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Quand tout va bien il faut toujours un problème

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MessageSujet: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptySam 30 Juin - 22:09






Cinq mois, voilà maintenant déjà cinq mois que la jeune femme est enceinte, le père est depuis ses cinq mois toujours là pour elle comme il lui a promis quand ils ont tout deux décidés de garder le gamin. Bien sur pour ceux qui connaissent l’histoire elle n’est pas si jolie que ça. Tout d’abord elle était a appris qu’elle était enceinte, pour elle improbable d’avorter ou de faire adopter au vu de son enfance. Puis le même jour comme quoi le destin existe surement contrairement à ce que pense l’Italie. Le même jour le frère de cette dernière et le père de l’enfant se battent et se retrouvent très blessé à l’hôpital. Durant une balade dans les murs Andrea rencontre Sydney et lui sort une vanne sur son poids, de là une furie est lancé. Elle le tabasse littéralement, coup de béquille coup de poing puis s’effondre en larme. Ne comprenant pas il demande et apprendre qu’elle est enceinte de lui, sure à 90% que ce soit lui le père. Quelques jours après les tests sont fait il est donc le père. Il lui promet d’être toujours là pour elle et surtout pour le bébé, elle n’y croit pas et pourtant.
Cinq long mois sont passés, il a toujours été là pour ses moindres caprices même si parfois elle ne cherchait qu’à le faire chié, le faire payer sa prise de poids, lui faire payé la fin de son 36. Mais bon l’entente entre eux était relativement bonne pour ne pas dire totalement impeccable, ils s’entendaient bien. Elle ne lui en voulait plus et était surement très heureuse de voir qu’il prenait très à cœur son rôle de futur père. Bien sur elle avait très certainement en tête le fait qu’il pouvait être très présent maintenant et partir devant le poids des responsabilités mais voilà ce n’était pas du tout le style du futur papa de deux fabuleuses jeunes filles. Oui ils n’avaient certainement pas fait les choses à moitiés et avaient donc des jumelles quelques chose de presque impensable mais voilà Andrea et Sydney allaient en baver eux qui n’avaient l’habitude que de s’occuper de leur petites personnes mais tant pis.

Aujourd’hui c’était une écographie de routine, un moyen de voir si les bébés allaient toujours aussi bien. Pour le moment pas d’encombre mais le papa s’averer déjà un papa stressé, lui qui pourtant avait toujours l’habitude de rouler vite d’être en retard et tout ça changeait toujours du tout au tout quand il était avec Sydney, bien sur ça avait le don de la faire chié.
Il avait donc garé la voiture de marque Allemande en bas, un confort parfait pas de bruit, pas de vibration et surtout aucun risque d’accident. Montant chercher la mère de ses filles il l’aida alors qu’elle ne voulait pas direction la voiture. Durant le chemin comme d’habitude les discussions tourneront autour des filles et l’eternel problème, celui de connaitre le prénom des deux anges qui allaient arrivaient. Le duel des prenons italiens contre celui des prénoms Egyptiens.

Bon il va quand même falloir qu’on trouve un prénom aux deux petits non ? Je pensais comme jamais de la vie on arrivera à se mettre d’accord toi et moi. Il y en a deux chacun choisit un sans que l’autre n’est son mot à dire c’est pas mal comme idée non ?
Bien sur elle ne voudrait pas elle ne supportait pas les prénoms qu’il sortait et pourtant lui les trouvait vachement jolie. Roulant à 60 km/h alors que la vitesse était de 90 il ne risquait rien la voiture était comme sur des rails, pas de dangers pour la maman et encore moins pour les enfants. Le plaisir de conduire vite il l’avait quand il était seul là hors de question de faire prendre le moindre risque à sa famille, sa future famille. Bien sur il aurait des filles pour ce qui était de la femme encore une fois il était marié avec une autre femme et pourtant il était amoureux d’une troisième femme. Oui quand on calcule Andrea avait dix femmes de sa vie, une chance ou peut être pas du tout. Encore une fois entrain de se faire engueuler par la belle blonde pour son allure faible il se mit à rire et lança.

On me reprochera tout ce qu’on veut quand je suis en soirée, quand je suis seul dans ma voiture. Mais pour le moment mini grosse du porte les deux choses les plus précieuses au monde. On les abime pas, quand tu aura accouché tu feras ce que tu veux !
Regardant toujours la route quand d’un coup un chauffard arriva de plein fouet, sens inverse pas le moindre cadeau, fin du jeu, fin du monde. Le trou noir, de longues minutes passent tout le monde inconscient, la voiture ne c’est pas déformé, mais les ceintures ont fait pas mal de dégâts, bien sur la belle Egyptienne était attaché le ventre à donc malheureusement subit un choc. La voiture d’en face ? Qu’elle aille crever en enfer, puis bon vu l’état dans laquelle elle est autant dire que le conducteur ne doit plus du tout être beau à voir. Des minutes passent toujours tout le monde inconscient, Andrea reprend vie et voie Sydney il retombe à nouveau dans les pommes.

La suite ? De longues heures pour se faire sortir de la voiture, les allemandes sont donc toutes aussi solides qu’on le dit mais sa marche aussi pour les secours. 4 heures passent le reveil dans l’hopital commence, en quelques mois Andrea y aura mit les pieds. Son cœur cette fois ci bat très faiblement, il a subit une première opération pour que tout aille bien. Il est totalement sortie d’affaire mais Sydney ? En salle de reveil, la tête dans le vague il ce met à hurler.

    Sydney !

Avec une voix rauque et presque aussi inquiétante qu’il n’est inquiété. Ou est elle ? Comment vont les bébés ? Il est pressé de savoir et surtout inquiet !

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MessageSujet: Re: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptyDim 1 Juil - 9:35



Sydney était sur son cinquième mois de grossesse... et elle s'étonnait de la manière dont les choses avaient tendance à évoluer. Au départ, elle avait bien entendu entièrement rejeté cette grossesse, la vivant comme un fardeau qui allait la priver de son existence rythmée entre les fêtes et les conquêtes masculines. A contrario d'Andrea qui avait toujours Aislynn pour lui tenir compagnie, Sydney n'avait personne et n'avait réussi à mettre aucun homme dans son lit depuis cinq mois. Cinq mois d'abstinence : on comprend tout de suite mieux pourquoi elle avait pu se montrer aussi exécrable envers l'Epsilon. Elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs, non seulement pour se défouler, mais aussi pour le tester. La blondinette s'était faite avoir tellement de fois différentes à cause d'une sale manie de donner sa confiance à tout bout de champ que, cette fois-ci, elle voulait être certaine que l'Italien ne se déroberait pas à ses promesses... Et, à sa grande surprise, il s'était tenu à ce qu'il avait dit. Quelques engueulades suite à certains abus de la Bêta, certes, mais en règle générale, il acceptait sans broncher d'accéder à tous ses caprices sans exception. A 16 ou à 2h du matin, peu importe. Un coup de fil et il rappliquait avec tout ce qu'elle lui avait demandé. Il allait même parfois jusqu'à anticiper et la prendre de vitesse...
Une très agréable surprise, cela va sans dire. Andrea ne se plaignait jamais, veillait sur elle d'une façon très étroite et sérieuse. Même si Sydney sentait qu'il le faisait surtout pour ses deux filles qu'elle portait dans son ventre, cela ne l'empêchait pas de reconnaître qu'elle l'avait jugé un peu vite. C'est donc pour cette raison que plus le temps passait et moins Sydney était après lui. Elle le serinait de moins en moins souvent, se débrouillait par elle-même, cessait de le harceler en pleine nuit à cause d'une subite envie de pizzas. Ils arrivaient même à rire ensemble, à se préparer à leur future vie de parents. Rien d'amoureux, loin s'en faut. Mais leur relation tenait de l'amitié naissante et solide, afin que les deux enfants à naître puissent évoluer dans un cocon rassurant. Papa et Maman ne s'aiment pas, ne vivent pas ensemble... mais ils s'entendent à merveille pour subvenir à vos besoins, les filles. C'était un peu ça, l'idée.

L'échographie de contrôle s'était bien passée, les deux jumelles se portaient bien. Beaucoup mieux que le papa, en tout cas. Andrea était tellement concentré sur cette grossesse qu'il en devenait stressé à un point incroyable, communiquant même son stress à Sydney. C'était bien la seule chose qu'elle pouvait lui reprocher : sa manie de toujours trop en faire. Comme se traîner à une allure d'escargot sur la route. "Mais bon sang, Andrea, accélères !! Je te vire de la voiture et je prends le volant si tu ne vas pas au moins à la limite autorisée !" C'était aussi dangereux de se traîner que de rouler trop vite, les autres automobilistes courant exactement le même danger. La voiture accéléra enfin un peu, tirant un soupir de soulagement à l'Égyptienne. Enfin ! "Donc je disais, si on choisit chacun un prénom, je te propose un truc. On attend que j'accouche, je choisis la plus jolie, j'en fais ma favorite et je lui choisis son prénom à ce moment-là !" Simple, efficace, logique. Bon, techniquement, si elles sont jumelles, elles seront à peu près identiques... c'était juste le détail auquel Sydney n'avait pas pensé, mais tout le monde sait qu'intellectuellement parlant, elle est parfois assez légère.
Elle tourna la tête en entendant un bruit de crissement de pneus et hurla lorsqu'une voiture leur fonça droit dessus. Le coup de frein de l'Italien la propulsa en avant et la ceinture la retint violemment. Sa tête heurta tout de même un peu le tableau de bord et la fit s'évanouir sous le choc. Lorsque les secours vinrent sortir Andrea et Sydney de la voiture, ils purent constater un hématome au niveau de la tête pour Sydney, une cheville tordue... mais surtout un écoulement de sang régulier entre ses cuisses. Mauvais signe, très mauvais signe.

Quelques heures plus tard, une voix grave et puissante se fit entendre dans la salle de réveil. Le chirurgien ayant rapidement opéré Andrea fonça à son chevet pour le calmer et éviter tout débordement. "Mr De Rossi, calmez-vous ! Ne bougez pas, autrement votre blessure risque de se rouvrir." Il aida l'Epsilon à se détendre puis s'assit à sa demande près de son lit pour tout lui expliquer en détail, afin d'éviter qu'il ne se rue dans les couloirs de l'hôpital pour aller lui-même chercher des informations. "Vous avez eu un accident de voiture en sortant de l'échographie. L'autre automobiliste n'a pas survécu, malheureusement. Quant à vous, tout indique que vous êtes hors de danger à condition de vous déplacer avec prudence dans les prochains jours, le temps que la cicatrisation soit complète." Devant l'insistance du grand blond, le chirurgien fronça un peu les sourcils avec cet air détaché si propre au personnel médical. "Mademoiselle Khelos a eu un hématome au niveau de son crâne, un léger traumatisme qui va s'apaiser avec ce que nous lui avons fait. Pour les enfants, c'est plus délicat. Le placenta a été déchiré et l'un des bébés n'a plus eu aucune irrigation au niveau de son cerveau. Et comme le risque pour les deux bébés devenait trop grand au fil des heures, nous avons tenté de rétablir une irrigation artificielle partagée... mais sans succès pour le bébé blessé. Il... il n'y a qu'un seul de vos bébés qui a survécu. Il est en parfaite santé et ne subira aucune répercussion à court ou long terme." Les yeux du médecin se baissèrent un peu puis se redirigèrent sur Andrea. Annoncer un décès n'est jamais chose facile... mais annoncer le décès d'un bébé à naître, suite à un accident n'ayant rien à voir avec les parents, c'est encore plus compliqué. "Si vous éprouvez le besoin de parler ou d'observer un suivi, une cellule psychologique est à votre disposition." Une phrase qui agaçait très souvent les gens dans une situation pareille, mais la procédure réglementaire l'obligeait à en faire mention, quand bien même cela déplairait aux patients ou aux victimes d'une telle perte.
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MessageSujet: Re: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptyDim 1 Juil - 12:32






Andrea tout autant que la blonde s’étonnait des efforts qu’ils avaient fait tout les deux. Comme quoi peut être que ces deux petits égoïstes qui ne pensent qu’à eux étaient prêt a avoir un enfant. Bien sur il aurait bien fallut qu’ils le fassent avec la personne avec qui ils sont en couple. Mais pour Sydney elle enchainait les hommes, enfin jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte. Oui la belle était en mode abstinence et sa se sentait parfois dans ses réactions elle était totalement en manque. Une femme enceinte a souvent des montées de chaleurs qu’il faut bien gérer. Quand on est marié ou en couple avec le père aucuns problèmes, mais quand on est mère célibataire aller trouver un homme qui veuille taper sur un rentre rond c’est plutôt rare et inquiétant. Andrea lui n’était ni seul ni avec le ventre rond. Il n’avait pas pris de poids durant cette grossesse (oui on dit souvent que les futurs papas grossissent). Il était en couple aussi donc aucun problème, les mœurs auraient voulut que ce soit Aislynn la mère des enfants mais Andrea n’en avait que faire des mœurs. Marié avec une femme, en mettre une autre enceinte et sortir avec une troisième combien de mec arrivent à faire ça et surtout sans aucunes mauvaises intentions ?
Pour ce qui était de la relation entre les deux blondes ici présents tout allait de mieux en mieux, ok Andrea avait fait pas mal le larbin pour l’Egyptienne qui passait le clair de son temps a essayé de le mettre en retard, lui faire rater une mission qu’elle lui avait confié histoire de pouvoir lui crier dessus. C’était durant les premiers mois, les mois ou pourtant la femme n’a pas forcement beaucoup d’envie. Il s’en moquait pas mal il voulait lui prouver qu’il était là, sécher les cours, dormir peu il s’en moquait toute manière il n’avait pas forcement besoin de beaucoup dormir. Depuis quelques semaines on pouvait sentir qu’entre eux il n’y avait plus aucune tension et même pire une amitié était entrain de naitre. Bien sur les deux petites n’auront pas de parents qui s’aiment mais au moins elles auront deux parents très bons amis et qui ne se prendront pas la tête. C’est surement mieux que deux parents divorcés non ?

Dans la voiture toujours la même discussion, les filles, les prénoms. Mais quelque chose vint faire rire le jeune homme. Elle voulait donc attendre pour pouvoir choisir la plus belle des jumelles et en faire sa protégée. L’on voyait deux choses dans cette phrase, la première le fait que les deux jeunes gens n’étaient surement pas les parents idéals. Ils étaient là entrain de partager le bout de gras pour qu’ils soient content l’un et l’autre. Ensuite bon ce qui avait surtout fait rire le jeune homme, c’est le fait qu’elle veuille choisir la plus belle des jumelles. Mais si elles sont jumelles ne se ressemblent elles pas comme deux gouttes d’eau ? Elle venait maintenant de mettre le doute dans l’esprit d’Andrea qui en secouant la tête ragit tout de même.

    Putain le seul truc qui me fait peur, c’est que ses deux filles seront forcement blonde. Et les blondes sont pas forcement des lueurs d’intelligence, surtout si elles suivent la route de la mère. Prendre la plus jolie des jumelles comme te dire c’est assez difficile puisqu’elles sont jumelles non ?

Dit-il avec un large sourire. Des amis qui s’amusent qui se taquinent et qui en même temps ne vont pas tarder à partager la plus belle chose que la vie puisse leur offrir des enfants. Manque de chance le bonheur fut de courte durée. L’accident, et le réveil en salle de réveil. Opéré sans savoir ce qui se passe vraiment et surtout sans savoir si la femme qui porte ses filles va bien. Oui il pense souvent plus à elles qu’à elle mais cette fois ci comme une évidence, comme si quelque chose venait de se passer. Après tout ça quand tout le monde ira mieux il sera encore plus sympathique avec la jeune femme, elle n’est pas qu’une mère porteuse elle est aussi la femme qui est la mère de ses enfants.
Se levant, hurlant dans la salle de réveil un médecin accourra auprès de lui, l’aidant a se recoucher Andrea accepta mais voulait des explications. Malheureusement il en eut, bien plus que prévu et surtout des nouvelles bien moins intéressantes qu’il ne le pensait. Bonne chose que ce soit lui ou elle allait bien, le chauffard d’en face qui avait causé l’accident était mort et heureusement pour lui parce qu’à l’annonce de la perte du bébé Andrea n’avait qu’une envie le tuer.

    Quoi ? On a perdu une des jumelles. J’ai tellement envie de ruiner sa mémoire à ce connard !

Lâcha t’il avant que ses larmes ne coulent, voir Andrea dans un état comparable à celui-ci était quelque chose de très rare, tellement rare qu’aucun Américain ne l’avait encore vu comme ça. Il venait de se faire arracher un morceau du cœur, il ne pensait qu’à une chose maintenant, trouver Sydney et au moins être à coté d’elle, qu’ils soient ensemble dans ce moment difficile qui allait très certainement les rapprocher.

    Miss Khelos est ou ? Je veux la voir, je veux la voir tout de suite sinon…

Les larmes coulaient encore mais là une chose était sur si on n’accédait pas à sa demande il y a de très, très grandes chances pour que le jeune homme pète un plomb dans les règles de l’art. Le voir comme ça pouvait être très dangereux, les kilos de muscles qui se trouvaient sur son corps ne demandaient qu’une chose exploser pour avoir ce qu’il voulait.
Puis quelque chose lui vint à l’esprit, il était marié en cas d’accident l’on prévient sa femme, cette fois ci sa chance est surement que tout le monde pense que sa femme c’est Sydney, mais au cas où.

    Autre chose, faite ça pour moi. Que personne ne soit prévenu de mon accident s’il vous plait.


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MessageSujet: Re: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptyDim 1 Juil - 21:43



Le chirurgien préféra rester silencieux face à la colère d'Andrea, déposant simplement une main réconfortante si possible sur l'épaule du jeune homme. C'était bien peu de choses pour consoler un futur père à qui on a la lourde tâche d'annoncer le décès de l'un de ses enfants a naître, mais c'était toujours ça pour lui signifier qu'il n'était pas tout seul dans cette épreuve. Au fond, sa haine envers ce chauffard était compréhensible. Peu après les pompiers et les urgentistes, les forces de l'ordre étaient arrivées pour constater les dégâts et relever l'identité des impliqués dans ce carambolage. L'homme en question était un alcoolique notoire, connu des services de police pour de multiples conduites en état d'ébriété, couplées avec des troubles récurrents du comportement. Et malgré tout ceci, il avait réussi à récupérer son permis au prix d'un stage de conduite... insuffisant, apparemment. Le chirurgien jugea bon de ne pas faire part de cela à l'étudiant, dans la mesure où il avait peur que sa colère n'en soit que plus destructrice et, par conséquent, dangereuse pour sa santé déjà mise à mal. Il s'abstint même de l'insupportable "Je comprends ce que vous traversez" qu'on a tendance à sortir à tout bout de champ. Non, on ne peut pas comprendre une telle chose à moins de l'avoir vécue et ce n'était pas le cas de ce médecin.

Un instant d'hésitation flotta : Andrea n'était pas spécialement en état de marcher correctement pour se rendre jusqu'à la chambre de Sydney. Néanmoins, ce jeune homme était un habitué des services de cet hôpital et, par conséquent, il s'était fait une certaine réputation. Mr De Rossi n'était pas ingérable, mais disons qu'il était plutôt entêté. Ce ne serait pas la première fois qu'il n'en ferait qu'à sa tête, au mépris des règles données par le personnel. "Je veux bien que vous alliez la voir, mais vous me ferez le plaisir de rester en fauteuil roulant pour le moment. Vous ne devriez déjà pas sortir de ce lit, alors à moins de vouloir repasser sur la table d'opération..." A bon entendeur. Une chance pour l'Italien, ce chirurgien n'était pas idiot au point de ne se fier qu'au protocole, il réfléchissait d'abord par rapport au patient. Avant d'aller chercher ce fameux fauteuil, il fronça les sourcils face à la dernière requête de cet homme éploré. Là, par contre, il tiquait davantage... cependant, Andrea avait de la chance. "Eh bien, dans la mesure où votre passagère est en voie de guérison et témoin de ce qui s'est produit, je m'abstiendrais de véhiculer l'information. Seule la police est déjà au courant, cela dit." L'important étant qu'au moins une personne sache où se trouvait le jeune homme : Sydney. Encore heureux, d'ailleurs, autrement le chirurgien n'aurait pas obéi à cet ordre. "Ne bougez pas, je vous ramène votre fauteuil."

Quelques minutes plus tard, il revint dans la salle de réveil avec le fameux fauteuil. Avec l'aide d'un interne qui passait dans le couloir, ils déposèrent Andrea dedans et le laissèrent se faire à la position assise avant de l'emmener jusqu'à la chambre où se trouvait l'Égyptienne, un étage plus haut. Arrivés devant sa chambre fermée, le chirurgien s'arrêta. "Mademoiselle Khelos sort tout juste des soins intensifs, elle est donc encore un peu dans le brouillard. Personne n'a pu lui dire ce qui s'était passé et le résultat des interventions qui ont été pratiquées. Elle devrait se réveiller d'une minute à l'autre, alors quoique vous disiez ou fassiez, faites preuve de tact. Il faut impérativement qu'elle reste allongée dans ce lit jusqu'à nouvel ordre, auquel cas cela peut fragiliser son état et celui du bébé." Le chirurgien désigna un poste quelques mètres plus loin dans le couloir. "Si besoin est, il vous suffira d'appuyer sur la télécommande près de son lit et une aide-soignante viendra vous aider au cas où elle se montre un peu turbulente. Ne vous forcez pas non plus." Il ouvrit la porte puis laissa Andrea à l'intérieur. "Bon courage, Mr De Rossi." Il allait sans doute en falloir pour annoncer une nouvelle pareille...
Environ dix petites minutes s'écoulèrent avant que Sydney ne papillonne des yeux. Elle eut un flash blanc aveuglant, éblouie par la clarté de cette chambre d'hôpital, avant de s'y accoutumer davantage. Les effets des anesthésiants continuaient à perdurer dans son organisme, tant et si bien qu'elle planait à moitié. Déjà qu'il lui fallait peu de choses pour être complètement cuite avec de l'alcool, autant dire qu'avec la dose de morphine et autres tranquillisants qu'ils lui avaient injectés, elle allait être abrutie pendant encore quelques instants. "Andrea...? Qu'est-ce qui s'est passé, on est où ?" Elle fronça les sourcils puis continua à parler, complètement azimutée par les produits qui circulaient dans son sang. "Oh, c'est tout blanc... on est au paradis, c'est ça ? Oh non... même là-bas, je vais devoir être avec toi... ça va être loooong, toute une éternité avec De Rossi..." lâcha-t-elle sur un ton pâteux et un peu rieur. La situation était peut-être dramatique pour les deux futurs parents... mais il n'en restait pas moins qu'une Sydney déchirée, ça vend du rêve.
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MessageSujet: Re: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptyLun 2 Juil - 22:50







L’hôpital il n’y avait que trop mit les pieds depuis les derniers mois. La longue liste avait commencé quand il avait pris une raclé par le frère de Sydney (que tout le monde se rassure il n’y avait pas non plus été de main morte). Enfin bref ce jour là c’était la première fois de l’année 2012 qu’il allait en service hospitalier, il y apprenait qu’il allait devenir papa mais surtout que sa maladie empiré. Oui le jeune homme pour ceux qui ne le savent pas (ils sont beaucoup) est atteint d’une maladie orpheline qui fait que son corps va trop vite, il ne ressent pas la fatigue. A le cœur qui bat plus vite, un poux trop élevé qui en faite explique tout. Son non besoin de sommeil, le fait qu’il puisse faire du sport sans fatigue ou plutôt sans la ressentir. Bien sur ce qu’il ne veut pas comprendre c’est que ses organes eux sont comme les autres, ils ne supportent pas ce qu’il leur fait enduré. Après cette journée il y avait eut toutes les visites de contrôle pour les bébés qu’il avait avec Sydney, autant dire que ses visites à l’hôpital il les adorait, voir grandir le petit, puis apprendre qu’elles sont deux et que se sont des filles avait emplit son cœur de joie. Chacune de ses visites était aussi un parcours d’obstacle, éviter son cardiologue à tout pris. Il ne voulait pas que Sydney soit au courant de la maladie qu’il avait, personne ne le savait pas même Aislynn alors à quoi bon.
Puis aujourd’hui une visite qui devait être parfaite, on aurait du voir les petites déjà bien formés, elles étaient à un stade ou l’on voyait les yeux et ou très certainement Andrea aurait rêvé en voyant des cheveux et autres signe d’une naissance proche. Cinq mois, cinq mois déjà ils avaient déjà tout deux fait plus de la moitié et il ne restait plus grand-chose avant que le jeune homme vive le plus beau jour de sa vie. Bien sur une chose venait gâcher tout ça aux yeux du jeune homme. Non ce n’est pas le fait que la mère de ses enfants ne soit pas la femme de sa vie, étrangement ça il s’en moquait totalement. Non ce qui le gênait le plus c’est que sa mère ne lui adresse plus la parole. En même temps le jeune homme lui avait tellement mentit, caché de choses que maintenant elle saturé. L’annonce qu’elle allait être grand-mère d’une femme avec qui il n’était même pas en couple lui avait fait mal. Surement moins mal que l’explication « Ben j’étais ivre on a couché sans se protégé puis maintenant on assume ». C’était surement le mot assumer qui ne plaisait pas à la mère du jeune Italien, oui mais voilà il faisait bien plus qu’assumer, il était fier et heureux d’avoir des petites.

Malheureusement aujourd’hui tout tombait, il y avait de la haine dans les yeux du jeune homme, rien de bien étrange et le chirurgien comprenait parfaitement. Une chose est sure, Andrea rechercherait les membres de la famille de se chauffard, pour quoi faire ? A l’heure actuelle il serait capable de les tuer un par un, mais la haine et la tristesse descendrait petit à petit. A l’heure actuelle plus que se trouver au chevet de Sydney il avait envie de souiller la dépouille de l’alcoolique, de trouver sa famille et de lui montrer en quoi il est un être abject. De ruiner tout ce qu’il avait entrepris. Heureusement le calme du chirurgien et surtout le fait qu’il accède à sa requête. Ses requêtes la seconde étant surprenante mais quand on connait son histoire on comprendrait mieux. En gros si quelqu’un devait être prévenu de son accident se serait une nouvelle fois sa femme Esmeralda oui mais voilà il avait été marié sous alcool. Encore une nouvelle qu’il avait annoncé à sa mère sans trop de tact et qui ne lui avait pas forcement beaucoup plus.

    Un fauteuil roulant puis quoi encore un cercueil tant que vous y êtes.

Oui il incarnait bien la mauvaise fois du patient qui veut tout, tout de suite sans faire de concession. Mais cette fois l’odieux patient très connu des services de l’hôpital se tenait tout de même bien à carreau il souffrait pas mal et ne voulait pas franchement avoir affaire à une nouvelle opération. Il le savait chaque opération avec sa maladie était quelque chose de bien plus dur et de bien plus dangereux qu’une opération sur quelqu’un d’autre.
Une infermière arriva avec le fauteuil roulant, il lui était très difficile de monter dans ce genre de machine, bien trop méfiant pour ça puis les vieux dictons de sa mère qui lui tournaient dans la tête, « Si tu montes dans un fauteuil pour faire le con Dieu te punira ». Cette fois ci il n’avait pas le choix mais bon c’été tout de même dans un coin de sa tête. Une fois arrivé dans la chambre ou se trouvait Sydney il demanda à l’infrmière de le laisser et avança vers elle.

On a eut un accident de voiture, c’est pas parce qu’on roulait doucement ou trop doucement comme tu le dis tout le temps. Mais un connard ivre roulé en contre sens on a pas pu l’éviter. Rassure toi il est mort !
Cette phrase pouvait faire agressif mais bon c’été la pensée actuelle du beau blond, il lui avait oté une fille alors voilà il avait eut ce qu’il méritait.

    Pour ce qui est de nous non on n’est pas au paradis puis un paradis avec une Sydney à mes cotés c’est plus un enfer qu’autre chose.

Lui dit-il en lui prenant doucement la main.

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MessageSujet: Re: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptyJeu 5 Juil - 21:41



Plongée dans un monde merveilleux où des papillons multicolores flottaient devant ses yeux, Sydney était à mille lieues de se figurer la catastrophe qui s'était produite dans son propre ventre. Tout ce qu'elle réalisait pour le moment, c'est qu'ils avaient passé un peu trop de temps à son goût dans cet hôpital... "Ooooh, tu dis juste ça parce que je ne suis pas ta blonde favorite... et que le costume de cheerleader ne me va pas aussi bien qu'à elle." Tout le monde aura bien entendu reconnu la référence à Aislynn, l'actuelle petite amie d'Andrea. Eh oui, des mois de grossesse passés ensemble, ça finit par délier les langues et Sydney en avait appris beaucoup sur notre jeune Italien. Le coeur de celui-ci battait pour la belle Iota qui, à la surprise de l'Egyptienne, semblait toujours encline à partager la vie d'Andrea tout en sachant qu'il avait mis une autre étudiante enceinte... Étonnant, mais plutôt positif dans tous les cas de figure. De cette manière, les deux tourtereaux s'aimaient suffisamment pour que même une grossesse "extérieure" ne vienne pas troubler leur couple et, en prime, Sydney était assurée qu'Andrea n'allait pas la coller même après la naissance des jumelles. Car, qu'on se le dise tout de suite : même si elle appréciait l'Epsilon de plus en plus, elle n'en était pas amoureuse pour autant. En revanche, même si elle ne le réalisait pas encore tout à fait, il y avait un autre homme qui prenait de plus en plus d'importance dans sa vie, ces derniers temps.

Elle garda sa main dans la sienne puis fronça un peu les sourcils en méditant les paroles d'Andrea. Comment ça, "pour ce qui est de nous" ? Qu'entendait-il, par là ? L'Égyptienne se redressa un peu et se crispa automatiquement en sentant une douleur la retenir au niveau de l'abdomen. Une grimace tordit son visage alors qu'elle se rallongea sans plus attendre, constatant au passage qu'on l'avait affublée de cette horrible robe d'hôpital synthétique, étouffante et tout simplement moche. "Attends... Ah oui, je me souviens, on a eu un accident..." Elle poussa un soupir puis rouvrit immédiatement les yeux. "Oh mon dieu, on a eu un accident ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Les bébés ? T'es dans un fauteuil roulant ?!" Ca y est, la panique commençait enfin à la gagner maintenant qu'elle se souvenait clairement de ce qui s'était produit. Une conversation entre eux, une voiture qui leur fonce droit dessus à contresens et puis après, le trou noir. Elle serra la main de l'Italien et l'observa avec hésitation, brusquement gênée par ce qui lui était peut-être arrivé. "Tu... tu ne peux plus marcher...?" Il s'agissait d'un réflexe, Sydney avait tendance à voir ceux dans un fauteuil roulant comme des handicapés qui ne pourraient plus jamais marcher de toute leur vie. Son autre main se posa sur son ventre et elle regarda Andrea en silence, attendant les résultats à la fois pour le père et pour les deux filles à naître. Le tout avec, ne le cachons pas, une anxiété plus visible que jamais. Sydney n'était pas de ces femmes glacées dont on ne peut jamais deviner les sentiments. Elle, c'était tout l'inverse : exubérante et excentrique, elle n'arrivait pas à garder ses sentiments pour elle. La belle riait aux éclats quand elle était heureuse et elle pleurait toutes les larmes de son corps lorsque le malheur venait s'abattre sur sa tête. Et sincèrement, attendre le pire ne la mettait pas dans un état d'esprit des plus joyeux.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptyMer 11 Juil - 21:36






Il n’arrivait pas à rire devant l’état de la jeune femme, en temps normal si il n’y avait pas eut les filles, l’accident de voiture et le fait qu’il soit en fauteuil roulant il aurait joué un role pour tout simplement se foutre de la gueule de la jeune femme. Mais là non il n’était pas franchement d’humeur à sourire ou même à esquisser le moindre rictus en coin. Lui n’était pas forcement expressif, quand il était heureux il avait un sourire, quand il n’allait pas très bien il avait un sourire en coin. Vous les connaissez les hommes, ils sont tous les mêmes pour vous les femmes il est impossible de comprendre ou même de deviner ce qu’ils ressentent surtout derrière l’eternel « Tout va bien » que l’on vous sort plus souvent que l’on ne devrait. Si Sydney n’avait pas été autant dans les vapes et dans le monde des bisounours elle aurait très vite compris ce qu’il se passait. Se présentait devant elle un homme faisant une tête de déterré, même un aveugle aurait compris que le jeune homme n’était pas bien, mais alors pas bien du tout. Pourtant il se surprit lui-même quand il lâcha sans entrain.

    Je pense que tu ne portes pas si mal la tenue de cheerleaders, bien sur moins bien qu’elle mais ça c’est normal !

Oui il avait eut beaucoup de chance de tomber sur la belle Aislynn, celle qui lui pardonnait tout ou presque. Elle ne lui avait pas tenue rigueur du fait qu’il soit un homme marié et avait fait avec. Puis après il avait appris qu’il allait être père, encore une fois d’une autre femme. Cette fois ci il était en couple avec la belle et bien que les bébés aient déjà trois mois et donc qu’il n’ait pas trompé la belle elle fut très froide à cette annonce. S’en suivit un moment de doute et surtout de froid entre les deux blonds. Pendant se temps là Andrea jouait avec Sydney lui racontant que tout allait bien avec sa copine actuelle. Pour deux raisons, qu’elle ne pense pas qu’il commence à tomber amoureux d’elle (histoire de faire une famille modèle, papa, maman et les filles) puis après pour pas qu’elle se prenne la tête avec les histoires de cœur du jeune homme. Il y avait de l’eau dans le gaz, voilà surement pourquoi il n’avait pas été au bal avec la belle blonde qu’était Aislynn, voilà pourquoi lui avait préféré s’en aller en Italie histoire de se ressourcer et d’avouer la vérité à ses parents sur sa vie. Bien sur après la pluie vient le beau temps, ils c’étaient tout les deux retrouvés en Italie et leur histoire était enfin repartie sur de bonnes bases. Malheureusement après le beau temps vient l’orage, cette fois ci l’orage venait de Sydney et surtout de l’accident de voiture.

La main dans celle de la jeune femme il attendait qu’elle reprenne enfin ses esprits afin de lui annoncer la triste nouvelle. Puis comme un éclair elle reprit ses esprit comme ci toute l’anesthésie était partie d’un coup sec, la voilà qui se rappelait de l’accident. Qui se rappelait aussi de tout et qui voyait clair. Ce qui toucha le jeune homme c’est qu’elle s’inquiétait pour lui, à en voir que leur relation avait bien évolué. Eux qui étaient des gens qui n’en avaient rien à foutre l’un de l’autre étaient devenus des amis, de très bons amis même si avouons le leur lien était bien plus fort que ça. Ils partageaient maintenant du sang et de la chaire, à l’intérieur de la jeune femme était entrain de se former les filles du jeune homme.

    On a eut un accident, un alcoolique qui d’un coup nous a foncé dessus. Je suis en fauteuil roulant mais je peux marcher. Le docteur ne voulait pas me laisser venir te voir en marchant à cause de l’opération que j’ai eut.

Il avait du mal à tenir les larmes, elles coulaient sur ses joues comme si il ne pouvait pas les retenir, lui qui était toujours l’homme fort, lui qui était le mec que l’on arrivait pas à faire tomber et bien il avait un genoux à terre et n’était très certainement pas prêt de se relever. S’approchant encore plus de la jeune femme il prit sa main et avec l’autre lui caressa les cheveux.

    Pour les filles, sa sert à rien qu’un médecin de l’apprenne avec leur mots savant à la con. On a perdu une des filles, la seconde va très bien et n’a aucun problème mais la deuxième et malheureusement morte. Sydney on n’aura pas de jumelle.

Dit-il en tombant en sanglot posant sa tête juste à coté de celle de la mère de ses enfants.

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MessageSujet: Re: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptySam 14 Juil - 22:01



Le visage d'Andrea n'était pas celui d'un homme rassuré ou rassurant comme elle aurait aimé en voir dans l'immédiat. Un sourire, un regard solide, un simple petit signe qui lui aurait indiqué que tout allait bien, qu'il n'y avait pas de raison de s'en faire, qu'il y avait eu plus peur que de mal. Sydney était loin d'être une femme courageuse 24h/24, elle avait besoin d'être choyée dans les moments de détresse, d'avoir un roc sur lequel s'appuyer pour ne pas avoir à gérer ses crises toute seule. L'accident lui revint en mémoire comme s'il s'était agi d'une sorte de cauchemar où elle se voyait encore crier en voyant cette voiture leur foncer droit dessus, sentir son coeur presque remonter dans sa gorge tant la peur l'avait si subitement dominée. Alors oui, elle s'inquiétait fortement pour Andrea qui ne renvoyait pas l'image de l'homme fort et inébranlable qu'il observait d'ordinaire. C'est sans doute aussi pour cette raison qu'elle avait concédé à mener sa grossesse à terme : si le père avait été une chiffe molle sans conviction, elle aurait été à l'encontre de ses propres principes pour se débarrasser de l'enfant et avorter dans l'immédiat. Mais l'Italien avait toujours dégagé un certain charisme rassurant, un magnétisme auquel la Bêta s'était rattachée pour se convaincre qu'il tiendrait parole jusqu'au bout, au mépris de l'avis défavorable de sa famille. Il voulait ces filles et le simple fait d'assister à cette détermination l'avait très tôt mise dans de meilleures conditions, tant et si bien qu'elle n'avait pas à stresser pour l'avenir de ces enfants. Moins encore en sachant que Noah était également dans le secteur pour veiller au grain.

Dans un premier temps, elle fut rassurée de savoir que ce fauteuil n'était là que de manière temporaire parce qu'il avait voulu venir la voir malgré son état encore un peu fragile. Cette attention la toucha également. Elle ne nourrissait pas le moindre désir ou plan tordu envers Andrea - porter ses filles ne signifiant pas qu'elle voulait ensuite s'en servir pour se rapprocher de lui, cela ne la tentait absolument pas - mais il lui arrivait de penser qu'il agissait ainsi parce qu'il tenait un peu à elle. Pas seulement parce qu'elle était enceinte. Même s'ils n'avaient absolument pas démarré du bon pied, elle constatait jour après jour une amélioration de leurs rapports. Des taquineries bonne enfant, des plaisanteries et, dans le cas présent, l'effort d'être présents l'un pour l'autre. Néanmoins, l'Égyptienne vit son faible sourire disparaître lorsque quelques larmes tracèrent des sillons sur les joues du jeune homme qui, subtilement, s'était rapproché d'elle comme pour la mettre en condition. Et d'un coup, la nouvelle tomba.
Le terme "morte" résonna comme un puissant coup de massue dans son esprit. Comme le point final d'une phrase sur laquelle ils ne pourraient pas revenir. Jamais. Abattue, elle posa son regard devant elle, dans le vide. Elle ne pleurait même pas. Elle était en état de choc. Un peu comme lorsqu'on se sent pris de vertiges sans pour autant céder au moindre malaise. Détachée, voilà le terme qui convenait le mieux. Sydney entendit à peine les sanglots d'Andrea, elle ne le regardait pas. Pour la première fois de sa vie, une expression se dessina sur son visage : l'absence. Tout simplement. L'esprit de la jeune femme flottait à des années lumière de cette chambre d'hôpital, comme si elle était subitement devenue somnambule. Dans son imagination, quelques images s'évanouirent les unes après les autres. Les deux petites filles dans leur couveuse... il n'y en avait plus qu'une. Les deux petites filles se tenant la main pour leur premier jour d'école... il n'y en avait plus qu'une. Les deux adolescentes qui s'échangeaient leur premier rouge à lèvres dans leur chambre... il n'y en avait plus qu'une. Pendant des mois, Sydney avait essayé de se projeter pour se représenter l'avenir : aujourd'hui, tout était à effacer car un alcoolique avait mis un terme à la vie de l'une de ses filles.

Sans expression sur son visage blême, Sydney tourna lentement la tête vers Andrea qui, lui, pleurait à chaudes larmes. Elle ne l'avait jamais vu dans un état pareil. Dans un sens, aussi morbide cela puisse-t-il paraître, cette mort lui faisait prendre conscience de l'importance qu'il accordait à ses filles. Ou plutôt à sa fille, maintenant. Désormais, elle n'aurait plus aucun doute au sujet de l'efficacité de son rôle de père. Dans un geste assez surprenant, la blondinette passa une main rassurante dans les cheveux courts du petit-ami d'Aislynn. "Andrea, ne pleures pas, s'il te plait... ça va aller, je suis là... ton autre fille est encore là..." ajouta-t-elle en prenant une de ses mains pour la déposer sur son ventre arrondi.
Le monde à l'envers ! C'est Sydney qui prenait les devants pour tenter par tous les moyens de consoler le père de sa fille. Situation surprenante, mais parfaitement logique : si elle se montrait aussi forte et compatissante à l'égard d'Andrea, c'était pour ne surtout pas prêter attention au gouffre immense qui venait de percer au plus profond de son coeur. Elle se connaissait suffisamment pour savoir qu'elle perdrait la raison immédiatement si jamais elle faisait attention à sa détresse, peut-être au point de faire une bêtise impardonnable. Sydney avait peur de dépérir à petit feu comme cela avait déjà été le cas au sortir de la fusillade de Berkeley. Elle ne voulait pas endurer deux fois le même calvaire, alors il allait falloir sauver les apparences. Et se concentrer exclusivement sur Andrea. Elle se pencha un peu pour essayer de serrer l'étudiant contre elle en continuant à le rassurer. "Au moins, ce n'était pas de notre faute… Allez, calmes-toi, il nous reste toujours une petite merveille, n'est-ce pas ? Une jolie petite fille qui va recevoir tout ce dont elle a besoin… Une future blonde à qui il va falloir trouver un beau prénom italien, hein ?" dit-elle en relevant doucement le menton du père éploré et désemparé, tentant d'égayer son visage d'un faible sourire qui se voulait rassurant. En prime, elle n'avait aucun problème à céder sur un sujet sur lequel ils s'étaient disputés gentiment un peu plus tôt. Dans le cas présent, elle était prête à tout pour faire retrouver le sourire au jeune homme car plus vite il retrouverait le moral, mieux Sydney saura encaisser cette terrible nouvelle qu'elle tentait de gérer au travers d'un contrôle émotionnel relativement surprenant venant d'elle. "On va se serrer les coudes, on va surmonter ça ensemble, d'accord ? Pour la petite..." dit-elle en déposant ses mains de chaque côté du visage d'Andrea pour le regarder avec franchise.
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MessageSujet: Re: Quand tout va bien il faut toujours un problème Quand tout va bien il faut toujours un problème EmptyMar 17 Juil - 20:56






Andrea, quand on entend les gens parler de lui nous ne pouvions avoir aucun doute. Cet homme faisait parti des hommes sur qui l’on peut compter, le genre d’homme toujours droit et surtout toujours la tête haute. Le genre de mec qui nous donne l’impression de tout gérer et surtout de ne jamais être touché par des sentiments tels que la tristesse ou la déception. Et bien voilà enfin la première personne qui le voyait dans cet état, un état dans lequel il n’aimait pas être mais comment voulez vous réagir devant la mort d’un enfant, de votre enfant ? Alors oui les larmes coulaient surement encore plus qu’une personne normal car c’été la première fois. Impossible pour lui de se retenir, impossible pour lui d’arrêter. Comme un enfant, on pouvait le comparer à un nouveau né qui n’avait pas encore acquis certains réflexes. Face à la tristesse, la faiblesse et tous ses sentiments sombres il ne savait et surtout ne pouvait rien faire. Alors oui il ne pensait qu’à lui, ce moment égoïste ou la mère de ses enfants ne devenait que secondaire. Ou il ne faisait pas face pour être le rocher qu’elle avait besoin. Quand certaines personnes disent que pleurer fait du bien elles mentent, ou sinon elles sont mazo. Andrea à ce moment avait l’impression qu’on lui arrachait le cœur, qu’on le torturait d’une manière totalement inhumaine, d’une manière qu’il ne pouvait supporter. Tout s’écroulait et il se retrouvait à genoux tel une personne vulnérable qu’il n’aimait pas être.

Le fauteuil roulant par exemple. Il aurait mille fois préféré y rester toute sa vie que voir une de ses petites filles disparaitre de la sorte. Elles n’étaient pas encore nées, il pouvait encore y avoir un nombre incalculable de complication. Elles pouvaient mourir à la naissance mais lui été déjà prêt à tout donner pour que les deux plus belles choses de sa vie ne meurent pas. Il avait donc faillit à sa mission, l’échec voilà une nouvelle chose qu’il ne connaissait pas, voilà quelque chose qu’il haïssait au plus haut point. Non je ne suis pas entrain de vous dire qu’il pleurait à cause de cette sensation de faiblesse et d’échec. Bien au contraire il pleurait parce que tous les rêves qu’il avait disparaissaient. Tout comme la jeune femme il avait déjà imaginé les deux petites, deux magnifiques têtes blondes aux yeux bleus. Il ne pouvait bien sur en être autrement quand on voit les parents. Des petites princesses, gâtées comme des princesses. Il se voyait déjà entrain de les gâter, oui c’est sur Andrea sera papa poule. Sydney il en a l’impression aura plus la tête sur les épaules. Bien sur en grandissant il les voit très différentes de la future mère. Lui les voyait magnifique, ardemment courtisées par tous les garçons mais avec un papa tournant pour qu’aucun d’eux n’approche. Il n’avait pas réussit à empêcher les garçons d’approcher sa sœur, il serait donc encore plus vigilent pour ses enfants, pour la prunelle de ses yeux.
Pour la première fois dans ce couple (oui ce n’est pas le terme mais bon), c’était Sydney qui devenait l’épaule sur laquelle Andrea se posait, c’est elle qui devenait forte. Bien sur il y avait deux explications à son attitude, soit elle ne réalisait pas encore, soit elle était tellement assommée par l’annonce qu’elle ne pouvait plus rien faire. Qu’importe sur ce coup là Andrea en avait bien besoin. Sa tête dans les bras de la mère de ses enfants, les larmes coulaient et coulaient encore. Le soit forte pour ta fille fit tout de même entré dans son cœur une lumière de bonheur, il restait une fille et il ne fallait pas qu’elle sente un manque. Elle avait perdu sa sœur à un stade ou elle ne s’en rappellerait jamais, mais voilà elle était en bonne santé et c’était ça aussi la bonne nouvelle. Voir le bon coté dans le mauvais c’est pourtant ce qu’il fait souvent.

    Tu as raison, il faut que je sois forte pour la petite !

Oui mais voilà il n’avait pas levé la tête et les mots n’étaient que des mots, pour le moment il n’arrivait pas à penser ce qu’il disait. Pour lui impossible de penser au bon quand une de ses filles vient de perdre la vie. La phrase du jeune homme ne le surprit guère. Sydney avait maintenant une place importante dans sa vie, non pas seulement parce qu’elle était la mère des enfants mais parce qu’elle était une femme qui comptait. Ils avaient mal commencé (enfin le coup d’un soir n’était pas si mal). Maintenant il formait un duo, ils s’entendaient bien et petit à petit la complicité devenait de plus en plus forte. Les filles devaient le sentir et le sentiront plus tard. Prenons l’habitude de dire la fille puisque malheureusement l’heureux père de jumelle devenait l’heureux père d’une petite fille.

    C’est le pire. La faute d’un connard qui si il n’était pas mort aurait perdu la vie sous mes mains. Quel enculé celui là, rouler ivre et nous foncer dedans. Je n’imagine même pas ce qu’il se serait passé si on été venu en voiture normal. On ne serait pas dans le même état et notre bout de chou non plus !

Il avait relevé la tête, les larmes coulaient toujours mais sur son visage il y avait un mélange de dégout et de haine. Il n’avait caché ni au médecin ni à personne qu’il aurait tué le mec qui avait fait ça si il n’était pas déjà mort. Puis il porterait plainte pour que sa famille en pâtisse, il ne voulait et surtout ne pouvait pas ne pas se venger. Sa ne lui ramènerait pas sa fille bien sur que non mais qu’importe sa le soulagerait et ça, ça n’a pas de valeur.

    T’as raison, plus que quelques mois et elle verra le jour. On sort vite de cet hôpital et le prochain coup qu’on y va c’est pour la dernière écographie.

Il stoppa net et un sourire vint enfin illuminer son visage. Pourquoi ? Et bien elle faisait allusion à la dispute qu’ils avaient eut dans la voiture avant ce malheureux accident. Elle qui voulait la plus belle des jumelles pour qu’elle porte un prénom grec et lui voulant une jumelle pour qu’elle ait un prénom italien. Venait-il de gagner la bataille.

    T’es prête à écrire et signer ce que tu viens de dire ?


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