the great escape
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“there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier

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MessageSujet: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptyLun 2 Déc - 20:58

“there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier Tumblr_m4jddce3fX1rpkyvk
“There are no rules, only consequences,
something you just can't undo. ”


Des images, confuses, floues à des moments, puis se dessinant parfaitement comme si la scène se déroulait devant ses yeux, se bousculaient. Des instants, des souvenirs, des bribes de paroles qu'elle ne parvenait à saisir ; pourtant, elle avait assisté à la scène, elle en était même la principale intrigatrice. Mais les mélanges ne faisaient pas bon ménage dans son esprit, et les souvenirs restaient maigres, confus, une succession d'images et d'incohérences, les pièces d'un puzzle qu'elle ne parvenait encore à remettre dans le bon ordre. Mais les protagonistes principaux de l'histoire y étaient, l'endroit, également, du moins la succession d'endroits qu'ils avaient traversé ensemble, elle et lui, étrange parallèle entre son passé et son présent, cet inconnu et celui qui l'avait laissé pour s'enfoncer six pieds sous terre, il y a des mois de cela. Ils avaient le même prénom, ce prénom qu'elle avait encore du mal à prononcer, parfois, sans sentir cette goutte amer sur sa langue, cette note salée d'inachevé, de tous ces mots qu'ils n'avaient su prononcer à temps. Un sourire, un soupir, elle continuait sa marche, sa quête de vérité, alors que la succession d'images la happaient de plus en plus, les souvenirs se faisant plus clairs, plus intenses de secondes en secondes. Ces yeux. Ils ne semblaient pas avoir uniquement le prénom en commun, le Gaulthier du passé, et celui du présent avec lequel, étrangement, elle s'était retrouvée à chercher l'aventure. Elle aurait d'ailleurs du la remarquer, cette particularité, dans ses yeux, la première fois qu'ils s'étaient croisés. Cheveux bruns, carrure étrangement moins sure d'elle que l'avait été celle de son ami d'enfance. A priori, tout les séparaient, d'ailleurs. Pourtant, elle se retrouvait à faire un drôle de parallèle, tout simplement d'une étincelle, d'une lueur d'espoir dans les prunelles de son jouet d'un soir, lui rappelant alors celle qui faisait briller les yeux aux couleurs de l'océan de celui qu'elle avait perdu. Drôle de manège, drôle d'histoire, la voila qui se retrouvait dans les couloirs du temps, à courir après un semblant de ressemblance avec un mort, à essayer de partager une nuit, et non tout une vie, avec un parfait inconnu. Juste parce que, parce qu'il avait ce petit quelque chose en plus que les autres n'avaient pas, et qui l'avait irrémédiablement attirée. Dans des ennuis, encore une fois ; mais elle y était habituée. Lui, il semblait qu'il l'était moins, et justement, cela rendait l'aventure encore bien plus intéressante à ses yeux. Une brise de vent brisa la spirale infernale dans laquelle, soudainement, elle se retrouvait entraînée. Sa démarche, malgré son esprit bien embrumé, demeurait droite et sure d'elle, comme le voulait la tradition des rowen-glaswell. Pas un pas de travers, alors que, dans son esprit, tout était confus. Une fois n'était pas coutume, cependant, elle se souvenait des faits avec exactitude, mais c'était le dindon de la farce qui semblait lui échapper. Une ombre, passante, un fantôme du passé complètement transformé, une personne à laquelle, étrangement, elle se sentait liée, alors qu'à priori rien ne destinaient leurs routes à se croiser. Gaulthier. Le même prénom, la même étincelle dans les yeux, cependant celui-ci n'était absolument pas du même acabit, si bien que la jeune femme se sentit prise d'une mission, presque humanitaire, d'aller au secours de cette licorne de l'université, être dépourvu de raison dans le monde universitaire californien, manquant à l'appel aux meilleurs endroits du moment, tout comme manquant les joies de la vie adulte, dans tous les sens du terme. L'ultime distraction était de transformer la licorne en mouton. Sujet d'expérimentation de haute importance pour la Rowen-Glaswell, en manque cruel de loisirs et d'une façon bien amusante d'occuper ses pensées. Ignorant la ressemblance avec son amant perdu, elle s'était donnée autant qu'elle l'avait pu, usant de manipulations, de larges sourires et de jambes interminables, à changer la vie du jeune homme. Et effectivement, elle l'avait fait ; elle avait changé sa vie, elle n'en doutait pas. Mais à quel prix, c'était une autre question.

L'après-midi s'étirait, les derniers rayons du soleil s'effondraient derrière les hauts bâtiments de la ville, et Autumn Rowen-Glaswell marquait toujours son territoire du moindre de ses pas. L'université se faisait déserte, les derniers étudiants fuyants les lieux à grandes enjambées, les claquements de talons ponctuant les éclats de rire de certains, les regards fuyants se posant sur la blondinette qui, à contre-courant, affrontait les retardataires pour entrer, elle, dans le bâtiment universitaire. A la recherche de travail supplémentaire ? Sans doute pas, tout comme elle ne pouvait rechercher une dernière adrénaline en flanquant une blague de dernière minute à l'un de ces freshman essayant de porter une vingtaine de bouquins, ne réalisant pas que les lectures n'auraient pas d'importance. C'est ce que tu vis, à l'université, et non pas ce que tu lis, qui a de l'importance. Elle affrontait les escaliers, offrait des regards sombres et froids à la moindre personne qui osait croiser son chemin, les claquements de ses talons aiguilles faisant fuir les dernières âmes s'aventurant dans les couloirs. Enfin, elle se retrouva dans l'angle du couloir lorsque la dernière secrétaire en charge de la fermeture des bureaux administratifs glissait la clé dans la serrure, prête à rentrer chez elle. Il était moins une, sans doute, mais le bureau n'était pas encore fermé, et cette femme qui avait bien besoin d'un relooking total, d'une bonne permanente et d'un cours de maintien, détestait Autumn Rowen-Glaswell sans doute plus que qui que ce soit au monde. Son visage n'exprimait qu'une étrange rancoeur derrière ses rides, lorsque ses yeux croisèrent ceux de la blondinette s'approchant, déterminée à déposer son dossier ce soir-même dans la pile des dossiers à examiner pour les doubles parcours d'études pour l'année suivante. Un sourire, un soupir, quelques lamentations et réprimandes plus tard, que la jeune femme n'avait aucune intention d'écouter – ce n'était pas une vieille femme qui, passé la cinquantaine, n'avait rien fait de sa vie, puisqu'elle terminait célibataire à faire de la paperasse dans une université, allait lui faire la morale parce qu'elle arrivait une minute avant la fermeture. L'université était déserte lorsqu'elle repartit, et, contemplant une demi-seconde les escaliers, elle finit par opter pour la seconde possibilité. Une seconde de plus de réflexion, sans doute, aurait été intéressante ; mais elle ne se le permit pas. Attendue à l'autre bout de la ville dans moins d'une heure, elle finit par appuyer sur le bouton de l'ascenseur, ignorant le drôle de parallèle qui se dessinait sous ses yeux. Même prénom, différente personne, différente histoire. Cette fois-ci, il courrait derrière elle, mais elle ne l'apercevait pas. Les portes de l'ascenseur se refermèrent, et l'éclat de voix déclencha en elle, à nouveau, cette drôle de successions d'images, et de visages, et ces yeux, cette étincelle reconnaissable entre mille au creux de ces prunelles d'une couleur différente. N'obéissant pas à l'ordre d'attendre, elle regarda la silhouette de la personne grandir dans l'ombre, se rapprocher, et entrer in-extremis dans l'ascenseur, à ses côtés. Génial, de la compagnie. Comme si elle était d'humeur. Poussant un soupir monumental, elle tourna la tête presque théâtralement vers l'inopportun, s'apprêtant, juste pour le plaisir, à faire une vilaine remarque. Cependant, elle se coupa dans son élan en apercevant ce visage, ces yeux, cette lueur familière et pourtant étrangère. Le brouillard qui l'avait entourée toute la journée, et depuis quelques jours déjà, s'estompa alors qu'elle apercevait, pendant une fraction de seconde, les conséquences de cette soirée qu'ils avaient tous deux fréquentée. Gaulthier. Son expérimentation du moment, celui qu'elle avait eu envie de décoincer, de transformer, celui à qui elle avait pris une partie de son innocence, au sens littéral, comme au figuré. Elle revit une seconde ses doigts faire glisser quelque chose d'illégal dans son verre, et lui, le descendre en une fraction de seconde. Avant que la folie ne le transforme quelque peu...puis que l'oubli efface tout de sa mémoire.
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MessageSujet: Re: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptyVen 6 Déc - 15:01

Ma tête était dans un état que je ne saurais décrire. Un mélange d'alcool et de cigarette me trottait dans la bouche et m'empêcher presque de respirer. Je regardais difficilement l'heure qu'indiquait ma montre, il était 11h30 et je n'avais même pas pris la peine de prévenir mes professeurs que j'allais être en retard. Drôle de pensée pour un type qui venait de perdre son pucelage la veille dans un élan de débauche et de dévotion. Hein... Quoi... pourquoi est-ce que cette image revenait sans cesse hanter ma mémoire ? Cette crinière blonde qui venait me caresser le visage et me faire sentir comme l'homme le plus heureux du monde pendant un temps. Je ne pouvais plus remettre de visage sur ce corps si bien dessiné mais la sensation de caresser sa peau laiteuse était imprégnée au creux de ma main, si bien que la pensée qu'une telle chose ait pu arriver me donna un frisson qui me fit remarquer que j'étais complètement nu. Me redressant dans la pénombre d'une chambre qui n'était pas la mienne, je me levais tant bien que mal pour avancer vers la fenêtre qui cachait un soleil magnifique. Attrapant le rideau à la volée je réalisais bien trop tard mon erreur, mon mal de crâne empirait encore un peu. Je n'étais plus moi-même, est ce que le Gaulthier que je suis, que j'étais aurait pu participer à ce genre d'orgie de sexe et d'alcool qui semblait avoir eu lieu ? Je ne le pensais pas jusqu’à aujourd'hui, jusqu'à ce réveil brutal où la réalité me rattrapait enfin...

Tandis que je courrais vers cet ascenseur je me repassais en boucle le film de la soirée, cela ne pouvait être qu'elle, oui, voir son visage m'avait rendu la mémoire que je croyais enfouie en raison d'une honte profonde de ce qui s'était passé. Cela dit, je me doutais bien que je n'étais surement pas le genre de type avec qui une fille comme elle sortirait, oh ça non. Elle était plutôt du genre hôtel de luxe et moi j'étais plutôt camping si l'on voulait faire une comparaison à peu près exacte. Cela dit j'avais besoin de lui demander des explications, comment j'en étais arrivé à finir complètement nu dans une chambre imbibé d'alcool ? C'était la question qui me brûlait les lèvres depuis un moment déja. Hey dis-moi, tu es certainement la fille la plus difficile à trouver dans cette fac, et pourtant on ne peut pas dire que j'ai lésiné sur les moyens pour te retrouver. dis-je en m'infiltrant in extremis par la porte de l'ascenseur qui se refermait déja sur moi avant même que je n'ai pu terminer ma phrase. J'ai mis du temps à me souvenir de ce qui s'était passé mais finalement tout est clair maintenant, il me reste juste une seule question. Pourquoi ? Pourquoi moi ? l'interrogeais-je interloqué. Oui j'étais allé direct toucher le point sensible mais le tact n'était pas exactement une chose que l'on m'avait apprise, j'étais du genre direct malgré ma timidité et surtout la curiosité aidant. Je n'avais même pas pris le temps de l'observer pendant ce laps de temps où j'avais pris la parole sans lui laisser l'occasion de répliquer encore. Elle était vraiment parfaite. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire avec un type comme moi ? Je ne pouvais même pas prétendre être son "jouet sexuel" elle avait du bien vite se rendre compte que mon expérience dans ce domaine avoisinait le néant. Maintenant que j'y repensais son visage me disait quelque chose, oui elle ne m'était pas inconnue et pas seulement pour avoir été la première fille à me faire connaître l'orgasme mais aussi pour autre chose... mon dieu ça y est ça me revenait maintenant, c'était elle... la fameuse fille qui avait fait tourner la tête à mon cousin et pour qui il avait abandonné le devoir familial d'épouser une riche héritière choisie par ses parents. Son âme soeur. Autumn. Je restais la bouche à demi ouverte, elle ne devait sans doute pas savoir qui j'étais, ou alors simplement par mon prénom avait-elle deviné que lui et moi étions de la même famille ? Nous ne nous ressemblions que peu mais parfois les traits ne trompent pas. Sans même réfléchir plus longtemps j'appuyais sur le bouton d'arrêt d'urgence de l'ascenseur afin de lui dire ce que j'avais sur le cœur et surtout lui apprendre la vérité. Ecoute je suis désolé de débarquer comme ça mais je pense qu'il est temps que tu saches qui je suis malgré notre super soirée ensemble. A vrai dire, tu me connais même certainement mieux que tu ne le penses je suis... enfin mon nom est Gaulthier Engelmann mais c'est sûrement sous mon 2ème nom de famille que tu feras le rapprochement, Gaulthier Engelmann Levy-Carcenac... Je venais de lâcher une bombe sur sa tête et avais semé le trouble dans son esprit, je pouvais voir son visage devenir aussi livide qu'un linge et c'était tout sauf l'effet que j'avais voulu donner. C’est à ce moment que je compris qu’elle aussi avait été tout aussi peinée de voir mon cousin mourir de cette façon. Il n’avait dit à personne qu’il était malade et justement c’était ce qui l’avait tué, il n’avait jamais arrêté de boire et faire la fête, jamais pris soin de se reposer, toujours à faire du sport et à être sur tous les fronts comme un étudiant normal en somme. D’ailleurs j’avais dans l’idée moi aussi de me faire tester en ce qui concerne les maladies cardiaques car je n’étais pas à l’abri d’en avoir hérité malheureusement. Autumn ? Est-ce que ça va ?? dis-je en la sortant de sa léthargie qui commençait à m’inquiéter légèrement.
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MessageSujet: Re: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptySam 14 Déc - 0:25

“ You will love him to ruins. ”

Il la rattrapait, et elle ne pouvait rien faire pour l'en empêcher. L'hésitation chatouilla ses doigts une seconde, fourmillant autour du bouton de fermeture des portes ; mais la raison lui affirmait qu'il ne l'atteindrait jamais à temps. Pourtant, à la dernière seconde, les portes de l'ascenseur se refermèrent derrière lui, et ses prunelles azur furent forcées de se glisser dans les chocolats pétillants du jeune homme. Gaulthier, même prénom, même désastre. Ainsi donc cherchait-il à la retrouver. Un pauvre sourire flotta sur ses lèvres une seconde à ses paroles. « Crois-moi, tu aurais mieux fait de ne pas me chercher, » se contenta-t-elle de répondre. Insaisissable jusqu'au bout, il ne connaissait rien d'Autumn Rowen-Glaswell, et ne connaitrait rien de plus que ce qu'il avait découvert la nuit dernière. C'était bien assez ; l'acte de charité était terminé, elle s'était bien amusée, mais il était temps de passer à la proie suivante. L'ascenseur entamait tout juste sa descente, pourtant Autumn se retrouvait déjà à prier d'être en bas, afin d'en terminer avec cette torture. Que cherchait-il, au juste, à exprimer sa reconnaissance pour l'avoir sorti du néant total ? Ou pire, était-il de ceux qui vouent un amour passionnel dès la première nuit à leur amante ? L'avait-il suivie toute la journée, ce qui expliquerait son mal à l'aise depuis son réveil, et cette constante impression de regards fixés sur elle -quoique, cela était son lot quotidien- ? Tout est clair, limpide. La jeune femme haussa les épaules à ces propos, ses paupières se plissant une seconde, comme si elle tentait encore de dissiper un brouillard enfumé de ses yeux. « Et pourquoi pas ? lâcha-t-elle brusquement, son air perplexe se transformant en une seconde en un large sourire de contentement. Le lion, satisfait d'avoir dévoré l'agneau, confrontait ses méfaits avec un certain plaisir sadique. Je dois dire que tu m'as fait de la peine, et je pense que tu avais bien besoin de cette soirée -et cette nuit, aussi, soit-dit en passant, il était temps. Pourquoi te poser tant de questions, alors que je t'ai offert les plus beaux instants de ton existence ? Tu pourrais me remercier, au lieu de perdre ton temps à t'interroger. Elle s'arrêta une seconde, faisant mine de réfléchir. J'adore avoir mon café bien corsé dès le matin, et, puisque tu m'as suivie pendant tout ce temps, tu n'auras pas de problème pour m'en amener un à la première heure demain. » Son sourire s'élargit, profiteuse, emmerdeuse à souhait, la Autumn. La descente ralentissait, douce torture pour la jeune femme qui claquait presque des talons sur le sol, impatiente d'en finir avec cette drôle de rencontre. Sa compagnie ne lui était pas désagréable, certes, il faut dire que malgré son manque crucial d'expérience et de sens de l'amusement, Gaulthier n'était pas en reste : physique avantageux, bouille quelque peu timide qui ravirait sans doute les fans de ce genre d'acabit. Mais Autumn avait bien mieux à faire, et surtout, la scène de l'ascenseur lui rappelait cruellement un autre moment s'étant joué dans les mêmes prémices, avec une personne du même nom, qui désormais gisait six pieds sous terre. A cette pensée, le malaise grandissant en elle, elle ne souhaitait qu'une chose, que cette drôle de mascarade se finisse. Question, réponse, on sort d'ici, et à la prochaine, si tu souhaites que j'achève ton éducation. La bouche bée de Gaulthier l'empêcha cependant de dire le fond de sa pensée, et ses doigts s'approchant, appuyant sur le bouton d'arrêt d'urgence, coincèrent un cri dans sa gorge. Non. « Je sais bien, tu as passé la nuit de ta vie, mais je t'assure que tu n'es pas prêt pour l'ascenseur, Gaulthier. » Poussant un soupir, elle contempla avec dédain le jeune homme, le priant de cesser ces idioties. Il s'embarrassait de longues formules, et l'envie lui vint de le pousser à cracher le morceau rapidement ; mais elle se laissa prendre au jeu, attendit patiemment, son impatience agacée se transformant en arrêt brutal. Arrêt de tout, du coeur, des poumons, du cerveau, du tremblement agité de ses mains sur ses avant-bras croisés. Seules ses prunelles semblaient rester actives, et fuyantes, refusant de croiser ce regard qui lui avait dès le départ semblé familier. Elle savait désormais pourquoi, et plus jamais elle ne souhaitait le regarder en face. Levy-Carcenac, foutu nom composé qui avait brisé son existence. Alors, qui était-il, son demi-frère inconnu, son cousin éloigné, un revenant ayant pris place dans un nouveau corps, destiné à l'emmerder jusqu'à la fin de ses jours ? La douleur de l'absence de cette étincelle, qui emplissait de vie les yeux azur de celui qu'elle avait toujours aimé, se transforma en un quart de seconde en colère noire, alors qu'elle réalisait que, ses prunelles à lui, chocolatées et différentes en tous points de celles de son LC, brillaient du même éclat. La même scène, celle qu'elle avait vécu dans de même circonstances, lui revint alors en mémoire. Dans les moindres détails, de son regard glacial posé sur elle, à la chaleur de ses mains glissant sur sa peau, des répliques cinglantes à la violence de leurs baisers. La voix de Gaulthier, celui du présent, lui sembla lointaine. Une, deux, trois secondes pour se recomposer. « Bien sûr, pourquoi ça n'irait pas ?, répliqua-t-elle, ses prunelles retrouvant le chemin des siennes pour les jauger avec froideur. Alors, dis-moi, Levy-Carcenac, c'est ton, demi-frère, cousin éloigné au dixième degré, ou un esprit ayant pris possession de ton corps pour venir m'emmerder encore une fois ? Elle s'approcha pour appuyer à nouveau sur le bouton de l'ascenseur. Et comment cela se fait que je n'ai jamais entendu parler de toi ? Quelques secondes, elle resta silencieuse, le contemplant, une possibilité faisant jour dans son esprit. Et si c'était elle, le dindon de la farce ? Depuis combien de temps sais-tu qui je suis, au juste ? Et qu'est-ce-que tu attends de moi ? Si tu espérais en m'annonçant cela que j'allais craquer pour toi, c'est loupé. Elle esquissa un sourire contraint, avant de hausser les épaules, comme si elle lui accordait une faveur en lui adressant la parole. Ce qui était le cas. Il n'était rien, après tout ; elle était Autumn Rowen-Glaswell. Cela dit, lâcha-t-elle dans un élan de bonté, si jamais t'as envie de parfaire ton éducation, tu sais où me joindre.  » Toute une contradiction à elle toute seule. Après un clin d’œil tout ce qu'il y avait de suggestif, elle reporta son regard vers les boutons de l'ascenseur. Aucun ne clignotait, et ils n'avaient toujours pas bougé. Fronçant les sourcils, elle appuya à nouveau un peu violemment, et, après une légère secousse, l'ascenseur entama sa descente. Un sourire satisfait se posa sur son visage. Peu importe qu'il ai du sang de Levy-Carcenac qui coule dans ses veines, elle n'allait pas se laisser avoir par un sombre crétin qui avait sans doute le béguin pour elle. Une seconde secousse se fit ressentir, et Autumn croisa le regard de Gaulthier. Une fraction de seconde durant, elle se revit glisser la poudre dans son verre. You will love him to ruins. Ce n'était pas véritablement de l'amour, simplement une nuit où, son plan lui avait échappé. Cette nuit qu'elle n'avait pas prévue à la base, avait finalement résulté à un dévergondage en beauté, une expérience signée Rowen-Glaswell. Une expérience dont la victime n'en connaissait pas les plus sordides détails. A la troisième secousse, la blonde sortit de ses pensées, et l'ascenseur stoppa sa descente. Regard accusateur du côté de Gaulthier, mais le jeune homme n'avait rien fait. « Oh, non, murmura-t-elle. » Signe qu'il était temps qu'elle lui dévoile le contenu de son verre ? Ou qu'ils fassent vraiment connaissance dans les normes ? Les signes, qu'est ce qu'elle en avait à foutre. A l'alarme d'urgence de l'ascenseur qui commençait à lui éclater les tympans, se joignirent les battements de son coeur, étouffés par les souvenirs, par la présence de l'intrus, par l'incapacité soudaine à contrôler les événements. Elle lui jeta un regard noir, comme si c'était de sa faute ; alors qu'à la base, elle l'avait choisi...Gaulthier. Levy-Carcenac. Dommage que celui avec lequel elle se serait bien retrouvée coincée à nouveau, était six pieds sous terre à présent. Celui-là ne ferait pas l'affaire, aussi, d'un regard elle lui fit comprendre qu'il avait intérêt à trouver une solution au problème. Le nouveau Gaulthier qu'elle avait inventé la nuit dernière devait en être capable.  
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MessageSujet: Re: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptySam 14 Déc - 1:13

Décidément je tombais des nues. La jeune femme qui me semblait si attrayante plus tôt me faisait maintenant la morale comme si j'étais un petit garçon pris en faute. Il fallait tout entendre. A l'écouter j'étais le pire des idiots et rien d'autre qu'un mec qui la harcelait après qu'elle m'ait fait la grâce de m'accorder ses faveurs, je n'étais même pas en train de rêver, cette scène se passait vraiment sous mes yeux sans que je ne puis répliquer un instant. L'ascenseur qui s'était arrêté un peu avant sous la pression que j'avais machinalement donné sur le gros bouton rouge ne semblait même pas l'impressionner, tout ce qu'elle voyait c'était que j'étais un objet de moquerie, un drôle qu'il fallait calmer en lui offrant une petite tape sur la tête et un sucre avant de le renvoyer a la niche à laquelle il appartient. Oh mais tu sais je suis tout à fait reconnaissant de ce que tu as fait pour moi, même si je ne m'en souviens pas je suis persuadé que tu as du être un moyen de distraction tout à fait satisfaisant. le ton sec que j'employais ne me ressemblais presque pas et pourtant je continuais sur ma lancée. Par contre si tu penses que je suis là parce que je t'ai suivi, je t'arrête tout de suite, le hasard m'a mené à toi ou peut-être le manque du à la drogue que tu as discrètement glissé dans mon verre cette fameuse nuit ? Tu sais en dehors d'être un incorrigible innocent qui ne connaît rien au sexe ou aux sorties, je suis aussi un journaliste hors pair et il ne faut pas être Einstein pour comprendre ton petit manège. Je riais un instant tout en m'accolant au mur opposé à sa majesté avant de croiser les bras, plein de confiance toujours. J'étais piqué au vif, je pouvais très bien supporter les sarcasmes sur mon pucelage ou mon manque d'expérience tout court, mais lorsqu'on en venait à me prendre pour un dégénéré, mon esprit de surdoué entrait dans la danse et alors rien ne m'arrêtait. Ses sarcasmes de plus en plus prononcés me faisait doucement sourire, à l'intérieur je bouillonnais mais je n'étais pas le genre de garçon qui explosait facilement, mon visage encore impassible ne laissait rien transparaître de mes émotions, j'avais certainement l'air hébété mais en dehors de cela rien ne filtrait. La blonde continuait de me toiser du regard, je n'étais certainement qu'un parmi tant d'autre, un insecte sur le pare-brise parfaitement nettoyé et reluisant de la vie de mademoiselle. Pourtant j'étais un être humain et je méritais d'être traité comme tel. C'est fou comme l'argent parfois peut rendre une personne aigrie et froide, même si d'après moi un drame sous-jacent venait encore renforcer cet état. Je pense bien sur à la mort prématurée de mon cher cousin qui avait anéanti la blonde qui désormais ne croyait plus en rien et surtout pas en l'amour. La nouvelle de ma parenté avec le jeune levy-carcenac fit l'effet d'une bombe sur elle, je remarquais immédiatement qu'elle n'était même plus en état de me répondre, elle devait être perdue quelque part entre deux souvenirs de lui, oubliant presque que j'étais là. Non je n'étais pas lui, loin de là, j'avais entendu dire des choses horribles à son sujet et je ne me félicitais pas de faire partie de sa famille, de cette famille même, malgré tout le sang qui coulait dans mes veines faisait foi d'un héritage que je me devait d'assumer parfois au gré de mes humeurs. Bien que je ne sois pas un grand prince ou un duc, j'avais tout de même en moi cette rage, cette condescendance que je refoulais au plus profond sans jamais la laisser voir le jour, je ne voulais pas que les gens pensent que j'étais comme eux... surtout pas. Je suis son cousin germain si tu veux tout savoir mais je n'attends absolument rien de toi je trouve ça triste c'est tout. je fit une pause avant de la regarder dans les yeux. C'est triste de voir à quel point une petite bourgeoise qui s’ennuie de son amour perdu peut tomber aussi bas. Droguer un pauvre garçon à une soirée pour obtenir de lui qu'il t'érige en déesse, c'est tout de même bien pathétique. Je sais que je peux me montrer parfois un peu trop enjoué mais ton discours a comme qui dirait tué cet inclination dans l’œuf. L'ascenseur qui était reparti depuis peu grâce au coup de génie de la Rowen-glaswell semblait être assez capricieux et ne pas vouloir nous laisser sortir indemne de cet enfer. Une fois encore il basculait, il semblait s'arrêter puis repartait avant de tenir sa position définitivement entre le 3ème et le 2ème étage. Bien évidemment la sonnerie de l'alarme nous tua les tympans en un instant avant de s'arrêter, à nouveau c'était le calme plat et je ne savais plus quoi dire. J'avais été tout ce qu'il y a de plus correct avec elle, je voulais simplement discuter, apprendre à la connaître et elle au lieu de cela m'avait complètement ignoré, elle avait ri, je ne lui demandais pas la lune, ni sa main, simplement une parole, une explication. Sans prendre la peine de remarquer son désespoir à l'idée de rester avec moi coincé encore un moment je pris mon courage à deux mains et m'approchait d'elle, mon visage se reflétait dans le miroir qui se trouvait derrière, je me trouvais changé, peut-être étais-ce du au fait que j'étais devenu officiellement un homme que sais-je mais je me sentais pousser des ailes. Je posais ma main sur son menton pour lui relever la tête légèrement, elle me regardait d'un air meurtrier, elle semblait penser que j'avais organisé tout cela, que tout était de ma faute. C'était si facile de remettre tous les malheurs du monde sur le dos d'une seule personne, si facile d'accuser un autre de sa propre bêtise. Si elle n'était pas aussi nuisible peut-être qu'à l'heure qu'il est mon cousin serait toujours en vie, amoureux de sa femme et prêt à élever son enfant. Pourtant j'étais comme qui dirait toujours troublé par elle, elle avait cette sensibilité cachée que personne ne pouvait déceler hormis un Levy-Carcenac évidemment. Une fois son visage à quelques centimètres du mien, un sourire en coin se dessina machinalement sur mon visage tandis que mes yeux pour une raison encore inconnue pétillaient. Étais-ce du bonheur, de l'allégresse, de l'envie ? Je n'en était pas sur moi même, je me laissais simplement porter par le moment sans trop réfléchir à ce que je faisais. Et d'ailleurs... qui dit que ce ne sera pas toi qui viendra toquer à ma porte la prochaine fois, après tout quand on donne une leçon comme tu semble si bien le faire depuis cette nuit, la moindre des choses c'est de faire passer l'examen final en personne. Mon ton suave et presque sensuel était des plus déconcertant tant pour moi que pour elle, je la regardais sans dire un mot, avant de me reculer enfin et de retourner à ma place, l'ascenseur ne semblait pas vouloir bouger et son regard d'appel à l'aide ne m'aidait pas du tout, je pris mon portable dans ma poche pour essayer de capter une once de réseau qui n'existait pas avant de hausser les épaules lui indiquant implicitement "bon alors on fait quoi maintenant?".
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MessageSujet: Re: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptyMer 25 Déc - 20:33


“And then she frowned, and shook her head, then put her arms around him once more,
pressing her face into his shoulder, making a noise that sounded almost like rage.
'What's up?' he asked.
'Nothing. Oh, nothing. Just...' She looked up at him. 'I thought I'd finally got rid of you.'
'I don't think you can.' he said”


Elle croyait s'en être débarrassée, enfin. Cette histoire qui lui avait tant causé de problèmes, cette histoire qui n'était rien d'autre qu'un fouillis de mots prononcés trop tard, ou trop tôt, de rencontres fortuites et de liaisons brisées dans des coins de ruelles sombres, elle l'avait enterrée avec lui, six pieds sous terre, le jour où son cœur avait brusquement décidé de s'arrêter. Cette histoire qui l'avait marquée, qui l'avait brisée, laissée ivre morte sur le côté de la route alors qu'il choisissait de s'en aller avec une autre, ces éternels va-et-vient, elle les avaient laissés avec lui, sous cette terre qui s'humidifiait à chacun de ses passages de ses larmes qu'elle ne pouvaient contenir. Et pourtant. Gaulthier Levy-Carcenac, le même nom, et le même problème qui se dessinait, qui semblait se former à la commissure de ses lèvres, alors qu'il s'apprêtait à prendre l'incarnation à laquelle elle ne s'attendait pas, celle de son cousin, alors qu'ils ne se ressemblaient en rien. L'ironie était bien trop embarrassante pour qu'elle ne s'en moque, et la boule d'angoisse qui grandissait dans sa gorge depuis qu'il était entré dans l'ascenseur à sa suite, lui coupait bientôt la respiration. Evidemment, elle n'en laissait rien paraître, cela faisait bien longtemps qu'Autumn Rowen-Glaswell était passée maître dans l'art de se jouer des apparences. Mais les parallèles entre la situation présente et ce qui par le passé avait entamé sans doute l'une des histoires ayant marqué sa vie, ne manquaient pas de la déstabiliser. L'ascenseur semblait vibrer à chaque étage descendu, hésitant à continuer sa course, où à coincer les deux mêmes protagonistes dans une situation dont ils ne sortiraient pas indemnes. Cruelle destinée qui leur était réservée, à ces deux noms qui semblaient forcés, éternellement, à s'entrecroiser. Chaque battement de cœur les rapprochaient des amants maudits, et chaque parole qui s'éclipsait d'entre ses lèvres, sortie un peu trop rapidement, sifflée avec un peu trop de hauteur, ressemblait à s'y méprendre aux mots qu'elle pourrait adresser au Levy-Carcenac disparu. Pente dangereuse, pente mortelle dans laquelle ils se dirigeaient, sans même un regard en arrière, sans même tenter de se rattraper aux parois de la falaise. Ils se laissaient tomber. Comme si ce jeu était le bienvenu, comme si, dans ces circonstances, et vu les protagonistes, il n'y avait plus que cela à faire. Une drôle de répétition, un drôle de cinéma pour lequel Autumn n'avait pas validé le script, et surtout pas les paroles qui sortaient soudainement de la bouche de Gaulthier. Le ton, qui continuait auparavant à le distancer de l'autre Gaulthier, s'adaptait soudainement, glissait vers une entente silencieuse avec son défunt cousin, l'imitant à la perfection. Oh, non. Son cœur glissa, effréné, se cogna contre ses côtes, lui coupant la respiration une longue, éternelle seconde; alors que ses yeux restaient fixés vers celui qui était censé être le dindon de la farce. Et non celui qui la prend soudainement en faute. Il en était hors de question. Hors de question qu'elle se laisse encore avoir, hors de question qu'elle se laisse briser comme une vulgaire brindille par un autre du même nom que le Levy-Carcenac. Fronçant les sourcils, alors qu'il portait des accusations tout à fait fondées, elle réalisa en se forçant à maintenir son regard dans le sien, à lui tenir tête, à quel point son expérience avait réussi. Sa transformation était complète, et il n'avait suffit que d'une soirée, et de quelques secondes avec elle dans l'ascenseur. Elle l'avait changé en quelqu'un qu'elle ne désirait absolument pas voir. Un fantasme, une apparition, celui qu'elle avait toujours eu envie de tuer, ou d'embrasser, ou les deux en même temps. Gaulthier Levy-Carcenac. Oh. Non. La licorne croisait les bras, débordant d'une confiance qu'elle n'avait jamais souhaité lui donner. L'étonnement, puis la colère, lui chatouillèrent les ongles, qu'elle se força à maintenir férocement accrochés à son sac à main ; s'ils lui échappaient, elle serait bien capable de lui coller une claque. Un sourire se posa sur son visage, doucement, la colère se ternissant, se cachant sous un regard laissant apparaître presque une certaine fascination. Son petit manège. Intéressant, décidément, très intéressant. Cette expérience serait finalement plus longue, et bien plus amusante qu'elle ne l'aurait imaginée. Plus compliquée, également, mais tant mieux. Autumn n'avait jamais apprécié la facilité. « Oh, ce n'était pas grand chose, si tu es déjà en manque, c'est sans doute que tu as eu des problèmes par rapport à ça précédemment. Je ne crois pas au hasard, mais je crois fortement à la malchance, et il semblerait qu'on en soit tous deux dotés. » La jeune femme se contenta de pousser un profond soupir, souhaitant à tout prix la fin de leur petit voyage, et de leur relation -qui devait en rester là, une expérience ratée de son côté, une première expérience fabuleuse pour lui, sans doute, mais qui demeurerait sans suite. Ses prunelles le toisèrent, de haut en bas, de longs instants, cherchant les moindres parcelles de ressemblances avec son ame soeur, mais il n'y avait rien. Que cette lueur, dans ses prunelles, cet éclat qu'elle contempla trois secondes durant, son air dur se transformant momentanément en nostalgie, mouillant ses yeux d'une tristesse incomparable. Ils avaient cette même étincelle, celle qui l'avait brisée, celle qu'elle avait aimée jusqu'au dernier battement. Son cousin germain, simplement un membre éloigné de la famille, ce qui expliquait pourquoi elle ne l'avait jamais connu. Pourtant, l'étincelle dans ses yeux, et les mots qu'il proféraient lui rappelaient bien trop des parallèles qu'elle ne souhaitait pas explorer. Des accusations, encore et encore, comme s'ils retombaient dans un jeu qu'elle n'avait que trop joué. Et qu'elle avait fini par perdre. Hors de question que le même schéma se répète. Un rire, léger, flottant quelques secondes entre eux, sortit d'entre ses lèvres. « Parce que tu crois sincèrement que j'ai besoin de cela pour que l'on, m'érige en déesse, comme tu le dis si bien ? Elle se contenta de secouer la tête, soulignant ainsi le ridicule de cette idée. Mes raisons ne regardent que moi, ce qui compte, c'est que je ne t'ai pas tué, ni fait de mal. D'ailleurs, tu es même ressorti vainqueur de cette petite soirée, non ? Il était bien temps que quelqu'un te vole ta petite fleur -oh, excuse moi, peut-être faut-il appeler cela autrement- mais bon, tu agis comme une petite fille, autant utiliser le vocabulaire approprié. » Le schéma se répétait, doucement, elle se sentait glisser sur la pente interdite ; et il était temps que cela cesse. Comme en accord avec ses pensées, l'arrêt soudain de l'ascenseur retint les dernières paroles acides qu'elle voulait laisser s'échapper. L'espace était trop exigue, et la situation était bien trop familière. L'alarme extérieure s'infiltrait sous sa peau, lui signalant la fin de tout, à nouveau ; lorsqu'il glissa sa main sous son menton. Le sourire en coin, les yeux qui brillent, la ressemblance était frappante, elle en était presque détestable. La confusion qui régnait en elle, assourdie par les battements de son coeur, s'évapora aux mots qu'il osa prononcer. Un rire, encore, plus long, plus méchant, sans doute. Non, il ne gagnerait pas, puisqu'il n'était pas Levy-Carcenac. Et que tout était différent. « L'examen final ? Mais qui te dis que tu as réussi la première leçon avec succès ? Tu as encore besoin d'entraînement, et sans doute avec une personne moins exigeante que moi. Ensuite...ensuite, on verra. » Sourire mystérieux, elle continuait à jouer, elle ne pouvait s'en empêcher. Elle glissait, se rattrapait, essayait de ne pas tomber dans le gouffre vers lequel les Levy-Carcenac semblaient tous si bien l'entrainer. Fini de jouer, ils étaient coincés, ils n'avaient apparemment aucun réseau, et Gaulthier n'avait pas les capacités de lui faire passer du bon temps ; pas qu'elle y ai pensé une fraction de seconde.  « Toi qui était si sûr de toi une seconde plus tôt, incapable de trouver une solution ? Tu me déçois. » Un sourire taquin se posa sur son visage. Elle ne pouvai t s'empêcher de le chercher, de voir jusqu'où elle avait bien pu le transformer. Mais elle ne le trouverait pas. Il était différent, et, dans  un sens, c'était mieux ainsi. L'alarme s'arrêta brusquement, laissant un étrange, lourd silence s'installer entre eux. Quelques secondes, interminables, s'écoulèrent ainsi. La jeune femme jeta un regard à son portable. Pas de réseau. 20H02. L'université était fermée, à présent. Et l'alarme arrêtée n'annonçait rien de bon. « Je te préviens, il est hors de question que je passe la nuit coincée ici. » Dans deux mètres carrés avec un Levy-Carcenac, alors qu'elle avait des tendances claustrophobiques. Mauvaise, très mauvaise idée. Son regard se posa sur les portes scellées, ses doigts pianotèrent sur les boutons, sans aucune réaction, sans aucun mouvement. Elle fit le tour de l'étroite cabine, portable à la main, mais aucun réseau. Finissant par lever au ciel, ses prunelles azur tombèrent sur l'étroite ouverture au plafond de l'ascenseur, et, à nouveau, elle ne put s'empêcher de rire. « Bon, Gaulthier, je suis rarement aussi généreuse, mais...je crois bien que je vais t'offrir l'aventure de ta vie deux soirs de suite. » D'un léger mouvement du menton, elle indiqua l'ouverture qui s'offraient à eux. Attendant qu'il se bouge afin d'essayer de l'ouvrir, ou qu'il trouve un putain de miracle qui les sorte d'ici rapidement. Etrangement, leur drôle de duo se dessinait doucement, différement. Les idées folles de la blonde, et la réalisation concrète, et parfois peut-être plus prudente, que le brun pouvait apporter. Son regard proposait une trêve, une alliance inattendue, qui pouvait sans aucun doute se révéler des plus intéressantes.

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MessageSujet: Re: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptyDim 29 Déc - 23:45

J'avais réussi à la renvoyer dans ses retranchements et ce n'était pas pour me déplaire, d'avoir été capable de clouer le bec d'une petite bourgeoise qui pensait avoir inventé l'eau. Je la regardais et me délectais presque du malaise qui s'installait peu à peu entre nous, je ne me sentais plus vraiment moi même et l'humeur qui m'animait n'était plus celle du mec un peu amoureux et gaffeur, non, j'avais peu à peu retrouvé mon came et ma confiance en moi au point de m'approcher d'elle et de jouer les loveur, de jouer les provocateurs. Malgré tout, j'arrivais à rentrer dans le rôle presque instantanément, c'était sûrement le fait d'être avec Autumn qui avait pas mal fréquenté mon enfoiré de cousin, son essence devait sans doute rôder autour de nous ou quelque chose du genre, d'ailleurs je ne doutais pas que si il était toujours en vie et que j'étais venu à coucher avec sa promise il m'aurait démonté la tête, famille ou pas. Je n'avais pas une très bonne opinion de lui mais dans le fond je savais que c'était un homme de principe, il avait tout de même tout fait pour que ça marche avec celle qui lui était destiné depuis tout petit, il avait pris ses responsabilités par rapport à son enfant qui serait forcément à l'abri du besoin pour les générations à venir, je l'admirais sur certains points à vrai dire. Et plus je regardais Autumn plus je me disais qu'il avait un goût exquis en ce qui concerne les femmes. Elle n'était pas comme toutes celles que j'avais pu rencontrer auparavant et pas seulement parce que nous avions couché ensemble, non elle avait un truc en plus, elle pétillait, avait de l'esprit et beaucoup (trop) de répartie pour son bien. Ah mais si tu savais... moi et la drogue c'est une grande histoire d'amour, j'avais l'habitude de mettre de l'herbe dans mes couches au jardin d'enfant en espérant commencer une plantation. Si ça avait marché on aurait eu de la chance en effet. C'était non sans ironie que je lui répondais. Ma bouche était un peu l'instrument le plus libre en moi en ce moment, le reste de mon corps restait figé mais mes mots étaient aussi cinglants que des lames qui encore et encore ramenaient les souvenirs de la blonde à la surface sans même que je ne m'en rende compte. Je te rassure je ne me plains absolument pas de ce qui s'est passé entre nous et pas la peine de me prendre pour un gosse parce que j'étais puceau, c'est bas même de ta part, je pensais que tu valais un peu mieux que ça avec tes airs de grande dame bredouillais-je en baissant la tête. Elle avait touché un point sensible je n'étais pas forcément le mec le moins confiant du monde, j'étais intelligent et plutôt mignon mais lorsqu'il s'agissait de rapport sociaux, de sexe, d'amour j'étais un novice, je n'y connaissais strictement rien et si l'on essayait de m'atteindre sur mon domaine d'incompétence je prenais vite la mouche et malheureusement perdait tous mes moyens. Je tournais en rond et pourtant il n y avait que très peu de place dans cette cabine, les boutons à fixer, l'alarme qui scandait son glas infâme qui me donnait l'impression qu'à la manière d'une mante religieuse elle allait m'avaler pour le déjeuner après que nous ayons copulé. Malgré tout j'avais réussi par mon geste et ce rapprochement impromptu à la déstabiliser, elle semblait impressionnée et à la fois apeurée, c'était une drôle de vision que j'avais là et elle n'en était pourtant pas moins jolie ou mystérieuse. Elle me donnait envie de tout découvrir d'elle, de me rapprocher d'elle, de l'embrasser... l'embrasser ? Non, non... Gaulthier mais qu'est ce que tu racontes. Il fallait que je revienne un peu à la réalité une fille comme elle n'était pas faite pour un mec comme moi nous passerions notre temps en complet décalage, moi je lui offrirais un paquet de bonbons alors qu'elle pourrait m'offrir un aller retour pour paris, soyons sérieux un instant. Please... Un sourire se dessina malgré tout sur mon visage angélique. On verra ? Je ne m'y connais pas beaucoup mais dans le langage ordinaire ça veut dire tu peux toujours courir, mais sachant que tu es une fille tellement à part qui fait tout différemment des autres j'aurais tendance à penser que c'est toi qui m'invite à recommencer...je m'étais adossé au mur opposé à elle en riant légèrement, content d'avoir pu la percer un minimum à jour grâce à mes facultés d'investigateur chevronné. Alors que tout semblait perdu la jeune femme eu la brillante idée cette fois de sortir par le plafond de la cabine d'ascenseur, j'avais envie de lui donner un coup sur la tête car cela ne servirait à rien d'en sortir pour se retrouver coincé dans le conduit qui parcourait les étages. L'endroit où nous étions le plus en sécurité était sans nulle doute l'intérieur de cette petite pièce et cela même si nous étions parfois sur le point de nous étriper. Non mais j'imagine bien que tu es habituée à un standing autre que celui là mais pour l'instant la meilleure chose à faire c'est d'attendre, tu penses réellement que tu vas pouvoir sortir par là ? Tu n'as pas peur de te casser un ongle ? Je secouais la tête montrant ma réprobation mais malgré tout je sautais en l'air, les mains vers la plaque afin de la faire bouger jusqu'à réussir à l'ouvrir enfin, on y voyait rien juste un énorme trou noir qui s'étalait au-dessus de nos tête. Bon aller je vais te faire la courte échelle et toi tu regarderas s'il y a un moyen qu'on puisse sortir d'ici sans se rompre le cou. Je me mis en position sans pour autant la voir bouger. Tu rigoles ? C'était ton idée alors si c'est ce que je peux voir sous ta jupe qui te fait peur, je te rassures, ce n'est rien que je ne connaisse déja. je continuais de la taquiner un peu tandis qu'elle mettait enfin du coeur à l'ouvrage apparemment exaspéré par mon esprit un peu farceur qui prenait le dessus. Je n'étais pas un dragueur mais j'avais une plume et un langage assez incisif, le journalisme n'était pas ma vocation pour rien et elle l'apprenait peut-être aujourd'hui à ses dépens.
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MessageSujet: Re: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptyMar 14 Jan - 21:32


“My first instinct is to push you until you break, just to see how hard I have to press.”


Les murs se resserraient autour d'eux, réduisant leur espace, les forçant à interagir alors que c'était bien la dernière chose qu'elle souhaitait. L'air en venait déjà presque à lui manquer, alors que ses lèvres soufflaient doucement, appelaient silencieusement des dieux auxquels elle ne croyait pas de lui venir en aide. Comme ankylosée par le manque d'espace, coincée dans ses propres souvenirs qui se bousculaient de l'autre côté de ses paupières, elle tâchait au maximum d'éviter le regard insistant du nouveau Gaulthier, de la force de son regard, totalement à l'opposé de son caractère. Mais ces drôles de circonstances n'allaient pas se terminer en une autre histoire dramatique, elle se l'était promis, et elle ne le laisserait pas arriver. Un, deux, trois. Elle attendit trois longues secondes, ses prunelles azur plantées dans les siennes en guise de défi, ses réparties se bousculant hors d'elle comme si elle reprenait un schéma familier qu'elle avait pratiqué toute sa vie. Evidemment, l'éternelle rencontre Levy-Carcenac. Elle appuyait, insistait, le laissait presque prendre le dessus ; ne voulant croire à cette drôle d'apparition, ne voulant estimer ce temps de batailles comme un temps perdu. L'imitation terminée, le Gaulthier soudainement redevenu lui-même, cet étranger, Autumn esquissa un sourire. Elle le voyait, derrière cette répartie qu'il semblait avoir empruntée à son cousin, elle distinguait toutes les fissures qui les séparaient, dans lesquelles elle pourrait s'engouffrer sans problèmes, comme elle en avait l'habitude. Gagner, il n'y avait que cela qui compte, après tout. Gagner la guerre, à la répartie comme sur les véritables champs de bataille. L'ironie dessinait sur le visage de son interlocuteur d'étranges fissures, comme si ce langage qu'il s'autorisait à parler n'était pas celui auquel il avait été inculqué, depuis sa plus tendre enfance. Ce n'était pas un cinéma auquel il était habitué, cela se voyait ; et pourtant il semblait se débrouiller comme un chef. Sourire aux lèvres, Autumn appréciait la performance, telle une professeur satisfaite des travaux de son étudiant favori. Chacune de ses paroles, plus cinglantes les unes que les autres, téléportaient la jeune femme dans un autre univers, dans une enfance qu'elle avait souhaité effacer de sa mémoire ; chacune de ses paroles éveillaient les poignards plantés dans son cœur de pierre, l'éveillaient de son lourd sommeil, manquaient de la faire grimacer. Effectivement, elle vaut mieux, bien mieux que ça, Autumn Rowen-Glaswell ; cependant seul un Levy-Carcenac semble capable de la repousser dans de tels retranchements, la réduire à de telles bassesses. Pourtant, elle semblait avoir touché un point sensible. Malgré la chaleur, et le pic de douleur qui se développait dans son estomac alors qu'il bredouillait et baissait la tête comme un enfant, sentiment qu'elle aurait presque pris pour une soudaine sympathie et pitié, si elle savait être capable de ressentir tant de sentiments ; elle se sentit satisfaite. Mais c'était une satisfaction amère. Comme si, retournée dans son vieux schéma de Levy-Carcenac, elle se retrouvait à nouveau à tomber de cette falaise, incapable de se raccrocher aux parois, incapable de s'empêcher de tomber. Non, elle ne se laisserait pas faire, et il était hors de question que ce débutant de première réussisse à l'affaiblir, elle, Autumn Rowen-Glaswell. « Heureusement, que tu ne te plains pas...» se contenta-t-elle d'ajouter à voix basse, essayant peu à peu de regagner toute sa force, toute sa splendeur, qu'il semblait avoir affaibli en une fraction de seconde. Mais il se rapprochait, l'espace se réduisait encore plus entre eux, les murs les coinçant presque l'un contre l'autre ; quelques centimètres et elle se retrouvait à respirer contre son visage, un visage si familier, et si étranger à la fois, des prunelles différentes, chocolatées, qui renfermaient un tout autre personnage, mais qui n'en pétillaient pas moins de malice. Intéressant, ne pouvait-elle s'empêcher de penser, presque malgré elle, petite scientifique de l'homme, son sixième sens de repérage des proies qui en valaient la peine soudainement activé, et pulsant à toute allure face à l'audace de ce nouveau Gaulthier. Autumn se faisait mystérieuse, lui servant un “on verra” on ne peut plus énigmatique, comme à l'accoutumée...comme si elle s'apprêtait à recommencer leur petit scénario précédent. Un sourire se posa sur son visage à sa réponse. Il pensait donc déjà l'avoir prise au piège, et avoir compris tous ses stratagèmes...oh, il allait lui falloir du temps, avant de comprendre qu'une telle chose était impossible. Son éclat de rire emplit l'espace une seconde, et le sourire de la blonde s'élargit, pour des raisons différentes cependant que celui de Gaulthier. « Oh, Gaulthier, tu penses m'avoir déjà comprise...elle fit un pas en sa direction, ce sourire impossible à déchiffrer toujours posé sur ses lèvres. Je suis fière de voir que tu as d'autres talents que ceux que tu as essayé de déployer pour moi, cette nuit, poursuivit-elle. Des talents, cette nuit ? Voila une question qui devrait le travailler un instant. Mais laisse moi te dire une chose...à la seconde où tu imagineras m'avoir comprise de A à Z, tu devras tout recommencer. La constance, ce n'est pas une chose que je connais, ni-même que je cherche, donc, bon courage. » Peut-être essayait-elle de lui tendre la main, de lui lancer un défi, de le sortir de son quotidien emmerdant à souhait. Ou peut-être cherchait-elle juste à ponctuer le silence en énigmes sur elle-même. Les murs se resserraient, l'étouffaient presque lorsqu'elle gardait le silence. Une issue, puisque personne ne viendraient les chercher, voilà la solution la plus logique...surtout pour elle. Impossible de tenir plus longtemps dans cette pièce exiguë. Alors qu'elle proposait la solution à son copilote du jour, ce dernier avait décidément dans l'idée de lui ruiner sa vie. Un sourire poli, crispé, tu-ne-comprends-rien-donc-fermes-la. « Il est hors de question que j'attende ici, »se contenta-t-elle de répondre de but en blanc, sans justification. Avouer ses peurs à un Levy-Carcenac était bien la dernière chose qu'elle souhaitait faire. Un sourire se posa sur ses lèvres, immense, de ceux qui illuminent le visage entier. Un sourire sincère, pour la première fois depuis un long moment. Se casser un ongle était la dernière de ses préoccupations; Même si elle renvoyait l'image d'une fille parfaite et soignée en tous points, lorsque l'aventure l'appelait, elle fonçait. Point barre. « Tu ne me connais réellement pas, Gaulthier, » Un étrange sourire grandissait à l'intérieur d'elle, la réchauffant. Malgré son apparence, son évident manque d'expérience, et toutes les petites choses qui l'énervaient à son propos, elle sentait quelque chose de presque plaisant en lui : cette façon qu'il avait de parler, de la pousser dans des limites, différentes de celles qu'elle avait connues jusqu'à présent. Peu de personnes en étaient capables, à vrai dire, seuls les Levy-Carcenac semblaient avoir ce don. Pourtant, elle sentait des différences, des détails qu'elle n'arrivait pas à expliquer, et qui l'agaçaient au plus haut point. Gaulthier avait enfin fini de s'agiter, et, au-dessus de leurs têtes, le néant. Lorsque ce dernier se pencha afin de lui faire la courte échelle, Autumn croisa les bras, un rire s'échappant d'entre ses lèvres. « Moi ? Tu plaisantes ? Elle secoua la tête d'un air réprobateur, sentant l'agacement lui brûler l’œsophage. Mais il ne bougeait pas. Quelle galanterie, lâcha-t-elle brusquement. Retirant ses chaussures, elle posa son pied sur ses mains jointes, essayant de se hisser au dehors. Elle ne voyait que du noir, mais refusait à attendre dans ce tombeau toute la nuit. Passe-moi mon portable, ordonna-t-elle sèchement. Une fois l'appareil en main, elle l'utilisa comme lampe afin d'éclairer les alentours. Des fils électriques entouraient l'ouverture, et sur la droite, une longue échelle montait, sans aucun doute jusqu'au toit. De là, ils trouveraient bien le moyen de sortir, et, au moins, ils seraient à l'air frais. Lâchant son appui sur les mains du Levy-Carcenac, elle se hissa entièrement en haut, se mit debout et éclaira l'échelle le plus possible. Puis, elle se pencha par l'ouverture, donnant une vue plongeante sur son décolleté, et sa lingerie en dentelle noire. Une petite torture de plus. Il y a une échelle, et une sortie tout en haut, affirma-t-elle. Montres-moi ton esprit aventurier, Levy-Carcenac...à moins que tu ne préfères attendre toute la nuit dans ce qui pourrait aussi être ton tombeau. » Un sourire satisfait se posa sur son visage ; plus qu'à se ramener, plus qu'à grimper, et partir loin de cet ascenseur. Loin du Levy-Carcenac. Toujours penchée en avant, elle attendit sa réponse, mais l'ascenseur s'ébranla brusquement, de gauche, à droite, trois longues secondes, avant de se stopper. Perdant l'équilibre, Autumn entendit son poignet émettre un craquement sinistre, et une douleur vive lui fit tourner la tête. Serrant les dents, elle se pencha à nouveau, à la recherche de Gaulthier. « Gaulthier ? Je ne compte pas t'attendre trois jours. » Sa façon de l'appeler, et de s'assurer qu'il aille bien malgré les secousses. Le poignet douloureux, elle ne pouvait s'y appuyer pour se pencher trop en avant et distinguer l'intérieur complet de l'ascenseur. Aussi, elle attendit, trépignant d'impatience, une once d'angoisse s'infiltrant dans ses pensées telle un poison.
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MessageSujet: Re: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptyLun 3 Fév - 15:55

Tandis que la jeune femme essayais de me faire croire qu'il était inutile de la psychanalyser pour trouver son talon d'Achille, notre situation ne s'améliorait vraiment pas, l'ascenseur ne bougeait plus d'un centimètre ce qui pouvait laisser présager bien des choses. Le destin nous avait réunis ici et c'était certainement pour une raison, cette université était tellement grande qu'il y avait peu de chance de tomber l'un sur l'autre par chance, surtout sur la fille qui venait de vous faire devenir un homme il y a encore peu dans des circonstances plus que douteuses. Si tu pouvais éviter de faire allusion a cette fameuse nuit à tout bout de champs ça m'arrangerait, j'ai vraiment du mal à me dire que j'ai pu perdre mon pucelage avec une fille dont je ne suis même pas amoureux... appelle moi bête ou idéaliste mais je m'était toujours dit que ça se passerait autrement, non pas que maintenant je m'en plaigne, au final on en fait toute une histoire mais c'est pas la mort, il suffit de se lancer. J'avais toujours quelques flashes de cette nuit mais je ne pouvais pas remettre les pièces du puzzle a leur place. Apres tout c'était peut-être mieux comme ça, peut-être même que je pourrai retenter l'expérience sous peu, j'avais l'impression que derrière cette aversion apparente que la jolie blonde montrait, elle ne dirait pas non pour remettre la chose, surtout maintenant qu'elle savait qui j'étais vraiment, elle était si troublée qu'elle devenait vulnérable quoiqu'elle en dise. Elle clamait malgré tout que je ne la connaissais pas, qu'elle était bien différente de ce que je pouvais croire, je ne croyais pas en son histoire débile, je savais que comme toute personne, il suffisait de trouver le point faible et de l'exploiter à son maximum pour toucher même la plus aigrie des teigne. Autumn était de celles-là et pourtant en la personne de mon cousin j'avais trouvé la chose qui pouvait la faire vaciller, la déstabiliser une bonne fois pour toute et la faire descendre de son piédestal du haut duquel, juchée sur son perchoir, elle me toisait d'un regard supérieur et sarcastique. Tu peux croire autant que tu veux que tu es une fille différente de toutes les autres, mais je suis loin d’être bête et je sais très bien que la disparition de Gaulthier a été très dure pour toi vu comment il te considérait… ce n’est pas utile de faire la fille forte avec moi, après tout, je ne suis qu’un type quelconque avec qui tu as couché ce n’est pas comme si tu avais envie de me revoir… je roulais des yeux tout en m’adossant au mur, me laissant glisser légèrement sans pour autant arriver par terre, mais je réalisais peu à peu qu’au final ma vie en était toujours au même point j’avais beau avoir vécu une étape de plus je me sentais toujours aussi seul. Elle aussi d’ailleurs devait se sentir seule au final, elle avait perdu la personne à laquelle elle tenait le plus au monde et aujourd’hui voilà qu’elle était amie avec son ex-femme d’après ce que Meleya m’avait laissé entendre, et pour couronner le tout elle me rencontrait. Les choses étaient bien trop compliquées pour le moment, ma tête me faisait mal, je commençais à partager son envie d’évasion, cette petite pièce confinée devenait irrespirable. Je m’exécutais donc en laissant la Iota grimper sur mes mains jointes pour voir ce qu’il se passait la au-dessus, je lui tendis sont portable lorsqu’elle me le demanda en évitant de trop lever la tête, je ne comptais pas passer pour le pervers de service, ce n’était certainement pas le moment d’animer un nouveau conflit entre nous alors que les braises étaient éteintes pour l’instant. Pourtant, lorsqu’elle se hissa par la petite trappe et que je perdis le contact visuel je fus pris d’un frisson. Elle me fis a nouveau face en se penchant laissant apparaître sa chevelure blonde et un décolleté des plus avantageux qui laissait entrevoir une lingerie des plus sexy qui me donnait encore plus chaud qu’auparavant. Je bégayais légèrement avant de pouvoir répondre clairement. Mes yeux me piquaient et la lumière du plafond me donnait presque la migraine à tant la fixer. Euh… Ouai okay je suis prêt à te suivre mais bon je ne sais pas si c’est vraiment sûr qu’on appuie tous les deux notre poids sur le toit de l’ascenseur vu comme il n’a pas l’air très stable. Un moment plus tard, un bruit assourdissant se fit entendre et la cabine s’ébranla à nouveau me faisant basculer par terre. Ma tête heurta une des barres qui servait à normalement se tenir en cas de choc. Je fus étourdi pendant une minute et senti bientôt du sang me couler le long de la tempe. Je fis abstraction de cela lorsque j’entendis la voix d’Autumn au-dessus de moi. Je pris appui sur les fameuses barres qui se trouvaient de chaque côté histoire de me glisser à mon tour par la trappe et la rejoindre. Je fis un rapide état des lieux comprenant que son poignet avait été touché, il n’y avait aucun moyen qu’elle arrive à grimper cette échelle toute seule et de toute façon elle n’avait même pas à rechigner j’allais devoir jouer les princes charmant de gré ou de force. Aller grimpe sur mon dos et tiens-toi comme tu peux le temps que je nous emmène en haut de l’échelle, je sens que l’ascenseur ne va pas tenir longtemps ou même s’il tient je ne veux pas être là-dedans pour le découvrir. Je te promets que je ferai ce qu’il faut pour ne pas te laisser retomber dans le vide si c’est ce qui t’inquiète pour être aussi abjecte avec moi. Je fis un léger sourire avant de la laisser prendre place et de grimper les barreaux un à un. La route me semblait interminable, pourtant je pouvais distinguer une légère lumière qui devait être la lune se reflétant sur les toits de la fac. Heureusement que ce passage existait sinon nous serions encore en train de croupir certainement au fond de cette machine infernale. Une fois en haut, je frappais de toutes mes forces de mon poing dans la trappe qui allait enfin nous laisser sortir. C’est bon on y est presque surtout tiens bon. Je donnais un dernier effort pour faire céder la partie rouillée de celle-ci avant qu’elle ne s’ouvre définitivement. Je montais les derniers centimètres puis attrapait Autumn dans mes bras cette fois, nos visages se frôlant presque au rythme du vent qui caressait désormais notre peau. Tu me remercieras quand tu auras le temps dis-je avec un sourire sur les lèvres oubliant presque qu’elle se trouvait toujours au plus près de moi , sans même penser une seule seconde qu’il était temps de la reposer, que tout allait bien désormais… nous vivions un de ces moments où l’on croit être ailleurs, dans un autre monde, loin de nos querelles et nos fiertés futiles, vivant simplement le moment présent.
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MessageSujet: Re: “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier “there are no rules, only consequences” autumn&gaulthier EmptyDim 16 Fév - 17:22


“He pulls me close, too close. I’m frozen in five hundred layers of fear. Stunned in grief, in disbelief.” 


Elle ne s'en souvenait même pas. Coincée dans un épais brouillard qu'elle essayait de dissiper, paupières plissées, elle sentit les battements de son coeur protester contre toute cette soudaine agitation extérieure. L'enfermement, le compagnon qu'elle n'avait pas demandé, et les murs qui ne cessaient de se replier sur eux, origami qui soudainement les forçaient à se transformer en ninjas pour essayer d'échapper au pliage qui les étoufferaient à jamais. Le visage du Levy-Carcenac prenait des formes incogrues, en venant presque à ressembler à son cousin ; l'angoisse s'emparait de ses sens, la faisant sans nul doute confondre les visages, les plissures au coin des yeux, les fissures au creux des lèvres pleines. La vision idéaliste de Gaulthier de l'amour, d'une première fois, d'une histoire sans failles, ni larmes, souleva légèrement le coin des lèvres de la jeune femme, qui sentit son angoisse se dissiper, laissant place à son éternel sarcasme. Comment pouvait-il encore croire pareilles sottises à son âge, comment parvenait-il à poursuivre cette quête insensée, comment parvenait-il à y croire ?  Ils semblaient coincés dans cet engrenage de dispute, les remarques se brisant les unes contre les autres, atteignant avec peine leur destinataire, qui s'empressait de réfuter, de s'emporter, de les entraîner à nouveau dans ce drôle de cercle vicieux. Et l'air se raréfiait autour d'elle, ou peut-être n'était-ce qu'une illusion, un cauchemar de voir l'une de ses pires peurs devenir réalité – la pire s'étant déjà réalisée, ayant pris le véritable Gaulthier pour l'enfermer six pieds sous terre et le laisser pourrir jusqu'à la fin des temps. Bras croisés, regard impénétrable, ses doigts battant la cadence de son coeur se précipitant contre ses côtes sur ses avant-bras, Autumn Rowen-Glaswell refusait de se laisser prendre au jeu d'un autre Levy-Carcenac. Il avait beau montrer une facette différente de celle qu'elle connaissait aux personnages de cette famille, au fond, elle reconnaissait en lui ces traits caractéristiques qui pourraient aisément, d'une parole, d'un souffle, la faire basculer dans une abime de confusion et de problèmes sans fin. Poussant un profond soupir, elle se laissait prendre au jeu, pourtant, ses paroles se calquant sur ce qu'elle aurait pu dire à un autre Gaulthier, se méprenant parfois sur l'identité de son interlocuteur à travers ses paupières plissées. Mais la mention du prénom de son meilleur ami la fit basculer. Ses pieds tanguèrent une fraction de seconde sur le sol de l'ascenseur, ses doigts battant la cadence se stoppèrent, et ses prunelles dures furent fuyantes, avant de regagner en une seconde leur contenance et leur froideur. Levy-Carcenac, ou le don de se frayer dans les brèches, les cicatrices de son âme pour la briser petit à petit. Même si cette image qu'elle tâchait d'entretenir, de fille forte, comme il le disait si bien, semblait se laisser entrevoir ; il était hors de question qu'elle la lâche. Lèvres pincées, elle ne releva donc rien, se contentant de prendre une seconde profonde inspiration, attendant presque la troisième, celle qui allait la faire basculer, comme cela avait toujours été le cas avec le Levy-Carcenac. Mais elle ne vint pas, ses jambes s'agitèrent, ses mains se hissèrent au-delà de l'étroite boite dans laquelle ils s'étaient enfermées, le plan de fuite s'élaborait dans son esprit, et les différentes étapes se présentaient comme prometteuses. Une échelle, au-dessus de l'ascenseur, qui devait sans nul doute mener à la délivrance de l'air glacial de février. Invitant son compagnon du jour à la rejoindre, elle fronça les sourcils devant son bégaiement, réalisant quelques secondes plus tard qu'elle lui offrait sans doute plus que ce qu'elle désirait. Un sourire éclaira son visage ; le contentement de voir qu'elle avait toujours autant d'effet sur lui provoquant une délicieuse chaleur au creux de son estomac. Evidemment, il la remettait en question ; semblant appliquer à la précision ce schéma qu'ils avaient auparavant fixé de j'affirme-je réfute juste pour t'emmerder. « Oh, ne me dis pas que tu as peur...si j'y suis arrivée, c'est qu'il n'y a pas de risques. » Voyant l'hésitation qui déformait encore doucement ses traits, elle haussa les épaules, se redressant. Presque prête à l'abandonner ici, si cette chaleur au creux de son estomac ne lui disait pas qu'il n'était pas assez débrouillard, et qu'il pourrait bien finir par crever ici si elle ne l'aidait pas, le pauvre enfant. Cette once de compassion donna à sa voix une once d'hésitation qu'elle détestait, alors qu'elle poursuivit. « Tu peux rester ici, si tu préfères ; rien ne te force à me suivre. » Le ton de sa voix glissait vers une légère provocation, alors que son visage se pencha une dernière fois vers lui, semblant lui offrir l'ultime tentation de la rejoindre. Un jeu, voilà ce que tout cela était, en fin de compte. Un simple jeu, duquel elle sortirait victorieuse...Et surtout, en vie. Cela ne risquait pas d'arriver s'il continuait à hésiter. Un tremblement secoua l'ascenseur, le poignet d'Autumn craqua, et, en sortant de cette courte transe provoquée par la douleur, elle tâcha de distinguer Gaulthier dans l'ascenseur. Mais il n'était pas là, et, au sol, une tâche avait fait son apparition. Une toute petite tâche, source d'une multitude de scénarios catastrophes se bousculant  dans l'esprit de la jeune femme. Etrange, comme soudainement, elle n'avait pas la moindre envie de voir le corps inerte d'un autre Levy-Carcenac...à cause d'elle. L'angoisse se resserrait comme un étau autour d'elle, l'étouffant, et elle ne put retenir les tremblements légers de sa voix lorsqu'elle l'appela. Ses mains se positionnant autour de la trappe lui répondirent, et un soupir de soulagement s'échappa d'entre ses lèvres, qu'elle s'empressa de masquer en détournant la tête. Compose yourself. Elle s'appuyait sur son poignet, essayait de faire bonne figure, mais la grimace qui froissa son visage en dit bien plus que les mots qu'elle n'aurait jamais voulu prononcer. Pas le temps d'une, deux, ou même trois secondes ; la réponse de Gaulthier fut immédiate, et l'offre, qui s'apparentait presque à une drôle d'aventure de conte de fées, lui arracha un rire. Autumn secoua ses boucles blondes, une, deux, trois secondes, protestation bien vaine ; elle savait que désormais elle n'avait pas d'autre solution que de se fier à lui. Un Levy-Carcenac, quel cauchemar. « Oh, ce n'est pas ça qui m'inquiète, répondit-elle, plaçant ses bras autour du cou du jeune homme, l'image d'elle effectuant le même mouvement la nuit précédente glissant devant ses yeux, flash qu'elle essuya d'un clignement de paupières agacé. J'ai peur que tu ne tiennes pas le coup. Son regard se porta quelques secondes sur ses bras, comme essayant d'estimer s'il serait, effectivement, capable de les hisser en haut. Allez, prouve-moi ton côté héros », soupira-t-elle d'un air faussement enthousiaste, s'appuyant sur lui et glissant ses jambes autour de sa taille. Enfin, ils entamèrent l'ascension. Interminable, une succession de barreaux qui semblaient s'éloigner au fur et à mesure, une succession de battements de cœur précipités et de silences entrecoupés de soupirs qu'elle se devait de fournir, histoire d'emmerder le monde, d'estimer son mécontentement, de cacher ces cognements furieux contre sa cage thoracique qui semblaient se répercuter dans tout l'espace autour d'eux. Les flashs défilaient brutalement devant ses yeux, le goût amer de l'alcool se posant sur ses lèvres, la dernière vision de Gaulthier endormi avant qu'elle ne referme la porte. A cette même seconde, il frappa sur la trappe, si brusquement, la tirant de ces pensées inconnues, manquant de la faire glisser de son dos. Le cri resta bloqué dans sa gorge, et elle resserra son étreinte, étranglant presque le jeune homme, laissant échapper un gémissement à la douleur provoquée par son poignet blessé. Le cœur triplant de volume, elle prit une profonde inspiration, l'air entrant enfin dans ses poumons. Elle bascula de l'autre côté, lui faisant alors face, son visage à quelques centimètres du sien, leurs souffles se mêlant dans la nuit. Les trois secondes réglementaires passèrent, et le juron s'étouffa entre ses lèvres. Damn you, Gaulthier. Un sourire éclaira son visage. « Je crois que tu peux me reposer, maintenant. Elle se rapprocha doucement, une fraction de seconde, jusqu'à se retrouver presque trop près, jusqu'à pouvoir compter ses cils, au delà de l'océan chocolaté de ses prunelles, ses lèvres frôlaient presque les siennes. Trois millimètres. ...à moins que tu n'en aies pas envie. » Son sourire s'accentua, une moue taquine se déposant sur son visage d'ange. La nuit était étrangement claire, la pleine lune s'élevait dans le ciel sombre, les lumières de la ville s'étalaient autour d'eux. « Une bonne chose de faite, »  se contenta-t-elle de dire, une fois qu'il l'eut reposée au sol, ignorant la tension grandissante entre eux, et d'une toute nouvelle nature. Les remerciements viendraient plus tard, pour sûr. Elle fronça les sourcils, analysant les alentours. « Bon, échelle de secours....Le haut d'une échelle de secours pointait à l'autre bout du toit. Sans doute cela n'était pas la meilleure solution, avec son poignet endommagé...Et l'idée de dépendre à nouveau de Gaulthier lui donnait la nausée...ou porte ? » Une porte, à deux pas d'eux, menait sans nul doute à des escaliers, descendant à nouveau à l'intérieur du bâtiment...dans lequel ils pouvaient rester coincés, ou trouver une autre issue. Autumn, sans même interroger Gaulthier du regard, se dirigea vers la porte, ses jambes peinant à la porter, son cœur vibrant encore contre sa cage thoracique. Avec de la chance, la porte n'était pas fermée. Sa main sur la poignée. Elle l'était. Glissant une main dans ses cheveux, elle récupéra une pince, qu'elle glissa dans la serrure, experte en cambriolage, sans même une seconde relever la tête, utilisant sa main encore intacte. Ce n'était pas sa première fois ; mais cette compagnie incongrue était bien perturbante ; et l'affolement au cœur de sa cage thoracique bien plus inquiétant que le vent qui se levait, les nuages sombres qui s'amoncelaient au-dessus de leur tête, et la perspective de rester encore quelques heures en la compagnie de Gaulthier.
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