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La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ]

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MessageSujet: La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] EmptyLun 2 Juil - 12:56

La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] Tumblr_m68vc7KDPB1rr3mreo1_500

•• FLASHBACK •• « Fais pas ta tête de mule Sam, il doit bien y avoir quelqu'un qui t'intéresse un minimum ici. » Me lance mon ami de longue date Maxwell. Je fais alors une moue boudeuse avec ma bouche avant de porter ma cigarette à mes lèvres, puis tirer lentement sur cette dernière. C'est bien simple, je m'emmerde. A vrai dire je ne sais même pas pourquoi j'ai mis les pieds à cette soirée qui est aussi chiante qu'un cours de mathématiques. Si j'étais là, c'était tout simplement pour faire plaisir à mon compagnon. Dire qu'il m'avait promis qu'il y aurait des tas de super nanas et plein de trucs à boire. Mon cul oui ! C'est limite si on avait le droit à une bière dans cette baraque. D'ailleurs je ne savais même pas qui était le propriétaire des lieux. Cependant une chose était sure et certaine, je n'allais pas me gêner pas pour lui faire une sale réputation. Sans parler de cette musique particulièrement insupportable qui me bourdonne dans les oreilles. C'est clair et net, ce soir rien ne me va. Avachi dans le canapé du salon, je jète un regard circulaire à la pièce tout en sirotant tranquillement ma bière. J'en déduis alors qu'il me faudra bien plus qu'une seule bouteille – voir même une caisse entière – pour ne plus avoir cette sensation de dégout lorsque je vois toutes ces gonzesses. Mon Dieu, n'y en a t-il pas une pour rattraper tout le lot ? Apparemment non. Au bout de quelques minutes je me décide à lever ma carcasse du canapé, laissant mon cher Maxwell qui est bien trop occupé à séduire une brunette. Il faut vraiment que j'aille prendre l'air, que je respire de l'air pur. Me faufilant à travers la petite foule d'étudiants en délire, je finis par atteindre la porte-fenêtre qui donne sur le jardin. Hallelujah, à moi la liberté. Une fois les pieds dehors je sors mon paquet de cigarettes de la poche de mon jean et m'en allume une. Si je ne veux pas perdre mon calme, il faut que je décompresse. Accoudé contre la rambarde de la terrasse, je savoure ce calme. Demain je sens que je vais me taper un mal de crâne phénoménal sans avoir bu une seule goutte d'alcool. Alors que je recrache un nuage de fumée, le brouhaha provenant de l'intérieur se fait entendre car la porte-fenêtre vient de s'ouvrir. Je hausse un sourcil tout en me retournant que très légèrement. Une blonde quelque peu éméchée vient d'apparaitre sous mes yeux. Aaah enfin une nana pas trop mal dans cette soirée. Si je n'avais pas cette fâcheuse habitude de rester parfaitement impassible à tout ce qui se passe autour de moi, un sourire ravis se serait alors dessiné au coin de mes lèvres. Du coin de l'oeil je regarde la jeune femme qui à l'air de ressentir une chaleur extrême à cause de l'alcool. Jetant la fin de mon mégot un peu plus loin, je finis par m'avancer vers la demoiselle d'un pas assuré. •• FIN DU FLASHBACK ••

Une drole de sensation se fait sentir le long ma joue. Toujours les yeux fermés, je fronce légèrement le nez. Hors de question que je me réveille parce que je ne sais trop quoi me chatouille le visage. Ce sentiment d'agacement qui m'anime, se faisant de plus en plus fort, je finis par ouvrir les yeux d'un coup. Jetant un coup d'oeil à droite, puis à gauche tout en restant allongé. Je finis par tourner légèrement la tête vers la droite. C'est à cet instant que je remarque qu'une mèche de cheveux blonds est la source de mon désagrément. A partir de ce moment, mon cerveau finit par se reconnecter. Cette fille que j'avais croisé hier soir était dans mon lit. En tout cas elle avait l'air de me trouver aussi confortable qu'un oreiller. Je retire mon bras de sa taille et la décale sur le coté afin que je puisse me redresser. C'est clair que si quelqu'un venait à entrer dans ma chambre sans frapper à la porte, il pourrait très largement se douter de ce que nous avions fait elle et moi. Mais détrompez-vous. Nous avions beau être seulement vêtus de nos sous-vêtements, il ne s'était strictement rien passé entre elle et moi. Ce n'est pas que je ne voulais pas, bien au contraire, c'est juste qu'au moment de passer à l'acte la demoiselle n'a rien trouvé de mieux à faire que de s'endormir sur le dessus du lit. Je ne vous explique pas la gueule que j'ai fait en voyant un truc pareil. C'était bien la première fois que l'on osait s'endormir au lit avec moi. Mon égo surdimensionné d'homme et ma virilité en ont pris un sacré coup. Ca m'apprendra à vouloir coucher avec une fille dont le liquide qui coule dans ses veines est plus proche du whisky que du sang lui-même. Pourtant elle avait tout pour me séduire, elle était l'unique jolie fille de la soirée à mes yeux. Mais en s'endormant sur ma couette, elle avait grillé sa chance de passer une divine nuit à mes cotés. Non je ne me vante absolument pas, je dis tout simplement la vérité. Poussant un long soupire, je soulève la couette et fini par me lever du lit, laissant au passage la demoiselle roupiller comme un bébé. J'étais quand même bien aimable de la laisser se remettre tranquillement de sa cuite de la veille. Je devais être plutot bien luné aujourd'hui, sans quoi je l'aurai viré comme une mal-propre il y a belle lurette. Une fois la porte de la chambre refermée, je me dirige vers la cuisine afin de me faire du café. Si je veux me réveiller correctement, il me faut ma dose de caféine. Je traine bien dix bonnes minutes dans la cuisine, ne sachant pas vraiment quoi faire de la blondinette. Fronçant les sourcils, je finis par retourner dans la chambre à coucher, mon café à la main. Puisque je suis vexé parce qu'il s'est passé la veille, eh bien je vais me venger voilà tout. Je pénètre brusquement dans la pièce, faisant claquer la porte et ouvre d'un coup sec les rideaux, faisant apparaître une lumière vive qui n'a apparemment pas l'air de plaire à la demoiselle. Excellent donc. Posté devant le lit, avec un large sourire aux lèvres je fixe la jeune femme qui se réveille. « Oh je t'ai réveillé ? Pardon, ce n'était pas volontaire. » Dis-je sur un ton particulièrement faux. « Du café peut-être ? » Dis-je en levant légèrement la tasse.
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MessageSujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] EmptyLun 2 Juil - 16:02

La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] Sans-titre-23
❝ Revenge is a dish best served cold. ❞
samuel & remy .♥. « Oh, watching me, hanging by a string this time. Don't, easily, the climax of the perfect lie. Oh, watching me hanging by a string this time. Don't, easily, smile worth a hundred lies. If there's lessons to be learned, I'd rather get my jamming words. In first, so when your playing with desire, don't come running to my place when it burns like fire, boy. Sweet about me, nothing sweet about me, yeah. » ▬ gabriella cilmi ;; sweet about me.


« On a un nouveau jeu, ça s’appelle Paranoïa. Quelqu’un te pose une question, du genre qui a les plus gros seins, tu vas voir la personne qui selon toi a les plus gros seins, tu ne fais rien d’autre que lui reposer une question, si elle est assez curieuse pour connaître la question originale, elle boit. Cul-sec. » J’arquai un sourcil en direction d’un des fêtards présents dans la pièce, tentant de mettre bout à bout les règles pour leur donner un sens. L’esprit déjà embrumé par plusieurs tequilas, la tâche s’avérait plus difficile que prévue. Et manque de bol, moi j’étais curieuse, une vraie commère, du genre à vouloir tout voir, à vouloir tout savoir, ce qui impliquait nécessairement que je sois poussée à la consommation. Ma curiosité me perdrait. Après vingt minutes de jeu, force était de constater que c’était plutôt divertissant et amusant – bon, avec deux grammes dans le sang, tout me paraissait toujours divertissant, ceci expliquait peut-être cela – et j’arrêtai de compter le nombre de verres que j’enfilais. L’ambiance battait son plein, j’avais perdu mes amis depuis le début de la soirée mais leur disparition ne m’inquiétait pas plus que ça, au pire nous étions des grands capables de rentrer chez nous. Je m’étais fait un tas de nouveaux copains, mais nos rires ne parvenaient pas à couvrir le son des basses, au volume assourdissant. La foule, conjuguée à l’odeur de cigarette et d’autres substances illégales, ainsi qu’à l’alcool me firent tourner la tête, petite nature que j’étais, me forçant à couper court à cette Paranoïa pour aller prendre l’air. « Je reviens » parvins-je à faire comprendre à l’une des personnes qui acquiesça, ayant apparemment l’air de s’en foutre totalement. Bon, c’était toujours rassurant de savoir que les gens s’intéressaient beaucoup à mon devenir. Et si j’étais suicidaire et que je voulais sauter du balcon, hein ? Je n’étais pas suicidaire et je ne voulais pas sauter du balcon, en tout cas pas volontairement mais on ne sait jamais, on n’est jamais trop prudent. J’ouvris un peu plus brusquement que voulu les portes-fenêtres, laissant l’air frais caresser mon visage et me rafraîchir. La présence d’un autre individu ne se fit sentir qu’une fois approchée du balcon, qui donnait vue sur des immeubles, sur la rue, encore animée à cette heure-là. Comme toujours, dans des états avancés d’alcoolémie, je tentais de me donner un point de repère, quelque chose qui marquerait suffisamment mon esprit pour que je m’en rappelle le lendemain, histoire de me donner un point de départ dans les recherches de mon esprit brumeux sur la soirée passée. Ma tâche fut interrompue par l’individu en question, qui engagea la conversation. A partir de ce moment-là, c’était foutu, impossible de me rappeler quoique ce soit, j’avais dépassé le seuil de la bonne humeur pour atteindre celui de la déchéance alcoolisée.

La lumière du jour tomba sur mes yeux encore clos, une luminosité si forte qu’elle me réveilla. Un œil d’abord, qui se referma bien vite avec la clarté. Quelque chose n’était pas normal. Je ne dormais jamais comme ça dans mon lit, la fenêtre ne troublait jamais mon sommeil. La sensation des draps me fit réaliser que je n’étais vêtue que de sous-vêtements, et l’orchestre qui résonnait dans mon esprit indiquait clairement que j’étais une victime de plus de la gueule de bois. Je finis par ouvrir les deux yeux, un sursaut de surprise en voyant quelqu’un qui m’observait. Creepiest morning ever. « Oh je t'ai réveillé ? Pardon, ce n'était pas volontaire. » Qui, que, quoi, où, quand, comment. Qui était-ce, qu’est-ce qui se passait, où je me trouvais, quel jour et quelle heure, comment j’en étais arrivée là, les cinq questions les plus importantes pour l’instant. Son ton hypocrite me montrait clairement qu’il se payait ma tête, et gueule de bois, réveil difficile ou non, on ne se payait pas ma tête impunément. « Non, j’imagine bien… » rétorquai-je, avant de me redresser pour poser mon dos contre la tête du lit, les draps remontés sur moi. Pudeur, quand tu nous tiens. « Du café peut-être ? » Il me faisait la conversation, normal, se souvenant apparemment très bien de moi. Et bah c’est con, parce que moi pas du tout, là je ne sais même pas où j’habite ou ce que j’ai fait de ma soirée hier… « Ma maman m’a toujours dit de ne rien accepter des inconnus… » répondis-je, un tantinet sarcastique. J’avisai mes vêtements au sol. Et merde. Ca ne m’était encore jamais arrivé, ça, coucher avec quelqu’un et n’en avoir aucun souvenir. « Est-ce qu’on a… » je pointai mes vêtements, puis lui, puis moi du doigt, lui laissant jouer aux devinettes dès le matin, ou le midi, ou peu importait. Son sourire narquois suffit à me répondre. Moue perplexe sur le visage, je tentais à présent d’esquiver son regard, forçant mon esprit à me donner quelques explications, même si elles n’étaient pas dans l’ordre, même si c’était encore brumeux. Soirée. Paranoïa. Cigarette. Chambre… Et le trou noir, du genre gros blackout contre lequel on ne peut rien. Fait chier. S’il y a bien une chose que je déteste, c’est ne pas me rappeler de mes soirées, surtout quand elles impliquent de faire des folies avec un inconnu qui a l’air d’avoir quant à lui passé un très bon moment. « Je veux bien du café, finalement » avouai-je, gênée. N’importe quoi qui m’aiderait à dissiper mon mal de tête et à retrouver mes souvenirs. J’en bus une gorgée qui ne me fit aucun effet. Je ne buvais jamais de café, à vrai dire, et le liquide amer me dégoûta plus qu’autre chose, ce qui n’est pas bon, pas bon du tout un lendemain de fête. « Et tu t’appelles… ? Navrée, je n’ai pas trop la mémoire des prénoms, faut pas m’en vouloir. » Une vibration se fit entendre et j’aperçus mon téléphone, tombé de ma poche, sur le sol. Je le saisis, ce qui me donnait une bonne raison de ne pas parler avec mon interlocuteur. « Alors, tu te l’es fait ? » Classe. Vraona et l’art d’être subtile dans ses textos. Je regardai le message précédent. « J’ai rencontré une bombe, Vra, on va chez lui là, wouhouuu. » Le tout dans un langage qui ressemblait plus au langage de bourré qu’à ma langue maternelle. Classe². « Moi c’est Remy. » fis-je avec une mince tentative de sourire. Ma gêne devait se ressentir jusqu’à l’autre bout du bâtiment, peu importait l’endroit où nous étions. « Est-ce que ce serait éventuellement possible d’avoir de l’eau ? Et si tu pouvais me balancer mes fringues, aussi, ça serait génial, je n’ai pas pour habitude de me balader en sous-vêtements chez des inconnus… »

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MessageSujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] EmptyJeu 12 Juil - 12:28

L'alcool. Substance qui peut créer chez un individu un comportement plus ou moins étrange, une façon d'agir insoupçonnée. Comme par exemple ces filles qui jouent aux saintes ni touches dans la vie de tous les jours, alors qu'une fois qu'elles ont ingurgité plus de trois vers, les voilà devenu complètement dévergondées. Tout comme ces garçons coincés, qui n'osent pas dire le moindre mot, préférant rester caché derrière leur acné et leur grosse paire de lunettes. Une fois qu'ils sont sous l'influence d'alcool, ils peuvent se révéler comme étant d'aussi gros fêtards que tous les autres étudiants. Sauf que malheureusement, ils se transforment aussi rapidement en une sorte de boulet sans nom, qui fini par plomber le restant de la soirée car ce dernier ayant trop bu, a fini par gerber en plein sur le tapis du salon. Cette soirée là, j'avais l'impression qu'il n'y avait que ce genre d'individu. Et puis cette fille est apparue. Avant ce soir là, je ne l'avais encore jamais rencontré. Qui était-elle ? d'où venait-elle ? Quel était son nom ? Tout ca je n'en avais que faire. Tout ce qui m'importait c'était cette attirance physique que j'avais pour la demoiselle. Je ne préfère pas m'attarder pour des broutilles lorsque je sais que je suis en mesure de séduire ma victime. De toute façon personne ne m'a encore jamais résisté et cela n'est pas prêt d'arriver. Il faudrait être fou pour refuser de passer une nuit avec moi. J'étais plutot confiant avec cette fille là. Certes, elle était plutot bien éméchée, mais elle avait l'air encore à peu près consciente de ce que nous nous apprêtions à faire. Tout du moins c'était ce que je pensais jusqu'à ce qu'elle s'effondre sur mon lit. Quelle poisse. Mon égo ayant pris un sacré coup, je décidais de ne pas prendre de pincettes – de toute façon je n'en ai jamais pris avec qui que ce soit donc cela ne va certainement pas changer – afin de la réveiller. D'un coup sec je tirai les rideaux de la chambre afin que la lumière du jour vienne la réveiller brutalement et par la même occasion l'aveugler. Je crois bien que si on m'avait fait ca, j'aurai étranglé la personne avec le drap dans lequel je me trouvais enroulé. Posté en face du lit, j'observe la jeune femme se réveiller avec difficulté, tout en buvant une nouvelle gorgée de mon café. Intérieurement, je dois reconnaître que je jubile d'avoir fait ce coup vicieux. Il lui faut bien quelques secondes avant d'émerger. Vu la tête qu'elle tire, en plus du magnifique sursaut qu'elle a fait en me voyant, - suis-je si monstrueux que ca ? - je comprends qu'elle vient tout juste de remarquer qu'elle n'était pas un lieu qui lui était connu. C'est ca quand on ne sait pas boire, on se prend une cuite et le lendemain matin on ne sait plus ce que l'on a fait la veille. Sur le ton le plus ironique du monde, je lui avoue ne pas avoir fait exprès de l'avoir réveillé. La jeune femme reste là, à me fixer de ses grands yeux bleu, son cerveau étant surement encore en état de veille. C'est seulement au bout de quelques secondes qu'elle finit par faire entendre le son de sa voix. « Non, j’imagine bien…  » Ton presque aussi ironique que le mien. Hum, c'est intéressant. Ne bougeant pas d'un pouce, je l'observe se redresser tout en tentant de se camoufler derrière les draps. Un sourire en coin vient alors se dessiner sur mes lèvres, avant que je ne lui propose toujours avec ce faux air innocent un peu de café. « Ma maman m’a toujours dit de ne rien accepter des inconnus…  » Face à cette remarque, je perds mon sourire, me contentant de lever un sourcil. Qu'est-ce qu'elle me raconte celle-là ? J'ai affaire à une cinglée atteinte du syndrome de Peter Pan ou je ne sais trop quoi. « Est-ce qu’on a…  » Non. « Oui. Si on se trouve tout les deux en sous vêtements dans ma chambre, ce n'est pas pour avoir joué au Monopolie. » Dis-je fièrement. Mensonge. Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué, mais de faire croire à cette fille que nous avons couché ensemble, me fait rire à l'avance. La demoiselle me demande du café. Je lui tends alors ma tasse – que de bonté ce matin – et prends place sur le rebord du lit. « Et tu t’appelles… ? Navrée, je n’ai pas trop la mémoire des prénoms, faut pas m’en vouloir.  » Vu la cuite qu'elle s'est prise, j'ai envie de dire que sa mémoire a été totalement réinitialisée même. « Samuel. » Dis-je simplement avant que son attention ne soit attirée par le vibrement de son téléphone portable. Cette fille n'est pas normale. En règle générale toutes les gonzesses se mettent à mes pieds, battent des cils pour que je leur parle et elle, elle se fiche complètement de ma personne. On aura vraiment tout vu. « Moi c’est Remy.  » Me dit-elle après avoir décollé ses yeux du cadran lumineux. « Plutot original. » Concluais-je. Prénom étrange, pour une fille étrange. « Est-ce que ce serait éventuellement possible d’avoir de l’eau ? Et si tu pouvais me balancer mes fringues, aussi, ça serait génial, je n’ai pas pour habitude de me balader en sous-vêtements chez des inconnus…  » Je me lève alors du lit. « De l'eau passe encore, mais pour les fringues, tu as deux bras et deux jambes, j'en conclus donc que tu es capable de les ramasser toi-même. » Dis-je sur un ton sec avant de m'avancer de quelques pas vers la porte avant de me retourner.« Et puis tu n'as pas besoin de te cacher derrière les draps, j'ai déjà tout vu. » Enchainais-je sur un ton assuré avec un sourire ravis, avant de quitter la chambre direction le salon.
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MessageSujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] EmptyJeu 12 Juil - 13:22

C’était le karma. Il ne pouvait y avoir que ça. Je m’étais toujours moquée de ces filles stupides qui se faisaient entuber par le premier mec de la soirée et qui étaient trop éméchées pour se souvenir de ce qu’elles avaient fait la veille au point de ne pas savoir si oui ou non ils avaient couché ensemble. Pour moi c’était matériellement impossible de ne pas s’en souvenir, surtout si le mec était un bon coup, disons-le franchement. Voilà, c’était ma punition pour m’être moquée de ces filles-là, qu’il m’arrive la même chose et que je me retrouve livrée à moi-même chez un individu qui pouvait très bien être un psychopathe, en sous-vêtements, passé le moment où nous avions quitté la soirée. La punition du bon Dieu – qui avait bon dos puisque j’étais athée jusqu’à la moelle, estimant que la religion n’était qu’une pure connerie de gens qui n’assumaient pas leurs erreurs et qui voyaient une punition divine là-dedans. Néanmoins, je me sentais obligée de demander, après tout, le mec était un beau salaud s’il avait profité de mon ivresse pour coucher avec moi – même si je ne m’étais probablement pas faite prier étant donné que l’alcool avait la légère tendance à me rendre in love d’à peu près tout, du premier humain au premier pot de fleur, en passant par les lampadaires de la rue. La sentence tomba comme un couperet. « Oui. Si on se trouve tout les deux en sous vêtements dans ma chambre, ce n'est pas pour avoir joué au Monopolie. » Easy sur les sarcasmes l’ami, moi ça m’est déjà arrivé de me retrouver en sous-vêtements dans un lit avec quelqu’un en tout bien tout honneur (ou parce que ce n’était pas la bonne période, oui ça arrive aussi…) sans qu’il ne se passe rien. Poser la question était parfaitement légitime. Mais puisqu’il décidait de jouer le M. Sarcasme, qu’à cela ne tienne, il allait vite comprendre qu’il s’était trouvé une concurrente de choix en face. N’importe quel type un minimum humain m’aurait rassurée, mais lui, non, il avait même l’air de trouver ça très amusant. Haha ouais, c’est hilarant, qu’est-ce qu’on se marre. Pauvre con. « Tu serais surpris de savoir tout ce qu’on peut faire en sous-vêtements dans une chambre qui n’implique pas le sexe, je voulais juste savoir si j’étais assez stupide pour faire quelque chose avec un mec comme toi, apparemment oui. C’est décidé j’arrête l’alcool. » Prends-ça. Ca va oui, je n’avais jamais été du genre à me laisser faire, ce n’était pas maintenant que ça allait commencer. Soit, j’étais plutôt en position de faiblesse mais je m’en moquais. « Samuel. » Tu parles d’un prénom banal toi. Mais ça lui allait plutôt bien. Il suffisait de se trouver trente secondes dans la même pièce que lui pour cerner le personnage, un mec arrogant et imbu de lui-même, qui se pensait tout puissant et à qui personne ne pouvait résister. J’étais certaine que je venais de brosser son portrait mental en quatre mots. En somme, il me rappelait quelqu’un qui lui ressemblait trait pour trait (mental, pas physique, encore que) : Avery. Fallait croire qu’avec un peu d’alcool dans le sang je ne résistais pas à ce genre de mec-là. « Plutot original. » répondit-il une fois mon nom appris. Ouais, original, je ne peux pas en dire autant de toi. T’es un cliché à toi tout seul mon gars. Ma mère avait des goûts spéciaux dès lors que ça touchait aux prénoms. Elle m’avait même dit qu’elle avait hésité à m’appeler Jacqueline. On n’a pas idée d’appeler des enfants comme ça… enfin il paraissait qu’une fille de Berkeley s’appelait comme ça et qu’elle faisait en sorte que tout le monde la surnomme Jack. Ouais, Remy c’était bien mieux. Même si de fait, tous mes amis avaient tendance à m’appeler Rémoche. Beaucoup moins classe. « J’ai pas choisi » rétorquai-je avec une pointe de mépris dans la voix. Voilà à peu près tout ce qu’il avait gagné à m’avoir dans son lit, du mépris. Suite à ma requête, la réponse fut sans appel. « De l'eau passe encore, mais pour les fringues, tu as deux bras et deux jambes, j'en conclus donc que tu es capable de les ramasser toi-même. » Et il ajoutait à la liste déjà longue de ses défauts goujat. Aucune compassion ce mec, c’en était presque drôle. Enfin, ça l’aurait été si je n’avais pas été en face. « Charmant. Je vais me débrouiller moi-même dans ce cas, merci de ta générosité, Samuel. » J’insistai bien sur le prénom. Pas sûre qu’il m’écoutait, étant donné qu’il était à deux pas de la porte de la chambre, qui menait dieu seul savait où. « Et puis tu n'as pas besoin de te cacher derrière les draps, j'ai déjà tout vu. » Une profonde envie de lui répondre je t’emmerde me traversa l’esprit, mais je n’en fis rien. Mon image était déjà si peu glorieuse, il aurait été dommage d’en rajouter, il fallait qu’il reste le connard égocentrique et moi la pauvre colombe tombée dans ses filets sous le coup de l’alcool. Je tentai de toutes mes forces de me souvenir de la veille mais rien à faire, on entre dans la chambre, je m’allonge sur le lit et de là, absolument plus rien, le vrai trou noir. Il quitta la chambre et j’en profitais pour récupérer mes affaires une par une, avant de me rhabiller et de m’observer dans la glace. Je faisais peur, maquillage coulé, coupe de cheveux improbable, bref la totale. Si en plus je devenais moche, ça n’allait pas arranger mes affaires. Sur la pointe des pieds, je tentai de sortir de la chambre et peut-être de partir en courant de son appartement sans qu’il ne me voie. Peine perdue, le bougre était juste en face de moi, dans le salon. J’affichai un sourire faux sur mon visage avant d’entrer dans le spacieux salon. Connard, mais riche. Je m’en fous, moi aussi de l’argent j’en ai. « Enfin entre nous, il n’y a pas de quoi faire le fier, parce qu’au moins si t’étais un bon coup, je m’en serais souvenue. Je te laisse en tirer tes propres conclusions. » J’en profitai pour saisir le verre d’eau au passage, m’hydratant le plus possible dans l’espoir que cette vilaine gueule de bois s’en aille au plus vite.
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MessageSujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] La vengeance est un plat qui se mange froid [ PV REMY ] EmptyVen 27 Juil - 9:04

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