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Fuis-moi, je te suis.

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MessageSujet: Fuis-moi, je te suis. Fuis-moi, je te suis. EmptyLun 19 Mar - 13:33

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    Allongée dans mon lit jusqu'au lendemain, je ferme les yeux et plonge dans le sommeil. Cet océan de douceur avec moi ne fait qu'un, c'est chaque nuit que mon rêve m'émerveille. Le temps de celle-ci, je m'échappe de mon corps, m'envole dans les airs encore et encore. Ce même voyage, toutes les nuits, recommence. Je me retrouve libre dans cet espace immense. Oui, bien sûr, c'est un rêve de gamin, caresser les nuages de ma tendre main, de sentir la chaleur du soleil, de compter les couleurs de l'arc-en-ciel. Tout ce que je veux, c'est découvrir le monde. Rêve utopique, rêve illusoire? Je suis enfermée dans une bulle que je ne parvins pas à éclater depuis des années. Le son de mon réveil m'extirpa des bras de Morphée. Tout en l'éteignant, mon coude fit tomber le cadre-photo posé sur ma table de chevet. Ramassant les morceaux de verre éparpillés sur le sol, je me coupais avec l'un des bouts. La matinée commençait bien ! Je déteste la vue du sang alors je me précipitai dans la salle de bain pour me mettre un pansement avant de tourner de l'œil. Quelle chochotte, je faisais! Retournant dans ma chambre, je pris la photo qui était tombée à terre, c'était un portrait de ma fille. Je m'assis sur mon lit et me retrouvai face à un miroir. Scrutant mon visage dans le moindre détail, je jetai un regard furtif à la photo de Louise. Elle était celle qui m'empêchait de sortir de ma bulle. Bien que je ne regrette en rien d'être mère, il m'arrivait souvent de penser ce que je serai devenue si je n'étais pas tombée enceinte à dix-huit ans. Serais-je restée la jeune fille complètement insouciante qui aimait se rendre à toutes les soirées « jet-set »? Serais-je venue étudier ici ? Aurais-je eu l'ambition de devenir conservatrice au musée où travaille mon père? Un tas de questions qui me ramenait toujours à ma vie en Italie. Là-bas, tout était différent, je ne me prenais pas la tête, je vivais au jour le jour sans penser au lendemain, et c'est bien à cause de cette philosophie de vie que je me suis retrouvée enceinte. Avant que je devienne mère, j'étais l'éternelle rêveuse qui se voyait déjà parcourir le monde entier sans se soucier de rien. Telle une participante de Pékin Express, je serai partie avec un simple sac à dos pour arpenter les quatre coins du monde. Seule différence ? Je n'aurais pas eu qu'une euro par jour pour vivre! Non mais quelle drôle d'idée ! Le téléphone me sortit de mes pensées, c'était mon frère, Sandro, qui avait décidé de garder Louise tout le week-end, afin que je puisse me reposer et surtout avancer dans mes cours. Il m'appela parce que ma fille avait à me parler. Un simple je t'aime de la part de Louise et mes rêves de partir faire le tour du monde s'estompaient. Laissant mes envies de jeune adolescente de côté, je me décidai à me préparer pour me rendre à la cabane abandonnée de la ville, le paysage dans ce coin-là était magnifique. En tant qu'étudiante en arts, trouver l'endroit parfait pour dessiner était l'un des plus gros challenge. On m'avait souvent parlé de cette cabane abandonné, un tas de légendes urbaines circulent autour de la maison, certains disent même qu'elle est hantée! Bien que je ne suis pas du genre à croire à ces histoires, je n'y allais pas complètement rassurée. Certes, je savais que je n'allais pas rencontrer un fantôme, mais je pourrai tomber sur un malade mental! Mais la curiosité était trop grande, je devais aller visiter cet endroit ! En une demi-heure, j'avais pris une douche, enfilée un jean, un pull, je m'étais légèrement maquillée et avais coiffé mes cheveux en un gros chignon ébouriffé.  
    Vingt minutes et quelques arrêts de métro plus tard, j'arrivais devant la fameuse cabane abandonnée. J'étais déjà passée à côté à plusieurs reprises, mais je n'étais jamais rentrée à l'intérieur. Lorsque j'arrivais devant la porte, je restais quelques secondes immobiles. Je repensais à toutes les histoires que l'on a pu me raconter à propos de cette cabane. Dans ma tête, je me disais « Frani, ne sois pas stupide, tu ne vas pas commencer à croire à ce genre d'histoire! Il n'y pas de fantôme dans cette baraque! » Je poussais la porte, et fis le tour de la pièce, elle n'était pas très grande mais elle avait son charmant. Voguant dans les coins de la pièce, j'eus l'impression de croiser une silhouette près de la fenêtre. Je sursautais et m'approchais mais lorsque j'arrivais près de la fenêtre, la silhouette avait disparu. Peut-être était-ce mon imagination qui me jouait des tours, ou, alors, je commençais à avoir des hallucinations à cause de ma fatigue, car oui il était bien évident que je n'avais pas vu de fantôme. C'est incroyable comme je pouvais me faire des films en l'espace de quelques secondes. La silhouette aurait très bien pu être celle d'une personne voulant aussi passer le début de sa matinée dans la cabane abandonnée, mais non la grande imaginative que j'étais, pensais que c'était un esprit! Alors je me précipitais vers la porte pour sortir de cet endroit et rentrer chez moi. Dessiner la cabane, ça sera pour une autre fois ! Dès lors que j'ouvris la porte, je me rendis compte que je n'avais pas rêvé, je me trouvais bel et bien en face d'un fantôme, un fantôme qui vient hanter mon esprit tous les soirs : Mattys. Cet homme, je l'avais rencontré par hasard, mais il n'était pas une personne parmi tant d'autres, bien au contraire, il était celui qui occupait mes pensées durant ces dernières semaines. Il m'avait draguée, je n'avais pas refusé ses avances, puis, aux différentes soirées où il m'a invité, j'ai découvert des choses que je ne connaissais pas: la drogue. Je savais que c'était mal, j'étais mère, je menais des études brillantes, je devrais chasser la drogue, mais elle me fait me sentir bien. Je m'en veux, j'en veux à Mattys... je me répète souvent aujourd'hui, tu en as fini avec ces conneries, avec Mattys, mais tout me ramène à lui. Je le déteste quand je n'ai pas de substances illicites qui coulent dans mes veines, je ne le quitte pas sous l'effet de la drogue. Il me fuit, je le suis, il me suit, je le fuis... Malgré tout ce que je déteste en lui, j'ai de l'affection pour ce garçon, c'est pour cette raison que je reste accrochée à lui. Le fixant, je lui fis un vague sourire, me demandant ce qu'il pouvait bien faire là. Salut dis-je timidement. J'allais partir. Je sortais de la maison et m'éloignais de Mattys, tout en espérant qu'il me retienne.
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MessageSujet: Re: Fuis-moi, je te suis. Fuis-moi, je te suis. EmptySam 14 Avr - 16:16

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