the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptyJeu 26 Mai - 16:41

This is a song for anyone with a broken heart. This is a song for anyone who can't get out of bed. I'll do anything to be happy. Oh, 'cos blue skies are coming, but I know that it's hard. noah and the whale ;; blue skies

‘’ Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... ’’ Sophie ; Jeux d’Enfants

Le problème quand on est enfant, c’est qu’on a l’impression que rien ne peut nous échapper. Que le monde nous appartient. Qu’à la manière de Peter Pan, on peut s’envoler vers le pays imaginaire et créer notre propre histoire fantastique. Qu’une fée magique veille constamment sur nous, qu’elle nous épaule et nous berce les soirs d’orage. Mais dans le fond, tout ceci ne représente que l’illusion d’un être trop immature pour voir le véritable visage de cette saloperie de vie. Edward avait eu du mal à prendre conscience que le vrai monde n’était pas tel qu’il l’avait perçu depuis près de vingt-deux ans. Les nuages ne sont pas faits de Barbe à Papa, et les feuilles des arbres ne sont pas des chewing-gums à la chlorophylle. Les gens ne sont pas tous très bons ou très mauvais. Visions épicurienne du monde, jamais il n’avait consenti à entrevoir les personnes l’entourant au quotidien autrement qu’en les désignant par les adjectifs ‘’méchant’’ et ‘’gentil’’. Peut-être n’avait-il jamais grandi tout simplement parce qu’on ne lui avait jamais appris ? Aller savoir ce qu’un gamin peut devenir lorsque sa mère le délaisse et l’envoi sur les roses dès qu’il ose réclamer un petit quelque chose. A côté de ça, Maxwell et Nathaniel n’avaient jamais rencontré le moindre problème avec les senior Atwoodth. Seulement lui ; lui le vilain petit canard de la famille. Le ‘’garçon en trop’’. Flash back, et hop il pouvait se remémorer comment son père lui disait qu’il était un raté et comment sa mère, en parallèle, gratifiait ses deux frangins de mille compliments. Ouais, la vie, ça pue enfaite. Mais ça sent encore plus mauvais quand on ne peut pas la partager. Et la seule avec qui il avait partagé un bout de son existence, la voilà qui s’était désormais enfuie.

Loin de leurs jeux, loin de leurs rires d’enfants déchus, aujourd’hui que représentaient-ils l’un pour l’autre ? Elle la vilaine sans cœur et lui le pauvre héros blessé ? Ou l’inverse ? A trop jouer, il avait fini par perdre la partie. Elle s’en était allée. Le laissant pour mort dans un coin de Paris il y a de cela plusieurs mois. Que lui restait-il donc d’elle ? Une carte Pokémon qu’elle lui avait offerte, un paquet de cookies qu’il n’avait jamais pu se résoudre à manger, et un élastique pour gamin avec lequel elle se coiffait. Great. Objets collector et précieusement gardés. Et merde, pourquoi fallait-il qu’il conserve les pages d’un livre qu’il avait terminé ? Dans le fond, si la raison l’avait quitté, peut-être l’espoir était-il toujours ancré quelque part. Elle était tout pour lui. Elle était sa maison, son sourire, sa vie, son espoir, sa crêpe au nutella. Mais lui arrivait-il seulement parfois de penser à eux ? De se souvenir de cet Atwoodth avec lequel elle était sortie ? Constance n’avait jamais été réputée pour être le genre de femme à se ranger avec quelqu’un, tout comme l’avait été Edward à l’époque où il fréquentait la confrérie Delta. Mais son cœur n’avait vraisemblablement pas suivi la dictature imposée par sa réputation de playboy. Preuve étant qu’aujourd’hui il se faisait rage pour ne pas retourner la voir et lui hurler ses sentiments. Zut, c’est que c’est quand même compliqué d’être n’amoureux… Abandonné les couleurs pastelles de la vie pour s’adonner au noir. Peindre d’un pinceau épais son échec cuisant et douloureux. Faire une croix sur ce possible avenir qu’il avait imaginé pour eux. La faiblesse d’esprit d’Edward avait toujours été une qualité chez lui, mais en ce jour, elle ne demeurait pas moins comme étant une atroce et terrible tare. S’il ne pouvait se résoudre à la faire souffrir avec les mots, elle ne manquait d’air pour l’anéantir avec ses actes. Inconsciemment, cela va de soit, mais quand même. Où s’était donc envolée cette belle époque où l’un comme l’autre ils pouvaient se chouchouter en se faisant appeler les ‘’minam’’. Cette fantastique époque où gamineries et bêtises étaient au rendez-vous. « Cap ou pas cap ? » phrase fétiche du couple de chérubins. Malgré ses bonnes résolutions de l’oublier, il n’y parvenait décemment pas. Merde, quand pourrait-il mettre un point final à tout cela ? Peut-être n’y en avait-il pas au fond… Et pour cette raison, un choix s’était imposé. Une idée. Dans l’absolu, cette idée paraissait folle. Presque impossible à réaliser sans qu’il ne le paye par de lourdes conséquences. Mais au moins, ainsi, il disparaîtrait pour de bon. L’exile, la fuite. Partir pour mieux oublier. Retourner terminer ce qu’il n’avait jamais eu l’occasion de faire : grandir. Qui sait ? Peut-être l’avait-elle abandonné du fait de l’immaturité insistante qui le qualifiait ? Qui voudrait d’un attardé mental comme copain ? Bah oui. On aime ça trois secondes parce qu’on joue, on oubli ses petits soucis… Et puis.. On se rend compte finalement que rien ne va, que tout n’est qu’illusion, et que la vie, c’est pas ça. Constance l’avait bien compris. Le jeu, ça va trois secondes. Comme Sophie et Julien. Il arrive un moment où l’on ne sait plus faire la distinction entre le jeu et la vérité. « Cap de m’aimer ? » - « Cap ! ». Béwi… Mais l’amour n’est pas un jeu, et ça, Edward ne l’avait capté que très récemment. Quand on perd à un jeu, on n’a pas plus mal que ça. Aller savoir pourquoi aujourd’hui, il suffoquait de sa défaite. Partir n’était peut-être pas une mauvaise idée. Tout abandonner. Laisser en plan ses études pour retourner vers ses parents. Papa et maman. Pour un enfant qui n’a jamais grandit, revoir ses ancêtres n’était peut-être pas une mauvaise solution. Quitte à ce que la déception soit au rendez-vous, un petit hiatus ne lui ferait pas de mal. Maxwell et Nathaniel ne poseraient pas de questions… Enfin, quoiqu’en ce qui concernait Max’, c’était à se demander s’il savait encore qu’il possédait un jumeau.

Un téléphone qui sonne… Zut, d’où est-ce qu’elle vient cette mélodie répugnante ? Et pis c’était qui le con qui avait eu l’idée de laisser Five Years Time en guise de sonnerie. Horaire actuelle : 18 :37 pm. Localisation : sofa dans le pavillon des Alpha. Les cheveux en bataille et l’expression d’un mort-vivant planté sur le visage, Eddy s’éveilla. Une bouffée d’oxygène, vite vite vite ! Hum, la tête qui tourne et la mâchoire pendante… Plus la bouteille vide au pied su sofa… Drunk Eddy était de sortie. Et vraisemblablement, la discrétion n’était pas au rendez-vous puisque même Aymeric lui adressa un beau « Bouyou, Dydy bourré ! » en passant devant lui. Saloperie d’Alpha vah. La vision floue, il distingua à peine le téléphone qui tombait à moitié de sa poche de… Caleçon ? Pourquoi était-il en caleçon dans le pavillon des Alpha ? Merde. L’inconvénient d’être bourré : on se souvient de ce que l’on veut oublier, mais l’on oublie ce que l’on devrait te souvenir. Noyer son malheur dans l’alcool… C’était bien digne d’Atwoodth ça, surtout alors que les examens de fin d’année approchaient à grands pas. Good idea gros lard. Quoiqu’il en soit, c’est sans même guetter qui avait osé le réveiller qu’Edward entama de se redresser pour enfiler son pantalon. Un ou deux cassages de gueule, et il fila vers la sortie. Liberté ! Un peu d’air frais ne pourrait que faire du bien à la tête brûlée qu’il était.

Un nom trottait dans son esprit. Les yeux rivés sur l’espèce d’élastique en forme d’animal qui trônait à son poignet, l’Alpha serra la mâchoire. Merde, elle aurait pas pu reprendre son élastoc ? C’est qu’il fait moche à son bras quoi… Mais bon, il fait beau quand même… Ouais enfaite il en jette carrément. Fiou. Une tâche de couleur dans son monde en noir et blanc. Soleil orangé pour accompagné sa marche incertaine dans le parc, Atwoodth se baladait tout en maudissant son ex fichue copine de minam’. Mince, qu’elle pouvait l’énerver. Mais comment haïr cette femme dont on se sait toujours éperdument amoureux ? Haine réciproque, à ne pas en douter. Quoiqu’en ce qui concernait l’Alpha, ‘’amertume’’ aurait été un terme un peu plus approprié. La démarche peu certaine, il zigzaguait à travers les troncs d’arbres à la recherche d’un banc sur lequel se poser. Et puis, dans l’ombre du soleil couchant, il aperçu une silhouette au loin. A première vue, il n’aurait même pas été capable de distinguer s’il s’agissait d’une femme ou d’un homme, d’un bébé ou d’un adulte… Parce que Drunk Dydy ne voit pas très bien, ses pas le guidèrent machinalement en direction de la silhouette qui se mouvait dans sa direction. Oh Mazette. Elle arriva à hauteur de son épaule qu’il pu seulement la reconnaître… Ou du moins, c’était là ce qu’il croyait : « Militine ! Qué tu fou ici madame ? Oh, tu sais, j’ai vu ton homme tout à l’heure, il s’est foutu de moi le méchant. Enfin.. Lui c’est un gentil méchant, c’est pas comme la Bitch des Iota. Elle, elle s’est pas que foutue de moi, tu le savais ça ? Ouais, elle, elle a triché. Non mais tu le digèrerais toi ? Que Aym’ il te plaque, comme chaaaa ? Sans raison ? Tu sais, c’est trop perturbant que tu lui ressembles autant physiquement.. De Constance je parle hein ! J’dis pas que tu ressembles à Aymeric, non bah non, parce qu’Aymeric c’est un monsieur, et toi t’es une madame. Pffff les femmes ça pue. J’vais finir par tomber amoureux de Minnie… En espérant qu’elle ne me largue pas pour Mickey. » Drunk Dydy dit beaucoup de bêtises, plus qu’en temps normal du moins… Une grimace s’était profilée sur les traits de son visage. La main qu’il avait posée sur celle qui pensait être la Gamma retomba quelques secondes plus tard. Une certaine nostalgie marqua ses prunelles l’espace d’un court instant, avant qu’il n’ait le reflex de se secouer le visage pour hausser les sourcils et mimer la mou d’un enfant face à un trésor. Bizarre.. Militine n’était-elle pas normalement bien plus petite que lui ? Bwa, elle avait dû manger de la soupe.
Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptyMar 7 Juin - 17:38

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward 20idfeu ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward 2q1hpwk ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Zyewci
Hello there, the angel from my nightmare
«...The shadow in the background of the morgue, the unsuspecting victim of darkness in the valley. We can live like Jack and Sally if we want, where you can always find me. We'll have Halloween on Christmas and in the night we'll wish this never ends. Where are you and I'm so sorry, I cannot sleep I cannot dream tonight, I need somebody and always this sick strange darkness comes creeping on so haunting every time. And as I stared I counted webs from all the spiders, catching things and eating their insides, like indecision to call you. And hear your voice of treason, will you come home and stop this pain tonight..»
i miss you;; blink 182
PS : au cas où tu l'aurais pas compris, stitch c'est moi dans le gif et toi cobra bubulle ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward 277800
« Tu as vu mon frère ces derniers temps ? » Je levais les yeux au ciel. Décidément Maxwell aujourd'hui n'avait rien d'autres à faire que de poser des questions. Gentille comme j'étais, je restais assise à lui tenir compagnie dans les gradins du stade de foot, attendant que l'entrainement des footballeurs se terminent pour rejoindre le pavillon des iotas, Le dit Maxwell étant exempté d'entrainement jusqu'à nouvel ordre. Moi qui n'avait pensé à rien d'autre si ce n'est ma petite pomme personnelle depuis que j'étais sortie de l'hôpital, Maxwell dans sa grande candeur me lançait une piqure de rappel, une injection de poison contre laquelle mes pensées ne purent se battre bien longtemps. Je restais silencieuse, le regard transcendant l'étendue verte se profilant sous nos pieds, je serrais les lèvres, préambule d'une intense réflexion à laquelle je ne m'étais pas adonné depuis mon séjour entre quatre murs blanc. Son frère. Edward Michael Atwoodth, alpha espiègle bien qu'immature, puéril à souhait, cloîtré dans une utopie qu'il se dessinait chaque jour un peu plus fantaisiste, inconscient que la vie n'était en réalité qu'un champ de bataille permanent, calfeutré dans son enfance et cantonné dans l'espoir qu'un jour le monde se transforme en une énorme crêpe saveur pâte à tartiner. Je me dépeignais un tableau de lui navrant, cependant je n'arrivais pas à discerner si tout ce que je venais de me mentionner à moi-même à propos de mon ex petit ami était une montagne de défaut ou bien un amas de qualité que j'adorais détester. Après tout, derrière les mauvais airs, le regard mauvais et les réflexions délicieusement insolente, j'avais la désagréable impression que lorsqu'il s'agissait d'Edward, le naturel diabolique repartait au galop en sens arrière et laissait place à l'hystérique et vivace petite fille que j'avais été autrefois. Je levais les yeux au ciel une seconde fois, cela devenait un vrai réflex lorsque je vivais dans l'exaspération. Maxwell et ses questions, mes propres questions, j'avais envie de rire au nez de tout le monde et d'envoyer sur les roses le premier qui oseraient se pointer dans l'intention de parler d'Edward. En réalité, je le faisais déjà, sans m'en rendre compte. Il devenait mon sujet tabou, celui dont on ne devait pas prononcer le nom, mais dans un tout autre registre qu' Harry Potter s'entend. « Constance ! » . Complètement perdue dans mes songes, je lui adressais un regard en coin, un brin dérangée par d'une part sa question, d'une seconde part son rappel. J'adorais Maxwell, plus que quiconque d'ailleurs, mais ces dernières temps j'avais un mal de chien à apprécier les personnes, meilleurs amis, famille, confrérie, je les détestais tous. Une fois ma source d'égarement perdue dans de douloureux souvenirs éloignés, j'avais tout le loisir d'être la méchante petite pétasse moqueuse de service que j'adorais être. Et le pire, c'est que j'en souriais, j'adorais ça, j'en jubilais d'avance. Retour à la normale tant désiré, j'exultais de découvrir à qui je pourrais bien briser le coeur en prochain got no salvation, just got my vamp' . « Non » n-je d'un ton désintéressé, les prunelles toujours dirigées vers le terrain, feignant un intérêt pour l'entrainement de football. Quoi que, regarder des fesses musclés crapahuter sur du gazon, ça n'as jamais fait de mal à personne, certainement pas à Constance La Tour Dubois. J'étais d'une rare froideur avec lui sur l'instant. Pire je me rendais bien compte que mon attitude faisait état de mes sentiments. Souriante et enjouée cinq petites minutes auparavant, la simple énonciation de '' mon frère '' aka Edward avait tout changé. « Menteuse » lâchais-t-il dans le seul but de me taquiner. Je détournais mon visage vers le sien, ce sourire amusé par sa réflexion, j'aimais tellement Maxwell, mais rien que pour avoir ce même sourire, les traits de son visage ressemblants aux détails prêts à ceux d'Edward, j'avais envie de lui arracher la tête sur place et de la balancer en guise de ballon à l'équipe rouge. Je le contemplais un instant, me persuadant de garder mon satanisme pour quelqu'un d'autre, mais qu'il soit jumeau avec la seule personne qui puisse me blesser à ce jour n'aidait en rien. Je détournais une nouvelle fois la tête vers le terrain, les joueurs rentrant aux vestiaires annonçant la fin de l'entrainement et le début des réjouissances. « . Tu ne savais pas ? . » entonais-je d'une voix légère, partagée entre le sérieux et l'amusement. Voilà que même avec Maxwell, je devenais exécrable et pourtant, je ne m'en voulais pas le moins du monde. « Const... » Je ne lui laissais même pas l'opportunité de finir de prononcer mon prénom que je le coupais d'un cinglant « Tais toi ! » ordonnais-je d'un air princier alors que je me levais de mon estrade. Je replaçais les plis de ma tenue de cheerleader, adressais un vague regard à Maxwell et décidait de traçer tout droit vers le pavillon iota.

Tenue de Cheerleader et écouteur dans les oreilles, je divaguais sur les sentiers du parc, la soirée tombante tout comme le jour, je m'amusais à siffloter l'air groovy que m'enseignais Elvis. You look like an angel, walk like an angel, talk like an angel but I got wise . You're the devil in disguise . Oh yes you are ! The devil in disguise ! J'aimais beaucoup cette chanson, Elvis, un classic, Stitch dans un costar du king of rock'n'roll, encore mieux. J'avais pris l'habitude de rentrer par le parc lorsque je rentrais des entrainements et d'écouter des chansons telles que Devil in disguise ou encore five years times, va savoir pourquoi. Un peu masochiste sur les bords ? Très certainement. Mais enfin, la conversation avec Maxwell, aussi courte fut-elle, avait eu le don de piquer ma curiosité au vif. C'est vrai ça, qu'est ce qu'il devenait le deuxième Atwoodth. Plus de nouvelle depuis l'hôpital, même si pas de nouvelles, bonne nouvelle, comme le disait le dicton, j'étais curieuse de savoir comment se déroulerais notre prochain intermède. Si prochain intermède il y avait car je n'étais pas pressé de me retrouver en face de mon plus grand démon, ma plus grande faiblesse. Quitte à s'aimer autant se détruire, avec moi il n'y avait qu'une mince tranchée entre haine et amour. Sachant que je ne faisais pas dans l'amour, la haine était bien là tout ce que je pouvais éprouver, même pour Edward. Surtout pour Edward. Du moins c'était ce dont j'essayais de me convaincre, plus ou moins bien selon les moments. Hatred's easier than love. A fond dans mon écoute, je marchais d'un petit pas dansant, Oyeah elvis, je t'ai dans la peau mon gars. Je m'apprêtais même à chanter lorsque mon regard captivé par une silhouette titubant dans ma direction. Je fronçais les sourcils, encore un picolard bourré à 19h, un de ces omega. Parfois j'avais honte de partager un campus avec des personnes qui ne savent même pas faire la différence entre l'apéro' et une rave partie. Je levais les yeux au ciel, étoilés pour l'occasion, m'apprêtant à passer mon chemin comme si cette rencontre fortuite ne s'était jamais produit, avant de discerner dans la pénombre la démarche, les vêtements, la carrure et le visage de mon inconnu nocturne. Je coupais le son de mon ipod et fronçais les sourcils une fois la dite personne arrivée à ma hauteur. « Militine ! Qué tu fou ici madame ? Oh, tu sais, j’ai vu ton homme tout à l’heure, il s’est foutu de moi le méchant. Enfin.. Lui c’est un gentil méchant, c’est pas comme la Bitch des Iota. Elle, elle s’est pas que foutue de moi, tu le savais ça ? Ouais, elle, elle a triché. Non mais tu le digèrerais toi ? Que Aym’ il te plaque, comme chaaaa ? Sans raison ? Tu sais, c’est trop perturbant que tu lui ressembles autant physiquement.. De Constance je parle hein ! J’dis pas que tu ressembles à Aymeric, non bah non, parce qu’Aymeric c’est un monsieur, et toi t’es une madame. Pffff les femmes ça pue. J’vais finir par tomber amoureux de Minnie… En espérant qu’elle ne me largue pas pour Mickey. » Je fis un pas en arrière, interloqué par la présence d 'Edward. Oui parce que j'étais loin d'être idiote, ça n'était pas du genre de Maxwell de se parfumer l'haleine senteur vodka. Je ne savais même pas par où commencer tellement la vision qu'il m'offrait tombait dans la décadence et l'indécence. La vision, l'alcool et je ne parlais même pas du discours. L'enfoiré. Il avait prétendu m'aimer et arrivait à me confondre avec Militine, qui je le clamais haut et fort, ne me ressemblait pas. J'étais un modèle unique et la seule personne qui aurait pu aisément me discerner d'un double que je reniais arrivait avec ses grands reproches, son look sorti du lit et la pire déception que l'on aurais pu m'offrir. « Hello à toi aussi Edward. » lachais-je en serrant les dents, tentant de camoufler un excès de colère tellement violent qu'il pourrait l'envoyer prendre un bain avec les anguilles dans le lac à deux pas de là. « Militine huh. Plus grande, plus musclé, les cheveux bouclés, l'accent français en prime et dans une tenue de cheerleader. Of course. Qui d'autres que Militine Penrose. » . Je le toisais d'un regard irrité comme jamais. Des baffes dans la gueule qui se perde, j'avais envie de le détruire une bonne fois pour toute. Ne pas réfléchir et foncer dans le tas comme je le faisais d'habitude, quitte à écraser tout sur mon passage. Je serrais mon ipod dans les mains, prête à l'exploser à main nue, ou a le foutre dans ma bouche et le morde jusqu'à ce qu'il ne m'éclate dans les lèvres. La haine était bien là, la bitch iota, il n'avait même pas idée. Pire, dire que je m'étais foutu de lui, alors qu'il était bien le seul dont je ne m'étais pas moqué, trop d'un coup, je levais le pied et boum, un bon coup de pied dans le tibia, vengeance. « Or pardon, je suis tellement maladroite, moi, militine penrose de lavignères ! Tellement tellement maladroite. » lachais-je théâtrale, mauvaise comédienne comme jamais, mais bon l'alcool rendant con, il ne se rendrait même pas compte que le coup de pied était prémédité, suck it up atwoodth. Et encore un coup de pied, j'étais d'humeur sympa on dirait, je l'avais foutu dans le tibia, pas dans les bijoux de famille. Encore une fois, forcé de constater qu'il réveillait la gamine en moi, incapable de résoudre un conflit avec lui si ce n'est pas un coup de pied bien enfantin ( mais fort quand même mouah )Je soufflais par à-coup, histoire de calmer les nerfs et tirer le meilleur parti de la situation, autant qu'il crache sa bile sur moi et que je sois tout de suite fixé sur ses sentiments à mon égard. « Maintenant j'en ais la confirmation, l'amour rend bel et bien aveugle, hein Eddy, tu l'avais pas vu arriver la La Tour Dubois !  » petite blagounette pour la route, bah ouai militine, j'étais militine. Ca, ça avait vraiment du mal à passer. Je n'avais pas souvenir d'avoir voulu aussi ardemment l'étrangler . La pillule avait du mal à passer. Bitch Iota qui t'as trahis, t'en foutrais. « Vas y balance Atwoodth, tu m’intéresses. Promis je n'irais pas répéter à la '' Bitch Iota ''  » relançais-je avide de ses paroles, il me tardait de savoir ce qu'il avait à dire sur moi, étant donnée qu'à ses yeux j'étais Militine, autant profiter de la situation pour me renseigner … et me blesser une bonne fois pour toute. La colère liée à la peine, plus il allait parler, plus j'allais le détester, plus j'allais enfouir ce que j'avais pu ressentir pour lui auparavant. En vrai, il m'aiderait à oublier et a changer d'horizon sans même s'en rendre compte. Merci Edward. Surmonter la rupture serait encore plus facile que prévu. Hello there, the angel of my nightmare ♥
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptyJeu 23 Juin - 18:05

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Tyty-2a1bb73❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Dydy-2a1bb7b

the place where we wake up, the vast open sky

forever young ;; the vast open sky

Que fait un enfant lorsqu’il a peur ? Il se cache. Sous son lit, dans son armoire, derrière une porte. Peu importe les endroits, aussi étroits soient-ils, temps qu’ils demeuraient être des refuges sûrs. Mais en cet instant, Edward Le Vaillant n’avait pas réellement grande cachette sous la main. Si ce n’est l’éventualité de grimper dans un arbre en s’offrant de luxe de se casser la figure pour se payer le tronc de l’arbre, il allait devoir affronter le Croque- Mitaine. Constance La Tour Dubois, version ‘’Bitch Iota’’. Inutile de peser le poids de la menace qui allait bientôt s’abattre sur lui, Atwoodth pressentait déjà qu’il allait devoir payer le prix fort de son erreur… ‘’Involontaire’’. Même Jumba le géni diabolique de Lilo & Stitch était un bisounours à côté du démon tout rouge qui se tenait face à lui. Et pour preuve. Un bon coup de pied en guise de salutation. Boum, comme ça. Parce que Constance fâchée, c’est comme un petit caniche affamé : ça mord. « Aïeuuuh… » Temps de réaction : quatre secondes. Hé bien au moins, il savait à quoi s’attendre pour les minutes à venir. Dire que normalement ce devrait être lui qui frappe, et elle qui se retrouve à cloche-pied, une main sur le tibia. Mais bon.. On ne tape pas les filles, dixit maman. Bon certes, coup mérité. Mais un seul suffisait amplement. Le second, il le senti à peine passé. C’est les fesses par terre, légèrement sonné de sa chute, qu’Edward fini par relevé les yeux vers sa tortionnaire. La Princesse et la Grenouille. Il était la grenouille, elle était sa princesse. Sans piper mot mais souriant niaisement aux répliques cinglante de sa minam’, il s’autorisa l’espace de quelques secondes à resonger au passé. Quel gâchis. Quoiqu’il fasse, il ne pouvait le nier : en vouloir à SA Constance, c’était comme en vouloir à un Chat Botté qui vous fait les yeux mimi. Soit l’alcool embrumait sa rancune, soit son esprit jovial reprenait peu à peu le dessus. Mais quoiqu’il en soit, la présence de l’Iota avait un effet radical sur son comportement. Sobre ou pas sobre. Vivre dans l’exaspération, dans les remords, dans le regret n’était pas une chose concevable au pays que c’était imaginé Edward. Dans son monde à lui, il y avait Constance sa reine, et pis les autres, bah on s’en foutait. Que la reine l’enferme dans un donjon, il se transformerait en preux chevalier pour alors retrouver la reine et reconquérir son cœur. Boum, comme ça. Parce qu’Edward ne parvenait décemment pas à oublier ce pourquoi il en était tombé amoureux : la magie. Minamazic ! Les seuls, les uniques. Ceux que Berkeley enviait. Les enfants de l’université, galopant à travers les parcs en narguant tout autre couple et se prenant pour les maîtres de leur royaume : Nerverland. Peter Pan témoin de leur mariage, et Raiponce demoiselle d’honneur. C’était ça, Constance&Edward.

Les yeux brillants de mille feu, il lâcha d’une voix toute enjouée et peu surprise : « Minam’ ! Bah.. t’as peut-être rétrécie à l’hôpital, comment je pouvais le savoir ? » Blague. Dire que leur dernière rencontre remontait à plusieurs mois.. L’hôpital. Le sourire bambin toujours accroché aux lèvres, Atwoodth ne pris même pas la peine de se relever. Assis, par terre. On n’est pas plus mal ici… Si ce n’est qu’à côté, la Cheerleader paraissait être une géante. Et le regard foudroyant qu’elle lui lançait depuis plusieurs secondes confirmait son hypothèse. Se pinçant les lèvres et se grattant machinalement le crâne, la mou enfantine de bébé Dydy reprit bien vite le dessus. Un gamin reste un gamin. Finalement, une idée traversa son esprit. En soit, l’idée était plutôt suicidaire, mais pas mauvaise… Qu’importe, au pire, osef comme on dit. Une fois mais pas deux. Sans piper mot, ses bras s’enroulèrent autour des jambes de l’Iota, et il se retrouva collé après celle-ci, l’immobilisant sans pitié. La complainte de l’Alpha. « Bouah, j’m’en fiche, cette fois-ci j’te laisserai pas partir. S’te plait… Reste avec moi ! Et puis, au pire, si tu veux pas, je resterai accroché là. Où tu vas, je vais. » A vrai dire… Au vu de la manière avec laquelle il encerclait ses jambes de ses deux bras, difficile pour sa Consty d’aller galoper bien loin. Poney puissant certes, mais ayant les deux jambes ‘’ligotées’’, elle n’irait pas bien loin. Elle ferait un ou deux bonds tout au plus, avec l’espoir de se débarrasser de son chewing-gum accroché à elle. Et dire qu’autrefois ils jouaient à ce petit jeu… La seule différence étant que cette fois-ci, elle n’aurait aucun mal à le faire dégager d’un grand coup de pied dans les bijoux de famille. Fuck it, au pire, il s’en fichait. L’alcool brouillerait la douleur. En attendant, scotché à elle, pour la première fois de la journée, il pouvait enfin clamer haut et fort qu’il se sentait à sa place. Aux côtés de sa La Tour Dubois. Et bon dieu, qu’elle pouvait lui manquer la vermine. Certains parviennent sans trop de mal à refaire leur monde après une rupture. Là il ne s’agissait même plus de rebâtir quoique ce soit. Sans elle, c’était bye bye Nerverland, adieu pays imaginaire, tchao crêpes au nutella. S’il avait autrefois tenu à Caroll d’une certaine façon, Constance était d’une toute autre manière essentielle à son quotidien. Mieux qu’un bonbon parfum cerise, elle, contrairement à toute autre friandise ou petite amie colorait ses journées. Même en cet instant : les traits du visage tirés et les poings serrés prêts à frapper.. Quoiqu’il avait connu de meilleurs profils que ça, certes. Dans le fond, c’était un peu comme Maxwell et Lyzabeth. Plus ensembles physiquement, mais toujours main dans la main. Ne dit-on pas après-tout que la colère était une forme d’amour ? Bah, même si y a mieux, c’est pas mal. Au pire, au moins ainsi, elle pouvait le toucher. Même si c’était pour le frapper, il s’en contenterait sans broncher. Il avait failli la perdre pour de bon la veille de noël.. Alors il pouvait bien supporter toute la haine qu’elle éprouverait à son égard pour les siècles à venir. Bien que dans l’histoire, ce devrait être lui le haineux, et elle accrochée à ses jambes. Aller savoir comment et pourquoi.. Peut-être que dans un sens, ce n’était pas uniquement à Constance que s’accrochait Edward en la serrant ainsi ; peut-être était-ce aussi à l’espoir qu’elle l’aime encore.

Elan de frayeur, il serra les paupières en resserrant son étreinte. Et… BAM. Le voilà qui, tout fier, venait de faire basculer son ex-peut-être-future-copine sur le sol. Sur les fesses, comme lui. Hé tiens, vengeance minam’, prends-toi ça. Pas confus pour le moins du monde, il ne prit même pas la peine d’essayer d’anticiper si oui ou non elle allait l’assommer avec une belle tarte à la figure. En fait, il se précipita carrément pour lui chopper les poignets et l’amener à genoux devant lui. Pour la première fois depuis bien longtemps, leurs deux visages se retrouvèrent face à face. La proximité qui les séparait restait pour le moins déconcertante. Mais lui se contenta de sourire tristement. Un coup d’œil songeur à la courbe de ses lèvres qui lui étaient sans nul doute interdites désormais. Et puis il continua à la regarder. Quelques minutes de répit, comme ça, au beau milieu du parc qui était le leur, l’espace de quelques minutes. Si sa prise sur ses poignets était ferme au début, elle se desserra peu à peu. Et tout content mais néanmoins mélancolique, Dydy retrouva sa Consty égarée. Temporairement bien entendu, mais il savourait l’instant. Et personne pas même un écureuil n’aurait pu le tirer de sa contemplation. Mieux que les lanternes dans Raiponce, mieux que les bubulles dans Nemo, mieux que les fraises au nutella. Mieux que tout. Mazic… Et puis, poum, décadence, vengeance. Du bout des doigts, il pinça le bras de son Iota, un sourire narquois égaré sur le visage. Bah tiens, le coup de pied tu crois quand même pas qu’il va passer comme ça, sans rien derrière. Fier de sa connerie, un rire se glissa dans leur semblant de conversation muette. Tu mords, je mords. Tu pleures, je pleure. Tu m’aimes, je t’aime.

A la manière de Stitch égaré au milieu d’une forêt, il s’était perdu dans un parc. Son échec cuisant ayant croisé son chemin et revigorant toutes blessures partiellement refermées. Les yeux brillant de fantaisies, Edward glissa tranquillement l’une de ses mains à l’endroit précis où il avait pincé sa victime. Massant sans scrupules l’épiderme rougis. Parce qu’il était comme ça. Un coup j’te boude, trois secondes plus tard t’es mon meilleur copain. C’est que des copains, il en avait pu beaucoup depuis qu’il avait sa petite crise. Sans Matheo pour illuminer ses journées monotones, il fallait admettre que rire était devenu une option. Alors forcément, quand un Atwoodth ne rigole plus, ça fait de lui un ennuyeux.. Un con. Un adulte. Sans Maxwell pour le soutenir, sans ses parents pour l’aimer, et surtout sans sa minam’ pour ensoleiller ses journées… Edward était devenu l’épave du Titanic. Etonnant que Watch Out ne se soit par ailleurs pas lâchée sur lui et sa dramatique et courte histoire d’amour avec THE Iota. Touché, coulé. Crétin comme il était, il parvenait à se faire lui-même de la peine en songeant à tout ça. Savoir que d’autres hommes prendraient sa place, le remplacerait. Et quels étaient les candidats sur la liste de Constance ? Au bras de quel autre étudiant ‘’in’’ allait-on bientôt la voir ? La question ne se posait même pas. Le regard posé sur son élastique accroché à son poignet, il tiqua légèrement en soupirant. La gueule de bois, ça vous faire planer sévère. Et puis son petit massage s’arrêta aussi brusquement qu’il avait commencé. Les yeux rivés au sol, bébé Eddy sortait de sa carapace. « J’suis perdu.. tu me ramènes ? » Et sans en dire plus, il se laissa tomber comme une larve dans ses bras. Boum, baby crevette à terre. « Tu me manques, et pis ton coup de pied, il fait mal vieille biquette. »

Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptySam 2 Juil - 15:29

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Tumblr_ln9p31hvL91qbgalro1_500
Imagine a world without me, say you're fallin' appart
Let's pretend you've missed me for a while, wouldn't you say you were lonely and love was breaking your heart ? I dream of dreaming dreams of her, in twilight she's a constant blur. The picture is clear and I'm still fact she's fiction. Remember the night you were with me - fell asleep by my side. Strangers together - your hand in mine. How come we never came closer when all the stars were aligned ?
Fact-Fiction by Mads Langer
just turn it off .♥.
▬ you won't be scared anymore;;
Blair : «.I don't love you anymore. But it takes more than even you to destroy a Blair Waldorf.»
Chuck : «.Your world would be easier if I didn't come back.»
Blair : «.That's true. But it wouldn't be my world without you in it.» ❞ blair & chuck, gossip girl 4x02.
Rôles inversés, là où je devais être celle qui rampait à quatre pattes pour essayer de le récupérer, je me faisais bourreau de notre couple. Cela avait toujours été comme ça de toute façon, Edward faisait tout pour moi, je le faisais ramer. Il courrait, je grimpais sur son dos. Je ne savais jamais ce qu'il me prenait lorsque nous nous rencontrions, autant lorsque j'étais en aparté, je pensais toujours à lui rendre visite, essayer de discuter calmement autour d'un verre de jus d'orange et deux trois confiseries, mais dès qu'il venait me trouver de lui-même, je le faisais reculer à coup de pied. Et pas que métaphoriquement parlant. Il m'agaçait, je détestais voir des personnes saoule, mais lorsque c'était lui, cela devenait bien pire. Il était imbuvable avec un peu trop de verre dans le nez... En réalité, il redescendait au stade nourrisson capricieux, au fond il valait mieux ça qu'un gars violent, même si. « Minam' ! Bah.. t'as peut-être rétrécie à l'hôpital, comment je pouvais le savoir ? » D'instinct, je levais les yeux au ciel, désespéré au possible. Dans d'autre circonstance, j'aurais probablement ri de sa bêtise, seulement quelques secondes auparavant, il avait détruit le quelconque espoir de me voir rire d'une de ses blagues vaseuses en m'affublant du surnom '' Bitch Iota ''. Je savais que je n'étais pas la plus délicate et attentionnée petite niaise du coin, mais qu'il se rende compte que je n'étais en réalité pas gentille et ose me le cracher en pleine face et encore sans penser que c'est bien à moi qu'il parle je ne pouvais l'accepter. Hypocrite. Mon visage fit un aller-retour gauche droite, puis un second et ainsi de suite, je me frottais l'arrête du nez du bout de doigts, signe d'un intense effort de canalisation, ne pas s'énerver, facile à dire, l'envie de lui écrabouiller la tête contre l'écorce d'un arbre semblait une si belle attention de ma part. « Toi par contre ta bêtise a pas rétrécie, toujours la même ! T'aurais pu le savoir si t'irriguait un peu plus tes neurones » lâchais-je tout naturellement, certes naturelle, mais les dents toujours serré. Agaçant petit Atwoodth. Mais enfin au moins il savait à qui il avait à faire affaire maintenant, Constance La Tour Dubois reprenait logiquement sa place de tortionnaire après un bon coup de pied bien placé. Cependant, je fus bien déçue de le voir remarquer aussi rapidement, entendre son plaidoyer sur la mauvaise personne, mauvaise ex petite amie que je pouvais être aurait été un pur ravissement. Après tout, on ne peut pas être parfait, si mon défaut était d'être une mauvaise chérie, alors je le vivais plutôt pas mal et puis il paraît que l'on apprend de ses erreurs, la prochaine fois serait peut-être la bonne qui sait, si prochaine fois il y a. Je tergiversais seule dans ma tête, me demandant ce que j'allais pouvoir bien sortir cette fois pour prendre mes jambes à mon cou et filer ! Seulement j'avais beau vouloir me tirer à l'anglaise, je n'arriverais jamais à le laisser seul dans le parc en pleine nuit, bourrée ou pas d'ailleurs, faudrait pas qu'on me l'abime, y a des fous partout. Aujourd'hui plus que n'importe quel jour, il n'était pas des plus sobre, en proie à la première connerie qui passe, il ne me serait donc d'aucun étonnement si demain j'apprenais qu'il en était venu à se noyer dans une pataugeoire à grenouille. Je levais les yeux au ciel, le pire c'est que c'était probable, en plus. Prise dans ma contemplation rapide des étoiles, mes mollets se retrouvaient ligotés dans l'étau de ses bras, je fronçais les sourcils férocement, celui-là il avait vraiment envie d'une bonne grosse baffe. « Bouah, j’m’en fiche, cette fois-ci j’te laisserai pas partir. S’te plait… Reste avec moi ! Et puis, au pire, si tu veux pas, je resterai accroché là. Où tu vas, je vais. » Je trésaillais, bougeant un poil à gauche, un poil à droite, bougeant les jambes à la recherche d'une quelconque faille dans sa force, finalement je décidais de m'agiter dans tous les sens. « Mais... Mais... Lache moi sangsue ! Tu vas m'écrabouiller les mollets ! En plus tes poils de barbouche me griffent !  » Attitude de bébé de l'un, réponse bébé de l'autre. Mes lèvres se pinçèrent en un vilain rictus vexé, même si fatalement, le geste en restait digne des comportements les plus adorables, preuve que finalement même si je lui faisait voir de toutes les couleurs, il arrivait toujours à trouver moyen de m'aimer... un peu.

Un peu beaucoup trop, à s'en taper le cul par terre même ! Je me retrouvais à me frotter le derrière sans trop comprendre ce qu'il m'était arrivée. Jusqu'à ce que serrant mes jambes du bout des bras, mes prunelles croisèrent celles d'Edward. Trop occupé par mon dos devenu douloureux, je n'eus pas le temps de lui répliquer ma chaussure dans la bouche qu'il avait déjà pris les devants, comme quoi je devenais trop prévisible, ou bien il me connaissait bien, à la longue. Deuxième option très probable. Un moment de contemplation perdu dans le silence nocturne, je trouvais un certain apaisant dans le bleu de ses yeux, pourtant les sourcils froncés, je me demandais un instant ce qu'il pouvait bien espérer de moi à cet instant précis. Un bisou ? Suuure. J'étais tout à fait disposé à ça, il n'avait qu'à demander, finalement j'étais aussi faible que n'importe qui lorsqu'il s'agissait d'une jolie gueule, d'un joli amoureux et d'une jolie paire d'yeux clair. Ses doigts autour de mes frêles poignets, je dirigeais mon attention vers sa légère étreinte qui se libérait, regard dérivé du sien, j'étais sûre ne pas être tenté par l'idée d'embrasser sa bouche et évitait ainsi une totale déconvenue et un embarras certain. Et ping ! Retour à la réalité, un bon pincement sur le bras histoire de se remettre les idées en place, made in Atwoodth. Je grimaçais et me frottais l'épaule, à l'endroit même où il venait de me pincer le bougre. « Tu m'as fait mal et tu l'as fait exprès ! » grimaçais-je d'un ton dédaigneux, limite j'aurais lâché un « t'es vraiment con » à la fin de ma phrase avec un ton un peu enfant à la limite de la crise de larmes, que ça n'aurait surpris personne et certainement pas lui. « J'suis perdu.. tu me ramènes ? [...] Tu me manques, et pis ton coup de pied, il fait mal vieille biquette. » Il s'affaissait sur mes genoux, je caressais ses cheveux, intense réflexion qui m'était demandé, moment de solitude avec moi-même. « Nan. DIE ! » lâchais-je revêche. Je me levais d'un coup d'un seul, nettoyais les revers de ma jupe d'un geste de main ample et faisait volte face vers fort fort lointain. Gnagnagna, m'attendrir moi, ils ont jamais été cap d'y arriver. J'avançais d'un pas décidé vers mon but originel, la maison iota. Seulement à mi-chemin, je me rendais compte que je n'en avais pas rien a faire, mieux encore que je ne voulais pas qu'il « die ». Je me stoppais net dans ma course effrénée à la fuite, tapais du pied-à-terre tout en serrant les poings. Crap. Je refis volte face une seconde fois et rebroussa chemin afin de retourner à l'endroit même où je l'avais laissé.

Toujours allongé là, pas bougé d'un pouce. Je me serais cru dans une scène de pirate des caraïbes, où Will retourne à son travail et trouve son patron forgeron bourré sur l'exacte même chaise et l'exacte position où il l'avait laissé. La même, version minam'. Je m'approchais de lui et arrivé à son niveau, m'affaissait à son niveau, lui tendait la main timidement. « T'es chiant...j'espère que tu le sais. » annonçais-je solennelle, pourtant, il avait beau être chiant à souhait, j'étais encore là à venir à sa rescousse, hier aujourd'hui ou demain, je crois qu'il fallait admettre que pour lui je pourrais toujours déplacer des montagnes. « Allez viens je te ramène chez toi. » Je lui devais bien ça après tout. Je lui adressais un mince sourire, l'aidait à se relever et entourait mes épaules de l'un de ses bras pour l'aider à marcher et nous nous mirent en chemin vers le pavillon des alpha, complètement à l'opposer de celui des iota. Dix mètres, vingt mètres, trente mètres... et je suffoquais presque. Même pour Queen iota ça devenait compliqué de ne pas cracher ses poumons avec un lourdaud de 80 kilo sur le dos, je m'arrêtais en cours de route. « Bordel, mais t'as pris vingt kilos depuis le temps ou quoi. » Normalement, dans tout ordre des choses, cela devrait être lui qui me porte, comme nous l'avions fait sur ce même sentier, dans ce même parc. Je reprenais ma respiration un instant, puis reprenais place dans l'étau de l'un de ses places, here we go again. Je continuais mon chemin, maudissant nos kilos en trop et mon état physique déplorable à l'occasion, le regard dirigé au sol, le seul moment où je levais la tête pour regarder droit devant moi, je remarquais une grande branche passant au ras de nous... enfin de moi. J'étais bien plus petite qu'Edward., conclusion étant que... « Attenti... » wait for it ... ALMOST THERE ! « ...tion la branche ! » trop tard. J'avais bien mal calculé mon coup et la branche était venue s'écraser en plein sur le front d'Edward qui sur le coup bascula en arrière et m'entraîna dans sa chute. Effet de chance une fois encore, derrière nous s'étendait une colline en pente d'herbe bien verte, sans demander mon reste et sans m'en rendre compte, je me retrouvais à faire un rouler bouler avec Edward. Au moins, j'étais sûre à l'instant précis que nous venions de battre un record de descente de pente en duo. L'un sur l'autre, l'autre sur l'un pendant bien deux minutes de descente aux enfer, un arbre sur la route nous arrêta dans notre course folle, heureusement que nous avions perdu de l'allure entre temps, sinon l'un de nous deux auraient fait amortisseur de la mort pour l'autre. Les yeux fermés durant notre descente, je me mis à grogner férocement, saisis d'un mal de dos que je savais déjà incurable pour les semaines à venir. Point positif, contrairement à Edward, j'aurais un souvenir de cette soirée, lui au moins l'alcool suffirait à effacer cela de sa mémoire... même si la douleur serait là pour lui rappeler. « Ca va ? Rien de cassé ? » Je me frottais le visage et ouvrit les yeux. Je pus aisément remarqué que je siégeais au-dessus d'Edward les jambes de chaque côté de son corps allongé, mes cheveux bouclés lui tombant de part et d'autre du visage. Ô fatalité. Ô ambiguïté.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptyDim 24 Juil - 21:18


constance minam' la tour dubois

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Tumblr_lmbb6pPTtr1qjsswk

❝ Hello world, hope you're listening ❞
Come Home by OneRepublic
Everything I cant't be, is everything you should be and that's why I need you here. everything I can't be, is everything you should be and that's why I need you here. so hear this now : come home, come home, 'cause I've been waitin' for ya, for so long, for so long and right now there's a war between the vanities but all I see is you an me and the fight for you is all I've ever known, ever known, so come home


Oooh une branche. Elle est jolie la branche, en plus y a plein de feuilles dessus. Y a même une ptite fourmis qui s’y promène. La conne, elle a dû se paumer. Le reste de sa troupe est même pas avec el… BAFF. Tout noir. « Ca va ? Rien de cassé ? » Légèrement assommé de sa périlleuse chute, Edward mit un certain temps avant de comprendre qu’il n’était pas dans son lit entrain de dormir. Pas d’étoiles qui tournent au dessus de sa tête ; c’était déjà bon signe. Les yeux ouverts, boum, le choc. En guise de couette : une ravissante La Tour Dubois, Queen Iota, à moitié affaissée sur lui. Ô hasard, comme tu fais si bien les choses. Le temps que toutes ces informations lui montent à la cervelle, et Dydy se reprit en main. Mimant la bouille d’un enfant soufrant d’un terrible mal, il se mit à gémir… Des gémissements qui ressemblaient davantage à des miaulements de chats auxquels on aurait coupé la queue qu’autre chose. Une main sur sa hanche, le voilà qui se tortillait de gauche à droite en faisant par la même occasion flancher sa camarade. Bateau pirate, comme sur les manèges, et vlan ! « Bouuuuuh j’vais mourir, j’vais mourir ! J’dois avoir un no-n’os de défait… ah que ça fait maaaal.. ! Vite, faut me soigner, j’fais une hémoramagie interne ! » Pas convainquant pour un sous. Finalement, les sourcils froncés, l’air sérieux –et ailleurs-, il soupira en s’immobilisant sagement : « J’crois pas non, mais tu m’écrabouilles le bidon avec tes grosses fesses. » Un sourire niais digne à la Eddy Atwoodth. Il était fier de sa connerie le bougre. Après tout, une touche d’humour dans une situation grotesque était la bienvenue non ? Et quelle situation… La reine des rouges à califourchon sur le bébé des alphas. Les exs-pas-exs qui se retrouvent. C’est ainsi qu’Edward prit seulement conscience de la proximité de leurs deux visages. Les mèches de cheveux de Constance se perdant dans sa touffe de cancre à moitié décoiffé. Le nez posé contre le sien, il nicha docilement l’une de ses mains contre sa joue. Peau de bébé made in minam’. Ou comment réinstaurer la sérénité en l’espace de trente secondes. L’instant était tranquille, et les environs respiraient une quiétude rare. Etait-ce l’heure tardive qui avait rendu désert le parc ou les retrouvailles pour le moins uniques des deux minam’ qui les rendaient tout deux maîtres de leur salle de jeux fétiche ? Quoiqu’il en soit, lui profitait pleinement d’un moment dont il avait été privé durant bien trop longtemps. Comme s’ils ne s’étaient jamais quitté, comme si les minam’ avaient toujours été, il se comportait sans la moindre la gêne ou timidité. Et puis fatalement, comme dans un conte de fée, monsieur le petit prince ne pu se priver plus longtemps des lèvres de sa princesse. Les yeux clos, il l’embrassa sans un mot. Comme si le geste en lui-même était naturel. Plus délicieux qu’une crêpe fourrée au nutella. Plus délectable qu’une canette de Coca Cola Light –attention à la ligne-. Plus coloré qu’un arc-en-ciel. Cet échange semblait s’être imposé de lui-même, et colmatait les dégâts des mois passés. En cet instant, Edward pouvait aisément dire qu’il avait enfin retrouvé sa véritable place. Fini de déambuler dans les couloirs de Berkeley en se demandant ce qu’il foutait ici. Dans le fond… Fuir la raison qui le poussait à être lui-même n’était sans doute pas la meilleure chose à faire. Quitte à être quelqu’un, autant rester Dydy Atwoodth, celui qui naime Tyty La Tour Dubois. Et pis le reste, fuck it.

Le coeur frappant docilement contre sa poitrine, il frissonnait d'un contact qui lui rappelait les jours heureux. Avant que Maxwell n'ait son accident, avant qu'on ne lui retire le fils dont il avait la garde, avant qu'il n'apprenne que sa Constance s'était faite tirer dessus, avant qu'elle ne le quitte pour des raisons encore inconnues. Ce baiser, aussi doux soit-il, lui rappelait également la misères de ces journées passées à attendre. Attendre de ses nouvelles, à l'hôpital. Attendre qu'elle se réveille. Babouin comme il était, Edward n'avait été lui rendre visite qu'une seule et unique fois... officiellement du moins. Officieusement, il y était passer tous les jours. A harceler les infirmières avec sa tête de débauché mal rasé et son halène de pochtron. Tout ce temps où il n'avait pu tenir dans sa main celle de sa minamazic, il n'avait demeuré comme étant un vieux clébard à la recherche d'un nirvana. Aymeric avait eu beau l'engueuler de son comportement, rien n'y faisait. Tout ce que monsieur tête de mule voulait, c'était une bouteille, un nounours, et un paquet de chips sauce barbecue. Bah oui, un Dydy, même au bout du rouleau, reste un Dydy malgré tout.

Au dessus d’eux, les lanternes du soir s’étaient allumées. Jolies étoiles… Et aussi furtivement qu’il l’avait embrassé, Edward mit fin au baiser en pointant un bras vers le ciel encre. « Dediou, regarde minam’ ! Une étoile filaaaaaaaante ! Fais un vœu, vite ! J’te l’offre ! » Hé ouais, Drunk Dydy reste aussi un bébé durant les moments niais. Mais un bébé gentleman ! Reportant finalement son regard sur celui de Constance, il esquissa un large sourire innocent tout en pinçant affectueusement la joue de sa chouchoute. L’avantage quand on ne s’est passé vu depuis un bail, c’est qu’en rattrapant le temps perdu, on s’éclate plus que n’importe qui. Choppant les poignets de sa queen, il ne lui fallu qu’une paire de seconde pour inverser les rôles. Badaboum. Monsieur à cheval au dessus de Mademoiselle. A chacun son tour de faire le poney. Et puis au pire, qu’elle essaye donc de se débattre. A la manière de Simba et Nala lorsqu’ils s’amusent en pleine nuit dans la savane. Manquait plus que la petite musique du Roi Lion en fond sonore, et on y retrouvait la scène. Un bisou sur la joue histoire que sa dame ne lui adresse pas un joli coup de genoux dans les parties, et il se laissa tomber comme une larve sur elle. Et vlan, vas-y que j’écrase minam en m’étalant dessus. 80 kilos de crêpes et de bonbons en tout genre. Le pire dans l’histoire étant sans doute qu’il s’amusait cette fois à faire le mort… Un jeu qui fut de courte durée puisque son estomac le ramena bien vite à la vie en grognant bruyamment. Le visage niché dans l’épaule de l’Iota, il susurra l’expression à moitié endormie : « Minam’, t’as pas faim toi ? J’ai une envie d’chips là. » Priorité dans la vie : manger. Monsieur Glouton serait en accord avec cette affirmation. Une grenouille à la place de l’intestin, Dydy dû finalement se résoudre à se relever à l’aide de ses deux coudes. Son visage faisant face à celui de Constance. « Je t’invite au resto’ ! On va bouffer des chips à la belle étoile chez moi devant Lilo & Stitch… » Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le voilà qui se relevait d’un bond, galopant dans le parc en sautillant à la manière d’un kangourou. « Mais pour ça faut que tu m’attrapes, bouah ! » Et ainsi s’en allait en zigzaguant un Atwoodth à moitié sobre… Qui, en contournant à toute allure quelques arbres fini par crever de chaud. Oh pis zut, on était en plein milieu du mois de juillet après tout. Ziou, et vas-y que je t’enlève le tee-shirt en le balançant après une branche. Chantonnant un air de chanson bien connu des deux enfants, Dydy taillait la route… Jusqu’à ce que le lac se présenta face à lui.. Dans la pénombre.. Et vlan, un plongeon digne de Laure Manaudou. Tête la première. Au milieu des nénuphars et des grenouilles, une tête émergea. « Pfoua… elle est bonne ! Tu viiiiens ?! »

Il y a un an, ils galopaient en jouant au poney volant ; ils se tartinaient du nutella sur la figure ; ils dansaient en imitant des singes à puces ; et ils s’aimaient comme miam et miam. Aujourd’hui… rien n’avait véritablement changé au final. Elle était restée une gamine possessive rêveuse et un tantinet rebelle sur les bords. Il était resté un gamin niais amoureux et maladroit à s’en tuer. Miam Miam.
Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptyDim 31 Juil - 4:57

«.Il est grand temps votre grandeur qu'on parle de coeur à coeur.»
zazou, le roi lion.
Il bougeait dans tous les sens cet imbécile heureux, un très bel imbécile certes, mais toujours un imbécile. Je n'arriverais jamais à le comprendre, même dans les pires situations, il arrivait encore à rester enfantin là où je devenais impassible. En fait c'était peut-être bien là ce qui avait causé notre différence, je grandissais. L'expérience m'apprenait plus chaque jour, devenir présidente de confrérie était devenu un synonyme de devenir chef pour moi. Des responsabilités qui avaient misent en avant ma capacité à tout contrôler d'une main de fer dans un gant de velours. Là où j'étais une imperceptible connasse aux yeux de tous, il était encore le très guilleret et candide Edward. Finalement je devenais de plus en plus l'une des personnes que je n'avais jamais voulu être, je ressemblais à mon père, un peu plus à chaque action que je menais. J'étais bien la fille de mon insensible père, depuis toute jeune je me jurais que jamais je ne serais comme lui, après tout j'en avais suffisamment bavé avec ses principes et ses délires. La petite histoire voulait que mon père était un vrai coeur de pierre, si ce n'est qu'il n'avait qu'une seule faiblesse. Ma mère. Et maintenant ma soeur étant donné que mère n'était plus de ce monde. Ironie du sort, ma mère avait été le talon d'Achille de ce père dont je ne voulais rien avoir et ma propre faiblesse se débattait et gesticulait dans tous les sens sous l'étau de mes jambes recroquevillés sur son estomac. Je bougeais dans tous les sens, me remettait à peine de notre intense roulade dans l'herbe humide que déjà il me faisait danser sur son ventre. J'avais mal au dos, l’atroce impression d'être passée sous un rouleau compresseur et pourtant j'esquissais un rapide sourire à ses jérémiades. Un gosse, ce sourire niais qui pourtant arrivait à atteindre la pierre insaisissable qu'était mon cœur. Je l'adorais et en même temps, inexplicablement, le fait que je l'adorais me donnait envie de le déchirer en mille morceaux. Je réalisais qu'en réalité je n'étais qu'une copie plus travaillé de mon paternel, un connard arrogant qui n'avait d'yeux que pour sa petite personne et qui cachait son désarroi et son deuil mal fait dans une façade rigide. Il était aussi malheureux qu'une chaussette à qui l'ont a retiré la jumelle après un passage au sèche linge. Et est-ce que je voulais être aussi malheureuse que lui après la perte d'une personne que j'aimais ? Nop. Berk, aimer, berk. Mettre sa fierté de côté et pas suivre la même voie que papa, ou bien faire comme lui et ressembler à l'une des personnes, si ce n'est la personne que je détestais le plus au monde ? Challenge accepted. Tu vas voir si je te ressemble enfoiré. Ma sœur était peut-être bernable par les héritages familiaux et nos uses et coutumes, mais moi je valais mille fois mieux que ça. Mais bon, aimer c'est dur quand même. Quand on est habitué à détester et pire, qu'on adore le goût que procure la haine en bouche, difficile de faire la part des choses. Pas le temps de réfléchir, je réfléchissais trop depuis quelques minutes à vrai dire, je le laissais gesticuler sans pour autant me rendre compte de ce qu'il faisait, seul ses mots me rappelaient à l'ordre et me sortaient de mes songes. « J’crois pas non, mais tu m’écrabouilles le bidon avec tes grosses fesses. » Règle numéro une, ne jamais dire à une fille qu'elle est grosse. Mais bon, au pire avec lui j'étais plus à ça prêt, entre l'éternel grosse vache, vieille bique et compagnie. Je levais les yeux au ciel, prête à répondre d'un tac au tac cinglant, que je fus rapidement coupée dans mon élan par le contact de sa main sur ma joue tiédie par notre récent rouler-bouler. Je le regardais pétrifier mais n'eut pas le temps d'apprécier les proximités de ses traits que ses lèvres embrassaient les miennes. Le contact était tout naturel, rien de plus rien de moins. Lui et moi, moi et lui. C'était tout simple et pourtant c'était bien là quelque chose qui avait été très compliqué pour nous durant quelques mois. En un baiser, nous effacions des mois de calvaires, comme si tout cela n'avait été que chimère et que l'instant où il m'avait embrassé pour la première fois sous un arbre dans ce même parc n'était que le renvois diurne à notre instant présent perdu dans l'obscurité nocturne. Je me laissais docilement faire, après tout il me tenait et loin de moi l'idée ni l'envie de mettre fin à ce cours instant de... de ce que vous voulez. Encore une nouvelle page du livre qu'était notre histoire, ou bien un nouveau chapitre à mon petit désastre personnel. Car le fait qu'il soit la seule personne qui puisse un jour se vanter de pouvoir m'atteindre me revenait toujours en tête comme un flash. Seulement c'était là ce qu'il y avait de plus beau, savoir que l'ont cours vers sa perte de accélérer la cadence afin d'y arriver encore plus rapidement.

J'étais sur un petit nuage, seulement on ne change pas une équipe qui gagne, simultanément, je remarquais les traces orangées que firent une centaine de lanterne lâchée dans le ciel et redirigeais mon regard dans la direction que me pointait Edward. « Dediou, regarde minam’ ! Une étoile filaaaaaaaante ! Fais un vœu, vite ! J’te l’offre ! » Un gosse. Et bourrée, c'était encore bien pire, être un vrai gamin prenait tout son sens pour lui. Un gosse aux allures de clodo, c'est vrai que c'était tout à fait mon genre d'avoir des sentiments pour un gars comme ça. Qu'est-ce qui n'allait pas avec moi des fois, je me le demandais. J'esquissais un nouveau sourire, faire un vœux, j'avais tout ce dont j'avais envie en un claquement de doigt, je n'avais rien a demander à personne, certainement pas à une étoile. Seulement tant que je le tenais, je m'appliquais à lui faire un dernier bisou sur le coin de la joue, un bisou d'enfant perdue à enfant perdu. « C'est toi le gros cul » ajoutais-je à voix basse, mine de rien. Boum. Et je prenais 80 kilo de retour en plein corps, comme ça, claquement de doigt, préparée à tout sauf à ça, je me retrouvais à passer de dominante à dominée.

Dominée et pas qu'un peu, je me débattais de toute mes petites forces face à son corps inerte allongée de tout son long sur mon mettre soixante neuf – et ouai – Voilà ce que je récoltais pour un bisou et une petite boutade, une larve croisée sangsue décidé à répondre son parfum vodka partout sur les habits, en plus des effluves herbes et terre évidemment. « Minam’, t’as pas faim toi ? J’ai une envie d’chips là [...]Je t’invite au resto’ ! On va bouffer des chips à la belle étoile chez moi devant Lilo & Stitch… » S'il mangeait, à l'instant précis, vu sa gueule et vu son état, j'étais prête à me faire la madame irma de son estomac en prédisant qu'il allait vomir tripe et boyaux dans le lac. Et comme j'étais trop distingué et classe pour lui tendre des mouchoirs pendant qu'il vomissait, il était en conclusion hors de question que nous ne mangions quoi que ce soit, même si à la réflexion, j'avais faim et une désespérante et désespéré envie de poulet. « Mais pour ça faut que tu m’attrapes, bouah ! » Oh noo. Oh je le détestais. J'avais envie de tout sauf de ça, en réalité je préférais encore le voir bouffer et tomber malade plutôt que de devoir courir après. Mais comme on ne laisse pas un homme ivre seul la nuit, encore moins un Atwoodth, je me décidais à le courser, prête à lui bondir dessus au prochain virage pour l'immobilisé... enfin jusqu'à ce que je ne l'aperçoivent bazzarder son tee-shirt et plonger dans le lac. « Pfoua… elle est bonne ! Tu viiiiens ?! » Détestation d'Atwoodth niveau 2. J'étais désespéré, j'avais l'impression d'être sa mère et pour moi qui ne comptais jamais avoir d'enfant, s'en était désespérant. J'attrapais son tee-shirt en passant à côté du dit arbre et restait en sécurité sur la terre ferme non loin de là. « Sors de la idiot ! C'est plein de crocodiles là-dedans !  » Ahaha menace ! Tu l'avais pas vu arriver celle-là. Bon j'étais très peu convaincue de la présence de croco là-dedans, même si persuadé qu'il y avait des bestioles peu fréquentables en ces eaux-profondes. Au pire, il était bourrée, il capterait même pas de si je me foutais de sa gueule ou non. « Dépêche toi, avant de te faire bouffer les bijoux de familles, ce serait con que t'ai pas de gosses parce que t'as donné ta banane en offrande à un alligator » l'argument qui fait mouche, les enfants. Parce que Edward dans le genre je veux une famille nombreuse, je suis l'ami des vomisseurs de lait précoce et le gardien de tous les enfants un peu tarré du monde, il se posait là et bien comme il faut. Pas de cojones, pas de gosses. Bon de toute façon, il la connaissait pas encore celle qui lui ferait des gamins, tutututu, donc bon au pire tout ceci n'était qu'une grande mascarade pour le faire sortir de la flotte. Non ? Tu ne veux pas sortir Edward ? Tu vas me forcer à venir te chercher? Fine, à tes risques et périls. Je m'avançais tout d'abord prudente, puis finalement l'eau arrivé au niveau des genoux, je me décidais à l'attraper par l'oreille du bout des doigts. Tu veux faire le gamin ? Bien on va faire les gamins alors. Je lui secouais la tête dans tous les sens et bim, plongeais son visage dans l'eau, histoire de lui remettre les idées en place une bonne fois pour toute, il ne pourrait plus se servir de son excuse qui était d'avoir l'alcool mauvais maintenant. Toujours mes doigts serrant son oreille, je le forçais à sortir de l'eau, non sans quelques cris de douleur atroce qui percèrent le silence crépusculaire. Finis la déconnade, c'est en le tirant par l'oreille que je réussis enfin à le faire cavaler jusqu'à son appartement qui, heureusement pour ma patience et moi-même, ne se situais pas très loin. «Oh fait pas ta petite princesse éplorée, rien qu'à ta tronche ça se voit que t'es en train de retrouver ta tête  » pestais-je en l'entendant couiner tous le trajets. Verité pour vérité, il avait l'air plus sobre que jamais, bah tien, on décuve vite chez les atwoodths, au mois ses mois passés à picoler lui était bénéfique en un sens, il décuvait en moins de deux maintenant.

Certes, il avait hurlé tout du long, mais au moins maintenant nous étions arrivé à bon port. Devant la porte de son appartement, je lui lâchais enfin l'oreille, peuchère. Il me faisait marrer, sa bouille contrarié, je ne pus m'empêche d'éclater de rire face à sa petite détresse, oh qu'elle était méchante cette Constance. Oh pour une fois que j'étais méchante mignonne et pas méchante pour être vraiment dégueulasse, saluons l'effort. « Donne tes clefs vieux débris, tu sens l'chien mouillé, c'est insupportable. » réclamais-je en fouillant dans les poches de son jeans. Bingo, clefs trouvées et pelotage de fesses au passage, pas fait exprès, tout bien tout honneur. J'ouvrais la porte et nous faisait pénétrer dans l'antre d'Edward Atwoodth. Rien n'avait changé depuis la dernière fois que j'étais venu ici, si ce n'est un petit bordel conséquent et deux trois bricoles en plus. Je balançais son tee shirt sur le canapé et me tournais vers mon half naked d'ex petit ami. « Zou ! À la douche. Décuve bien, demain est un autre jour. Avec un peu de chance, t'auras tout oublié.  » ajoutais-je guillerette, avec un peu de chance, t'auras oublié qu'on s'est embrassé et on fera comme si rien ne s'était passé ah. Je ne savais pas ce qui me prenait tout un coup, j'étais guillerette, limite un peu coconne et béate. L'ambiance de son appart' peut-être, et puis sa gueule de malheureux parce qu'il s'était fait traîner dans le parc par l'oreille, ça ça n'avait pas de prix. « C'est bon fait pas la gueule, elle va pas tomber ton oreille, promis. Si ça va pas demain tu demanderas un bisou magique à... bah à qui tu veux. L'infirmière de l'université, Obélix, ta mère, c'est toi qui vois.  » trop sympa, n'est ce pas ? Je ne proposais pas hein, bitch iota fait pas dans la distribution de bisou et d'attention particulière, je me foutais trop de sa gueule, confère les premières paroles d' Edward à mon égard. Rancunière ? Absolument. Moqueuse aussi, mais si peu.



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptyJeu 11 Aoû - 21:45


constance minam' la tour dubois

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward 2896007901_1_39_ebTXFCk7

❝ Your life is your life, gonna live like it's your life ❞
Life Is Life by Noah and the Whale
Well he used to be somebody, and now he's someone else. Took apart his old life, left it on the shelf. Sick of being someone he did not admire.Took up all his old things, set em all on fire. He's gonna change, gonna change his ways. Gonna change, gonna change his ways. And it feels like his new life can start, and it feels like heaven.


« Donne tes clefs vieux débris, tu sens l'chien mouillé, c'est insupportable. » C’est l’oreille rouge, trempé jusqu’aux os, et à moitié nu qu’Edward ronchonnait de la torture qu’on venait de lui imposer. Une main posée sur le visage, il gémissait en bougonnant quelques paroles dans sa barbe. Oui parce minam a beau être jolie, quand elle se métamorphose en super maman, c’est une toute autre histoire. Limite à côté de ça le diable est un ange. Le temps que monsieur percute qu’il se trouvait devant sa chambre, voilà que madame s’apprêtait à lui fouiller ses poches et ohhhh… « Aoutch… t’es vilaine. » Même un pincement aux fesses le faisait râler. Parce qu’un Dydy qui boude, ça peut être tout aussi chiant qu’un Dydy bourré (voir pire…). La Tour Dubois le faisant pénétrer dans son propre appartement sans un mot, il la suivi, la mine contrariée. Une oreille, ça coûte cher. Même si on en a deux, c’est précieux. Restant passif face à son Iota d’ex petite amie, il la regardait d’un air bêta. Bon, bah ils font quoi maintenant ? Lilo et Stitch + paquet de Chips ? Mais avant même qu’il n’ai pu ouvrir la bouche, elle le devança. « Zou ! À la douche. Décuve bien, demain est un autre jour. Avec un peu de chance, t'auras tout oublié. » Oui bien entendu… Ché vrai qu’il était tout mouillé le bonhomme. Arquant les épaules, il fit mine de se contre-foutre de la douche proposé. Bahhh il puait pas le phoque quand même. Quoique… Soulevant un bras, il sniffa rapidement. Ouch, ah ouais quand même. Pas très présentable pour une demoiselle… Tout en lâchant un soupire, direction sale de bain. Porte grande ouverte bien entendu, parce qu’un Edward Atwoodth est assez intelligent pour ouvrir une porte, mais pas pour la refermer. On ne peut pas tout avoir comme on dit. Criant à moitié, il passait une tête en dehors de la pièce, le regard sévère. « J’ai pas une cervelle de poisson rouge au fait, moi, j’oublie riiiiiien du tout. D’ailleurs, tu t’souviens, la dernière fois que t’as mis les pieds ici, c’était pour me balancer un seau d’eau pendant que j’faisais ma chieste ! » Et quel souvenir. Bah oui, à l’époque, les minam’ c’était ça. ‘’J’te fais chier, tu m’fais chier, la vie est belle’’. Atwoodth allongé sur un lit, La Tour Dubois qui déboule, un seau d’eau à la main, et FLOUUUF. Un Eddy trempé, et une Consty fière de sa connerie. S’en suivait une course folle dans la maison des Alpha, le parc, et finalement la tanière des Iota, devant la télé, Lilo et Stitch. Une journée parmi tant d’autres. Une touche de nostalgie dans un moment peu favorable. « C'est bon fait pas la gueule, elle va pas tomber ton oreille, promis. Si ça va pas demain tu demanderas un bisou magique à... bah à qui tu veux. L'infirmière de l'université, Obélix, ta mère, c'est toi qui vois. » Niah niah niah/ Boudeur, il lui tira la langue en guise de toute réponse avant de se diriger vers sa douche en claquant la porte. Se prenait pour qui celle là hého… Finalement, porte aussitôt refermée, aussitôt réouverte : « Bisou magique de minamazic. Tu m’as arraché l’oreille, t’assumes bachibouzouk. » Et zoup, sous la douche.

Savon savon, où es-tu petit savon. Oh mazette, un miracle que Dydy se soit pas cassé la binette dans sa douche. Tout beau tout propre, le voilà qui ressortait et… Pas de serviette ? Pas de vêtements préparés non plus… Pas de Pyjama… même pas un ptit slip à enfilé ? Que dalle, niet. Se frappant machinalement le front, Edward jeta un coup d’œil aux alentours. Alors on avait quoi ici… Savonnette, gant de toilette, parfum, rasoir… Pot d’fleur avec une jolie plante à moitié fanée. Hé bah ma foi, il tombait bien. Pot de fleur en guise de cache-sexe, le vaillant Apollon sorti de sa tanière. Tout mouillé, pas gêné pour un sous, il divaguait les fesses à l’ai. Au pire hein, c’était que son ex. Coup de tête dans sa direction, avec un regard à la ‘’salut beauté’’, il se dirigea sans un mot vers son armoire. Hop hop, caleçon Nemo le poisson clown, Jean, et tee-shirt Tom et Jerry de sortis... Ce n’est finalement qu’après cinq minutes passées avec son pot de fleur entre les jambes, dos à Constance, qu’Atwoodth tilta enfin quelle vue il lui offrait actuellement. ZIOUP, demi tour sur lui-même, un bras pointé dans sa direction : « MAIS T’ARRETE DE ME REGARDER OUI, J’SUIS TOUT NU ET JT’AI VU ! » C’est qu’il en aurait presque oublié sa présence le coco. Tiquant légèrement, il dû se retenir pour ne pas malgré tout sourire à la situation. Ba ouais, au fond, même s’ils n’étaient plus ensembles, cette soirée semblait vouloir tout faire pour leur prouver le contraire. Gaffes et rigolades au rendez-vous. Ni l’un, ni l’autre n’avait vraiment changé, si ce n’est peut-être un Dydy un peu plus barbu et débile, et une Tyty un peu plus musclée des pattes et autoritaire. A croire qu’elle avait fait un stage pour maman précoce durant leur séparation. Mais stoppons là les suppositions. Ses vêtements sous un bras, Edward se dirigea en galopant vers la salle de bain –ne manquant pas de renverser à moitié son invitée en glissant sur le sol-. Zioup zioup, vêtements enfilés. Tant pis si le tee-shirt était à l’envers, il le remarquerait même pas. Le regard rivé vers le pot de fleur, une idée germa dans son esprit… Hum, fleur à la poubelle, pot vide et lavé rapidement. Quelques minutes plus tard, avec un grand sourire aux lèvres, Edward ressortait de sa salle de bain, un pot rempli d’eau dans les bras. Inutile de deviner pour qui il était adressé. Constance lui faisant dos et entrain d’inspecter vraisemblablement sa chambre, il en profita pour s’approcher d’elle sur la pointe des pieds… A la une… A la deux… « Hep minam… BOUYOUYOU. » A la trois ! VLOUF. Et une Tyty trempée, une ! « Et vlan, comment j’t’ai eu pauv’ cul ! »

Constance La Tour Dubois, trempée jusqu’aux os à la manière de son ex petit ami, il y a à peine quelques minutes. Chacun son tour ma vieille. Pas fier pour un sous de sa bêtise, le voilà qui s’accordait un fou rire de bébé. Plié en deux, ses deux bras entourant son ventre, il se marrait. A voir sa tête, les cheveux collés sur les joues, y avait de quoi se fendre la poire, c’était vrai. Abandonnant négligemment son pot sur son bureau, Edward n’attendit pas une seconde de plus la réaction de son Iota : il lui sautait littéralement dessus. Un canapé pour amortir leur chute, le voilà qui se retrouvait collé contre elle, l’empêchant fermement de bouger en lui maintenant les poignets. Petit sourire gamin planté sur le visage, il la guettait, un air victorieux trônant sur les lèvres et dans les yeux. Constance, dominée. Edward, dominant. Si la scène en elle-même pouvait susciter l’ambigüité, pour eux (du moins pour lui), tout cela n’était qu’un jeu de plus… Bien que la proximité qui les unissait ravissait secrètement l’Alpha en question. Chaque seconde passée avec elle tout près de lui, des instants si rares qu’il apprenait ce soir à les savourer. Et c’est peut-être pour cette raison que peu à peu, la manière avec laquelle il la contemplait changeait. De la bouille enfantine qu’il exprimait en lui sautant dessus, désormais il la fixait, les yeux scintillant et plus aucun sourire ne s’attardant sur ses lèvres. Seconde touche de nostalgie. Comme quoi, un Edward ‘’sobre’’ parvenait à avoir des instants de lucidité. Leurs deux fronts collés, il posait sans un mot une main sur sa joue humide. Un bref moment de douceur auquel il aspirait à profiter. La seconde suivante, il l’embrassait sur l’autre joue. Petit bisou furtif. Et… retour à Neverland. Lui décoiffant rapidement les cheveux en y passant sa main, il recula légèrement, visage penché vers la gauche, les yeux suppliant. « Dis, tu préfères Lilo et Stitch, ou Frère des Ours ? Je sais pas lequel regarder. Par contre, j’suis pas sûr que j’ai encore des chips ; doit me rester que du jambon et du pain avec peut-être une boîte de cookies si Aymeric les a pas bouffés. » Pas la peine de lui demander si elle restait manger, c’était une évidence pour lui. Et puis, au pire, elle était coincée et n’irait pas loin. A moins de manger des épinards et trouver la force de soulever un gros lourdaud de 80 kilos. Edward avait beau faire du sport, c’était pas encore ça. Surtout ces derniers mois. Maiiiiis de toute façon, elle n’avait aucune raison de se volatiliser. Au pire, il fermerait la porte de la chambre à clé en avalant ces dernières. Zioup, pu de clé, minam coincée avec minam.


Revenir en haut Aller en bas
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptyDim 28 Aoû - 0:53

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward 1675ell
like the summer rain to wash away the winter stain
Time stands still beneath the air of waiting hours, to touch, just to feel a love that seems to overpower me. She's all I'll ever need and you know her love just hypnotizes me 'Til all I see is beautiful. At night I dream that you were sent to me from heaven. My Life, it seems so lonely here without your presence, you could change my everyday and I could never think of love without your name as you remain
Viens Joséphine dans ma machine qui vole .♥.
▬ qui vole s'envole comme une folle. ;;
«.Écoutes moi bien ma petite fille, si tu veux te barrer, barres-toi, mais barres-toi vite. Quand ça fait mal faut pas que ça dure. C'est comme quand on arrache un pansement, faut le faire d'un coup. On serre les dents et c'est fini..»
- combien tu m'aimes ? - .
Je me demandais parfois s'il y avait un mot pire que « détester », car je cherchais, avec passion et acharnement, je cherchais s'il y avait un mot plus fort et plus intense que « la haine » ou bien « détester », mais au jour d'aujourd'hui, la réponse à mon questionnement restait une énigme bien difficile à élucider. Non pas que j'étais en proie à la haine en cet instant précis, mais je détestais les enfants et la compagnie d'Edward à cet instant me rappelait un enfant en bas âge à qui il faut apprendre les bonnes manières, les convenances. Des convenances que j'avais mangés jadis, une famille croyant que l'éducation commençait par l'apprentissage des bonnes manières et de la courtoisie, savoir tenir sa fourchette, boire du bout des lèvres et j'en passe. Des convenances que j'avais rapidement envoyés promener dès lors que j'avais eu assez de conscience et de dédain pour m'assumer moi-même. Alors, apprendre à Edward comment marcher droit à cet instant ou encore à articuler ses mots à la place de parler comme un bambin de deux ans, ça n'était pas possible. C'était maintenant bien plus que connu, je n'aimais pas les enfants et j'étais loin d'être dotée de l'instinct maternelle, mais alors lorsqu'il s'agissait d'un bébé de quatre vingt kilos, trempé jusqu'aux os, même pas capable de marcher par ses propres moyens et dotés d'une intelligence démesurée lorsqu'il s'agissait de faire des bêtises, ma patience atteignait son paroxysme. Autant j'avais adoré fut un temps, il m'avait fait rire, autant aujourd'hui j'avais l'impression que tout ce qui pouvait nous rapprocher auparavant m' inssuportait maintenant. J'essayais, de tout ce que je pouvais, j'essayais de retrouver ce que nous avions eut auparavant pourtant je me braquais tellement qu'il m'était difficile de lui rendre la personne qu'il attendait. Parce qu'il attendait encore quelque chose de moi, j'en étais sûre, sinon il n'aurait pas osé m'embrasser quelques minutes auparavant, quelque chose que je ne pouvais lui donner. J'avais repris mes bonnes habitudes, ma méchanceté gratuite légendaire et j'adorais ça, alors troquer le petit bonheur personnel que je trouvais dans l'anéantissement de vie d'autrui contre le tablier de la gentille et serviable petite copine, jamais. Jamais. J'étais comme ça, on me prenait comme j'étais ou rien. J'étais la méchante, il était le gentil. J'étais le diable, il était un ange. J'irais en enfer là où il irait au paradis. La fatalité faisait que nous étions tous deux de grands opposés qui avaient un mal fou à se rencontrer, mais que le destin réunissaient dans le seul but de s'amuser. Et encore une fois, je me retrouvais au pied du mur, me perdant dans le tout petit appartement qu'étais le sien, je divaguais dans un endroit que je connaissais quasiment par coeur sans pour autant qu'il me soit familier. « J’ai pas une cervelle de poisson rouge au fait, moi, j’oublie riiiiiien du tout. D’ailleurs, tu t’souviens, la dernière fois que t’as mis les pieds ici, c’était pour me balancer un seau d’eau pendant que j’faisais ma chieste ! » Je levais les yeux au ciel, sale souvenir. Mais bon souvenir. Ce que j'avais pu rire ce jour-là. C'était le genre de plaisanterie que je ne pouvais faire qu'à lui, mes autres fréquentations le prendraient tellement mal à la réflexion. Il avait cette touche de légèreté qui me faisait sortir de mon monde de maturité. Je vivais dans une atmosphère dure où il m'était interdit de faire des écarts et où seule ma réputation et mon apparence comptait. Et parmis cette ambiance là régnait un point d'oxygène, ou plutôt de gaz hilarant répondant au nom d'Edward Atwoodth. Après avoir levé les yeux au ciel, je finis finalement par sourire, il me faisait sourire avec ses bêtises, finalement je n'étais peut-être pas un cas désespéré. Ma chieste qu'il disait. Ma chieste. Qui est-ce qui parlait comme ça encore de nos jours, même mon filleul Zadig prononçait mieux les mots que lui, tel neveu, tel tonton. Mes doigts filèrent dans son appartement, tandis qu'il restait dans sa salle de bain. J'apercevais deux ou trois cadres contenant de biens vieilles photos, un ou deux livres dont les intitulés ne me surprenaient guère, Peter Pan et Alice au Pays des Merveilles, je laissais échapper un soupir amusé, et pour le grand final, prise d'une bonne once de curiosité, mes mains se baladèrent dans ses tiroirs. Je soulevais un tas de caleçon propre, des chaussettes et au fond à gauche, surprise. J'extirpais un ensemble de sous-vêtements bleu marine, dentelles et soies, le haut et le bas estampillé d'une grande marque de lingerie. Je fronçais les sourcils, serrait la bouche, prête à faire un meurtre, avant de remarquer... Enfoiré. « T'as de la mémoire, t'as de la mémoire... Sélèctive la mémoire alors. Parce que visiblement t'as oublié de me rendre mes sous-vêtements. » lachais-je amusée. Celui-là alors, il me surprendrait toujours. Mais enfin, je ne savais pas si je devais soulagée de voir que c'était ma lingerie qu'il gardait, ou bien au contraire si son fétichisme devait m'inquieter. « Je paries qu'il te va comme un gant » ajoutais-je en agitant le soutiens-gorge devant la porte ouverte de la salle de bain d'un air aguicheur. « Bisou magique de minamazic. Tu m’as arraché l’oreille, t’assumes bachibouzouk » Préférais même pas répondre, un bisou de ma part se méritait et le moins que l'ont puisse dire c'est qu'il est très loin d'avoir été un amour ce soir, entre le tour dans le lac, le dévallage de pente au milieu de l'arrosage automatique et l'accrochage de jambe, non définitivement, pas de bisou. Et si nous avions été à Noël et que j'étais le père Noël, pas de cadeau, dans le même registre.

Finalement fatiguée de devoir rester debout et n'espérant pas l'avale ni-même l'invitation de mon camarade, je m'asseyais dans un fauteuil en face de la salle de bain et du dit armoire que je venais de fouiller. Je croisais les jambes, mes doigts vinrent s'amuser avec mes cheveux bouclés et c'est dans cette même position que j'accueillis la vision la plus délicieuse de la soirée. Mes lèvres se srrèrent en un rictus ravis et mes prunelles prirent un immense plaisir à déshabiller la ravissante créature qui sortie de la salle de bain pour se balader devant moi. Mes yeux ébahis ne purent s'empêcher de contempler l'homme sous sa forme la plus ravissante, j'en avais presque oublié à quel point il pouvait être sexy, j'aurais pu lui sauter dessus et le changer cette soirée de gaminerie en une nuit de luxure tellement la vision de ses fesses nues me ravissaient. Maintenant je me rappelais pourquoi il était aussi exceptionnel à mes yeux, j'avais envie d'en croquer un bout. Il faisait exprès j'en étais sûre, cette tentation ! Je voulais, je voulais, je voulais. Et lorsque je commençais à m'imaginer une ou deux choses tout à faire ravissante impliquant lui, moi roulant non plus dans l'herbe, mais plutôt dans ses draps, il me coupa dans ma rêverie. « MAIS T’ARRETE DE ME REGARDER OUI, J’SUIS TOUT NU ET JT’AI VU ! » Oh puceau ! Surprise par sa voix, je sursautais presque et mes yeux auparavant fixés sur son séduisant postérieur se dirigèrent vers son visage. « Gnagnagnagnagna ! Ca va ce n'est que moi, c'est pas comme si je la connaissais pas déjà, pas besoin de faire le farrouche avec moi. » répondis-je revêche, une pointe enfantine. Quand je disais que je ''la'' connaissais déjà, pas besoin de préciser que je parlais de sa zizette évidemment, précision à part histoire de clarifier la situation. Je n'étais pas le moins du monde gêné par la vision qu'il m'offrait, je restais assise confortablement au fond du fauteuil tandis qu'il filait s'habiller dans la pièce voisine. Je me questionnais, retournais ma réflexion une fois, puis deux dans le fond de ma conscience. En vrai j'avais bien envie de ... Pas bien. Pas avec lui, pas bien. Je secouais la tête afin de me vider l'esprit de cette petite envie qui devenait de plus imposante au fil des minutes, quelle idée de se ramener à poil. Mais un petit bout, rien qu'un seul, juste un tout petit peu. Non ça n'était pas possible. « Hep minam... BOUYOUYOU » plait-il ? De dos à mon agresseur, je senti l'eau tiède couler sur l'ensemble de mes vêtements. Mon ensemble de Cheerleading bon pour le pressing, j'avais l'impression d'être un gant de toilette géant, autant j'aimais assez faire ce genre de plaisanterie, mais les recevoir, jamais de la vie. « Putain t'es vraiment un connard. » sifflais-je sèchement. Il se croyait drôle, moi je le trouvais naze. Je me tournais et croisait les bras, boudant à l'excès, car Constance n'aime pas les surprises, Constance n'aime pas être prise au dépourvu, Constance gives shit but don't take it back. Enfant dans toute ma splendeur, j'affichais une moue contrariée. Et cela s'empira lorsque je me retrouvais allongé sur son sofa, poings liées, prise en otage. Subitement, je me mis à battre des pieds et à hurler de tout ce que je pouvais, les voisins auraient pu croire au viol, cependant il était évident que si quelqu'un se faisait violer dans cette pièce, ce serait lui et certainement pas moi. Tout effort pour m'en débarrasser était vain, je m'assagissais ou plutôt me fatiguais un peu plus au fil des secondes, me retrouvais finalement silencieuse au contact de ses lèvres sur ma joue. D'accord. J'étais achetable avec un bisou et une paire de grands yeux bleu candides me fixant, je le vivais bien.

« Dis, tu préfères Lilo et Stitch, ou Frère des Ours ? Je sais pas lequel regarder. Par contre, j’suis pas sûr que j’ai encore des chips ; doit me rester que du jambon et du pain avec peut-être une boîte de cookies si Aymeric les a pas bouffés. » Je tournais le visage en sa direction, le fait qu'il m'écrasait carrément de tout son poids me semblait tellement loin que je pris même la peine de réfléchir à sa question. J'étais sûre que c'était une erreur, je lui adressais un air à moitié navrée, me pinçait les lèvres. « Je crois que je vais rentrer tu sais. » Mauvaise idée de rester là, sinon j'allais m'endormir devant un satané disney, que j'adorais au passage et le lendemain apporterait encore son lot de complication. Je le contemplais déçus, je détestais ça, le décevoir. Et dieux seul sait combien de fois j'ai pu le décevoir, un milliard, peut-être plus. Regarder un film avec lui n'allait pas me tuer, peut-être bien amocher, mais bon, tant pis. Je passais mes doigts dans ses cheveux, poussait un soupir vaincu. « Bon d'accord, Lilo & Stitch, comment tu peux encore poser la question après tout ce temps. Mais après finis, à la fin du film je rentre chez moi. » Evidemment, j'avais envie de dire, You're the devil in disguise, oh yes you are. Un film, 1h40 approximativement, j'étais dans les temps pour rentrer à la maison avant qu'Augusto ne décrète que j'ai découché et mette l'alarme dans la maison. « Mais si tu veux bien pousser tes grosses fesses, j'aimerais bien... » chassez le naturel, il revient au galop. J'étais trempée jusqu'au os et même si la proximité de mon camarade arrivait à me tenir un minimum chaud, ma tenue de pompom girl imbibée me portait froid. Ainsi, je me tortillais et le repoussait afin de me dégager de son étreinte, tellement que je me retrouvais à le faire glisser hors de la banquette, moi avec et une couverture siégeant auparavant là avec nous. Huuuh dada. Rôle inversé, situation qui se répétait, le destin se jouait de nous ce soir. Cependant pas genée, je lui rendais la vision qu'il m'avait accordé en sortant de la douche. Ma tenue de cheerleader était une sorte de robe bien moulante dessinant un tee shirt et une jupe accrochée, habillement, je retirais l'ensemble par le haut et dévoilait un ensemble de lingerie pourpre/rouge foncé en parfait accord avec la couleur de ma confrérie, mais aussi très humide. « Enfin tu vois quoi. » lâchais-je d'un air amusé/aguicheur. Moi à cheval sur lui en sous-vêtements, un tas de mec tuerait pour être à sa place, cependant il n'en faisait rien. Je lui adressais un sourire satisfait. Alors, Edward, ça fait quoi de regarder, mais pas de toucher ? Du moins, je ne lui laissais pas le temps de toucher, me lever d'un bond et me dirigeais d'un pas de velours vers sa commode, avant de finalement faire volte face. « HAN MAIS T'ARRETE DE ME REGARDER OUI, J'SUIS PRESQUE TOUTE NUE ET JE T'AI VU ! » hélais-je d'un ton théâtral, très bonne, très grande comédienne, surtout très bonne dans un ensemble haute couture soutiens-gorge, shorty, dentelle et soie, dans le même genre que celui qu'il gardait comme trophée de guerre dans sa chambre d'ailleurs. « T'as vu, j'te refais bien hein ! L'Edward effarouché, c'est ma grande spécialité. » ajoutais-je d'un ton ironique, très amusée par ma performance et pas l'air qu'il me servait. Comment ça, j'en oubliais que j'étais presque à poil ? Pas grave, du moment que lui ne l'oubliait pas. « Tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je te reprenne ceci ? » questionnais-je en lui mettant mon second ensemble de sous-vêtements sous le nez, j'étais sûre qu'il ne lui manquerait pas au final, les soutiens gorges c'est fait pour être remplis et lui, heureusement pour moi, ne le pouvait pas. J'avais grand besoin de mettre des habits secs, l'humidité ça va cinq minutes. « Tu me prêtes des habits ? » de toute façon il avait pas le choix, pas vraiment, à part s'il avait envie de me regarder me balader comme ça toute la soirée et pourquoi pas, repartir à moitié à poil, traverser le campus dans cette tenue et attirer le regard de tous les pervers encore réveillés. « Prête moi t'es habits et viens me faire un calin. » Après les habits Edward, après que j'ai mis les habits ! Ou maintenant aussi, si jamais l'envie te prend. J'oubliais de préciser qu'il devait me faire un calin après que j'eus enfiler ses habits prêté, oups. 9 garçons sur 10 aurait sauté sur l'occasion pour me refuser le port d'habit et me proposer des cochonneries. Le 10° était gay. Seulement loin de moi cette idée, je lui adressais un petit sourire et une moue conciliatrice. Promis le calin se transformerait pas en grosse baffe. Au pire ce serait une accolade amicale, au mieux, ce serait une accolade et plus si affinités. « Y a pas de piège cette fois-ci, c'est promis. » le rassurais-je avec un sourire. « Je suis sûre que t'en as envie » ajoutais-je d'un air beaucoup plus aguicheur, sûre de mon coup, je posais mes mains sur mes hanches, je pouvais attendre longtemps qu'il vienne me prendre dans ses bras, j'avais toute la soirée. Me prendre dans ses bras ? Non moi j'attendais des habits en fait. Du moins, c'est ce que je prétendais vouloir lui faire croire. Je n'espérais rien de lui, je n'arrivais jamais à prévoir la manière dont il allait réagir, autant cela pouvait me rendre folle, autant parfois c'était là tout ce qui faisait de lui quelqu'un d'extraordinaire à mes yeux.


14 000 :plop:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward EmptyDim 4 Sep - 17:13

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward 2vagodg
You look like an angel, walk like an angel, talk like an angel but I got wise. You're the devil in disguise, oh yes you are the devil in disguise. You fooled me with your kisses. You cheated and you schemed. Heaven knows how you lied to me. You're not the way you seemed.



« Je crois que je vais rentrer tu sais. » Déception. Du sourire banane qu’il prônait fièrement sur les traits enfantins de son visage, son expression fondit comme neige au soleil. Comment ça, elle comptait rentrer ? Sa compagnie était-elle à ce point insupportable ? Une minuscule petite phrase qui eut l’effet d’une douche froide. La bouche entrouverte, il allait répondre.. Avant de finalement s’abstenir. Constance La Tour Dubois ne céderait de toute manière pas à ses chantages de gamin. Ses prises sur les poignets de son iota se desserrèrent doucement, et il baissa les yeux en faisant la moue. Maaaaa foi, ce serait pour un autre soir… Si toutefois autre soir il y avait. Puisque mine de rien, cela faisait tout de même plus de deux mois qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de se recroiser. Depuis sa sortie d’hôpital. Qui sait ce qu’en deux mois la Queen Iota était capable de faire ? Reconquérir sa confrérie qui avait été laissée aux mains d’Aislynn ? Rebâtir sa réputation d’intouchable cheerleader ? En bref, redevenir la reine de Berkeley… Pari réussi. « Bon d'accord, Lilo & Stitch, comment tu peux encore poser la question après tout ce temps. Mais après finis, à la fin du film je rentre chez moi. » Quoique finalement, quelque part peut-être que tout n’était pas perdu. Edward releva d’un coup le visage. A la manière d’un gamin à qui on donne un bonbon, il affichait un large sourire avant de lever les deux bras en l’air. « YEPAH ! Mouaha, ye souis le plou fort ! Marci minaaaam’ ! » Et hop, petit bisou sur la joue en guise de récompense. Fin gaga, le voilà qui commençait à gigoter dans tous les sens. Passer la soirée avec sa minam’, sa Lilo, lui rappellerait sans doute une paire de souvenirs. Doux souvenirs. Et l’expression niaise qu’il affichait en cet instant trahissait ses songeries. Il était passé où ce temps où elle le surnommait ‘’Dydy’’ et l’enlaçait en lui chantant Hawaiien Roller Coaster Ride ? Nostalgie nostalgie, pourquoi chaque homme est-il doté d’un cerveau ? –bien que le mot soit gros pour définir la cacahuète qui habitait la boîte crânienne d’Edward Atwoodth- Remuant du popotin tout en restant assis sur les cuisses de sa charmante invitée, Edward ne remarqua même pas les débats de sa belle pour s’extirper du sofa. « Mais si tu veux bien pousser tes grosses fesses, j'aimerais bien... » Scène prévisible, mais néanmoins toujours aussi amusante. Rouler bouler, et vlan, les fesses parterre. « Aoutch… » Allongé au sol, une silhouette installée sur lui, voilà que les rôles se retrouvaient –une nouvelle fois- inversé. Ô hasard, que tu fais bien les choses. Remuant le visage de gauche à droite afin de reprendre ses esprits, Edward fini par lever les yeux vers la sublime vue qu’on lui présentait. ‘’ I believe the word you're looking for is OMFG ‘’. Constance La Tour Dubois, à califourchon sur lui, entrain de retirer sa tenue –un peu trop moulante- de cheerleader, et désormais trônant fièrement en sous-vêtements. « Enfin tu vois quoi. » Tu l’as fait exprèèèèès. Ravalant difficilement sa salive, Eddy ne pu s’empêcher d’esquisser un ravissant sourire… Sourire qui en disait très long sur ses pensées actuelles. Non mais attends ne pars pas ! Raaar, trop tard. La voilà qui se faufilait déjà dans l’appartement à la recherche d’un quelque chose à porter. Toujours au sol, l’alpha quant à lui continuait de se régaler sans un mot du spectacle qui s’offrait à lui. Les yeux pétillants, on aurait facilement pu le confondre avec un gosse à qui on venait d’offrir ses cadeaux de noël. Et quel cadeau ! Les entraînements quotidiens de pompom girl étaient finalement plutôt plaisants. Dommage qu’elle n’ait pas eu la délicieuse idée de lui proposer d’assister à ses séances de répétitions… « HAN MAIS T'ARRETE DE ME REGARDER OUI, J'SUIS PRESQUE TOUTE NUE ET JE T'AI VU ! » Grillé. Mah qu’à cela ne tienne, Edward n’était pas un pervers ! Enfin... était-ce considérer comme de la perversité que d’admirer son ex en soutif – shorty se pavaner face à soi ? Tout dépendait des points de vue. « MAIS J’TE REGARDAIS PAS ! Enfin… pas de trop… un ptit peu… Bon ok d’accord. Béh chacun son tour ma vieille ! » T’as relooké mon postérieur, j’te relooke le tiens. La vengeance est un plat qui se mange froid dit-on… Il était loin d’être gelé vraisemblablement. Un rictus marquant un coin de ses lèvres, Edward se releva d’un bond. « T'as vu, j'te refais bien hein ! L'Edward effarouché, c'est ma grande spécialité. » Tu paaaaarles. Sa remarque lui arracha néanmoins un sourire amusé. T’en ficherai de l’Edward effarouché. Croisant les bras sur sa poitrine, il se mit à bouder en tirant la langue : « Niah niah niah… même pas vrai.. » Oui, s’il y avait bien une chose que monsieur détestait, c’était bien qu’on l’imite entrain de faire l’âne. Quoique venant d’elle, c’était plus amusant que dérangeant. Les yeux rivés au sol, il se tâtait à faire une nouvelle imbécilité avant qu’on le coupe dans ses rêveries de bébé : « Tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je te reprenne ceci ? » Kesako ? Il releva furtivement la tête, posant ses yeux sur le charmant ensemble bleu marine. Oops. Béh voilà, il aurait mieux fait de le planquer dans une boîte de bonbons, quel con. Les yeux grands ouverts, il haussa les épaules en guise d’innocence. Non non, ce n’était pas lui qui les avait planqués là. Au pire, ça pouvait se comprendre. Et puis, c’était de source sûre au moins : si un jour Edward devait se retrouver à découvert, il n’aurait qu’à vendre l’ensemble sur e-bay. Il était certain d’en toucher un excellent prix… Malheureusement… « Si tu me laisses l’ensemble rouge à la place, pas d’sushi ! » Donner c’est donner, reprendre c’est voler. Les traits du visage tirés, il n’attendait aucune réponse. Sa phrase n’était pas une question, mais une affirmation. Et puis, à vrai dire, allait-elle réellement se changer au moins ?

« Tu me prêtes des habits ? » « Quéque t’as dit ? » Des habits ? Ah.. donc elle comptait réellement se changer ici ? Légèrement sceptique, Edward arqua un sourcil avant d’incliner le visage sur le côté. Voilà une posture qui lui donnait un petit air bêta. Non pas qu’il ne désirait pas répondre à sa requête, seulement… Imaginer Constance avec un short pour homme + un éventuel tee-shirt Disney… Sais pas, mais ça le faisait pas de trop. S’avançant tranquillement vers sa belle dénudée, il jeta un rapide coup d’œil à sa commode entrouverte en cherchant ses mots. « Prête moi tes habits et viens me faire un calin. » Pardon ? Se retournant vivement vers elle, Edward resta bouche bée. Un câlin ? Là, comme ça ? Venant d’une femme qui le repoussait depuis le début de soirée, cela semblait plutôt douteux… Pas de seau d’eau dans les mains, pas de paires de ciseaux… A quoi jouait-elle ? « Y a pas de piège cette fois-ci, c'est promis. » Songeur, il recula d’un pas. Ce n’était pas dans les habitudes de Constance de jouer au bisounours avec lui… Sauf quand elle désirait obtenir quelque chose. « Je suis sûre que t'en as envie » FAUX. Bon quoique.. Quand on s’attardait quelques secondes sur le regard qu’affichait présentement Edward, on pouvait se poser quelques questions. Bien sûr qu’il en avait envie. Il en crevait d’envie. Mais entre ce qu’il désirait, et ce qu’il pouvait avouer à voix haute, c’était une autre histoire. Ne lui laissant pas l’occasion de répondre, elle glissait déjà ses mains le long de ses hanches. Contact aussi infime soit-il, cela réussi à lui prodiguer l’effet d’une décharge électrique. Il frissonna, avant même de resserrer leur étreinte. Et voilà. Image parfaite d’une scène frôlant la perfection. Il avait passé son bras le long de son corps, posant une main sur ses cheveux humides. Elle avait posé son visage contre son épaule. Son cœur, le con, s’emballait comme un fou alors qu’il s’imprégnait sans un mot de son odeur. Et quelle douce odeur. Chacun de ses sens s’emballaient, bien qu’il tâchait d’en rester maître. Pas bon ça. Pas bon du tout… Oh et puis zut. Qu’avait-il à perdre au pire ? Il n’avait pour ainsi dire plus rien. Céder à la tentation était un pécher comme un autre. Ce n’serait certainement pas ça qui le tuerait. Ses lèvres se déposèrent sur son front en un chaste baiser. Pas tout de suite, pas maintenant. Ses sentiments, enfouis depuis un bon bout de temps, s’éveillèrent à ce contact. Leurs regards se croisèrent furtivement, il prit son courage à deux mains avant de l’embrasser. Qui disait nouvelle étreinte disait nouvel échange. La garce, elle le savait pertinemment qu’il ne pourrait pas résister. Qu’à cela ne tienne. Il allait reprendre les commandes du navire. Le visage désormais niché au creux de son cou, il profitait –à la manière de n’importe quel homme- de son cadeau de noël en avance. Et qu’importe si elle se débattait : il la serrait tellement fort que n’importe quel coup qu’elle pourrait lui donner ne rivaliserait pas avec la gifle d’un bébé de dix mois. Et hoplà, ses pieds décollèrent du sol. Il la porta à la manière d’un prince qui soulève sa princesse. Direction le lit, et la couette Lilo & Stitch. Et on recommence… Cette fois-ci, c’était elle la soumise. Lui, installé paisiblement en califourchon au dessus de sa silhouette sous-vêtementée. En profitant pour retirer son haut à la manière d’un strip-teaseur, Edward ne manqua pas de secouer son bassin de gauche à droite. Gogo danseur. Plus viril , tu meurs… Et retour à la réalité. En plein milieu de son strip improvisé, le voilà qui se figea, la moue contrariée. « J’ai faim. » Edward Atwoodth reste un éternel enfant, même au beau milieu d’une scène de romance. Malgré cela, il ne lui fit pas le coup de la laisser en plan au milieu du lit. Veinarde. Recouvrant docilement son corps du sien, il joua quelques instants avec l’une de ses mèches de cheveux –tout en louchant dessus- avant de finalement reporter toute son attention sur ce qui la méritait : ses lèvres attrayantes. Game on ma grosse. Je t’embrasse sans te toucher. Ses mains dévalant paisiblement chaque partie du corps qui lui était gracieusement offert, Edward jubilait. « Tu sais, l’un des plus gros fantasme des hommes, c’est qu’une fille leur fasse la cuisine en sous-vêtements… Voir sans sous-vêtements. » Quelques mouvements habiles de la main, et hop. Soutien-gorge dégrafé, et un bébé comblé. Un petit clin d’œil, et le sourire rayonnant, il se pinça la lèvre inférieure. « MOUAHA, alors, comment elle était mon imitation de la Constance aguicheuse ? » Et tiens, bouffe ça. Quoique dans un certain sens, ça lui plaisait plutôt pas mal… La dernière fois qu’il avait joué son playboy remontait à une paire d’années déjà. Restait à voir s’il avait –ou non- perdu la main. Sa bouche enfoui dans le creux de son épaule, il murmurait quelques banales paroles cultes. « You’re the devil in disguise, oh yes you are. » Lilo & Stitch. Constance & Edward. Lequel des deux jouait Stitch désormais… A voir leurs deux regards se compléter, c’était à se demander. Alors Constance, toujours envie de se rhabiller ? « Fais-moi un bisou. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty
MessageSujet: Re: ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward ❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward Empty

Revenir en haut Aller en bas

❝ I don't think that it's the end, but I know we can't keep going ❞ constance&edward

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» ❝ WHAT IF ? ❞ charlille.
» eison;; ❝ sometime you just have to let go ❞
» ❝ And I can tell just what you want You don't want to be alone ❞ ☾
» CLEANDRO ❝ is it the beginning of something ? ❞
» ❝ always be there for you, honey ❞ rosandro

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-