the great escape
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you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier.

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MessageSujet: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptyJeu 23 Fév - 20:28

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Elle courait, ses pieds s’enfonçaient sur le sable mouillé. Derrière elle, elle le sentait, il la suivait. Prêt à l’attraper, prêt à la laisser tomber dans la seconde, prêt à quoi, au juste, elle n’en savait rien. Leurs éclats de rire se répercutaient dans ses oreilles, résonnaient à des centaines de kilomètres à la ronde, les faisant se sentir plus vivants que jamais. Ses jambes ne pouvaient plus la porter, elles semblaient se décoller de son corps un peu plus à chacun de ses pas, lui échapper ; alors que derrière elle, il poursuivait sa progression, ses bras tendus prêts à se refermer sur son frêle corps à la limite de l’adolescence. Le souffle court, des étoiles voltigeant devant ses yeux, elle laissa ses pieds s’enfoncer plus que nécessaire dans le sable doré, erreur fatale. Ses bras l’encerclèrent en une seconde, la pression de son corps contre le sien et, ensemble, ils s’écroulèrent dans le sable, l’un sur l’autre, hors d’haleine, de grands sourires couvrant leurs visages baignés de soleil. Ils restèrent seulement trois secondes ainsi. Ces trois secondes suffirent cependant. Trois secondes, trois millions de battements de cœur contre sa cage thoracique. Trois milliards de pensées et d’idées qui à l’époque lui semblaient absurdes, eurent le temps de traverser son esprit. Un regard de trois secondes échangés, pupilles azur noyées l’une dans l’autre, ce regard, mon dieu ces yeux. Trois secondes, et c’en était fini. Ce sentiment l’avait emportée, dévastée, noyée. Ce sentiment allait briser leur amitié. Alors que cette vérité prit place dans son esprit, les secondes s’étaient écoulées, et, dans un éclat de rire, sourire satisfait de l’avoir attrapée, il se releva, lui tendant sa main pour l’aider à se dépêtrer du sable dans lequel ils s’étaient ensevelis. Elle saisit sa main et, à cet instant, croisant son regard à nouveau, elle le sentit. Cette électricité, dans l’air, dans tout son corps, ces yeux mon dieu, ces yeux. Au fond, à cet instant, elle sut que tout était terminé, qu’il n’y aurait pas de happy ending, pas de vie calquée sur ces niaiseries de Disney. Elle sut que ce qu’elle ressentait, ce qu’elle avait sans doute ressenti depuis qu’elle avait croisé son regard la première fois, allait faire éclater leur bulle, allait les briser. Merde, merde et remerde.

Elle était coincée, emballée dans un sachet plastique, prête à être envoyée à la déchèterie. Fébrile, la tête battant, explosant, elle se débattit, ses mains tremblantes à la recherche de l’ouverture. Ses paupières s’ouvrirent enfin, encollées par les larmes, par l’alcool qui avait coulé, par tout et n’importe quoi. Ce n’était pas sa chambre, ce n’était pas son lit, dans lequel elle était coincée, draps dans tous les sens, pieds s’enfonçant non pas dans le sable mais dans le matelas excessivement moelleux. Moulures au plafond, lit à baldaquin king size, draps de soie, tout autour d’elle était des plus luxueux. Se redressant, elle observa les alentours, passant une main dans sa chevelure blonde emmêlée. Ses doigts en sortirent recouverts de paillettes. Encore une fois, encore une soirée, toujours la même routine, mis à part le fait que, incroyable mais vrai, il n’y avait qu’elle dans ce lit. Un pied, deux pieds vernis sur la moquette de la suite qu’elle avait vraisemblablement payée pour la nuit, ou les nuits suivantes, elle n’en savait rien. Ses affaires étaient étalées sur le canapé, à l’autre bout de la chambre, qui lui semblait à des milliers de kilomètres alors qu’elle s’étirait. Le soleil s’était apparemment levé depuis longtemps et, dans le couloir, elle entendait le roulis du chariot de la femme de ménage qui commençait, ou peut-être terminait déjà les chambres du dernier étage de l’hôtel. Quel jour étions-nous, quelle heure était-il, tout cela a si peu d’importance. La marque était toujours gravée dans sa chair, les souvenirs flottaient toujours devant ses yeux, semblant gagner de la précision avec le temps alors qu’elle voulait juste les oublier. Et puis, il y avait ce rêve. Songe imprévu, souvenir d’enfance, souvenir du premier et du dernier auquel elle avait osé prononcer les trois pires mots au monde. Souvenir de celui qu’elle avait perdu et qui, soudainement, faisait saigner son cœur comme au premier jour. Il lui manquait, tellement.

Douche, et essayer d’aller en cours au moins pour l’après-midi, n’est-ce-pas. De toute manière, elle savait qu’elle n’aurait pas son semestre, ni d’ailleurs son année. A moins qu’elle ne se réveille du cauchemar dans lequel elle vivait depuis plusieurs mois et reprenne le fil de son existence normale. Trop tard, too late, game over, le temps s’était écoulé, elle était à jamais enfermée dans ce délire, coincée pour toujours dans cette boite où le passé et le présent se mêlaient étroitement et foutaient tout en l’air. Alors qu’elle tâchait tant bien que mal de sécher ses longs cheveux gorgés d’eau, ses yeux se refermaient tous seuls et les images saccadées de ce rêve, de ce premier amour perdu, flottaient devant ses yeux. Pourquoi pensait-elle à lui soudainement, alors qu’elle avait parfaitement réussi à l’oublier, à l’effacer, enfin l’occulter de sa mémoire momentanément, se frappant intérieurement à chaque fois qu’elle osait penser à lui ? Quand tout fout l’camp, décidément, c’est tout, tout, tout. Ses doigts tremblaient lorsqu’elle appliqua son mascara sur ses cils déjà interminables, et son nom était encore à la frontière de ses lèvres lorsqu’elle enfila ses bottes. Elle s’était pendant tellement longtemps refusée une seule pensée se rapportant à lui, à cette époque, à cet été idyllique qu’ils avaient passé ensemble, aux trois mots qui avaient fissuré cette si belle amitié. Et, sans prévenir, d’un simple rêve, du passage d’un marchand de sable qu’elle n’avait pas demandé, les souvenirs ressurgissaient. Décidément, en ce moment, sa mémoire adorait lui jouer des tours, supprimant ce qu’elle avait le plus besoin de savoir, faisant ressurgir les pires instants de son existence sans prévenir. A croire que quelqu’un s’amusait à la torturer de l’intérieur. Peu importe d’où cela vienne, il n’y avait aucune chance qu’elle se laisse faire.

« Vous avez demandé une suite pour la semaine, mademoiselle. » Bien sûr, sombre crétin, mais je ne m’en souviens pas, donc sois sympa, fermes-là, profite de la belle vue que je t’offre et annule moi tout ça d’un coup de baguette magique. Ses ongles s’enfonçaient dans la paume de sa main d’agacement, alors qu’elle continuait à afficher un sourire serein. Autumn se pencha légèrement en avant, donnant une vue un peu plus plongeante sur son décolleté, entrouvrit les lèvres, prête à répliquer, prête à user du moindre de ses atouts, manipulation, charme, tout ce qu’il fallait pour supprimer ces nuits, annuler tout ça d’un clin d’œil aguicheur, et retourner à une existence normale. Whatever that is right now. Pressentiment. Comme cela semblait lui arriver souvent en ce moment, son cœur se serra, et elle sentit sa présence, cette présence. Sans savoir que c’était précisément la personne qui occupait toutes ses pensées, enfin presque, en ce moment, la personne qui avait peuplé ses rêves cette nuit-là ; Autumn se retourna. Son sourire s’effaça, son cœur s’arrêta, sa main se crispa sur le comptoir de l’accueil, son cœur reprit brusquement, explosant à l’intérieur de sa poitrine. Non. Tout, sauf lui. Elle l’aurait reconnu entre mille, pourtant ; impossible même pour elle de le confondre avec son jumeau Lucas. Il y avait quelque chose dans ses yeux, personne ne le voyait sans doute, sauf elle. Elle le connaissait trop bien pour le confondre avec quelqu’un d’autre. Une, deux, trois secondes, elle ne le quitta pas des yeux. Trois secondes de trop. Comme avant. Reprenant subitement conscience, elle se tourna vers monsieur le crétin et le coupa dans sa tirade sur les prix des chambres, les réservations et les avantages du room-service. « Never mind, facturez-moi toute la semaine si ça vous plait. Même suite. » Elle n’attendit pas la réponse. Elle sentait trop ce regard, ces yeux azur brûlant dans son dos. Sans se retourner, elle se dirigea en quelques enjambées vers l’ascenseur, appuya sur le bouton, pria des dieux auxquels elle ne croyait pas. La porte s’ouvrit une seconde après. Elle appuya sur le dernier étage, et se mordit la lèvre, priant, espérant pour qu’elles se referment avant qu’il n’arrive. Avant qu’il ne la rattrape.
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MessageSujet: Re: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptyVen 24 Fév - 18:05

you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. Tumblr_lyox85sZeD1qbg7bio1_500

Il était 6h à ma montre et déja j'avais les yeux ouverts depuis une bonne demi-heure, contemplant le plafond comme si j'allais y trouver de l'or, j'attendais patiemment que mon réveil se mette à sonner pour commencer ma routine matinale qui allait se composer d'une séance de sport puis d'un petit déjeuner pris sur le pouce avant les cours. Depuis le retour de Lucas, je me sentais à nouveau entouré par une vraie famille et ce n'était pas pour me plaire, moi qui clamait un désir de liberté depuis quelques temps déja, je me sentais toujours comme en prison lorsqu'il scrutait le moindre de mes gestes m'ayant surpris à préparer des lignes de cocaïne à peine arrivé sur le sol américain. Non mais quel chieur celui-là pourquoi est ce qu'il avait besoin de venir me faire la leçon lorsque je me sentais enfin prêt à me délivrer du diable aka mon très cher père ? Maintenant j'avais encore plus envie de suivre ses traces car lui était devenu puissant et par la même libre, libre de commander à ses enfants tout ce qu'il souhaitait pour eux, j'enviais ce pouvoir qu'il avait sur nous et je désirais en avoir à mon tour autant. J'étais un homme sûr de lui mais qui avait encore beaucoup à apprendre sur la vie, je ne la connaissais qu'en surface et ayant repoussé toute idée de sentiment amoureux, je n'y voyait qu'un moyen de me pavaner avec mon argent, de gravir les échelons en écrasant les autres et de ne surtout jamais regarder en arrière. Oui si je commençais à même penser au passé, ce serait sans doute catastrophique pour moi qui avait faillis déja déraper sur le chemin tortueux de l'amour une fois à cause d'une Autumn un peu trop expressive et un peu trop parfaite pour mon bien. Nous avions le même caractère certes mais je ne me voyais pas poursuivre une relation avec elle d'autant plus que mon père me déshériterai surement après m'avoir interdit de la revoir il y a maintenant quelques années. Bref j'avais juste besoin de l'oublier et de me la sortir de la tête c'est pourquoi en venant à Berkeley j'avais décidé de me contenter de quelques plan cul et de filles rencontrées au hasard dans les bras branchés de la ville, même si je veillais tout de même à ce qu'elles aient 18 ans et toutes leurs dents...

Enfin la sonnerie me sortit de mes rêveries et m'obligea à faire un pas hors de mes draps qui me retenaient prisonniers depuis assez longtemps maintenant. Je posais pied à terre et un bâillement plus tard, me mettais debout sur mes deux pieds prêt à attaquer la journée. Je passais d'abord par la case abdos, exercices et étirements en tout genre avant de prendre une douche salvatrice qui me remit d'aplomb immédiatement. Je revins dans ma chambre complètement nu avec pour seul vêtement la serviette qui venait me serrer à la taille avant de sélectionner vite fait une chemise, un pull col en V et un jean qui irait parfaitement avec mes chaussures Armani. J'avais beau être un homme, j'accordais une attention toute particulière à mon apparence car j'aimais me plaire mais j'aimais aussi que les autres se retournent sur moi, me regardent, m'admirent et m'envient, il n y a pas meilleur moyen pour booster un peu son ego. Après avoir enfilé tout ça et avoir mis un peu de gel dans mes cheveux histoire que tout cela ne parte pas dans tous les sens, j'accordais à mon miroir une dernière minute d'attention pour admirer le résultat, sourire aux lèvres. Je pris ensuite le soin de ranger mon porte feuille dans ma besace et pris mes cours avec moi ainsi que mon mac avant de me diriger vers la porte d'entrée. Personne n'était à la maison ou alors ils étaient encore en train de dormir mais en tout cas j'étais soulagé de ne pas avoir à sortir des platitudes à pleurer dès le matin car en ce moment je ne supportais plus personne et la moindre anicroche m'indisposait au point que j'aurais pu rendre mon petit déjeuner sur le premier passant. Je pris un croissant fraîchement acheté du matin par notre majordome et mon café déjà prêt dans mon thermos Starbucks avant d'attraper mes clés et de planter mes lunettes de soleil sur mon nez. Oui je sais vous devez vous dire il a une vie de pacha ce mec, eh bien oui dommage pour vous je ne la partagerais pour rien au monde, il faut bien qu'il y ait les riches et les pauvres dans le monde, j'avais eu la chance de naître du très bon côté de la balance et tant mieux car voir les clochards faire la manche dans la rue me dégoûtait complètement, je préférais ignorer cette pauvreté ambiante pour me concentrer sur de plus gros problème comme la pauvreté au niveau mondiale, les guerre, les famines... c'était ce pour quoi j'étudiais après tout, ça et aussi pour me faire un maximum de thunes car la diplomatie internationale m'apporterait faste et prospérité en même temps qu'une bonne conscience, autant dire que c'était tout bénéf'.

Un texto de la part de mon professeur m'interpella, il me demandait d'aller prendre un nouvel élève à son hôtel, le fils apparemment d'un gros magnat de la presse russe qui voulait faire ses études aux USA et qui faisait une visite de toutes les universités de la région. Je n'aurais sans doute aucun mal à le convaincre, je confirmais donc ma venue avant de prendre la route du Palace Hôtel. Je déposais mes clés à l'homme qui attendait à l'entrée et relevais mes lunettes sur le haut de ma tête pour avoir une meilleure vision de l'endroit qui était digne des grands palaces parisiens dans lesquels j'étais descendu. J'arrivais à hauteur de la réception et l'hôtesse m'informa qu'on avait laissé un message pour moi, c'était ce fameux jeune homme qui annonçait qu'il avait préféré prendre le taxi pour "voir comment font les autres" mon dieu encore un qui pense qu'être riche rend les autres personnes comme des rats de laboratoire qu'il faut examiner comme des bêtes curieuses pour les comprendre en imitant leur comportement. Je roulais des yeux avant de la remercier avec à peine un sourire me dirigeant à nouveau vers l'entrée lorsque mon regard fut attiré par une toute autre forme d'art que celui que l'on voyait sur les peintures murales, elle était là, oui c'était elle je ne pouvais pas me tromper... elle s'avançait au comptoir, je ne pouvais ni bouger ni parler tant cette vue enchanteresse me rendit tout chose, je ne devais pas, non je ne devait pas m'attarder sur elle, elle était partie nous nous étions mis d'accord sur le fait qu'il fallait passer au delà d'une potentielle relation entre nous, nous n'étions simplement pas fait pour ça. Cela dit, j'étais presque irrésistiblement attiré par elle et il fallait que j'évacue toute la frustration que j'avais ressenti à l'idée que rien ne s'était jamais passé entre nous, j'avais comme une impression de travail bâclé ou non achevé c'est pourquoi lorsqu'elle se précipita à nouveau vers les ascenseurs je la suivit immédiatement. J'arrivais pile quand les portes se refermaient sur elle, posant mon bras en plein milieu les forçant à se rouvrir pour me laisser entrer. Un homme me remerciait car il pensait pouvoir en profiter, je le rattrapais par le bras le repoussant en arrière avec un léger sourire sur les lèvres. Prenez le suivant, je crois que celui-ci va mettre du temps pour arriver en haut. je lui fis un sourire complice accompagné d'un clin d'oeil avant de laisser les portes se refermer et de m'adosser au fond du petit habitacle qui nous forçait Autumn et moi à se retrouver très proches, trop proches l'un de l'autre. Merci pour tous ces merveilleux coup de fil, j'ai été content d'avoir de tes nouvelles et de savoir que tu étudiais à Berkeley... j'ironisais pour lui rappeler sans détour qu'elle avait été fautive dans cette histoire car nous étions amis avant tout, et les amis ne se laissent pas sans nouvelles pendant si longtemps. Cela dit, j'ai beaucoup repensé à tout ce qui s'est passé entre nous et... je suppose que tu te souviens de cette fameuse liste que nous avions faite, celle où nous avions mis sur papier toutes les choses les plus folles que nous avions fait ensemble ? Je posais mes deux bras de chaque côté de sa tête postant mon visage seulement à quelques centimètres du sien. Je crois que faire l'amour n'en faisait pas partie... et dans un ascenseur encore moins. je lui parlais comme si nous ne nous étions jamais quitté, un sourire vint se dessiner sur mes lèvres tant je me sentais revivre en sa présence, pour une raison encore inconnue j'allais jouer avec le feu et surtout avec mes sentiments qui jusque là avaient été relégué au second plan, dans un petit coin de ma tête. Je descendit une main doucement le long de sa hanche avant de la caler derrière son dos pour la rapprocher brutalement de moi. Dis moi que tu n'en a pas envie et je te laisse partir... murmurais-je à son oreille la sentant presque défaillir sous mes assauts de parfait salaud qui la tentait comme Eve l'avait été par la pomme, j'espérais qu'à l'image de la première femme du monde, elle viendrait croquer au fruit défendu qui ne l'était d'ailleurs pas tant que ça.
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MessageSujet: Re: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptySam 25 Fév - 21:14


How can i fight when love is the enemy ? Très bonne question, qui ne devrait même pas lui traverser l’esprit. Pourtant, alors que ses yeux restaient plongés dans les siens, ces quelques mots tournaient en boucle dans son esprit. Tremblements incontrôlables, cœur déjà explosé en millions de morceaux, saignant, souffrant de l’horreur qui ne manquerait pas d’arriver. Il l’avait vue, elle ne lui échapperait pas, pas cette fois. Ses paupières se fermèrent une fraction de seconde, brisant le contact, et à nouveau ces images surgirent de nulle part, images d’un rêve qui n’en était pas un, du souvenir de cette sensation qui prenait à nouveau possession de son corps, putain de sentiment qu’elle avait toujours fui. A cause de lui. Tout était de sa faute, s’il n’était pas là, si elle ne l’avait pas rencontré là-bas, il y a des années de cela, elle n’en serait pas là, à essayer de démêler ce qu’il se passait et ce qu’elle inventait, ce qu’ils étaient et ce qu’ils avaient été, ce qu’elle ressentait et ce qu’elle avait éventuellement pu ressentir là-bas, sur cette plage, son corps beaucoup trop proche du sien. Elle ne pourrait pas lui échapper, mais elle pouvait toujours essayer. Ses talons claquèrent précipitamment jusqu’à l’ascenseur, dans sa tête elle comptait chaque seconde qui les séparaient. Comme avant, sauf que cette fois-ci, elle priait pour que les secondes s’égrènent le plus lentement possible, s’étirent à l’infini. Tout pour qu’elle n’ait pas à poser ses yeux dans les siens encore une fois, pas après ce qui s’était passé, même si c’était il y a des années et qu’il y avait peut-être déjà prescription. Never again.

Bouton d’appel de l’ascenseur, une seconde après, la porte s’ouvrait ; les miroirs du fond de la cabine dévoilant toute la terreur se peignant sur son visage parfait. Damn it, en plus elle avait l’air d’une folle. Blame it on him. Elle s’engouffra entre les portes, ses doigts vernis se précipitèrent sur le bouton du dernier étage. La deuxième seconde s’était écoulée. Les portes se fermaient doucement, trop doucement. La troisième seconde lui serait fatale, elle le savait. C’était le rituel, leur rituel. Ses lèvres laissèrent échapper la troisième seconde alors que son bras se glissait dans la fine ouverture entre les deux portes. Merde, merde et re-merde, foutue troisième seconde qui gâchait tout. Elle entendit le son de sa voix de l’autre côté des portes, cependant elle ne comprit même pas la signification des mots qu’il prononçait, sans doute à une autre personne désirant monter avec eux. Ses oreilles s’étaient bouchées, sa vue s’était brouillée, alors que d’autres images défilaient devant ses yeux, d’autres instants qu’elle aurait voulu effacer de sa mémoire. Le ciel était de la couleur du feu, les derniers rayons du soleil réchauffait leurs pieds nus. Installés côte à côte sur le toit d’une habitation, ils laissaient leurs regards se perdre dans l’immensité de l’univers, observaient un coucher de soleil qui était le début d’une nouvelle journée pour l’autre côté de la planète. Un frisson couvrit les bras nus de la blondinette de chair de poule. Elle n’avait pas froid, elle n’en pouvait simplement plus. Quelque chose la dévorait de l’intérieur, la consumait lentement, lui coupait la respiration, l’empêchait de continuer à vivre correctement. A ses côtés, Gaulthier bougea légèrement la couverture qu’ils avaient étendue là, essayant sans doute de s’installer un peu plus confortablement. Sa main frôla la sienne, innocemment, simple erreur, dont il s’excusa d’un sourire. Elle le prit comme une provocation. Il la cherchait, il voulait réellement la connaître, cette vérité, il l’aurait en pleine tronche. Une seconde, l’électricité provoquée par ce simple contact remonte le long de sa main. Deux secondes, son cœur éclate sous la pression. A la troisième seconde, ses lèvres s’entrouvrirent, et elle laissa échapper son prénom. Il se tourna vers elle, ses yeux aux couleurs de l’océan qu’ils dominaient de leur perchoir se plongèrent dans les siens. Le cœur battant, elle se jeta à l’eau. Elle prit cette minuscule boule à neige qui renfermait leur amitié et l’explosa en mille morceaux à leurs pieds, espérant bêtement que les personnages résisteraient au contact avec le sol bétonné. Ils explosèrent cependant, se noyèrent, et ce fut la fin de tout.

Ces mêmes yeux qui s’étaient posés sur elle des années auparavant, furent la première chose qu’elle repéra lorsqu’elle osa à nouveau ouvrir les paupières. Sans doute ces éternelles trois secondes s’étaient écoulées depuis qu’elle les avait fermées, puisque le jeune homme, fantôme du passé, entrait dans l’ascenseur. Ne le quittant pas une seconde des yeux, Autumn se recula pourtant, finissant par cogner le miroir du fond, finissant par réaliser qu’ils étaient coincés ici de toute manière le temps du voyage jusqu’au dernier étage. Dommage qu’elle ne se souvienne plus du temps qu’elle avait mit pour monter hier soir, dommage qu’elle ne puisse pas compter les secondes qu’ils allaient être forcés de passer ensemble. Evidemment, il s’installa à ses côtés, son corps à quelques centimètres seulement du sien. La cabine sembla commencer son ascension une centaine de minutes après qu’ils se soient installés, deux inconnus dans un ascenseur, forcés de se côtoyer le temps d’un voyage. Peu importe, ce n’était pas elle qui entamerait la conversation, jamais. Lorsque sa voix brisa le silence, Autumn se tourna vers lui, écarquillant les yeux, ses lèvres s’entrouvrant, prête à répliquer. Des centaines d’explications se bousculaient dans son esprit, cependant aucune ne sortit d’entre ses lèvres. « Putain, j’arrive pas à croire que tu m’accuses. Evidemment, je n’ai pas appelé, mais comment peux-tu m’en vouloir après ce qui s’est passé ? J’ai dit les pires mots de toute mon existence, c’était la pire situation, la plus humiliante de toute ma vie. Comment pouvais-je te regarder en face après ton absence de réponse, même après le simple fait que t’ai pas essayé de me dire qu’on pourrait malgré tout rester amis, que ce n’était que des conneries et qu’on oublierait cet instant sur le toit ? Comment pouvais-je revenir, dis-moi comment j’étais censée trouver la force de t’envoyer un message, de t’appeler, d’entendre ta putain de voix et de dire, merde alors, je retire tout ce que j’ai dis, je n’en pense pas un mot, alors que ces mots, je les pense peut-être toujours ? Come on, on sait tous les deux que cela serait plus que ridicule. On est pas des amis, on est plus des amis, je ne sais même plus si j’ai envie que l’on soit encore amis, Gaulthier, pas après ce qui s’est passé. Alors arrêtes. ». Tirade dont les mots se bousculaient dans sa tête, tirade dont elle ne pipa mot à Gaulthier. Elle en était incapable, allez savoir pourquoi. Elle détourna la tête, brûlée par le regard qu’il portait sur elle. Même après tant d’années. Putain, Hermès-Cador, se força-t-elle à penser, même si ce nom n’avait aucune signification, il l’empêchait de faire la connerie de sa vie. Son regard se posa sur les boutons de l’ascenseur, sur la porte qui ne pouvait malheureusement pas la laisser s’échapper, partout, sauf sur lui. La liste, évidemment qu’elle s’en souvenait, comme si c’était hier, elle voyait encore son écriture bouclée sur la feuille, et leurs visages penchés dessus, rieurs à l’idée de tous les exploits qu’ils avaient accomplis. Les mots s’échappèrent dans un murmure, comblant la seconde de silence. « Of course I remember. » Comment oublier en même temps, ce carnet, ces mots, cette amitié ? Lorsque l’image s’estompa, elle constata avec effarement qu’il l’encerclait, l’empêchait de s’échapper. Son visage était trop, bien trop prêt. Alors que son cerveau s’efforçait de la contrôler, son cœur battant la poussait à s’avancer, juste de trois centimètres, pour que tout son univers s’écroule à nouveau. « Stop it, Gaulthier. Please don‘t mess up with my life again. » Sa voix n’était qu’un murmure, première fois qu’elle mettait si peu d’entrain à fuir quelque chose qu’elle redoutait. Ses yeux cherchaient à le fuir, fixant un point invisible sur le sol, sur ces chaussures qui avaient dû coûter bien trop cher. Sa main, elle la sentit descendre jusqu’à ses hanches, jusqu’au point de non retour, jusqu’à la marque qu’elle portait dont il ignorait tout. Elle en souffrait encore, cependant son visage resta impassible, comme si ce contact ne lui faisait strictement rien. Au fond, ce n’était pas vrai. Au fond, son cœur explosait, ses entrailles se retournaient sous cette simple pression. Damn you, Levy-Carcenac. Brutalement, d’une pression de sa main, elle fut forcée de lever les yeux vers lui. D’affronter ce regard qu’elle ne voulait plus jamais regarder de sa vie, plus depuis qu’elle avait osé dire ce tissu de conneries, des années plus tôt. Non, elle n’en avait pas envie. Elle ne voulait pas le laisser entrer dans sa vie à nouveau, surtout pas comme ça. Tout était déjà si chaotique. A regarder dans ses yeux, pourtant, elle savait qu’elle ne pouvait se mentir plus longtemps. Elle ne voulait pas qu’il sorte de sa vie, elle ne voulait pas non plus qu’il y entre, elle ne savait plus que penser, ni que faire. Il lui suffisait d’attendre quelques secondes de plus que les portes s’ouvrent, sortir d’ici au plus vite et ne pas se retourner. Mais il était à Berkeley. A San Francisco. Leurs chemins étaient bizarrement entremêlés désormais. You got nothing on me anymore, se força-t-elle à penser, rien ne l’empêchait cependant de prendre du bon temps. Avant-dernier étage avant la sortie, la liberté. All the wrong reasons…pourtant, elle combla deux des trois centimètres qui les séparaient de la fin de tout, soufflant les mots qui tournaient en boucle dans son esprit. « Damn you, L-C. » Elle tendit sa main, qui atteignit tout juste le bouton d’arrêt d’urgence. Alors qu’une sonnerie d’alerte explosa dans leurs oreilles, et dans l’esprit de la blondinette ; l’ascenseur s’arrêta brutalement, et ses lèvres attrapèrent les siennes dans un baiser. Premier baiser brûlant, tout son corps en frémissait, son cœur s’arrêtait, et elle sut à quel point elle se voilait la face. A quel point elle ne l’avait pas oublié, et ne pourrait sans doute jamais. You’re in too deep, my girl.
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MessageSujet: Re: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptyDim 26 Fév - 17:04

you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. Tumblr_lw9newxVP71qiv9n0o1_500

Ses yeux... un regard... à vous couper le souffle. C'était ce qui m'avait frappé la première fois que j'étais tombé sur elle à cette fameuse soirée où nous avions si bien gâché la fête en mettant en colère mon père si fier de se voir congratulé de tous les côtés ce fameux jour de mai. Aujourd'hui je le revoyais comme au premier jour me fixer, je me perdais si facilement dans son océan qu'elle me déconcertait presque, je ne savais plus trop si je devais continuer sur ma lancée ou alors tout abandonner pour redevenir le bon copain un peu boudeur, un peu blagueur sur les bords mais bien loin du partenaire sexuel. Un rire cristallin venait retentir à mes oreilles me rappelant à mes anciens démons, elle était un peu ma kryptonite, je ne pouvais m'approcher d'elle sans avoir un mouvement de recul à l'habituel car, oui, je devais l'avouer elle avait réussi à ouvrir une partie de mon coeur presque enfouie pour toujours et depuis toujours, je n'osais même pas le prononcer ayant peur des conséquences que cela pourrait engendrer pour moi, pour elle, pour nous... elle avait aujourd'hui refait sa vie, moi j'en étais toujours au même point, elle devait avoir trouvé un mec qui avait eu le courage de lui rendre ces trois mots qu'elle m'avait prononcé ce fameux soir d'été... plus un bruit, j'étais déjà de retour dans ma chambre d'adolescent, un livre à la main faisant négligemment semblant de réviser avec l'écouteur gauche de mon ipod dans l'oreille, ses pas résonnaient comme un tambour brûlant dans ma tête, elle s'approchait et un sourire se dessinait doucement sur mon visage lorsqu'elle vint poser ses deux mains sur mes yeux me faisant deviner ce que je savais déjà depuis quelques minutes au moins, car c'était bien souvent le même rituel, elle passait à heure fixe, par la petite fenêtre de ma chambre pour ensuite me jouer la carte de la surprise alors que nous savions bien tous les deux que tout cela n'avait rien d'un hasard, nous nous retrouvions presque par automatisme à dormir dans le même lit chaque soir, sans qu'il ne se passe jamais rien si ce n'est l'étreinte chaude et réconfortante que nous procurait l'autre lorsque nous nous sentions trop seuls, seuls enfermés dans notre refus de ressentir, de laisser passer la moindre émotion. Nous nous sentions protégé car nous étions du même acabit elle et moi, nous n'imaginions pas une seconde que justement le fait que nous ayons caché si longtemps cette part de nous même viendrait à ce moment même nous frapper en plein visage, nous rappelant que nous n'étions pas fait de marbre mais bel et bien de chair et de sang, et d'un coeur battant, battant l'un pour l'autre depuis trop longtemps en secret. Je la ressentais toujours aussi ardente sous le coup de mes paroles qui la poussaient de plus en plus dans ses retranchements, elle ne semblait pas comprendre que j'avais changé, j'étais bien décidé non pas à lui avouer mon amour pour elle, mais à pousser notre relation jusqu'au point de non retour, j'avais envie d'elle, de son corps contre le mien et de sa bouche enlaçant la mienne dans une étreinte presque impossible à définir tant elle serait intense. Il ne lui restait qu'à décider si elle aussi le voulait, nous nous étions retrouvé aujourd'hui par hasard, peut-être étais-ce le destin qui nous envoyait un signe, un signe que nous ne devions plus avoir peur de nos pulsions passées et qu'il était temps de se jeter à l'eau. I won't... i won't mess up with your life ever again, all I want for now is for you to tell me you want me... Je laissais un espace entre mes mots tant ma respiration était coupée par ce moment si beau et à la fois bizarre que nous vivions, j'étais là à quelques centimètres de l'objet de mon envie mais je me retenais de le prendre car je voulais qu'elle fasse le premier pas, je voulais voir si ce qu'elle m'avait avoué quelques années plus tôt était toujours d'actualité, les sentiments ne meurent jamais bien longtemps lorsqu'on est assez malin pour venir alimenter la puissance d'une flamme presque éteinte, j'étais ce faiseur de feu, ardent dans ma passion comme dans mon regard, ce regard si bleu qu'il vous prenait au plus profond, ne vous laissant plus partir à moins que je le décide. J'avais tous les atouts de mon côté, je me demandais quel serait son prochain mouvement, me rejetterait-elle ? A la vue de sa gène et du fait qu'elle n'osait même plus lever la tête, j'avais comme dans l'idée qu'elle se sentait coupable, coupable que mon apparition l'ait autant chamboulée et l'ait rappelée à son amour pour moi, son attirance devrais-je dire car pour l'instant nous ne parlions pas de sentiments, non tout ce que je voulais c'était la posséder, qu'elle soit à moi que plus personne ne puisse nous séparer comme je l'avais bêtement laissé faire auparavant... Enfin le silence se perdit et en quelques mots je compris que j'avais gagné, elle appuyait sur le bouton que ma main chatouillait presque depuis quelques secondes inconsciemment et me sauta dans les bras, attrapant mes lèvres au passage dans un engouement effréné qui me déstabilisa presque.

Ces mots... je m'en souvenais comme si c'était hier, nous étions là tous les deux allongés à contempler l'infinie voie lactée, les étoiles étaient au rendez vous et nous aurions pu dire qu'il s'agissait de la nuit romantique parfaite pour deux amants en fugue que nous n'étions pas. Pourtant, nous cachions alors notre relation amicale aux yeux de tous car mon père, suite à notre petit écart de conduite lors de sa réception avait décidé de me priver de ma blonde ce que je ne pouvais pas accepté, c'est ainsi que nous avions mis en place un système très simple, une échelle qui donnait directement sur la fenêtre de ma chambre et qu'elle pouvait utiliser à loisir une fois la nuit tombée, se faufilant presque comme une voleuse dans l'antre des Levy-Carcenac. C'était donc bien une soirée comme une autre, moi chemise ouverte et pieds nus et elle dans une robe légère et les cheveux tombant de façon élegante sur ses épaules, que nous nous étions retrouvé à parler de tout et de rien, de nos projets d'avenir et de nos rêves... elle était la seule qui avait eu le privilège de voir mon autre moi, un Gaulthier toujours aussi con et enfoiré mais avec une petite touche d'humour et d'humanité malgré tout, car oui, même si je refusais de me l'avouer, elle m'avait touché, touché au plus profond de mon être, au plus profond de mon âme et il me semblait que je ne pouvais plus respirer parfois lorsque son image venait hanter mon cerveau endormi. Je sentais comme des petits picotements dans mon ventre et pourtant, mon coeur, mon corps ne montrait aucun signe de faiblesse vis à vis de la Iota qui n'était pour moi alors qu'une amie très chère. Je ne savais plus quoi penser et cette fameuse nuit tout a changé. Nous étions en pleine discussion lorsqu'elle me surpris en prononçant l'impensable pour moi, jamais on ne m'avait dis ces mots, même mes propres parents n'avaient jamais proféré une telle chose, j'étais perdu que devais-je faire ? Fuir ? La mettre dehors ? L'embrasser... ? La dernière solution semblait alléchante mais au lieu de ça je l'invitais directement à partir, je n'en pouvais plus la légère brise qui se faisait ressentir m'étouffait, je retirais alors ma chemise qui m'enserrait au corps avant de m'asseoir dos contre la fenêtre et de prendre ma tête dans les mains comme si je cherchais à disparaître souhaitant que tout cela ne soit jamais arrivé. You know what ? Just go, please go... Après quelques minutes de solitude interne, je relevais les yeux et elle n'était plus là... ce fut la dernière image que j'eus d'Autumn, la fille qui m'avait fait rêver, la seule qui avait fait de moi un homme heureux et épanoui en étant l'amie parfaite venait de disparaître de ma vie à jamais peut-être et pourtant, je me sentis alors soulagé, soulagé de ne plus avoir à penser à ce qu'elle avait dit, je n'étais simplement pas prêt, non je ne pouvais pas, c'était impossible, personne ne pouvait aimer un homme comme moi et surtout pas une fille comme elle qui avait la même idée des sentiments que j'avais moi même établie avec tant de minutie au fil des années.

La dans cet ascenseur il n y avait plus aucun moyen qu'elle ne m'échappe encore, je la tenais fermement contre moi l'embrassant comme si c'était la dernière fois, je ne pouvais plus résister à la pression qui avait été présente pendant tant d'années de séparation. Please, let me do what we should have done years ago... je relevais les yeux vers elle avant de descendre doucement la bretelle de sa robe sur ses épaules, la faisant doucement tomber sur le sol sans un bruit. Nous étions là l'un face à l'autre découvrant à nouveau comme pour la première fois nos corps à demi nus que nous avions pourtant déja vu des tas de fois auparavant sans jamais se toucher. Mes lèvres vinrent joindre son cou dans une série de baisers plus insistants les uns que les autres, j'en arrivais à la commissure de sa poitrine qui se retrouvait nue en un instant. La jeune fille me retirait déja ma chemise s'adonnant ensuite à déboucler ma ceinture presque instantanément. Ce petit jeu n'en finissait plus, et pourtant nous n'étions pas lassé d'y participer car nous en rions presque à chaque vêtement qui tombait. Enfin vint le temps de passer à l'acte, ce que j'avais espéré pendant tant de mois, d'années maintenant allait se produire. Elle, passant ses jambes autour de mon corps se laissant emporter par l'extase que nous ressentions alors que je prenais possession de son corps sans autre forme de procès, sous le bruit de l'incessante sonnerie qu'avait déclenché l'arrêt de l'ascenseur. Celui-ci venait couvrir les sons qui résultait de notre union qui semblait n'en plus finir, je ne voulais plus me défaire d'elle, elle s'agrippait à mon dos comme si nos vies en dépendaient et ce fut ainsi encore pendant de longues minutes que nous passions à nous embrasser, à nous laisser aller à nos pulsions trop longtemps réfrénées.

Le temps de reprendre nos respirations respectives, nous nous retrouvions assis dans un coin de l'ascenseur, je la tenais fermement dans mes bras, n'ayant jamais ressenti une telle ardeur et une telle passion avec aucune autre fille, j'étais complètement dérouté et perdu. J'étais également fier d'avoir atteint mon but, je savais enfin ce que ça faisait de faire l'amour avec elle, oui j'employais ce terme car tout simplement j'avais compris que même si je ne lui avouais pas mes sentiments ils étaient bel et bien présents. Heureusement je n'en étais pas encore à l'état de niais pathétique qui viendrait pleurer à ses genoux en lui jurant un amour éternel ! Je voulais maintenant en savoir plus sur elle, sur ce qu'elle avait vécu depuis son départ de France. Je voulais retrouver notre ancienne relation depuis trop longtemps enfouie dans les tréfonds de nos esprits encore certainement occupés par la scène qui venait de s'achever. I think we should put our clothes on before someone comes to repair the elevator... It would be quite unplaisant if they saw us completely naked and we would be certainely kicked out of the hotel, what a shame when we could just keep doing what we were doing in your room... je lui adressais un clin d'oeil complice tout en attrapant mon boxer et mon jean que j'enfilais bien vite avant de boutonner à nouveau ma chemise. Je regardais autumn en faire de même, observant ses courbes parfaites se profiler devant moi avec un sourire, ce qui provoquait un regard interrogateur de sa part.[color=lightseagreen] Oh nothing, nothing...[color] répondis-je innocemment tandis que maintenant les portes s'ouvrirent sur le dernier étage du palace. Okay, now please tell me what you've been doing all this time ? You live here ? I thought you were the kind of girl who loved the company of people... ironisais-je sachant très bien que comme moi elle était égoïste et aimait surtout sa propre personne. J'avançais dans le dédale du couloir, suivant ses pas jusqu'à sa chambre espérant que notre rencontre hasardeuse finirait par un joli flashback signe que notre amitié était toujours intacte.
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MessageSujet: Re: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptySam 10 Mar - 20:28

Elle savait qu’elle faisait une erreur, peut-être la pire de sa vie. Enfin, peut-être pas, mais elle entrait facilement dans le top 5. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher, elle ne pouvait se retenir plus longtemps. Elle était faible, ridiculement faible face à lui, et cette simple pensée la détruisait de l’intérieur. C’en était trop, trop à supporter, enfermés dans un si petit espace. Ses lèvres, seulement à quelques centimètres des siennes, ce regard qu’il posait sur elle faisait trembler son cœur ; ses yeux, mon dieu cet océan azur, elle ne pouvait pas plonger son regard dans le sien plus d’une seconde sans retourner à cette nuit sur le toit, à ces mots qu’elle avait osé prononcer, ces mots qu’elle regrettait encore; Elle n’avait pas seulement perdu son cœur dans la bataille, perdu le courage, l’envie, dégoûtée à vie à la simple idée de tomber amoureuse, se protégeant sans cesse contre ce genre de maladie ; mais elle avait également perdu son meilleur ami. Ce garçon qui courrait avec elle dans le sable, qui la faisait rire jusqu’à ce qu’elle en perde le souffle, lui faisait tout oublier. Sa vie aurait été complètement différente, si elle n’avait pas sauté de ce toit ce soir-là. Peut-être auraient-ils conservé cette belle amitié, peut-être pour toujours. Ou peut-être qu’elle aurait toujours eu ces sentiments, qu’avec le temps ils ne seraient jamais partis. Coincés en elle pour toujours, la dévorant jusqu’à ce qu’elle en crève. Too many questions, too many things left undone. Elle ne pouvait pas s’autoriser à penser au passé, elle savait depuis le début qu’elle devait continuer sa course, sans se retourner, de peur de croiser son regard, de peur de le regretter. Mais elle savait désormais qu’elle avait beau avoir gardé fixement le regard devant elle, s’enfonçant toujours plus profondément dans son existence dépravée ; il avait fini par la rattraper. Pourquoi ne pouvait-elle pas sortir une de ces répliques cinglantes, attendre un demi-étage, sortir de l’ascenseur, s’enfermer dans sa suite, se débrouiller pour ne jamais croiser ce regard à nouveau ? Pourquoi n’arrivait-elle pas à le laisser derrière, à continuer sa vie comme s’il n’avait jamais existé ? Tout explosait dans sa tête, plus rien n’avait de sens. Inconsciemment, ou consciemment, elle ne savait même plus ce qu’elle faisait, elle ne contrôlait plus rien ; ses doigts écrasèrent ce putain de bouton. L’alarme explosa dans ses oreilles, mais elle ne l’entendait pas. L’alarme explosa dans sa tête, cette alerte rouge mise en place depuis qu’elle avait osé prononcer ces trois mots qui les avaient tués, ce soir-là. Elle ne l’entendait pas non plus. Il n’y avait plus rien, à vrai dire, juste ses lèvres qui attrapaient les siennes dans une telle précipitation, comme s’ils étaient en train de vivre leurs dernières secondes. Elle l’embrassait comme elle l’avait voulu des années auparavant, et encore, elle parvenait à le sentir. C’était toujours là, au creux de son estomac, et elle ne pourrait pas s’en débarrasser si facilement.

Ses lèvres, son regard, ces gestes automatiques comme s’ils jouaient une scène qu’ils avaient tant de fois répétée sans jamais pour autant passer à l’acte. L’alarme dans sa tête était assourdie par les battements de plus en plus précipités de son cœur, la moindre parole qui pourrait tout arrêter brusquement était dévorée par ses baisers. Chacune de ses caresses la brûlait, il était trop tard, de toute façon, ses mains glissaient déjà sur sa peau, lui coupant le souffle, l’empêchant de penser à l’erreur monumentale qu’ils faisaient. A nouveau, les souvenirs se bousculaient dans son esprit. Leurs éclats de rire, depuis longtemps laissés derrière, résonnaient à nouveau, accéléraient les battements de son cœur. Son écriture bouclée couchée sur ce bout de papier froissé, ces folies qu’ils avaient faites, ces folies qu’ils prévoyaient de faire encore et encore, jusqu’à la fin des temps, puisque, à l’époque, rien ni personne ne pouvait ni ne pourrait les séparer. Le sable sous leurs pieds, leur chute, la réalisation, les trois secondes de bonheur qui se transforment en count-down diabolique, count-down avant la fin des temps. Ces trois secondes, ces trois baisers, cette réalité que jamais elle n’aurait osé imaginer, réalité où ses doigts glissaient sur sa peau, ses lèvres enflammaient son cou, réalité où tout était perdu. Gestes précipités, comme si le temps leur était compté, comme s’il allait encore lui échapper. Lorsque ses paupières s’entrouvrirent, elle croisa son regard. Une fraction de seconde. C’était ce même regard qu’elle avait tant voulu voir peint sur son visage, des années auparavant, lorsque la sentence était sortie d’entre ses lèvres. Ce regard aurait tout changé, back then. Ce regard changeait tout, right now. Elle ne pouvait pas continuer à se souvenir, obsédée par ce passé qui ne changerait jamais ; comme elle ne pouvait pas arrêter maintenant, déjà accro au goût de ses lèvres sur les siennes. Just close your eyes, forget everything. Except right here, right now.

Ce moment, elle l’avait beaucoup trop imaginé, même si elle ne l’admettrait jamais. Etre dans ses bras. God, Worth thing ever. Qu’avaient-ils fait. Elle se sentait déjà replongée dans le passé, les battements rapides et incontrôlables de son cœur lui rappelant à nouveau ce sentiment détestable qu’elle avait toujours fui, à cause de lui ; ce sentiment détesté qui la submergeait à nouveau, à cause de lui. Rien n’était sûr, rien n’était clair dans son esprit ; quand à son corps, il frémissait toujours de ses caresses. One, two, three seconds. A chaque fois, le même count-down. Un sourire traversa son visage, au son de sa voix à nouveau ; elle ne pouvait s’en empêcher. Damn you, regardes ce que tu as fait de moi. Naturellement, comme s’il ne s’était rien passé, comme s’ils n’étaient que de vulgaires amis à plaisanter. « Oh, come on. With our names and our bank accounts, we can do whatever the fuck we want, wherever we want, répondit-elle, lui lançant un regard pétillant d’excitation. Était-ce un défi qu’elle lui lançait ainsi, elle -même ne le savait pas. Lentement, elle secoua la tête, éternel sourire indescriptible, impossible à décrypter. A son tour, elle attrapa ses vêtements et se rhabilla, les mains tremblantes, damn it, damn you, L-C. Alors qu’elle glissait sa robe sur sa peau nue, elle le sentit. Son regard, ce putain de regard qu’elle ne parvenait plus à supporter. Tournant la tête, elle fronça légèrement les sourcils. What ? Nothing ? Yeah, right. Elle aurait tout donné pour savoir ce qui occupait ses pensées à cet instant précis. Plutôt mourir que de l’avouer, cela dit. L’ascenseur s’ébranla à nouveau, et, déstabilisée, Autumn chercha à se rattraper aux murs mouvants ; ses doigts rencontrèrent ceux de Gaulthier, et elle s’éloigna, brûlée. Pas le temps, pas le courage d’échanger un regard. L’ascension reprit, et, en une, deux, trois éternelles secondes, les portes s’ouvrirent sur le dernier étage. Et sa voix, à nouveau, retentit au-delà du bruit de ses talons aiguilles. Il était sérieux. Comment étaient-ils supposés reprendre une conversation normale, comme si rien ne s’était passé, comme s’ils étaient de simples amis rattrapant le temps perdu ? Qu’étaient-ils, désormais ; ils n’étaient plus amis depuis qu’elle avait prononcé ces trois mots, elle ne parvenait plus à penser à lui en tant qu’ami. Ils n’étaient rien, plus rien. Just close your eyes, keep on going, pretend. S’il voulait faire semblant parfait, aucun problème ; elle excellait dans ce domaine. Après tout, elle avait gardé ces putains de papillons des mois avant de les lui cracher au visage. Elle pouvait faire semblant des jours, des années s’il le fallait. Tout, sauf le perdre à nouveau. Même si elle ne l’admettrait pas, encore une fois, elle sentait, elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre de le perdre une nouvelle fois. Yeah, well…Elle tourna la tête vers lui, le dévisagea quelques secondes. After all this time. Encore une référence à tout ce temps qu’ils avaient passé séparés, l’un sans l’autre. I’ve been here for two years now, L-C. Vieux surnom, les habitudes qui reviennent. I don’t live here, continua-t-elle, son regard embrasant de longues secondes l’interminable couloir moquetté. Actually, I don’t even know why I got this hotel room in the first place. I can’t remember one thing about what I did last night. And now i’m never coming back here again because i’ll always be reminded of you. Cela, elle l’ajouta pour elle-même, cependant ; alors qu’un petit rire s’échappa d’entre ses lèvres. You wanna pretend ? Fine, let’s pretend, big boy. En quelques secondes ils se retrouvèrent devant une porte boisée, pas de poignée mais un lecteur de cartes, nouvelle technologie, magnifique. Après un bip d’approbation et une lumière verte, la porte s’entrouvrit, dévoilant la suite la plus chère et la plus luxueuse de tout l’hôtel. Lit king-size, mini salon, grande table ronde entourée de quatre chaises, salle de bain faisant dix fois la taille de l’ascenseur duquel ils sortaient, grande fenêtre entourée de fauteuils, vue imprenable sur San Francisco. Pas un regard sur tout ce luxe pourtant, auquel elle était tellement habituée. Elle posa son sac sur la table, et se dirigea vers le mini-frigo, empli de boissons en tous genres et de nourritures inidentifiables. You feel like eating something, you want a drink ? It’s on me, continua-t-elle, indiquant du regard le téléphone de la chambre, accès en deux secondes au room service à volonté. Sans attendre sa réponse, elle attrapa deux mignonettes du premier alcool lui tombant sous la main, en lança une sur le lit où il s’était installé, et se posa sur l’un des fauteuils, distance respectable et détestable d’un mètre entre eux. What about you ? Reprit-elle, les yeux rivés sur lui, ses doigts serrant la mignonette glacée;. We have a lot to catch up on, right ? Oh, la blague. Pretend, pretend, pretend. Even if it’s killing you. Come on, i’m skipping class to be with you, make it worth it. » Pente dangereuse, elle jouait avec les limites ; elle allait se faire mal ; et elle n’en avait plus rien à faire. Ils pouvaient faire semblant tant qu’ils le désiraient. Tout s’était effondré sur ce toit, ils ne pouvaient pas revenir en arrière, ils avaient atteint le point de non retour lorsqu’elle avait attrapé ses lèvres dans cet ascenseur.
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MessageSujet: Re: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptyLun 19 Mar - 3:44

J'étais encore presque sous le choc de ce qui venait de se passer. J'étais venu pour une chose anodine et je repartirais d'ici avec un poids énorme sur la conscience, oui le poids d'un sentiment inavoué qui depuis longtemps était resté enfoui au plus profond de mon coeur de pierre, et qui n'avait pas du tout demandé à sortir. J'étais comme hypnotisé par sa longue crinière blonde qui tombait sur ses jolies épaules et pendant qu'elle se rhabillait je ne pu qu'être ébahi par la forme de ses courbes que j'avais pu sentir sous mes mains quelques minutes plus tôt. Je la revoyais encore dans la lueur du matin, sortir des draps blancs froissés par la nuit et enfiler une de mes chemises, simplement le temps de pouvoir rentrer chez elle... oui nous avions pris l'habitude de dormir ensemble, en tout bien tout honneur même si il avait faillis se passer des choses plus d'une fois lorsque nous étions un peu éméchés, l'ambiance était restée malgré tout bonne enfant. Je la regardais souvent en m'imaginant pouvoir la contempler au réveil, après avoir fais l'amour à son corps, après avoir transpiré à l'unisson et laissé les derniers freins qui nous empêchaient de céder à nos pulsions de côté. Malheureusement je n'avais jamais réussi à oublier, oublier que j'étais un asocial des sentiments et que j'étais destiné à la faire souffrir si nous nous engagions dans la moindre relation tous les deux. Pourtant, aujourd'hui là face à elle, j'avais une furieuse envie de passer du temps en sa compagnie, de rire avec elle, de me balader main dans la main sous le regard des autres avec cette fille qui faisait basculer mon côté bourru et antipathique du bon côté de la force sans pouvoir l'expliquer. Malgré tout je ne me voyais pas encore devenir le prince charmant qu'elle attendait surement, j'étais toujours le même vieux Gaulthier et j'espérais qu'elle me prendrais avec mes qualités comme mes défauts quoiqu'il se passe entre nous, que nous restions amis comme au premier jour où que nous décidions de continuer à faire régulièrement ce qui venait de se passer dans l'ascenseur. You're right, I don't wanna be rude... and I don't wanna brag either by saying that sleeping with me is like heaven and that we made it last for more than an hour. Je riais simplement en lui répondant, je ne me laissais en aucune façon démonté par son air aguicheur car je savais que dans le fond elle était tout aussi chamboulée que moi et ça, je pouvais le sentir à travers chacun des pores de sa peau claire. Tandis qu'elle me surpris à la regarder l'air un peu hébété, je repris mes esprits pour faire comme si de rien était, oui j'avais tout de même une certaine réputation à preserver et je ne voulais pas qu'elle comprenne que j'avais été complètement retourné moi aussi par tout ce qui venait d'arriver. Je pouvais facilement faire passer ce moment magique pour un moment d'égarement et revenir au same old friend que j'étais avec elle à l'époque où nous vivions en France.

Je sortis enfin de l'ascenseur dès que les portes s'ouvrirent, j'avais besoin de prendre un peu d'air, de sortir de cette cage dorée exiguë qui avait été l'antre de nos péchés pour de longues minutes qui m'avaient sembler durer des heures. Je jetais un oeil autour de moi, la jeune femme ne se refusais rien apparemment, tout était là pour nous en mettre plein la vue, mais il en fallait bien plus pour m'impressionner réellement, moi le jeune héritiers de l'aristocratie française. J'avais eu l'habitude de fréquenter les plus beaux palaces partout où mes parents et moi allions en vacances en famille, en général je passais mon temps à faire du sport avec Lucas ou à jouer à la console sur notre écran géant, sans parler de tous les fameux moments intimes que je passais avec Cadence, allongés tout deux sur un transat contemplant la médiocrité des comportements de nos semblables et nous moquant à foison de leur physique ou de leurs manières qui se voulaient gracieuses mais qui en fait les faisait plutôt ressembler à de gros ours mal léchés. Leurs ventres bedonnants ou les lèvres pleines de collagène avaient toujours été source de moquerie de notre part qui avions des corps parfaitement sculptés naturellement, et nous ne manquions pas de les exhiber fièrement au bord de la piscine, si bien que ces vieux et vieilles peaux ne se gênaient pas pour venir nous draguer comme si nous étions de leur rang... pauvres fous décidément ils ne devaient pas avoir compris que les seules filles qui avaient la chance de voir mes yeux croiser les leurs étaient celles qui n'avaient pas encore de cicatrice de césarienne au milieu du bide.

Je reporta enfin mon attention sur la jeune fille après avoir laissé vagabonder mon esprit, elle m'avait rejoins dans la pièce, et tandis que je prenais mes aises en m'allongeant sur le lit avant de m'adosser à la tête de celui-ci, elle se mit enfin à répondre à ma question. J'étais un peu surpris qu'elle soit ici depuis tout ce temps, et je regrettais en un sens de ne pas avoir décidé d'émigrer avant, peut-être que si nous nous étions revu aujourd'hui nous serions autre chose que deux étrangers l'un pour l'autre. J'aimais à croire que nous étions toujours les amis que nous avions été, que tout allait bien et qu'ajoutant notre petite partie de jambe en l'air à notre CV nous allions pouvoir enfin passer à l'étape suivante de notre relation, malheureusement je savais que ce n'était pas si simple et qu'elle devait sans doute avoir un mec dans sa vie, cela me donnait des envies de meurtres que je contenais bien tranquillement, laissant paraître un visage lisse et souriant au possible. I don't know about your night if it was hot or something but what I do know it's that... you were more than amazing in that elevator, I mean it and... I just don't know what to say what to do, it's the first time you see me speechless, be happy it won't happen that often ! Je fit un léger sourire. Don't be mad at me for being honest with you like the time I told you you should really admit that I was the most handsome guy you've ever seen. Je pris le temps de faire ressortir mes muscles tout en profitant de me vanter un peu. Nous avions l'habitude de faire des coups bas à tout le monde mais nous lancer des piques était également un passe temps que nous affectionnions beaucoup. Je préférais passer au thème de l'humour plutôt que de devoir parler de ce que nous avions fait, réfléchir à ce que ça voulait dire le rendrait d'autant plus réel et je n'avais pas envie pour l'instant de savoir ce que nous allions devenir tous les deux, devrais-je lui demander de devenir ma petite amie ? C'était un peu prématuré après un moment câlin passé tous les deux, pourtant j'avais l'impression d'avoir eu un effet énorme sur elle, et inversement d'ailleurs même si chaque neurone de mon cerveau me criait de ne rien avouer et de ne rien lâcher, mon corps en voulait définitivement plus... j'attrapais une bouteille qu'elle me lançait avant de la vider d'un trait, nous étions aussi très joueurs lorsqu'il s'agissait de boisson, il n y avait pas une soirée que nous rations à l'époque et en général, nous étions pas mal connus de tous les videurs des plus grandes boites de paris pour passer nos nuits dans les quartiers VIP de ces antres de la danse et de la musique. Elle ne tarda pas à m'interroger sur ce que je devenais, elle devait sans doute être étonnée de me voir ici et d'ailleurs moi aussi j'avais dur la regarder en deux voire trois fois avant de comprendre que je me trouvais bien face à Autumn, ma Autumn... Well... I arrived a few weeks ago because I wanted to leave my parents' authority for good, so Cadence and I decided to come here and to have our own life... I didn't think I would have seen you again after the way you left... je la rappelais au bon souvenir de notre soirée sur le toit où elle avait fait l'erreur si on peut dire de m'avouer beaucoup trop tôt ses sentiments. Je n'étais simplement pas prêt à me dire qu'une relation était possible entre nous qui alors n'étions que deux amis qui s'amusaient, rien d'autre, n'est ce pas ? Je décidais finalement de faire bouger un peu les choses en attrapant une bouteille de champagne qui se trouvait dans le mini frigo et me dirigeant vers le jacuzzi qui se trouvait face à l'immense baie vitrée où l'on pouvait distinguer une vue panoramique de la ville je m'accroupis un instant avant de passer ma main à la surface de l'eau pour voir qu'elle était maintenue chaude, c'était parfait. Je le mis en marche laissant les bulles se former et me tournais ensuite vers la jolie blonde qui me regardait avec un air interrogateur. Je posais la bouteille sur le bord avant de me déshabiller à nouveau, me retrouvant à nouveau en tenue d'Adam. It's not as if you hadn't seen it before... je me glissais dans l'eau un sourire sur les lèvres avant de l'inviter à me rejoindre d'un signe. If you wanna make it worth, let's be comfortable at least ! Come on don't be shy, I won't buy it je me fichais un peu d'elle mais j'espérais qu'elle n'allait pas jouer les rabat-joie et bien vite me rejoindre, après tout maintenant pouvait s'allier à nos jeux habituels, un jeu de séduction presque implicite qui resterait sans doute le piment qu'il manquait entre nous depuis tout ce temps. Je riais en attrapant la bouteille de champagne qui se trouvait à portée de main histoire d'en prendre une gorgée, je levais alors les bras en l'air, m'offrant pratiquement au regard perçant de la jeune fille qui me scrutait sans oser avancer, elle aussi ne savait pas où cela allait nous mener, mais je préférait pousser le vice jusqu'au bout histoire de voir si cette relation amicale avait un avenir, un avenir prospère qui pourrait évoluer en un couple qui sait ? Nous étions les maîtres de notre destin après tout.
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MessageSujet: Re: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptySam 7 Avr - 19:48

Pretend, even if it’s killing you. Elle voulait croire que tout serait comme avant. Qu’ils continueraient à vivre comme si rien ne s’était passé. Comme si les années ne s’étaient pas écoulées. Comme s’ils étaient de simples amis, rattrapant le temps perdu. Comme si ces instants qui les avaient brisés n’avaient jamais existé, comme si elle n’avait jamais prononcé ces mots qui les avaient tués. Elle voulait effacer ces instants, elle voulait supprimer ces trois mots qui avaient tout gâché. Elle voulait se contenter de sourire, de faire comme si rien ne s’était passé. Elle le voulait réellement, et, en apparence, elle le ferait. Son masque resterait, comme à l’accoutumée, impénétrable, son sourire resterait juste assez mystérieux pour qu’il se pose des questions; mais pas trop pour qu’il s’imagine des choses auxquelles elle ne voulait pas qu’il repense. En apparence, évidemment, tout serait parfait. Tout était déjà parfait, ses pieds se posant l’un après l’autre sur la moquette ne déviaient pas de cette trajectoire prévue à l’avance ; son regard restait fixé sur la porte de sa suite, ne laissant paraître pas la moindre émotion, pas la moindre pensée, pas la moindre étincelle. Alors qu’au fond d’elle-même, c’était un véritable feu d’artifice, une tornade de lumières et de couleurs, un bordel sans nom qui lui donnait presque la nausée. Pretend, pretend. Comment continuer à faire semblant alors que ses lèvres couraient sur sa peau encore quelques secondes auparavant ? Même s’il était dans son passé, un passé qu’elle préférerait oublier ; elle ne pouvait pas s’en empêcher. Tant d’années s’étaient écoulées, tant d’instants où elle avait tenté de l’effacer de sa mémoire, sans succès. Il trouvait toujours un moyen de revenir. Une chanson qu’ils avaient écoutée, un simple bruit de couverts brisés la ramenaient à cette première soirée saccagée, au début de la fin, aux premières trois secondes avant que les tables ne s’écroulent les unes sur les autres, dominos parfaitement alignés et programmés à la chute. Déjà auparavant, elle était incapable de fermer les yeux et d’oublier. Derrière le rideau de ses paupières semblait être imprimée leurs visages se regardant, après l’ultime révélation. Ce regard qu’il lui avait servi, ce regard qu’elle n’avait pas voulu voir, ses pupilles tels des océans glacés la noyant, la submergeant, l’empêchant de respirer. Ce regard emprunt d’une haine, ce regard qu’il lui avait lancé, qui disait clairement qu’elle avait tout gâché. Aujourd’hui, alors qu’elle passait la carte afin d’ouvrir la porte, alors que le déclic et la lumière verte s’allumait, ses paupières se fermèrent une nanoseconde, et l’image imprimée habituelle changea. Elle voyait autre chose dans ces yeux qui semblaient la détester. Son regard était emprunt d’une souffrance qu’elle n’avait pas remarquée. Cachée derrière ces yeux semblant la haïr, se trouvait également une étincelle, une putain d’étincelle brillante. Elle avait associé cela à la colère auparavant ; maintenant elle faisait le lien. Passé, présent, tout se mélangeait alors qu’elle ouvrait la porte pour laisser entrer le jeune homme. Cette étincelle, elle l’avait vue quelques minutes auparavant. Dans ses yeux qui la regardaient, elle avait vu cette étincelle s’enflammer au creux de ses pupilles juste à l’instant où elle avait posé ses lèvres sur les siennes. Damn it, damn you, L-C, why are you doing this to me, what’s this thing in your eyes and where was it when i needed it years ago. Poings serrés, regard fixe, sourire de circonstance, elle continuait à faire semblant alors que les feux d’artifice l’assourdissaient. Que se passe-t-il, que s’est-il véritablement passé dans cet ascenseur, si seulement elle était capable de le lui demander.

Ses mains tremblaient, ses certitudes s’ébranlaient. Et ce sourire restait figé sur son visage, à se demander comment il est possible de paraître aussi sereine alors qu’au fond, elle mourrait à petit feu. Alors qu’il s’installait, comme chez lui, comme si rien ne s’était passé - gosh, eux deux pouvaient prétendre jusqu’à leur mort, ils en étaient capables l’un comme l’autre, réalisa-t-elle soudain -, elle lança son sac sur la première table venue. Alcool, oubli, tout et n’importe quoi pour noyer ces pensées qui s’entrechoquaient dans son esprit. Se laissant tomber sur les fauteuils entourant l’immense fenêtre, elle posa ses yeux sur lui une, deux, trois secondes, avant que son regard ne croise le sien et qu’elle ne détourne la tête, doucement, comme naturellement ; alors qu’au creux de ses oreilles on lui hurlait d’arrêter de se torturer, d’arrêter tout, de se casser d’ici, d’oublier, de le détester de tout son être, de l’oublier, oublier, oublier. Elle pourrait essayer, elle avait essayé dès l’instant où elle s’était écroulée dans l’herbe mouillée en bas de l’échelle, en regardant une dernière fois la maison s’éloigner d’elle, les yeux brouillés de larmes, elle avait juré de le détester de tout son être ; mais elle n’y était pas arrivée. Aujourd’hui encore, avant qu’il n’entre dans cet ascenseur, elle s’était forcée d’accumuler le maximum de haine possible. Et son regard avait croisé le sien, et ses putains de principes avaient foutu le camp. Envolés, disparus, d’un regard, il avait tout gâché. Allongé là, comme chez lui, sur son lit, prenant ses aises à nouveau dans sa vie ; elle voulait lui demander de se tirer. Lui ordonner, lui cracher à la figure à quel point il avait gâché son existence, à quel point il lui avait brisé le cœur, s’en rendait-il seulement compte ? Sa bouche s’entrouvrit, et se referma immédiatement, ses lèvres repoussant les mots qu’elle ne pouvait pas prononcer. Elle avait trop besoin de lui, elle le réalisait désormais. Elle ne pouvait pas supporter sa présence, elle ne pouvait pas supporter son regard ; mais elle ne pouvait pas supporter le fait de devoir vivre sans lui à nouveau. Son meilleur ami, son âme sœur, son premier amour, son pire ennemi. Un soupir franchit ses lèvres. Elle ne pouvait effacer ce qui s’était passé il y a des années et aujourd’hui ; comme elle ne pouvait oublier le goût de ses lèvres sur les siennes et cette étincelle qui signifiait beaucoup trop de choses. Damn you.

Please, don’t look at him. Son regard se baladait partout, sur les meubles de cette chambre bien trop luxueuse, sur les voitures circulant des centaines de mètres plus bas, sur ses pieds et ses mains qui restaient étonnamment immobiles. Le petit jeu marcha bien trois secondes, à croire que ce foutu timing la suivrait jusque dans sa tombe. Jusqu’à l’instant où sa voix brisa le silence, où ses mots flottèrent doucement jusqu’à ses oreilles. Son regard chercha immédiatement le sien, sa tête se tourna peut-être un peu trop violemment, ses yeux se posèrent dans les siens de longues secondes, le temps de trois interminables battements de cœur précipités. Son sourire, putain, il souriait comme s’ils avaient la conversation la plus normale du monde. Pretending, always pretending. Aren’t you already sick of it, baby ? Trois secondes, trois battements de cœur. Ce n’était rien. Un sourire se posa sur son visage., et elle secoua légèrement la tête, amusée de sa réflexion en apparence, chamboulée à l’intérieur. Two can play at this game. « Of course it was amazing, what did you expect. Réponse bien trop détendue, bien trop éloignée de ses propres pensées. Oh, wow, a historial moment, great. Wait…you were pretty speechless when we got caught at the first party we crashed together, don’t you remember ? Son sourire se mua en éclat de rire. Les années s’étaient écoulées, pourtant il n’avait pas changé. Yeah, right, you’re always the best, L-C. Even after all this time, don’t worry. Elle ne savait même plus si elle plaisantait ou non, ces mots semblaient bien trop étranges à ses oreilles. Un sourire de circonstance, cache tout, tout de suite. Alors que les souvenirs revenaient bien trop vite en images saccadées devant ses yeux, elle se leva et se dirigea vers le mini frigo. Une boisson, de l’alcool dans les veines, vite. Elle ne pensait même pas aux choses qu’elle était capable de faire lorsqu’elle était bourrée, moment qui d’ailleurs arrivait bien trop vite à son goût. Alors que ses doigts se refermaient sur les petites bouteilles, elle pensait simplement à oublier ce qui s’était passé, à noyer ces mots prononcés sur ce toit, à effacer le goût de ses lèvres sur les siennes. Il l’attrapa au vol, la descendit d’une traite en même temps qu’elle, leurs regards ne se quittant pas…comme à chacune des débuts de soirée qu’ils avaient passées ensemble. Haussements d’épaules, comportement typique de deux amis qui rattrapent le temps perdu. Jusqu’à la dernière phrase. Why did you have to bring that up. Ses ongles s’enfoncèrent inconsciemment dans la paume de sa main alors que sa voix s’éleva spontanément. Well, it’s not like you run to catch me, babe. Shut the fuck up, blondie. Fais comme s’il ne s’était rien passé, comme si tu n’avais rien dit. Elle se leva au même instant que Gaulthier; se stoppa dans son élan en le voyant sortir une bouteille de champagne du frigo. Yeah, whatever, let’s drink. Sourcils froncés, perplexe, elle regarda les allées et retours du jeune homme, ses yeux clignant trop brutalement à la vue de son corps à nouveau nu. Please, tell me you’re joking. Non, finalement, il ne plaisantait pas. Oh, you wanna play, fine, let’s. Elle haussa un sourcil, esquissa un sourire, avant de se diriger d’un pas lent vers la salle de bains, tout en lui répondant d’une voix lasse. Oh, damn you, you know me too well. Une, deux, trois secondes puis elle reparut, les cheveux attachés en un chignon lâche. Hors de question qu’elle se défile. Son regard se posa sur lui une, deux, trois secondes. Ils étaient déjà allés trop loin, un pas de plus ou de moins, cela ne changerait rien. Sa robe glissa sur sa peau, dévoilant son corps nu, et elle rejoignit rapidement le jeune gomme dans le jacuzzi, tous sourires, comme si cette petite baignade était ce qu’elle attendait depuis le début. Quelques instants, ses paupières se fermèrent, et des images qu’elle avait tant cherché à oublier défilèrent, images saccadées qui lui arrachèrent un sourire. Se tournant vers Gaulthier, elle laissa ses doigts jouer sur son bras. Remember when we used to jump over the neighbors’ fence to get into their jacuzzi. Seems like forever ago. » Alors qu’il se souvenait sûrement de leurs éclats de rire et de leurs taquineries incessantes; à nouveau elle sentait son esprit se focaliser sur ces stupidités : ses bras qui l’entouraient pour la rattraper de l’autre côté de la clôture, son putain de visage parfait à quelques centimètres du sien et ces battements de cœur qu’il ne sentait pas, malgré leur proximité. Chassant ces restes de sentiments d’un battement de cils, elle reporta son attention sur Gaulthier, esquissa un sourire, haussa légèrement les sourcils, comme si elle lui avait posé une question d’une importance capitale. En un sens, c’était cela. Elle voulait qu’il lui dise qu’il s’en souvenait, des instants où ils n’étaient que des amis qui s’adoraient et s’éclataient ensemble. Elle voulait qu’il lui confirme que tout redeviendrait comme avant, même si, au fond, elle n’y croyait pas. Comment était-ce possible, alors qu’ils avaient franchi toutes les limites possibles, alors même que leurs corps étaient bien trop proches l’un de l’autre, et que ses doigts glissaient toujours, incontrôlables, sur l’avant-bras de Gaulthier. Elle se pencha dangereusement, son corps frôlant le sien, afin d’attraper la bouteille de champagne, dont elle prit une longue gorgée. You play with fire, it’s gonna burn you. Evidemment. Mais la caresse des flammes sur sa peau était bien trop agréable pour qu’elle arrête.

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MessageSujet: Re: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptySam 21 Avr - 1:25

Pour une fois, céder à mes pulsions avait été peut-être la pire des choses que j'avais faite. J'avais beau me repasser les images dans la tête, j'en arrivais toujours à la même conclusion, j'étais follement et bêtement en train de tomber amoureux de cette fille, qui pendant longtemps n'avait été pour moi que source de regrets. Oui des regrets par rapport au fait que je l'avais repoussé si brutalement, je m'étais demandé pas mal de fois ce que nous aurions pu vivre si seulement j'avais laissé une chance à la moindre relation entre nous, si je n'étais pas aussi borné et insensible. J'avais dans l'idée que ce n'était pas le genre de mec qu'elle voulait, vous savez ce genre de fille presque parfaite et introuvable sur terre, ça finit bien souvent avec un homme bien sous tout rapport, qui sourit à longueur de journée et qui lui offre 1000 cadeaux par jour, et non avec un aristo un peu trop pompeux qui se prend pour le nombril du monde comme moi. Je n'avais pas pour habitude de me dénigrer, non j'étais complètement en accord avec moi même et je revendiquait même tous les défauts évoqués plus tôt, car ils faisaient parti de ma personnalité et il paraissait même qu'ils faisaient tout mon charme. Autumn était la seule qui avait réussi à me faire chavirer du côté obscur, aucune fille avant elle ne m'avait fait douter de moi et de mes convictions à ce point, car oui j'étais en train d'envisager un avenir avec elle, tout cela basé sur notre passé, un passé si beau et simple que je ne pouvais qu'en rire chaque fois que j'osais m'y replonger. La revoir, sur cette plage de st tropez, allongée sur le sable à se dorer au soleil, la tête posée négligemment et sans arrière pensée sur mon ventre, tandis que tous les deux armés de nos rayban passions notre après-midi à critiquer tout ceux qui osaient passer devant nous, le temps semblait alors s'arrêter littéralement et seul le bruit de nos rires cristallins et mesquins à la fois venaient percer cette petite bulle que nous nous étions formé. La soirée s'était évidemment terminée sur la terrasse de notre villa marseillaise, une coupe de champagne à la main et un soleil couchant venant épouser la forme des arbres qui s'étendaient à nos pieds, une ambiance plus que romantique quand on y repense mais qui était pour nous un moyen de nous dire que le monde nous appartenait, que personne ne pouvait nous vaincre tant que nous étions ensemble et que par conséquent il était juste inconcevable que l'on se quitte un jour.

Je pense que nous avons toujours secrètement était attiré l'un par l'autre sans même que notre cerveau en prenne conscience. Rien que le fait de passer toutes nos journée ensemble, nous tenir la main était devenu presque commun et nous avions pris l'habitude de nous faire passer pour un couple parfait histoire de pouvoir nous jouer ses serveurs dans les restaurants et obtenir des repas gratuits ou des traitements de faveur. Il était d'ailleurs courant que je lui prête la bague que ma mère m'avais transmise afin que je l'offre à mon tour à la femme que j'épouserais, histoire que l'on joue les jeunes mariés et que le champagne coule à flot pour nous. J'avais accepté ce cadeau n'ayant pas vraiment le choix mais au final je savais bien qu'elle ne me serait pas d'une grande utilité avant longtemps surtout que pour trouver la femme que j'allais enfin réussir à supporter, il me faudrait sans doute encore une bonne dizaine d'année ! Malgré tout, depuis que la iota était partie, j'avais mis cette bague bien à l'abri des regards et plus personne à part elle ne l'avait porté, étais-ce un signe ? Un signe qu'un jour elle devrait lui revenir de droit ? Je ne préférais même pas l'imaginer car ce serait un truc tellement à l'encontre de ma personnalité et de mes idées que je devrais devenir un véritable agneau pour en arriver là un jour. J'en profitais pour essayais de retrouver un semblant de contenance en regardant et me baladant dans la pièce baignée dans un luxe inouï, je comprenais bien vite que les goûts de la demoiselle n'avaient pas changé, après tout à une époque c'était moi, produit de grand luxe qu'elle avait voulu pour elle, je ne pouvait alors que comprendre son choix pour cette chambre. Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres lorsqu'elle reprit la parole. I think you're too spoiled young girl, I always told you, you couldn't have everything you want. je lui lançais un regard de défi qui ne voulait dire qu'une seule chose : fui, court avant que je ne t'attrape dans mes filets et que tu ne puisses plus t'en échapper. J'avais cet effet sur les filles, spécialement sur celles qui avaient tenu une place importante dans ma vie, en générale elles essayaient de me fuir lorsqu'elles se rendaient compte que mon âme était comme qui dirait en congé de mon corps, cela dit elles finissaient toutes par revenir inlassablement vers moi. Try to be humiliated by your father in front of some men who are on top of the city and you'll understand what i've been through my whole life... however, we had so much fun that I only remember all the mountain of glasses falling apart, and your laugh of course. Je la regardais si intensément, que seul la jeune femme aurait pu ne pas être désarçonnée, quiconque n'avait pas l'habitude de me fréquenter aurait du baisser les yeux ou aurait été gêné, mais Autumn elle avait sa façon bien à elle de réagir, elle essayait de ne pas se démonter alors qu'elle était toujours perturbé par ce qui s'était passé un peu plus tôt entre nous, et je la comprenais, oui c'était tellement étrange de coucher avec quelqu'un qui vous paraissez si inaccessible il y encore une heure. You're not bad either, actually i always thought we were the only people who could run the world in a good way, we're kings, Autumn... je m'approchais d'elle doucement tout en lui caressant la joue, j'étais prêt à nouveau à l'embrasser mais je ne devais pas céder, non c'était aller sur la pire des pentes glissantes que de tenter tout contact avec elle à nouveau. Pourtant, je ne pu résister plus longtemps à l'appel de la provocation et du vice.

Déja prêt à lui montrer de quoi j'étais capable c'est sans aucune gêne que à nouveau je retirais tous mes vêtements pour me retrouver nu comme un ver, cette sensation de liberté qui m’imprégna, et le regard de Autumn toujours aussi troublé qu'auparavant qui se posait sur moi, me donna un sentiment de force encore plus important. Je pénétrais dans l'eau à bonne température en esquissant un soupir de satisfaction qui, une fois assis me donna l'impulsion nécessaire à l'appel de ma sirène. Il avait suffit que je l'invite à me rejoindre pour qu'elle s'empresse d'accepter le défi, je la voyais mal se dégonfler, elle n'était pas le genre de fille qui jouait le chaud et le froid, prude un moment et délurée ensuite, non elle gardait toujours la même ligne de conduite et j'aimais ça. En un instant, elle était venu me tenir compagnie, et c'est sans aucune gène que je l'attirais vers moi pour qu'elle se place entre mes bras, la sentir aussi proche de moi malgré l'eau qui se trouvait entre nous me rendait nerveux, évidemment j'étais très excité et j'imaginais qu'elle sentait elle aussi cette tension sexuelle qui s'emparait de nous deux. I remember, actually i just realized that the best moments of my teenagehood were with you, it's quite confusing when you see how harsh i was on you that night... ces mots m'avaient échappé, je savais qu'elle ne voulait certainement pas que je lui rappelle ces mauvais souvenirs, pourtant je ne pouvais m'empêcher d'y repenser et de presque m'en vouloir, j'aurais du discuter, je n'aurais pas du me fermer comme une huître à l'époque, même si c'est tout ce que j'espérais, pouvoir me renfermer et oublier qu'elle avait ne serais-ce qu'osé prononcer ces mots. Aujourd'hui n'en étais presque à souhaiter qu'elle recommence mais au lieu de ça, elle prit la bouteille de champagne, s'affalant presque sur moi, si bien que son parfum naturel qui m'envoûtait complètement réveilla mes instincts primaires. En un instant mes lèvres vinrent prendre son cou et à nouveau nous nous retrouvâmes dans une espèce de tourbillon, quelque chose de très flou qu'aucun de nous ne savait définir et qui pourtant restait presque impossible à éviter. Nous en étions réduit à nous laisser aller à nos pulsions, je ne pensais qu'à elle, à son corps contre le mien qui s'agitait, qui ne faisaient désormais plus qu'un... nous n'étions pas en reste, non nous avions envie de prolonger cette soirée encore et encore et de préférence sans quitter les lèvres de l'autre, et pourtant je me demandais encore si la jeune femme était toujours amoureuse de moi, si ce qu'elle m'avait dit auparavant était toujours d'actualité ? Je ne voulais pas me faire d'idée, mais j'avais très envie de quelque chose avec elle, même si l'amour et moi n'étions pas en très bon termes car mon coeur presque fait de pierre de ne laissait pas entrer, j'espérais qu'elle serait celle qui me ferait changer cet état de fait, nous étions deux âmes soeurs après tout, les mêmes idées dans deux corps différents... Alors que dans un dernier souffle, je grimaçais légèrement, à nouveau nous avions passé à l'acte et il était juste impossible de retourner en arrière, j'étais complètement mordu, malheureusement pour moi, de cette jolie blonde à la plastique aussi parfaite que son intelligence était aiguisée. Je la regardais alors avec aplomb, avec l'air le plus sérieux du monde sur le visage. I regret you know... I regret the way I treated you, you deserved better, i'm sorry autumn, please forgive me... je lui dis un léger sourire tandis que d'un trait, je visais ma coupe de champagne.
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MessageSujet: Re: you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier. EmptyDim 29 Avr - 20:00

Elle connaissait ce regard par cœur, tout comme elle connaissant les mensonges qu’il pouvait servir en guise d’accompagnement à toutes celles qui ornaient son tableau de chasse. Elle savait qu’elle ne devait pas s’en détacher, ne pas baisser les yeux, ne pas laisser paraître une quelconque gène. Son visage resta impassible, ses pupilles azur éternellement rivées dans les siennes, curieuses, insensibles à ce charme. En apparence. Ses entrailles se retournaient, son cœur semblait soudainement trop gros pour sa cage thoracique, ses poumons semblaient, le temps d’une fraction de seconde, avoir oublié leur rôle. Ensemble, ils étaient indestructibles. Séparés, ils ne valaient rien. Même si ni l’un, ni l’autre n’aurait le courage de l’admettre un jour. Alors que ses doigts courraient sur sa peau, elle pouvait presque percevoir les battements affolés de son cœur au bout de chacune de ses phalanges, et l’électricité, l’adrénaline que cette simple caresse propageait dans tout son corps. Ou l’imaginait-elle seulement, ces sensations n’étaient-elles que le fruit de ses souvenirs, de ces instants passés où, main dans la main, ils prétendaient être ce qu’ils n’étaient pas, se jouant de la naïveté des serveurs et autres esclaves à leurs pieds afin d’obtenir la réalisation de leurs moindres caprices ? Ses paupières se fermèrent une longue seconde, ses pensées s’emmêlaient, sa raison n’était plus. La seule chose qui les séparaient étaient trois ridicules petits centimètres ; qu’elle crevait d’envie de combler pour attraper ses lèvres à nouveau, les emprisonner dans les siennes et ne jamais les laisser partir. Pour toute réponse, elle laissa s’échapper les mots qui flottaient devant ses yeux, dans un murmure, souffle chaud sur son visage. « You thought ? Past tense, really ? I still think that way, L-C. » Arrête, par pitié, avant que tout ne t’échappe, avant que tu ne t’écroules à nouveau. Tu n’as plus 14 ans, t’as pas le droit de t’engager dans cette pente là. Never again. Le seul souvenir de son regard glacé, des années plus tôt, souvenir de ce coup de poignard en plein cœur, de son impassibilité alors qu’elle s’écroulait en mille morceaux, l’empêchait cependant de passer à l’acte, de poser ses lèvres sur les siennes. Heureusement, dans un sens. Ou pas. Elle ne savait pas, elle ne savait plus ce qu’elle voulait lorsqu’il se retrouvait si près d’elle. C’était bien le seul capable de lui faire perdre le contrôle ainsi. Et elle détestait ça, plus que tout.

To hold you close to me, you’re the only ghost i see. Ce n’était pas la longue, interminable gorgée d’alcool qui la brûlait. Ce n’était pas non plus ce regard qu’il posait sur elle, le regard d’un étranger, alors qu’elle croyait pourtant le connaitre par cœur. Ce n’était pas l’eau bouillante et explosant autour d’eux qui lui brûlait la peau, c’était la caresse de sa peau contre la sienne alors qu’il la prenait dans ses bras, de leurs corps bien trop proches alors qu’ils avaient largement de la place dans le jacuzzi aux dimensions aussi improbables que le reste de la suite. Elle évoquait des souvenirs, des images lointaines flottaient devant ses yeux, deux adolescents beaucoup trop proches escaladant les grilles, deux crétins saccageant l’existence de la moitié de la ville, deux idiots se regardant une demi-seconde de trop avant que le jeune homme ne l’attrape entre ses bras et saute du haut de la falaise, dans une eau si transparente que l’on distinguait les moindres replis du sable et des algues enfouies au fond de l’océan. Les mots s’échappaient d’entre ses lèvres alors qu’elle-même peinait à se remémorer ces instants à jamais perdus. Ils étaient flous, éternellement prisonniers du passé, deux adolescents qu’ils ne pouvaient redevenir, qu’ils ne pouvaient cependant oublier. Le moindre souvenir comprimait sa poitrine, se serrait tel un étau autour de son cœur, comprimant ses poumons, lui coupant la respiration ; et des picotements inexplicables s’étiraient le long de sa gorge, envie détestable de vomir, ou de se montrer faible, chose qu’elle n’avait jamais faite depuis que ses ballerines dorées avaient touché l’herbe humide, quelques mètres en dessous du toit où se trouvait Gaulthier. Pourtant, malgré la douleur, malgré la souffrance presque physique infligée par la moindre évocation de souvenirs, elle se bornait à chercher la faille, à s’y engouffrer, à se persuader que rien n’avait changé. Elle avait besoin de le retrouver ; ce n’était plus la peine de le nier. Maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, certes d’une bien drôle de façon, elle savait que si elle le laissait filer entre ses doigts, elle le regretterait. Comme elle regrettait de l’avoir fait la première fois. Ses lèvres se recourbèrent en un sourire, ses ongles s’enfoncèrent une seconde dans la paume de sa main, tentative vaine, essai pathétique pour la sortir d’une torpeur dans laquelle elle ne voulait pas replonger. Self-control, putain. Trop tard. « Really ? Your best moments were with me. So why’d you let me go. » Les mots s’étaient échappés sans qu’elle ne puisse les arrêter à temps. La dernière chose qu’elle désirait était que ces retrouvailles se transforment en règlements de compte. Tout se passait si bien jusqu’à présent. Of course, éviter la véritable confrontation, s’enfoncer dans une relation plus que complexe comme on s’embourbe dans des sables mouvants…tout se passait comme elle l’avait prévu. Ou pas. Elle perdait le contrôle, elle ne parvenait plus à retenir les mots qui voulaient s’échapper ; elle ne parvenait plus à retenir ses doigts qui semblaient bien trop attirés par les flammes. Elle regretta les mots aussitôt qu’ils franchirent ses lèvres. Alcool, pensait-elle. Tout ce qu’il se passait ici était bien trop intense, elle n’avait pas assez d’alcool dans les veines pour supporter cette situation. Elle ne savait plus si elle se penchait pour attraper la bouteille de champagne ou pour sentir à nouveau son corps contre le sien. Elle ne savait plus si cette forme de soulagement qui l’envahit lorsqu’une seconde plus tard, elle sentit ses lèvres se poser dans son cou, était due au fait que peut-être cette putain de tension s’évacuerait enfin, ou simplement au fait qu’elle le voulait tellement qu’elle en crevait. Ses lèvres collées contre son cou, plus rien, le néant. Pourquoi, elle ne le savait pas. Qu’étaient-ils désormais, elle ne le savait plus. Elle ne voulait pas le savoir. Peu importe, qu’ils se perdent dans cette nouvelle relation. Pour l’instant, ils étaient ensemble, plus proches que jamais, unis par un sentiment qu’elle ne voulait pas voir ; et ça, elle ne l’aurait changé pour rien au monde.

Des années plus tôt, lorsqu’ils s’endormaient, après trop d’éclats de rire et une énième soirée saccagée ; il arrivait qu’elle s’éveille au milieu de la nuit, par la caresse de son bras collé au sien. Ils étaient enlacés, le ventre du jeune homme collé contre son dos, cette chaleur soudainement insoutenable et ce lit bien trop petit pour leurs deux corps enlacés, corps adolescents s’emboitant parfaitement, ce souffle chaud sur sa nuque, cette adrénaline, cette sensation de ne jamais avoir été aussi vivante qu’en cet instant. Your arm brushed up against me in bed and...and I felt it. It made me feel alive. Elle ne voulait jamais que le jour se lève, qu’il ne s’éloigne, qu’ils ne se perdent, à l’époque, à cet instant, leurs peaux l’une contre l’autre, elle pensait cela impossible. La nuit sur le toit, le pouvoir de ces trois mots d’amour les avaient pourtant terrassés, et ils s’étaient perdus. Ceux qui devaient rester à jamais ensemble. I can’t shake the feeling that we belong together. Et merde, putain de pensée qui lui traversa l’esprit alors qu’ils s’enlaçaient dans un dernier soupir. Malgré les années, malgré les espoirs qu’elle entretenait depuis qu’ils s’étaient croisés, tout était encore intact. Merde, indeed. Leurs regards se croisèrent à nouveau et, une fraction de seconde, elle vit l’adolescent qu’il était, le meilleur ami dont elle avait tant besoin. Ce regard sérieux, ses lèvres qui s’entrouvrirent alors qu’il s’apprêtait à parler. Please, shut the fuck up, i don’t wanna know. Let’s never talk about it again. Please. Don’t. Elle n’eut pas le temps de s’exprimer, les excuses qu’elle voulait entendre depuis des années la frappèrent en plein visage, lui coupant le souffle. Lui pardonner ? Comment pouvait-elle ? Elle entendait encore ces mots, coupants comme des lames de rasoir. Elle voyait encore dans ses yeux couleur de l’océan cette étincelle, cette colère. Elle voyait qu’elle avait tout gâché. Love screws everything up, de toute façon. Alors qu’elle prononçait ces mots, elle avait pourtant en tête l’image d’eux, les frissons provoqués par la caresse furtive, au beau milieu d’un rêve, de sa main contre son bras nu, par une nuit d’été. Pauvre image qui lui avait fait croire, l’espace d’un ridicule instant, qu’il pouvait, qu’il pourrait exister quelque chose de plus. Pauvre idiote. Never believe. Tu ferais mieux de t’étouffer avec ton champagne, au lieu de me sortir tes excuses ridicules 8 ans trop tard. Instinct de protection, elle eut un léger mouvement de recul, fut tentée durant une seconde de s’extirper hors de ses bras, hors de ces bulles, hors de cette pièce, hors de sa vie. Mais elle avait assez fui, elle ne voulait pas avoir à recommencer le scénario catastrophe d’il y a huit ans. Elle voulait juste que tout redevienne comme avant. Aussi, elle posa ses yeux dans les siens quelques secondes, attrapa une coupe de champagne qu’elle remplit à ras bord, et lui tendit son verre pour trinquer, un sourire flottant sur ses lèvres. « We’ll see if you are worth forgiving, L-C. » répondit-elle dans un murmure, souffle chaud déposé sur son visage encore brûlant de désir. C’était une invitation à se revoir, évidemment. Une invitation à tout recommencer à zéro; Back to square one, comme s’il ne s’était rien passé. Ils pouvaient, ils allaient essayer de redevenir amis. Même s’ils savaient tous deux que c’était désormais mission impossible.

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