the great escape
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The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier]

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MessageSujet: The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] EmptyMar 13 Mai - 0:06

The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] Tumblr_mgohstdw3d1qbamdxo1_250After the night we spent on the roof I expected something more from her. I didn’t know quite what but I wanted to be special, not only one more guy that she dragged into her bed before getting rid of him. I still remember exactly that time on the roof where we sat, the moon was shining above us and I felt like I was the king of the world. I was sitting next to the perfect girl I lost my virginity with, and I wasn’t even impressed. Well that was not exactly true because at that time I was literally petrified but only on the inside. I didn’t want to go back to that state of mind where I analyzed everything meticulously whereas I just needed to think and act fast if I wanted to keep what we had going. Je l’avais invite au bal sans même y réfléchir, j’avais vu cette petite affiche sur le mur de la fac en arrivant plus tôt, des hommes en costard étaient au bras de jeune femmes, vêtues des plus belles parures pour s’impressionner les unes les autres non seulement par le prix de leur robe mais aussi par la qualité de leur cavalier. Je ne voulais pas lui faire honte et après tout j’avais toutes les chances qu’elle dise non et pourtant elle avait répondu par la positive, non sans me prévenir à l’avance que je pouvais oublier toutes les niaiseries du genre cliché au possible car ce n’était pas pour elle, non elle n’était pas une fille comme les autres, elle était un peu un cheval sauvage qu’on essaierai d’apprivoiser sans jamais vraiment y arriver. Bonsoir Autumn, tu es vraiment époustouflante. Parvins-je à balbutier tandis que je la voyais sortir de chez elle. Je l’attendais depuis 5 minutes avec un taxi que je me fichais de payer les yeux de la tête, ce soir je me fichais de ne pas être le plus riche des princes, car en ayant cette jolie blonde à mon bras je serai sans doute le roi de la soirée même sans être élu ou pressenti pour le rôle. Je ne savais même pas ce que je faisais c’était la première fois que j’allais à un bal de ma vie, j’avais loupé celui de mon lycée car je n’avais pas trouvé de cavalière à temps et que celle qui était supposée venir avec moi voulait simplement être accompagné d’un bon parti, elle ne m’aimait pas moi. Quelle tristesse. Je lui ouvris la porte sans tarder pour qu’elle pénètre dans le taxi avant de venir m’asseoir à côté d’elle, indiquant le lieu de la salle de réception au chauffeur. Je suis content que tu ais accepté de venir avec moi à ce bal, ça s’annonçait tellement rasoir que j’hésitais à y aller, mais avec toi ça ne pourra qu’être amusant, je sais que tu ne manqueras pas de critiquer tout ce qui s’y trouve comme tu l’as si bien fait avec moi depuis que l’on se connaît n’est-ce pas ? Je fis un sourire nerveux avant de me rendre compte que ce que je venais de dire pourrait être pris d’une mauvaise manière si elle ne comprenait pas le trait d’humour, je m’empressais donc de me rattraper comme je le pouvais. Enfin non pas que tu passes ton temps à faire ça, je veux dire… enfin tu sais que… oh et puis je ferais mieux de me taire. Je baissais la tête, entendant un léger rictus de la part du chauffeur, je lui lançais un regard noire dans le reflet du rétroviseur, même s’il ne pouvait certainement pas me voir, il n’aurait en tout cas pas de pourboire. Excuse moi, j’ai l’air d’un idiot, j’ai mis un costume alors j’ai l’air d’un adulte mais en réalité je suis un peu intimidé d’être avec toi, je t’avoue que même si nous avons dépassé le stade des civilités j’ai encore un peu de mal à croire que tu as accepté de venir avec moi à ce bal, c’est un honneur pour moi en tout cas. Je fis un léger sourire tout en tournant enfin ma tête vers elle, ses yeux brillait encore plus dans la pénombre du petit habitacle dans lequel nous nous trouvions, je ne voyais que ça, et j’avais peine à tenir son regard si bien que sans même prévenir je vins déposer un baiser sur ses lèvres digne de ceux auxquels j’avais eu le droit cette nuit-là sur le toit. J’avais envie d’arrêter d’être ce petit garçon apeuré qui n’osait pas prendre ce dont il avait envie, j’avais clairement envie de lui prouver qu’elle avait eu raison d’accepter d’être ma cavalière, que je pouvais être un type qui valait le coup pour elle, même si sans doute je n’égalerais jamais mon cousin dans son esprit, je pouvais toujours être quelqu’un pour qui elle aurait des sentiments différents, pourquoi pas de l’amour également… je pouvais toujours rêver. C'était trop tentant. commentais-je simplement. Je voyais déjà trop loin, je n’avais plus le sens des réalités depuis que nous avions couché ensemble, que tout s’était enchaîné très vite et qu’il y avait eu cette fameuse nuit de périple dans l’ascenseur et sur le toit de la fac. J’étais comme coincé dans cet idéal que je m’étais fait de notre relation qui n’existait en fait que dans ma tête, rien n’était défini ou clair entre nous, et je ne pensais pas qu’elle était prête à rendre les choses plus simples. Elle allait comme d’habitude me sortir une ou deux répliques bien cinglantes histoire d’éviter cet amas de sentiment ridicules et ensuite espérer pour que le chemin passe plus vite jusqu’à ce que nous soyons là-bas afin qu’elle puisse se saouler et oublier qu’elle a été assez bête pour accepter mon invitation. Non attendez… je suis encore en train de me faire des films il faut vraiment que j’arrête, en plus nous venions de nous arrêter depuis au moins 30 secondes. Je payais rapidement le chauffeur avant de sortir de la voiture pour faire le tour et lui ouvrir la porte. Je t’en prie, je t’ai promis une soirée mémorable, il faut que j’assure pour tenir cette promesse, au niveau « gentlemanesquerie » j’ai droit à un 10/10 non ? Dis-je en riant avant de refermer la porte derrière elle coinçant sa robe dans la porte de la voiture. Je m’empressais de la rouvrir pour la défaire avant de me relever comme si de rien était. Décidément, la soirée commençait sous les meilleurs auspices.
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MessageSujet: Re: The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] EmptyMer 21 Mai - 20:58

Leurs doigts ne se trouvaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Ils ne se touchaient pas, leurs yeux reconnaissaient la présence de l'autre à peine. Même s'ils étaient tous deux coincés sur ce toit depuis plusieurs heures, et que la conversation, doucement, s'était tarie, leurs prunelles continuaient à fixer les lumières de la ville, en contrebas, s'évitant à tout prix ; Mais leurs doigts ne se trouvaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Imperceptiblement, alors que le vent se levait, s'incrustait dans ses cheveux blonds, laissant quelques gouttes salées se former dans ses yeux ; ses doigts bougèrent. Avec, ou sans son consentement, elle-même ne parvenait à le savoir à cet instant, tout comme elle ne le savait maintenant. Un centimètre, deux, puis trois, jusqu'à ce qu'ils effleurent les siens, doucement, avant de les agripper trois longs battements ; ses prunelles aveuglées par le vent, par ses cheveux, aveuglée par les multiples conséquences d'un geste aussi anodin. Il se retourna, posa ses yeux sur elle, et trois autres secondes passèrent en silence. Sur cette plage, en haut de ce toit. Où, il y a bien longtemps, tout s'était brisé, il semblait qu'aujourd'hui tout recommençait. Les perles salées au coin de ses yeux avaient séché sur sa peau, et le vent avait calmé sa fureur. Alors que ses doigts commençaient à brûler, et qu'elle s'apprêtait à les éloigner, effrayée de cette soudaine stupidité, agacée par sa propre attitude, il lâcha quelques mots. Et, se surprenant elle-même, encore abasourdie par ses doigts contre les siens, elle répondit oui. Elle ne parvenait à se souvenir maintenant, alors qu'elle se dévisageait avec insistance dans le miroir, posant sa dernière couche de mascara sur ses yeux aux couleurs de l'océan après une tempête, pourquoi elle avait dit oui. Les trois secondes où ses doigts serraient les siens, étaient les seuls instants lui brûlant encore l'arrière de la gorge alors qu'elle essayait de reconstituer un puzzle d'une nuit qu'elle avait volontairement recalé dans le coin le plus sombre de son esprit, tel un squelette honteux que l'on enferme à double tour dans un placard. Autumn Rowen-Glaswell secoua ses boucles blondes, esquissa un sourire, passa son doigt sur ses lèvres, et recala, à nouveau, ces bribes de souvenir au fond de son esprit. Cette soirée pouvait être pleine de surprises. Et rien de plus amusant que l'imprévisible. La jeune femme attendit une minute de plus avant de glisser son portable et son rouge à lèvres dans sa pochette, où gisait déjà un étrange coquillage aux couleurs bleutées. Un, deux, trois pas, puis elle daigna s'offrir à la vue de Gaulthier. Un sourire se déposa sur son visage, alors qu'elle ne pouvait s'empêcher d'analyser chaque centimètre carré de sa personne. Une fraction de seconde en se préparant, la panique l'avait saisie. Il ne saurait pas ce que le bal signifiait, dans son monde, lui qui semblait si nouveau à ces traditions. Fort heureusement, il semblait avoir compris qu'elle devait être la plus belle, et marcher aux côtés d'un parfait crétin était exclu. Époustouflante, il choisissait ses mots avec soin, et son sourire se tint quelques secondes de plus. « Gaulthier, le salua-t-elle, d'un léger hochement de tête. Tu n'es pas mal toi-même. » Sans doute le seul compliment qu'elle sortirait de toute la soirée. La jeune femme prit place dans le taxi aux côtés de Gaulthier. Ses balbutiements incessants en étaient presque insupportables ; de divagations en hypothèses foireuses qu'il faisaient d'elle, ce pauvre garçon allait de mal en pis. Le chauffeur lui-même semblait l'avoir remarqué. Profitant d'un instant de pause embarrassante, Autumn reprit la parole, et le contrôle de la situation. « Premièrement, commença-t-elle doucement, tournant la tête vers le jeune homme, osant poser une main sur sa cuisse. Respire. T'en auras besoin en stock pour la soirée que je te réserve. Deuxièmement, n'essaye pas de prétendre que tu me connais, ce n'est pas le cas. Et, troisièmement, l'adjectif rasoir et ma personne n'entrent pas dans la même phrase, tu devrais le comprendre assez vite, si ce n'est pas déjà fait. » Autumn secoua légèrement la tête, la situation l'amusait déjà au plus haut point, alors qu'ils n'avaient pas franchi les portes de la salle.  Il se confondait en excuses, et, cette fois-ci, sans même tourner la tête, elle le coupa avant qu'il ne termine. « Même si tu as l'air d'un idiot, effectivement, prétends ne pas en être un. Autumn Rowen-Glaswell n'entre pas au bal au bras d'un idiot. Enfin, elle daigna à nouveau lui accorder un regard, plus long, plus intense que précédemment. Sa voix se ternit quelque peu à ces dernières paroles. J'espère que tu feras valoir cet honneur. » Ses derniers mots s'éteignirent alors que, dans son regard, elle l'aperçut à nouveau. Cette même étincelle que ses prunelles chocolatées avaient portées, quelques jours auparavant, alors que, pris d'un courage qui ne ressemblaient pas aux idiots de son acabit, il lui avait demandé de l'accompagner ce soir. Elle aurait du le voir venir, mais, la vérité était qu'elle fermait les yeux. Aveuglée par le vent, aveuglée par un brouillard indescriptible qui l'empêchait de lui foutre une claque sur le champ. Elle le laissa faire. Elle le laissa poser ses lèvres sur les siennes. Trois secondes durant, ou trois minutes, des instants qui passent en une fraction de seconde mais qui, dans les souvenirs, demeurent le temps d'une infinité. Ce mélange de choc et d'agacement la saisit à nouveau aux tripes. Trop tentant, évidemment, c'était compréhensible. Les pensées encore embrumées, elle répondit pourtant, trouvant toute la contenance digne d'une Rowen-Glaswell. « Je sais que je suis irrésistible, mais si tu espères me faire craquer aux trois premiers mètres...Cesse de te faire des illusions. La nuit est encore longue. » Ses prunelles scrutèrent les siennes de longs instants, avant de finalement se détourner vers la route, sa main taquine s'attardant une seconde de trop sur la cuisse du jeune homme. Les lumières de la ville changèrent, jusqu'à ce que le véhicule ralentisse enfin à son point d'arrivée. La porte entrouverte laissait passer un halo de lumières colorées, et une musique pop actuelle qui en était presque ridicule. Un sourire se posa pourtant sur les lèvres de la jeune femme, qui, attrapant la main que Gaulthier lui tendait, sortit de la voiture, son autre main tenant sa longue robe. Un mauvais calcul, avant qu'elle ne puisse totalement l'extirper hors du véhicule, Gaulthier referma la portière, la coinçant. Son sourire persista, se transformant en rictus légèrement moqueur, alors que ses prunelles lui lançaient un avertissement. Autumn Rowen-Glaswell n'allait pas au bal avec un idiot, et cela devrait être prouvé toute la soirée durant. Alors qu'il s'empressait de réparer son erreur, la jeune femme secoua légèrement la tête. « Un gentleman aurait attendu la fin de la soirée pour m'embrasser, répondit-elle, haussant les sourcils. Saisissant son bras, ils entamèrent l'ascension des quelques marches menant à la salle. Mais tu as encore toute la nuit pour te rattraper, et me prouver que tu en vaux la peine. » Un clin d’œil, avant d'indiquer la porte du regard, qu'il devait évidemment lui ouvrir, pour faire entrer la princesse en premier. Qu'est ce qu'une fille comme elle attendait d'une telle soirée ? Une danse, de l'alcool, des paris, il devait être prêt à le deviner. Ils embrasèrent la salle bondée du regard, et Autumn posa ses yeux trois secondes de plus sur son cavalier. Direction, le bar, le centre de la piste, un coin à l'écart où observer la populace avant de faire le premier pas ? Elle lui laissait le champ libre pour cette première action. Un petit pari sur sa capacité à répondre à ses besoins...oh, il apprendrait bien vite les avantages et les inconvénients, les dangers et l'excitation à se retrouver au bras d'une rowen-glaswell. And the mistake, or complete foolishness he did by falling in love with a girl, who's nothing more but a rollercoaster on which you can never, ever, get off.
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MessageSujet: Re: The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] EmptyMar 27 Mai - 23:52

The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] Tumblr_n0n5xmII4D1sw8mdno1_500Ma timidité grandissante reprenait peu à peu le dessus, plus les répliques qu’elles me disaient étaient moqueuses et cinglante, plus mon visage rougissait sans pouvoir même l’en empêcher. Je me souvenais encore de cette nuit sur le toit, tout avait été si simple, je m’étais senti pousser des ailes, sans doute le fait d’avoir perdu mon pucelage m’avait aidé à l’aborder et la draguer à la façon Levy-Carcenac si l’on peut dire.  Je regrettais quelque part de ne pas avoir mon cousin encore présent à mes côtés, nous ne nous étions vu que très peu de fois, et il devait certainement me trouver coincé au possible, mais au moins pour ce qui était des filles il s’y connaissait et même trop bien. J’avais toujours rêvé d’avoir une espèce de grand frère qui pourrait m’aider et m’épauler dans ce genre de situations mais bien souvent les mecs qui étaient plutôt à l’aise avec les filles faisaient partie de la catégorie des gens populaires, personnes qui me regardaient à peine avec un léger sourire car mes grands-parents avaient une montagne d’argent en banque. Avec elle c’était différent, elle se fichait complètement d’où je venais et d’ailleurs nous n’avions que très peu discuté de nos passés respectifs, nous profitions de l’instant présent et chaque fois que nous nous retrouvions ensemble quelque chose de dingue se produisait que ce soit un black out ou un blocage dans l’ascenseur, nous ne nous étions encore jamais vraiment retrouvé dans une situation normale comme ce soir même.

La soirée battait son plein, nous avions passé les civilités, salué quelques camarades, et j’avais même eu la chance de danser avec Autumn, je l’avais emmené sur la piste, lui montrant mes talents et la faisant tournoyer au rythme des valses de Vienne ou d’un tango endiablé. J’avais dû prendre des cours de danse de salon alors que j’accompagnais ma première petite amie, choisie soigneusement par ma famille, à son bal de débutantes. Un évènement qui permet de se faire remarquer comme un parti intéressant pour les filles les plus riches du cercle d’amis se congratulant d’avoir pu soutirer quelques millions à des ploucs ne sachant plus quoi faire de leurs billets. Au fait, je suis désolé de t’avoir embrassé tout à l’heure dans le taxi, j’aurais dû attendre avant de m’emballer comme ça, mais j’étais tellement content de passer cette soirée en ta compagnie que je n’ai pas vraiment fait attention au protocole et j’ai préféré me laisser porter par ma fougue du moment. Je pris une nouvelle coupe de champagne, cela commençait à faire trop pour moi qui ne buvais que rarement, et j’avais hâte de voir le moment où je pourrais enfin me décontracter sans faire de gaffes. En effet, j’avais l’impression que tous les regards étaient posés sur moi, sur nous, des regards qui jugeaient la jeune fille pour avoir eu l’audace de se présenter à cet évènement avec le cousin de son défunt ancien copain et en plus qui ne valait pas autant que lui. C’était ça en fait qui me faisait peur, ne pas être à la hauteur en comparaison de mon cousin si parfait et bien sous tous rapports. Je la délaissais un instant au profit d’un bon bol d’air accompagné d’une coupe de champagne et d’une cigarette. Cette habitude m’était passée il y a longtemps mais j’étais tellement stressé ce soir que je ne voyais pas comment faire face autrement. Finalement elle me rejoignit bien vite dans les jardins, elle était encore plus resplendissante à la lumière des lampions qui venaient illuminer l’endroit où certains entraient dans de grandes discussions philosophiques pendant que d’autres faisaient des cochonneries derrière les buissons. Chacun son truc après tout. Excuse-moi, je suis désolé de t’avoir abandonné c’est juste que j’ai encore du mal avec tout ça, c’était plus le truc de mon cousin, moi je ne me sens pas vraiment à l’aise en société, les mondanités et compagnie j’ai toujours essayé de les éviter, je ne suis pas assez bien pour toi sans doute, tu trouveras forcément un meilleur parti, j’ai entendu dire que le fils de Crésus devait passer ce soir avec le frère d’Apollon, s’ils ne sont pas là en tant que couple gay tu devrais tenter ta chance. J’esquissais un sourire, l’alcool me faisait dire n’importe quoi et pourtant tout ce que je voulais c’était la garder auprès de moi, sans savoir quoi faire pour autant. J’étais pris dans une espèce de dilemme cornélien qui n’en finissait plus. Finalement, je terminais ma cigarette, les larmes au bord des yeux pour venir me laisser glisser le long du mur qui se trouvait derrière moi. Je n’étais pas complètement bourré, j’étais simplement au bout du rouleau, je me rendais enfin compte de la réalité des choses, je n’étais rien dans cette université sans l’argent de ma famille. Je pouvais jouer la carte du pauvre journaliste surdoué qui se bat pour s’en sortir autant que je le voulais, cela ne me donnerait pas plus de chances avec des filles d’une telle classe ou d’une telle beauté, et pourtant c’était l’une d’entre-elles qui avait percé mon cœur d’une flèche avant que je n’ai pu l’arrêter. Autumn, je sais que j’ai l’air stupide mais je suis en train de tomber amoureux de toi, je ne sais pas comment l’expliquer, je sais que sans doute tu ne voudras plus me revoir et que c’est vraiment tordu vu ton histoire avec ma famille. Mais je dois t’avouer que tout ce qui s’est passé entre nous depuis que je suis ici m’a complètement chamboulé. Je me relevais finalement pour lui faire face, elle pouvait bien rire, s’en aller ou aller le raconter aux autres après tout je n’étais plus à quelques moqueries près, j’étais rôdé depuis le temps que je les supportais sans rien dire. Je m’approchais d’un banc qui se trouvait non loin de là pour y lire une inscription qui parlait de deux amoureux qui s’étaient rencontrés sur ce banc et étaient venu s’y asseoir tous les jours pendant 1 mois avant d’enfin oser se déclarer leur flamme. Cette niaiserie ambiante me donnait des idées, les mots se bousculaient dans ma tête et pourtant je ne me voyais pas la demander en mariage ou lui faire un enfant sur la pelouse, mais j’aurais au moins aimé que cette soirée veuille dire quelque chose pour elle, pour nous, qu’elle soit plus qu’une simple distraction. Dis-moi, tu penses que ça existe des gens qui s’aiment toute la vie ? Je sais que ce n’est pas une question commune et que ça peut paraître être une simple banalité, mais j’aimerais vraiment être sûr que toi aussi tu crois encore en l’amour malgré tout ce qui s’est passé dans ton passé. C’est niais certes, mais j’en ai marre de voir la fille que tu es en surface uniquement, je suis sûr qu’en grattant un peu je vais découvrir des choses encore bien plus belle que ce que je peux voir pour l’instant. Je lui pris la main pour l’inviter à s’asseoir près de moi, la gardant bien ancrée dans la mienne.
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MessageSujet: Re: The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] EmptyDim 1 Juin - 21:36

Les lumières l'aveuglaient. Le cavalier à son bras n'était pas celui avec lequel on l'attendait. Et, même si elle appréciait l'effet de surprise, une partie d'elle-même appréciait encore plus le bandeau qu'elle avait volontairement posé sur ses yeux. Sans conséquences, comme elle en avait eu l'habitude avec un Gaulthier poussiéreux. Aveugle, elle se laissait entraîner sur la piste de danse, où il se révélait être un bien meilleur danseur qu'elle ne se l'imaginait. Les alcools amers qu'ils buvaient lors de leurs pauses commençaient à lui brûler la gorge, à former une délicieuse sensation lourde dans son esprit, écrasant ses pensées, l'aidant à rester aveugle encore quelques instants. Et tout s'enchaînait, les danses, les verres ; elle laissait un sourire se déposer sur son visage, mais gardait son visage fermé, indéchiffrable. Elle prit une gorgée de la coupe de champagne coincée dans sa main, prolongement d'elle-même, embrasant la pièce du regard, méprisant presque la moitié des étudiants qui n'avaient décidément pas peur du ridicule. Le son de sa voix la sortit de ses rêveries, douce mélodie calmant l'agacement grimpant en elle, et les bulles de champagnes restèrent trois secondes de plus dans son estomac avant de s'estomper. Elle appréciait celui qui ne demandait pas d'autorisation. Penchant légèrement la tête, elle laissa ce sourire familier la gagner à nouveau, rapprochant le verre de ses lèvres. « Ta sincérité est appréciée ; je sais qu'il est bien difficile de te garder éloigné de moi. ». Poursuivant ses taquineries, elle déposa sa main libre sur son avant-bras, avant de reprendre une gorgée de son verre, ne prêtant pas attention aux regards insistants dont elle sentait la brûlure dans son dos. Trois secondes, elle détourna le regard, saluant quelques connaissances, et soudainement, il avait disparu, tout comme le fond de son verre de champagne. Une minute, ou une heure s'était-elle écoulée, elle avait perdu toute notion du temps, et son cavalier par la même occasion. Sentant le contrôle lui glisser entre les doigts, elle déposa sa coupe vide dans les mains du premier venu, la familière colère grimpant dans son œsophage. La tête déjà lourde de ces quelques verres, elle se dirigea vers la porte donnant sur les parcs extérieurs. Évidemment, il était là, sa silhouette sombre se dégageant sous le clair de lune, la fumée de sa cigarette volant jusqu'au ciel noir d'encre. Des gémissements venaient d'un buisson proche, et, une grimace se dessinant sur son visage, elle esquissa quelques pas en direction de son cavalier solitaire. « Tu te sens bien de me laisser toute seule ? Clairement, tu n'as pas compris les règles de cette nuit. » Secouant la tête d'un air désapprobateur, elle continua à s'approcher, jusqu'à se trouver dans son champ de vision. La mention du Levy-Carcenac, lui brisait le cœur, et un frisson se glissa le long de sa colonne. Il lui manquait, terriblement. Mais le frisson semblait contenir autre chose, réalisait-elle doucement, alors qu'elle plongeait ses yeux dans les siens. Et elle n'aimait pas cela, du tout. Il recommençait à blablater et Autumn laissa échapper un soupir, se rendant compte qu'il avait bien trop bu, lui aussi. Mais ses mots la piquaient, la réveillaient d'un sommeil duquel elle n'avait pas eu conscience jusqu'à présent. Pas assez bien pour elle ? Elle ne voulait pas que les mots entrent, pourtant ils se frayaient un chemin dans son esprit, écho furieux dans son cerveau et son cœur alors qu'il se laissait tomber contre ce mur. Le voir ainsi bouleverser souleva ses lèvres dans un sourire familier, sarcastique, alors que son esprit cherchait automatiquement une répartie cinglante. Mais elle ne parvint à la trouver, et se contenta de rester immobile, à questionner les défenses qu'elle avait construites, et renforcées depuis la mort de Gaulthier. La tornade arriva brusquement, lui coupa la respiration, effaça son sourire de son visage, éclaira ses prunelles azur, tandis que les bulles de champagne grimpaient à nouveau dans son estomac. Ou était-ce quelque chose d'autre. Non, juste du champagne. Et elle se concentra sur la couleur de l'alcool alors qu'il continuait à vider son sac, ses lèvres laissant sortir un ridicule « Quoi ? » Tel un chuchotement inaudible dans la nuit, ses yeux se perdant dans les siens, essayant désespérément de trouver la provenance de cette étincelle dans ses prunelles chocolatées. Il s'éloignait, et la situation lui échappait à nouveau, elle ne savait plus si elle voulait crier, ou le tuer, ou les deux en même temps. Le suivant sur le banc, elle le laissa prendre sa main trois  secondes, avant de la retirer de son étreinte. Non, était la réponse qui lui venait naturellement. « Je crois à des instants qui viennent comme un éclair, et disparaissent ensuite pendant cent ans. » Mais ce n'était pas l'entière vérité, et l'étrange tremblement de ses lèvres le disait peut-être pour elle. Se penchant vers lui, laissant le bandeau tomber à nouveau sur ses yeux, et les bulles de champagne dominer la situation, elle posa ses lèvres sur les siennes. Un baiser de trois secondes, un goût d'alcool, de cigarette, de paradis, d'enfer, de bien et de mal. « Je crois en ce genre d'instant, Gaulthier. Sa main sur sa joue, sa respiration se calquant sur la sienne, elle resta immobile, comptant jusqu'à trois. Sentant qu'elle regretterait ce geste, mais pourtant, appréciant plus qu'elle ne l'aurait voulu le goût de ses lèvres qui restait sur les siennes. Mais je ne peux te donner ce que tu veux. Je suis une montagne russe dans laquelle tu choisis de grimper avec un bandeau sur les yeux, Gaulthier. Et tu ne sauras jamais quand je monte, ou je descends. A toi de savoir si tu veux prendre le risque, et voir si tu peux t'en sortir vivant. » Elle secoua la tête, quittant sa mer chocolatée un instant. Ses pensées étaient écrasées par l'alcool, elle ne comprenait même pas son propre accès de sincérité. Trouvant les cigarettes dans sa poche et son briquet, fermant les yeux à nouveau sur les bulles de champagne qui dominaient tout son corps à présent, elle en alluma une, laissant son regard se perdre dans les jardins. « On a pas de sens, Gaulthier. Je ne sais pas ce que tu cherches, et je ne sais pas si tu le trouveras. Mais je ne suis pas ta réponse. L'amour prend des otages. Et je ne veux pas être l'un d'entre eux. Je ne peux pas. » Une faille. Elle lui montrait une ouverture vers ses propres blessures. Et, en une fraction de seconde, prenant une autre bouffée de sa cigarette, elle se referma.

“Love takes hostages. It gets inside you. It eats you out and leaves you crying in the darkness, so simple a phrase like 'maybe we should be just friends' turns into a glass splinter working its way into your heart. It hurts. Not just in the imagination. Not just in the mind. It's a soul-hurt, a real gets-inside-you-and-rips-you-apart pain. I hate love.” ― Neil Gaiman
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MessageSujet: Re: The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] EmptyMer 4 Juin - 0:00

The sun has now risen, is the dream over ? [Autumn&Gaulthier] Tumblr_lxv0878lIH1r9equto3_250Tandis que l’alcool continuait de me monter à la tête, je la levais vers la voute céleste qui nous recouvrait de son manteau noir, parsemé de petits trous qui laissaient passer la lumière des étoiles. Ces trous pouvaient très bien être la représentation de ceux qui se trouvaient dans ma tête en ce moment. J’avais du mal à me souvenir de la dernière fois où j’avais été assez courageux pour aborder une fille, de la dernière fois où j’avais pensé à une fille en dehors d’Autumn. J’avais l’impression de n’avoir connu qu’elle et cela me gênait, je ne voulais pas être dépendant de quelqu’un d’autre, j’avais besoin d’être à ses côtés, besoin de la voir, de la toucher, c’était presque devenu viscéral depuis notre dernière entrevue en hauteur. Lorsqu’elle vint se poser à côté de moi et qu’elle m’embrassa, me déclarant presque qu’elle m’aimait et que le choix d’être avec elle me revenait et non à elle, je fus comme abasourdi. Je n’étais pas prêt à prendre ce genre de décisions, et puis ce n’était pas mon rôle non plus. Pourquoi est-ce que tout devait reposer sur mes épaules, ce n’était pas juste. J’avais toujours du prendre des décisions pour moi-même, en fonction de ce qui était le mieux pour moi et non pas pour ma famille ou pour qui que ce soit d’autre, et maintenant elle voulait que je décide de notre avenir, étais-je prêt à m’engager sur cette pente savonneuse avec elle ? Elle avait encore les marques que mon cousin avait laissé sur son cœur, elle n’était sans doute pas totalement détachée de lui et d’ailleurs je n’étais peut être qu’un banal substitut à son amour, car nous avions le même sang bien que nous étions physiquement différents, il devait bien y avoir quelque chose qui se retrouvait dans nos comportements ou nos habitudes. Autumn… ce n’est pas à moi de choisir, je ne veux pas t’imposer ma présence ni être un poids pour toi, tout ce que je veux c’est être avec toi parce que tu le veux bien, je ne veux pas courir après un mirage qui ne deviendra peut-être jamais réalité, et si tu ne pouvais jamais m’aimer parce que tu es toujours amoureuse… de lui ? Elle pensait certainement pouvoir continuer son manège encore longtemps et me mener en bateau comme elle le faisait, mais je ne pouvais pas accepter d’être toujours dans l’incompréhension et dans l’attente de quelque chose de sa part qu’elle n’était tout simplement pas prête à me donner. J’en avais assez de courir après ma vie tandis qu’elle m’échappait toujours un peu plus. Je voulais enfin avoir tout ce que tout le monde semblait avoir autour de moi, de l’amour, du bonheur et des problèmes qui devenaient presque secondaires face à la force des deux premiers. Je n’étais sans doute pas destiné à cela, après tout j’étais un surdoué, mon rôle était sans doute de passer ma vie enfermé dans un bunker avec un singe savant comme seule compagnie ou en laboratoire à guérir une quelconque maladie. Je comprends que tu ais peur d’être amoureuse de nouveau après ce que tu as vécu, il vaut sans doute mieux que l’on s’arrête là avant d’aller trop loin et que nous souffrions, enfin plutôt que je souffre car il semble évident que ton cœur est désormais plutôt fait de glace qu’autre chose. Je savais depuis le début que tu méritais bien mieux que moi, je ne suis qu’une pâle imitation de ce que tu as pu connaître chez les Levy-Carcenac, désolé de t’avoir déçu. Tout en titubant, j’essayais de tenir sur mes jambes, il fallait que je sorte d’ici, que je parte, que je rentre chez moi le plus vite possible, je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine et je ne pouvais décemment plus rester à ses côtés alors qu’elle me disait clairement que c’était à moi de choisir de souffrir si je voulais rester avec elle car elle ne pouvait plus être amoureuse. C’était si contradictoire que mon esprit embrumé avait mis du temps à imprimer l’information avant de la traiter réellement. Je sortis une cigarette de ma poche histoire de me calmer les nerfs, j’avais besoin d’évacuer l’alcool qui s’accumulait dans mon estomac, mais j’étais déjà assez pathétique pour en plus vomir devant la blonde qui n’avait jamais été aussi magnifique que ce soir. Je regrettais que cette soirée soit la dernière que nous passions ensemble, moi qui imaginait déjà me réveiller avec la iota dans mes bras, heureux et le sourire aux lèvres, passant une nuit avec elle dont je me rappellerais enfin. Tous mes espoirs étaient réduits à néant, je n’avais plus maintenant qu’à décider ce que je voulais faire de ma vie. L’année était terminée et j’avais à nouveau brillé, j’étais dans les têtes de ma promo et pourtant cela ne m’apportait plus aucune fierté car maintenant que j’avais goûté à la vie, je ne pouvais me contenter d’un plaisir simplement intellectuel. J’étais sérieusement en train de me demander si je ne devrais pas retourner à Londres, rejoindre Oxford ou Cambridge, après tout, l’Angleterre était tout de même le pays de mes ancêtres, je pouvais tout à fait lui faire honneur sans suivre la tradition familiale en allant à Berkeley. Toute cette histoire me faisait presque regretter mon arrivée en Californie, c’est dingue comme cette fille avait chamboulé ma vie de toutes les façons possibles et imaginables. Tandis que je tirais une taffe sur ma cigarette je me tournais vers Autumn qui semblait interdite, elle ne disait rien, ne faisait rien, comme si elle n’entendait même pas ce que je lui disais. Hey, je sais que tu t’en fiches, mais je crois que je t’aime.Lâchais-je presque sur le ton de la conversation, en l’agrémentant d’un petit rire bête que l’on avait lorsqu’on était un peu trop éméché. Pourtant je le pensais vraiment mais au moins elle n’aurait aucune preuve de ce fait si elle décidait de me le rappeler un jour pour se foutre de moi ou autre. Je lui fis un petit clin d’œil avant de me diriger vers la petite allée qui menait à la sortie, avançant comme je le pouvais, je grimpais dans un taxi prévu à cet effet, la laissant seule, sur mes belles paroles d’amoureux transit et surtout bourré.
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