the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez

Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel Empty
MessageSujet: Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel EmptyVen 15 Jan - 13:35

    Une jeune femme bougeait dans tous les sens dans son lit, elle semblait avoir le sommeil agité et c'est seulement quand son téléphone sonna, que l'étudiante sortit des bras de Morphée. Et c'est avec beaucoup de mal qu'elle trouva finalement le courage de répondre. « Allo? » dit-elle d'une voix assez grave qui montrait que cela ne faisait pas longtemps qu'elle était couchée.. Au bout du fil, sa mère, qui habitait à Paris, en France, c'était le début de soirée, il était aux alentours de 20h, tandis qu'à San Francisco, le soleil allait bientôt être à son Zénith, 11h04 s'affichait au réveil de Maëlys. La mère de l'étudiante s'étonna d'ailleurs qu'en plein fin de matinée , sa fille ne soit pas encore levée. Absence! J'ai un prof qui n'est pas là ce matin, donc j'en ai profité pour réviser tard dans la nuit, et m'accordr une grasse matinée.Évidemment, c'était un pur mensonge, mais si elle avouait la vérité, c'est à dire, qu'elle avait passé la soirée à faire la fête, elle avait bu des tas de verres jusqu'à 7h du matin,et qu'elle ne se souvenait même pas comment elle avait atterri dans son lit, ça ne le faisait pas. Puis, sa mère venait au sujet qui fâche, elle demandait pour la énième fois si sa fille avait l'intention de rentrer pendant les vacances. Maman! Je t'ai déjà dit que je ne rentrerai pas! Et tu sais très bien pourquoi! Déjà parce que j'ai du boulot avec les cours et parce que je ne quitterai pas les Etats-Unis tant que je ne saurai pas la vérité! Mais de quelle vérité parlait Maëlys? Celle du meurtre de son père. En effet, durant son adolescence, elle a vu son père se faire tuer devant ses yeux et le discours juste avant sa mort était étrange.

    FLASHBACK

    Maëlys monta discrètement dans la chambre de ses parents, puisque son père lui avait dit qu’il avait des coups de fil à passer, le téléphone étant là, il allait certainement monter dans la chambre. Elle se cacha dans la penderie et laissa la porte entre-ouverte. Son père arriva dans la chambre et à peine était-il arrivé que le téléphone sonna.


    Qui êtes-vous ?

    ….

    Ne faites pas mal à ma famille !



    Non, ils ne font plus partie de ma famille ! Je ne suis pas de votre espèce de gang. Quand j’ai fui les Etats-Unis, c’est eux qui j’ai fui !

    ….

    C’est moi que vous voulez, alors ne vous en prenez pas à ma femme ou ma fille!



    Vous voulez quoi en échange ?



    Allo ? allo ?


    Enzo déposa le téléphone et s’agita dans tous les sens, des pas lourds se firent entendre dans les escaliers. Enzo resta immobile, tandis que Maëlys tremblait mais tenta de rester silencieuse. Un homme, grand, brun fit son apparition dans la chambre.

    J’aurais du me douter que ce serait toi qu’ils enverraient !

    Ravi de te revoir Enzo !

    Pourquoi me veux-tu de mal ? Pourquoi fais-tu ça ?

    Je ne réponds qu’aux ordres de ta famille !

    Mais je suis heureux ici, et je ne fais rien de mal, alors pourquoi cherchent-ils à me nuire ?

    Je ne suis pas là pour répondre aux questions ! Voilà comment marche les gangs.


    L’inconnu sortit un revolver et tira à deux reprises sur Enzo. Maëlys ne put s’empêcher de pousser un petit cri de frayeur, c’est à ce moment-là que le regard du meurtrier croisa celui de l'adolescente, ils restaient plusieurs secondes à se fixer, puis l’inconnu quitta précipitamment la maison. Maëlys resta quelques minutes, pétrifiée, puis elle partit en sortant en courant de chez elle, en suppliant les gens de l’aider, que son papa venait d’être tué.

    FIN DU FLASHBACK.

    Sa mère n'insista pas plus, elle savait à quel point sa fille était déçue et elle pouvait lui sortir toutes les paroles du monde, Maëlys resterait à San Francisco, alors elle préféra changer de sujet de conversation, et l'interrogea sur ses cours. En ce moment, Maëlys enchainait les fêtes, et séchait de plus en plus les cours, de nouveau elle mentit à sa mère et après avoir parlé pendant une bonne vingtaine sur la vie imaginaire que la mère de Maëlys souhaitait pour sa fille, elle raccrocha. Son réveil affichait 11h30, elle avait un cours dans une heure, maintenant qu'elle avait été réveillée, elle savait qu'elle n'allait pas réussir à dormir, mais si elle avait encore la tête qui tournait par l'alcool. Elle se leva et lorsqu'elle se regarda dans le miroir, c'était à un zombie qu'elle voyait. Mais après une bonne douche, s'être habillé, une séance de maquillage et s'être coiffée les cheveux, on avait du mal à croire qu'elle avait dormi 4h cette nuit. Son cours s'intitulait langage, culture et identité, et même si elle aimait ses études d'anthropologie, pour n'importe quelle personne qui n'avait dormi que 4 heures, un cours de deux heures était une véritable torture. Finalement, 14h30, l'heure de la libération! Elle décida de se rendre à l'Albatross, le café/bar de l'université situé non-loin de la fac. Rien de tel qu'un bon café noir pour se réveiller, mais il faut croire qu'elle n'avait pas les yeux en face des trous, puisque lorsqu'elle se dirigea à une table pour aller s'asseoir, elle trébucha et vite renverser sa tasse sur un étudiant.

    Bordel de merde! Le langage de Maëlys était très chic, et c'était sa façon à elle de s'excuser. Elle leva la tête pour voir qui était la victime de se redoutable tasse de café, et là c'est avec une énorme surprise que le regard de cet étudiant lui semblait familier; pourtant elle n'avait jamais vu ce garçon à l'université avant, mais elle avait l'impression de le connaître. Elle le fixa avec intensité, et c'est là que tout lui revient. Oui, c'était lui, cet enfant avec qui elle s'amusait à Paris. Elle se souvenait de tous les jeux qu'elle faisait avec lui, et son frère jumeau qui n'était pas encore mort. A l'époque, Maëlys était une fille qui avait déjà un fort caractère, mais qui était bien moins garce et prétentieuse que maintenant. Gabriel, c'est comme ça qu'il s'appelait, tout refaisait surface. Mais elle sortit vite de ses pensées, si Gabriel reconnaissait la petite fille avec qui il jouait dans la capitale française, il allait certainement lui poser des questions sur sa famille, son frère, son père...Depuis son arrivée à Berkeley, Maëlys avait tout fait pour ne pas parler de son passé, alors elle avait dit à tout le monde qu'elle était fille unique et que son père avait pris la fuite; lorsque sa mère était tombée enceinte. Mais là, elle était en présence d'une personne qui savait que Maëlys avait un frère et un père. Depuis la mort de son frère, Maëlys ne l'avait jamais revu, elle s'était enfermée chez elle et encore plus lorsque son père avait été tué. Savait-il tout ce qu'il s'était passé dans la vie de la parisienne? Elle n'espérait pas, et pour éviter une confrontation, elle fit mine de ne pas le reconnaître, alla s'asseoir à une table libre. Peut-être qu'il ne l'avait pas reconnu?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel Empty
MessageSujet: Re: Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel EmptyMer 20 Jan - 15:22


Une tête sorti de dessous une couette, une main ébourrifa les cheveux qui s'y trouvaient. Puis celle-ci vint tatônner la surface de la chaise servant comme table de nuit. Un paquet de mouchoirs tomba, et fut accompagné d'un trousseau de clés, d'une montre et d'une pochette de CD. Le portable, qui lui évita de peu la dégringuolade, fut attrapé par la main. Il affichait 13h30, une heure qui fit sursauter la masse encore ensevelit sous la couette. Cette masse appartenant au cher Gabriel Lewis * Merdeeeeeee ! *

Je me leva très rapidement de mon lit, ce qui pouvait être étonnant de ma part surtout lorsque je venais de dormir seulement 3h. La tête encore un peu dans le brouillard, je ne vis pas le tas d'affaires qui étaient tombés au sol, je me pris une clés entre les doigts de pieds ce qui me fit pousser un cris de douleur, assez efféminé je l'admets. Heureusement, mes colocataires n'étaient pas là pour l'intercepter et passer une heure à me charier. Nous n'arrétions pas de nous taquiner entre nous, mais ca avait tendance à m'énerver très rapidement, certains de leur enfantillage dépassaient les " bornes des limites " comme dirait la pub. Je traversa la chambre dans le plus simple appareil qu'était mon boxer, je n'étais pas du genre pudique et puis de toute façon j'étais tout seul. Direction la douche, quoi de mieux après une nuit aussi courte que la mienne. Pendant 30 minutes, je me laissa aller sous l'eau chaude, j'appréciais vraiment ce moment, où l'on ne pensait à rien, ou du moins qu'à se détendre. Une fois sorti de la douche, je ne pris pas beaucoup de temps pour me revêtir d'un jean, d'un tee-shirt caché sous un gilet et aux pieds des converses.

14h00, je n'avais plus beaucoup de temps. Il allait falloir courir pour arriver à l'heure à mon cours de chant. Je me dépêcha de prendre tout ce dont j'avais besoin, et de sortir de la chambre en prenant soin de fermer la porte à clés pour laisser mes colocataires coincés sur le pas de la porte lorsqu'il rentrerait de chez leur "coup d'un soir". Ils avaient tendance à oublier un peu trop souvent leur clés, et à compter un peu trop sur moi aussi. La maison des DELTAS étaient l'une des plus proches de l'université ce qui m'arrangeait beaucoup pour aujourd'hui. Je n'eus pas le temps de sortir du bâtiment qu'une amie qui faisait parti du même cours que moi m'appris que le cours était annulé puisque la prof' avait eu un quelconque empêchement. Je fus réjouis sur les premières minutes et ronchonna en pensant à mon réveil brutal et mon manque de sommeil en plus. Ca ne servait plus à rien que je retourne dans ma chambre pour continuer ma nuit, et puis il faisait assez beau pour m'y empêcher. Je pris un étui qui se trouvait dans l'une de mes poches, et en sorti une cigarette que je porta à mes lèvres. *Qu'allais-je donc faire ?* Je regardais autour de moi et vit des étudiants sur le trottoir enface un gobelet de café dans la main. Ca me fit penser que je n'avais pas manger depuis la veille au soir. Bizarrement, se fut à ce moment que mon ventre se mit à grogner.

14h20, assis à une des tables du café/bar de l'université : " The Albatross ", je lisais le journal, ou du moins je faisais semblant. Je n'avais pas forcément la tête à lire, mes yeux se fermaient tout seul malgré les deux cafés que je venais de boire en moins de 10 minutes. Ma mère m'avait toujours dit d'en boire avec modération, elle me rabachait dés qu'elle pouvait que la caféine était mauvaise pour le coeur. Malheureusement pour elle, ça ne m'a jamais ralenti dans ma consommation. Je fus brutalement retiré de mes pensais très caféinée lorsque justement le gobelet d'une des clientes se deversa sur mon tee-shirt. On eut le reflexe de sortir une belle insulte tous les deux : " BORDEL DE MERDE ! ". Notre synchronisation me fit comme un tilt, je n'eus pas le temps de regarder la jeune femme plus de 30 secondes dans les yeux, qu'elle parti s'asseoir plus loin sans même prendre la peine de m'aider avec la tâche marron qui gagnait du territoire sur mon tee-shirt. * Mais quel était son problème à cette nana ?! * Son visage me disait quelque chose. Je l'avais déjà vu quelque part. A Berkeley ? Non, j'étais là que depuis à peine deux ans, je m'en serais souvenu. Même si je croise énormément de personnes, j'avais moins de mal à oublier les jeunes femmes en particulier celles qui avaient du charme.

Je mis 2 bonnes minutes à reconnaître l'étourdie. Maëlys ! La fille du couple Winston très proches de mes parents, du moins jusqu'à ce qu'il se produise un horrible drame dans la famille qui vivait à l'époque Paris. Je me souvins de tous les moments passés avec elle et son frère dont il avait appris le décés. Pourquoi avait-elle fuis ? M'avait-elle reconnu ? Je fis un tour aux toilettes pour essayer de limiter les dégats sur mon haut mais j'empirais la situation. Je préfèrais abandonner et rejoindre la demoiselle qui je l'espérais n'était pas partie du café. Je pris place sur la banquette qui se trouvait en face d'elle, je ne pris pas la peine d'en demander l'autorisation et sorti avec une certaine émotion :


- Maëlys ...
Revenir en haut Aller en bas

Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface| Gabriel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Je te parlerai de quelque chose à propos de quelque chose dont je te parlerai.
» C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen
» ❝ c’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre ❞;; ismaeïla
» Le temps passe, passe mais les souvenirs restent.
» Vous avez oublié quelque chose^^ [Gus]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-