Que peut-il y avoir de meilleur réveil, que celui d'avoir dans ses bras une femme magnifique qui n'est autre qu'une colocataire particulièrement sexy -il entendait par là avec un tel corps de déesse bien sur- et avec qui on a passé la nuit ? A y réfléchir, le milanais avait beaucoup de mal à répondre à cette question. Puis, en y réfléchissant bien, il n'avait que deux réponses. D'avoir entendu son fils faire ses premiers mots, et le voir jour après jour, mois après mois, grandir sous ses yeux. Et la seconde, c'était ce baiser, ce baiser qu'il avait échangé avec Thaïs il y a de cela plusieurs mois, et qui semblait être son premier tant il n'arrivait pas à se le sortir de la tête. A part cela, well, il n'avait à l'esprit que peu, très peu d'idées de ce qui pouvait être mieux que de se réveiller, et de savoir Leïla -quasiment nue, comme à son habitude- contre lui, la sentant respirer, son souffle chaud faisant apparaître de légers frissons sur sa peau. Malgré cette sensation de bien être au contact de la bëta, il n'avait pas vraiment le temps de profiter de chaque instant -notion complètement débile, admettons le- ; ayant raté un cours important d'économie et ne pouvant se permettre le moindre petit échec dans ses études, il allait devoir bosser. Cela semblait évident pour un alpha, mais pas vraiment pour l'italien, qui grâce à une mémoire à toute épreuve n'avait pas sincèrement besoin de travailler beaucoup des cours qu'il retenait quasiment à la virgule près. Une fois sa douche prise, malgré qu'il en avait clairement envie, il ne pouvait pas passer un peu de bon temps avec Leïla -Luca arrivant deux jours plus tard pour passer quelques jours chez son père- et allait devoir travailler, damn it, se disait-il évidemment. Un baiser sur les lèvres de la blonde qui ne tarda pas à se recoucher avant de rejoindre le bâtiment de la confrérie alpha et de s'y installer, cahiers en main. Le système monétaire chinois, c'est pas tout ça, mais si un truc n'intéressait pas le jeune homme, c'était bien le système monétaire chinois. Qui cela pouvait bien intéresser, il se le demandait. Puis, il sentit quelque chose de bizarre sur sa jambe, et, surprise, un chat avait sauté dessus. Un chat, quelle idée de ramener un chat. Il n'aimait déja pas les animaux, mais encore moins les chats c'était dire. Un chat qui semblait avoir une maîtresse car la demoiselle Farawell arriva quelques instants plus tard, récupérant son chat avant de regarder partout comme une pauvre perdue puis d'entraîner le milanais dans sa chambre, avant de fermer à clé. Bref, elle allait s'attirer les foudres de l'alpha, bien évidemment. Un baratin inintéressant entra par une oreille et sortit de l'autre du jeune homme, qui attendit qu'elle eut fini avant de prendre la parole. « Premièrement, je suis où je dois être, contrairement à ta boule de poils. » Dit il avant de reprendre, calmement. « Deuxièmement, j'ai des choses à faire donc ton chat ne m'intéresse pas. Et troisièmement, t'as vu où qu'on emmène un Princeton dans sa chambre sans lui demander son avis ? » Froid à souhait, Zéphyr la regarda, percant, et froid à la fois, avant de réfléchir un instant et de se dire -comme toujours- qu'il pourrait tirer profit de la situation. « Mais soit, maintenant que je suis là, game on. Le destin de ton animal m'importe peu, il y a plus important sur Terre. Mais, d'accord, je veux bien avoir pitié de ton animal. A la condition que tu me donnes suffisamment envie de me montrer charitable. Je te laisse.. ton imagination, pour me faire changer d'avis à propos de ton chat. »