the great escape
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« Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler

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MessageSujet: « Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler « Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler  EmptyJeu 5 Avr - 21:30


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    Marchin On by OneRepublic
    Est ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi ... Tu as changé ma vie ... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela ... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain. "Pick me, choose me, love me."


Des visages flous, un regard vide, une expression de détresse et un rail de coque mal passé. Cela pouvait ressembler à un semblant de vie, mais enfaîte s'en était rien, car c'était la mienne. Des murs blancs, une nuit noire, un paradis sans enfer, je n'avais plus la moindre idée de ce qui se passait, j'avais juste cette terrible sensation d'être perdu, égarer dans un endroit que je ne connaissais pas. Fixant une silhouette, ou de moins ça y ressemblait, j'essayais de reprendre le dessus, sortir de cette torpeur dans laquelle l'alcool m'avait plongé et auquel j'avais déjà essayé d'y remédier à l'aide d'une poudre magique qui m'aurait transporté sur l'ile aux enfants de Peter pan. Mon corps avait fini par décider de s'affaler sur un divan qui se trouvait sur son chemin, ne souhaitant plus continuer à me porter. Je ne sais pas trop comment j'ai réussi à finir ainsi, totalement déchirer, ne pouvant plus aligner un pied devant l'autre sans risquer de s'affaler sur le sol. Je n'arrivais pas à voir ce qui clochait dans ma vie pour que je prenne la défonce autant à cœur. Peut-être étais-ce parce que je me sentais désespérément seul, isolé du reste du monde, comme si depuis mon arrivée à Berkeley une barrière infranchissable m'avait délaissé, me laissant plonger dans les profondeurs de la solitude. Malgré tous j'arrivais à mener une vie convenable, mais je n'arrivais pas à échapper à mes terribles cauchemars, ceux que je redoutais d'affronter chaque jour et qui me hantait chaque nuit. Les rares moments où je me sentais bien c'était lorsque je planais, que je ne réfléchissais pas et que je ne devais plus affronter ce qui se trouvait dehors, lorsque je pouvais me retrouver seul avec moi-même et me mettre plus bas que terre. J'avais essayé de décrocher de m'en sortir, mais à chaque fois je retombais la tête la première, ne résistant plus à l'appelle. Le bonheur j'en avais oublié la définition et je n'en connaissais plus le sens. À présent je ne vivais que pour écrire, déverser mon imagination sur un bout de papier, laisser une infime partie de moi sur cette terre qui s'appauvrit et que l'on ne demande qu'à sauver. Me laissant baigner par mes idées je me laisse soulever, emporter par une vie à qui je ne donne que trop peu de valeur, j'ai la sensation que plus jamais je ne foulerais le parquet, mes paupières tombant, me laissant dans un océan de noirceur, je suffoque, je tremble et je sursaute. J'étais toujours au même endroit à quelques heures prêts, j'avais fini par m'endormir la même où j'avais essayé d'affronter la nuit, sans succès. Le soleil n'était pas encore totalement lever et le salon des gammas était dans un terrible état, malheureusement je ne me souvenais pas de grand-chose concernant la soirée dernière. Ma tête me faisait un mal de chien et je devais retourner en cours dans même pas une heure. L'eau brulante s'écoulant le long de mon corps j'essayais d'estomper ce mal être que j'avais ressentit en me levant ce matin, mais c'était peine perdue. Bizarrement j'avais la nette impression qu'il s'était passé quelque chose d'important hier soir, que j'avais fait ou vu quelque chose qui avait changé le cours de ma nuit, mais je ne me souvenais de rien, ou alors de très peu de choses. Laissant ma tête s'adosser à la paroi je fermais les yeux et essayais de comprendre, de voir ce qui clochait. Malheureusement pour moi cela avait totalement décidé de s'estomper, peut-être en apprendrais-je plus au cours de la journée.

Un regard se faufilant dans la masse, des centaines d'images défilant par seconde, le soleil avait laissé place à un monticule de nuage grisâtre qui ne laissait présager rien de bon, heureusement que la journée touchait bientôt à sa fin. À mon plus grand regret je n'avais pas appris grand-chose sur ce qui s'était passé hier soir, bien que l'on m'avait quand même fait la remarque que l'on ne m'avait pas énormément vu. Je ne saurais compter le nombre de fois ou ma mémoire me faisait défaut pour cause d'excès d'alcool, mais je n'arrivais pas à décrocher, c'est comme si mes lèvres était littéralement attirée par le gout acre de cette boisson tant populaire de nos jours. Avant de mettre les pieds ici, il mettait très peu arrivé de toucher à ce genre de choses, mais je crois que petit à petit et sans m'en rendre compte je suis tombé dedans, le désarroi m'accablant. Je ne saurais dire pourquoi, ni comment, mais du genre au lendemain j'ai basculé, me faisant submerger par une vague bien trop haute, raflant tous sur son passage, me laissant nager seul dans cet océan de tristesse. À l'époque et ce même si j'étais loin d'être le type parfait je possédais encore ce que l'on pourrait qualifier d'amis, mais à présent ce n'était plus le cas, je m'étais moi-même noyer, préférant finir seul, être détesté pour ne plus jamais être blessé. Je ne voulais plus ressentir ce sentiment accablant qui te ramène plus bas que terre et qui te fait tomber de ce piédestal sur lequel tu t'es hissé. Le soir commençait lentement à tomber et la brise fraiche venait s'échouer contre les murs de ma chambre, une clope au bec j'essayais vainement de rafistoler ma caméra qui avait fini dans un piteuse état il y a quelque jour de ça, mais sans grand succès. Heureusement pour moi je n'allais pas tarder à lever mon cul et à foutre le camp, direction une fête qui j'en étais sur se finirait comme toutes les autres, pour moi en tout cas. Savoir comment allait se dérouler cette nuit avant même de l'avoir vécu n'était pas quelque chose de forcément agréable, mais cela permettait de se faire à l'idée que l'on ne finirait peut-être pas debout au lever du jour. Qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour pouvoir à nouveau fouler le sol Australien et retrouver ce que j'y avais laissé. Bien évidemment c'était impossible, car ce que j'y avais abandonné je l'avais également perdu, préférant suivre un chemin bien trop difficile à affronter tous seul, d'ailleurs j'avais fini par m'y égarer, laissant la noirceur m'envelopper, décidant à ma place de ce que je devais faire. C'est lorsque la dernière cendre vint s'écraser au fond du cendrier que je décidais qu'il était de se tirer, histoire d'en profiter un peu avant que cela soit la débandade. L'obscurité avait fini par envelopper le campus et on pouvait voir les premiers somnambules sortir de leur tanière, attirer par les échos de basse qui résonnait un peu partout, il n'y avait pas de doute, ce soir allait être un soir de fou. Moi qui a la base n'était pas très portée fête j'avais fini par succomber à ce plaisir à la fois doux et amer, cette chose que l'on savoure, mais qu'on préférerait recracher à cause de l'addiction qu'il provoque. Les lumières faisaient danser les étoiles et les étoiles faisaient s'agiter les étudiants, la célèbre maison des epsilons accueillait ce soir une fête dite de folie et au vu du nombre de personnes qui s'empressaient d'y rentrer, ils n'avaient pas mentit. Tapant dans quelques mains que je connaissais j'allumais une clope et entrait dans cette immense baraque connu pour abriter les gosses de riches. En trois ans j'avais déjà eu l'occasion d'y mettre les pieds de nombreuse fois, mais jamais avec autant de monde. Me dirigeant vers ce qui semblait ressembler au salon j'attrapai un gobelet de bière et tira deux ou trois latte avant de jeter ma cigarette quelque par derrière le canapé, au moins s'il y avait le feu je saurais d'où il viendrait. La musique bourdonnait dans mes oreilles et mon regard se perdait à travers les visages qui défilaient, mais il fini sa course au détour d'une sublime silhouette qui se trouvait non loin de là. Il était extrêmement rare que je m'attarde autant sur une jeune femme, mais elle c'était différent, il y avait quelque chose d'autre, comme si j'étais fasciné, plongeant dans un film des années 50, prêt à bondir lui faire la coure. Avalant d'un très la bière qui restait dans mon gobelet, je laissai celui-ci sur une table et essayais de me frayer un chemin vers cette jolie blonde qui m'avait tant tiqué, j'espérais ne pas trop être usé. J'avais de la chance au moins elle était toute seule ou alors les mecs qui tournaient autour avait tous fini par faire la course au premier verre. Bingo, ce n'était pas plusieurs, mais un mec qui était partis leur chercher un verre et avant même qu'il est plus placé un mot j'interceptais les deux bières. « Merci c'est gentil de ta part, mais regarde je crois qu'on t'appelle par là-bas. » J'avais fait mieux comme approche, mais bon il faudrait que je me contente et puis heureusement pour moi il était un peu gringalet. « Désolé pour lui mais j'ai pas réussi à trouver mieux que ça pour t'aborder. » Un sourire sur le visage, j'avais fini par me tourner vers elle en lui tendant son verre, en espérant qu'elle ne commence pas à s'énerver pour ma terrible délicatesse, chose qui finirait surement par arriver. « Enfaite moi c'est Dawson. »
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« Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler  Empty
MessageSujet: Re: « Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler « Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler  EmptyJeu 5 Avr - 21:55





Son crayon grattant le papier, elle s'était perdue sous les couches de graphite, donnant forme à un puits qu'elle avait aperçu plusieurs fois durant ses visionnages disney. Première fois rencontré dans blanche-neige, elle l'avait retrouvée dans il était une fois, porte d'un monde enchanteur et séparatrice d'un cauchemar réel qu'elle ne savait pas affronter. Ce cauchemar l'englobait à l'heure actuelle, il était les visages qui se pressaient dans la salle commune, il était Augusto Da Volpedo saisissant une craie et il était aussi Jack Rosebury-Baxter, quémandant l'attention à ses pairs. Il n'était rien d'autre que le monde réel qui l'effrayait de temps à autre et qui essayait de la tracter vers le bas sans relâche quand elle essayait de se hisser vers le haut et toucher du bout de son doigt les étoiles. Elle était entrée dans la confrérie epsilon pour échapper à son passé, ne pas revivre les maltraitances des populaires de la bâtisse scolaire, être épargnée et ne pas se voir affubler du qualificatif alpha. Mais malgré elle, elle arrivait déjà à faire des vagues, les prunelles voisines savaient qu'elle était une personne trop raisonnable et trop érudite pour tenir une conversation amusante. Fichée chiante et soporifique, elle n'avait même pas réussi à se faire plus d'amis depuis qu'elle était arrivée de Russie, uniquement Eden osait lui parler, fait qui n'arrangeait pas ses misères puisque sa meilleure amie intimidée tout le monde. Il suffisait d'une blague déplacée vers sa blondeur pour que la princesse soviétique sorte les crocs et mette en morceaux le pauvre insolent. Toujours appliquée dans son dessin, elle leva les yeux aux ciels, signal de détresse, et continua à écrire les pierres de son puits. Il y avait June aussi, mais elle épousait les mêmes pas qu'Eden, prête à la défendre dès la moindre parole offensante, si bien que la ronde mauve la savait maintenant fébrile. Petit élan de colère, elle venait d'appuyer trop fort et rompre la mine de son outil de travail. Aussitôt, elle tâcha de se reprendre et apaiser ses pensées. Ces derniers temps, tous les éléments, qui l'entouraient, la poussaient à bout, adversaires de son traitement médical, elle n'avait pas osé dire à Mark qu'elle sentait l'effet de la médecine s'estomper et qu'elle risquait de se laisser transportée par son ire, trop apeurée d'être de nouveau mutée en clinique et ne plus revoir le monde étudiant. Elle manquait de courage et chaque jour sa bonne conscience lui indiquait de passer aux aveux, pourtant son médecin pourrait renforcer la dose des gélules et la gratter de son peigne jusque tous les noeuds soient défaits, qu'elle soit toute lisse et inoffensive pour les autres élèves de son campus. « Qu'est-ce que tu dessines ? ». Elle sursauta et porta ses iris sur des boucles bistres, familières, celles d'Eden. Embarrassée, elle se dépêcha de ranger la feuille et remarqua que le président epsilon venait de finir la décoration de son tableau. Jack distribuait des affiches et les bourdonnements voisins s’estompait petit à petit. « Comme si tu ne le reconnaissais pas. », riposta-t-elle le sourire aux lèvres. Ces films pour enfant, elles les avaient regardés ensemble, blotties l'une contre l'autre sous un plaid, un seau de pop corn sur les genoux, elles avaient honteusement souri devant l'image de l'homme parfait, celui qui vous chante des chansons, vous délivre de la déveine qui plane sur vous et vous épouse romantiquement à l'épilogue. Elle entendit le sourire chanteur d'Eden avant que le silence balaye les dernières rumeurs. L'italien ouvrit la bouche mais la célèbre blonde claqua sa langue sur la ligne d'arrivée avant lui. « Tout d'abord, merci à tous d'être venus. Comme vous le savez déjà depuis un petit moment, Augusto et moi-même avons prévu une soirée en l'honneur de l'élite universitaire. Bien sûr, les autres confréries seront conviés, il s'agit d'un grand évènement représentant notre couleur mauve et nous apprécierons la venue de tous.. ». Son discours continuait en longueur mais la plupart des riches et ambitieux avaient décroché lorsqu'ils avaient compris qu'il s'agissait d'une célébration, songeant déjà aux filles, à l'alcool, aux filles, à la drogue, aux filles, à la musique, aux filles et bla bla. Eden venait de pousser un petit cri qui fut suivi par d'autres, en une fraction de secondes, la salle semblait accueillir les supporters d'une quelconque final du ballon. Observant l'agitation, elle remarqua un regard sévère, celui du président masculin qui mitraillait sa partenaire pour lui avoir coupé la parole, comme chient et chat. La présidente de confrérie parlait toujours mais les poufs étaient déjà rejetés, des talons disparaissaient vers la sortie et la main d'Eden la traînait déjà vers l'extérieur alors qu'elle aurait voulu rester jusqu'au bout par politesse. La lueur du regard chocolat l'incitait déjà à venir montrer, à la tombée de la nuit, ce nouveau rouge à lèvre qu'elle lui avait acheté, mais elle ne savait même pas danser, comment pouvait-elle se frotter contre les autres corps étudiants sous le regard de tous. Paniquée, elle cherchait déjà une excuse, son encéphale entrait en alerte et sa langue se défilait à chaque fois qu'elle voulait former un mot. Après tout, elle avait ce devoir en histoire à rendre pour le lendemain, une besogne de huit pages entières, elle devrait rester la nuit debout pour l'achever.. si elle ne l'avait pas déjà fini il y a trois jours. Promenant ses prunelles dans les environs à la recherche de bouées - une ne serait pas suffisante - elle repoussait l'idée des talons hauts et de la robe juste au corps en balançant ses pommettes de droite à gauche. « Tyty arrête, on dirait un petit caniche. Tu voulais t'intégrer aux epsilons, tes rêves deviennent réalité princesse Brightside ! ».

Et c'était tout. Le combat ne fut pas bien long, ses quelques arguments hésitants avaient été ruinés de manière sommaire par la joute verbale d'Eden. Au milieu de son antre, elle dévisageait une blonde éblouissante mais qui ne pouvait être elle. Une robe noire décorée par une seule bretelle et taquine puisqu'elle laissait même paraître ses genoux, prenant soin de s'arrêtait juste au-dessus des fines bosses et se marier au coloriage de sa peau devenue plus hâlée. Cendrillon. Eden était marraine la bonne fée et elle venait de faire d'une souillon, un véritable rêve ambulant pour la gente masculine. Ses cils se levèrent de surprise devant le nouveau masque qu'elle portait, les lèvres laquées de rouge, le regard creusait par le crayon, elle avait un air plus affirmé et une assurance décuplée. C'était drôle, le fait de perdre sa queue de cheval et ses converses la métamorphosait comme jamais elle n'aurait pu l'envisager. « Eden, je crois que je vais tomber. ». Les deux mains en équilibre, elle avançait sur une sorte de corde imaginaire et la moindre inattention pouvait la conduire dans le précipice. Angoissée, elle s'imagina trébucher prêt du ponch et éclabousser le comité qui bavarderait autour, ainsi ajustée, elle n'aurait aucun moyen de se fondre dans le décor et les sermons furieux des victimes seraient inévitables. Elle allait déclinée l'invitation mais son amie la dirigea vers la voiture malgré sa voix montant dans les aiguës. Oh, et puis c'était ce qu'elle avait toujours voulu, une vie normale, des connaissances avec qui partager les bières, même si elle buvait rarement et avec prudence, un petit-ami qui pourrait la faire tournoyer, des éclats de rire qui la berceraient avant qu'elle n'aille à son rendez-vous avec Morphée. Les pneus de la voiture se caressèrent au gravier et le pavillon epsilon se dressa à nouveau devant elles, illuminant la pénombre qui avait commencé à les envelopper. Elle sentait tous ces cris enfermés dans la masure, toute l'agitation qui faisait trembler l'habitacle, elle entendait la musique qui imposait à son coeur de suivre la même cadence. Première entrée en société étudiante, ce soir était le grand soir, elle priait pour que sa timidité soit masquée par son apparence étonnante, la moitié de l'assemblée ne la reconnaîtrait même pas, elle en était sûre. Suivant les talons d'Eden dans l'allée et l'imitant en claquant les siens avec une insistance touchante sur le sol, elles franchissaient enfin les murailles et la mélodie envahit ses tympans, lui faisant oublier tout ce qui était autour d'elle, s'emparant de son âme et obligeant ses épaules à flotter gracieusement sous les lumières mobiles. Un sourire couvrit ses lèvres, elle avait osé manquer cela depuis tout ce temps. « Je t'offre à boire ? ». Elle sursauta, soudainement sortie de sa transe par des yeux si verts qu'ils en devenaient hypnotisants. Elle se retourna vers Eden mais Eden n'était plus, certainement partie pendant qu'elle se mouvait sur la piste, prise par une pulsion dont elle avait à présent honte. Sa chorégraphie ne devait pas être si mal, puisque untel venait lui parler et lui proposer breuvage. A trop réfléchir, elle laissait filer le temps et le voyait déjà froncer les sourcils. Son menton épousa le bas pour ensuite revenir vers le haut, lui donna l'information qu'il désirait et lui permettant ce sourire si ravageur auquel elle répondit joyeusement. Elle le regarda filait et se retrouva seule pendant un court instant, furetant la foule, analysant les petits déments qui tapaient des pieds de toutes leurs forces et les fières athlètes qui faisaient valser leur cavalière avec énergie. Elle se prit à penser qu'elle aurait aimé être cette belle brune au loin, virevoltant avec une grande élégance et dévorée des prunelles par trois Don Juan. Des brides de paroles la ramenèrent à elle-même, la petite blonde jolie mais au bavardage trop adulte pour être prise au sérieux. Elle le vit prendre les verres et jeter un os à son premier cavalier pour qu'il aille courir le chercher ailleurs. Sur le coup, elle fut abasourdie par un tel comportement, si arrogant et si pénible. Il approchait et elle l'accueillit en fronçant les sourcils de désapprobation, encore l'un de ces princes qui prennent tout le monde de haut, dans cette catégorie, elle y avait déjà laissé une aile, elle tenait à l'autre. Il la laissa interdite, c'était bien la première fois que l'on se souciait d'une manière de l'aborder, la robe devait répandre son enchantement, la magie existait finalement. « Ce n'est pas à moi que tu devrais présenter des excuses. Puis, je pense qu'un salut aurait suffit. », dit-elle tout simplement sans réfléchir au préalable. Qu'elle était mécanique, maintenant elle culpabilisait de s'être montrée aussi sèche alors que ça n'avait pas été son intention première, pas étonnant tous les on dit qui traînaient derrière sa carrure, même compréhensibles, ils n'étaient pas si infondés. Pourtant elle ne voulait pas le faire fuir, cette soirée comptait beaucoup pour elle, si elle en sortait déçue, elle n'oserait pas venir à la suivante. Comme pour se faire pardonner, elle saisit le gobelet qu'il lui tendait et le porta à ses lèvres. Elle ne comprenait pas pourquoi ils en raffolaient tous, peut-être était-ce une question d'habitude. « Tyler. ». Elle lui offrit son premier sourire, lui accordant le bénéfice du doute et leur donnant un nouveau départ. Ses iris s'attardèrent quelques secondes sur les traits de son nouveau camarade et elle se rendit compte seulement à cet instant qu'il avait un charme incroyable, le genre de charisme qui faisait tomber les filles avec une tapette à mouches imaginaire, Méduse changeait les individus en pierre, lui échauffait les coeurs féminins d'un simple regard de braise. Il était nettement plus âgé qu'elle aussi, il dégageait une maturité qu'elle avait toujours apprécié, de plus, quand elle le regardait, elle devait lever les yeux vers les étoiles, Dawson était spectaculaire, elle venait de trouver le mot. « Je ne t'ai jamais vu chez les epsilons. Tu appartiens à une autre confrérie ? ». Sa voix mélodieuse arrivait miraculeusement à couvrir la musique, parfait contraste avec le ton grave de son coéquipier, elle avait l'impression d'être un agneau et il devait être le loup, elle espérait de tour coeur qu'il ne soit pas le méchant qui englobe la grand-mère. Réfléchissant, elle espérait qu'il soit sigma, s'il avait l'âme d'un artiste, ce talent ne pouvait que dorer son image davantage, le pire serait delta ou gamma. « J'aime beaucoup cette chanson, je pourrais l'écouter des heures durant sans jamais être lassée. ». Elle n'avait aucune idée du titre, ni de son interprête, elle voulait juste alimenter la conversation et qu'il lui propose de danser, Eden l'avait emmené ici pour cela après tout. Surprise de s'être montrer aussi malicieuse pour gagner sa danse, ses dents se dévoilèrent et firent un clin d'oeil à la lune, elle se félicitait jusqu'à ce qu'elle se rendre compte qu'elle ne savait pas remuer. Elle venait de se jeter dans la gueule du loup toute seule, elle ne pouvait pas si bien penser...
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« Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler  Empty
MessageSujet: Re: « Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler « Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. » • Tyler  EmptySam 14 Avr - 16:43

L'amour, un sentiment à la fois magnifique et ravageur. Chez moi il avait tous emporter, ne laissant qu'une étendu désertique ou plus rien ne pouvait exister. Je me demandais si un jour je pourrais à nouveau ressentir ce sentiment qui m'avait pourtant fait tant de mal. J'avais l'impression que cela n'arriverait plus jamais, que s'en était fini et que je pouvais commencer à creuser ma propre tombe pour me jeter dedans. Dernièrement seul ces idées noires vagabondaient dans ma tête, m'emprisonnait dans des ténèbres ou nulle lumière filtrait. J'étais seul, désespérément seul et je ne pouvais compter que sur moi pour sortir de ces terribles cauchemars. Ma vie avait prit un tournant auquel je ne m'attendais pas et que je ne comprenais toujours pas. Pourquoi en était-ce ainsi ? Pourquoi j'étais aujourd'hui le dernier des crétins avec de là coc' plein le nez alors qu'il y a même pas deux ans j'étais encore ce garçon qui ne souhaitait que découvrir le rêve américain. Peut-être était-ce qu'à cette époque je possédais encore une petite amie que j'aimais terriblement, mais qui avait fini par me jeter du dixième étage, me laissant me débrouiller pour la chute libre. L'atterrissage m'avait fait horriblement mal, je ne m'en étais que très peut occuper, mais un matin il fût brutal. À présent j'étais ce jeune homme qui passait sa vie à regarder des films et à s'en mettre plein la tronche quand il le pouvait. Vivre ainsi était loin de ce que j'avais imaginé. En débarquant ici, à Berkeley je m'étais dit que c'était le pied, une véritable chance pour un jeune comme moi qui arrive d'Australie, mais le rêve à très vite tourner au cauchemar. J'ai essayé de ne pas couler, de ne pas laisser cette vague de tristesse me submerger, mais elle a très vite eu raison de moi, m'engloutissant dans ses profondeurs. Depuis je suffoque, je cris et j'ai la rage au ventre, mais je n'arrive pas à remonter, à sortir la tête de l'eau. J'ai mal, j'ai cette horrible de sensation qui grandit de jour en jour, celle de ne plus pouvoir survivre plus longtemps, celle qui m'attire vers les baffons de l'ignorance, la même où je finirais mes jours. Quelqu'un sait-il encore qui je suis ? Connaît-on encore mon prénom ? Toutes ces questions que l'on peut se poser un jour dans notre vie je n'y trouve aucune réponse et je crois que cela ne sera jamais le cas. Depuis peu cette peur m'a pris au trip et m'empêche d'avancer, de continuer à vivre ma petite vie de merde, seul l'alcool ou la drogue peut remédier à ça, car à minuit quand tout le monde est torcher peut importe qui se trouve à côté de nous on a juste envie de l'aimer et de délirer. Je ne sais pas ce qui convient de faire dans ce genre de situation, d'ailleurs je ne l'ai jamais su et ici il n y a personne pour m'aider, répondre à mes questions, tous simplement m'écouter. J'ai abandonné une vie derrière moi pour en retrouver une similaire, une que je n'aime pas et que personne n'aime, suis-je vraiment le dernier des enfoirés ? Je crois que toute la question est là. Il faudrait surement que je revois ce que je suis et comment j'agis, le problème dans cette histoire c'est finalement moi, le sujet principal. Ma mère m'a souvent répété quand j'étais petit qu'il fallait voir le bon partout et n'importe où, il était temps de suivre son conseil même si cela n'allait pas être une véritable partie de plaisir. En tout cas c'était ce que je m'étais dit avant que mes yeux ne se posent sur elle. Des yeux aussi bleu que le ciel, une chevelure d'un blond à rendre jaloux le soleil, voilà que mon coeur vrillait de nouveau, finalement il était toujours là et n'avait pas cessé de battre. Elle était magnifique, j'avais l'impression qu'un halo c'était mit à briller autour d'elle et qu'elle n'avait pas du tous sa place dans un tel endroit ou seul le chaos régnait. Mes yeux ne pouvaient se décrocher de sa silhouette, c'était un phénomène que je ne pouvais moi-même pas expliquer, elle m'avait hypnotisé. Fasciné, j'avais l'impression de retomber dans un scénario de film, un film à l'eau de rose ou tous fini toujours bien, je souhaitais être dans ce genre de film. C'était bien la première fois qu'une telle chose m'arrivait, moi qui avait broyé du noir depuis des jours je pouvais à nouveau rêver, rêver d'une jolie femme, une femme qui d'un seul battement de cil m'emportait loin, extrêmement loin. Jamais aucune autre personne ne m'avait fait un tel effet et bizarrement cela me plaisait. Malheureusement de mon côté j'étais loin d'être le prince charmant par excellence que l'on rencontre bien trop souvent dans les contes de Disney et ma confiance en moi avait prit un sacré coup ces dernières années. Durant ma jeunesse je n'avais pas été ce genre de mec à courir après les jupons de toutes les nanas que l'on pouvait croiser, j'avais toujours été d'un naturel timide, mais cette partie de moi était souvent balayé, cacher par mon arrogance et mon mépris pour le reste des gens. Il est vrai que j'étais surement le dernier des abrutis, un vrai con par excellence et bien souvent ce n'était pas ce que recherchais les filles, bien que certaine me disait que c'était ce qui leur plaisait chez moi, je n'ai jamais réellement compris pourquoi. Depuis je m'étais assagi, mais certaine de mes anciennes habitudes était toujours présente et avait le don de ressortir dans les pires moments, comme maintenant. Aborder une fille chez moi n'était pas quelque chose d'inné et malgré mon âge j'avais encore énormément de mal, chose que j'évitais de crier sur tous les toits. C'est donc avec ma manière très particulière que j'engageai la conversation. « J'ai bien essayé de m'excuser, mais il est partit trop vite et puis je crois qu'un salut alors qu'il était visiblement entrain de te draguer aurait été un peu déplacé. » Un grand sourire sur le visage j'essayais de remonter petit à petit la pente que je venais de dévaler. Finalement ma technique n'avait pas aussi bien marché que je ne l'avais espéré. Un gobelet saisi je venais de remporter la première partie. Elle acceptait donc de poursuivre la conversation. Me redonnant moi-même un peu de courage, j'avalais une gorgée de bière et plongeait à nouveau dans son regard bleu azure, un endroit ou l'on aurait été volontiers se perdre. Je crois que ce soir je venais d'accoster la plus fille de la soirée et je ne comptais pas la laisser partir de sitôt, ce soir elle allait être ma cavalière. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas sentis aussi ... heureux, oui c'était le mot, cela semblait farfelue, mais c'était bien ça, sa seule présence me redonnait le sourire, ce sourire que j'avais pourtant perdue. « Tyler ? C'est rare pour une fille, mais c'est très joli. » Et un sourire. C'était ma soirée ce soir, j'avais enfin l'impression que la chance était à mes côtés, que quelqu'un m'aidait, que je me relevais. Habituellement les soirées que je passais à Berkeley se déroulaient toujours de la même façon, je finissais écrouler au milieu d'en endroit qui m'était inconnu avec un surplus d'alcool dans le sang. Les filles j'avais fini par les remplacer par une bouteille de Jack ou de Vodka, préférant leur fraiche compagnie et même si elle ne s'endormait pas à mes côtés elle m'apportait autant de réconfort. Ma vie ne rimait plus que ça et j'avais envie que cela change, que je redevienne le Dawson qu'on avait fini par apprécier, aimer et non celui qui était détesté. Aujourd'hui était peut-être ce jour nouveau que j'avais tant attendu, celui qui allait finir par tous changer, par tout arranger. « J'appartiens à la confrérie qui est juste à côté, les gammas, mais rassure toi je ne suis pas un délinquant pour autant. » Je connaissais les préjuger que l'on pouvait avoir sur nous autre marron, mais ils étaient bien souvent faux et non fondé, même si certain pouvait s'avérer vrai. La tête dans les étoiles, la compagnie de Tyler arrivait à me transporter aux confins de l'univers, le timbre de sa voix étant aussi doux qu'une mélodie, était-ce un rêve ? J'avais du mal à croire que j'étais ici en compagnie d'une jeune fille merveilleuse qui ne me voyait pas comme le grand méchant loup, ou alors qu'à moitié à cause de la différence de gabarit. L'oreille soudaine tendue je fus attirer par le rythme entrainante d'une musique que je ne connaissais trop bien, car elle était interprétée par mon groupe préféré. « On dirait que l'on possède les mêmes goûts musicaux dans ce cas. » Déposant mon gobelet sur une table se trouvant juste à côté, j'attrapais délicatement la main de ma partenaire et l'attirait vers le centre de la pièce la ou tout le monde était venu ce déhancher, ne lui laissant d'autre choix que de danser en ma compagnie. « J'espère que t'es bonne danseuse, car moi non. » Il avait été reconnu que j'étais un piètre danseur, mais en soirée où il ne s'agissait que de se trémousser je ne me démerdais pas trop mal. Enfin c'est ce que j'avais cru, car à peine une ou deux minutes plus tard la musique changea et j'entendis de la par du dj. « Et maintenant on se trouve une cavalière. » Un slow dans une soirée étudiante ? On aura tous vu. « Accepterais-tu cette danse ? » Un petit sourire sur le visage, je n'attendais qu'une simple réponse pour que cette soirée prenne une tournure encore plus belle.
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