innocentes qui m'avait traversé tout du long de leur croissance, la tête. Plus ils avaient pris du poid, des dents et des cheveux plus j'avais entraperçus ce qu'ils allaient m'infliger. Deux démons qui s'accaparaient tout le mérite de chacun de mes faits et gestes, riaient de moi, me faisaient du mal sans que jamais personne ne m'aide dans la famille. Et puis nous étions devenus tous les trois des adolescents et les choses se compliquèrent encore plus. Dans une famille comme la notre, avoir une marginale comme fille n'était pas très bien vue. J'en faisais baver aux gens, devenaient presque méchante avec eux mais il fallait bien que je m'amuse comme je pouvais, que je puisse pimenter mes journées de manière à ce que le soir lorsque je serais seule avec des gens qui depuis longtemps ne m'aimaient plus, je ne me brise pas la tête contre la rambarde de l'escalier du salon. Mais les jumeaux en avaient décidé autrement et à l'école ils commencèrent bien sûr à m'expédier des sales remarques dès que je passais devant leur bande de ptits péteux. Et ça c'était souvent finit mal. Je ne m'étais jamais laissé faire et avait joué plus d'un tour à chacun de leurs amis. Forcément ça ne resserait pas les liens. Puis à dix sept ans je m'étais tirée et plus jamais je ne les avais revus; Mes parents avaient pris conscience de ces dernières années et m'avais supplié de revenir. J'avais refusé. Cela avait peut-être conduit à leur divorce que j'avais appris par les journaux, mes parents étant assez connus. Mais jamais je n'avais rappelé. Alors pour se faire pardonner, ma mère me faisait des virements que je refusais sans cesse; Bornée ? Oui tout de même ... Alors, après une telle enfance, il était normale de ne pas accepter la vue d'une personne qui en faisait partie. J'étais obsédée par son retour maintenant. Je savais que quelque chose clochait sinon jamais il ne serait revenut me voir et surtout sans son frère. Mais alors quoi ? Je n'osais me pencher sur ses problèmes ou ce qui l'emmenait de peur de l'avoir sur le dos et qu'il pense qu'il pouvait y avoir un espoir avec moi. Il n'y en avait aucun. J'étais fermé à toute discussion familiale. Et puis il y avait le problème des hommes, mon divorce avec mon "meilleur ami" et le départ de mon petit-ami Jayan tous les deux jours car il devait s'occuper de sa soeur ... Bref, en ce moment on pouvait dire que ce n'était pas une période des plus faciles alors tomber sur un gamma comme ça et pouvoir me délier la langue avec quelques pics ne pouvait que me détendre ! J'eus un sourire à sa remarque. Je l'avais cherché en même temps. Je tourna mon regard autour de moi. Ben mes amies pompom girls voulaient faire du shopping mais bon je me suis cassée un ongle donc je me suis dit que c'était impossible qu'on me voit dans cet état ! Et puis j'ai cherché ensuite tous mes autres amis mais ils sont tous occupés alors bon ! J'avais emprunté ma voix de pimbêche tout en trifouillant une mèche de mes cheveux. Oui, pour une gamma je n'avais pas beaucoup d'amis. J'en avais presque pas du tout en faites, il fallait le dire ! Alors qu'il me demande ce que je faisais seule me faisait doucement rire ... Et toi alors beau blond ?
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Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Empty
MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptyVen 22 Juin - 16:37

J'étais dans le coltard, j'avais réellement du mal à revenir à la réalité, à retomber sur terre, mais il le fallait, même si ça allait être dur. Je ne me souvenais toujours pas de tous les détails de la soirée et il était surement préférable que ceux-ci reste le plus éloigner de moi, car ils allaient plus m'enfoncer qu'autre chose. Je ne savais pas pourquoi je continuais à agir ainsi, à être cet homme que l'on détestait tant à cause de son ivresse persistante. Depuis maintenant deux ans je n'arrêtais plus d'enchainer connerie sur connerie et ce n'était pas comme si je n'en avais jamais payé les conséquences, combien de fois je m'étais réveillé contusionner de partout avec un mal de crane à en réveiller un mort. J'étais devenu un véritable salaud prêt à tous pour mettre une fille dans son lit, faire ce qu'il y avait à faire pour ensuite partir aussitôt le jour lever et ne plus jamais donner signe de vie. Dans un sens ça me plaisait, j'étais content de ne plus avoir conscience de mes actes, d'être devenu cet homme qui se moquait de tous et surtout de lui-même. Ce que j'étais tout le monde s'en foutait, mais moi ça me rongeait de l'intérieur. Chaque matin lorsque je me levais et posait mon pied par terre j'avais la sensation d'être en feu, de brulé, de cramer de souffrance et il n y avait personne pour venir éteindre cette hargne. J'agissais donc comme je l'avais toujours fait, souriant et rigolant de tous, même si au final ce n'était qu'un masque qu'il suffisait de faire tomber pour apercevoir mon véritable visage, celui d'un homme triste, blesser et prêt à tous pour s'en sortir. Malheureusement j'avais peur et je n'avais rien trouvé de mieux que de me réfugier dans ce qu'il y avait de pire pour moi, la drogue. Elle était devenue dépendante de moi et j'étais dépendant d'elle. Lorsque cela n'allait vraiment pas, comme hier soir par exemple, elle était la seule présente à mes côtés, prête à me consoler et à m'envoyer au septième ciel. Cela ressemblait à une solution de facilité et cela en était une. J'avais déjà bien trop perdu à arpenter le chemin de la difficulté, à présent je lui disais merde et me tournait vers autre chose, après tous c'était ce qui avait été le plus facile à faire. Je faisais surement une grosse erreur et j'en étais conscient, mais c'était mon choix et j'emmerdais tous ceux qui n'étaient pas content. Je préférais continuer à bruler dans mon coin que continuer à fréquenter des personnes qui te font la bise par devant pour mieux te la mettre par derrière. Je n'avais jamais imaginé que ma vie à Berkeley serait ainsi. Lorsque mon avion avait atterri sur le sol américain j'étais empli de rêve, prêt à vivre une vie totalement différente de celle que j'avais laissé en Australie, mais finalement elle n'avait pas été si différente que ça. Dans ma jeunesse, alors que je n'étais encore qu'un gamin, j'avais découvert la signification du mot rejeté. Je n'étais pas un de ces enfants qui possédaient la joie de vivre et qui rigolait à un peu près tous ce qu'on leur disait. Non, moi j'étais quelqu'un de renfermer, évitant de m'extérioriser, cachant ma peine et ma souffrance. Il en va de soi que je n'avais donc jamais réellement posséder de réel amis, mais avec le temps cela c'était arrangé et j'avais pu apprendre à faire confiance, à aimer. Enfin en tout cas c'était le cas avant que je pose mon premier pas sur le sol dallé de la jolie ville de San Francisco. J'avais l'impression de revivre mon enfance, mais d'une toute nouvelle manière, avec de nouveaux jouets et de nouvelles peines. Je n'aurais jamais cru qu'une simple fille puisse me mettre dans un tel état. C'était peut-être un revers de la médaille. Après tous c'était moi qui avait commencé à jouer avec les sentiments des gens, à m'en amuser et à en rigolé. Finalement je le méritais peut-être, même si j'avais du mal à y croire. En tous cas j'étais sur d'une chose, si je voulais m'en sortir, il fallait que je m'en aille, que je parte explorer de nouvelles choses et que je dise une bonne fois pour toute au revoir à tous ce qui m'avait foutu dans cette merde noir. Ma décision était prise et rien ne me ferait faire machine arrière. Bien sûr ça me faisait chier d'abandonner quelque personne pour qui je portais une réel affection, mais quitte à choisir entre eux et moi je serais toujours le premier à m'enfuir pour rester en vie. Je m'attendais à ce que beaucoup ne comprenne pas mon choix, qu'ils ne me pardonneraient pas d'être parti comme ça, sans même un adieu ou un simple à bientôt. Enfaîte je ne savais pas si je mettrais un jour à nouveau les pieds à Berkeley, j'avais mes raisons pour partir, mais je n'en trouvais pas pour revenir. Il n y en avait peut-être pas. Je finirais surement par en trouver lorsque je me trouverais sur la route, seul avec moi-même, essayant de ne plus penser à ces années qui m'avaient vu souffrir. « Alors on dirait que t'as de la chance de m'être tombé dessus. » Ebony, cette jolie brune qui m'avait toujours fait rigoler avec ses expressions ou ses mimiques dont elle seule possédaient le secret. Je me rappelle que la première fois que je l'ai vu je l'avais trouvé très à mon gout et elle n'avait rien trouvé de mieux à me dire qu'une connerie, comme quoi cela m'avait marqué étant donné que je m'en souvenais encore. « Comme tu peux le voir je profite du soleil entouré de mes amis. » Bon c'était un mensonge, mais elle le savait pertinemment étant donné la tête que je devais avoir et puis faut dire que j'étais tous seul assis sur ce banc. La véritée j'aurais bien voulu me la garder, mais cela paraissait quelque chose d'impossible étant donné la situation. « Enfaite je viens de me réveiller, ici même, sans savoir ce que j'ai fait de la nuit et comment j'ai pu arriver ici. » Heureusement que c'était une gamma et qu'on possédait le même sens de la fête sinon elle serait partis en courant sans même se retourner. « Ca te dit de t'asseoir pour qu'on se tienne mutuellement compagnie. » Ce n'était pas que je me sentais seul, mais un peu quand même.
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MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptyMar 26 Juin - 1:22

    Je le regarda longuement. Il ne voyait peut-être pas mon regard fixé sur lui ou peut-être n'y prétait pas attention. Qu'importe, je ne me gênait pas pour le dévisager et n'en prenais peut-être même pas conscience. C'est vrai que j'avais souvent des manies plutôt étranges qui pouvaient en déranger plus d'un mais qu'importe, si je n'y pensais pas, comment pouvais-je changer ces sales habitudes ? Alors le regard perdu sur Dawson, je me disais qu'il m'intriguais bien plus que je n'aurais voulu l'admettre. Nous étions là, maintenant tous les deux assis sur le banc et, le regard fixé de nouveau droit devant moi, je me disais qu'il me ressemblait beaucoup plus que je voulais l'admettre. Malgré mes remarques peu chaleureuse et la manière dont je me comportais avec lui qui ne montrait si il était vraiment mon ami ou un passe temps, je devais dire que nous avions beaucoup plus de similitudes que je pouvais l'admettre. C'était peut-être aussi pour ça que je ne me comportais pas non-plus en pure salope avec lui comme je le faisais avec presque tout le monde. Quelque chose me retenait dans ce que je savais de lui, dans sa manière de voir les choses et de vivre chaque jour. Nous étions tous deux des amateurs de sexe, de fête et de drogue. De deux manières différentes c'était sûr mais néanmoins, nous étions exposés à bon nombre de vices dont nous jouissons dès que nous le pouvons. Ce n'était pas une manière seine de continuer à vivre, qui aurait pu nous permettre de poursuivre nos études mais nous étions rongés par des cauchemards. Par des souvenirs qui ne s'effaceraient pas, par des souvenirs futurs qui ne tarderaient pas à remplacer les cauchemards précédents peut-être pour nous faire continuer ce que nous savions le mieux entreprendre. Nous détruire et reporter la faute sur les autres. Mais comme tout bon gamma qu'on était, nous ne nous appitoyons pas sur nous. Au contraire, nous vivions comme tout le monde, sourire aux lèvres, attaques perçantes dès qu'on se croisait ... Je me demandais pourquoi lui était comme ça à présent. Moi je me disais que malgré les malheurs qui m'étaient tombées dessus j'étais née ainsi, étrange et manipulatrice. Et puis, les quelques jours qui venaient de défiler ne m'aidait pas à résoudre mes problèmes. Pendant un temps j'avais cru que tout allait aller mieux puis finalement il avait fallu que la seule personne qui comptait vraiment à mes yeux quittent Berkeley pour s'occuper de sa soeur. Jayan ... Son regard m'annonçant la nouvelle m'avait bouleversé et j'en avais encore le goût amère dans la bouche. Je me sentais bien plus seule que je ne l'avais jamais été et peut-être était-ce la raison qui me faisait errer dans ce parc. Il devait être déjà être là-bas à l'heure qu'il était. Il m'avait dit que nous nous retrouverions, que ce n'était pas finit, qu'il m'aimerait toujours. Mais il fallait être honnête ses paroles s'exprimaient pour un futur qui n'était pas si proche que ça. Alors moi en attendant ce moment j'étais seule. Je ne voulais pas l'être pour des années. Je ne voulais pas revivre le cauchemard d'un coeur détruit. C'était hors de question. Alors avant de répondre à Dawson tout en essayant de dégager les idées noires qui parcheminaient ma tête, je sortis de ma poche un joint que j'avais préparé le matin même. Je ne fumais plus qu'à de rares occasions mais je me disais que celle-ci valait sûrement le coup ... Je l'alluma sans me demander si cela allait déranger Dawson. A vrai dire je n'en avais que faire mais je ne voulais pas qu'il parte. D'une étrange manière, sa présence m'apaisais. Il avait toujours eu cet effet sur moi malgré que je ne lui montrais aucune affection d'aucune sorte. Nous devions être des sadomazos dans une autre vie ... Hum ... Si tu veux on peut jouer à Sherlock Holmes, je suis sûre qu'on pourrait vraiment bien se marrer à essayer d'identifier quelle fille t'as sauté hier soir ! Je lui souris. Un sourire franc pour la première fois depuis mon réveil et détourna mon attention sur son visage. Il était beau et ses yeux montrait le même vague que moi comme si ses pensées n'étaient pas entièrement focalisées sur moi. Je fus surprise de découvrir que je n'aimais pas du tout cette sensation, j'aimais être le centre de l'attention ... Je me mis enfin en tailleur sur le banc et tira une bouffée comme faire jaillir enfin de mes lèvres une épaisse fumée parfumée. Je lui tendis ensuite en arquant un sourcil. Peut-être que ça t'aidera à te souvenir ... Ou pas ! Puis sans attendre de réponse, je continua sur la lancée. Pourtant des amis c'est pas ça qui doit te manquer, avec ta gueule de footballer, je suis sûr que c'est pas ça qui doit manquer ! Je n'hésitais pas à lui montrer qu'il aurait pu faire partit des iotas sans aucun doute et surtout, j'avouais que dans ma tirade, une pointe de curiosité perçait à travers mes mots. Extraire des informations sans en avoir l'air. Mais s'il était comme moi il n'était pas con ! Lorsqu'on était les deux rares étudiants à employer le dicton "s'occuper de soit et fuir les autres pour notre bien", on ne pouvait que se comprendre sur nos attentions l'un envers l'autre !
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MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptyMar 3 Juil - 1:24

Je ne sais pas ce qui m'avait conduit ici et pour tous dire je m'en foutais totalement, j'espérais juste ne pas avoir fait de connerie sur la route. Il était quand même bizarre de se dire qu'à cause de l'alcool on pouvait oublier une bonne partie des bons moments que l'on avait pu passer. Du moins pour moi. Ce n'était pas la première fois que je me réveillais la gueule déconfite, ne me rappelant pas de ce qui avait pu se passer la veille. Enfaîte des blacks out j'en avais eu un paquet ces derniers temps et bizarrement aujourd'hui je voulais que ça cesse, je voulais pouvoir me souvenir, simplement me souvenir. Finalement c'était un peu comme avoir Alzheimer, mais sans les rides et les plis aux coins des yeux. Il était bizarre de ressentir autant de détresse alors que c'était moi-même qui la provoquait et qui la maintenait. J'aurais voulu pouvoir crier, crier de toutes mes forces pour que cette gêne que je ressentais au creux de ma poitrine s'en aille, disparaisse une bonne fois pour toute. Bien évidemment c'était impossible et je devais rester là, assis sur ce banc à contempler l'horizon attendant vainement que la vie suive son cours. Heureusement il existait des gens tel Ebony qui arrivait un minimum à me comprendre, à me cerner et à ne pas me jeter la pierre lorsque je lui expliquais la situation. Entre elle et moi ça avait tous de suite bien collé, même si la plupart du temps on ne faisait que s'envoyer des vannes à la con. Elle était l'une des rares à encore me faire rire, car je dois bien avouer que dernièrement j'avais du mal à sentir une once de bonheur. Bien sûr ce genre de choses j'évitais soigneusement de le dire à haute et intelligible voix, il était tellement plus simple de le garder pour soit. D'ailleurs je n'ai jamais été un grand bavard et encore moins lorsque j'appréciais quelqu'un, ce genre de truc ce n'était vraiment pas mon truc. « Pourquoi j'aurais forcément sauté une fille hier soir ? » Un léger sourire sur les lèvres je dévisageais la jolie brune qui était venu s'asseoir à côté de moi. « Je suis sûr que tu serais surprise d'apprendre le nombre de fille avec qui j'ai couché. » Bon il est vrai que j'avais surement serré un certains nombres d'étudiante, mais il y avait sans doute pire que moi sur le campus. Les footballeurs par exemple. En parlant de ça une légère pensée me vint à l'esprit, je n'avais jamais dragué l'ancienne présidente des gammas, une connerie à mon avis. Enfin la question n'était pas là, d'ailleurs y en avait-il une ? J'avais l'impression d'étouffer, perdant le souffle au fur et à mesure que j'avançais sur ce chemin brumeux et le pire dans tous était que je m'en fichais. Je pouvais tomber, m'écrouler, j'en avais absolument plus rien à foutre, ça serait peut-être même une sorte de délivrance. Enfaîte il s'agissait d'une des solutions envisageables, même si il en restait une autre, celle que j'avais prise depuis déjà un moment et que tout le monde ignorait, partir loin très loin et abandonner cette vie de débauche que j'avais fait mienne. Je ne souhaitais plus me réveiller et apercevoir dans le miroir les traits d'un jeune homme tirailler par la boisson et les excès, j'en avais assez profité comme ça. Le soleil avait maintenant surplombé l'université et était venu se cacher derrière la grande horloge qui nous surplombait. J'aimais bien cet endroit, d'ailleurs si ma tête ne me jouait pas des tours, ce n'était pas la première que je m'installais ici pour contempler le paysage. J'étais bel et bien déjà venu ici, en compagnie de qui je ne m'en rappelle plus, mais je n'étais pas tous seul. Cela devait donc remonter à un certain temps, car à présent la solitude était devenue un ami particulièrement proche, beaucoup trop proche. Cela ne se voyait peut-être pas au premier abord, mais je n'étais pas quelqu'un de forcément très sociable, j'étais même tous l'inverse et je préférais que cela en soit ainsi. « Peut-être ! » Attrapant le bedo qu'elle me tendait, je le portais à mes lèvres et en aspirai une longue bouffée. Cela faisait longtemps que je n'avais eu l'occasion de fumer de l'herbe, on va dire que j'avais et que j'étais encore plus branché par les drogues dite un peu plus dur. J'étais loin d'être fier de ça, d'ailleurs j'en avais même terriblement honte et j'essayais de le dissimuler à tout le monde. Jusqu'à maintenant j'ai eu la chance de me faire surprendre qu'une fois et heureusement, car cela me doit surement la vie. Continuant de fixer l'horizon, je ne savais même plus ce que je devais regarder et mes yeux vagabondaient le long des pelouses qui bordaient le parc. C'est dans un flash que je revis le visage de celle qui m'avait montré cet endroit et c'était celle la même qui trois ans auparavant m'avait brisé le coeur. J'avais même fini par oublier cela, ou bien j'avais essayé de l'effacer de mon esprit tous comme elle, mais pourtant cette nuit c'est sur ce banc que je suis venu m'allonger. Sentant à nouveau le souffle d'Ebony parcourir ma nuque je lui rendis son joint et soupira un grand coup. « Et pourtant c'est bien ce qui me manque. » Comme quoi quelques fois une belle gueule ne fait pas tous, surtout quand on fait tous pour la cacher derrière un masque. « Finalement on se ressemble peut-être un peu plus que ce que l'on aurait pensé. » Mon regard était cette fois fixer sur elle, mes yeux essayant de trouver les siens.
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MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptyVen 13 Juil - 23:16

    Son contact m'apaisais bien que je ne sache pourquoi. Il avait quelque chose de rassurant dans son regard. Peut-être parce qu'il montrait de ses longs silences qu'il avait aussi beaucoup de choses qui lui trottaient dans la tête et dont il ne pouvait se dépétrer aussi facilement qu'il l'aurait voulu. Il était peut-être torturé comme moi et pourtant sa manière d'être me rassérénais, me posais, me détendais et j'en perdais presque toute concentration à me maudire d'avoir fait tels ou tels choix. Mais qu'importe, je ne revenais jamais bien longtemps sur le passé, c'était une peine perdue pour moi. Effectivement, lorsqu'on ne pensait jamais aux conséquences de ses actes mieux valait avoir le genre de conscience qui nous empêchais de douter et de culpabiliser par la suite. J'étais sûrement le genre de fille immunisée pour les principes de bases que les gens apprenaient. Dawson m'était en tout point similaire j'en étais quasiment sûr. Il ne posait pas de paroles inutiles et ne s'attardais pas à tourner autour du pot. S'il ne voulait plus parler, il savait qu'une situation ou le silence s'installe entre deux personnes ne me dérangeaient pas le moins du monde. Nous étions des gammas, incompréhensibles sur beaucoup de point, on pouvait nous accorder au moins que la discussion n'était pas notre fort ou du moins de faire semblant. Il ne faisait pas semblant avec moi. Il n'avait pas non-plus peur de mes réactions comme presque tous les étudiants de cette foutue faculté. Alors il s'autorisait à être lui-même alors même qu'il ne me connaissait pas tout comme je ne savais presque rien de lui. Du moins en apparence. De nature observatrice du fait de mes jeux que je m'inventais pour manipuler les autres j'avais très vite réussit à cerner le jeune homme et avais compris que je n'en tirais rien. Ce serait comme essayer de déplacer un pion qui serait finalement quelqu'un que je connaissais trop. Il se pouvait que nous ayons beaucoup de points communs, je les sentais, étais d'accord là-dessus mais n'aurais pu définir lesquels. Un mystère qui planait mais qui, pour une fois, ne venais pas me tyranniser jusqu'à ce que j'en découvre les secrets. Des questions sans réponse qui s'édifiait au fin fond de mes pensées pendant qu'il continuait à parler. Bah je sais pas, à ta place c'est ce que j'aurais fait je pense ... J'eus un sourire, que je parle de fille ou garçon, ma réplique revenait pratiquement au même. Hétéro pourtant mais j'aimais tellement pousser les limites de ce que la vie pouvait m'offrir qu'il ne m'était pas inconcevable de finir dans le même lit qu'une fille. D'ailleurs vu le nombre de jeune femme que j'avais entraîné dans mes vices, j'étais sûre que ça aurait pu très bien se faire déjà par le passé. Je m'étonna que ce ne fut pas le cas puis le visage de Jayan se matérialisa devant moi. Non, passons à autre chose. Pourtant, malgré mes airs de filles qui batissait des murs de conquête, il fallait dire que je n'avais pas bonne réputation. Non, mes performances n'avaient jamais été remises en cause néanmoins, les hommes n'aimais pas qu'on se joue d'eux et c'est ce que j'avais fait avec tous les traitant pire qu'ils auraient pu me traiter si j'avais été aussi naïve qu'il le pensait. La bêtise masculine était un don, ils ne réfléchissaient pas, voyaient une fille qui pouvait être à leur goût et alors, ils sautaient sur l'occasion ... Pour se retrouver le lendemain abandonné dans un lit vide avec en général de belles surprises de mon imagination. Je me jouais des hommes, les manipulais et pourtant ils en redemandaient et moi aussi. Je ne savais pas ce que j'attendais de ces relations d'un soir mais je me disais que cela faisait bien longtemps ... Je souris à ses réflexions. Je ne les comptais même plus. Alors qu'il prenait mon joint entre ses deux doigts, je fixa l'horizon à son exemple et ne réfléchis alors plus à rien, effaçant de mes pensées tout ce qui pouvait se trouver extérieur à la scène que je jouais avec le gamma. Enfin, il se tourna vers lui, son regard cherchant le mien et il le trouva finalement. J'allais tirer sur le joint lorsque sa phrase me prit au dépourvu. Pourtant, ce n'était pas si difficile à penser puisque je l'avais fait deux minutes auparavant. Il avait raison mais c'était étrange de se l'entendre dire de la part d'une personne dont on n'était pas intime ou voire très proche. Mon regard ne chercha pas à feindre et je tins longtemps le contact qui nous liait à cet instant. Dans ce cas il vaudrait peut-être mieux éviter tous contacts quel-qu’ils soient... J'esquissa un mince sourire. J'étais une véritable tornade de décisions imprévues et il était de loin le pire dans l'histoire. Néanmoins mon conseil était nul, je ne suivais jamais ce genre de phrase bidon et j'étais sûr qu'il en faisait autant. Mince, un point commun en plus. Et si tu me montrais à quel point tu me ressembles ? J'eus enfin un vrai sourire, un sourire joueur le lançant au défi. J'avais envie de tout et de rien, à lui de me proposer quelque chose qui pourrait pimenter un peu plus cette journée maintenant que nous nous étions retrouvés ..
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MessageSujet: Re: Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec. • Ebony EmptyVen 20 Juil - 2:18

J'aurais voulu que le temps prenne fin, qu'il s'arrête et que je puisse rembobiner, rattraper toutes les conneries que j'avais pu faire. Pour une raison que j'ignorais je me sentais incroyablement mal, mon cœur avait décidé d'être en berne et mon cerveau quand à lui il n'avait plus le courage de réfléchir, de me dire ce qui était bon à faire ou non. Bizarrement malgré tout ça la présence d'Ebony ne me gênait en aucun point, elle arrivait même à me réconforter. Je ne savais pas comment, mais elle arrivait à me faire sentir un peu mieux. Pourtant j'avais la sensation d'avoir une boule bloquer au plus profond de ma gorge et rien n'y faisait je n'arrivais pas à le faire disparaitre. C'est dans ce genre de situation que je préférais rester seul, éloigner de tout être qui pouvait me faire un peu plus de peine rien qu'avec un simple mot. Malgré tous ça je restais assis ici, au côté d'une jolie jeune fille qui par je ne sais quelle tour de magie réussissait à m'apaiser, à me transporter sur une autre planète, là où personne ne viendrait nous emmerder parce que nous étions quelque peu en marge de la société. J'avais souvent rêvé d'un tel endroit, mais bizarrement personne ne l'avais jamais partagé à mes côtés. Enfaîte pour tous dire j'étais toujours désespérément seul avec personne pour me tenir compagnie, me consoler ou me sentir dans les moments difficiles. D'ailleurs dernièrement ceux-ci avaient décidé de se succéder et de me foutre dans une terrible misère. D'ailleurs le fait que je me réveille en plein milieux d'un parc s'en me souvenir de la nuit que j'avais passée était l'une des nombreuses conséquences. Habituellement je m'en foutais, préférant continuer à oublier la peine qui c'était engouffré et à continuer à m'en mettre plein la gueule. Enfaîte j'étais en quelque sorte un lâche et je trouvais que cela m'allait très bien, mais aujourd'hui j'en avais marre, je voulais que les choses changes, évolue. Il était bizarre de se réveiller un matin et de se dire que finalement on était devenu ce que l'on avait pourtant tant détesté. Je pouvais encore me revoir crier à la tête de mon père que ce n'était qu'un alcoolique notoire qui n'avait réussi qu'à taper sur ses gosses et à foutre sa vie en l'air, mais finalement je n'étais pas mieux. J'avais brulé et je ne savais plus ce qu'il convenait de faire pour redevenir celui que j'avais été et qu'on avait apprécié. Il était peut-être même impossible de faire machine arrière, je serais à jamais bloquer sans ce corps d'alcoolo et de junkie totalement couper de la civilisation. Cela devait bouger, cela ne pouvait pas en rester ainsi. Sentant la fumée embrumer mes poumons il était temps que je coupe tous cela, que je me remette au jus de pomme. « Alors on dirait que tu ne penses pas comme moi. » Recrachant la fumée je lui adressais un mince sourire et reportait mon regard sur l'étendue d'herbe qui se trouvait sous mes pieds. Je n'avais jamais remarqué qu'Ebony était aussi jolie fille et je me surpris à penser que si je l'avais croisé un peu plus tôt dans la nuit j'aurais peut-être pas fini en sa compagnie sur ce banc. Il est vrai qu'elle avait marqué quelque point lorsqu'elle avait sous entendu que j'aurais très bien pu finir avec une étudiante cette nuit, car ça pouvait coller avec mon physique, mais pas avec mon caractère. Je crois bien que c'était la première fois que je me retrouvais en véritable tête-à-tête avec ce qui avait été mon ancienne présidente et je dois bien avouer que cela avait un côté très agréable. Je n'avais pas la moindre idée de ce qui avait pu se passer cette nuit, mais le réveil ce révélait plutôt très agréable. « Qui sait, peut-être. » Je feintais un léger sourire et restait plonger dans son regard noisette. Qu'est-ce que j'étais entrain de faire encore. Moi qui m'était promis il n'y a même pas quelques minutes que je devais arrêter de faire le con voilà que je commençais à faire du charme à la jolie brune qui avait accepté de se joindre à moi. Enfaîte j'étais né pour ça, pour me foutre en l'air, pour faire tout ce que je souhaitais et finir sans remords, ni regret. Finalement la vie n'était pas si compliqué que, il suffisait juste de faire ce que l'on souhaitait avec certaines limites à respecter. Personnellement j'en avais franchi un bon paquet et au jour d'aujourd'hui je n'en avais rien à carrer. Si je décidais de reporter toutes mes grandes actions à demain ça ne changerait pas grand-chose à ma vie si ? Après tous se faire mettre au défi et ne pas y répondre était de la véritable lâcheté et même si je l'étais un peu, je me devais d'y répondre, surtout que c'était bon c'était Ebony qui me faisait face. Elle voulait savoir ce que j'avais dans le ventre, d'accord. Ne lâchant pas son regard, je me penchais vers elle et l'embrassait. Cela pouvait paraitre un peu déplacé, mais étant donné la discutions qu'on venait d'avoir pas tant que ça. Son visage à quelques centimètres du miens c'était à présent un grand sourire qui barrait mon visage. « Ça te va assez comme ressemblance où tu préfères que je te fasse un strip-tease privé maintenant ? » C'était bizarre, mais elle avait réussi à me refiler le sourire en même pas dix minutes, très particulière comme fille.
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