the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 23:46

Il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets.

Nous n'avons qu'une seule chance. Une seule. Il faut la saisir et assumer son choix, ne pas le regretter. Il faut aussi donner des occasions. Les autres aussi y ont le droit. Un prêté pour un rendu. On récolte ce que l'on sème. Prise à son propre jeu, elle croyait qu’elle pourrait tromper son cœur, mais qui s'y frotte si pique. Et maintenant elle a mal. Elle a cru bon de jouer avec des sentiments pour leur bien être, mais elle fut bien vite dépendante de lui. Et c'est quand elle l’abandonné cette première fois qu’elle cru pouvoir se débarrasser de cette culpabilité, finalement il a fallu que qu’il revienne hanter ses pensées et capturer son cœur. Elle en reste sans voix. Je suis l'arroseur et tu m'as arrosé. Je suis le cœur et toi mon briseur. Alors comment faire quand on ne s'est pas préparer à tomber amoureuse? Que faire quand tout part en vrille et qu'on ne peut plus rien faire ? Crois-tu qu'un jour nous nous retrouverons de nouveau? Se rappelant ces soirs où ils restaient tard à parler, à se dire qu’ils s’aimaient, se souvenant de tout ça comme si c'était hier. Hier. Il commençait déjà à lui échapper et à accorder ton cœur à d’autres sans doute.. Elle ne pouvait rien faire d'autre que poursuivre sa vie sans lui, elle le laissait partir avec des tas de regrets. Aucun au revoir. Elle aurait dû s'en tenir à des confidences et ne pas lui donner son cœur. C’est comme si on lui avait pris, ouvert, écorché vif, dévoré et emporté, l'arrachant sans scrupules. Comme si on lui avait jeté au sol, piétiné encore et encore et qu’on lui avait remit dans la poitrine. Un mélange de bonheur et mélancolie. C’était comme regretté un passé trop vite parti. Elle s’y était et là elle avait l’occasion de tout réparer, tout recommencé si elle le voulait, du moins, s’ILS le voulaient. C’était comme une deuxième chance, comme si on leur avait permis de ne pas faire face à la difficulté des sentiments en cas de complication de la vie. C’était peut-être un coup du destin ou simplement le hasard. Personne ne le savait et c’était peut-être mieux comme ça. Le futur nous éclairera sur la situation.

«Tu sais je ne pense pas que ma mère serait fière de voir la personne que je suis devenu. Les temps ont changés Charles-Edouard. Je ne suis plus la fille sage et intelligente d’avant. J’ai pas mal évolué, ou régressé ça dépend de quel point de vu on se met. Je veux dire par là que j’ai fait pas mal d’erreur et encore aujourd’hui je suis souillée par tous mes actes.» Elle entendait par là que pour elle le fait qu’elle couche avec n’importe qui était devenu lus une revanche de la vie qu’autre chose et elle savait que malgré ça ses actes était contre tout respect pour elle-même. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça dans le fond, à croire que se faire passer dessus par un tas de mecs lui procurait du bien être alors que c’était tout le contraire. Elle se sentait d’avantage sale à chaque fois et pourtant, elle ne cessait pas, elle en était incapable. C’était peut-être son moyen à elle d’avoir une affection qu’elle n’a jamais eu. Un moyen de combler le vide moral par un moyen physique. C’était plutôt paradoxal quand on y pense. Personne n’a jamais su le combler comme il le fallait. Depuis la mort de sa mère c’était un moyen comme un autre de remplir ce trou au plus profond de son cœur et pourtant la douleur n’a fait que s’accroitre, encore et encore sans qu’elle ne puisse l’arrêter. Where is the love ? L’amour a disparu, maintenant, le physique et le cul prime. On ne fait plus attention à la beauté intérieure et on compense par la baise dans tous les coins comme on le peut.

Elle sentait ses doigts mêlés aux siens comme si il ressentait le besoin d’avoir un quelconque contact avec elle. Elle ne fit rien d’autre que resserrer sa main sur la sienne, renforçant la pression de celle-ci. Son autre main vint alors caresser sa joue et par mécanisme elle ferma doucement les yeux pour l’écouter, bercé par sa tendre voix. Elle finit par les ouvrir de nouveau, plongeant son regard dans le sien, la tête posé sur le sable, elle échappe de ses yeux qui veulent la capturer et regarde le ciel un sourire aux lèvres. Leurs mères ? Elle y avait pensé mais n’est-ce pas fou ? N’est-ce pas fou d penser que deux personnes, là-haut, les auraient réunis pour que ces deux âmes ne fassent plus qu’une en cette belle nuit étoilées ? A vrai dire elle n’en savait rien et rien que l’idée que sa mère ai pu l’aider à lui redonné le seul être qui ai réellement compté après sa mère et Neela, elle se sentait mal et son cœur se comprima, se serrant de toute ses forces. La voix tremblante, elle tenta de sortir quelques mots mais n’y parvint pas. Elle prit une grande respiration, toussa légèrement. «J’en sais rien Charles. A vrai dire, je ne préfère pas y penser.. J’ai pas réellement l’habitude de parler d’elle tu comprends et au fond de moi, j’ai pas vraiment fais le deuil de sa mort et c’est encore assez douloureux tu vois ? Malgré le fait qu’elle ait été alcoolique pendant un long moment, elle a été la personne la plus importante et j’ai du mal à me faire à l’idée que.. que.. enfin.. que j’allais plus la revoir.» Elle n’en avait parlé qu’à une personne jusqu’à présent et elle la considérait comme sa sœur. Il y avait ce garçon aussi. Encore un qui avait eu la terrible ‘’chance’’ de l’avoir dans son lit et pourtant, elle ne savait pas pourquoi, elle avait ressenti le besoin de lui en parler à lui puisqu’à un autre, comme si quelque chose chez lui l’avait poussé à tout dévoilé sur ce terrible évènement. Comme quoi chaque carapace à une faille et sous les draps, il avait réussi à se faufiler dans ses pensées et elle avait réussi à se libérer de ce poids le temps d’une soirée. Et puis aujourd’hui, ce soir, il y avait Charlie. Il était capable de la comprendre mieux que personne en règles générales mais là, il ne pouvait être que le seul et l’unique à savoir ce qu’elle endurait. Elle n’aurait jamais pensé qu’ils se retrouveraient t qu’il serait là à comprendre tous ces sentiments sans mots. Elle avait les yeux rivés dans les siens et si elle le pouvait, elle lui aurait tout transmit par ce biais tout ce qu’elle n’arrivait pas à lui dire de vive voix. Je me sens bien près de toi. C’est comme si tu guérissais toute mes blessures. Une a une de les a ouverte et je fus écorchée vive et au simple contacte de ton corps contre le mien je me suis sentis guérir et aller mieux comme personne n’avait réussi à le faire auparavant. Je t’ai toujours aimé et encore aujourd’hui des vestiges de mon cœur naufragé refont surface ramenant sur la rive de ma raison des sentiments que je pensais perdus. Que dois-je faire Charles ? Que dois-je penser de tout ça ? Que sommes-nous ? As-tu réellement tout oublié ? As-tu recommencé ta vie comme je l’ai fait ? Un tas de question se bousculait dans sa tête et elle n’arrivait pas à faire taire toutes ces voix qui crient. Ses mots raisonnèrent avec le reste comme le son d’un grelot que l’on secoue, comme une cloche que l’ont fait sonné et dont les ondes sont difficiles à faire taire mais qui s’estompe au fil du temps. Pourtant, à l’instant même où sa main se posa dans son coup les voix cessèrent, un tendre silence s’installa, seul le bruit des vague berçait cette étreinte. Son corps en frissonna comme si c’était la première fois.

Leurs lèvres ne firent plus qu’une. Doucement collé à lui, une de ses mains caressa la sienne et remonta le long de son bras et elle finit par enlacer son cou. Sa raison lui disait de tout arrêter mais son cœur était bien plus fort et ne faisait qu’en redemander comme si pour une fois il savait vraiment ce qu’il voulait et celui-ci ne réclamait rien de plus que du temps, du temps pour continuer. Elle se souvint alors du goût de ses lèvres, de la tendresse de sa peau et la douceur de ses gestes. Tout semblait être nouveau, comme quelque chose qu’elle découvrait. Elle semblait parfaitement bien contre lui, son cœur tapant contre sa cage thoracique, elle en avait le souffle coupé et ses pensées furent dissoutes. Elle ne pensait plus à rien, juste au fait qu’elle devait apprécier ce moment qui pouvait cesser à n’importe quel moment. Elle glissa sa main dans sa nuque tandis que l’autre vint s’agripper à ses vêtements. Elle le tenait fermement dans le creux de ses bras et ne voulait en aucun cas le lâcher. Le cœur qui s’emballe, elle prolongeait ce fabuleux baiser avec beaucoup de douceur, mêlant pour la première depuis longtemps sa langue à la sienne, redécouvrant le gout qu’il avait. Et puis doucement elle le sentit ralentir et ne le força pas, malgré que son avant de continue était omniprésente. Son regard se plongea dans le sien et elle l’écouta attentivement les lèvres entrouvertes. Elle sentait de légers souffles caresser ses lèvres à chaque son qui sortait de sa bouche. Elle détourna soudainement le regard faisant doucement glisser ses mains le long de ses bras puis posa ses deux mains sur son propre ventre. Elle restait tout de même collée à lui. «On a tellement changé toi et moi. Tu sais autant que moi qu’on est plus des gamins.. On sait toi comme moi que la nuit nous coupe du monde et demain, je ne veux pas me réveiller sur cette plage et retourner à la réalité en voyant que tu n’es plus là.» Lui dire qu’elle n’avait plus confiance en l’homme ? Hors de question, et même si il avait été le seul qu’elle ait jamais apprécié, elle ne comprendrait pas le risque de s’attacher à un masque, à une carapace qui veut du jour au lendemain éclaté et montrer son vrai visage. Le temps a passé, ils ont changés et elle ne savait pas ce qu’il était devenu. La confiance était la seule chose qu’elle arrivait à contrôler et elle ne se sentait pas encore capable de la lui donner entièrement, c’était trop tôt, c’était trop difficile. Pourtant, elle ne pouvait le nier, elle ressentait un bien être infinie près de lui mais le lui avouer serait prendre un trop gros risque. Qu’est-ce qui ne lui disait pas qu’après tout, il n’était pas devenu comme tous les mecs avec qui elle couche ? Qu’est-ce qui lui prouvait qu’il disait vrai ? Elle le poussa avec ses bras et finir par s’assoir sur le sable, bien en face de lui, en tailleur et du bout des doigts, elle attrapa son menton. «Demain, on sait tous les deux que tout ça sera finit.. On ne peut pas se baser sur cette nuit, il n’y a rien de concret, tu as ta vie, j’ai la mienne, et même si nous le voulions, je ne crois pas que tu puisses tout remettre en cause juste pour. Moi.» Je n’ai pas confiance en toi. «Mais. j’ai réellement envie de profiter de cette nuit car je sais qu’elle sera éphémère et que demain matin je devrais retourner à la réalité et tu n’as jamais fais partie de la mienne, on a toujours été qu’une parenthèse pour tous les deux.» Et j‘aurais voulu être autre chose pour toi, bien plus à vrai dire. «Alors profitons de chaque seconde.» Elle s’approcha de lui, tenant toujours son menton et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Elle finit par se coller à lui, s’asseyant entre ses jambes, face à lui, enlaçant sa taille de ses jambes et passa ses bras autour de son cou. Elle se mordit les lèvres, frottant doucement son nez contre le sien.

Elle savait que cette nuit ne pouvait pas redéfinir leurs vies entières et il était peut-être trop tard pour ça. Elle aurait aimé le retrouver plus tôt, mais elle avait bien trop peur de s’attacher de nouveau, alors elle préférait garder ses distance à sa façon. Après tout, si il voulait vraiment être avec elle, il lui aurait fait comprendre, alors elle ne s’attendait pas à grand-chose de lui, elle espérait juste pouvoir profiter de lui une dernière fois cette nuit-là.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 EmptySam 11 Fév - 3:52





Artémis && Charles-Edouard

Avec le temps, et surtout l’expérience de la vie, on peut réellement dire que l’amour à plusieurs visages, et plusieurs formes. On ne peut savoir réellement quel est le véritable amour, tant que l’on a pas assez plusieurs et différents amours, pour comparer, aimer d’une façon ou d’une autre, se découvrir et découvrir ce sentiment étrange, mystérieux et si délicieux qu’on le déteste par moment de nous faire tellement souffrir, c’est paradoxale. Le bonheur à un prix. Et ce prix, je ne tiens pas réellement à le payer, je crois que je l’ai payé un peu trop de fois, et je crois que je ne veux plus payer ces prix-là, mais je connais Artémis. Même si aujourd’hui c’est la nostalgie qui nous prend, est-ce habituellement nous sommes comme avant ? Je ne pense pas, et avant de penser à quelque chose de fou, quelque chose qui nous rend déjà heureux, nous devons réapprendre à nous connaître, comme si jamais nous n’avions été aussi tactile l’un envers l’autre, comme si jamais elle et moi, dans un passé lointain n’avait fait l’amour l’un avec l’autre. Mais nous l’avons fait, et maintenant l’on doit vivre cette histoire différemment, ou peut-être pas. Mon regard dans le sien, tout est différent, je peux y lire le chemin de solitude que j’ai moi-même arpenté après sa ‘disparition’ et maintenant on cherche les bons mots, les bons gestes, on ne sait pas quoi faire, ou peut-être que si, mais que l’on n’ose pas se l’avouer. Tout ce mystère qui plane à présent autour de nous deux, elle près de moi, moi près d’elle, nous sommes tactiles l’un envers l’autre, on attend simplement que cette soirée finisse, on ne sait pas comment elle a commencé, tout simplement par des retrouvailles, mais je ne sais pas quoi faire. La nostalgie surement, mais aussi les sentiments que j’avais pour elle sont là, mais sont-ils toujours d’actualités ? Je ne sais pas si c’est un hasard si nos retrouvailles ont lieu aujourd’hui, mais en tout cas c’est un coup de ma mère, je peux le reconnaître. Alors je dois agir en tant que fils qu’elle a toujours connu, un gentleman au cœur sur la main, et non au connard que je suis devenu par la suite. Le bonheur d’Artémis doit se passer de mon envie de lui faire l’amour, là, tout de suite, comme autre fois, dans l’espoir de retrouver l’amour et les sensations perdus, une folle envie que je mets du temps à maîtriser, mais avec son aide, je le parviens doucement. Mon regard dans le sien, nos lèvres jouent ensemble, après un moment, nos langues aussi et les parfums d’étés reviennent à la charge, tel un coup de poing en plein ventre, mais ce n’est que la main d’Artémis qui s’accroche un peu plus à moi, son autre main dans ma nuque me fait frissonner un peu plus et lorsque je me perds dans le regard de cette fille aux cheveux rouges, j’ai l’impression que tout recommence, que cela va être la première fois que nous allions faire dans notre jeunesse. Nous ne sommes plus aussi jeune, et le temps a passé, alors pourquoi cette envie et cette impression persiste encore et encore, surement cette nostalgie qui pèse de plus en plus lourd, alors que doucement des mots s’échappe de sa si jolie bouche, je veux encore l’embrasser, mais c’est moi qui est stoppé le baiser, et elle qui voudra le reprendre « On ne s’attend jamais à ce genre de choses, moi non plus je m’y attendais pas, encore moins celle de mon père ensuite. Bref, n’en parlons plus. » Je ne sais plus si je lui ai dit que j’ai perdu mon père aussi, mais je tairais bien sur les raisons de sa mort, de son coupable surtout, moi, celui sur lequel elle était assis. Bref, il ne faut plus en parler, et c’est ce que je dois faire, doucement, ma peau se colle à la sienne, et sans vraiment dire quelque chose, nos regards s’échangent, tout semble s’être déjà tout dit, juste par l’expression de ce regard, alors, que faut-il faire ? Artémis semble avoir plus de courage que moi à vouloir tout définir, ce soir, pour chacun de nous deux, pourtant, tellement de futurs me semblent possible, mais faire un choix est tellement difficile, que faut-il donc faire ? Tel est la question que l’on se pose tous, les regrets sont trop amers à avaler, alors il faut savoir faire le bon choix. Et je crois, que ce choix elle le fait pour nous deux, je sais à présent ce qu’il nous reste à faire, mais pour l’instant je ne peux rien lui dire, je suis subjuguée par sa prise de parole, son réalisme, c’est ce que j’ai toujours manqué, restant bien trop dans mon confort pour penser aux jours à venir, à la vie à venir. Mais il faut que je parle, c’est important. Son corps se joint au mien, son visage se rapproche du mien et nos nez finissent par se frôler, je craque devant tant d’amour, j’aimerais la garder près de moi, mais il semble que ce soit impossible, que raccrocher les morceaux du passés semblent plus dur que l’on croit, si soudainement, il est vrai, mais avec du temps.. tout est possible, à moins que l’on voit cela comme un échec avant même d’avoir essayé, essaierons-nous un jour de nouveau ? « Je ne sais pas ce que nous sommes devenus, mais faire un choix est tellement difficile, comme tu dis, nous avons nos vies. Mais.. un jour, nos vies seront confrontés l’une à l’autre de nouveau, il nous faut juste du temps. » Du temps pour refaire connaissance après tout ce temps, retrouver une amitié, une complicité, et puis, adviendra ce qui voudra bien advenir. Alors que son nez frôle de nouveau le mien, je me permets de bouger à peine, de sorte que mes lèvres touchent les siennes, que de nouveau je sentes en moi le goût de ces lèvres, que je me perde dans des souvenirs idylliques, amoureux, qui semble appartenir à un autre, et pourtant, c’est bien moi, c’est bien elle, mais dans un passé qui nous parait trop loin. Un passé que je n’abandonnerais pas dans notre présent, notre futur. C’est comme une promesse faite, sans que s’en en soit une, il nous faut juste du temps, et les moyens pour nous de recommencer, la volonté surtout, la réalité nous attend, mais pour le moment, avons-nous la force pour affronter de nouveau, la force des sentiments de notre passé, la nostalgie et le pouvoir de nos mères sur nos vies.. . C’est une autre question qui restera sans réponse. Ma main vient se perdre dans sa chevelure de feu, mes doigts se perdant dans ses mèches dans une douceur infini, s’en est fini, je suis chez moi, loin de tout, près d’elle, celle avec qui j’ai bien pu tout partager, mais aujourd’hui, nous ne sommes plus des adolescents, mais deux jeunes adultes qui ne prennent plus le temps de voir les choses avec des yeux d’enfants, de voir tout le bonheur qui existe encore, mais qu’il faut chercher, à deux. Un jour.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 EmptyDim 12 Fév - 21:28

Je me perds dans ses gestes, dans ses tendres gestes. Cela faisait si longtemps qu’on ne m’avait pas touché de cette manière. J’avais laissé ça dans le passé, laissant place au plaisir de la chair aussi violent que cela puisse être. J’avais dit au revoir au peu d’amour qui m’habitait, celui que je gardais si précieusement étant adolescente. Peu à peu je me laissais aller, repensant à toutes ses nuits passées à ses côtés, ne regrettant aucune et me remémorant à quel point je l’aimais. Nostalgie de l’ancien tout ou réel sentiments qui refont surface? Je suis perdue et j’aimerai que tout soit plus clair, plus simple, qu’on décide à nos places car c’est à nous que revient le dur choix de nous laisser submerger par tout ce qu’on ne peut contrôler ou si nous décidons d’arrêter avant qu’il n’y ai des blessés. Nous sommes là, comme deux adolescents Sur une plage, se redécouvrant après un an de séparation un mois d’aout, prêt à se dire au revoir alors qu’ils viennent d’à peine se retrouver. On le savait, cette nuit nous appartient, on peut en faire ce qu’on veut, c’est notre seule et unique chance. Notre chance de recommencer quelque chose, de retrouver une personne qui nous comptait et qui dans le fond compte toujours. On ne peut effacer autant d’affection avec le temps, c’était impossible. J’avançai de nouveau mon visage pour de nouveau sceller nos lèvres ensemble. J’étais si bien contre lui, je me sentais de nouveau moi-même, moi qui avais perdu mon identité durant plusieurs années. Je ne savais plus qui j’étais, encore moins où je devais aller, mais une chose était sûr, c’est que j’avançais. Seule. Je profitais certes de la vie dans les draps des autres, mais au final, rien ne pouvait changer le fait que j’étais terriblement seule et que ça me rongeait de l’intérieur. Mais c’était comme ça. Je ne pouvais m’en prendre qu’à’ moi-même. C’était mes choix qui m’avaient conduit ici et c’était de ma faute. Mais je ne regrettais aucun de mes choix, ou peut si.. un seul.. Celui d’avoir quitté Charles-Edouard, le seul que j’ai réussis à aimer. Mais j’étais là.. près de lui, dans ses bras.. mes lèvres contre les siennes et je n’aurais voulu changer ça pour rien au monde. Je glissais peu à peu mes mains sur son torse et les remonta sous son t-shirt venant toucher son ventre, celui que je connaissais par cœur à une époque, venant me réchauffer les mains, mes mains qui étaient gelés. Je les laissais là, tandis que mes lèvres jouaient avec les siennes, ma langue se joignant à la sienne. Je sentais mon cœur battre comme s’il battait pour la première fois. Moi qui l’avais fait taire, je n’étais plus en mesure de le contrôler, de contrôler mes envies et mes gestes. Moi qui accordait si peu d’importance au sexe, j’en venais presque à ne plus avoir tant envie que ça de lui. Je ne voulais pas qu’il soit le suivant sur ma liste, un nom parmi, un de ces types qu’on rencontre une fois, avec qui c’est bien et avec qui ça se termine à l’arrivé du petit matin. Mais je ne pouvais me contrôler. J’en avais trop envie. C’était plus fort que moi. Chaque parcelle de son corps m’appelait et je répondais.

Je remontai mes mains sur ses joues, les caressant doucement, continuant ce long et doux baiser échangé. Je vins finalement agripper son écharpe, tirant légèrement dessus et vint l’enlever. Mes lèvres quittaient les siennes et nos regards se sont croisés. Mordillant doucement mes lèvres, j’en devenais timide. Ca faisait si longtemps.. Il avait connu la novice, celle qui n’y connaissait rien et à présent, il faisait face à celle qui pratiquait ce sport aussi souvent qu’on change de vêtement. Mais il y a des vêtements plus confortables que d’autres. Il avait ceux qu’on porte souvent, ceux qu’on adore. On s’en fout de les salir et puis ils sont devenu trop grands, usés et on finit par les jeter. CEC faisait partie de ces vêtements qu’on met pour les grandes occasions. Ceux dans lequel on est pas à l’aise, mais dans lequel on se sent beau et pleins d’assurance, ceux qu’on aimerait porter tous les jours pour connaitre ce merveilleux sentiments mais qu’on ne peut pas, le laissant dans un coin d’un tiroir une fois revenu à la réalité. Les mains vinrent se mettre sur ses hanches, jouant doucement avec son t-shirt et mes lèvres glissèrent le long de ses lèvres, jusqu’à ce joue, pour enfin s’emparer de son cou. Je ne peux m’empêcher de mordre la peau de son cou, tel un vampire, mais je ne voulais pas de son sang mais plutôt de son corps, de son amour. Je finis par redresser la tête et doucement mon regard se plongea de nouveau dans le sien et d’une voix douce, je lui susurrai: «Charlie.. promet moi que demain tu ne seras pas partis.. Dis-moi que tu seras encore là quand je me réveillerais. Je ne veux pas passer cette nuit près de toi et me réveiller demain en me demandant si tout ça n’était qu’un rêve.» Je ne voulais pas me réveiller demain en me disant que tout ça n’était que le fruit de mon imagination. Je n’en aurais pas la force, je ne le supporterai pas. J’étais tiraillé par mes envies et ce qui était bon de faire. J’avais beau avoir peur de tous ces sentiments qui remontaient à la surface, j’étais prête à tout pour ne pas de nouveau le perdre. Ça serait au de mes forces. J’agrippais son col de t-shirt et colla mon front contre le sien, les yeux clos, murmurant contre ses lèvres. «Je ne veux pas de perdre une nouvelle fois Charles-Edouard.. J’en aurai pas la force..» Ça ressemblait énormément à un supplice et ça l’était pour elle. Elle ressentait de nouveau ces sentiments qu’elle avait laissés de côté durant plusieurs années et elle n’aurait jamais cru qu’il était possible de les faire revenir de cette manière.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 EmptyMer 14 Mar - 22:36

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» Quand le présent se soumet au passé ... || Kirby
» quand le passé et le présent se retrouvent enfin ▬ zachariah & elmas
» Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.
» Le temps passe, passe mais les souvenirs restent.
» Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-