the great escape
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Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent.

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MessageSujet: Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. EmptyDim 21 Nov - 20:37

    Juillet 2010, début des vacances! Voilà maintenant quelques mois que je suis arrivée aux Etats-Unis pour cet échange. J'en avais vécu des choses durant ces longues semaines, et je ne regrettais pas d'avoir quitté mon pays natal pour vivre cette expérience unique. Malheureusement tout bonne chose a une fin et je repartirai donc en France durant le mois d'août et j'attendrai patiemment la venue de tous les américains, enfin non pas de tous, par exemple si mon affreux correspondant pouvait rester à Berkeley, ça arrangerait mes affaires. Si je devais dire ma pire rencontre de Berkeley, Augusto remporterait ce prix! Mais, ne parlons pas des mauvais souvenirs, mais plutôt des choses positives, car oui, j'ai également fait de belles rencontres, comme Esmeralda. Elle est exactement le genre de personnes que j'apprécie, naturelle et la tête sur les épaules. Ce n'est pas étonnant que je sois devenue très vite amie avec elle. D'ailleurs, cela me chagrinait de la laisser aux Etats-Unis...mais je ne préférais pas penser à ça... La seule chose qui comptait aujourd'hui, c'est que justement Esmeralda m'avait laissé un message, elle me donnait rendez-vous au café the Canvas, car elle avait besoin de parler, elle n'avait pas l'air dans son assiette, et cela m'inquiétait. Je me précipitais à me préparer pour ne pas arriver en retard. De toute façon, je ne suis pas très compliquée, je ne suis pas le genre de fille qui va mettre trois heures à se préparer. Pour moi, quinze minutes, ça me suffit, j'enfile ce qui me tombe sous la main, je ne me maquille pas, et une queue de cheval vite fait me servira de coiffure. Après avoir pris le bus, me voilà arrivée au point de rendez-vous, étant un peu en avance, j'ouvris un livre en attendant Esmeralda. Pourvu que ce ne soit rien de grave...
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MessageSujet: Re: Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. EmptyLun 22 Nov - 20:39

    L'échange avec la Sorbonne était une véritable réussite, les jeunes étudiants français semblaient se plaire aux Etats-Unis et comme cela avait fonctionné, les universités avaient décidé de continuer l'échange mais cette fois-ci, ce serait les américains qui se rendront en France. Esmeralda avait fait des rencontres, certaines furent plus belles que d'autres et en voilà un exemple: Raphaëlle. C'était une fille géniale avec qui Esme' adorait passer du temps.
    Elle allait beaucoup lui manquer mais, il leur restait encore le téléphone et internet ce qui les réconfortait quelque peu.

    Cependant, les choses étaient différentes aujourd'hui, Esmeralda avait laissé un message à son amie pour lui demander de la rejoindre dans un café qu'elles fréquentaient toutes les deux. Elle avait très peu dormi, le sujet qu'elle devait aborder avec Raphaëlle était des plus délicats et elle ne savait pas comment elle allait faire mais, elle devait le faire. N'arrivant pas à dormir, elle était sortit de sa chambre, prenant sa guitare au passage. Elle avait besoin de se changer les idées, de se vider l'esprit et de ne surtout pas penser à ce sujet qui la hantait depuis quelques jours déjà. Elle avait d'abord pensé à tout garder pour elle, les secrets, elle savait les garder surtout ce genre de secret mais, cela ne dépendait pas d'elle, il y avait d'autres personnes que ça concernait. Elle avait donc opter pour la vérité bien que cela lui brise le coeur car à y repenser, cette vérité ne ferait que plus de mal que de bien, enfin de son point de vue à elle.

    L'heure du rendez-vous était arrivé très vite, trop vite pour la jeune Italienne. Elle aurait tellement voulu repousser encore cet instant où tout sera dévoilé. Elle avait fait de nombreuses recherches, posé des questions à plusieurs personnes, demandé certains renseignements seulement pour s'assurer qu'elle ne faisait pas fausse route et qu'elle ne risquait pas de gâcher des vie. Car oui, cela était un gâchis. Elle connaissait son père mieux que quiconque, elle savait de quoi il était capable et ne voulait absolument pas risquer de faire vivre un calvaire à une autre personne. Non, ça jamais! Mais, avait-elle vraiment le choix? Pouvait-elle décider à la place d'une autre personne ce qui était bien pour elle ou pas? Non! Elle ne pouvait rien faire de tout cela parce qu'en fin de compte, il n'y avait pas de bons choix. Elle se prépara, ne s'attardant pas trop sur sa tenue. Les évènements qui allaient suivre pourrait changer beaucoup de chose, y compris briser une belle amitié mais, elle devait prendre le risque, elle devait être honnête avec son amie. Elle prit le chemin du café, prenant tout son temps afin de trouver les bons mots ainsi que de mettre de l'ordre dans ses idées. Elle n'aimait pas ressasser son passé, ni même s'en souvenir surtout quand cela concernait son père. Après tant d'années, il réussissait encore à la faire souffrir. Elle arriva au café et vit la jeune française assise à une table, lisant un livre. Elle resta quelques minutes devant la porte pour se ressaisir et essuyer les larmes qui avaient coulé le long de ses joues sans même qu'elle ne le remarque. Elle finit par passer le pas de la porte et se dirige vers son amie, un sourire aux lèvres.

    "Salut! Désolée du retard, j'espère ne pas t'avoir fait trop attendre".
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MessageSujet: Re: Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. EmptyDim 28 Nov - 17:14

    Je me suis toujours considérée comme une fille indépendante, selon les dires de certains, je suis même trop indépendante. Je ne vois pas où est le mal de se débrouiller toute seule? Ne dit-on pas, on n'est jamais mieux servi que par soi-même? Ce proverbe est mon credo depuis toujours! M'en sortir par mes propres moyens, ne jamais demander de l'aide aux autres, voilà comment est mon mode de vie. Cela peut paraître égoïste, prétentieux, mais c'est ainsi que je fonctionne, et pour être honnête, si je préfère me débrouiller seule, ce n'est pas par orgueil, c'est tout simplement que je suis incapable de faire autrement. Ma mère a été pendant de nombreuses années seule à nous élever, et bien qu'elle essayait de le cacher; je pouvais sentir sa profonde tristesse; alors je ne voulais pas l'accabler encore plus en l'embêtant avec mes soucis, c'est pour ça que j'ai appris à m'en sortir par moi-même. Mais à force de vouloir régler tous mes problèmes seule, j'ai construit une dure carapace, et maintenant me confier à quelqu'un si j'ai un grave souci, me semble mission impossible, car cela voudrait dire briser ma carapace et me dévoiler telle que je suis vraiment. Pourtant, il y a quelques personne qui ont su aller au delà de ma carapace, avec qui j'ai pu faire quelques confidences sans pour autant me sentir mal à l'aise. Esmeralda en est un parfait exemple. Cela faisait quelques mois que je la connaissais, mais sa douceur avait réussi à baisser mes gardes, et je lui faisais confiance, je savais que je pouvais me confier à elle sans avoir peur que le lendemain, mes secrets fassent le tour de l'université...

    Je lui portais un tel égard, que j'avais réussi à lui parler de ma famille sans aucune gêne. Je lui avais tout dit et elle avait su garder le secret. Elle n'avait pas répété que je ne connaissais de mon père que sa nationalité: italienne. Un touriste venu à Carcassonne en 1986, il avait séduit ma mère, et il a suffi d'une nuit pour que ma mère tombe enceinte...Enfin j'appelle cette homme mon père, mais je ne sais pas s'il mérite tant de reconnaissance, appelons-le plutôt mon géniteur, car oui voilà le rôle que je lui donne: il est venu semer sa petite graine et est parti comme un voleur. Pas très flatteur comme image, mais dur de le voir autrement qu'un pauvre type. Je crois que mon frère jumeau aurait aimé avoir plus d'informations sur mon père, mais moi, ça ne m'intéresse pas. Qu'il reste là où il est! Et pourtant, je ne passe pas une seule journée à penser à ce mystérieux géniteur...

    C'est Esmeralda qui me sortit de mes pensées, elle arriva devant avec un sourire aux lèvres.

    Esmeralda: "Salut! Désolée du retard, j'espère ne pas t'avoir fait trop attendre".

    Non, ne t'inquiète pas. J'étais perdue dans mes pensées.

    Ne voulant pas trop tourner autour du pot, je préférais savoir tout de suite ce que voulait me dire Esmeralda.

    Alors qu'est-ce qui se passe?
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MessageSujet: Re: Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. EmptyJeu 2 Déc - 17:20

    Stella Williams avait appris à sa fille à se débrouiller toute seule depuis toujours. Non pas qu'elle n'aimait pas sa fille ou qu'elle ne voulait pas l'aider, bien au contraire mais, elles vivaient dans un monde où la confiance n'avait pas sa place. Les personnes à qui Stella faisait confiance se comptaient sur la main et des années après, sa fille Esmeralda, en faisait autant. Pour elle, la confiance se gagnait et ne se donnait pas à tout va et vient surtout quand votre père n'est autre qu'Edward Davis. Esme' détestait cet homme plus que tout au monde mais, elle devait avouer qu'être sa fille lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises. En effet, elle avait appris avec lui à toujours se méfier et à bien choisir ses amis et il fallait dire que cela l'avait beaucoup aidé dans sa vie de tous les jours.

    Après avoir salué son amie, la jeune italiano-grecque prit place autour de la table avant de commander un café. Dès que le serveur partit chercher la commande, Raphaëlle en profita pour demander à son amie ce qu'il se passait. Esme' prit une profonde inspiration puis se lança.

    "Avant tout, je voudrais que tu sache que j'aurais préféré ne pas avoir à faire ça!"


    Le serveur revint avec sa boisson qu'elle laissa de côté le temps de parler à Raphaëlle dont l'expression du visage avait changé suite aux paroles de la jeune fille.

    "Quand mon grand-père est mort, il avait laissé certaines affaires que je n'ai jamais pu ouvrir...Seulement, il y a quelques jours, je me suis décidée à faire le ménage...Mettre de l'ordre dans ses affaires, parmi lesquelles se trouvaient aussi celles de mon père..."

    Elle s'arrêta quelques minutes ne sachant pas comment formuler la suite. Comment lui dire qu'un lien autre que l'amitié les unissait toutes les deux. Elle se lança tout de même, se disant qu'elle n'avait plus le droit de se rétracter, elle en avait déjà trop dit.

    "J'ai trouvé cette photo!". Dit-elle en tendant une photo à Raphaëlle sur laquelle on voyait un couple entrelacé sur la terrasse d'un café souriant à l'objectif. L'homme n'était autre que le père d'Esme' tandis que la femme qu'il tenait dans ses bras n'était pas sa mère comme on aurait pu le penser. C'était une autre femme, Esme' l'avait tout de suite reconnu, elle l'avait déjà vu auparavant lorsque Raphaëlle s'était confiée à elle à propos de sa famille. C'était la mère de Raphaëlle qui était sur cette photo. Esmeralda ne dit plus rien attendant une quelconque réaction de la part de la jeune française, elle espérait seulement qu'elle ne la détesterait pas suite à ces révélations.
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Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. EmptyMar 28 Déc - 21:26

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MessageSujet: Re: Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent. Empty

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