the great escape
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it's time for a confrontation (r)

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MessageSujet: it's time for a confrontation (r) it's time for a confrontation (r) EmptyMer 2 Mai - 19:11

Une claque, puis une deuxième s'abat sur mon visage d'ange. « Ivan ? Ivan bon sang ! Tu vas te bouger ? (...) On a cours dans moins de trente minutes. » Hmrph. Non, pas les cours. C'était ce qui était -ou ce qui était prévu comme étant- le moins marrant de la journée qui s'annonçait magnifique. Je me lève de mon lit, je m'étire et regarde mon colocataire -ou plutôt il s'incruste chez moi- et le bordel que nous avons fait hier. Réveil douloureux, un vertige s'empare de moi, je manque de tomber. Les mégots de cigarettes -et pas que-, les bouteilles de bières et mes deux et uniques bouteilles de Jack Daniel's qui me restaient complètement vide. Vide. Tout comme le reste qui git par terre. Qu'est-ce que j'ai foutu ? J'ai encore noyer mon chagrin dans ces merdes ? Je soupire. Elle me manque, c'est ça qui fait mal. Je pourrais énoncé toutes les raisons de ce manque, mais je ne le fais pas, c'est se faire mal encore plus qu'on ne l'est déjà. James est mon "colocataire" à temps-partiel. Il s'arrange pour faire venir ses putes ici, je le laisse parce que parfois il en ramène des jolies. Parfois. Je ne vis plus dans les dortoirs des Iota, c'est fini. Je préfère ma villa qui surplombe la vue, offerte par mes adorables parents, même si c'est à quinze minutes de voiture et quand on est en retard c'est ... dangereux. Dangereux car je vais devoir prendre ma Mustang et dépasser la limite de vitesse autorisée et j'adore ça. La vitesse, les sensations fortes, l'adrénaline. Oh, je ne compte plus le nombre ou James et moi avons fait des courses de vitesses dans ma vieille voiture avec un moteur tout refait. Ni les soirées que nous avons passés ensemble à se bourrer la gueule en l'honneur de nos anciens amours et à tout les coeurs que nous avons brisés, sans le lendemain se rapeller de quoi que ce soit. Et plus d'une fois ça m'est tombé sur la gueule. Comme la baise rapide avec Serena. Discret, moi ? Tss, pas bourré. Je me dépêche de prendre une douche -glaciale pour bien me réveiller-, d'enfiler les premiers habits qui passent (en espérant ne pas tomber sur mon pull Mickey), de mettre les premières chaussures qui passent, ne prends pas le temps de me coiffer, les cheveux en batailles c'est sexy à ce qu'elles disent et sort en trombe de chez moi. James est sur mes talons, il a oublié de virer une des filles de chez moi. Je vais le tuer. Mais pas encore, il me sert, c'est une évidence. Je démarre comme un fou, mets mes lunettes de soleil pour cacher ma gueule de bois et prends le large.
Nous arrivons cinq minutes en avances. Je prends une des places restante dans l'amphithéâtre bondé. J'ai oublié mon sac. Je suis con. James se fout de ma gueule, je lui offre un magnifique doigt d'honneur avant de porter mon attention sur le cours qui commence. Il m'envoie un stylo et une feuille en papier. Je ne vais rien noté. Je ne note jamais. Ce cours je le connais déjà, le professeur m'accorde un sourire. Il sait. Il sait aussi bien que moi que mes parents sont des génis et que le fonctionnement du coeur, les maladies sur le coeur je les connais toutes par coeur. C'est ça d'avoir des parents chirurgiens. Mais il m'aime pas, il le dit souvent au autres groupes que je suis qu'un enfant pourri gâté qui ne prends même pas la peine d'écouter. En effet, je me suis endormi.
C'est la sonnerie qui retentit qui me réveil de ce magnifique rêve. Il est onze heures. James se fout de ma gueule, j'ai des marques sur le visage à cause de mon sommeil profond. Je descends afin de rejoindre le terrain de basket. « J'espère que le cours vous a plu, Monsieur Ackerley, vos parents seront tellement déçus s'il apprenait que ça ne vous plait pas. » me dit le professeur d'un soit-disant air innocent. « Evidemment, c'était passionnant. » et je trace. Je ne lui laisse pas le temps de me répondre. James est sur mes talons, il rigole et me complimente de ma répartie. L'entraînement de football me crève plus que je ne suis déjà. Le coatch me menace à plusieurs reprises de m'envoyer chez la doyenne si j'arrête pas de venir avec une gueule de bois comme pas possible. Je manque de vomir par terre. La douche est la meilleure chose qui arrive après ce maudit entrainement.
Il est quatorze heures lorsque je décide d'aller au parc de San Francisco. Il n'est pas loin du campus, c'est ça l'avantage. Et je suis seul, James m'a enfin lâché pour rejoindre une de ses dizaine de copine. L'air frais m'apporte tous ce dont j'avais besoin. Je décide d'étudier dans le parc, depuis le temps que j'y pense. Je m'installe sur la pelouse, et ferme les yeux. Le vent doux et le soleil qui tape sur ma peau est une sensation dont je ne me lasse pas. J'ouvre un livre que James m'a prêté -de toute façon il comptait pas bosser- et me plonge dedans.
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MessageSujet: Re: it's time for a confrontation (r) it's time for a confrontation (r) EmptySam 12 Mai - 12:52

❝ .fleur and ivan. ❞
He's my man when we're at home and it can't hurt if I don't know all his secrets all his lies. I just keep pushing 'em out my mind. I wish that everybody would stop judging, pointing fingers its cutting. My heart is broken and no better, feeling so bad. I gotta make decisions. I'm strong but who am I kidding. I'll be okay but this love is tearing me in half


La jeune femme roula des yeux. « combien de fois t'ai-je dis de ne pas faire ça ? » Fleur s'arrêta dans sa marche, la bouche grande ouverte. Non là c'était pas possible, elle se retourna a la recherche de la personne qu'elle avait au téléphone, elle ne pouvait quand même pas la voir. Elle était à des milliers de kilomètres d'elle. « maman ! » protesta-t-elle en reprenant sa marche. « arrête de faire ça, a chaque fois tu me fais peur, j'ai l'impression que t'es à côté de moi alors que t'es a des milliers de kilomètres d'ici ! C'est flippant à force ! » dit-elle en ne cessant de chercher sa mère. Soit elle était à côté d'elle, soit elle avait dit ça comme ça, espérant grillée sa fille soit elle la connaissait plutôt bien, ce qui faisait peur à Fleur, étant donné que dans ses derniers souvenirs, elle n'avait pas passer autant de temps avec sa mère depuis ses dix ans. « arrête ta paranoïa ! » dit sa mère, Fleur se passa son autre main de libre sur le front avant d'engouffrer ses mains dans sa chevelure blonde, elle attrapa au passage une mèche de cheveux et joua nerveusement avec. « Fleur, rappelle toi que t'es ma fille, je te connais, même si on a pas passer un moment ensemble depuis longtemps ... je te connais, t'es mon sang et ma chair ... » Exaspérée, Fleur mima sur ses lèvres blablabla. La voix de sa mère lui hurla dans les oreilles « Fleur ! » « qu'est-ce que j'ai encore fais hein ? » Elle colla un peu plus son IPhone à l'oreille, essayant de couvrir le son de la voix de sa mère, les gens n'avaient pas besoin de savoir à qui elle parlait. Continuant sa route dans le parc, la demoiselle regarda un peu partout, il fallait qu'elle se pose un moment, elle était fatiguée de sa soirée de la veille qu'elle avait passé avec Persia. « t'es quand même sortit de mon utérus ! » C'en était trop. La jeune femme de vingt et un an fit un geste de recul avec sa tête, s'éloignant de son téléphone, un haut le coeur la prit. « argh, m'man tu m'écoeures, t'es horrible, pourquoi tu m'as sortit ça ?! » les pensées de la demoiselle se dirigeaient peu à peu vers cette partie de l'anatomie de sa mère, elle les combattait, elle ne voulait pas penser à ça, c'était à en vomir. Elle posa une main sur son ventre, elle sentait son ventre se remuait. Comment mettre la française dans tout ses états ? Juste un coup de fil avec sa mère. « oh mais qu'est-ce qu'il y a ? c'est tout a fait naturel, tu crois que t'es venue par la poste ou que c'est une cigogne qui t'as amené à moi et à ton père ? » Le coeur de la française se serra quand elle parla de son père. « je, je suis désolée, j'aurais pas du parler de lui ... » s'excusa sa mère, mais c'était trop tard, le mal est fait. Longtemps De Castellane avait crut que son père l'avait abandonné parce qu'il ne l'aimait pas, or ce n'était pas vrai, il avait du partir pour s'éloigner, elle ne comprenait toujours pas son geste, il était mort seul, il avait préféré mourir seul qu'entouré de sa femme et de sa fille qui le vénérait. « ce n'est rien, bon je dois y aller, je dois faire quelque chose » mentit-elle, elle n'avait rien à faire mais elle ne voulait plus parler à sa mère, a quiquonque en fait. Elle entendit les protestations de sa mère mais elle raccrocha. Elle se rendit compte qu'elle s'était arrêté en plein milieu du chemin, sa gorge était serrée, elle avait envie de pleurer mais elle ne le devait pas. C'était il y a plus de six ans, maintenant, elle avait fait son deuil mais parler de lui la chambouler beaucoup trop et lui rappeler à chaque fois combien la vie était fragile.

Elle fourra son portable dans la poche avant de sa veste en cuir. Elle se remit alors à marcher, elle n'essayait de ne plus penser, c'était difficile quand les images de cette partie de sa mère et le visage de son père se battaient pour avoir la meilleure place, elle sortit son ipod et mit play, elle posa son casque sur les oreilles, oui elle avait décidé de prendre un casque aujourd'hui pas d'écouteur, moins de risque de les perdre. Elle était maintenant seule avec sa musique, même si il y a d'autre personne autour d'elle. Elle mit ses mains dans les poches de son jeans, elle ne savait pas où aller, rentrer chez elle ? Chez Maxwell ? où rester à prendre l'air ? de toute façon, le programme était le même, elle allait ruminer ses pensées. Son regard se posa alors sur un jeune homme, assit sur un banc, il lisait. Elle le reconnut, son coeur eut un raté, elle s'arrêta, espérant qu'il ne l'ai pas encore vu, elle pouvait faire encore demi-tour, d'ailleurs c'était ce qu'elle faisait inconsciemment, mais elle s'arrêta, elle devait aller lui parler, elle ne pouvait pas le laisser en plan comme ça. Elle l'avait déjà fait une fois, pas deux. Prenant son courage à deux mains, elle s'avança vers lui. Oui mais si il la rejetait, il aurait raison, elle ne lui en voudrait pas. Elle retira son casque et le mit autour de son cou, éteignant son ipod. Elle se racla discrètement la gorge. C'est partit, elle ne pouvait plus reculer, c'est d'un pas mal assuré qu'elle se mit devant lui, elle ne savait pas quoi dire, un simple « salut » sortit de sa bouche. Oui, on pouvait faire mieux. Mais c'était pas la spécialité de la franco-italienne.
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MessageSujet: Re: it's time for a confrontation (r) it's time for a confrontation (r) EmptyMer 16 Mai - 19:21

L'odeur de l'herbe fraichement coupée était ce que j'aimais le plus dans le parc de San Francisco. Courir le soir au parc, tard, juste après avoir fini de servir à tour de rôle des inconnus torchés qui n'arrivent plus à tenir debout, était aussi ce que j'aimais faire. Et dire que le patron du bar m'avait embauché alors que je n'avais même pas l'âge légal pour boire de l'alcool - et encore moins servir-. Je crois qu'il n'y avait pas plus grand danger que celui-là, mais c'était ça qui me plaisait : aller encore plus vite en pensant au danger. James ne me comprenait pas, je ne lui en voulais pas, et malgré qu'on se connaissait depuis deux ans exactement lors d'une bagarre collective où j'ai fini avec une dent cassé et lui le nez cassé, il me disait encore "je n'arrive pas à te cerner". Comme la plupart des mortels sans aucun intérêt. Et personne n'échappait à notre duo infernal. On pourrait croire que j'étais passionné par le livre de médecine, posé sur mes jambes, mais c'était loin d'être le cas. Je haïssais ce putain de professeur de médecine qui entre nous me les casser, mais je ne m'apprêtais pas à le lui dire mais plus à refermer ce livre dont je connaissais déjà l'intégralité du programme, m'allumer une clope et me filer une bouteille de... bonne question vu qu'il ne me restait plus de Jack Daniel's. Connard de James, tu vas me le payer. J'essayais, j'essayais vraiment d'étudier, mais l'image de moi complètement déchiré sans savoir ce que j'avais fait -ce qui arrivé pratiquement tout le temps maintenant- me hantait et il n'y a pas pire que ça, surtout quand on fait une erreur qu'on regrette, mais regrette tellement. Perdu dans mes pensées, je lis pour la quinzième fois la même phrase, j'en oublie la présence des personnes autour de moi, tel que lorsqu'une jeune femme s'approche de moi j'entends même pas ces pas. Sauf que, il semblerait qu'on cherche à me parler. J'entends cette voix que je pourrais reconnaitre à n'importe quel moment, n'importe où. J'hésite. Dois-je l'affronter, une fois de plus, alors que je reste sur ma fin, à chaque fois, à me demander ce que j'ai fait de mal ? Pourquoi nous deux ça n'a pas marché ? J'en ai marre qu'elle soit dans mes pensées chaque instant de ma vie, j'en ai marre et pourtant je pourrais citer les cent raisons qui m'ont fait l'aimer autant. Je lève la tête, elle est face à moi et semble hésitante.« Salut... » Ce qu'elle n'a pas compris -malheureusement- c'est que je ne suis pas comme les autres bâtards qu'elle a pu connaître qui aurait pu l'envoyer balader parce qu'elle avait osé les quitter sans aucune raison. Je me demandais toujours s'il n'y avait pas un homme derrière sa rupture, si elle n'avait pas rencontré quelqu'un d'autre... mais c'était se faire du mal, et je ne voulais plus de ça. Fleur, je devais la rayer de ma vie, en faire rentrer une autre, et les filles ne manquaient pas à Berkeley. Je croise son regard, et je sens qu'il y a une certaine tension entre nous deux qui n'est pas la meilleure qui puisse être. « Comment vas-tu, Fleur ? » demandais-je. Prononcé son prénom était dur, si dur que depuis un moment je me contentais de ne pas le prononcer ni même d'y songer une seule seconde. Fleur ? Connais pas... disons, que les questions indiscrètes sur notre relation n'était toujours pas fini à cause des réponses floues que je donnais à chaque fois.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: it's time for a confrontation (r) it's time for a confrontation (r) EmptyVen 18 Mai - 13:34

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