| | | Quand son étoile c'est éteinte, mon coeur a pris le même chemin . PV Chelsea |  |
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 | | Sujet: Quand son étoile c'est éteinte, mon coeur a pris le même chemin . PV Chelsea Ven 6 Aoû - 17:34 | |
| Chelsea
« Je suis morte avec lui »
Coleen
La nouvelle m'était tomber dessus comme une voiture percutant un cycliste, comme la tartine de beurre qui tombe du côté beurré, comme le téléphone qui ne fonctionne pas et qu'on se ravie de balancer sur l'un des murs de sa chambre, comme l'annonce d'un prochain super film à venir, comme le lion qui s'attaque à la pauvre gazelles sans défense, comme la mort subite de Michael Jackson, comme une balle perdus percutant un officier sans défense, comme la bombe des Américains sur Hiroshima. C'était la bonne comparaison, mon coeur, ma vie à partir de cet instant précis ressemblait à Hiroshima doublé de Nagasaki, c'était en soit la même chose, mais au moins vous imaginez l'horreur en moi. J'avais imaginé la scène des millier de fois depuis que j'avais quitté la caravane, je me voyais prendre un billet d'avion débouler à toutes vitesse dans la caravane, sans valise, sans rien je me voyais m'écrouler à ses pieds, déverser toutes les excuses plausibles au monde, d'éventuelle excuse qu'il aurait pu accepter les mots qui auraient pu le faire craquer ou pas, je voyais la fin heureuse de l'histoire moi, lui et le reste du monde finalement on s'en fout, je m'étais imaginé le pire, Lui et elle, un elle qu'il aurait rencontré par hasard une deuxième moi en moins pire une pétasse peroxydés totalement fan de lui qu'elle n'aurait jamais pensé une seule seconde à le faire souffrir, un pétasse qu'il aurait pu contrôler j'imaginais sa réplique du genre « J'ai trop attendus, tu peux partir maintenant je n'ai plus besoin de toi » bien sûr beaucoup mieux tournée que ça, beaucoup plus classe, beaucoup plus lui. J'avais tourné la scène dans tous les sens, tous les sens possibles et inimaginables, quoiqu'il arrivait j'étais préparé. À croire que rien ne se passe comme je l'avais prédis, j'imagine qu'il existe une espèce de petit elfe diabolique qui me suit depuis mes début et qui se refuse à me donner la moindre parcelle de bonheur possible.
J'avais reçu une lettre, je reconnaissais l'écriture de Vladimir, je l'aurais reconnus entre milles, mon coeur battait la chamade j'avais le sourire aux lèvres, mais je n'imaginais pas à quel point j'allais vite déchanter. Je pensais à une lettre d'amour, celle où il m'aurait dit de revenir que je lui manquais affreusement que si je ne revenais pas c'est lui qui viendrait me chercher, j'envisageais aussi la lettre de rupture, celle où il formulait clairement et simplement que tout était fini que cette fois-ci le retour en arrière étais impossible, qu'il ne fallait pas que je revienne qu'il allait changer d'adresses, de numéro et de vie que je n'aurais plus aucune nouvelle de lui, ce que j'avais mérité au fond. Je fermais avec hâte la boite à lettre et me précipitais le plus vite possible au R.A.Z, le bâtiment abandonné de Berkeley, je ne sais pas pourquoi je me suis immédiatement dirigée là-bas, mais je voulais un endroit tranquille où je ne verrais personne, c'était l'endroit idéale. Je déchirais avec hâte le papier fragile de l'enveloppe dépliais la lettre et commençait à lire :
Je dus relire la lettre plusieurs fois pour comprendre le sens de chaque mot, je ne comprenais pas je pensais à une mauvaise blague, mais quand tout était clair, au fur et à mesure de ma lecture mon visage se décomposait. Le dernier paragraphe, les derniers mots tournaient en boucle dans ma tête comme une machine infernale, je m'imaginais dans une sitcom de mauvais genres je ne voulais pas que cela soit réel, j'imaginais que j'allais recevoir un coup de fil de lui, me rassurant de sa voix douce qu'il n'avait pas pu, qu'il prenait le premier avion et qu'on oubliait tout. Je relus une bonne centaine de fois la lettre je cherchais la faille pourtant à chaque fois les mots me transpercèrent le coeur un par un. Une dizaine de minutes plus tard je me saisis de mon téléphone dans un élan de panique, je composais sont numéro, je tombais directement sur sa messagerie, il avait tout prévus même ma réaction, sa voix me résonnait dans là tête « Il est trop tard Coleen, beaucoup trop tard » je dus répéter mon appel une bonne centaine de fois aussi, sa lettre, ces mots, sa voix tournait en boucle dans ma tête je n'y croyais pas. Je n'avais pas encore versé de larmes, je n'y parvenais pas. Mon téléphone sonna, je ne prie pas la peine de regarder le numéro, j'avais encore dans la tête l'idée de la mauvaise blague, du coup de pression, mais non.
« Vladimir ?
- Madame Mcfendders ?
- Oui, enfin non non Mademoiselle Blythe SVP qu'Est-ce qui se passe qui êtes-vous ?
- État de l'Ohio, connaissez vous un certain Vladimir Kelton Richardson ?
- Oui oui, qu'Est-ce qui se passe ? Il va bien je vous en supplies dites moi qu'il va bien !
- Madame, mademoiselle pardon, je vous présente mes sincère condoléances »
Je ne pus retenir mes larmes, je m'asseyais à terre en me retenant contre le mur, l'agent m'expliquas qu'ils avaient retrouvé le corps de Vladimir trente mètres plus bas, il avait sauté. Sur lui sa carte d'identité et une photo, une photo de moi apparemment, derrière mon nom, mon prénom mon numéro de téléphone les agents m'ont expliqué la procédure à suivre, si d'ici trois jours personne ne réclamait le corps je devais me rendre en Ohio pour les démarches habituelles. L'agent s'excusa encore une fois et raccrochas. Je laissais tomber mon téléphone et me mit à crier, à crier de toutes mes forces, je m'en foutais si on m'entendait si on me prenait pour une folle ou quoique se soit d'autre. Le seul, le seul être capable de m'aimer pour moi, le seul qui me connaissait vraiment, le seul être qui en valait la peine, je l'avais tué. C'était comme-ci je l'avais poussé moi-même du pont, je l'avais tué, tout était de ma faute, de ma faute et du stupide être qui grandissait en moi. Je me recroquevillais sur moi-même, la tête posée entre les genoux et je pleurais toutes les larmes de mon corps.
J'ignorais combien de temps je restais ainsi je n'avais pas cessé de pleurer, je n'arrête jamais. Mon téléphone sonna de nouveau dans un élan d'espoir je décrochais
« Vladimir ? »
Je n'avais que son nom à la bouche, mais mon espoir fut anéantis quand j'entendis la voix réjouie de Chelsea qui voulait me voir. Je rassemblais la moindres force qui me restait pour lui parler et entre deux sanglot je parvins à lui dire quelques mots.
« Chelsea, il est mort je l'ai tué, Chelsea il a sauté c'est de ma faute ! »
Elle ne comprenait rien, la pauvre je ne voulais pas l'entraîner dans tout ça, mais malgré moi je lui dis l'endroit où je me trouvais. Je repris ma position et me balançait d'avant en arrière les larmes continuaient de couler et je fredonnais une chanson, je ne savais pas laquelle moi-même je ne reconnaissais pas l'air, mais je m'en foutais. Je me foutais de tout. Ma vie c'était arrêté là.
Dernière édition par Coleen J. B. Hermès-Cador le Sam 18 Sep - 20:35, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: Quand son étoile c'est éteinte, mon coeur a pris le même chemin . PV Chelsea Mer 11 Aoû - 18:16 | |
|   (c)Madame-E & Velvet UndergroundParfois, une confidente essaie de vous ramener à la raison.La perte d'un être cher était quelque chose d'invivable. Quand on ne connaît pas le deuil, on ne peut pas décrire ce genre de sentiment. Mais perdre la personne qu'on aime, la personne qui vous redonne le goût de cette vie qui devient tout d'un coup assez stupide, on a plus envie de se foutre en l'air qu'autre chose. Chelsea le savait parce qu'elle avait plutôt suivi les soaps à la télé. Heureusement, qu'elle n'avait pas vécu ce genre de chose. S'imaginer perdre Sterling était totalement impenssable. Elle ne voulait même pas y avoir la petite idée. Mais la rupture était assez similaire au sentiment de cette perte. On perd la personne qu'on aime, on a plus envie de rien et on se laisse aller à faire n'importe quoi. Il y a quatre ans, Chelsea était tombée dans cette spirale là. Un passé qu'elle aurait préférée oublier, mais aussi sa rupture avec Sterling, l'avait entraîné dans une déchéance dont elle seule avait le secret. Repartie en Australie pour faire n'importe quoi avec les garçons, avec l'alcool et la drogue n'avait pas été trop bon pour elle. Mais au moins, elle s'en était sortie en partant ici à Berkeley chez les IOTA ou elle avait trouvée sa voix enfin. Devenir juriste pour enfant, pour les aider mais aussi les condamner si ils font des bêtises. Au moins, son expérience lui permettrait d'avoir un autre point de vue sur les affaires. Mais lors de cette rupture qui avait enclenché le caractère actuel de Chelsea, elle avait fuit comme une lâche. Plus elle était loin, plus elle avait mal. Elle n'avait envie que d'une chose c'était de le voir et de lui crier ses sentiments. Mais elle n'en avait pas eu la force à l'époque. Aujourd'hui, c'était différent. Chelsea nageait dans le bonheur d'être dans le coeur de Sterling, se réjouissait d'avoir autant d'amis. Bref, le bonheur était à porté de main et Chelsea avait su saisir l'unique chance qui s'offrait à elle de retrouver son tout premier amour.
Aujourd'hui, Chelsea était toute seule dans sa chambre devant la télévision. Le zapping, elle connaissait à force puisque les seuls jours ou elle était rentrée dans sa chambre c'était pour s'ennuyer. Tout ce qu'elle trouvait d'intéressant, était les séries d'amour et d'eau fraîche. Triste fiction... Agacée, Chelsea se demandait à qui parler à cet instant précis. Elle en avait des choses à dire, en fait elle ne savait dire qu'une chose : Sterling. On aurait dit une gamine qui avait eu son premier bisou à l'école. C'était pareil. Chelsea était dans l'excitation d'une nouvelle relation. En fait, Chelsea n'en avait pas eu beaucoup. Sterling & Thomas Johansten et c'est tout. C'était peu pour Chelsea mais elle ne comptait pas les conquêtes acquises grâce à sa vengeance contre la gente masculine. Mais elle pensait à l'amour, et à ces sentiments qui commençaient à naître dans son coeur. C'était une sensation bizarre, mais agréable. Et tout à coup, Chelsea eut un éclair de génie ! Appeler celle qui allait certainement comprendre ce qu'elle ressentait, sa confidente Coleen Blythe. Oh que oui, elle en avait besoin. Cela faisait longtemps que les deux jeunes femmes ne s'étaient pas vues pour se raconter les derniers potins du jour. Chelsea était loin de s'imaginer ce qui l'attendait.... Prenant son portable pour composer le numéro de Coleen, elle entendit une sonnerie avant d'entendre...
« Vladimir ?
- Non, Coleen, c'est Chelsea. Est ce que ça va ? Ca fait longtemps qu'on ne s'est pas vues toutes les deux j'aimerai te voir !
- Chelsea, il est mort je l'ai tué, Chelsea il a sauté c'est de ma faute !
- Quoi ? Qu'est ce qui se passe ? M*rde Coleen, tu me fais peur là ! Où es-tu ?
- Au R.A.Z
- J'arrive tout de suite ! Ne bouge surtout pas ! »
Chelsea raccrocha aussitôt à la fin de sa phrase puis sauta de son lit pour sortir de sa chambre. Elle se trouvait au R.A.Z, un bâtiment qui ne servait plus depuis un moment. Pourquoi était-elle ici ? Les mots prononcés par sa confidente résonnaient dans sa tête comme l'effet d'un fouet qui lui claquait sur la peau. Il fallait absolument qu'elle l'a rejoigne. Chelsea avait entendu des sanglots, elle semblait pleurer. Roulant à toute vitesse jusqu'au bâtiment annexe qui se retrouvait de l'autre côté de la maison de sa confrérie, Chelsea appuya un peu trop fort sur la pédale du frein de sa mini Cooper dont les pneus crissaient contre le goudron. Elle descendit assez rapidement de la voiture, prit soin de fermer à clef puis piqua un sprint jusqu'à l'intérieur du bâtiment ou elle trouva sa confidente assise par terre, les genoux recroquevillés en fredonnant une chanson tout en pleurant. C'était la première fois qu'elle l'a voyait dans un tel état. A côté d'elle se trouvait une lettre, et son portable posé par terre. Une mauvaise nouvelle ? S'agissait-il du fameux Vladimir dont elle lui avait parlé la dernière fois ? Chelsea s'agenouilla à ses côtés et caressa les cheveux de sa confidente tout en tentant de lui frotter le dos, pour la rassurer de sa présence.
« - Je suis là ma belle. Qu'est ce qui se passe ? Raconte moi, tu es effondrée ! Je ne veux pas te laisser dans un état pareil !! » |
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| | Sujet: Re: Quand son étoile c'est éteinte, mon coeur a pris le même chemin . PV Chelsea Ven 20 Aoû - 19:43 | |
| Puis, comme si j’espérais que la musique puisse faire évaporer ce que j’avais dans la tête je fredonnais plus fort, aussi fort que je pouvais. Je voulais que tout cela sorte, me réveiller, qu’on me réveille. Voilà ce que je voulais qu’on me réveille, qu’on me dise que ce n’était qu’un cauchemar. Un effroyable cauchemar. Ou une sorte de mauvais film des année cinquante. L’horrible crissement de frein ne me fit pas réagir, ni même le claquement des talon de Chelsea sur le sol, ni même sa voix qui se voulait rassurante. Je levais là tête au contact de sa main sur mon dos, mon maquillage avait coulé je devais ressembler à une vielle sorcière dorénavant et j’imagine que j’allais être horrible pendant plusieurs jours, plusieurs semaines, voir même des mois. Je ne concevais pas pouvoir vivre après ça, ne pas vivre à ses coter ce n’était pas possible, inimaginable. Vladimir, c’étais mon double, ma moitié, on se complétait, on se sauvait mutuellement, je n’imaginais pas ma vie au coter d’une autre personne je n’aurais même pas dû y songer une seule seconde. Drew n’était qu’une poussière qu’un stupide insecte sur le par brise de notre vie, un insecte insignifiant. Mais pourquoi, pourquoi j’était aller à se stupide spring break au lieu de le rappeler lui, au lieu d’attendre qu’il revienne ! J’avais toujours rêver qu’on vivrait l’un à coter de l’autre, juste lui et moi, je ne pensais pas au mariage on n’était pas mariage au temps où on était ensemble , ni enfant on ne pouvais pas s’occuper de nous même comment s’occuper d’un petit monstre ? J’avais perdus, je n’étais pas très forte quand il fallait défier la vie à vrai dire. Cette dernière se faisait un plaisir de détruire tous ce que j’aimais, tous ceux que j’aimais, ma meilleure amie, l’homme de ma vie qui serait le suivant ? Qui voudrait être le suivant ? Tant qu’à faire autant choisir vous croyez pas ? J’arrêtais de chanter, de toutes façons c’étais assez désastreux et pathétique par la même occasions.
Je fixais Chelsea, baissais le regard et lui tendais la fameuse lettre. Je repris ma position initiale, mais tournais la tête sur le coté afin de la regarder. Je crus voir que son visages se décomposait, un peu moins que le mien, même beaucoup moins, mais je su a cet instant qu’elle ne me jugerais pas sur le pourquoi du comment, qu’elle m’écouterait, me conseillerait et tenterait de me consoler. Comme elle le fait toujours, même si je refusais la moindre aide j’avais besoin d’elle, au moins d’elle. Chelsea c’était mon petit raillons de soleil cette nana, je me souviens du jours où l’on eu une vrai conversation, on c’est confier tous ce qui nous passait par la tête sans avoir honte, sans gênes et on c’est comprise. A ce moment là, j’ai su, j’ai su que le jour où j’aurais besoin d’elle, elle serait là quoiqu’il arrive, quoiqu’il se passe. Finalement, ce n’étais pas une si mauvais chose qu’elle est appelée. Ce n’étais pas une si mauvaise chose qu’elle soit à mes coter.
Alors entre deux pleure je réussis à placer quelques mots
« Chelsea, merci, merci d’être ici »
Elle replias la lettre et me la rendit. Je la tordais dans tous les sens, en reniflant.
« C’est de ma faute Chels’, c’est moi qui l’est poussé à se suicider. Je n’aurais pas dû aller à Las Vegas j’en serais pas là, je serais pas marié à un mec qui se fout complètement de moi, je ne serais pas enceinte d’un bébé que je ne veux pas, enceinte de Drew t’y crois ? Je veux pas fonder une famille avec lui, je veux ma famille avec Vladimir, je veux Vladimir »
Je pleurais de nouveau, et je réalisais qu’à cette instant j’avais avouer pour la première fois que j’était enceinte à une autre personne que Vladimir et Drew, même si cela se voyait plus ou moins a cause de mon petit ventre de cinq mois, je m‘efforçais tous de même de le cacher. Au final, je ne voulais pas me l’avouer, je ne voulais pas croire que j’était enceinte d’un autre homme que Vladimir.
« Je l’ai tué Chelsea c’est de ma faute ! Il voulait m’épouser ! Me demander en mariage Chelsea ! Et moi je l’ai tuer ! »
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| | Sujet: Re: Quand son étoile c'est éteinte, mon coeur a pris le même chemin . PV Chelsea Jeu 10 Mar - 18:49 | |
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