the great escape
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joey + hunter ‹ d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça.

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Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
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joey + hunter ‹  d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. Empty
MessageSujet: joey + hunter ‹ d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. joey + hunter ‹  d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. EmptyDim 26 Aoû - 20:10

▬NOTHING SCARES ME ANYMORE▬
JE N'ARRIVE PAS A AIMER LES HOMMES. J'AI FAIS DES PROGRÈS. AVANT, JE N'AIMAIS PAS LES GENS • Demain, tout va changer. J'en ai marre, j'en peux plus. Poursuivre chaque jour une finalité qui n'existe pas, m'étourdir, taper, jouer, baiser, sortir, je veux rompre cet engrenage infernal. Demain, j'arrête la coke, je me résigne à faire quelque chose. Je veux avoir une raison de me lever le matin. Demain, je bazarde ma fierté de con qui sert à rien, et je lui avoue la vérité, je lui dis à quel point je l'aime, que je n'ai jamais cessé de l'aimer. Et puis si elle s'en fout, au moins, je serai fixé. Et si elle ne s'en fout pas. Demain ne sera pas comme hier, comme aujourd'hui, comme tous les jours gâchés de ma misérable vie. Demain, je serais peut-être avec Hell.
on a une carte de crédit à la place du cerveau ▬ lolita pill

Spoiler:
« Alors c'est vrai ce qu'on raconte ? Les filles aiment les salauds ? - Dex n'est pas un salaud. C'est un idiot, nuance - Les filles aiment les idiots, alors ? » Allongée sur l'un des lits miteux du dortoir de l'hôpital, Josephine s'accouda nonchalamment sur l'oreiller, ses cheveux blonds retombant avec délicatesse sur le tissu blanchâtre du matelas. Elle plongea son regard dans les yeux écarquillés du jeune garçon étendu à ses côtés dont elle avait oublié le nom en toute honnêteté. Ils étaient couchés sur cette paillasse rudimentaire, faute d'avoir pu trouvé mieux ailleurs, et s'embrassaient avec fougue, depuis deux bonnes heures déjà, leurs vêtements échoués au pas de la porte. Sourires sincères et cheveux sombres, Joey l'avait rencontré la semaine dernière à la cafétéria de l'hôpital. Ils s'étaient regardés un vieux film des années cinquante dans son immense appartement, avant d'échanger de multiples baisers sur le canapé en cuir de son salon. Aujourd'hui, encerclés dans la forte pénombre de la pièce, il la saisit par la nuque, et embrassa paresseusement son cou, tandis que l'australienne s'efforça tant bien que mal d'exprimer un quelconque désir inexistant, l'air légèrement emmerdée de devoir subir ces complications éventuelles. Elle lâcha un soupir discrètement, avant de frôler ses petites lèvres sèches. « Il faut que j'y aille » énonça t-elle sur un ton légèrement charnel, alors qu'il jouait avec ses mèches de cheveux dorés en les enroulant autour de ses doigts. Aussitôt, il cessa d'effectuer sa petite distraction, et émit un léger gémissement de désaccord. Penché vers elle, il caressa du plat de sa main les courbes de ses hanches, contemplant avec admiration le visage de l'étudiante. Elle avait une peau olivâtre bronzée, et ses yeux bleus étaient d'une douceur merveilleuse. Il distinguait l'odeur sucrée de son parfum Dior Addict émanant de sa chair, qui le rendait complètement surexcité. « Tu ne vas quand même pas me laisser tout seul maintenant, il est à peine neuf heures. Reste encore un peu, et après, je te laisse tranquille promis ! » répliqua t-il la voix suppliante, en laissant savamment sa main s'attarder dans la sienne pour ne pas la laisser partir. Joey, qui ne l'écoutait qu'à moitié, semblait soudainement pensive, le regard rivé sur sa petite robe orange étalée sur le sol. Elle songeait à la nuit dernière, où après avoir dînée dans un majestueux restaurant français avec sa grand-mère venue lui confier le fiasco de ses histoires sentimentales avec des milliardaires européens trop jeunes pour elle, Josephine était partie avec trois pauvres connes danser dans un salon VIP d'une boîte de nuit, en fumant tout son paquet de cigarette en trois quart d'heure, avant de rentrer complètement ivre à son appartement. Et la voilà désormais ici, étendue sur un petit lit merdique à embrasser la bouche mignonne d'un stagiaire comme elle, son nez humant avec dégoût l'odeur nauséabonde de l'hôpital. Elle sentait encore la fumée de cigarette, la saveur amer du whisky au fond de sa gorge et sa peau était encore imbibée de la sueur de ses excès. Plutôt pathétique, et jouissif à la fois. Reprenant ses esprits, elle replaça lentement la bretelle de son soutien-gorge noire sur son épaule, puis se redressa en décroisant ses longues jambes fines. « Je dois vraiment m'en aller, excuses-moi. Mais, on peut se revoir après les cours : si tu veux, appelles-moi. » répondit-elle sur un ton neutre, en se levant du lit gracieusement. Joey enfila sa petite robe légère moulant la forme de ses maigres cuisses, et attacha sa chevelure blonde en une queue de cheval particulièrement soignée. Puis, sur la pointe de ses pieds nus, elle le rejoignit furtivement en déposant ses lèvres cerises sur les siennes, avant de reculer. « Tu as peur de t'attacher. C'est ça qui te fait peur, n'est-ce pas ? » renchérit-il, l'air manifestement contrarié. Il lui jeta un regard froid et amer, en reboutonnant sa belle chemise bleue. Josephine se raidit aussitôt, immobile, son sac Chloé couleur caramel pendant autour de son bras. Ses sourcils se froncèrent durement, et elle déglutit l'espace d'un court instant. Elle ne supportait pas que l'on puisse ainsi l'offenser et se faufiler dans l'intimité de ses sentiments, dont elle ne dévoilait jamais la nature. « Bon sang, mais pour qui tu te prends ? Tu ne me connais même pas, alors arrêtes de dire des choses pareils. » s'écria t-elle furieuse, en tâchant comme elle le pouvait de se contenir au maximum. Elle était tournée vers lui, le visage froissé et ses coudes croisés en dessous sa poitrine menue. Pauvre con, tu ne sais rien, absolument rien de moi. Elle aurait bien voulu lui défigurer le visage en lui portant une gifle monumentale sur sa joue droite, mais elle se résigna au dernier moment, vraisemblablement interrompue. « Tu n'as pas répondu à la question. » souligna le jeune garçon, la voix froide et blanche. Il sourit tristement, à la fois ravi et frustré. A bout de nerfs, Joey se dirigea vers la porte d'entrée, les couleurs de l'aube s'éveillant puis, transperçant l'unique fenêtre minuscule de la pièce. Chaussée de ses splendides ballerines Calvin Klein, elle saisit violemment la poignée avant de l'ouvrit d'un coup sec. « Va te faire foutre ! » s'exclama l'étudiante australienne furibonde, la porte se refermant sèchement derrière elle. Elle pénétra dans les couloirs solitaires du bâtiment de neurologie, et s'engouffra dans l'ascenseur. A cet instant précis, elle avait les yeux rivés sur la vitre en face d'elle et distinguait son reflet à l'intérieur. Elle passa ses doigts fins dans sa chevelure blonde, sortit son tube de brillant à lèvres Chanel pour en étaler sur sa bouche de putain, défroissa savamment les plis de sa robe portée depuis la veille, et retrouva digne, son allure de petite pétasse fulgurante. Elle sortit de l'enceinte d'une démarche assurée, et fourra aussitôt une cigarette entre ses dents. Une voiture noire aux vitres teintés était garée depuis une demi-heure sur le bord de la route, et l'attendait impatiemment. Elle y rentra en traînassant, ne pensant plus à rien. Son visage était lasse contre la fraicheur de la vitre, et ses yeux rivés sur ce monde si superficiel et rocambolesque qui défilait dans le mauvais sens. Josephine contemplait cet univers ayant déposé allègrement toute sa vie dans une boîte dorée, garnie de champagne pétillant servis au petit matin, de brunchs et soirées mondaines chaque dimanche, et de tous ces visages de la haute société qui ont façonnés sa personne, et celle de ses amis de lycée. Elle aurait voulu pouvoir rentrer chez elle, s'allonger sur les draps de soie de son lit trop grand, manger ses petits croissants favoris à midi, et inviter des copines pour faire les boutiques. Elle ne serait pas obligée de rester sur une chaise inconfortable pendant le reste de la journée, une plume à l'encre bleu tournoyant sans cesse entre ses doigts, et la voix monotone d'un professeur bien trop vieux pour lui donner l'envie de fantasmer pendant une heure, gonflant ses pauvres tympans. Hélas, Joey retrouva bien assez vite les rues bondées du campus, déjà éveillé sous le soleil hardent de la Californie. Malgré la lourde fatigue causée par ses excès de la veille, elle dissimula parfaitement sa récente frustration, et plaqua un délicieux sourire sur ses lèvres rosées. Sa beauté impressionnait toujours. Les cheveux au vent, elle arpentait les allées universitaires grouillant de gens qui couraient, se pressaient, et se bousculaient les uns les autres. Josephine ne prêtait guère attention à cette frénésie matinale, et faisait mine d'ignorer les ragots qui tournaient chaque jours dans l'ensemble du campus. Il était déjà bien trop tard pour faire taire ceux qui pouvait bien courir sur son compte. Joey était consciente de l'image de petite garce facile et bourrée de fric qu'elle portait, et cela ne la dérangeait aucunement. Était-ce un crime de fricoter chaque soirs avec des garçons différents, de se défoncer la gueule jusqu'à six heures du matin avec des vieux cons déjà foutus, de balancer ses gros billets verts dans la couture et des sacs Dior ? Absolument pas, pensa t-elle, confiante. Fuyant le chaos ambiant, le visage de Joey disparue sous l'épaisseur de ses lunettes de soleil noires, et elle s'aventura dans les couloirs de l'Université. Elle pouffa un léger soupir. Non, elle n'avait vraiment pas envie de ramener son joli petit cul en cours. Et puis, de toute évidence, elle rattrapera tout ce week-end, quand elle ira tenir la main du beau de Calendre, et qu'elle finira les fesses par terre, complètement nue, un livre de deuxième année de médecine posé sur ses genoux. Elle ricana toute seule en y pensant, et se surprend elle-même. Depuis quand elle riait, vraiment, pour un homme ? Peu importe. Son sac à main parfaitement calée contre son épaule gauche, Josephine emprunta une porte interdite et monta les centaines de marches de l'escalier qui menait à l'immense toit de l'établissement. Prise dans le tourbillon du mistral, elle arriva au sommet, et distingua des bouteilles de bières vides au sol laissées à l'abandon par d'anciens étudiants sans doute ivres. Elle s'arrêta un instant pour admirer la vue, les petites tâches d'individus marchant à pas lents dans la grande cours de l'Université. Finalement, elle se réfugie sur un petit banc et ferme les yeux. Un silence pesant l'encercle, et le vent épouse ses longues cheveux blonds. Elle alluma une cigarette sous un rayon de soleil, et songea à la vie qu'elle menait. Cette fumée dense s'évapora de ses lèvres et brula ses deux poumons déjà malades, mais elle s'en foutait. Des fragments de mots se bousculaient incessamment dans son esprit. Tu as peur de t'attacher. C'est ça qui te fait peur. Les épaules voutées, elle dévisageait l'horizon, pour vider ses pensées, vider son corps des saloperies de son monde, vider sa tête de son ombre trop noire, vider, tout vider. Et pourtant, elle fumait, elle fumait encore, comme pour se persuader qu'elle ne ressentait rien. Elle ne pouvait pas ressentir quoi que ce soit, elle n'avait jamais rien sentie de sa vie. Dans ces rares instants de tourments, Joey était le genre de fille à pouvoir à enfouir ses blessures, dévoiler son sourire avenant, et déconner avec quelqu'un. Il lui aurait fallu une bonne copine qui n'est pas à lui raconter ses histoires merdiques de fille trop belle et trop riche, en quête d'un bonheur révolu, mais elle n'en avait pas. Alors, elle sortit son téléphone portable de son sac et composa un numéro à la va-vite. Celui d'Hunter, où elle stipula d'une voix attentionnée et légèrement autoritaire qu'il devait absolument la rejoindre. En attendant, elle continuait à dégueuler les fumées de cendre qui embrasait sa poitrine, et songeait à l'adoration que les hommes éprouvaient à son égard. Avec l'audace et le culot d'une pauvre gosse narcissique et diabolique, elle n'en ressentait aucune satisfaction. Tout le désir et l'affection qu'elle désirait se trouvait tout autour d'elle. Entre les murs de l'Université, le jour, entre ceux de ses soirées d'ivresses, la nuit. Et c'était très bien comme ça.
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joey + hunter ‹  d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. Empty
MessageSujet: Re: joey + hunter ‹ d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. joey + hunter ‹  d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. EmptyDim 26 Aoû - 23:51

❝ Funny how I blind myself, I never knew if I was sometimes played upon, afraid to lose I'd tell myself what good you do convince myself ❞
joey + hunter ‹  d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. Tumblr_lybcj6VCa91qfndaxo1_250« Hé bien Hunter, je t'ai vu avec madame la garce au bal de promo. C'est reparti pour un tour ? » Blasé, il laissa échapper un soupir agacé tout en ignorant la remarque de son voisin. Il aurait du savoir que cette soirée ne serait pas sans conséquences, que la cavalière à son bras ne passerait pas inaperçue. Lorsqu'on est avec une fille comme Joey, on est habitué à recevoir des regards jaloux et envieux de ceux qui n'ont pas cette chance. Pour les hommes, elle était une pièce de choix, et de cela elle était parfaitement consciente. Malgré sa beauté à faire pâlir chaque homme, elle n'en était pas moins complètement imbue d'elle-même, et cette prétention maladive avait posé de nombreux problèmes au jeune homme. Ce n'était pas pour rien que les deux étudiants s'étaient séparés après quelques mois. Cette rupture l'avait attristé, mais pour des raisons bien différentes que le simple manque de son ex. Il s'était longtemps demandé la raison de son comportement, pour finalement lâcher l'affaire tant il avait l'impression de parler à un mur. Si elle se complaisait dans son attitude insupportable, grand bien lui fasse. Mais Hunter ne serait pas là pour en subir les conséquences. « Allez, raconte. Pas de secrets entre nous ! » Ce voisin entêté ne semblait visiblement pas le laisser rêvasser en paix. En plein cours d'espagnol, cet idiot n'avait visiblement rien d'autre à faire que de le parasiter. Sans doute souhaitait-il s'imaginer la soirée qu'avait bien pu passer Hunter, au bras de cette belle créature. Lui n'avait certainement pas eu cette chance. « Tais-toi, tu me gonfles. » lâcha-t-il froidement, fatigué de devoir ressasser cette soirée. Il regretta une fois de plus d'avoir accepté de l'accompagner. Quelle idée avait-il eu d'aller à ce bal complètement kitch ? S'il avait eu la bonne idée de refuser dès le départ, il ne serait certainement pas en train de se maudire dès dix heures du matin. Contrairement à ce que les gens pouvaient bien penser, il n'y avait rien de glorieux à être le joujou d'un soir de la jeune Lindley-Mayhew. Il avait beau être sorti avec elle quelques temps, la soirée qu'ils avaient passé il y a peu n'avait été qu'un simple jeu magnifiquement orchestré par Joey. Charmante manipulatrice, prétentieuse princesse. On attrape pas les mouches avec du vinaigre, et elle avait usé de ses plus beaux charmes afin d'attirer une nouvelle fois le jeune Epsilon dans ses filets. Elle n'avait certainement pas du trouver cette mission compliquée, tant il avait du se montrer naïf. Il semblerait que le Brythe-Flanders ne soit pas bien difficile à charmer. Peut-être avait-il un trop grand cœur. Au moins il en avait un, contrairement à la blonde. La sonnerie annonçant la fin du cours le tira de ses réflexions. Il ramassa ses affaires et quitta la salle sans un regard pour son agaçant voisin. Son intuition lui disait qu'il ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement, et qu'il n'était pas le seul. Beaucoup seraient certainement à l'affut de croustillants ragots, qui peut-être leur donnerait quelques pistes afin de se lancer dans un projet séduction dans le but d'atteindre Joey. Doux espoirs qu'ils avaient là. Quoi que. Nombre d'entre eux ne rêvaient que d'une nuit avec elle, bénéficiant ainsi de tous les avantages de son corps sans s'encombrer des inconvénients d'ordre sentimentaux. Au moins il n'y avait aucun risque là dessus : sur ce point là, Joey était le pire des hommes. Cette rancœur envers la jeune bêta lui sauta aux yeux alors qu'il énumérait peu à peu les pires défauts qui l'exaspéraient. Les clichés qui caractérisaient les hommes comme étant les pires salauds lui arracha un amer sourire. Dans cette catégorie, elle battait des records. Après le cours d'espagnol suivit celui de piano, qui dura deux heures. Les deux heures les plus calmes de la journée, assurément. Pas de voisin insupportable. Le jeune homme était supposé rejoindre une amie à l'heure du déjeuner, afin de décompresser quelques heures avant de retourner en cours. Mais son humeur se révélant plus mauvaise qu'il ne l'aurait voulu, il préféra rentrer chez lui. Au volant de sa voiture de luxe, il rumina en silence, l'humeur morose. Il opta pour une sieste rapide, meilleur moyen de se déconnecter quelques instants. A peine plongeait-il dans un sommeil sans rêves que son téléphone sonnait. Le nom qui s'afficha ne lui annonçait rien qui vaille, et il hésita même à répondre. Fidèle à sa réputation, il décrocha finalement afin de retrouver la voix chantante de la jeune blonde qui lui demandait de la rejoindre, un brin autoritaire. Il ne broncha pas, décidant de laisser sa fierté de côté pour l'instant. Après tout il n'en était plus à sa première fois avec elle. Quel bonne poire. Sans grande surprise il s'exécuta. Il prit tout d'abord une douche sans se presser. Il n'allait pas non plus courir, peu lui importait d'être en retard. Madame survivrait. Une fois habillé, il reprit la route de l'Université. Elle l'attendait sur le toit. Pourquoi restait-il à sa botte ? Il était toujours là lorsqu'elle en ressentait le besoin, que ce soit pour discuter, rigoler, ou bien pour recevoir ses foudres lorsqu'elle l'envie lui prenait. Sa bonté finirait par le perdre. Il monta bientôt les escaliers avant d'ouvrir la porte menant au toit. Il n'oublia pas cette fois de bloquer la porte à l'aide de quelques cailloux, préférant éviter de se retrouver bloqué avec la jeune femme. Sa fierté ne l'aurait pas supporté. Il remarqua sans surprise la blonde assise sur un banc, une clope aux lèvres. Il ne s'approcha pas et vint se poser face à elle, les yeux rivés sur la vue. Il ne lui accorda qu'un bref regard avant de sortir son paquet de cigarette et d'en allumer une. « Madame m'a sonné ? » demanda-t-il avec une certaine indifférence tandis qu'il aspirait largement la première bouffée de sa cigarette. Entonnement, tirer un trait sur sa fierté lorsqu'il était en présence de la jeune femme ne semblait pas bien difficile pour Hunter. Elle qui ne se lassait pas de montrer sa supériorité en tous points, qui aimait faire savoir que personne n'était assez bien pour elle. S'il avait su que cette même femme tombait peu à peu amoureuse d'un homme et qu'elle était peut-être même capable de le respecter, son avis sur elle aurait sûrement changé. Ou pas. A cet instant, il ne ressentait pas de malaise à se montrer aussi conciliant avec elle. Il avait bon espoir qu'elle finisse un jour par se lasser de ce comportement. Hunter attendait ce jour. Après tout rêver n'a jamais fait de mal à personne.
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MessageSujet: Re: joey + hunter ‹ d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. joey + hunter ‹  d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça. EmptyMer 5 Sep - 19:16

▬I GOT THAT CERTAIN SAVOIR FAIRE▬
Je tournais, je virevoltais, j'étrennais une robe nouvelle et je me trouvais belle. Irrésistible, unique. Si légère.

Spoiler:
« De toute façon, je ne vois pas l'intérêt de faire des câlins. Les câlins, ça fou des courbatures. C'est bon pour les nounours, et les vieilles dames. » Berkeley (Flashback) – Bibliothèque, prom bal 2012 : Gigotant dans sa petite robe Dior en daim couleur caramel, Josephine dansa pieds nus au cœur de la piste aux lumières argentées. Sa longue chevelure blonde soyeuse se frotta délicatement contre ses épaules dénudées, tandis que ses lèvres rouges foncé se mouvèrent en scandant les dernières tendances de la musique électro-pop du moment diffusée à plein volume dans l'enceinte bourrée d'étudiants surexcités. Ses bras pendouillèrent négligemment autour de ses côtes, et s'élancèrent en l'air sous l'impulsion de son exaltation nocturne. Le joli petit cul d'Hunter se trémoussa tout près du sien, entraîné dans la frénésie luxuriante de cette cérémonie estivale. Joey le gratifia d'un sourire forcé, agita sa main dans la sienne, et l'attira à ses côtés. Elle déposa ses deux bras autour de sa nuque, en renversant sa tête en arrière, le crâne exalté par ses excès. L'embellis de ce monde rempli de lascivités et de vices grouillait à ses pieds, serrait le creux de ses chevilles nues, oppressait ses fines cuisses, le haut de sa taille, et la grandeur de son cœur désarticulé. Un sourire énigmatique élargit son visage trempé dans l'exiguïté de sa folie. Josephine finit par s'esquiver en tirant sur la main du jeune epsilon, et leur fraya un chemin au travers de la foule de déchets. Vautrée sur un petit canapé en velours noir, son huitième martini entre ses mains ornés de diamants, elle croisa soigneusement ses longues jambes et nicha sa tête fiévreuse contre l'épaule d'Hunter. De ses gestuelles langoureuses, elle pencha son visage lourdement maquillée vers lui, et s'agrippa à sa veste noire avec ses ongles vernis de bordeaux. Sous les couleurs bleuâtres de la salle, Joey l'engouffra à nouveau dans son jeu d'unique impératrice reignant dans son royaume débordant d'esclaves, avec cet air aussi délicieux que mesquin, qui vint étendre ses lèvres rougies.Ses talons aiguilles suspendus dans le vide, elle lui adressa ce sourire sensuel et impudent, reconquérant l'âme naïf de l'homme qu'elle avait eu tôt fait de rejeter par ennui et lassitude, avant de se lapider le lendemain dans les bras d'un pauvre connard déjà affalé sur le grand lit aux draps de soie qui trônait encore au beau milieu de sa chambre. De son rire un peu dément, elle murmura près de son oreille, ces paroles douces et mélodieuses, et enfin, elle embrassa ses lèvres sèches. Elle sentit sa petite robe miel frotter contre sa cuisse, et s'en alla en courant avec la main d'Hunter coincée dans la sienne. Ils s'enfoncèrent dans les démons de la nuit, partirent faire le tour de la ville à admirer les étoiles, puis longèrent les avenues, installées dans la fraicheur de sa limousine personnelle, avant de regagner l'éclat doré de son immense appartement. Au fond d'un couloir, Joey tangua près d'un mur garni de tableaux de peintres célèbres. Sa vision se brouilla rudement d'un seul coup. Son crâne se noyait dans sa débauche précoce, submergée dans la vague infernale de ses propres vices. Elle s'engagea d'un pas incertain dans l'escalier, trébucha brusquement, avant de se rattraper à la rambarde en bois ancien. Puis, Josephine poussa d'un coup sec la poignée de sa chambre, et alluma difficilement sa petite lampe couverte d'or, baignant ainsi la pièce dans un délicat éclat orangé. Esquissant un doux sourire, elle ôta sa petite robe légère, dévoilant la maigreur de son corps, dont les voluptés ne s'épuiserait jamais. Joey l'attira près d'elle, et mit ses bras autour de son cou, comme elle avait toujours eu l'habitude de faire. Tel un claquement d'éventail, ils se jetèrent sur son lit, l'un contre l'autre, tout deux ivres de plaisir. They screamin' for more and for more they beg. I know it's me they come to see. My pleasure brings them to their knees.

Joey, juchée sur un petit banc, les jambes croisées, huma difficilement l'odeur nauséabonde des détritus et des canettes de bières vides entassées à ses pieds. Son visage se chiffonna, et une légère grimace apparue sur son visage poudrée. Elle semblait déchirée entre l'envie de caler son sac Chloé contre son épaule, lever en vitesse ses jolies petites fesses de ce siège merdique, et rentrer confortablement chez elle pour siroter son premier cocktail de la journée devant sa lecture hebdomadaire du magazine Elle, et celle s'enfuir aux toilettes pour vomir, totalement submergée par un profond dégoût. « Madame m'a sonné ? » s'enquiert une voix derrière elle, avec une certain froideur. Josephine se retourna, et reluqua intensément la silhouette du jeune epsilon. Ses cheveux châtains dorés, sa petite mine ensommeillée, son visage d'enfant, et son teint hâlé. Elle sourit légèrement, presque ravie de le voir. D'un air enjoué, elle rangea son téléphone portable dans la poche avant de son sac à main, et se leva, avant de s'adosser à un mur en brique rouge. Consciente de son incrédulité, elle s'approcha délicatement de lui, avec son allure si soignée, et pleine d'assurance. Les joues rougies par l'excitation, elle pouffa un léger soupir de contentement qui devint ensuite un petit rire au fond de sa gorge sèche. « Effectivement. J'avais une terrible envie de te voir. C'était plutôt pas mal la dernière fois. » répliqua t-elle en s'esclaffant discrètement, sa douce main se portant à sa joue pour la caresser.Un rayon de soleil vint réchauffer sa peau olivâtre, et pourtant, elle se sentit exténuée tout d'un coup, comme rattrapée par ses péchés de la veille. Ses cheveux dorés emmêles par la force du vent, elle lui décocha pourtant gaiement son inimitable sourire. Peu importe ce qui l'irritait profondément à cet instant, elle s'obstinait avec grande réussite à nier ce pourquoi elle l'avait vraiment appelé. Elle faillit , mais veilla à ne rien laisser paraître. Savourant la chaleur du soleil sur son visage bronzée, Joey inspira longuement, soudain plus sérieuse. Elle fit mine de réfléchir. « Tu as l'air déçu de me voir, n'est-ce pas ? » s'interrogea t-elle d'une voix blanche, en portant à sa bouche rosée sa cigarette restée coincée entre son index et son majeur. Tournant sur elle-même, elle contempla le paysage désert de l'Université, sans regretter l'agitation qui y régnait quelques minutes plus tôt, et laissa s'échapper la fumée noire entre ses lèvres qui s'estompa dans l'air. L'esprit saisie par d'autres horizons, elle songea sagement à cette nuit passée dans la tiédeur de l'été, et la pénombre de son gigantesque appartement luxueux et cossu. Elle oublierait vite ce qui s'était passé ce soir-là, sans doute parce qu'elle ne se souvenait jamais de ces nuits de beuveries, où elle se défonçait la gueule dès vingt-trois d'heures avec ses copines dans les rues de San Francisco, et où elle finissait toujours toute nue, endormie sur le torse de pauvre con. Ce n'était qu'un jour comme un autre, où ses envies de luxure alimentaient incessamment sa débauche de petite fille ayant le talent inouïe de vaciller entre le bien et le mal. « Voyons... je sais que parfois, voire la plupart du temps, je fais des trucs complètement dingue, et que tu n'as jamais rien approuvé de tout cela, mais tu pourrais au moins essayer d'être conciliant. » poursuit-elle légèrement agacée. Elle passa une de ses mains dans sa chevelure blonde emportée par le mistral, tandis que son coeur s'accéléra sous la montée de sa dépit. Elle soupira à nouveau, ne sachant quoi faire d'autre si ce n'est porter une nouvelle cigarette entre ses lèvres, l'esprit voguant sur les jardins de Berkeley. Pour une fois, elle n'avait pas l'envie de laisser son charme agir, et parvenir à le reconquérir avec ses bras de dominatrice, et ses sadiques manipulations. Les Hommes pouvaient aller se faire foutre. Tous répugnants et indécis. Elle tenue sa tête avec une main, et repartit s'assoir sur le petit banc bancal, totalement résignée. Josephine fixa ses mains déposées sur ses genoux, en se demandant bien ce qu'elle faisait là, sur le toit de l'Université à parler à l'un de ses ex, alors que la seule personne à qui elle pensait à cet instant se trouvait dans les couloirs incolores de l'hôpital à divulguer son savoir, et ses connaissances médicales. Si seulement, lui aussi pensait à elle.
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corbeille
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joey + hunter ‹ d'abord je ne t'ai jamais aimé. j'ai pris en toi ce qui m'intéressait, en commerçante avisée. ce n'est pas de l'amour ça.

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