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friendship never ends [ Némésis ]

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MessageSujet: friendship never ends [ Némésis ] friendship never ends [ Némésis ] EmptyLun 21 Nov - 17:16

friendship never ends [ Némésis ] 307277tumblrlnve6aqQDb1qeq7jfo1500

« Votre fils a délibérément renversé de la peinture sur la tête de son camarade. » Me dit l'institutrice en croisant les bras. Me fusillant au passage du regard. A vrai dire j'ai plutot envie de rire qu'autre chose. L'école m'avait appelé en ce début d'après midi en me disant que je devais venir impérativement à l'école maternelle. A vrai dire je m'étais attendu au pire. Que mon fils soit gravement malade ou bien qu'il lui soit arrivé quelque chose de très grave. Mais non, pas du tout. Toute cette panique pour un vulgaire pot de peinture franchement. « Je pense que si il a fait ca c'est pour une raison. » Affirmais-je en plantant mon regard dans celui de la blondinette. D'accord mon fils est pire que moi à son âge mais jamais il ne ferait ca parce que l'idée de renverser de la peinture sur son petit camarade lui est subitement passée par la tête. « Je pense surtout que Cameron aurait besoin d'une éducation plus strict. » Réplique t-elle en me toisant par dessus ses lunettes. Aussitôt je fronce les sourcils, n'appréciant pas le moindre du monde qu'elle remette en cause l'éducation de mon fils. « Ah parce que c'est de ma faute ? Si vous étiez un peu plus compétente je crois que ce genre d'incident ne serait pas arrivé ! » Cinglais-je sur un ton relativement agacé avant de me diriger vers mon petit garçon – qui au passage était puni au coin de la classe – et le prendre dans mes bras. Déjà qu'en entrant dans la classe cette idiote m'avait pris pour le frère de Cameron... C'est aussi choquant que ca, que j'ai un fils à mon âge ? D'accord je n'ai peut-être pas l'allure du père modèle avec mon look à part et mes tatouages mais aux dernières nouvelles cela ne m'empêche pas d'aimer mon gamin. Avant de passer le seuil de la porte je m'arrête et lance un dernier coup d'oeil à l'institutrice. « Vous pouvez parfaitement prévenir les parents de l'autre gosse. Je les attends accompagnés de mes avocats si ils ont le moindre problème. Sur ce, bonne fin de journée. » Dis-je avec un sourire en coin. Sans perdre d'avantage de temps, je sors de classe avant de claquer la porte.

Avant de raccompagner mon fils chez sa mère, je l'avait emmené faire un tour au parc afin de manger une glace. C'est bête mais depuis que Soan avait quitté les Etats-Unis pour retourner en Ukraine – non pas par volonté mais parce qu'ils s'étaient fait renvoyer – j'ai l'impression que je passe beaucoup plus de temps avec Cameron. Je n'ai plus ce sentiment de culpabilité qui m'habite. Comme si j'avais peur de mettre Soan légerement à part lorsqu'il était encore là. Aujourd'hui je passe beaucoup plus de temps avec mon fils pour combler l'absence de mon ex petit-ami. A vrai dire j'ai encore beaucoup de mal à réaliser qu'entre nous tout est vraiment terminé et que l'on ne se reverra plus jamais. Notre histoire de presque cinq ans avait pris fin aussi brutalement qu'elle n'avait commencé. Même si parfois j'ai quelques coups de déprimes, j'essaie de penser à autre chose, de voir mes amis afin de m'occuper l'esprit le plus possible. Si je reste enfermé chez moi entre quatre murs je sais très bien que je vais péter les plombs. Seulement en cette fin de journée, je sais déjà que la soirée va être longue, très longue. Mais contrairement à la précédente rupture que Soan et moi avions eu, je ne me fais pas autant de mal pour tenter de l'oublier. Pour une fois j'essaie d'aller de l'avant. Même si je sais que ce ne sera pas facile pendant quelques temps. J'ai déjà eu la leçon une fois en tombant dans la drogue et en finissant en cure de désintoxication, je n'ai pas la moindre envie de retomber dans ce cercle infernal.

Déambulant dans les rues de la ville, je me stoppe afin de sortir mon paquet de cigarettes de la veste de mon blouson. Ca va faire un mois que Soan est partit, et depuis ce temps là ma consommation de cigarettes a nettement augmenté. Tant pis, c'est le seul truc qui arrive à me calmer. Etant resté sur place, je jète un coup d'oeil à ma gauche et je me rends compte que je me trouve en face du Starbucks. D'ailleurs en y regardant de plus près, j'aperçois une tête qui m'est largement familière. Némésis, la petite brunette qui était ma meilleure amie jusqu'à ce que nous dépassions les limites du raisonnables. Cela fait des mois que nous ne nous sommes pas adressé la parole. D'abord parce que Soan m'en aurait fait une syncope et aussi parce que je ne savais pas vraiment quoi lui dire après mon départ précipité. Une fois ma cigarette terminée, je prends mon courage à deux mains et entre dans le Starbucks afin de me commander un cappuccino. Némésis ne m'a pas encore remarqué et je dois avouer que je suis légèrement nerveux. Une fois mon café en main je me dirige d'un pas assuré vers la table où est installée la brunette et me poste devant elle. « Salut. » Dis-je avec un léger sourire. Bordel j'ai le coeur qui bat à tout rompre. « J'crois qu'il faudrait qu'on parle un peu tous les deux. » Affirmais-je avant de tirer la chaise et ainsi m'assoir en face d'elle.
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MessageSujet: Re: friendship never ends [ Némésis ] friendship never ends [ Némésis ] EmptyLun 21 Nov - 20:16

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R.I.P :3940: :3940:


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MessageSujet: Re: friendship never ends [ Némésis ] friendship never ends [ Némésis ] EmptyDim 27 Nov - 17:32

A vrai dire je pensais ne jamais me remettre du départ de mon ex petit-ami. Lors de notre précédente rupture je m'étais dit que si cela devait se reproduire, ce serait la fin de tout. J'étais capable de mettre fin à mes jours je le savais. Seulement à cette époque là j'étais encore complètement drogué et je n'avais finalement pas conscience de ce que je pouvais dire, faire ou bien penser. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Rompre avec Soan était la pire chose qui pouvait m'arriver sur cette Terre. Sans lui je n'étais plus rien, la vie ne valait plus rien. Il avait toujours été ma bouée de sauvetage. Car même si notre couple était loin d'être parfait, au final nous étions toujours là pour nous soutenir l'un et l'autre. Ou presque. Mais finalement cette rupture était peut-être la meilleure des choses qui me soit arrivée. Car même si j'ai aimé Soan comme un fou durant cinq ans, notre relation me bouffait la vie. J'étais devenu complètement fou à ses cotés. En réalité, nous nous empêchions de vivre pleinement nos vies. Il faut dire que ces derniers mois j'avais pas mal laissé tomber mes amis à cause de notre relation plutot malsaine. A commencé par Némésis avec qui j'avais rompu tout contact car Soan ne supportait plus que je lui adresse la parole surtout après ce qu'il c'était passé. Puis ce fut au tour de mes autres amis. Plus les jours passaient et moins je les voyait, préférant rester avec Soan jour et nuit, quitte à nous taper dessus pour un mégot tombé parterre. Quand je repense à toute ca, je me dis que j'ai été con. Vraiment très con de mettre ma vie entre parenthèse tout ca parce que j'étais dans ma petite bulle en présence de mon blond tatoué. Plus rien ne comptait à mes yeux hormis mon branleur de mec et mon fils. Avec le recule je me rends compte que ce Andy là, ce n'était pas moi. Je n'étais pas le genre de personne à vivre repliée sur elle-même et à ne plus voir ses potes. Mes amis ont toujours été quelque chose de vital pour moi. J'ai toujours eu besoin de voir du monde, de sortir, de faire la fête jusqu'au petit matin. Mais en un an beaucoup de choses ont changé et pas franchement en bien. Sans parler de mes déboires entre les allées et venues par la case prison, mon séjour de plusieurs mois en cure de désintoxication et les problèmes familiaux. C'est bien simple, il va falloir que je reconstruise tout petit à petit.

Aujourd'hui ma priorité était de recommencer quelque chose avec Némésis. Rien que de la revoir à travers la vitre du café me serre le coeur. Après tous ces longs mois, c'est seulement maintenant que je me rends compte qu'elle est réellement indispensable à ma vie. Non pas parce que je suis à présent célibataire, mais tout simplement parce qu'elle me manque atrocement. Quane j'y repense, elle et moi c'était vraiment du grand n'importe quoi et toujours de très bons souvenirs. Seul Soan était l'ombre à tout ce bonheur. Je ne sais pas si c'était le destin, mais si c'était le cas, il était drôlement bien fait. Aujourd'hui c'était l'occasion pour que je tente de recoller les morceaux avec ma brunette. N'étant pas du genre à me laisser abattre et à reculer devant l'adversité, j'ai alors pris mon courage à deux mains et me suis décidé à entrer dans le Starbucks pour aller à sa rencontre. Au pire il m'arriverait quoi ? Une claque en pleine figure ? Dans tous les cas je l'aurai mérité. Une fois à sa hauteur je la salue et prends place en face d'elle. Même si elle n'était pas d'accord pour que je m'assois, c'était comme ca et pas autrement. Il fallait que l'on parle tous les deux c'était une évidence. Même si je ne savais pas vraiment par où commencer. « Il faudrait oui, mais t'aurais pu le faire plus tôt aussi.  » Une vague de culpabilité m'envahit soudainement. Je fait une moue avec ma bouche et hausse les épaules. « Vaut mieux tard que jamais parait-il. » Dis-je avec un léger sourire alors que mes mains serrent nerveusement ma tasse de café. Le bruit que fait Némésis en aspirant le liquide avec sa paille me crispe un peu. Je déteste ce genre de bruit qui m'agresse les tympans. Mais dans un sens ca me fait sourire, Némésis est toujours égale à elle-même. C'est le genre de truc qui m'a toujours plut chez elle. « Ça va sinon ?  » Face à sa demande je hausse les épaules et reste silencieux quelques secondes avant de la fixer droit dans les yeux. « Soan est partit. » Affirmais-je sur un ton neutre. « Définitivement. » C'est étrange mais ca me soulage d'un poids de lui dire ca. « Tu vas surement trouver ca bizarre mais depuis qu'il n'est plus là je me sens mieux. Plus libre. Enfin...Tu vois c'que je veux dire. » Même si elle ne voyait pas, moi je me comprenais c'était l'essentiel. Reportant mon regard sur ma tasse de café, je la secoue légèrement afin de remuer le contenu. « Excuse-moi de t'avoir traité de cette façon là. Désolé d'avoir agit comme un connard avec toi et de ne plus avoir donné de signe de vie pendant autant de temps. » Avouais-je en me pinçant la lèvre inférieure.
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MessageSujet: Re: friendship never ends [ Némésis ] friendship never ends [ Némésis ] EmptyLun 28 Nov - 22:22

Si on devait coller un visage sur la sociabilité, on collerait le mien. Némésis Jody Prim Naya Heineken-Delweet, l'incarnation de la vie en communauté. Parce qu'elle ne supporte pas la solitude, parce qu'elle a peur de la solitude. Il n'y a rien au monde qui l’effraie plus que la solitude. Sans rire, ça me ferait bien marrer si on accrochait ma tête partout. Avec le petit slogan "ne l'abandonnez pas !", comme les affiches pour les animaux. Sauf que c'est trop tard, j'ai été abandonnée plusieurs fois. A croire que je suis maudite, que tout ceux à qui je m'attache ou qui s'attache à moi soient obligés de partir au bout d'un moment. Je me couche la nuit avec la crainte que le lendemain je me retrouve seule, totalement seule. Qu'en sortant de chez moi, je sois confrontée au néant humain. Qu’il n’y ai plus personne. Qu’en une seule pauvre nuit, la population humaine dans son intégralité ai été réduite au nombre un, moi. Je me dis que globalement je n'ai pas tellement à m'inquiéter. J'ai un gros répertoire, j'ai besoin d'avoir plein d'amis. Quand j'étais gosse, je connaissais tout les autres gamins de la rue, et quelque un de ceux qui avaient maison et argent. Ces derniers ne traînaient jamais avec le ramassis de pauvreté de laquelle j’étais issu mais il faut croire que j’étais l’exception qui confirme la règle, puisque moi, ils m’aimaient bien. Ou s’ils ne m’aimaient pas, ils faisaient l’effort de ne pas le montrer. Je croyais aussi qu’Andy m’aimait bien, avant qu’il ne s’évapore. Il était toujours là, mais je ne le voyais plus, je n’y pensais plus. S’il se préoccupait assez peu de moi pour ne plus me donner de nouvelles pendants des mois, je n’allais pas lui courir après le slip pour qu’il se retourne, et qu’il me regarde. Que je sente que j’existe, que je ne suis pas toute seule, et que oui, il m’aime bien. Qu’il me dise, « oh, mémé, tu m’as manqué tout ce temps. », qu’on oublie et qu’on reparte comme avant. Qu’on pourrisse la vie des gens qu’on n’aime pas, qu’on sorte jusqu’à pas d’heures et qu’on déconne comme des idiots. Quand je le vis, tirer cette chaise et s’asseoir, je ne sais pas ce que j’ai ressenti. Comme un mélange de joie et de haine. Il m’a abandonné. Il a osé m’abandonner alors qu’il savait très bien que je ne supportais ça. Il a osé faire une chose pareille, ce connard. Il savait et il l’a fait. Si ça n’était pas lui, je ne lui pardonnerais jamais.

Seulement, Andy, c’est Andy. Et moi Andy, je lui pardonne. C’est plus fort que moi ; peut-être que passé un certain niveau d’entente, on ne peut que pardonner. Il pourrait bien tuer sa mère je lui pardonnerai quand même. Après, il ne le saura peut-être pas. Je suis assez chiante pour lui faire croire que je lui en veux à mort et que quoi qu’il fasse rien ne pourra jamais rattraper sa conduite. Et quand bien même je ferai une chose pareille, il ne me croirait pas parce qu’il me connait trop bien. « Vaut mieux tard que jamais parait-il. » dit-il, en haussant les épaules. Connard. C’est tout ce que tu trouve à faire, me regarder là, et hausser tes putains d’épaules d’anorexique en faisant la moue ? Salop, salop, salop. Je lui jette un regard noir, et un sourire froid. Et puis « Soan est partit. » oh mon dieu. Soan, c’était toute sa vie. « Définitivement. » Je ne sais pas si c’est la façon de me regarder dans les yeux, et de me dire ça cash ou autre chose, mais je suis sur le cul. Seigneur. Je ne l’ai jamais vraiment connu, Soan, juste de vue. Mais je sais qu’Andreas l’aimait comme un dingue, même si on n’en a jamais vraiment parlé. Je croyais au départ qu’il l’aimait, sans l’aimer totalement, puisqu’il se risquait à sortir avec moi en sachant que bourrée j’avais des tendances fortement nymphomanes. Puis il avait rompu tout contact, alors je me suis dit qu’il devait vraiment l’aimer, son Soan. Moi, j’ai brisé des couples et on a brisé les miens. Pas tous, mais certains. J’ai grandit dans une vision très désenchantée de l’amour, dans un monde ou l’amour véritable et durable n’existe pas. Si Andy l’a connu, soit, la pente sera sans d’autant plus dure à remonter maintenant qu’il est parti. « Oh Andy, je suis désolée. » Et merde. C’est sorti tout seul, à croire que je ne peux décidément pas le laisser croupir dans ses problèmes sans rien dire. Je repose mon frappé sur la table avant de me plonger dans la contemplation de mes doigts. C’est fou comme des choses insignifiantes prennent de l’ampleur quand on ne sait pas quoi dire. Même si je sais quoi dire. J’ai trop de choses à lui dire. J’ai envie de lui cracher au visage que c’est vraiment un sale déchet, de venir vers moi et de m’étaler ses problèmes alors qu’il n’a même pas idée des miens. Il n’a même pas idée du mal qu’il a pu me faire. « Tu vas surement trouver ca bizarre mais depuis qu'il n'est plus là je me sens mieux. Plus libre. Enfin...Tu vois c'que je veux dire. » C’est normal qu’il se sente libre, il était dans une impasse, il ne voyait plus rien. Son monde c’était Soan, son tout, c’était Soan. « Je vois. » Je ne sais pas s’il faut que je lui dise que c’est normal parce que pendant tout ce temps il était comme aveugle. De mon point de vue c’est un peu comme s’il lui avait mis les mains sur les yeux en disant « c’est moi, c’est Soan, je t’aime et tu m’aimes, ça nous suffit. ». Mais encore une fois, c’est mon point de vue. Les gens le jugent souvent excessif, et rares sont ceux qui ne me recommandent pas de peser mes mots. Peut-être qu’il ne l’aimait pas à ce point tout compte fait, et puis je n’étais pas dans leur couple. J’esquisse un pâle sourire. Putain, je suis vraiment trop conne. Ce que je devrais faire, c’est me tirer en lui disant ce que je pense de son comportement. Mais je n’y arrive pas. Je me dis que si on tombe dans le je te pardonne pas alors toi non plus, on ne redeviendra jamais comme avant. Et avant c’était chouette, on s’adorait et on rigolait ensemble, pour rien. « Excuse-moi de t'avoir traité de cette façon là. Désolé d'avoir agit comme un connard avec toi et de ne plus avoir donné de signe de vie pendant autant de temps. » Non mais il le fait vraiment exprès. Bordel, pourquoi il me dit ça ? Je vais craquer, totalement. Je vais le prendre dans mes bras et lui dire que c’est oublié, que tout va bien et que je suis contente qu’il soit revenu. Il baisse alors les yeux sur son café, et je baisse les miens sur mes ongles. Bon dieu, que faut-il que je dise, que faut-il que je fasse ? « D’après toi, je devrais te pardonner ? » Je suis vraiment méchante. Il me déballe tout, il s’excuse et moi je ne trouve rien de mieux à faire que de lui répondre froidement. Si je continue, je vais tout foutre en l’air. Avant qu’il ne puisse répondre, je le fixe bien droit dans ses yeux bleus. J’ai toujours aimé ses yeux. « Je crois bien que oui, Andy, je crois bien que je t’excuse. »

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MessageSujet: Re: friendship never ends [ Némésis ] friendship never ends [ Némésis ] EmptyVen 9 Déc - 14:48

Ma mère n'a jamais compris comment mes amis pouvaient me supporter. La sociabilité n'a jamais vraiment été mon fort. Ce n'est pas que je n'aime pas les gens, c'est surtout que je n'aime pas que l'on m'emmerde. Voilà la grande différence. J'ai tendance à être très vite désagréable lorsqu'une personne me court sur le haricot. Il faut dire que j'ai très mauvais caractère et que je ne suis pas l'amabilité incarnée, ce qui qui est d'ailleurs une des causes principales des multiples embrouilles que je peux avoir. C'est d'ailleurs surprenant de constater le nombre incalculable d'amis que je peux avoir. Bon d'accord, les vrais amis sont à compter sur les doigts de la main mais, il n'empêche pas – par je ne sais trop quel miracle - que je suis une personne relativement appréciée . Peut-être que c'est parce que je fais un peu peur avec mes airs de grand tatoués levé tous les jours de l'année du mauvais pied. Heureusement pour moi je ne suis pas aussi désagréable que j'en ai l'air. Ou presque pas. Sinon je n'aurai vraiment aucune vie sociale. Car même si j'aime me retrouver seul pour la plus part du temps, je ne pourrais pas vivre sans voir personne non plus. Aller boire un verre dans un bar avec un pote ou bien aller faire la fête avec ses amis c'est toujours sympa. En réalité, il faut juste apprendre à me connaître et comprendre la façon dont je fonctionne. C'est à dire un peu n'importe comment. Mais je n'ai pas toujours été cette « âme solitaire ». Avant de rencontrer Soan j'étais le genre de gars qui ne pouvait pas rester sans voir quelqu'un plus de cinq minutes. Je finissais par tourner en rond chez moi, ne sachant pas quoi faire de mes dix doigts. La solitude me faisait peur. Adolescent j'étais souvent celui que l'on oubliait, alors au fil du temps j'ai appris à me faire remarquer afin que justement, on ne m'oublie jamais. J'avais cet immense besoin d'être vu sans arrêt. Voilà je pourquoi je passe ma vie à faire des conneries à tour de bras. Même si depuis que j'ai mon fils et que Soan est partit, je me suis nettement calmé. Je suis devenu un gars beaucoup plus posé. J'évite d'agir tête baissée car aujourd'hui je n'ai plus mon ex petit-ami pour réparer mes conneries.

A l'heure actuelle si il y a bien une erreur que personne ne peut réparer hormis moi, c'est la bêtise que j'ai faite en laissant tomber Némésis. C'est d'ailleurs à cet instant précis que je me rends compte que Soan m'a complètement bouffé la vie. M'empêchant de voir les autres personnes qui m'étaient chères. C'était un peu comme si on avait mis mon cerveau en veille pendant des mois. Soan m'avait brouillé les idées durant tout ce temps. A vrai dire je n'aurai pas été surpris que Némésis ne veuille plus me voir, qu'elle m'ordonne de quitter cette table après ce que je lui avais fait. Bien entendu je n'aurai pas bougé mon cul jusqu'à temps qu'elle me cède cela va de soi. J'avais la ferme intention de récupérer ma meilleure amie. Même si pour ca il fallait que j'attende des semaines, voir même des mois. Nous échangeons donc quelques phrases,qui ne sont pas franchement amicales. Mais je ne me dégonfle pas, de toute façon ce n'a jamais été dans mon caractère que d'abandonner rapidement. La considérant toujours comme ma meilleure amie, je pense qu'il est nécessaire qu'elle sache pour ma rupture. Soan a toujours été un sujet presque tabou entre elle et moi. Soan avait une jalousie tellement maladive envers Némésis que je n'osais même pas parler de l'un et de l'autre sans que ca ne parte en troisième guerre mondiale. « Oh Andy, je suis désolée.  » Tiens. La voilà qui réagit enfin. Je commence à retrouver la vraie Némésis. Celle qui s'inquiète pour tout et n'importe quoi. Je fais une moue avec ma bouche tout en haussant les épaules. « C'est un mal pour un bien je pense. On n'était surement pas fait pour être ensemble lui et moi. » Dis-je avec un demi sourire tout en passant une main dans ma chevelure brune.

Lui expliquant que je me sens mieux depuis cette rupture, Némésis affiche un air compréhensif, ce qui me réconforte légèrement. Tout n'est surement pas perdu entre elle et moi. Dans la foulée je lui affirme que je suis sincèrement désolé de l'avoir laissé en plan de cette façon là. De toute façon j'agis toujours comme un con. Ce n'est pas la première fois que je m'en mords les doigts. Peut-être qu'un jour j'arriverai à prendre le temps de réfléchir sans agir bêtement et sans me soucier des conséquences. Car je n'imagine même pas l'état dans lequel à du se mettre Némésis en voyant que je ne lui donnait plus aucun signe de vie du jour au lendemain. « D’après toi, je devrais te pardonner ?  » Alors que j'avais les yeux rivés sur mon café, je relève la tête pour plonger mon regard dans celui de la brunette. J'ai le coeur qui bat à tout rompre là. Se souvient-elle que je suis cardiaque et que mon coeur risque de lâcher si elle me laisse poireauter de cette façon là ? « Je crois bien que oui, Andy, je crois bien que je t’excuse.  » Quel soulagement d'entendre ca de sa part. C'est comme si tous mes problèmes s'étaient envolés d'un coup. Avoir le pardon de Némésis était la seule chose qui m'importait en ce moment. Je n'avais pas eu d'idée précise sur commet m'y prendre avec elle. J'étais allé la voir le plus naturellement possible et voilà. Affichant un sourire, je me lève de ma chaise et tire cette dernière avec moi pour m'assoir juste à coté de la brunette. Une fois à la même hauteur, je passe un bras autour de ses épaules et l'attire vers moi afin de la prendre dans mes bras. Je alors cale mon visage au creux de son cou. « Tu m'as manqué tu sais. Plus jamais on se séparera. »
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MessageSujet: Re: friendship never ends [ Némésis ] friendship never ends [ Némésis ] EmptyDim 18 Déc - 19:02

J’ai connu le premier abandon de ma vie alors que je n’étais même pas née, quand mon connard de père s’est tiré. Ensuite j’ai été tranquille on va dire, puisque j’ai eut la chance de prendre 10 années avant qu’on ne m’arrache ma mère. Puis dans la foulée, monsieur Manu. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de dieu. Non mais merde, j’avais 10 ans, et j’étais seule. Je me suis dit que c’était bon, que c’était fini et que de toute façon on ne pouvait plus m’enlever personne. J’étais heureuse dans le café, tout le monde était super sympa et j’avais plein d’amis. Mais c’était sans compter le retour de mon connard de géniteur. Ah, comme j’ai pu le maudire. Voilà qu’on m’enlevait encore à tout ceux que j’aimais. Ça aurait du finir avec ça, mais étant donné qu’on ne restait pas longtemps au même endroit, je ne pouvais pas me faire de vrais amis, ou si je m’en faisais, on m’y arrachait. Gé-nial. Quelle vie merveilleuse ! Et puis il y avait eut l’Arkansas, et Leandro. On était resté plus longtemps que d’habitude cette fois. C’était super, et quand il a fallu partir, j’ai failli rester. Mais on partait en Californie, alors je suis venu. J’ai suivi mon père, et Ninon. Oh, Ninon. Si elle n’avait pas été là, je serais morte. Elle se préoccupait tellement de moi qu’on aurait pu croire que c’était ma mère. En Californie, il y avait eut Berkeley. J’y ai rencontré plein de monde, et puis Andreas. C’est là bas que je l’ai rencontré. On s’est tout de suite entendu, je crois. Puis mon père, et Ninon, sont repartis. Entre temps j’ai eu plusieurs colocataires, et j’ai déménagé. Je cherche toujours les endroits où il y a le plus de monde. Je ne peux pas rester seule, j’ai besoin… besoin qu’il y ait toujours minimum une personne avec moi. Sinon je panique. Ces crises sont pires la nuit, quand je suis seule dans mon lit. J’en hurlerai presque. Au début, je hurlais. Je me réveillai en sueur, et je criait parce que mes cauchemars étaient affreux. Ninon venait souvent me voir, et elle restait près de moi jusqu’à ce que je me rendorme. Si je me rendormais. Parce que la plupart du temps, j’avais trop peur pour me rendormir. Au cas ou mes cauchemars empiraient. Mes amis trouvaient ça drôle, les cons. « Eh, tu sais quand tu vas chez la Sisis, tu commence la journée à quatre heures du mat’ ! » Ah ouais, hilarant.

« C'est un mal pour un bien je pense. On n'était surement pas fait pour être ensemble lui et moi. » il passe une main dans ses cheveux. Je sais que si je réponds « effectivement, t’étais pas fait pour être avec lui », il va mal le prendre. Et puis Soan, je ne le connaissais pas. Je hoche la tête en pinçant les lèvres. C’est tellement un connard. Je ne sais même pas pourquoi je lui pardonne. Ça fait longtemps que j’aurais du lui renverser mon frappé à la tronche et me tirer. Alors bon dieu, pourquoi je lui pardonne, pourquoi ? Lorsque je le fais attendre, lorsque je le fais méditer sur le fait que si oui ou non il mérite mon pardon, il relève la tête. Il a l’air passablement nerveux, le pauvre chéri. J’esquisse un faible sourire en voyant ses traits se décrisper. Il me sourit aussi puis viens s’asseoir près de moi. Puis il me prend dans ses bras et cache sa tête dans mon cou. J’ai toujours aimé les gens tactiles, ceux qui te parlent en jouant avec tes doigts, ou qui te font des câlins. Avec moi, Andy est tactile, et que je te passe un bras autour des épaules, et que je te trippote la main, et que je te prenne dans mes bras. Ça ne veut rien dire, ni pour lui ni pour moi, c’est juste comme ça. Je souris encore, et joue avec une mèche brune de ses cheveux. « N'est-il pas mignooon le dydy ? » lui dis-je, ironique. « Oh, ça me fait penser à une vidéo, je te la montrerai. Elle est française, mais je ferai le dictionnaire hein. » il faudra qu’on reprenne tout comme avant, avant cette soirée ou je n’avais pas eu l’idée d’aller. « Tu m'as manqué tu sais. Plus jamais on se séparera. » j’hoche de nouveau la tête. S'il savait comme ça me fait plaisir qu'il me dise ça. « C’est pas moi qui suis partie tu sais. » Eh merde. Je voulais pas dire ça, je vais encore tout foutre par terre. Mais il n’a même pas idée de tout ce que ça a pu me faire. Encore si je n’avais pas une peur aussi… aussi folle de l’abandon, je ne lui en aurais pas autant voulu. Et puis il est venu s’excuser, et je continue à enfoncer le clou. Je me mords la lèvre. Oh et puis merde hein. Je lui en voulais, il a le droit de le savoir. Histoire que cette histoire ne ressorte pas plus tard. Autant qu’on se dise tout maintenant, tant qu’à faire. C’est lui qui a commencé, c’est lui qui est venu me voir. Après ça sera fini. Pouf on fait exploser, on enterre. On oublie et on se reparle, on se remet à déconner ensemble, on se remet à critiquer les gens juste pour les faire chier. On se remet à faire des concours de crachats et à bouffer comme des trous. Boire, c’est pas sure que ça le refasse. Moi ça me gênerais pas puisque c’est juste pour le fun comme on dit, je sais à quoi m’attendre et j’assume. Lui, je sais pas si il assumerai maintenant qu’il y a plus Soan. Et de toute façon, il est en train de remonter la pente. Je continue à enrouler sa mèche autour des mon index. « Mais oui, plus jamais, plus jamais de la vie. Tu m'as manqué aussi tu sais. »
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MessageSujet: Re: friendship never ends [ Némésis ] friendship never ends [ Némésis ] EmptyMar 20 Déc - 11:50

Tout comme Némésis je ne connais pas mon père. Non pas qu'il m'a abandonné contrairement à elle, mais tout simplement parce que ma connasse de génitrice – à mes yeux elle n'est plus ma mère depuis très longtemps – ne savait pas par qui elle s'était fait sauter. Quand on est gamin c'est vraiment difficile de vivre avec ca. Surtout à l'école lorsque ta « maitresse » te demande ce que font tes parents. Question très conne mais qui met vite mal à l'aise. Je me souviens encore qu'un jour un de mes camarades de classe m'a fait la réflexion comme quoi si je n'avais pas de père c'est parce qu'il ne m'aimait pas et qu'il avait préféré partir. Croyez-moi que lorsque l'on a sept ans, on prend très mal ce genre de remarque. Ne pouvant accepté que l'on me sorte ce genre de truc, je lui avais foutu mon poing en pleine figure en guise de réponse. Je crois bien que c'est ce qui a provoqué en moi toute cette violence. Je prenais l'habitude d'utiliser mes petits poings pour que l'on me respecte. Car aussi surprenant que cela puisse paraître, moi aussi j'ai déjà pleuré à cause de paroles blessante. Même si c'était il y a des dizaines d'années maintenant. Mais ce genre de galère m'a forgé le caractère. A force de prendre des coups on devient plus fort. Avec le temps je suis devenu parfaitement hermétique à tout ce qui était extérieur à mon petit monde. Plus question pour moi de me laisser marcher dessus par les autres. C'est moi qui allait faire ma loi et les autres allaient devoir faire avec point barre. Même si je le cachais, il y a encore quelques mois je vivais encore très mal le fait de vivre sans père. Car pour moi le type avec lequel s'était remariée ma mère, n'était rien à mes yeux. Il me fait filé un bon paquet de fric que je pouvais dépenser à gogo et voilà. De toute façon maintenant les parents ne se prennent plus la tête avec leurs enfants. Ils comblent leur absence en leur achetant des téléphones, des ordinateurs, en leur filant du fric. Monde de merde. Personnellement, les choses ont changé dans ma tête depuis que j'ai su que j'étais papa d'un petit garçon. C'est bête à dire mais, toutes ces années pendant lesquelles j'avais mal vécu le fait de ne pas connaître mon père, s'envolèrent dès que mes yeux croisèrent ceux de mon fils. Je n'allais certainement pas l'abandonner. Je ne voulais surtout pas qu'il vive ce que j'avais pu vivre moi aussi. C'est vrai, j'aurai pu rejeter le gamin et faire comme si de rien n'était. Mais je l'aurai regretté pour le restant de mes jours. Abandonner son enfant est la pire des choses qu'un parent puisse faire à mes yeux. C'est tout simplement inconcevable.

Abandonner un ami n'est pas mieux me direz-vous. Et pourtant c'est ce que j'avais fait. Tout ca pour quoi ? Pour Soan que je croyais être l'amour de ma vie, qui avait finit par m'abandonner à son tour quelques mois plus tard. La vie n'a vraiment aucun sens. Finalement je m'étais remis plus vite que prévu de cette rupture. Il faut dire que tout au long de l'année notre couple n'avait pas été des plus stable. Il y avait toujours quelque chose pour que tout parte en mille morceaux. On se plaisait bien dans notre situation. A se faire du mal l'un et l'autre sans arrêt. Ce fut surement la relation la plus malsaine que je n'ai jamais eu de ma vie. En étant de nouveau célibataire, j'avais l'impression de retourner en quelques sortes dans le droit chemin. Seulement pour que je redevienne l'homme que j'étais avant, celui qui est relativement de bonne humeur malgré son caractère de merde, celui qui est heureux de vivre et qui emmerde la Terre entière, il faut que Némésis accepte que l'on reprenne tout à zéro elle et moi. C'était la base de tout. D'ailleurs, lorsqu'elle me demande si elle devrait me pardonner, une boule d'angoisse se forme au fond de ma gorge. Je n'aime pas ce genre de question, qui sont souvent très mauvais signe. C'est un peu comme le « il faut que je te parle ». Phrase balancée souvent à sa moitié avant de lui dire que tout est terminé. Alors oui, je suis nerveux. Et cette nervosité se fait largement sentir vu la façon dont je tape du pied. La patience n'a jamais été mon fort, je n'aime pas me rendre mal pour quelqu'un car je me sens faible. Mais vu la situation, je n'ai pas vraiment le choix. Heureusement pour mon pauvre petit coeur, Némésis finit par soulager ma douleur en m'affirment que oui, elle me pardonne. Sans plus attendre je file prendre place à coté d'elle afin de la prendre dans mes bras.

Je n'ai jamais été quelqu'un de tactile ou bien qui dit ce qu'il à sur le coeur. Soan m'a reproché bon nombre de fois de ne pas assez le prendre dans mes bras ou de ne pas assez lui dire que je l'aimais. Tout ce qui concerne les sentiments me met relativement mal à l'aise. Cela ne veut pas pour autant dire que je n'aime pas les gens. Soan savait très bien que je l'aimais comme un dingue sans que je n'ai besoin de le lui répéter du matin au soir. Je ne compte d'ailleurs même plus le nombre de fois où nous nous sommes engueulés à ce sujet. Alors si je suis aussi « tactile » avec ma meilleure amie c'est peut-être parce qu'inconsciemment j'en avais vraiment envie. Ce n'est pas juste pour se dire « cool on se retrouve alors t'as le droit à ton câlin ». Non, c'est juste que ca me faisait le plus grand bien que de la serrer contre moi de cette façon là. Après tout ce temps passé l'un sans l'autre, je pense que je pouvais me permettre ce genre de geste. Et puis de toute façon j'ai toujours aimé lui faire des câlin et des bisous. Allez donc savoir pourquoi, Némésis a tendance à réveiller mon coté Bisounours.

« N'est-il pas mignooon le dydy ?  » Face à cette remarque je me redresse et fronce le nez alors que Némésis s'éclate avec mes cheveux. « Je suis toujours très mignon de toute façon. Quoi que je fasse. » Dis-je en levant légèrement le menton pour me donner un air supérieur. « Oh, ça me fait penser à une vidéo, je te la montrerai. Elle est française, mais je ferai le dictionnaire hein.  » Je lui jète un regard en coin. « Je te signale que je parle français. T'as déjà oublié. » M'exclamais-je en faisant une mine choquée. J'avais appris le français en allant vivre quelques mois en France à l'époque où je voulais devenir photographe professionnel. Ca surprend toujours les gens quand je leur dit que je parle cette langue. Vu mon allure, les gens pensent que mon cerveau est plus envahi par la fumée des clopes que je me fume qu'autre chose. Content d'avoir retrouvé ma meilleure amie, je lui affirme que l'on ne se quittera plus jamais. « C’est pas moi qui suis partie tu sais.  » Allez prends toi ca dans la gueule Benson ca te fera les pieds. Je perds aussitôt le sourire que j'avais jusque là et me détache de Némésis afin de m'affaler sur ma chaise en croisant les bras. La main de Némésis s'engouffre une nouvelle fois dans ma chevelure afin que cette dernière joue avec une mèche de mes cheveux. Ce n'est pas que ce genre de remarque me vexe, mais un peu quand même. J'avais fait l'effort de revenir vers elle, de m'excuser parce que ca me faisait chier qu'on ne se parle plus et elle m'envoie une vanne. « Mais oui, plus jamais, plus jamais de la vie. Tu m'as manqué aussi tu sais.  » Je fais une moue avec ma bouche et lui jète un regard. Bon, je ne vais pas commencer à faire ma tête de mule ce serait vraiment trop con. Affichant un sourire en coin je me lève de ma chaise. « Viens, on se tire de là. On va faire un tour en ville et critiquer les gens. » lui dis-je avant de la tirer par la main afin qu'elle me suive.
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