the great escape
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nothing but our friendship KILIAN&ROMEO

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MessageSujet: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyVen 2 Mar - 19:01

    Je crois que l'on peut sans conteste dire que je suis l'un des hommes les plus chanceux sur cette planète. Passer de l'orphelinat au yacht, il faut le faire quand même. Passer d'un avenir de mendiant à milliardaire, il faut le faire aussi. Cette adoption est la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie. Même l'acquisition de notre immense yacht n'arrive pas à la cheville de mon adoption. Et pour que quelque chose soit plus fort que mon bateau fétiche, il faut le faire, croyez moi. Je n'osais imaginer ce que je serais aujourd'hui si la famille Hermès n'était pas intervenue. Je n'avais jamais compris les véritables raisons de mon adoption mais peut m'importe aujourd'hui, ils m'aiment, je les aime, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je suis conscient que bon nombre de personnes aimeraient être à ma place. Pas forcément des pauvres d'ailleurs car nous sommes des riches parmi les riches. Douze milliards, c'est pas mal quand même. C'est pour ça que je ne me vantais que peu de tout ce que je possédais, de toutes façons les médias s'en chargent pour moi. J'aimerais tous les enterrer, ces paparazzis. Je serais capable de tous les tuer si l'occasion se présentait, c'est l'une des raisons principales de ma fuite vers les Etats Unis. Là au moins on passe un peu plus inaperçu car être l'héritier d'un empire de la mode, dans la capitale de la mode, c'est pas tous les jours faciles croyez moi. Roméo sous la tour Eiffel, Roméo à l'université, Roméo dans un restaurant, merci mais ça suffit. J'avais donc décidé de rejoindre mon frère et ma soeur, déjà sur place. Eux étaient beaucoup plus habitués des paparazzis. D'ailleurs, ceux ci les préféraient à moi. Que voulez vous, quand on est aussi sage que moi, il n'y a pas grand chose à rapporter. En revanche, quand on s'appelle Keyllan Hermès-Cador, là vous pouvez être sur que chaque semaine il y a des choses à écrire, c'est un sujet inépuisable. J'avais choisis Berkeley pour d'autres raison, notamment car j'allais y retrouver Kilian. Il était certainement l'un de mes meilleurs amis avec Zachariah. Cependant ce n'était pas du tout la même amitié que je ressentais avec les deux garçons. Toutes aussi fortes, ce n'était néanmoins pas pareil. Avec Kilian je sortais de mon cadre de riches. C'était bête à dire, mais avec lui je m'évadais, je n'étais plus du tout comme à d'autres moments de la journée. Avec lui, plus de problèmes de personnel sur le yacht, plus de problème d'actions avec l'entreprise, tout cela disparaissait de mon vocabulaire, seul comptait l'amusement. Après tout, un ami c'était fait pour ça, non ? Et puis nous avions du nous quitter. A la mort de sa mère, il avait été contraint de partir pour la Californie pour être élevé par d'autres personnes de sa famille. Autrement dit, ça a fait un grand vide, et j'ai été doublement plus content d'être sur le sol américain en le voyant. Malgré tout, il faut encore que je l'éduque le petit. Je ne suis certes pas un de ceux qui dépensent sans compter pour s'acheter les dernières nouveautés sur le marché, mais tout de même, dépenser un peu ça fait pas de mal parfois. Sauf que le Kilian il en a pas envie et il laisse désespérant, sur un compte, des milliers de dollars qui pourraient faire de lui un homme excessivement riche. Pas plus riche que moi, mais riche quand même. Ce sujet était d'ailleurs notre seul de dispute, le reste du temps nous avions une entente cordiale et parfaite.

    Encore dans ma chambre, je remarquais un bout de papier qui dépassait dans mon dressing. La bonne blague : une jolie lettre que j'avais voulu envoyer à Eden. Que je pouvais être niais parfois. La garce l'avais bien compris et m'avait bien brosser dans le sens du poil comme on dit. Elle avait parfaitement compris toutes mes faiblesses et savait parfaitement comment s'y prendre avec moi. Elle avait aussi remarqué que j'étais plus naïf que la moyenne. J'avoue, je crois à pas mal de chose et il faudrait que je travaille cela d'ailleurs, mais que voulez vous, j'y avais vraiment cru à ses conneries. Malheureusement tout cela était fait pour atteindre une seule chose, la pseudo célébrité. En gros, elle voulait accéder à toutes les soirées hollywoodienne ou tous ces trucs qui ne m'intéressaient pas. Elle avait réussi, à chaque fois que je me présente à un évènement, elle est là. Grâce à moi elle s'était fait de nombreux contacts mais même pas un " merci ", tout juste un " connard ". Comme si c'était moi qui m'était comporté de cette manière dans l'histoire. Voilà, maintenant j'étais énervé. Tout avait commencé normalement, et maintenant j'avais envie d'aller la voir et de la noyer dans l'Océan Pacifique. Oui, la Eden était certainement la personne que je détestais le plus sur ce campus. Elle portait vraiment mal son prénom, avec elle j'étais parti en Enfer. N'exagérons rien, maintenant j'avais Chuck sur qui reposer mes épaules, alors ça pouvait être largement pire. Montant au volant de ma voiture, toujours énervée bien entendu, je pris la direction du centre ville pour aller me calmer dans les magasins. Ce n'était absolument pas mon truc d'aller dépenser du fric dans les magasins de luxe, mais cela faisait longtemps alors de temps en temps, cela ne faisait pas de mal. Roulant de plus en plus sèchement, j'atteins aisément les quatre-vingts kilomètres alors que c'était limité à cinquante. Au pire je risquais une bonne grosse amende, pas de quoi en faire un fromage. Ce à quoi je n'avais pas pensé, c'était que je risquais aussi d'avoir un accident et là, ça me faisais moins rire. Baissant ma vitesse, je m'arrêtai tranquillement à un feu. Redémarrant lorsqu'il fut passé au vert, une voiture fonça en plein sur l'arrière de ma voiture du côté droit. Parfois je me dis que j'ai vraiment de la chance, quelques secondes plus tôt et je ne serais peut être plus là pour en parler. Commençant à vraiment m'énerver contre ce conducteur de génie, j'eus la bonne surprise de voir qu'il s'agissait de Kilian. Alors que nos deux voitures bloquaient en partie la circulation, je pris soin d'aller le saluer. Je suis un Hermès-Cador, et je fais ce que je veux qu'on soit bien clairs. « Tu ne m'avais pas dis que tu étais aussi nul en conduite ! Tellement nul que ma voiture est bonne pour le garage ... On fait le constat ou on règle ça à l'amiable ? » Je dis tout cela sur le ton humoristique bien évidemment. Il était hors de question qu'il paie, sauf si il tenait à sortir l'argent de son compte en banque, dans ce cas je ne disais pas nom. Mais j'étais presque certains qu'il n'avait pas changé d'avis depuis la dernière fois et que tout ce fric dormait encore tranquillement. M'approchant de ma voiture je regardais en plus en détail ma carrosserie. Ma portière arrière droite ne ressemblait plus à une portière désormais. Porsche allaient être contents, j'allais de nouveau leur rendre visite dans les jours à venir.
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MessageSujet: Re: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyDim 4 Mar - 20:49

"Tu m'demandes ce que j'ai à te dire ?" Nouvelle engueulade père/fils dans l'appartement des Salaun. Dieu merci, les murs arrivaient à couvrir le bruit des voix rauques des deux hommes qui, depuis la fusillade, entretenaient des rapports plus exécrables que jamais. A ses yeux, son père avait outrepassé les limites de la patience du Sigma qui, après 13 années d'absence, avait commencé à consentir à lui laisser l'ombre d'une chance de se rattraper. Le motif ? On n'a qu'un père dans sa vie. Qui sait si celui-ci n'est pas forcément plus merdique que les autres... eh bien tout compte fait, si. Celui-là, c'est même une graine de champion en père le plus mauvais de l'année. Le dernier mensonge en date remontait à quelques semaines et avait été révélé lors de la terrible fusillade de Berkeley. Attention, du costaud : son père avait mis sa collègue et prof d'histoire Cheyenne Hutchinson en cloque. C'est pas grave, c'est juste un détail, pas besoin d'avertir le fils aîné qu'un gosse va pointer le bout de son nez dans quelques mois au sein de la famille. Vous savez, les fameuses petites lignes en bas des contrats ? La même. Le pire avait été la façon dont Kilian l'avait appris... de la bouche de l'un des tireurs. Alors eux, ils étaient au courant ?! Eux, ils savaient et lui non ?! C'était quand même un comble, d'attendre la venue d'un terroriste pour apprendre que son père a eu le malheur de se reproduire une seconde fois. Il paraîtrait que le bébé n'était de toutes manières plus de ce monde, Cheyenne l'aurait perdu après cette nuit affreuse. Bonne nouvelle ? Kilian l'aurait crié sur tous les toits s'il avait eu les cordes vocales pour le faire.
"Deux mots, Salaun. Ca commence par "Ta" et ça finit par "gueule". Je vais faire un tour, ça te laissera le temps de cogiter." Sur ces aimables et douces paroles d'un fils aimant à son père chéri, l'artiste claqua violemment la porte de l'appartement pour ensuite prendre le large à bord de sa Mustang. Avant de quitter le couloir, il avait entendu la voix puissante du prof de théâtre de Berkeley s'élever en le sommant de revenir sur-le-champ... ou un truc du genre, Kilian n'était pas trop sûr de la teneur exacte de ses paroles et pour tout dire, ça lui passait à des années lumière au-dessus du cigare. Pas borné, le gars, pas du tout. Tel père tel fils, même si cela l’écœurait de l'admettre. Une fois dans sa voiture, le breton mit le contact et fit crisser les pneus en s'élançant hors du parking réservé aux propriétaires.

Une fois sur la route, il commença à passer les vitesses sans trop se soucier de la limitation. Encore heureux, piloter n'avait pratiquement aucun secret pour lui et c'était l'une des rares choses qui parvenaient à le calmer dans des moments aussi tendus que celui-ci. Les mains posées fermement sur le volant, il regardait fixement la route en tâchant de tempérer sa respiration et son torse qui se soulevait à un rythme effréné. Pendant plus de dix mois, il s'était enfui de Berkeley pour poursuivre ses études à Paris car son père avait fait son inattendu retour à San Francisco en se faisant engager à Berkeley comme professeur de théâtre. Afin d'éviter de devenir la cible des derniers potins de l'université, cet exil improvisé avait eu le mérite de lui ouvrir de nouveaux horizons, de renouer avec sa terre natale mais aussi de faire le point sur ses sentiments vis-à-vis de Logan. Malheureusement, il avait l'impression que toutes ses bonnes résolutions s'évaporaient jour après jour à force de fréquenter son géniteur.
Son téléphone sonna et sans même vérifier au préalable, l'étudiant décrocha. La voix à l'autre bout lui rappelait étrangement quelqu'un. "Alors, ça y est, t'as trouvé tout seul ou t'as besoin d'un indice ?" lâcha Kilian d'une voix plus ironique et assassine que jamais. Chieur jusqu'au bout. Toutefois, la suite de la conversation fit rejaillir l'énervement tout particulier du jeune homme qui se mit à vociférer sur son portable. "T'es mon père ? Vas-y, prouves-le moi autrement qu'en agitant le livret de famille ou une prise de sang ! T'as rien de... Noooon !!" cria Kilian en lâchant son téléphone. Tellement obnubilé par cette prise de becs avec le père Salaun, il en avait oublié de regarder devant lui, son feu qui passait au rouge ainsi que sa propre vitesse qui augmentait... sans parler de la Porsche qui pointait le bout de son nez. En écrasant la pédale de frein par réflexe, le breton ne put que minimiser très sommairement un accident qui aurait pu faire bien plus mal : le pare-choc de sa voiture amortit le coup pour son propre véhicule... mais celui de l'autre conducteur, beaucoup moins. Si on aime le style "compression mécanique", ça rend plutôt bien, mais pas sûr que ce soit du goût de la victime.

Kilian sortit de sa Mustang et se détendit immédiatement lorsqu'il vit une personne plus que familière sortir à son tour. Roméo. Pour la première fois depuis le début de la journée, un sourire flotta sur les lèvres du Sigma : sacré coup de chance d'être rentré dans le chou d'un de ses plus proches amis et un compagnon de très longue date. Avec n'importe qui d'autre, le ton aurait sûrement monté très vite. Gêné par la situation, le beau brun observa la carrosserie du splendide bijou de l'étudiant... enfin, ex-bijou, pour être exact. Une main sur la nuque en signe de malaise, il haussa finalement les épaules. "Je suis presque déçu... je ne vais même pas pouvoir me battre avec l'autre conducteur, ça vaut pas la peine d'avoir un accident si on ne peut pas se la donner. Ah c'est dommage !" Un air profondément amusé et faussement ennuyé s'empara de son visage avant qu'il donne une chaleureuse accolade à Roméo. "Plus sérieusement, excuses-moi, j'étais en train de crier au téléphone et j'ai pas vu que mon feu était rouge... mais vois-le côté positif : en amenant ta voiture au garage, tu assures la sécurité de l'emploi à ton garagiste ! Tu fais une bonne action !" Irrécupérables, ces deux-là. Alors qu'il allait ajouter quelque chose, un coup de klaxon l'interrompit. "Eh, bougez-vous, les gosses avec votre tas de ferraille !" Le jeune homme tourna la tête vers l'automobiliste qui désignait Roméo du doigt. "Vire-là ta poubelle, le fils à papa !" A cette insulte, le sang du breton ne fit qu'un tour. Et tout le monde sait à quel point les bretons sont des "diplomates" nés... à la hache sur le front des ennemis, qu'ils écrivaient les traités de paix, à la belle époque ! Le poing serré et prêt à offrir à cet idiot un rendez-vous chez son dentiste une fois sorti du coma, Kilian avança dans sa direction. Protecteur et assez impulsif dans des moments pareils, il ne supportait pas qu'on veuille agresser même verbalement son plus vieil ami sans en payer le prix fort. Rien qu'à l'époque où ils étaient encore enfants, Kilian avait pris l'habitude de casser la figure à tous ceux qui se moquaient de Roméo pour une raison ou pour une autre... cela lui avait valu quelques remontrances, il faut le dire, mais il n'avait jamais cessé pour autant. Roméo, on touche pas. Les amis, c'est sacré.
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MessageSujet: Re: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyDim 11 Mar - 19:06

    Il fallait le dire, j'étais bel et bien le plus naïf de la famille. Cette réputation me poursuivait depuis mon enfance mais elle avait atteint des sommets depuis l'histoire avec Eden. Je redoutais que cela s'ébruite dans la famille, vu comment j'y étais apprécié. Non pas que mes parents ou mes frères et soeurs me renient, très très loin de là, mais c'est surtout certains de mes oncles et tantes qui ont vu mon arrivée dans la famille, il y a dix huit ans, d'un très mauvais oeil. Depuis tout petits ils baignent dans le luxe et les milliards, et ils ne veulent visiblement pas me donner un seul centime. Là dessus j'ai pas de grands soucis à me faire puisque ce sont mes parents, héritiers directs, qui possèdent une bonne part de la fortune familiale, qui vont décider de cela et il n'est pas rare qu'ils se prennent la tête avec leurs propres frères et soeurs pour que j'obtienne la totalité de mon héritage. Que voulez vous, je n'ai pas une goutte de sang Hermès-Cador dans mon corps alors pour certains c'est totalement inadmissible que je touche le pactole. Dommage mes chéris, mais en plus de toucher le pactole, je compte bien rentrer dans l'entreprise, et accessoirement vous évincez. Oui, en ce qui concerne les personnes qui ne m'aiment pas, je peux parfois être direct. En pensant au futur, je me faisais presque peur. Car aujourd'hui, contrairement à ce que bon nombre de personnes peuvent penser, nous n'avons pas, ma soeur, mon frère et moi, des centaines de millions de dollars. Ça ce n'est qu'un délire de pauvres qui croient que les héritiers sont blindés. Bien entendu, je sais parfaitement où est cachée la carte bleue de papa ainsi que son code. De plus, je pense pouvoir réussir à vivre avec quinze millions pendant pas mal de temps. Enfin bref, déjà que je ne sais quoi faire avec tout cet argent, je me vois mal hériter de trois ou quatre milliards. Oui car c'est ça qui m'attend et qui me fais peur. Mon immense naïveté me fait penser que je vais distribuer des billets verts à droite et à gauche et ça ne me plait pas, cette perspective. Alors pour remédier à cela, j'appelle Keyllan à la rescousse. Mon grand frère certainement la personne qui a le plus d'influence sur moi, tout ce qu'il me demande de faire pour lui, je serais capable de le faire. Bien entendu lui il n'abuse pas de ce pouvoir qu'il a sur moi, contrairement à certaines. Depuis qu'on est tout petits, il y a toujours eu cette alchimie entre lui et moi comme si finalement nous étions de vrais frères. Alors qu'avec Aurlanne, tout n'a pas été toujours rose. Il a même fallut attendre plusieurs années après mon adoption pour qu'enfin nous ayons une relation frère/soeur normale. Avant c'était plutôt chamailleries sur chamailleries, deux gosses qui ne se supportaient pas en somme et même si nous étions très petits, je me rappelle de certains moments où je la haïssais plus que tout au monde. Au début, elle ne m'a pas accepté. Elle ne voulait pas de moi comme frère, prétendant qu'elle avait déjà tout ce qu'il lui fallait avec Keyllan. Dommage pour elle, je suis persévérant. Et il faut croire que j'ai atteint mon but puisqu'aujourd'hui je suis aussi proche d'elle que de mon frère. Ah la famille ... C'est sacré pour moi. Même si nous sommes souvent en train de nous disputer et de nous chercher, personne n'est plus importante à mes yeux que ces deux là.

    Et juste derrière ma famille, et c'est pas rien, viennent mes amis, les meilleurs tels que Gaël, Zachariah et Kilian. Mon amitié avec ce dernier avait bercée toute mon enfance alors maintenant que nous étions de nouveau dans la même ville, je comptais bien en profiter pour faire les 400 coups avec lui. Et il fallait croire que ça allait commencer aujourd'hui puisque monsieur le breton avait décidé de détruire ma bagnole. Sympa, vraiment. Je ne lui en voulais absolument pas, au contraire cela me faisait une bonne raison d'aller en acheter une autre. En règle générale je ne suis pas du tout dépensier, mais en ce qui concerne les voitures, je craque carrément. Cela ne faisait pas longtemps que j'avais ma Porsche décapotable mais déjà je m'en lassais alors quelque part, merci Kilian. « Tu sais bien que me battre ce n'est absolument pas mon truc en plus. Et puis, j'aurais trop peur que tu te retrouves à l'hôpital par ma faute, j'aurais presque honte. » Je me mis à rire, moi, avec ma force de mouche, je ne risquais pas de faire du mal à qui que ce soit. J'étais juste bon à tuer des mouches avec une tapette, justement. Je m'approchai quand même de ma voiture pour voir ce qu'elle avait, pour essayer de montrer que j'étais un minimum intéresser par son sort bien que ce ne soit pas du tout le cas. « Tellement passionné par les petits mots doux que te glissais ta nouvelle conquête que tu n'as même pas remarqué que ma Porsche flambante neuve était juste devant toi. C'est vrai, en plus je fais doublement une bonne action en ces temps de crise ! » Faire le mégalo m'amusait vraiment parfois. Et nous étions toujours là, au beau milieu de la route, en plein San Francisco, en train de discuter, ne se souciant guère des automobilistes qui essayaient de se frayer un chemin au milieu de toute cette jungle urbaine. Ils attendront bien cinq petites minutes je m'étais dis. Et puis de toutes façons, je me voyais mal repartir avec ce tas de ferraille, plutôt appeler une dépanneuse ... oula, il allait falloir que je fasse attention, je commençais à devenir l'un de ces héritiers qui se prenait pour Paris Hilton au masculin. Mais bref, toujours est-il que la colère commençait à monter autour de nous, surtout de la part de l'un des conducteurs, que j'avais déjà repéré. Un coup de klaxon nous interrompit, pas besoin de chercher bien longtemps pour savoir d'où il venait. La suite de ses propos ne furent pas beaucoup plus sympathique que son visage et que son coup de klaxon. J'aurais pris tout cela à la rigolade, le pauvre m'enviait certainement d'avoir une Porsche, mais Kilian en avait décidé autrement et était à présent prêt à lui foutre son poing dans la figure. Je le retins par le bras comme je le pus avant de lancer à l'autre sur un ton ironique : « Mince, ma Porsche est cassée, va falloir que je m'achète une Maserati ... » Provocation quand tu nous tiens ... En tout cas je préférais ça plutôt que de voir Kilian aller se battre parce qu'une personne m'avait insulté. Si il savait le nombre de fois où j'avais lu des horreurs sur moi ou ma famille, il n'aurait plus de poing à l'heure actuelle.
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MessageSujet: Re: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyLun 12 Mar - 12:36

Kilian avait affiché un air à la fois exaspéré et arrogant. "C'est ça, cette conquête m'a un peu trop "chauffé" et je n'ai pas remarqué la poubelle qui se traînait devant moi..." ironisa-t-il alors qu'il savait pertinemment qu'il était bien le seul fautif dans cette histoire. "Vous êtes trop bon, seigneur Hermès-Cador." A ces mots lancés sur un ton cérémonieux et irrévérencieux à la fois, Kilian s'inclina bassement comme un sujet devant son roi. Cette facilité qu'il avait de jouer sur son statut d'enfant privilégié, d'héritier et détenteur d'une grande fortune l'avait toujours amusé. D'ordinaire, le breton avait horreur des fils à papa dont la personnalité n'était pas aussi riche que leur compte en banque... mais c'était loin d'être le cas avec Roméo. Il le connaissait depuis ses plus jeunes années, il était loin d'être un jeune homme qui ne réfléchit qu'en fonction des largesses financières qu'il peut se permettre. L'Alpha avait toujours dégagé à ses yeux l'image d'un garçon charmant, gentil, parfois un peu naïf, mais loin d'être stupide pour autant. On peut le dire, Kilian le considérait autant comme l'un de ses meilleurs amis que comme un protégé sur qui il devait veiller pour lui épargner un maximum de souffrances et de méchancetés. Eh oui, derrière ses airs un peu rustres, le Sigma était pourvu d'une nature protectrice surdéveloppée lorsqu'il s'attachait à quelqu'un au même degré que pour Roméo.
C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il réagit au quart de tour lorsque ce jaloux de la première heure voulut mettre son grain de sel dans cette histoire. Le pire, c'est que même défoncée, la voiture de son ami d'enfance était mille fois mieux que le chariot sur roue de ce guignol. Il fallut que Roméo doive le retenir pour que le poing de Kilian n'aille pas s'écraser dans la figure de l'automobiliste qui avait brusquement pâli en voyant le breton avancer dangereusement dans sa direction. Soufflant pour expirer sa colère, il adressa un dernier regard meurtrier à ce type avant de fermer les paupières en entendant la réplique du frère de Keyllan. "Bon sang, mais tu t'arrêtes jamais, espèce de petit bourgeois !" Sur ces paroles purement sarcastiques et taquines, l'artiste attrapa son ami par le cou et se mit à l'ébouriffer avec gentillesse et complicité.

Il consentit à le relâcher pour aller finalement pousser la carcasse de la Porsche et dégager la circulation pour le plus grand plaisir des automobilistes. Alors qu'il se trouvait derrière la voiture, en pleine effort, le breton tourna la tête vers son ami et lui adressa un sourire sarcastique. "Tu vois, si tu t'étais contenté d'une modeste Twingo, je serai passé en te frôlant mais sans te rentrer dedans... finalement, c'est la faute à ta folie des grandeurs, pas la mienne." Chieur ? Oh, si peu. Lorsqu'ils se retrouvèrent enfin sur le trottoir, Kilian poussa un soupir et s'étira comme un félin avant de faire le tour de ce qu'il restait du véhicule. Décidément, il ne l'avait pas raté... il n'osait même pas imaginer ce que cela aurait pu lui coûter s'il avait percuté un parfait inconnu. Il aurait d'ailleurs forcé son père à lui rembourser le coût de cet accident jusqu'au dernier centime : c'était lui qui l'avait appelé. Bon, il n'avait pas été obligé de décrocher, c'est vrai... mais peu importe. Il lui tardait de rentrer ce soir en balançant qu'il avait eu un accident, juste pour le plaisir de le voir se décomposer devant lui avant de claquer la porte de sa chambre.
Kilian s'appuya contre le capot - Dieu merci intact - de sa Mustang puis sortit une cigarette avant de laisser son paquet près de lui au cas où Roméo en voulait une. Ne sachant pas s'il fumait... oui, il y avait bien quelques petites zones d'ombre sur des détails entre eux, mais c'était purement anecdotique. Après avoir soufflé la fumée en l'air une première fois, le beau brun se massa la nuque de sa main libre. Mine de rien, le choc l'avait brutalement bloqué, il allait sans doute s'en tirer avec une tendinite pour un ou deux jours... mais cela aurait pu être pire. "Bon, tu veux qu'on laisse ta ravissante poubelle ici et que je t'emmène t'acheter ton prochain bolide ? J'ai du temps à tuer et je sais d'ores et déjà que tu n'as aucune envie de faire réparer ta Porsche." Il posa ses yeux sur la tôle froissée et arqua un sourcil circonspect. "... quoique je ne suis pas sûr qu'il y ait grand-chose à réparer." En effet, à moins d'avoir un génie sous la main et qu'il réalise un voeu, difficile d'imaginer que la Porsche pouvait être sauvée. Pas de bol, le type qu'il avait à côté de lui s'appelait Roméo, pas Aladdin. "Si c'est moi qui conduit, tu es sûr de ne pas te faire rentrer dedans... t'auras le droit de me confisquer mon téléphone, si tu flippes." ajouta-t-il avec un petit sourire franc et joueur.
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MessageSujet: Re: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyDim 25 Mar - 15:32

    J'aimais avoir des amis comme Kilian. Des amis qui ne se prenaient pas la tête parce que leur chauffeur avait deux minutes de retard ou parce que leurs parents leur avaient coupé les vivres pour mauvaise conduite. Oui parce que ça c'était mon quotidien lorsque je me retrouvais immergé dans ce monde de millions et de milliards. C'est vrai que je déteste ce monde mais parfois je suis bien obligé de représenter ma famille à des évènements ou des choses dans ce genre, ça leur fait tellement plaisir ... Mais les moments que je préférais c'était ceux ci, lorsque je me retrouvais avec les personnes que je ne faisais pas semblant d'aimer et avec lesquelles je pouvais me lâcher et rigoler à tout bout de champs. Oui parce que rigoler quand vous avez l'ambassadeur du Mexique ou le ministre d'Etat monégasque à côté de vous, ça le fait pas trop si vous voyez ce que je veux dire. « Ma poubelle, comme tu aimes tant l'appeler, m'a coûté cent cinquante mille dollars. Alors à moins que tu ne souhaites me rembourser ce montant, je te prierais de changer de qualificatif. » Ton de la rigolade, bien entendu. De toutes façons, chaque parole que je prononçais avec Kilian se faisait sur ce ton là. Jamais nous arrivions à nous engueuler, sauf peut être au sujet de son père, et c'était ça que j'aimais dans notre amitié. Il n'y avait aucune prise de tête, chacun déconnait sur l'autre tout en se respectant. J'aimais le taquiner sur la fortune de son père qu'il ne souhaitait pas dilapider, lui aimait le faire sur mon argent et mon nom de famille. Pas de jaloux. « En voilà un joli surnom ! Dorénavant tu m'appelleras majesté. Quand à toi, tu seras mon fidèle écuyer qui préparera mes chevaux. » Mon esprit gamin ressortait parfois. C'était plaisant. Après une énième " insulte " sur ma condition sociale, nous daignâmes enfin pousser la carcasse de ma voiture pour laisser passer les automobilistes qui arrêtèrent, enfin, de pousser des cris à notre encontre. Nous avions frôler le pire lorsque Kilian s'était approché du mec qui m'avait clairement insulté. Je ne souhaitais absolument pas que mon ami aille user de ses poings pour ma petite personne. De toutes façons j'avais l'habitude de ce genre de remarques. Les gens croient que les fils et filles à papa sont tous comme ceux que l'on voit à la télé ou dans les séries américaines. Certes, bon nombre d'entre eux sont comme cela mais je pense être en mesure de proclamer que non, je ne suis pas comme ça. Ma voiture est d'ailleurs l'un des rares domaines où pourrais dépenser sans compter. Mais ce n'est qu'une passion et ce n'est absolument pas pour me la racler comme le pensent bon nombre de personnes. Bref, tout ça pour dire qu'il était inutile de se mettre dans des états pareil pour ce genre de personnes qui font des amalgames à tout bout de champ. « Et si toi tu faisais preuve d'abstinence, tu n'aurais certainement jamais eu ce téléphone à la main et par conséquent tu aurais évité de rentrer dans mon bolide. Mais bon, c'est pas plus mal, je commençais à regretter de l'avoir acheté. » J'en remettais encore une couche. De toutes façons, je savais très bien qu'il n'y croyait pas à mon petit numéro d'enfant pourri et gâté. Bon, j'étais pourri et gâté mais je ne m'en vantais pas.

    J'imaginais déjà les réactions de mes frères et soeurs si ils l’apprenaient. Certes, ce n'avait été qu'un pauvre petit accident, plus spectaculaire qu'autre chose, mais Aurlanne et Keyllan seraient capable de venir me chercher chez moi tous les matins pour me conduire à l'université pour ne pas que je risque d'avoir à nouveau un accident. Tous les deux, surtout mon frère, prenaient plus soin de moi que d'eux même. Quand je vois l'état dans lequel est mon frangin en ce moment, je me dis que ce serait à moi de passer le voir pour prendre de ses nouvelles. Sauf que quand je l'appelle pour savoir quand je peux venir, monsieur ne peux me donner d'heure. Ses excuses bidons pour ne pas me voir, je n'y crois pas une seule seconde, et Aurlanne non plus d'ailleurs, et il y a forcément quelque chose de grave qui se passe. Mais je ne peux décemment pas le forcer à me parler ... Après quelques secondes, Kilian proposa d'aller me racheter une voiture. J'avais du temps devant moi et rien j'étais déjà tout excité à l'idée d'avoir une nouvelle bagnole. « Tu sais comment t'y prendre pour me forcer à passer l'après midi avec toi ! On y va à une seule condition. Je m'achète mon bolide, et tu t'achètes mon bolide. Je me demande bien comment tu peux rouler avec ce tas de ferraille ! » Une Mustang ... Non ce n'était pas le genre de voiture que j'affectionnais particulièrement, les trouvant d'un autre siècle, mais ce n'était pas pour rabaisser son goût en matière d'automobile que je voulais qu'il en achète une autre, mais plutôt pour qu'enfin il daigne utiliser l'argent que son détesté de père lui avait donné. Je n'étais pas du tout un dilapideur mais il y avait quand même des limites, je ne saurais laisser dormir de l'argent sur mon compte en banque en sachant que je ne m'en servirais jamais. « Alors ? Tu en dis quoi ? » J'inspectais à nouveau ma Porsche. Non, il n'y avait pas grand chose à sauver en elle alors force est de constater qu'une visite chez mon concessionnaire favori s'imposait. Très gentiment, Kilian proposa de conduire. Que c'était mignon, il voulait prendre soin de moi en prônant le fait qu'il ne pouvait pas avoir d'accident ... Il ferait bien de me rappeler ce qu'il venait de faire à l'instant ! « Donne moi ton téléphone et on est partis. » Encore une fois, je me mis à rigoler. En tous les cas, je le voulais son téléphone. Oui, je pouvais être excessivement chiant quand je le souhaitais.
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MessageSujet: Re: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyDim 25 Mar - 18:16

"Cent cinquante mille dollars... mon pauvre ami, dans quelle misère vis-tu donc ?" ironisa Kilian avec un nouveau sourire tout ce qu'il y a de plus taquin. Roméo pouvait très certainement se targuer d'être l'un des seuls avec qui le Breton était aussi avenant et... et joyeux, n'ayons pas peur des mots. D'ordinaire renfermé et peu bavard, il faut dire que depuis le temps qu'ils se connaissaient et grâce au caractère de l'Alpha, Kilian n'avait jamais eu aucun problème de conscience à se montrer amical à ce point. Cette amitié avec le jeune homme lui tenait beaucoup à coeur dans la mesure où il se savait assez important dans sa vie. Attention, cela n'a rien d'égocentrique, le fils Salaun n'était pas de cet acabit. Il savait juste que la vie mondaine était parfois extrêmement pesante pour le frère de Keyllan et Aurlanne : dans des moments pareils, Kilian représentait sans doute pour lui une sorte d'oasis de paix et de sérénité loin des obligations qu'imposent une famille comme celle des Hermès-Cador. Entre eux, pas d'artifices, pas de masque à porter et pas d'hypocrisie. Roméo pouvait être lui-même, l'homme qu'il désirait et sans jamais avoir à se soucier des apparences. D'une certaine façon, l'héritier lui rendait la pareille en ce sens que se montrer gentil en sa compagnie ne garantirait pas de blessures à suivre pour Kilian. Lui qui avait la peur monstrueuse de s'attacher pour ensuite être déçu ou trahi comme il avait pu l'être par son géniteur qu'il avait idolâtré comme tout enfant de son âge à l'époque... Roméo était en quelque sorte le seul ami à être resté tel qu'il était avec lui depuis sa plus tendre enfance. L'éloignement n'avait rien changé à tout cela, bien au contraire : aujourd'hui plus que jamais, l'Alpha était un vestige dans le bon sens du terme. La seule personne au monde à n'avoir jamais trahi une seule fois sa confiance. Voilà pourquoi, s'il avait eu les moyens, il aurait peut-être aimé lui rembourser ce petit bolide... car au fond, il avait horreur de faire du mal à Roméo. Son côté comédien surdéveloppé cachait d'ailleurs habilement la culpabilité qu'il ressentait à l'idée d'avoir été à deux doigts de le blesser gravement. Ou pire encore.
Kilian leva les yeux au ciel. "Comptes là-dessus... et je vais nettoyer tes pompes avec la langue, tant qu'on y est." Bras croisés sur son torse, il le regarda. Cette amitié lui faisait parfois se demander si certaines personnes ne prenaient la peine de le fréquenter que par intérêt envers sa fortune. C'était une attitude qu'il condamnait par-dessus tout, surtout quand on connait la personnalité de ce garçon. "Me demander de faire abstinence, c'est comme demander à un moine d'aller s'éclater à Pigalle... c'est impossible." Sachant que son compagnon avait longtemps vécu en France, le Breton était certain qu'il n'aurait aucun mal à faire le parallèle. Certes, il n'avait pas été au téléphone avec une fille comme il le lui avait fait croire mais si cela avait été le cas, Kilian n'aurait sûrement pas suivi ce conseil. Sans être un séducteur aux quantités industrielles de conquêtes futiles puisqu'il privilégiait la qualité à la quantité, il ne tirerait jamais une croix sur les plaisirs de la chair juste pour une banale de sécurité routière. Toutefois, ce conseil de Roméo le fit rire de façon très franche, autant que son attitude de playboy de la dernière heure : sans être un flambeur, il savait parfaitement que le jeune homme avait un péché mignon en termes de dépense, c'était les voitures.

Voilà pourquoi il se proposait de l'emmener s'acheter une voiture sur-le-champ. A sa place, c'est ce qu'il aurait fait : les transports en commun ou le covoiturage, c'était d'un autre âge. Rien ne vaut le plaisir d'être installé sur le cuir du siège conducteur de sa voiture, la radio poussée à un volume agréable et surtout personne pour vous enquiquiner à côté. D'ailleurs, Kilian adorant chanter à toute heure de la journée, il profitait très souvent de ses trajets en voiture pour donner de la voix dans sa Mustang. "Te forcer, tout de suite... t'es pire qu'un gosse, c'est tout. On te propose ton attraction préférée et toi, tu fonces direct. C'est presque trop facile !" Sur ces bonnes paroles, il passa son bras autour de ses épaules. Encore une exception à laquelle seul Roméo avait droit : une marque d'affection physique de la part d'un homme qui en avait horreur habituellement. Cela lui rappelait leurs jeunes années où les deux enfants à l'époque se chamaillaient gentiment pendant leurs vacances. Cependant, au moment où il aborda la condition de cette escapade entre amis, le visage de Kilian se fit un peu moins chaleureux. Au contraire, il fut même un peu plus fermé et plus sérieux. "Pour commencer, si je t'entends encore parler de ce bijou avec des termes comme "tas de ferraille", je te refais la tête comme ta Porsche... c'est un héritage qui m'a été légué par mon grand-père. Cette Mustang a plus d'histoire et de valeur que n'importe laquelle de tes voitures de sport hors de prix." Peu importe qui lui en parlait, Kilian était très sensible dès qu'on se mettait à critiquer sa voiture. C'est vrai, à côté de celles des étudiants de Berkeley, elle faisait vraiment vieillotte... mais il l'adorait. Elle lui ressemblait. Il secoua la tête en essayant de recouvrer un sourire léger. "N'essayes pas de m'embarquer dans ta folie dépensière... allez montes, dans la voiture." Il connaissait très bien Roméo, il allait encore essayer de le pousser à se servir de l'argent qui se trouvait sur le compte que son père lui avait ouvert et avait rempli pendant des années durant. Malgré ce qu'il y avait dessus, il n'aurait jamais les moyens de s'offrir une voiture de la même classe de prix de Roméo : raison de plus pour lui de ne pas craquer. Kilian était assis sur une bonne somme mais il n'était pas millionnaire pour autant ! Et puis cet argent, il n'en voulait pas par principe.

Le Sigma sortit son téléphone de sa poche et le lança à son ami qui le rattrapa au vol, soupirant en secouant la tête. De toutes manières, autant lui donner tout de suite autrement il n'allait pas le lâcher et l'enquiquiner jusqu'à temps qu'il cède. Kilian lui-même était un chieur... voilà donc pourquoi il connaissait particulièrement bien le comportement des gens comme le jeune Hermès-Cador. "Voilà. Et n'oublies pas ta ceinture de sécurité... j'ai pas envie que ta tête abîme mon pare-brise si je dois freiner brusquement." Ca, c'était la façon Salaun de s'assurer du bien-être de son passager... un peu trop protecteur, par moments. Une fois à l'intérieur, il mit le contact puis s'engagea sur la route en suivant les indications de Roméo pour savoir par où passer. Après quelques virages, ils se retrouvèrent sur une rocade menant à l'autre bout de la ville. "Alors, quoi de neuf dans la vie de mon playboy préféré ? En dehors de ta vie mondaine, j'entends..." lança-t-il en glissant un regard amusé dans sa direction. Effectivement, ce qui l'avait toujours le plus intéressé, c'était la vie de Roméo en elle-même. "Même si c'est moi qui t'ai embouti, tu roulais plein pot... t'avais la conduite d'un mec énervé. J'en sais quelque chose, tu demanderas à feu ta Porsche."
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MessageSujet: Re: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyDim 1 Avr - 22:40

    Avec ce léger accident, j'en avais presque oublié la raison de ma venue dans le centre de la métropole californienne. J'avais oublié qu'Eden m'avait foutu dans une colère monstre il y a moins d'une demi heure. Celle là ... même quand elle n'était pas à côté de moi, elle arrivait aisément à me faire sortir de mes gonds. Décidément, jamais je n'arriverais à oublier ce qu'elle m'avait fait, c'était plus fort que moi, il fallait tout le temps que je l'insulte et que je pense à elle. Non ce n'était plus du tout de l'amour, bien au contraire, mais elle prenait une place omniprésente dans ma vie et ça m'embêtait vraiment. La seule que je voulais c'était Chuck. En plus, elle me faisait faire n'importe quoi. Non seulement j'étais parti pour dépenser des centaines de dollars chez des grands couturiers mais à cause d'elle j'étais monté bien plus haut que ce qui était autorisé en terme de kilomètres heures. Oui, j'aimais lui refiler tous les tords quand elle n'était pas là mais elle était responsable de mon état, la seule responsable. Ma rencontre avec Kilian me fit donc oublier mes mauvaises pensées. Je repartais sur du positif aujourd'hui. Avec l'un de mes meilleurs amis à côté de moi, j'étais sur de très bien finir ma journée. C'était simple, je savais pertinemment qu'il n'y aurait aucune prise de tête, que personne n'hausserait le ton, enfin bref, le bonheur total quoi. « Oui, moi aussi je me le demande. Parfois j'aimerais sortir de ma pauvreté ! » Je me mis à sourire. Il ne fallait pas que l'égocentrisme devienne une habitude sinon cela allait retomber sur moi ... Et puis au final on s'en fiche, Kilian sait très bien que je ne suis absolument pas comme cela, il n'est pas bête. Après que les automobilistes eurent cesser de nous insulter, nous fûmes enfin tranquilles pour parler. Quand j'étais avec le Sigma, je devenais tout de suite plus calme, plus posé, et beaucoup plus bavard. Non, ce n'était absolument pas dans mes gènes de rentrer chez moi le soir et de raconter à ma famille ce que j'avais fais dans la journée. J'étais plutôt du genre à dire 'bonsoir' et aller me réfugier dans ma chambre ou dans celle de mon frère. Ce dernier était d'ailleurs le seul membre de ma famille à qui j'arrivais à dire des choses, m'enfin cela restait rare. Ma vie, je la réservais à mes amis qui ne me prenaient pas pour un gamin, eux. « Si ça peut te faire plaisir, tu peux t'en donner à coeur joie. D'ailleurs je vois qu'elles ne sont pas tout à fait propres. » Je tendis le pied en avant pour lui montrer les endroits de saleté que recelaient mes chaussures. C'était dommage, j'allais devoir attendre ce soir avant de pouvoir les retrouver toutes propres, mes chaussures. Je me mis à éclater de rire en entendant la remarque suivante de Kilian. « Ah oui, j'avais oublié à quel point tu aimais les femmes. Très belle comparaison au passage. »

    Cette remarque me fit repenser à Paris et à la vie que j'avais laissé derrière moi. Cette triste à dire mais je n'avais eu aucun mal à quitter la capitale et à quitter mes parents par la même occasion. La vie là bas m'étaient devenue insupportable et de toutes façons, mes parents vivaient à Cannes donc je ne les voyais pas beaucoup plus qu'à présent. Les journalistes qui vous cours après toute la journée, vous ne pouvez rien faire de travers sans que ça se sache, j'en avais eu vraiment marre. Et puis la vie sans Aurlanne et Keyllan m'était horrible. Je n'avais jamais saisi que j'avais cruellement besoin d'eux dans ma vie. Ils étaient vraiment tout pour moi, je me voyais mal être séparés d'eux plus longtemps alors ni une ni deux je m'étais inscris dans la même université qu'eux ... Kilian me proposait donc de passer chez mon concessionnaire favori. Très bonne idée ... pour me faire dépenser des milliers de dollars. Ça, à Paris je ne l'aurais jamais fait tout simplement parce que ma réputation d'héritier qui ne dépensait rien, j'y tenais. Mais là, personne ne me connaissait alors autant foncer. « Bah quoi, si je te propose une soirée dans un club de strip tease, tu ne vas pas me dire non que je sache. » Bim, dans ta face Salaun. Sauf qu'au lieu de rigoler, son regard se figea. Apparemment, sa Mustang, on touchait pas. Il était hors de question de cracher dessus. « Excuse moi, je savais pas que tu y tenais temps. Si j'avais su j'aurais pas dis ça comme ça. Bon, alors si je comprends bien tu changes pas ta voiture. Arf, cherche pas je trouverais bien un moyen de te faire dépenser tout ton fric. » Oui, reste sur tes gardes mon cher Kilian, j'ai perdu la bataille mais pas la guerre comme on dit. C'est vrai quoi, ton père ta filer du fric, faut l'utiliser. Si j'étais à ta place, je l'aurais même dilapider rien que pour me venger. Tu t'achètes un bateau, un apparte, ce que tu veux mais utilise le bon sang de bois ... Et puis après tout t'en fais ce que tu veux, je suis le premier à laisser de l'argent dormir sur mon compte en banque, alors ... Nous prîmes donc enfin la direction de ce merveilleux marchand de rêve, après que le breton m'ais filer son téléphone, cela va de soit. Si l'une de ses conquêtes l'appelle, je me ferais une joie de lui dire qu'elle a faillit me tuer. « Ça fait toujours plaisir d'avoir des potes qui tiennent à vous. » Je lui lançai un grand sourire, bien entendu qu'il tenait à moi. Après plusieurs centaines de mètres à arpenter les rues de San Francisco, Kilian voulut prendre des nouvelles de moi. « Quoi ? Ma vie mondaine ne t'intéresse pas ? De toutes façons je l'ai pratiquement réduite à néant en ce moment alors j'aurais pas grand chose à te raconter dessus. A part ça pas grand chose. » Dommage pour moi, je n'allais pas m'en sortir comme ça. Il avait remarqué que j'avais la tête de quelqu'un d'énerver. Je ne pouvais pas lui cacher quelque chose bien longtemps à lui. « Je t'ai déjà parler de la pire garce qui existe sur terre ? »
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MessageSujet: Re: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyJeu 5 Avr - 18:02

Sans être un égoïste fini comme beaucoup se plaisaient à le penser vu son caractère très particulier, on pouvait cependant affirmer que Kilian n'était pas assez sociable au point de trop se soucier des autres pour la bonne et simple raison que les gens passaient soit leur temps à se plaindre, soit ils ne pouvaient s'empêcher de fouiller dans votre vie avec une curiosité souvent déplacée. Ecouter les jérémiades des autres l'avait toujours profondément agacé, d'autant plus que les trois quarts des gens qui se plaignent sont justement ceux qui sont les moins à plaindre. C'est pourquoi Roméo faisait partie de ces rares personnes que le Breton aurait écouté des heures durant sans jamais s'en lasser… du moins jusqu'à ce qu'il le lui fasse comprendre avec l'une de ses fameuses remarques plus ou moins déstabilisantes. Ainsi, lorsque l'étudiant s'excusa d'avoir ainsi critiqué sa voiture, le Sigma s'en voulut presque tout de suite de s'être ainsi emporté contre lui alors qu'il n'avait fait que le taquiner. En un sens, Roméo le connaissait depuis qu'il était tout petit : Kilian avait toujours eu ce caractère très explosif et impulsif, tant et si bien qu'il peut se montrer cassant et désagréable - voire violent en certaines situations - au quart de tour si on le chatouille sur quelques sujets sensibles. Pour le reste, il était un jeune homme très posé, calme et serein… mais il suffit parfois d'un rien pour le faire sortir de ses gonds. Une fois sur la route, il avait secoué la tête avec un petit sourire pour lui signifier qu'il ne lui en voulait absolument pas. Puis au fond, c'est Roméo qui avait raison : il le connaissait bien assez pour savoir que ce petit Alpha tête de mule ne lâcherait jamais l'affaire tant que le fils Salaun n'aura pas mit la main à la poche avec ce compte qui dormait paisiblement à la banque depuis sa majorité française. "Ah, si tu me prends par les sentiments… une soirée comme celle-ci ne se refuse pas." Quoi la majorité ? Oui, bon, Kilian n'était pas majeur aux USA mais il l'était depuis déjà deux ans en France… et pour lui, c'était cette majorité qui comptait le plus, bien que la loi américaine se moque allègrement des conceptions juridiques de Kilian Salaun. Sans être un obsédé - loin s'en faut, d'ailleurs - ou un pervers, les clubs de strip-tease sont seulement bons à cultiver le fantasme. Ce n'étaient pas ses endroits préférés, il les jugeaient même vulgaires sur les bords… mais bon, une soirée comme ça n'a jamais tué qui que ce soit. De toutes manières, à partir du moment où il y a un bar et des amis, c'est le principal. "Promis, je te laisserai m'y emmener pour mon enterrement de vie de garçon… si je me marie un jour." ajouta-t-il avec un grand sourire cynique. Le mariage… Il croyait en l'amour, peut-être même au mariage… mais de là à concrétiser, encore fallait-il trouver la future Madame Salaun. "En tout cas, ce n'est clairement pas dans une voiture que tu me feras dépenser le moindre centime… du moins jusqu'à ce que ma Mustang me lâche fatalement un jour." Il tourna la tête vers Roméo en fronçant les sourcils, animant son visage d'une moue sérieuse et réprobatrice. "Et je t'interdis de trafiquer ma bagnole pour tes petites combines, Hermès-Cador." ajouta-t-il d'une voix mauvaise. Petit instigateur tel qu'il le connaissait, Roméo était capable des pires bêtises quand il s'agissait de parvenir à ses fins… et rien que pour ce côté chieur, Kilian l'adorait.
Ils s'engagèrent sur une grande avenue, se rapprochant ainsi du fameux concessionnaire automobile du richissime héritier. Le comédien arqua un sourcil avec un air désolé. "Tu as mis un frein à ta vie mondaine ? Plus de champagne, de caviar et d'hypocrites en haute couture ? Mon dieu, mon pauvre ami, mais comment fais-tu pour survivre sans toute cette féérie…?" Un autre sourire ironique au possible habilla ses lèvres fines alors qu'il passait une vitesse. Roméo connaissait bien la position de Kilian sur la haute société. Pour tout dire, l'Alpha devait être le seul aristocrate qu'il arrivait à supporter jusqu'à aujourd'hui, avec James O'Malley. Pour tous les autres, il s'en méfiait comme de la peste et ne faisait confiance à aucun d'entre eux. Au fond, il admirait presque Roméo de savoir aussi bien se fondre parmi ces requins avides d'intérêts, de chiffres d'affaires et de gros sous sans craquer pour les envoyer balader méchamment, un coup de poing à l'occasion. Ces grandes festivités de la haute société le fascinaient autant qu'elles l'exaspéraient. "Heureusement que les bouffons du bas-peuple tels que moi peuvent encore divertir Monseigneur Roméo…" Encore une petite couche pour la route, si c'est pas mignon. "Et on peut savoir pourquoi Sa Sainteté ne daigne plus voir ses semblables ?" Ca, c'était la façon qu'avait Kilian de lui demander des nouvelles quoiqu'il en soit, le fond de ses paroles restait extrêmement sérieux bien que la forme apparaisse aussi moqueuse à son interlocuteur. Il fronça un peu les sourcils et tourna la tête vers Roméo avec un peu plus d'inquiétude dans son regard bleu azur. Le voilà, le sujet houleux qui le rendait aussi énervé : une femme. "Oh, toi, comme je te connais, j'imagine que ta gentillesse ou ta serviabilité envers ces dames a dû te jouer des tours. Vas-y, racontes-moi les misères que cette fille t'a fait… et tu as même le droit de la critiquer et l'insulter si ça peut te détendre." Un petit sourire anima une nouvelle fois le visage pourtant fermé du Breton alors qu'ils s'approchaient vraiment de leur destination. Curieux de savoir ce qui avait pu se passer pour Roméo, il l'écouta très attentivement sans pour autant lâcher la route des yeux. Deux accidents en une journée, l'Alpha aurait pu croire à une réelle tentative de meurtre.
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MessageSujet: Re: nothing but our friendship KILIAN&ROMEO nothing but our friendship KILIAN&ROMEO EmptyLun 9 Avr - 17:48

    Ma naïveté me jouera, j'en suis persuadé, un vrai vilain tour un de ces jours. Jusqu'ici, je m'en sortais plutôt pas mal comparé à ce qui aurait put m'arriver. Oui, l'épisode avec Eden est déjà loin. Je vous vois venir, non ce que je dis n'est pas de la mauvaise foi. Certes j'ai été profondément blessé par ce qui s'est passé avec elle mais j'ai compris que finalement ce n'était pas très important. L'amour passe bien après le business quand on s'appelle Roméo Hermès-Cador et ça, c'est dur de l'accepté. Quand on a mon âge, on pense plus à aller s'éclater dans tous les endroits sordides qui existent, avec toutes les filles possibles et imaginables au lieu de penser à son argent. Même si j'ai relativement conscience de la valeur de l'argent, j'ai du mal à me faire à l'idée que l'argent de mes parents n'ai pas tombé dans leurs poches par magie. Enfin ... si un peu quand même vu qu'ils sont eux mêmes des héritiers mais ils ont considérablement développé Hermès International pour en faire le numéro trois du luxe dans le monde. Bref, en somme il va falloir que je travaille beaucoup pour me faire un nom dans le métier. Et pour cela, il faut que je sois nettement plus attentif au monde qui m'entoure et aux personnes qui rodent autour de moi qui ne me veulent pas forcément que du bien. L'épisode 'Eden' m'a certes un peu servi de leçon mais il faut que je m'améliore encore plus, sinon je vais déclencher les rires de tous les actionnaires de l'entreprise lorsque je vais leur annoncer que je veux reprendre une partie de l'entreprise. Même si mes parents me soutiendront toujours dans cette quête, qu'ils prôneront toujours le fait que je suis le meilleur pour le rôle qui m'est attribué, si l'annonce de mon entrée dans l'entreprise fait perdre des milliers d'euros à mes parents en bourse, il apparaît clairement qu'ils me feront gentiment comprendre qu'il faut que je me tourne vers autre chose. Arrêtons avec ces pensées négatives, je suis avec Kilian alors il faut que je tâche de passer une bonne après midi. « Ah je savais que tu allais craquer pour une soirée de ce genre. Dommage alors, je n'aurais jamais l'occasion de t'y emmener vu qu'aucune fille ne voudra de toi comme mari. » Prends ça Salaun. Les filles elles préfèrent les hommes dans mon genre, beaux et intelligents. J'ironise, bien entendu. Moi qui ne verrais jamais ma famille lorsque je rentrerais du boulot, je serais prêt à n'importe quoi pour que mes plus proches amis aient cette chance. J'avais beau insister encore et toujours, monsieur ne voulait pas du tout utiliser cet argent qui dormait sur son compte en banque. C'était dommage. Moi, si une personne que je déteste me donne de l'argent, du genre Eden, m'enfin on peut toujours rêver qu'elle me file du fric elle, je crois que j'irais directement tout dilapider et me faire plaisir même si au fond de moi je ne suis pas un flambeur. En fait, ce serait juste histoire de faire chier l'autre personne que je m'évertuerais à ne pas laisser le moindre centime sur le compte. « Quoi !? Non mais je sais que je suis fourbe mais pas à ce point non plus. Et puis tu imagines l'horreur pour toi si j'étais amené à faire ça ? Je serais obligé de te venir te chercher tous les matins au volant de mon bolide en attendant que tu te trouves une nouvelle voiture. On te prendrait toi aussi pour un aristocrate. » Rien que cette perspective l'horrifiait, j'en étais sur. Mon monde ne l'avait jamais attiré.

    Je regardais les bâtiments défiler autour de nous, nous nous approchions de la caverne d'Ali Baba, là où je me permettais tous les excès. Dépenser en voitures était le seul moment où je faisais cela. Dans la vie courante j'étais plutôt du genre discret et raisonnable. Certes j'avais des vêtements de marque, mais rare étaient ceux que je m'étais acheté. C'était souvent des cadeaux que m'avaient fait des créateurs ou des choses que mes parents m'avaient eux même acheté. C'était uniquement lorsque je me sentais mal que ma folie destructrice de billets en euro se déclenchait. « Non mais de toutes façons, tu sais très bien que ça ne m'a jamais plus. Moi, tout ce que je demande c'est un peu de simplicité. Je ne suis pas comme eux, tu sais. Et puis franchement, qu'es ce que j'en avais marre d'être attendu comme le messie à chaque soirée où j'étais invité, cela en devenait vraiment lassant à force. » J'ajoutai cette dernière phrase sur le ton le plus ironique que l'on pouvait me connaître. Dans un sens, ce n'était pas que des mensonges ce que je disais là. Dans bon nombre de soirées, surtout à Paris, la présence d'un représentant de la famille Hermès était de mise et appréciée, m'enfin bon. Ma famille avait compris depuis bien longtemps que m'offrir quelque chose de valeur ne m'aidait pas à me rendre heureux. Tout ce que je souhaitais c'était un peu d'affection de la part des personnes que j'aimais vraiment. Tout simplement. Mais de l'affection de la part de Keyllan, c'était trop alors je me contentais d'une bonne tape dans le dos qui me fait recracher tout ce que je suis en train de boire. En même temps, je ne peux pas trop lui en demander en ce moment vu l'état dans lequel il doit être. « Tiens, à partir de maintenant tu seras ma fripouille à moi, comme dans le film. » Pauvre Kilian, il allait en voir de toutes les couleurs. Dorénavant il ne mangerait plus à table avec moi et il ne fera que les tâches les plus ingrates. Très joli perspective qui restera malheureusement dans mes rêves puisque le breton n'est pas du tout du genre à être soumis à quelqu'un. A présent, il voulait savoir à cause de qui et pourquoi j'avais été dans cet état là. Je lui en avais déjà trop dit pour reculer devant l'obstacle, je me devais de tout lui raconter. « Je te passe les détails, mais en gros t'as raison, la célèbre naïveté de Roméo Hermès est toujours là, belle et bien présente. La fille avec qui j'étais à profité de mon nom de famille pour se faire une place dans la bonne vieille haute société californienne. Enfin bref, je te passe les détails, je me suis fais rouler dans la farine. » Voilà, c'était dit, maintenant il sait tout et ça me libérais un peu d'ailleurs. Nous étions à présent sur le parking du concessionnaire. On nous dévisagea quelque peu. Oui, arriver en Ford Mustang dans un endroit où m'on vend des Maserati, c'est pas commun. M'enfin, quand ils auront vu ce que je veux m'acheter, tous ces gens changeront d'avis sur moi. Mes yeux brillaient déjà en voyant toutes ces voitures autour de nous. Je me retournai vers Kilian. « Alors, tu préfères laquelle toi ? »
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