| | | « On vivra une histoire qui échappera à la réalité. » PV GAROU |  |
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 | | Sujet: « On vivra une histoire qui échappera à la réalité. » PV GAROU Lun 15 Déc - 17:55 | |
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"Ce qui importe, ce n'est pas le voyage,
c'est celui avec lequel on voyage."
Jean Luc Gendry.
Un week-end. Un simple week-end allait changer sa vie. Ou pas exactement mais presque. Enfin niveau relationnel, si mais elle ne le savait pas encore loin de là. Par contre niveau professionnel, tout devait changer dès aujourd'hui. Enfin c'est ce qu'elle pensait, mais nous verrons plus tard ce qui fera tout changer. Eh oui, vive le suspense ! Bref passons. La veille Dakota Dos Santos avait eu du courrier, et pas n'importe lequel. Un courrier provenant d'un endroit mystérieux qu'elle ne connaissait aucunement. Bref elle l'avait ouvert, sa curiosité ayant pris le dessus. Qu'avait-elle trouvé à l'intérieur ? Je vous le dis en un comme en mille : un billet d'avion. Pour Hawaï. La demoiselle avait postulé pour un concours de jeunes talents qui se dérouleraient là-bas il y a quelques mois et elle avait d'ailleurs complètement oublié. La surprise se dessina sur son visage et finalement elle poussa un énorme cri de joie qui fit trembler les murs de sa chambre. Ensuite elle avait couru dans la pièce principale de la maison et s'était mise à danser sous les yeux effarés des SIGMAS présents. Puis elle se stoppa, et, avec un gigantesque sourire, elle avait : "Je pars dès demain à Hawaï." La demoiselle était remontée rapidement pour contacter sa meilleure amie afin de lui annoncer la bonne nouvelle. Celle-ci réagit de la même manière que la petite Daki, en hurlant de joie pour cette dernière. Tellement elles étaient en phase toutes les deux, que la joie de l'une faisait celle de l'autre. Pourtant le voyage ne profitait aucunement à la jeune Moire et pourtant... Pourtant elle était toujours là. Bref, après avoir raccroché, la jeune fille s'était précipitée dans son armoire pour en sorti une énorme valise dans laquelle elle fourra à peu près la totalité de sa garde-robe, avec ses chaussures et son maquillage et ses machines capillaires. Il lui restait tout juste assez de place pour les souvenirs qu'elle ramènerait de l'île de rêve. Avec difficulté elle s'était endormie ce soir-là, et Dakota s'était réveillée à l'aube le lendemain matin.
Stupide comme elle l'était, la jeune femme n'avait pas prévu de tenue pour le lendemain, il fallait donc qu'elle défasse toute sa valise afin de trouver des vêtements adéquates au voyage en avion. Finalement lorsque cela fut fait, elle remit tout en place et alla prendre une bonne douche. Pour éviter de vider de nouveau sa valise, Dakota décida de garder ses cheveux naturelles, c'est-à-dire légèrement bouclés. Habillée et coiffée, la demoiselle se dirigea à grands pas vers la table de chevet de sa chambre afin de trouver les billets d'avion qu'elle avait posé là la veille histoire de ne pas mettre trois heures à les retrouver. Elle les plaça dans un sac à mains avec son portable et son iTouch puis elle descendit à l'étage inférieur, donc au rez-de-chaussée, la valise à la main pour dire au revoir aux quelques SIGMAS lèvent tôt qui se trouvaient dans la salle de séjour. Après cela, un de ses amis l'aida à charger ses affaires dans le coffre de sa Mini Cooper, puis elle démarra en trombe, constatant avec horreur qu'elle était déjà légèrement en retard dans son planning, il ne lui restait plus qu'à sauter l'étape Jodie. Elle lui enverrait un texto à la place, ou l'appellerait de l'aéroport. Après un trajet assez court puisque pas d'embouteillages puisque heure pas tardive, Dakota alla enregistrer son bagage, et se promena dans l'aéroport en attendant son vol. C'est en écoutant de la musique et le regard focalisé sur l'écran de son cellulaire que la jeune demoiselle entra dans une personne. Toute gênée, les joues rouges, elle releva le visage et tomba nez à torse devant un jeune homme qui devait avoir son âge. Elle retira les écouteurs de ses oreilles, et elle se répandit en excuse, avant de presque s'enfuir en courant. Puis elle entendit l'annonce des hauts-parleurs :
"Les passagers du vol A5287 en direction de Hawaï sont priés de se présenter porte D7."
C'était son vol. Dakota allait bientôt quitter San Fransisco et trouver la chaleur des îles. Le sourire retrouvé, la jeune femme se dirigea d'un pas guilleret vers la porte en question, présenta son billet d'avion à un steward assez mignon et entra enfin dans l'avion. Une hôtesse de l'air lui indiqua le chemin à suivre histoire qu'elle s'asseye plus vite. Déconcentrée, ou alors déboussolée par ce nouveau lieu, Dakota, ayant trouvé son siège pour le vol, s'installa rapidement donnant en même temps un assez violent coup à son voisin. Enfin vu la force de moustique de la jeune fille, ça n'avait pas dû lui faire mal mais tout de même. S'excusant pour la deuxième fois de la journée, elle se retrouva face au jeune homme dans qui elle avait foncé. C'était bien sa veine tiens ! Tout émoustillée, aucun son ne sortit de sa bouche, et elle devint rouge pivoine avant de finalement baisser la tête afin que ses cheveux puissent recouvrir son visage et ainsi cacher la honte qui l'avait envahie.
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| | Sujet: Re: « On vivra une histoire qui échappera à la réalité. » PV GAROU Jeu 18 Déc - 19:38 | |
|   « Certes, un rêve de beignet, c'est un rêve, pas un beignet.
Mais un rêve de voyage, c'est déjà un voyage. »
Marek HalterLes fêtes de fin d’années. Qu’annoncent-elles pour un universitaire de presque 21 ans qui fait partie d’une des confréries les mieux vues de son université ? Une super fête pour le nouvel an, bien sur. Celle pour laquelle l’universitaire en question est chargé d’organiser, comme il l’a tant de fois fait pour d’autres fêtes. Quand Garrett organise une fête, tout le monde y vient. Les personnes qui sont sur la liste des invités se préparent deux semaines à l’avance, font des fiches pour savoir comment le remercier. Alors que Garrett s’en fiche pas mal. La liste des invités ne sert à rien étant donné que qui veut venir vient ; les gens qui préparent des remerciements les oublient rien qu’en rentrant dans la maison Delta et voient tous leurs potes déjà mort bourrés allongés sur des tables ou bien entrain de faire le poirier sur un tonneau de bière. Bref, on ne peut jamais passer à côté d’une fête « chez Gary ». Mais avant le nouvel an, sept jours tout pile, se déroule une grande fête, chrétienne cette fois, une fête de famille. Pour Garrett, ça signifie « la semaine de l’enfer avec tous les cousins qui sautent sur les genoux du père Noël ». Noël, une grande tradition dans la famille Routh, qui réunit toujours les cousins, grands-parents, frères, sœurs. Garrett ne pourrait jamais passer à côté d’un Noël. On lui reprocherait sûrement toute sa vie. Voilà donc pourquoi il était dans cet aéroport, une semaine avant Noël, prêt à embarquer pour Hawaï.
Au moins, le point positif de cette année était que c’était sa grande tante qui recevait. A sa pension, elle avait décidé d’acheter une villa sur la côte Hawaïenne. Garrett n’y était allé que deux fois dans sa vie, mais Hawaï était une île tellement superbe qu’il était bien content d’avoir toujours des liens avec sa famille, dans ces moments-là. Le voilà donc embarqué pour Hawaï. Projets pour cette semaine ? Apprendre à son petit frère à surfer, draguer, surfer. Ce sont les seuls points positifs aux fêtes de familles, encore une fois. Il avait eu fini de faire ses bagages le jour précédent. Quelques fringues, une brosse à dents, un déodorant et surtout tous les cadeaux de Noël. Un pour tout le monde, deux pour chacun de ses parents et cinq pour son petit frère, histoire de lui montrer que c’était le seul membre de la famille qu’il pouvait supporter. Jacob allait avoir neuf ans, et Garrett avait commencé à bien l’aimer une fois qu’il ait fini de faire ses dents. Parfois, c’est marrent, un petit frère. Quand on l’écoute parler, on comprend rien tellement il dit quinze choses en même temps. Mais parfois il dit des trucs tellement idiots que ça nous fait rire. Garrett aimait vraiment bien Jake.
Arrivé en taxi devant l’aéroport, quelques minutes avant l’embarquement, il se dépêcha de courir jusqu’à sa porte d’embarquement. Heureusement, il avait acheté le billet au préalable, histoire de ne pas faire une file interminable (car elle l’était) et de pouvoir foncer directement. Il avait pris ses précautions, sachant très bien qu’à chaque fois qu’il devait prendre l’avion, il risquait à chaque fois de le rater. Si bien qu’arrivé juste devant la porte de l’aéroport, son iTouch sur les oreilles et sa casquette de base-ball sur la tête, Il ne vit pas qu’une fille – tout aussi distraite que lui – allait lui foncer dedans. Il enleva lui aussi ses écouteurs pour s’excuser à son tour avant d’arriver devant sa porte d’embarquement juste avant qu’on ne passe la dernière annonce pour son vol. Il présenta son billet à un Stewart dont la tête d’anglais trop bronzé et trop musclé ne lui revenait pas et passa l’embarcation pour trouver un siège, en première classe évidemment, libre. A peine assis depuis quelques minutes, il se trouva une compagne pour le vol. Mais elle ne se présenta pas de façon très orthodoxe, étant donné qu’ils n’eurent comme premier rapport qu’un coup de coude dans les côtes.
« C’est pas mon jour... »
Il dit ça avant de se tourner pour voir la jolie frimousse de sa voisine, ne pensant pas qu’il allait tomber face à la fille qui lui était rentrée dedans quelques minutes auparavant. Mais si cette situation avait l’air de la gêner, c’était tout le contraire pour Garrett, qui trouvait cette sorte de préliminaires très... Intéressante. Il ne lui fit qu’un petit sourire pour ensuite enlever un de ses écouteurs, lui faisant comprendre que si elle voulait parler à quelqu’un, il était là pour ça. Quel gentil Garry. |
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| | Sujet: Re: « On vivra une histoire qui échappera à la réalité. » PV GAROU Sam 20 Déc - 23:07 | |
|   "Ce qui importe, ce n'est pas le voyage,
c'est celui avec lequel on voyage."
Jean Luc Gendry.Hawaï. Île paradisiaque. Jamais, même dans ses rêves les plus fous, Dakota aurait pensé y aller. Son père n'aurait jamais pensé à lui acheter un billet d'avion, et la jeune fille n'aurait jamais pensé lui demander. La famille Dos Santos n'était pas pauvre, mais ne roulait pas sur l'or non plus. C'était donc une occasion particulière : la première fois qu'elle visitait un nouvel endroit loin de San Francisco et cela toute seule, sans même sa meilleure amie. Ça allait sûrement être dur un week-end entier loin de Berkeley, mais il serait bien rempli alors Dakota espérait ne pas avoir le temps de réfléchir à tout ce qu'elle allait perdre de la vie à Berkeley, comme les fêtes, les sorties entre amis et le shopping avec Jodie. Tout cela, rien qu'avec un week-end, allait lui manquer atrocement. Mais elle allait s'y faire après tout son séjour risquait d'être riche en émotions, et c'était peu dire vu ce qu'elle allait découvrir pendant cette période. Pourtant, déjà un vide intersidéral s'était creusé dans son cœur, elle se sentait déjà seule. Au moins, à Berkeley, elle était sûre de toujours trouver quelqu'un qu'elle connaissait, soit des SIGMAS, soit des amis de ses amis, soit tout simplement ses potes. Mais ici rien, pas un seul contact qui susciterait un certain divertissement. Non durant tout le trajet en avion, la jeune femme va devoir écouter sa musique incessamment, et faire des allers-retours pour aller voir les stewards afin qu'ils lui donnent un verre de soda ou autre. La demoiselle espérait aussi avoir une place à côté de la fenêtre, histoire de voir le "paysage" pendant le vol. Eh oui vive les distractions ! Avec Jodie, elle aurait trouvé mille et une façons de s'amuser : draguer les passagers ou même les stewards, faire une bataille de polochons avec les coussins fournis par l'avion, ou encore parler et rigoler pour un rien. Mais non, tout cela était évidemment impossible.
La jeune fille avait traîné dans l'aéroport plusieurs minutes durant, elle avait acheté tous les magazines qui lui plaisaient et qui colportaient la même chose, des bonbons et du chocolat ainsi qu'un truc inutile : un style Hello Kitty qui s'allumait lorsqu'on appuyait sur la mine. Eh oui, la jeune fille savait vraiment comment dépenser son argent. Mais passons, en quelques minutes, Dakota avait acheté des provisions pour son voyage, et encore elle n'était pas vraiment sûre qu'elles tiendraient aussi longtemps, et avait foncé dans quelqu'un car trop distraite. C'était malin ça, enfin en trois secondes, c'était réglé et elle s'enfuyait histoire de prendre son avion et de manger pour oublier. Dans l'appareil, elle avait eu la direction à suivre par une hôtesse de l'air, cela lui faisait d'ailleurs penser au célèbre sketch de Gad Elmaleh. Ensuite elle avait placé son sac au pied du siège sur lequel elle allait s'asseoir. Dakota avait constaté comme elle l'avait prévu que son fauteuil ne se trouvait pas à côté de la fenêtre, mais bon elle s'en remettrait. Puis, tout en s'asseyant, elle avait presque agressé son voisin en lui donnant un coup de coude dans les côtes. Vive le bonjour ! Enfin, la demoiselle avait toujours été très polie avec les inconnus, et elle disait toujours bonjour de façon très anormale. Gênée comme pas deux, elle se cacha le visage, mais regardant en biais de ses yeux noisettes, elle vit le jeune homme enlever l'oreillette qui se trouvait de son côté comme pour lui signaler qu'elle pouvait lui adresser la parole. Mais Miss Dos Santos entendit quand même le"C'est pas mon jour." filtré de la bouche de son "correspondant", ce qui eut un effet encore plus négatif : la rendre plus rouge que rouge et la faire se fermer comme une huître. Alors qu'elle était si bavarde, la voilà perturbée à vie par un simple jeune homme. D'ailleurs lorsqu'elle y réfléchit, elle se rendit compte que c'était vraiment du n'importe quoi. Elle prit donc son courage à deux mains et se tournant vers son interlocuteur, elle planta son regard dans le sien avant de chuchoter plus bas qu'un murmure, la gène la submergeant toujours un peu :
« Je suis vraiment, vraiment désolée de t'avoir rentré dedans à deux reprises. Je ne l'ai pas fait exprès, enfin heureusement tu vas me dire parce que sinon j'aurais vraiment des problèmes. Mais bon voilà. »
Après ces mots, la demoiselle continua de le fixer pendant quelques temps avant de laisser échapper un embryon de sourire en se rappelant ses mots. Elle avait fait un monologue, comme d'habitude lorsqu'elle était stressée, et comme d'habitude elle avait dit n'importe quoi, mais bon, il lui pardonnerait sans doute, ce n'était pas pire que de le frapper à deux reprises. Avant qu'il ne puisse répondre quoi que ce soit, Dakota prit son portable et envoya enfin un texto à Jodie afin de lui dire qu'elle était dans l'avion et qu'elle allait bientôt décoller. Elle l'appellerait à son atterrissage. Ensuite, elle éteignit son cellulaire afin que le manque ne s'accentue pas en lisant la réponse de sa meilleure amie. Finalement elle se posa lentement et délicatement sur le dossier du fauteuil, ferma les yeux et soupira longuement. Enfin la demoiselle pouvait se détendre, enfin presque. Comme son voisin, elle avait un écouteur dans une oreille afin d'entendre les annonces du pilote et des stewards, et aussi le garçon. Gentille quand elle le veut, la petite Dakota.
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