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Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde

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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptyJeu 16 Fév - 23:11


Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Tumblr_lzdlzlEw4B1r80f60o1_500



    Enfin l’heure était venue de dire adieu à tous ces exécrables compagnons de soirée. Constance venait de nous sauver en me quémandant de rentrer. Il est clair qu’il était bien plus amusant de rigoler au coin de la cheminée plutôt que de devoir supporter la faciès de mon frère et la voix nasillarde de mon ex meilleure amie. Nous nous étions suffisamment donnés en spectacle. Jeff avait eu don de mettre nos nerfs à vif. Nous avions pu lui faire passer un sale quart d’heure pour nous défouler. La boucle était bouclée. Fin de la partie, retour au bercail. D’un signe de tête affirmatif, j’acquiesçais à sa parole. Possessivement, ma main vint se caller dans le creux de son dos et j’étais fin prêt à m’en aller en les abandonnant tous à leur triste sort qu’était de poursuivre cette fête. Mon visage se tourna vers Jeff à l’entente de la phrase moqueuse de ma colocataire. « Et ce soir, quand il va rentrer, il va planter des aiguilles dans des poupées vaudous à notre effigie en nous maudissant. » Poursuivis-je allègrement. Si telle était son activité nocturne préférée, grand bien lui fasse. Je jetais un mauvais coup d’œil à Sandro qui n’avait pas bougé d’un pouce et qui se trouvait être à quelques centimètres seulement de ma française. Qu’il aille faire joujou avec la sienne au lieu de nous coller aux basques. Minuit arriva et … Ce fut le drame. Un premier coup de feu déchira les rires des étudiants qui se transformèrent en hurlements de terreur. Damian empoigna Manon et ils partirent sans demander leur reste d’un côté. Je pris Constance par la main et dans un signe, j’enjoins Sandro à venir avec nous. A chaque nouvelle seconde qui s’écoulait, un coup de feu retentissait dans la nuit. Je ne parvenais pas à voir qui étaient les auteurs mais une chose était certaine : L’apocalypse venait de prendre forme dans l’université de Berkeley. La nuit promettait d’être longue. Mes doigts emprisonnaient avec une fermeté surprenante ceux de Constance. Je me refusais de la laisser s’esquisser ne serait-ce que l’espace d’une micro seconde. Elle était à la fois mon alliée, ma colocataire, ma friend with benefit à plein temps et par-dessus tout, celle sur qui je portais une loyauté indescriptible. Fait du même bois dur, je me devais de la protéger contre ses espèces de fous à lier qui tirait des balles sur tout ce qui bougeait dans cette grande salle de réception. Avisant une sortie de secours qui nous mènerait à travers les couloirs, je pressais davantage le pas pour accélérer la cadence. Mon jumeau nous suivait à la trace. Et même si l’avouer me mettait en pièce, au moins j’étais sûr qu’il n’était pas troué comme un lapin par les chasseurs (toujours des comparaisons avec des animaux, oui, oui, oui). Une fois parvenus dans le sombre couloir, je tournais résolument vers la droite pour que nous puissions rejoindre la sortie la plus proche. Je n’avais cependant pas prévu que notre chemin se trouverait encombré par un Jeff, les yeux exorbités et les traits transcendés par la fureur et l’aliénation. Surpris de le voir se mettre au plein milieu comme pour nous barrer le passage, je soupirais bruyamment avant de déclarer vertement. « Ne m’oblige pas à te fracasser le crâne contre le mur mon garçon. Je ne suis pas d’humeur généreuse ce soir. Tu vas y passer si tu continues à jouer au caïd. » Et c’est à ce moment précis que je vis son bras se lever avec au bout … Une arme. Certainement l’une de celles qui servaient un instant plus tôt à terroriser la masse étudiante de Berkeley. Merde. Ce n’était pas notre soirée chance apparemment. Ses prunelles injectées de sang me toisaient avec un mépris évident. De mon côté, je le dévisageais sans grande sympathie et mes lèvres se retroussèrent en un rictus sarcastique. Néanmoins, par mesure de sécurité, j’avais placé Constance à l’abri, derrière moi afin qu’il la voie le moins possible. Dès fois, qu’il ait l’idée saugrenue de s’en prendre à elle. D’une voix, remplie par des vibrations de peur et d’énervement, Jeff prit la parole. « Je t’avais promis que je te ferai payer toutes tes humiliations Pelizza Da Volpedo. Ce soir c’est l’heure de passer à la caisse. » De passer à la caisse … Mais où est-ce qu’il allait chercher ses répliques celui-là ? Sans des séries de seconde zone ? Peu enclin à me laisser intimider, même si l’angoisse s’était malicieusement insinuée en moi, je répliquais d’un ton qui se voulait badin. « Navré pour toi, je n’ai pas de monnaie. Alors pour ce qui est de payer, on verra ça plus tard. » Je me mettais à son niveau c’est-à-dire niveau zéro voire en dessous. Son bras trembla mais son arme se pointa automatiquement sur mon torse. Génial, on faisait dans le dramatique maintenant. Ma spécialité. Ma main lâcha celle de la française et d’un pas, je m’avançais pour voir s’il était assez courageux pour tirer ou s’il allait se dégonfler comme un ballon. Ses yeux étincelèrent de fureur à ma boutade. Aucun sens de l’humour ces jeunes de nos jours. « Pas de problème, prendre ta vie suffira amplement comme paiement. » Ah, là c’était déjà beaucoup moins drôle. Mon cerveau bouillonnait. J’étais généralement plein de ressources et plein d’idées mais là je séchais. J’étais fait comme un rat et aucun de mes deux compagnons ne pourrait m’aider.
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MessageSujet: Re: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptySam 18 Fév - 19:30


Le bal de Saint-Valentin, ou l’apogée de notre mensonge avec Manon. Pour faire croire à notre couple, aussi faux que détonnant, nous avions décidé de nous y rendre, bras dessus bras dessous. Si au début, nous avions été plutôt sceptiques – franchement, Manon et Sandro à un bal d’amoureux transis ? C’était tellement improbable. – nous en étions rapidement arrivé à la conclusion que c’était la meilleure solution. Il nous avait fallu une simple apparition pour que les autres se mettre à jaser. La rumeur, toujours plus insistante, toujours plus persistante, exactement l’alliée qu’il nous fallait. Les iota avaient mis le feu aux poudres, la mèche s’était embrasée, et l’explosion avait été géante. Ça avait fonctionné, mieux que je ne l’avais espéré, je devais bien le reconnaître. Moi qui pensais que mon frère et sa française n’y croiraient pas une seule seconde… La Constance avait été plus difficile à convaincre, mais l’Italien avait marché. Couru, même. J’étais plus fier de nous, de l’altercation qui avait découlé, et de l’acharnement dont mon frère et moi avions fait preuve sur cet abruti de Jeff. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la soirée n’avait pas été perdue. Tandis que Manon renouait des relations anciennes avec un San Mercury tout fraîchement revenu d’on ne sait où, je jubilais entièrement, faisant tournoyer le liquide ambré qui se trouvait au fond de ma coupe. Une réussite telle que celle que nous venions de vivre méritait amplement d’être fêtée. A minuit pile, constatais-je en entendant une première détonation. Le final spécial concocté par nos présidents de confrérie ? Quelque chose se tramait dans le dos des étudiants, et nous allions enfin voir de quoi il s’agissait. Allez, que la fête prenne fin rapidement, que nous puissions tous rentrer vaquer à des occupations plus intéressantes. Sauf que ce que j’avais imaginé être une apogée de la soirée devenait en réalité un cauchemar vivant. Cette première détonation fut suivie d’une deuxième, puis une troisième, puis tellement d’autres que nous ne pouvions plus les discerner clairement. Tout à coup, les festivités mourraient dans les cris et les bousculades, tandis que l’aspect rosé du décor prenait un tout autre sens. Au milieu de ce chaos sans nom, je me sentais perdu, étranger à toute action. L’effet de la surprise, probablement. Mon regard se perdait sur la foule qui se précipitait vers les portes principales ; l’instinct de survie avait pris place, éclipsant toute forme d’humanité. Ce serait à celui qui serait le plus rapide, le plus proche de la sortie, le plus malin. Mes yeux s’arrêtèrent sur mon jumeau, qui me fit un signe de tête, m’invitant à le suivre, ainsi que Constance. Mon frère prit une sortie de secours, et nous nous sommes engagés dans les couloirs sombres et déserts de l’université. Nous traversions les couloirs vides les uns après les autres, et chaque pas fait nous rapprochait toujours un peu plus de la sortie. Et de Jeff, aussi, constatais-je au détour d’un couloir. Merde, merde, et encore merde. Comme si on avait besoin de tomber sur un boulet dans ce genre, alors qu’on cherchait désespérément la sortie la plus proche. Mais bon, connaissant les craintes – fondées, pour une fois – de ce gros blaireau, lui aussi se défilait et cherchait à s’évader. Mais il se planta face à nous, nous arrêtant par la même occasion dans notre course folle. Augusto au premier plan, autant le dire, il allait prendre cher. Et ça ne se fit pas attendre ; les mots tranchants de mon frère brisèrent le silence glacial. Mais Jeff restait immobile. Désespérément immobile, même. Attitude anormale ; intérieurement, mes alarmes s’enclenchaient toutes les unes après les autres. Et l’arme menaçante de Jeff n’arrangea pas nos affaires, loin de là. « Gusto. » Murmurais-je alors que mon frère répondait aux attaques de Jeff, osant même la moquerie. Etait-il insonscient, ou comptait-il simplement faire flincher notre ennemi ? Aucune idée, mais il devait s’arrêter. Pour une fois, la fermer ne serait pas une idée stupide, parce que sinon… Ah oui, voilà, on y arrivait. Sinon, ça allait vraiment mal tourner, et mon frère allait payer le prix fort de son côté grande gueule. J’ai jeté un rapide coup d’œil à Constance, m’assurant qu’elle était bien cachée derrière mon frère, avant de prendre la parole. « D’accord Jeff. » Dis-je sur un ton posé. Un, deux, trois, on reste calme et on ne s’emballe pas. Pas la peine de devenir hystérique ou de lui hurler dessus ; ça n’aurait rien changé, au contraire. Je craignais que le moindre cri, la moindre engueulade ne soit l’élément déclencheur d’une fin aussi tragique que fatale. « Calme-toi, ça va bien se passer. » Continuais-je. On était suffisamment dans la merde comme ça. Jeff semblait avoir complètement perdu la raison ; il n’était plus le même. Ou était passé le gros lourdaud qui chialait à moitié dès qu’un Pelizza Da Volpedo ouvrait la bouche pour le mettre minable ? Ou était passé l’adolescent peu sur de lui, qui se laissait si facilement atteindre par les critiques ? L’arme fermement tenue, il était en position de force. Nous avions beau être en supériorité numérique, c’était bel et bien lui qui avait les doigts crispés sur le joujou qui pourrait nous réduire à néant. « On va négocier. » Lâchais-je après une seconde de silence, bien déterminé à ne pas laisser les choses s’envenimer davantage. C’était la seule chose qui m’était venue à l’esprit, alors que mon frère se trouvait, à mon goût, un peu trop près de l’étudiant fou. Mais puisque Jeff semblait m’accorder un peu plus de crédit qu’à Augusto, je trouvais normal d’essayer de tirer mon jumeau hors de cette situation dangereuse. D’un pas, je suis allé me placer à ses côtés, esquissant un geste envers Jeff pour lui indiquer baisser son arme. « Tu as besoin de quoi, Jeff ? D’argent ? » Demandais-je, sur un ton faussement compatissant. Faire semblant de comprendre sa douleur, d’adhérer à ses problèmes minables. Décidément, on touchait vraiment le fond, là. Mais si telle était la solution pour que tous les trois, nous puissions repartir en un seul morceau (vivant, soit dit en passant), eh bien j’étais prêt à faire des concessions.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptyDim 19 Fév - 1:38

Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Xfn2ur Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde A5j71g Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde 14cfoua
❝ Go for it, give it your best shot. You won't succeed ❞
Who will survive, and what will be left of them ❝.Leave me out with the waste, this is not what I do, It's the wrong kind of place to be thinking of you. It's the wrong time for somebody new. It's a small crime and I've got no excuse. Is that alright with you ? Give my gun away when it's loaded. That alright with you ? If you don't shoot it how am I supposed to hold it. Is that alright with you ? Give my gun away when it's loaded. Is that alright with you ? with you. .❞ feat pelizza da volpedo² la tour dubois;;
« .Pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive. » Explication simple, Karma Bitch. Deuxième fois que je me retrouvais prise dans ce genre d'attentat, sauf que cette fois-ci nous étions trois et je n'avais pas mon téléphone sous la main pour faire intervenir superman. Encadrée dans ma course par le convois le plus parfait jamais organisé, trainée de gré et de force vers la sortie, l'exceptionnel trio ( du moins duo + 1 ) que nous formions à présent évoluait sans peine jusqu'à être stoppé. Stoppé par le plus disgracieux de tous les pantins jamais donné. Always on the way. Le Jeff et sa corpulence nous faisait grandement défaut ce soir et ce n'était plus de mon désormais légendaire sarcasme que j'arriverais à le faire bouger, mais de force. Les menaces de mon italiens faisant le boulot, je me contentais d'assister impuissante à la plus belle et la plus odieuse des vengeances qu'il m'eut été donné de voir. Plus besoin de courir pour échapper à la pluie de plomb qui nous poursuivait, notre martyr dégainait sa plus belle revanche à bout de bras. Merde. Visiblement, nous avions mal choisi notre victime de la soirée et les élucubrations passées dudit Jeff devinrent claire comme de l'eau de roche. Ses affronts de la soirée, à savoir poser la main sur Petrov-Dubois et tenir tête à Pelizza Da Volpedo² , affirmèrent ses menaces de morts précédentes comme une réalité qui jadis nous avait fait ricaner. Rira bien que rira le dernier, parfaitement parfaitement. Même main dans la main avec mon Italien, pour la première fois depuis bien longtemps en sa compagnie, j'étais à mille lieux d'avoir envie de rire ( olé ! ). L'ironie du sort se jouait de nous, de prédateur nous nous retrouvions désormais à la merci du vilain dans tous les sens du terme. Néanmoins, cela ne m'aida pas à calmer mes ardeurs et refouler mon tempérament impétueux, convaincue que Jeff n'avait pas ce qu'il fallait dans le caleçon pour oser. Le petit gros sortait des sentiers battus pour se frotter à la royauté, à sa guise, s'il était assez fou pour tenter le diable, il avait en face de lui trois disciple de Lucifer. Mes doigts sous l'emprise de ceux d'Augusto s'en détachèrent, lorsqu'il avançait et c'est probablement à ce moment précis que je ne me sentis plus du tout en sécurité. Faire le héros sarcastique n'allait lui apporter qu'une balle entre les deux yeux et pour une fois, ce qui me plaisait le plus chez mon italien, sa force de caractère s'entend, se retrouva être un véritable fléau. Pas le moment de faire le malin Augusto, pas le moment. « .Augusto ne joues pas le héros.  » marmonnais-je à son égard. Le héros, pour ne pas dire l'inconscient. Ah Augusto, si ton impétuosité m'était délicieuse en temps normal, à présent elle nous faisait grandement défaut. L'italien arrogant dans toute sa splendeur, que l'ont ne pouvait contraindre à plier face à la faucheuse. Je posais ma main droite sur son épaule, posait mon visage au même endroit, dévoilant ma présence à Jeff qui me dévisagea avec fureur. Et voilà que le Sandro proposait une compensation. Négocier et avec de l'argent. N'était-il pas assez philosophe pour savoir qu'on ne négociait pas avec la mort ? Exaspérée par son attitude, bien qu'au fond je su qu'il menait mieux sa barque que son frère, je levais les yeux au ciel. Dessine lui un poney qui crache des arc-en-ciel aussi, à l'occasion. Règle numéro un, toujours garder la face devant l'adversité, histoire de crever digne ou mieux, survivre fière. Si je voulais sauver ma vie et celle de mes deux acolytes, je n'étais cependant pas prête à m'abaisser à ce niveau-là, on ne négocie pas avec Constance La Tour Dubois. Quand bien même, je doutais sérieusement qu'à présent monsieur Sandro ne cache sa carte bancaire dans le fond de son slip. « .ça va, on me la déjà faite celle-là.  » grommelais-je avec dédain. Le coup du flingue, tout ça. Déjà vu.. Je décidais de la jouer fine, charmeuse, comme je l'avais fais avec Drew à l'époque. Poussais mes deux acolytes et me plaçait au milieu, cinglée. Cinglée mais irrésistible. Notre petit nain moite dégainant sa revanche me suivait du regard tandis que je tournoyais féline autour de mes deux jumeaux. Le bout de mon index dessinant la courbe de leurs épaules jointes de par leurs proximités. Je décidais de rentrer dans le jeu d'Augusto, la guerre psychologique. Toujours partenaires, devant le trépas, mais partenaire quand même. « .Il ne va pas oser. Sinon il l'aurait fait à la minute où nous sommes apparut. Ton hésitation se lit sur tes traits grossiers mon ami.  » entonnais-je d'une voix de velours avant de reprendre la place qui m'était destinée, derrière Augusto, mais pas trop non plus. Trois fières conquérants dévisageant la mort sous sa forme la plus répugnante. Du moins, deux fières et un moins fières prêt à sacrifier son compte en banque en échange d'une vie sauve. Nous n'allions pas mourir aussi bêtement. J'essayais de m'en convaincre, mais les gémissements colériques de notre Jeff national me firent douter. Car en réalité de nous trois, j'étais peut-être celle qui faisait le plus la belle, mais j'étais aussi celle qui appréhendais le plus. « .Taisez-vous ! La seule hésitation que j'ai, c'est : lequel d'entre vous je vais dépouiller de sa misérable existence en premier.  » Il nous hurlait littéralement dessus, entre deux hurlements j'en aurais presque deviné quelques sanglots refoulés dans le fond de sa gorge. Je sursautais tandis qu'il se rapprochait de nous, nous forçant à nous reculer et bien, je me retrouvais planquée une nouvelle fois derrière mon exemplaire de Pelizza Da Volpedo. « .Lequel de vous trois m'a le plus martyrisé, tourmenté. Qui de vous trois à le plus fais de ma vie un enfer. » Je le vis machinalement changer d'objectif, son arme pointant tour à tour, dans un ordre bien précis, Augusto, Moi et Sandro. Retour sur Augusto et le manège recommença. Trois fois, plein d'hésitation, incertain face à un choix colossale, trois têtes d'affiches, pour finalement se stopper sur mon favoris des trois. Non pas que je préférais Augusto à ma petite personne. Presque. Potentiellement problématique à la réflexion. Réflexion que je n'avais pas le temps de mener à présent que le temps nous manquait. Égalité disons. Nous avions un grand gagnant, pas celui que je préférais sacrifier de tous, plutôt le seul que j'aurais choisi si jamais je ne devais en choisir qu'un sur la foule d'étudiants. Apparemment c'était lui le plus chiant de nous trois. Et le choix final de Jeff qui pointait son arme sur lui, pris d'une crise de panique. « .Augusto, ne fais pas le plus malin » marmonnais-je les dents serrées à l'oreille du concerné. En gros tais-toi, je n'ai aucune envie d'y passer, encore moins que tu n'y passes, du moins que tu ne précipites la chose de ton arrogance. Réflexe, mes doigts attrapèrent les siens, signifiant ainsi à l'Italien '' Ta gueule, j'ai peur ''. La gestuelle n'ayant plus de secret pour nous, il comprendrait là où j'offrais à Jeff un visage tracée d' un rictus insolent. Qui vivra verra. En attendant même dans le pire, j'étais toujours une magnifique pétasse.
❝ Go for it, give it your best shot. You won't succeed.❞

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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptyMer 22 Fév - 13:00



    Négocier ! Voilà que mon double se lançait dans la charité en voulant négocier voire même donné de l’argent à cet avorton difforme. Oh non, c’était hors de question, impossible ne serait-ce qu’à concevoir l’espace d’une seconde. Le pire c’est que Sandro lui proposait de l’argent. Rien que ça. Moi vivant, il ne toucherait pas à un seul centime de la fortune des italiens. Et puis quoi encore ? On lui joue un petit air populaire pour le mettre de bonne humeur ? Arf’, c’est dans des circonstances pareilles que je voyais bien à quel point nous étions différents. Sandro était capable de baisser son pantalon jusqu’aux chevilles pour garder sa vie alors que moi, ma dignité était bien plus importante. Chacun ses priorités, c’est sûr. Mauvais, je lançais avec un dédain prononcé. « La seule chose dont il a besoin, c’est d’une bonne raclée. » Et je veux bien me porter volontaire dans mon immense bonté de la lui mettre. Sandro se la jouait gentil et Gusto méchant. Comme d’habitude. Et au milieu, nous avions Jeff qui était le dindon de la farce et qui ne savait plus sur qui il devait pointer son arme. D’ailleurs cette dernière toujours pointée en direction de nos cœurs, Jeff s’avança, ce qui eut pour effet de nous faire reculer tous les trois. Nous avions beau être les pires connards de toute l’université, nous tenions à notre vie plus que tout. Sa voix nasillarde tinta dans le creux de mon oreille. Lui aussi avait peur. Lui aussi se rendait compte de l’absurdité de la situation. Sauf que sa panique n’était véritablement pas un bon point pour notre petit trio. Elle nous ferait chuter plus rapidement car il était bien capable de nous faire la peau dans un élan de peur mélangé avec sa colère refoulée. Rien de bien réjouissant. Ses mots se voulaient être interrogateurs mais nous savions parfaitement qu’il n’énonçait que des faits irréfutables. J’avais fait de son existence un cauchemar sans nom et le plus amusant est que je n’avais strictement aucun remord. Une espèce telle que Jeff ne méritait pas de côtoyer notre rang et notre monde. Il n’avait jamais pu s’y faire, tant pis pour lui. J’étais là pour lui remettre les idées en place. « C’est moi qui me suis le plus acharné sur toi, tu le sais. » Dis-je avec une moue provocatrice sur le visage que voulait tout dire. L’arme revint immédiatement se pointer sur ma poitrine et même si mon sang se mit à battre à tout rompre, je n’eus pas le moindre mouvement de recul ou de frayeur. Lui montrer qu’il pouvait avoir le contrôle m’était insupportable. Je préférais encore lui cracher à la gueule toute mon arrogance. Sa main trembla légèrement ce qui ne fit qu’accentuer encore un peu plus mon rictus à son égard. « Alors c’est toi qui va aller rejoindre l’Enfer en premier Pelizza Da Volpedo. » Oh yeah. Je m’imaginais déjà au côté de Lucifer, sur mon trône ou en train de danser parmi les flammes. A cet instant, Constance murmura contre mon oreille et sa main vint se planter dans la mienne. Je la serrais de toutes mes forces. Je pouvais discerner sa frayeur mais elle restait parfaitement maîtresse d’elle-même. A choisir, je préférai qu’elle sauve sa vie et que je laisse la mienne en cadeau. J’étais depuis ma plus tendre enfance un monstre d’égoïste et aujourd’hui, il était temps de prouver que je peux penser à mon prochain avant de penser à ma petite personne. A présent, Jeff ne pointait son arme que sur moi. Il émit un rire quelque peu tremblotant. Certainement l’émotion de supprimer un pilier de Berkeley. La joie ne devait en être que plus grisante. « Tu permets ? » Sans attendre une quelconque réponse de sa part, je me retournais prestement pour faire face à ma magnifique colocataire. Ma main lâcha la sienne pour venir encadrer son visage. « Tu vas bientôt te mettre à courir. Quoi qu’il se passe, quoi que tu entendes, tu ne te retournes pas. Tu cours et tu vas te cacher, c’est clair ? Ne me désobéis pas La Tour Dubois, je serai en rogne contre toi sinon. » Affirmais-je en lui offrant un sourire de diablotin. Sourire qui se voulait rassurant et pourquoi je ne menais pas large. J’avais cette trouille qui me déformait le ventre et sans bouger, je chuchotais rapidement à Sandro. « Rends-toi utile pour une fois et mets-là en sécurité. » Sur ces derniers mots, je me retournais, les muscles tendus vers Jeff et sans crier gare, je me jetais sur lui pour l’attaquer. Je n’étais pas du genre à attendre bien sagement que la grande faucheuse arrive. Si je devais y laisser ma vie, autant que ce soit de manière un peu plus glorieuse. Je m’étais attendu à ce que ce gros plein de soupe ne soit qu’une masse de graisse mais à mon grand étonnement, il était plutôt fort dans son genre. Mon premier réflexe fut de lui faire pointer sur arme sur le sol et concentré dans ma tâche, je ne vis pas son poing arriver sur mon visage. Un vague goût de sang vint alors se loger dans ma bouche. L’enfoiré, il venait de m’éclater la lèvre. Tout ce que j’espérais, c’était que mes deux autres compagnons aient pu s’enfuir sans demander leur reste. Je sentis que Jeff gagnait du terrain et que le canon de l’arme pointait toujours sur moi. Chaque souffle me rapprochait de la fin. Après tout, comme on dit « La mort est paisible, facile ; la vie est plus dure ... »
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MessageSujet: Re: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptySam 25 Fév - 22:19


Si j’avais été quelqu’un de superstitieux, je crois que j’aurais pris ce tragique revirement de situation pour ma petite personne. J’avais joué, dangereusement joué, et j’avais voulu blesser mon frère. Manon et moi avions trouvé la parade ; nous nous étions associés, égoïstement, obnubilés par notre rêve de vengeance. Jusqu’à maintenant, tout avait fonctionné. A vrai dire, je crois que l’on n’aurait pas pu rêver mieux. Mais si c’était ça le mieux, si c’était ça le goût de la vengeance, alors je préférais dire non, et faire marche arrière. Sauf que c’était trop tard, bien trop tard. Il ne restait plus qu’à subir, et qu’à croire en notre destin, en espérant que celui-ci ne soit pas trop funeste.

Et vint le moment où, forcément, mon jumeau devenait insupportable. Il ne pouvait pas se taire, pour une fois ? Fermer sa bouche, ce n’était pas dans ses cordes ? Non, non, bien sur que non ; il fallait que son côté sanguin et grande gueule d’italien ressorte, même dans les pires moments. « Si pour une fois tu pouvais me laisser régler les problèmes avant de foutre ta merde par-dessus, ce serait sympa. » Dis-je, glacial, à l’intention de mon frère. La haine éternelle des jumeaux Pelizza Da Volpedo, encore et toujours ; un gouffre nous séparait. A croire que même dans les pires situations, nous n’arrivions pas à trouver un point d’entente. Comment pouvions-nous trouver une solution, si nous n’étions même pas capables de faire bonne figure devant les autres ? J’avais bien conscience d’être au moins autant coupable que lui de ce délit, mais c’était plus fort que moi. Complètement indifférent à la scène, je me foutais carrément de me donner en spectacle devant autrui. Si mon frère et sa chère colocataire voulaient y passer, bien, qu’il en soit ainsi. Ils seraient les nouveaux – et éternels – martyrs de l’université Californienne, et leurs noms seraient gravés à jamais sur les registres. Je savais bien que leurs taux notoriété et leur amour propre surpassaient ceux d’un humain normal, mais de là à jouer aux héros, qui allaient dignement mourir… Non, je n’étais pas convaincu. Quant à moi, mourir n’était pas un problème. A vrai dire, depuis que j’avais pris conscience de ma maladie, j’avais compris que mon destin était scellé, définitivement. Je ne me lamentais pas sur ma situation : tous les cachets que je prenais, toutes les visites à l’hôpital que j’effectuais, tout l’espoir qu’avait mon entourage était vain. La maladie s’était déclarée, et m’avait condamné ; je n’avais pas peur, je ne craignais pas mon trépas. Je m’étais fait à l’idée, aussi désagréable soit-elle. Sauf que je n’avais pas prévu de mourir là, dans un sombre couloir. Ni comme de cette façon, ni avec ces personnes là. Passer l’arme à gauche oui, mais j’avais quelques conditions non-négociables. Et même si ça défrisait complètement mon sosie et sa copine, personnellement, j’estimais avoir encore quelques petites choses à vivre, quelques projets à mener à bien, avant d’entendre le glas sonner. Perdu dans mes pensées, ce sont les paroles de mon frère qui m’ont ramené à la réalité. J’ai écarquillé les yeux, incrédule. Non, il n’avait pas dit ça. Il n’avait pas pu dire un truc pareil. J’ai légèrement tourné la tête, posant mes yeux sur lui. Il n’y avait plus le menaçant Jeff, et la perfide Constance s’était effacée ; seul restait mon frère, qui venait tout simplement de se sacrifier. A cet instant précis, diverses émotions me traversèrent. D’abord la colère ; le seul ici qui méritait une bonne raclée pour son inconscience et son manque de discernement, c’était Augusto. Puis vint l’indifférence ; après tout, s’il voulait jouer au héros… Well, ce serait sans moi. Puis finalement, ce fut l’inquiétude ; mon frère semblait déterminé à agir, privilégiant le muscle au cerveau. Mais Jeff était l’homme qui tenait l’arme. Jeff était la menace. La scène devenait floue ; je ne discernais plus rien, excepté les sueurs froides qui glissaient le long de mon dos. « Alors c’est toi qui va aller rejoindre l’Enfer en premier Pelizza Da Volpedo. » Ma respiration devenait plus rapide, plus saccadée. Inquiet pour mon frère, qui faisait apparemment ses adieux à sa colocataire, j’ai posé un regard noir sur Jeff. « Si tu touches à un seul cheveu de mon frère, je te jure que je te ferai la peau. » Crachais-je à son intention. Ma voix était tremblante, due à la fureur qui m’animait. Il allait craquer. Ce gros sac finirait forcément par craquer. Il n’avait jamais été foutu de supporter un peu de pression psychologique, alors des menaces… Il allait craquer, ça ne pouvait pas se dérouler autrement. J’ai hoché la tête en entendant la requête d’Augusto, sans vraiment réaliser ce qu’elle signifiait. Me rendre utile ? Mettre Constance en sécurité ? Elle n’avait plus quatre ans, elle savait se débrouiller toute seule. Avant même que l’un d’entre nous ne puisse réagir, mon jumeau se retrouvait aux prises avec le tas de graisse. Difficile de discerner quoi que ce soit, si ce n’est les bruits sourds d’un combat à mort. J’ai posé une main sur l’épaule de Constance, bien décidé à faire appliquer les mots de mon frère. « Va-t’en. » Soufflais-je sans même la regarder, concentré sur le combat qui se déroulait sous nos yeux. Le poing serré à la vue des gouttes de sang qui s’échappaient des lèvres de mon jumeau, j’attendais avec une certaine angoisse la suite des événements. Pitié, qu’on épargne mon frère. « Va-t’en. » Répétais-je un peu plus durement, sans pour autant lui prêter la moindre attention. Mes mains devinrent moites, alors que je voyais mon monde s’écrouler. Et là, dans ce couloir sombre de l’université, alors que je voyais le canon de l’arme pointé sur Augusto, j’ai compris. Compris que si jamais mon frère déposait les armes, une partie de moi allait s’éteindre, et s’en aller avec lui. Même si nous ne nous étions jamais entendus, même si nos rapports avec toujours été conflictuels, il restait mon jumeau, et à ce titre, il resterait irremplaçable.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptyMar 28 Fév - 0:15

That's lovely ! We're stuck out there when the favourite son plays sacrifical lamb ! How pathetic you are !
The brother who loved me too much, the one that didn't love me enough and the evil slut who only loved herself. Courir, sans me retourner, ne pas désobéir. Telles étaient les consignes rigoureuses bien que très simples que me dictait Augusto, dans de dernières paroles bien trop mystérieuse à mon goût. Ses mots sonnant comme au revoir prématuré, je fronçais un instant les sourcils, scrutant son visage avec minutie afin de déchiffrer un quelconque sens caché dans ses ordres. Comprenant bien assez rapidement qu'il avait quelque chose en tête pour nous faire sortir de ce guêpier, mais que cela ne m'impliquait ni son frère, ni moi, je plantais mes prunelles dans les siennes. Affublée d'un air de défi sans pour autant chercher quelconque challenge avec lui, mes lèvres se pincèrent en un rictus contrarié trahis par une pointe d'appréhension quasiment indécelable dans le regard. Je dégageais mon visage de son étreinte dans un excès de rébellion, sans pour autant détacher mon regard du sien ni même me dépêtrer de notre proximité. « .Non. » Navrée de te décevoir mon cœur, ce n'est pas aujourd'hui que je vais t'obéir, tu n'iras nul part sans moi et ce n'est pas avec ces pseudo au revoir que tu vas pouvoir t'acquitter de ma présence. J'avais prononcé ce seul mot avec un tel dédain qu'il n'était pas difficile pour lui de deviner que je ne me plierais pas à ses directives. Je n'obéissais jamais, à personne. Augusto bien qu'il soit l'un de mes rares proches, si ce n'est la personne dont j'étais le plus proche dernièrement, ne faisait pas exception à la règle. Ses directives venaient de jeter de l'huile sur le feu, je n'étais pas du genre à m'énerver pour quoi que ce soit, certainement pas en de telles conditions où je me devais de rester calme et tolérante. Néanmoins nous étions en train de discuter de vie … et de mort, celle de mon colocataire m'étant inconcevable, insupportable à envisager, je grognais un instant en gage de mécontentement. « .Tu n'auras plus l'occasion de te mettre en rogne une fois mort. » . D'autant qu'il m'était impossible de m'enfuir, je n'étais pas lâche et même si j'aurais probablement préféré mille fois sauver ma jolie personne et obéir, lorsqu'il s'agissait d'une personne ayant gagné ma loyauté, mon sens de l'amitié, aussi frêle soit-il, faisait main basse sur mon égocentrisme. Voyons Augusto, c'est ridicule, sacrifions ton frère. Nous n'avons de sympathie que pour nous-même, nul n'a besoin que tu ne joues le bon samaritain croisé super héros pour sauver la vie d'un frère qui dans tous les cas, ne te remercieras jamais assez pour ta bravoure. Je divaguais, évidemment, je n'allais pas donner Sandro en pâture au cochon rebelle contre la vie d'Augusto. Quoi qu'en dernière alternative. Je serrais les dents, m'apprêtant à renchérir de cynisme à l'égard d'Augusto, agacée par son attitude et sa soudaine envie de se faire le martyre du trio. Toutefois, je fus coupée par les paroles assassines engagées qu'adressait Sandro à notre assaillant. Effet d'automatisme, mes prunelles se déportaient vers le second Pelizza Da Volpedo et c'est dans le temps où mon attention se fixa sur Sandro qu'Augusto engagea lui sa propre bataille. Surprise par l'action menée par l'italien, je portais mes mains sur ma bouche, examinant la scène du regard avec désormais une angoisse que je ne dissimulais même plus. Je restais stoïque, démesurément anxieuse, mes prunelles essayaient de détailler la rapide bataille se produisant devant nous et sans que je ne le remarque, Sandro m'avait déjà fait reculer de quelques pas par simple pression sur l'épaule. Et en plus il donne des ordres celui-là . « .Ne me donne pas d'ordres. » persiflais-je tandis qu'on m'ordonnais de partir. Trop captivée par la bagarre, mais surtout trop angoissée par son issue, je fis un pas un avant, Sandro m'en fit faire deux en arrière et ainsi de suite, sans pour autant que nos regards ne se croisent, trop absorbé par l'intérêt que nous portions à Augusto. Du sang perlant sur le carrelage blanc, la pression à son comble, la peur à son paroxysme. Comme si j'allais partir sachant que l'unique raison qui poussait Augusto à faire le bagarreur était nous laisser l'opportunité de fuir. J'étais ridicule, mais que voulez-vous, la loyauté à son bon, comme son mauvais, mais définitivement, je ne pouvais pas le laisser tomber comme ça, à son bon vouloir. « .Tu es libre de fuir si sa vie n'a pas d'importance à tes yeux, mais ce n'est pas le cas de tous le monde vois-tu. » Autrement dit, je ne peux pas le laisser tomber comme ça. Si Sandro se doutait que je n'avais d'intérêt pour personne si ce n'est moi-même, mes paroles lui prouvèrent qu'il se trompait très lourdement. Je reculais, j'avançais, j'hésitais. Suivre ses volontés et filer ou bien lui porter assistance. Sauf qu'avec ma force, mon gabarit et celui de Jeff, j'étais bien loin de faire le poids et n'était pas le meilleure choix pour aider Augusto à présent. Impuissante face à une bien dangereuse situation, Augusto avait dans le fond raison, tout ce qu'il me restait à faire, c'était de partir. « .Tu l'as dit toi même, c'est ton frère. » Autrement dit, tu ne peux pas rester là, les bras croisés à le regarder se battre avec la mort. Moi non plus. Il était son frère et me mettant à sa place, même en détestant mon frère de toute mes forces – estevan si tu m'entends – , family above all, j'aurais bravé ses ordres. Enough. All this talk is boring me now. End this now or I'll send you back to hell. Adressant un soupir furieux à Sandro, j'étais déjà au bout du couloir, à l'extrême opposé de jeff, prête à être refourguée contre ma volonté au premier qui passait par là et se précipitait vers la sortie, lorsque je remarquais Augusto en très mauvaise position, complètement à la merci du vilain. Apercevant la fin proche, Jeff debout se dressant devant Augusto, arme à la main, les doigts prêts à appuyer sur la détente, de ma bouche s'échappa un petit mugissement terrifiée. Notre tragédie se profilait dans un ralenti dramatique devant mes yeux et effrayée par le soudain retournement de situation, je tirais la sonnette d'alarme. « .Sandro, pousses-toi, il va le tuer. » m'exclamais-je, alors que Jeff adressait déjà le grand sourire vainqueur à Augusto. La plus grande vérité, aussi la plus cruelle, celle que je n'allais pas accepter : Il va le tuer. Les mains de Sandro sur mes épaules et sa force nettement supérieur à la mienne m'empêchant d'aller de l'avant, mais m'obligeant à reculer, je restais impuissante face à l'un des pires spectacles qu'il m'eut été donné de voir. just turn it off, you won't be scared anymore
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MessageSujet: Re: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptyMar 28 Fév - 0:16

JEFF
▬ Pris d'assaut par Augusto Pelizza Da Volpedo , ils engagent une bagarre dont Augusto ressors avec la lèvre en sang, assis au sol, tandis qu'il repointe son arme instantanément sur lui.
▬ Se relève, savoure le moment en lui adressant un sourire satisfait et quelques réflexions cinglantes.
▬ Apogée de l'action, tremblant de tous ses membres, décide de tirer une balle vers Augusto . Balle destinée à lui atterrir en plein cœur, mais qui faute de précision de sa part et surtout du à la panique, va se loger dans la cuisse de l'italien.
▬ Pris de panique par la vue du sang coulant en abondance, se rendant compte de ce qu'il vient de faire et affolé par les bruits de pas de Sandro Pelizza Da Volpedo et Constance La Tour Dubois revenant vers Augusto, décide de s'enfuir avant qu'ils ne les rejoignent, arme en mains, cependant satisfait de son geste.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptyMar 28 Fév - 22:37



    Comment ça non ? Bon d’accord, en temps normal Constance ne m’obéissait pas et je ne demandais pas à ce qu’elle le fasse puisque je la considérais comme mon égal. Mais aujourd’hui, il n’était plus question de blabla pour savoir si tel ou tel bibelot camperait à droite dans notre salon ou à gauche. Frustré de la voir rechigner, mes sourcils se froncèrent. Elle était tellement têtue, une véritable tête à claques parfois. Grinçant des dents, mes lèvres se serrèrent et je murmurais avec moquerie. « Ce sera ça de gagné pour toi. Plus de Gusto grognon. » Et c’est ainsi que je les abandonnais pour m’en aller lutter avec le gros Jeff. Sandro était maintenant le chef. C’était à lui qu’incomber la tâche de secourir ma colocataire pour l’amener jusqu’à une sortie de secours. Je n’avais jamais réellement eu confiance en lui mais il savait que je tenais à la française et que son soutien sans faille l’avait porté en haut de mon estime. Alors, Sandro ferait ce que je lui avais demandé. Normalement. Retournement de situation improbable. Un coup dans le visage et me voilà totalement déstabilisé à la merci de ce phénomène qui ne rêvait que de me voir entre quatre planches. Son vœu le plus cher allait bientôt être exaucé : Sonné comme jamais, je me tenais sans défense et son arme pointait vers moi. Aucune échappatoire. Aucune arnaque, il était maître de mon destin et je n’avais plus qu’à attendre que la faucheuse ouvre en grand ses bras pour m’accueillir de l’autre côté. Ma seule consolation était de constater que Sandro avait obéit à mes ordres et qu’il avait embarqué Constance avec lui. La savoir en vie me faisait au moins réaliser que toute cette bataille aurait au moins servie. J’aurai préféré que cette histoire se termine autrement mais je n’avais plus les cartes en mains. Me remettant correctement sur mes jambes, Jeff commença à tournoyer autour de moi. A croire qu’il cherchait le meilleur angle pour viser. Pitié qu’on en finisse maintenant, je ne suis pas d’une patience fantastique. « Game over Pelizza Da Volpedo. Une dernière prière avant de rejoindre les cieux ? » Oui, oui, bien sûr. Je vais me mettre à genoux comme Whoopie Goldberg dans Sister Act et te foutre mon poing dans les … bref pour pouvoir m’enfuir. Mon dieu, nous étions dans un véritable film hollywoodien. Le regard rivé sur le canon, je fis instinctivement un pas en arrière. Ce qui eut le don de le rendre hilare comme jamais. Il usait et abusait de son pouvoir pour me rendre cinglé avant de m’achever. « Où est passée ta superbe répartie ? La peur te tord les entrailles ? Tu comprends enfin ce que tu m’as fait endurer et ce que cela fait d’être à ma place. » Ça y est, on repart une nouvelle fois pour un couplet de Caliméro en bonne et due forme. Comme si, il ne nous l’avait pas assez fait ce soir. Tu devrais te recycler mon pote parce que tu manques cruellement d’originalité. Sachant que la fin était proche, je me décidais à lâcher un rire provocateur et tellement ironique à son égard que j’espérais bien que ses poils se hérisseraient. Être à sa place … Il en avait de la conviction. Dommage qu’elle soit totalement fausse. « Tu me compares à toi sérieusement ? Moi, l’un des étudiants les plus influents et populaires similaire à toi, une petite larve du bas peuple qui n’est bon qu’à faire un massacre le soir de la Saint-Valentin. Être à ta place est au-delà de l’imaginable. » Ses yeux s’emplirent de larmes. Il n’était pas assez stupide pour ne pas admettre que j’avais foncièrement raison sur toute la ligne. Cette ultime impulsivité accéléra ma chute. Je vis qu’il allait tirer et je me suis reculé autant que je pus mais ses doigts tremblants vinrent actionner la gâchette et dans un bruit sourd, je sentis le poids de mon corps devenir de plus en plus lourd sur mes jambes. A son cri, je sus qu’il sortait victorieux de notre guerre et je m’écroulais. J’entendis qu’il s’enfuyait comme s’il avait le diable à ses trousses mais je me sentais trop faible pour que mes prunelles suivent ses mouvements. D’un geste maladroit, je portais ma main à ma cuisse droite et je sentis le sang se glisser le long de celle-ci et entre mes doigts qui ne pouvaient pas arrêter l’hémorragie. Trop faible pour crier comme un perdu, je réussis néanmoins à me déporter convenablement jusqu’au mur où je restais adossé. De nouveaux bruits de pas martelèrent le sol. Jeff était venu finir le travail dans un regain d’énergie. Heureusement pour moi, ce n’était pas mon bourreau qui refaisait surface mais Constance accompagnée de mon jumeau. Mes pupilles s’écarquillèrent et je voulus bouger mais la douleur m’en empêcha. Alors c’est avec une grimace et sur un ton bougon que je les accueillis. « Je vous ai dit de vous enfuir, quelle partie de ma phrase n’avez-vous donc pas compris ? » Une personne plus « gentille » que moi aurait sûrement remercié mes deux compagnons d’être revenus mais ce n’était pas dans ma nature. J’étais d’une humeur exécrable. J’avais l’impression de perdre mes forces et je me sentais terriblement faible. Gusto en position inférieure, de quoi réjouir mon frère qui avait toujours prédit ma déchéance.
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MessageSujet: Re: Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde Les mayas avaient raison ; en 2012, c'est la fin du monde EmptyDim 4 Mar - 23:47


Je ne prêtais absolument aucune attention à la scène qui se déroulait sous mes yeux. J’avais l’impression d’être comme déconnecté de la réalité ; je percevais vaguement Augusto et Constance, plongés dans une discussion plus ou moins rythmée, mais mes yeux étaient restés planter sur Jeff. Jeff, ce Jeff que l’on avait cru si innocent, si ignorant, si faible. Ce Jeff que l’on avait pointé du doigt, dont on s’était moqué, que l’on avait ridiculisé tant de fois. Tous les prétextes avaient été bons ; avec le temps, il s’était posé comme notre souffre douleur, et je devais bien reconnaître que j’avais pris un malin plaisir à me défouler sur lui. Quoiqu’il en soit, à ce moment précis, c’était ce même Jeff qui, désormais, nous tenait en joug, et qui pouvait, à tout instant, faire basculer notre destin à tout jamais. Sauf que contrairement à tous les scénarios que j’avais pu imaginer en trente secondes, ce fut mon frère qui engagea les hostilités. J’ai eu un regard pour Constance, qui instinctivement, avait posé sa main sur sa bouche. Nous restions là, plantés comme deux idiots, à attendre la suite des événements. Mais que pouvions-nous faire d’autre ? Essayer d’aider mon jumeau ? C’était une solution ; mais une solution à double-tranchant. Si jamais mon frère était blessé par ma faute, je ne me le pardonnerai pas. Et j’étais un peu près certain que Constance ressentait la même chose. Alors, en ces temps douloureux et angoissants, j’ai fait ce que je ne pensais jamais faire : j’ai obéi à Augusto. Il avait voulu protéger sa Iota préférée, sa coloc’ chérie ; il m’avait clairement demandé de l’éloigner. Je refusais catégoriquement de laisser Constance dans les parages ; en tout cas, pas tant que le gros Jeff était dans les environs. J’ai donc posé une main ferme sur son épaule, avant de lui demander de partir. Mais, tête brûlée qu’elle était, elle ne voulait pas m’écouter. Bah tiens, bien sur ; comme si la situation n’était pas déjà suffisamment difficile à gérer, madame décidait de faire sa chieuse, et de me parler comme si j’étais son chien. La tension était à son comble, et si mon frère n’avait pas été en si mauvaise posture, je crois qu’elle aurait pris pour son grade. Mais, grand seigneur que j’étais, et même si ma patience avait des limites, j’avais préféré lui passer son manque de politesse ; tout le monde pouvait avoir ses petites faiblesses. Je me suis mordu la lèvre inférieure, alors que la rouge me rappelait le lien qui me liait étroitement avec Augusto. Quelle perspicacité ! Comme si j’avais besoin qu’elle en rajoute une couche. « Tu ne peux pas dire ça. » Crachais-je à son intention, déjà prêt à l’assassiner du regard. Elle avait dépassé les bornes ; je savais très bien que les relations avec mon frère n’étaient pas au beau fixe, mais de là à me juger, hors de question. Elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait, ça m’importait peu ; mais ses critiques et ses sarcasmes, elle pouvait se les garder. Je m’apprêtais à lui dire qu’elle ne pouvait pas dire ça, qu’elle ne me connaissait pas, et qu’elle ne pouvait pas savoir ce que je ressentais. Mais en une fraction de seconde, la scène de lutte s’était transformée en un véritable supplice pour les spectateurs. J’ai esquissé un pas en direction de mon frère, qui se trouvait désormais à la merci de l’arme de Jeff. Il n’avait pas tiré, et pourtant, je savais déjà qu’il allait le faire. Son regard était noir ; sa main tremblante, mais déterminée. Il allait appuyer sur la gâchette, il allait faire payer à Augusto ses moqueries. « Non. » Soufflais-je, alors que je sentais mon pouls s’accélérer. Il semblait battre si fort, résonner presque. La scène était insupportable, et dans une ultime volonté de me rapprocher d’Augusto, j’ai avancé d’un deuxième pas. Mais j’étais loin, très loin, beaucoup trop loin. Et l’impulsivité de mon frère venait de signer son arrêt de mort. « Non. » Répétais-je, sachant pourtant pertinemment que toutes les lamentations du monde n’y feraient rien. Et puis, comme pour confirmer ce dénouement tragique, la détonation retentit. Si fortement, si sèchement. Jeff poussa un cri victorieux, alors que le mien venait mourir sur le bord de mes lèvres. Il s’éloigna, comme revivifié par son action, alors que je sentais un gouffre s’ouvrir sous mes pieds. Ma tête tournait, les sueurs froides me faisaient frissonner, et la vérité, cruelle, tranchante, monstrueuse, me sautait aux yeux : j’avais tout foiré avec mon jumeau. J’avais été aveuglé par ma colère, par ma haine, par tout ; je l’avais détesté, de toutes mes forces, de toute ma meilleure volonté. Et aujourd’hui, je réalisais seulement que tout cela avait été vain. Sans même penser à Constance une seule seconde, j’ai comblé les quelques mètres qui me séparaient d’Augusto. Son accueil fut plutôt froid, mais je m’en foutais comme jamais. Il aurait pu me faire les pires saloperies du monde que j’aurais été prêt à passer l’éponge. Il était là, il était vivant, et ça s’annonçait moins dramatique que prévu. En tout cas, je l’espérais. « Tu vas bien ? » Demandais-je en m’accroupissant à sa hauteur. Question purement rhétorique, et avant d’en prendre plein la gueule pour avoir osé demander ça, j’ai rectifié le tir. « Non, non, je sais que tu ne vas pas bien, pardon. » J’ai posé un regard sur sa blessure, mais je ne pourrais pas lui être d’une grande aide. Il lui fallait un médecin, et vite. Ou dans le pire des cas, un étudiant en médecine. « On va te sortir de là. » Dis-je, sur de moi. Comment ? Aucune idée, mais j’étais bien déterminé à ne pas rester ici plus longtemps. Je me suis redressé pour enlever ma veste et la lui tendre. Qu’il la prenne, il en aurait plus besoin que moi. J’avais chaud, affreusement chaud. Constance penchée au-dessus de mon frère, j’ai jeté un œil de chaque côté du couloir, avant de me détourner du duo, soudainement pris d’une violente toux. Jeff qui n’avait pas fait le travail « correctement » pourrait être pris d’un remord à l’idée de ne pas avoir achevé son œuvre, et je ne voulais pas lui donner une si belle occasion. Ça semblait improbable, impensable même, mais il nous fallait bouger, et vite.
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