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Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais.

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MessageSujet: Re: Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais. Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais.  - Page 2 EmptyLun 4 Juin - 20:40

Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais.  - Page 2 Tumblr_m4inv1aeHq1qezmkro1_500
Il y a une différence entre la fiction et le mensonge. La fiction est là pour elle-même, elle ne sert à rien, alors que le mensonge sert toujours à quelqu'un. Laisser toute ma colère de côté pour privilégier l’amour ? Petit marrant ! C’est plus facile à dire qu’à faire, mon gars ! J’ai beau t’aimer comme une folle, je n’en reste pas moins très remontée contre toi. « Ça, c’est plus facile à dire qu’à faire. Tu fais quoi si je me barres du jour au lendemain sans nouvelle ? T’espérais revenir comme une rose et que je te pardonne tout, tout de suite ? Je tiens très fort à toi, mais il n’est pas marqué « cruche » sur mon front. » Et paf, au moins c’était dit ! Tu avais sûrement raison en disant que l’amour serait bénéfique pour nous deux, mais pour le moment, j’étais plus fâchée qu’autre chose. Il n’avait jamais été confronté au monde oncologique et le cancer s’était un truc nouveau et très difficile à avaler pour lui. En même temps, j’avais réagi comme lui quand j’avais appris pour la leucémie d’Avery. Mon homme me l’avait dit et j’avais gardé l’information pour moi, je n’avais dit à personne – même pas à Connor, un de ses bons amis – qu’il était malade. Les tumeurs, il ne les connaissait que par les livres de médecine. Maintenant, il avait les applications pratiques. Au moins, s’il devient oncologue, mon Sky saura quoi dire à la famille de ses patients. Je voulais jouer les filles en colère, mais ça ne marcha pas très longtemps au final. Le jeune homme m’avoua que les jours de son père était compté. Je sursautai. « Quoi ? J’ai bien entendu ? Il en a pour combien de temps ? » Je lui tenais la main. Il évita ma question et poursuivit sur sa lancée. Il s’excusa encore en disant qu’il était dans un état second et qu’il aurait dû me prévenir, mais qu’il n’avait pas pu à cause de ça. « Ok, d’accord, j’ai compris. Mais réponds-moi ! Combien de temps reste-t-il à ton père avant qu’il ne… » Le mot ne sortit pas. « Enfin, tu m’as compris, combien de temps ? » J’avais les yeux brillants et implorants, un peu comme ceux des cockers qui attendent leur os.

Il se trouvait nul maintenant. Après avoir piqué une crise de « je t’aime », voilà qu’il disait qu’il était nul. Putain, qu’est-ce que la maladie pouvait rendre l’entourage à fleur de peau. On passait du « je pète la forme, tu es la femme de ma vie » à « je suis nul, on n’est pas fait pour être ensemble, tu mérites mieux ». Un jour, il faudra qu’un psy m’explique ce phénomène parce que c’était au-dessus de mes forces malgré que je l’aie vécu. « Mais non, tu n’es pas nul. L’attention état géniale, c’est juste que je ne pouvais pas te laisser dans l’attente d’une réponse que je ne suis pas encore capable de te donner les choses. » Je souris. « Je sais bien que tu ne m’en voudras pas et je comprends très bien que ça t’énerve que je ne te dise pas ces trois petits mots tout le temps, mais tu m’as promis qu’on irait à notre rythme, allons à notre rythme ! Oui, je fais mal, je suis une sadique, tu ne savais pas ? » Ma main était toujours dans la sienne et j’eus un léger rire à la fin de ma phrase. Il parla ensuite de ce qu’il avait prévu au départ pour nos retrouvailles. L’endroit de notre premier baiser. Le Starbucks ? Charmante attention, il m’aurait offert mon latte macchiatto comme ça. Par contre, il avait vu venir la crise de nerfs, la baffe et tout le reste. Pas con, le petit ! Je le laissai continuer de parler. Il m’aurait dit qu’il m’aimait, qu’il était désolé, mais aurait insisté sur son amour pour moi. Là, il commençait à me faire fondre. Je ne le savais pas si romantique. Il espérait qu’il pleuve. Pourquoi il devait pleuvoir ? C’est moche la pluie ! Enfin, laissons-le imaginer ! Il me prit alors dans ses bras, je me laissai faire. Il ajouta finalement qu’il ne partirait plus ou alors que si ça devait se faire, qu’il me prenait avec lui. Je souris et me retournai pour l’embrasser. Un baiser passionné. En quelques secondes, il avait réussi à me faire changer d’avis. Je n’étais plus fâchée, enfin plus autant que ce que je ne l’étais au départ. Je haïssais sa facilité déconcertante à m’empêcher de lui en vouloir. A contre cœur, je me décollai de Sky. « C’est trop mignon ce que tu nous avais préparé. Par contre, je doute que les gérants du Starbucks acceptent qu’il pleuve à l’intérieur du café, mais te connaissant, tu aurais été capable de le leur demander. Je trouve ça charmant comme attention. » Je souris jouant avec nos doigts entremêlés. « Oh tu sais, je serais ravie de venir avec toi, mais je ne compte pas rester enfermée des heures dans une petite valise, on sera déjà pas me rentré dedans complètement. » Je rigolai. Un léger silence s’installa. Je me détachai de l’étreinte de mon petit-ami pour le regarder dans les yeux. « Je te pardonne. », dis-je avant de l’embrasser à nouveau.
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MessageSujet: Re: Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais. Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais.  - Page 2 EmptyJeu 7 Juin - 23:26

Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais.  - Page 2 Tumblr_m36nkyd9cr1r1li13



    Il allait s'amuser, le Danahiel. C'était la première fois qu'on lui faisait ce coup-là, d'accord, mais il allait s'amuser. Maintenant, c'était sûr, il était tellement beau, tellement intélligent, charismatique, charmant, élégant, magnifique et imposant qu'il attirait les filles comme des mouches et que ces dernières le prenait pour leur petits-copains. Petit copain de rêve, il fallait l'admettre. Mouahahah. Certains trouveraient ça méchants, de se faire passer pour quelqu'un d'autre et de se jouer de la personne; mais bien au contraire. Il rendait service à la petite blonde là en devant son petit-ami. Qui sait comment elle aurait pu réagir si elle s'était prise un râteau? Les femmes sont de loin les créatures les plus imprévisibles que Danahiel connaissait. Pour sûr. Alors, au lieu de détruire le coeur de cette jolie sirène, il lui rendait service et acceptait d'être l'homme dont elle rêvait. Ce Sky n'avait cas faire attention à ses affaires, c'est tout. Et si il revenait, Danahiel irait lui péter la figure pour qu'il abandonne sa blonde et que Danone ait le paix, pour pouvoir s'amuser un peu. Bah oui. Il ne l'aimait pas. Il allait juste s'amuser. Danahiel ne tomberait amoureux, ça, c'était sûr. Jodie n'avait l'air d'être qu'une pimbêche blondasse riche et égocentrique. Et si jamais elle commençait à le faire chier, il la larguerait. "Chérie, je vais mourir, je veux pas te faire subir ça. Je pars à Hawaï pour finir ma vie, à plus". Et voilà. Pas plus compliqué que ça. Parce qu'il fallait être clair, elle n'avait pas intérêt à lui parler mariage, bébé, contrat de couple ou il ne savait pas quoi encore. Danahiel soupira intérieurement et prit sur lui pour ne pas rembarrer Jodie. Qu'est-ce qu'elle pouvait être chiante. Mais non, il fallait penser à tous les bons moments qu'il allait passer avec elle dans son lit un peu plus tard. Allez, reste zen Danone. Bah.. Je sais pas.. Sûrement mal. J'avoue. Mais j'imagine que tu dois un peu me comprendre. Enfin j'espère. Je n'essaie pas de te jeter la pierre, mais juste de te demander de prendre un peu de recul sur la situation. Et puis ce qui est fait est fait. J'aurais su, j'aurais réagi autrement. Et puis je ne t'ai jamais pris pour une cruche ou traité de cruche. Tu devrais me connaître, Jodie. Le ton était doux, empli de remords. Il fallait bien, pour se faire croire. Mais au fond de lui, Danahiel jubilait. Oh que si, elle était cruche. C'était même la plus grosse cruche qu'il ait connut. En même temps, elle était blonde, alors pas besoin de chercher plus loin. Une blonde pourrait sortir avec ses chaussons tant qu'elle les trouve à son goût. Mouahahahah. Danahiel continua alors à parler de son père. A enfoncer son père. Pour tenter d'avoir la paix au niveau de cette fichue de l'absence. Oui, il va creveeeeeeeeer. Mais bordel, on en a rien à faire, allez, pardonne moi, qu'on ait un peu la paix. La situation est pourrie pour chacun des nous deux, te la joues pas grosses dure, ça ne te vas pas du tout. Danahiel baissa la tête tout en le secouant, imitant quelqu'un qui voulait chasser toutes les pensées de sa tête, et surtout les plus noires. Je.. Quelques mois.. Le cancer a été décelé au stade 4. Autrement dit, au stade le plus avancé. Mais ça, Danahiel n'avait pas besoin d'épiloguer sur le sujet, vu qu'apparemment, Jodie connaissait assez bien le sujet. Il s'est propagé partout. Même la chimio ne peut rien faire. Il n'en veut pas de toute façon, ça le rend plus malade que le cancer lui même. Peut être deux mois, si il a de le chance. Danone ferma ensuite les yeux. Oui, c'est ça, vas-y, perds ta colère blondinette, tu ne peux pas lui en vouloir, son père va bientôt crever. Tu serais vraiment égoïste si tu persistais à lui en vouloir, tu sais. Mais entre temps, elle lui avait prit la main. Elle avait fait le premier pas vers le signe de la réconciliation. Peut être involontairement, mais leur dispute évoluait, et dans le bon sens. Yeah. Elle était même sur le point de pleurer. Cette scène lui rappelait-elle des souvenirs? Tant pis. Si c'était le seul moyen pour Ethan de se faire "pardonner", il n'hésiterait pas. Il ne laisserait pas passer ça, non, non, non. Il tenta alors d'étirer, mais il eut plus l'impression d'afficher à la blondinette un rictus malheureux et désabusé. Génial. Comme il l'espérait. Et puis il joua les mecs perdus de la vie. Je suis nul, je t'aime, oh mais tu mérites mieux que moi, oh putain de que je t'aime, non mais en fait, non. Il était sûrement difficile à suivre pour le coup, mais il était sûr que Jodie le comprendrait, qu'elle en ferait l'effort. Elle n'en avait de toute façon pas le choix; au bout d'un moment, elle allait être obligé de lui dire qu'elle le pardonnait. Parce que ça se voyait qu'elle n'était pas prête à larguer son mec, qu'elle lui en voulait, mais vraiment pas assez pour rompre. Elle voulait juste tenter de lui faire éprouver des remords, Danahiel l'avait vite compris. Jodie ! Merde, je n'en ai rien à faire que tu ne puisses pas me le dire. Tu le sais, on en a déjà parlé. Du moins, il l'espérait. Pourvu que.. Arrêtes, ce n'est pas sadique de ta part. J'attendrais le temps qu'il faudra attendre, seulement.. Tu me crois pas si tu veux, mais moi, je m'en veux. J'ai tout qui me tombe dessus, et je n'ai pas envie de te perdre toi aussi, sinon je ne sais plus ce que je fais. Ouiiiiiiiii ! Tu es la femme de ma viiiiiiiiiiiiie ! Eheh, ça marchait tout le temps ça. Ouais, allez, sortons le grand jeu, faisons lui croire qu'elle est le centre du monde, ça passera crème. C'était en train de passer crème, même. Elle était en train de sourire bêtement, heureuse des paroles qu'elle entendait. Oui, c'est ça, allez, aventure toi un peu plus dans le piège, pauvre idiote. Danahiel la prit ensuite dans ses bras, après son petit numéro. Elle se laissa faire et ne lui colla pas de seconde baffe. Yeah. Bravo, ça c'était du beau boulot Danone, tu l'as carrément mise dans ton sac là ! Elle est entièrement à toi, tu vas pouvoir en faire tout ce que tu veux ! Ouiiiiiiii, je ne partirais plus sans toi ma belle, tu fais partie de ma viiiiiiiiie, crois moi, je suis fouuu amoureux de toiiii ! Tu es la seuuuule et l'unique ! Il n'y a que ça de vrai avec les femmes. Parole d'un homme qui les côtoie depuis une dizaine d'années. Jodie embrassa alors Danahiel. Gagné. En une demi heure, il avait réussi à se faire passer pour un autre, à réparer les erreurs du ledit "autre" et à passer de "célibataire" à "en couple" sans aucun problème. Il gérait, il fallait l'avouer. Oh, yeah baby. Danahiel se laissa faire et prolongea le baiser. Oui, c'est vrai, elle avait les lèvres douces. Il ne tenta rien de suspect pour ne pas griller une couverture qu'il venait à peine d'enfiler. Il allait marcher sur des oeufs pendant un bon moment avec Jodie, mais c'était le prix à payer pour pouvoir jouer. Jodie se sépara alors de lui, et Danone retint un sourire empreint de satisfaction. C'est pas grave. Je me serai arrangé pour qu'il pleuve quand même. Je les aurai soulé ou un truc du genre, et on aurait eu le paix. Sourire quelque peu moquer envers sa pensée. T'as raison. Tu prendras l'avion avec moi et on s'envolera sur une île déserte loins des problèmes de la vie. L'idée lui parut tentante. Loin, sur une île déserte, en charmante compagnie. Bonne idée. Quoique qu'il redoutait qu'elle devienne lourde à la fin et qu'il veuille changer de disque. Ouais, sûrement. Jodie se détacha alors de Danahiel et ce dernier crut qu'il avait pensé un peu trop fort. Mais non; elle avait le sourire aux lèvres et vint l'embrasser à nouveau. Ouf. Il n'aurait pas apprécié une autre baffe. La petite blonde lui annonça alors qu'il était pardonné. Danahiel étira ses lèvres et afficha un sourire sincère. Enfin, il mima un sourire sincère. Danahiel ne sourit jamais. Alors ça lui coûtait vraiment, les sourires "sincères". Limite il n'allait pas devoir s'entraîner devant sa glace comme un con pour être sûr que la prochaine fois qu'il sourirait à sa nouvelle petit copine, le sourire ne se transforme pas en une grimace d'ogre affamé et reste bien un sourire qui montre les belles dents blanches du Gamma. Fiou. Je.. Vraiment? Tu ne m'en veux plus? Silence. Danahiel prit Jodie de nouveau dans ses bras pour l'étreindre fortement, sans pour autant lui faire mal. Merci, Jodie, merci. L'étudiant planta son regard dans celui de la blondinette. Je te jure que je ne te ferais plus jamais de coup pareil. Promis. Juré. Je.. Je t'aime. Tant pis, il lui avait dit. Mais la situation se prêtait bien à ça pourtant, non? Danahiel serra alors Jodie dans ses bras et l'embrassa ensuite doucement. Il fit durer le baiser, souriant contre ses lèvres. Un sourire de victoir, que Jodie ne vit pas. Oui, aujourd'hui, il avait gagné.



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MessageSujet: Re: Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais. Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais.  - Page 2 EmptyDim 17 Juin - 15:47

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"Ne pas mentir" : c'est une défense qu'on ne fait qu'aux enfants. On ne demande jamais aux adultes de ne pas mentir. « Ah ben tu vois. J’espère maintenant que tu comprends ce que je ressens. Prendre sur moi, mais t’es sérieux ? J’ai déjà pris sur moi en venant te parler parce que si j’avais réagi comme j’aurais réagi avec n’importe quelle autre personne, je n’aurais jamais, au grand jamais, fait le premier pas. Tu sais à quel point je peux être rancunière – ou tu viens de le comprendre, je ne sais pas – et donc tu sais que je tiens pour acquis que je ne suis pas celle qui vient en premier. » Je déglutis. « Je te connais, oui, mais en apprenant ce genre de nouvelle, les gens peuvent changer. Crois-moi. » J’espérais qu’il était sincère, son ton le paraissait en tout cas. Pourtant, je savais que les gens changeaient quand un truc comme un cancer leur tombait dessus. J’avais cru que je ne changerais pas, pourtant j’étais devenue presqu’une mère poule avec Avery et je le surprotégeais pour une simple quinte de toux ou un autre truc aussi bénin. Il s’était une fois emporté sur moi à ce sujet d’ailleurs. Par la suite, j’avais tenté de me calmer, mais mon instinct reprenait à chaque fois le dessus. Le moment présent avec Sky en était une énième preuve. J’étais énervée contre lui, mais ma colère retomba quand il m’avoua que son père n’en avait plus que pour quelques mois, cancer de stade 4, on ne pouvait plus rien faire. Il finit par annoncer le terrible constat : son père ne voulant pas de la chimio, il ne lui restait que de deux mois à vivre. Mon cœur se serra. Ma gorge se noua, mais je refusai de pleurer, je ne devais pas pleurer. « Je suis désolée, vraiment désolée. Je ne savais pas que c’était aussi grave. » Ma main sur la sienne, je le pris dans mes bras. Que faire d’autre ? Je ne pouvais décemment pas me permettre de m’énerver une fois de plus sur lui après cette révélation. Il ajouta plus tard qu’il se foutait éperdument que je ne sache pas lui dire les trois petits mots qu’il avait besoin d’entendre, qu’il ne m’en voulait pas et qu’avec tout ce qui lui tombait dessus, il ne savait pas ce qu’il allait faire si je le lâchais. Comment pouvait-il penser une chose pareille ? « Sky ! Je n’ai jamais dit que je voulais te quitter, je n’y ai même pas pensé ! Tu es parti, j’ai cru que tu m’avais laissé tomber, mais au final, c’est pour une cause plus noble que ce que j’avais pensé. Alors, maintenant, tu te tais, ok ? » Les rôles s’inversèrent alors. L’étudiant en médecine me prit dans ses bras. Nous nous embrassâmes et il prolongea le baiser. Il aurait fait chier le monde pour qu’il pleuve au milieu du Starbucks, il était vraiment mignon. « Pff t’es vraiment bête ! » Il lança alors son idée d’île déserte, rien que nous deux. Je souris. « L’idée est vraiment tentante, mais je crois pas que mon père accepterait que je parte comme ça sans avoir fini mes études. » Et oui, papa Buckley toujours là pour casser les rêves des autres. Désolée, va falloir te faire à un beau-père pareil ! Je me détachai de Sky et l’embrassai à nouveau. Je lui pardonnais. Certes, il allait devoir me prouver qu’il ne recommencerait plus jamais et surtout je voulais être au courant de tout sur l’état de santé de son père, mais je lui pardonnais. Finalement, je croyais pouvoir lui en vouloir plus longtemps, mais je n’en étais pas capable. Il ne me croyait pas, me demandant si je lui pardonnais vraiment. Il me prit alors à nouveau dans ses bras en me remerciant. J’étais bien enlacée à lui pendant qu’il me jurait qu’il ne recommencerait plus et qu’il me dit qu’il m’aimait. Je rougis. « A partir de maintenant, je veux tout savoir. Et quand…ton père…enfin tu vois…enfin, je veux savoir. Je veux être là pour toi, je veux t’aider à traverser ça. Je n’ai pas envie que tu te retrouves seul. Je tiens tellement à toi, Sky. » Nous restâmes là, enlacés, pendant une bonne dizaine de minutes avant que la cloche ne retentisse. Je devais aller en cours. A contrecœur, je me détachai. « Je dois y aller, j’ai cours maintenant. » Je souris et déposai un léger baiser sur ses lèvres. « On se retrouve tout à l’heure, on aura qu’à souper ensemble ? » Je n’attendis même pas sa réponse et me dirigeai vers les amphithéâtres. J’étais aux anges, j’avais retrouvé l’homme qui faisait battre mon cœur. Maintenant, tout allait aller bien mieux.

THE END



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MessageSujet: Re: Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais. Je t'aime pas, je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais.  - Page 2 EmptyDim 17 Juin - 22:32

corbeille.
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