jayan&camélia❀titreenrecherche

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pelizza da volpedo & lennon-barckley

Heavens shake with anger and the clouds. They curse the ground and I'm screaming for an answer but the darkness blinds me now. We will not survive on misery. We will fill ourselves with love. We are searching. We are hopeful. We are anything but lost.

J’ai du mal à comprendre mes sentiments et la Saint – Valentin l’avait encore prouvé. Il y avait eu Ebony et pourtant je l’avais lâché. Quand elle avait pris la main de Zayn, c’est comme si elle avait signé notre fin. Je suis donc parti, la laissant seule face à son sort. Sur le coup, je dois bien avouer ne pas avoir réellement réfléchi. Dans le sens où je ne pensais qu’à moi. Je suis égoïste et ça n’aide pas. Je ne peux pas accepter qu’elle le choisisse face à moi et même avec une balle dans le corps. Puis en début soirée, surtout, j’ai envie dire, j’avais eu droit à un baiser. De pas n’importe qui. Camélia s’était avancée jusqu’à nous. Elle n’avait rien ajouté avant de s’approcher et de s’accrocher à mes lèvres. Une situation plus qu’embarrassante quand on sait ce qui se passe avec la gamma qui était la première spectatrice de la scène, juste là au premier rang. Alors dans ma position, j’avais juste retenu mon souffle et profité de l’instant présent. Je ne vais pas mentir en vous disant que ça ne fût pas plaisant. Loin de là même, elle dégageait une folie mélangée à une douceur qui plaisait. Puis les évènements s’enchainant, son chemin s’était écarté du mien. Des coups avaient fusé et chacun devait penser à sa peau. En prenant un chemin différent de celui d’Ebony, j’avais rencontré une demoiselle dans le besoin. L’aidant à se relever, à sortir de là, les ambulanciers étaient arrivés et s’étaient directement occupés de nous comme si nous étions les premiers survivants. N’ayant même pas remarqué directement, j’avais en réalité un sacré morceau de verre dans la peau. La plaie avait arrêté de saigner. Mon pantalon était tâché et il faudrait sans doute quelques points de sutures. Direction l’hôpital, on s’occupa de moi. Je retrouvais Ebony. Cris, douleur et incompréhension. On vivait cette dispute qui aurait pu nous détruire sans jamais avoir le possibilité de recoller le moindre morceau. Pour au final, se retrouver encore plus fort, encore plus proche. Sauf que le bonheur fût de courte durée. Quand un médecin entra dans la salle et me demanda si j’étais liée à une certaine Reagan. Mon cœur s’arrêta et je m’imaginais déjà le pire des cas. Je ne pouvais pas faire passer ma sœur après mon amie ou ma petite amie. Je ne sais pas vous dire, personnellement. Tout n’est pas encore clair, toujours mariée, je ne pourrais pas m’engager davantage. Alors je continue mon chemin même s’il se retrouve être parfaitement parallèle au sien. Ils ne se mêlent pas encore. N’attendant donc pas plus longtemps, je laissais la jeune femme pour suivre le médecin et retrouver celle qui compte plus que tout, celle que personne ne pourra remplacer. Pas à pas, j’avance donc avec cette crampe au ventre. Je m’imaginais déjà le pire. Mon dieu, je n’accepterai pas s’il lui était arrivé quelque chose et que je n’ai pas eu la possibilité de faire quelque chose, ni même le moindre geste pour essayer de la protéger. C’est mon rôle d’assurer. Je suis grand le frère. Je suis censé couvrir ses arrières. Je ne voulais pas son corps recouvert d’un drap blanc car je risquais de perdre pied. De foutre en l’air tout ce que j’avais et de quitter Berkeley. Arrivant dans la chambre qu’elle occupait toute seule. Je me retrouvais face à son corps ayant subi quelques coups comme si elle était tombée. Peut – être qu’elle avait voulu éviter un coup de feu. Je ne sais pas. J’aurais tellement voulu être là pour faire au moins quelque chose. Je ne dis pas que je suis invincible mais pour Reagan, je pourrais mourir. En rentrant chez moi au lever du jour, j’avais du mal à réaliser tout ce qui c’était passé. J’avais du mal à croire que ma sœur allait passer les prochaines heures dans les laboratoires des médecins. Elle semblerait être victime d’un trou de mémoire. Une commotion qui aurait aggravé son système nerveux et aurait effacé quelques souvenirs. On allait devoir avoir plus d’explication sur la situation et sur la gravité de son état. Je prierais alors jour et nuit pour que la vie lui laisse sa chance de reprendre le chemin qu’elle avait laissé ce soir-là en plan. Avec son lot de souvenirs douloureux mais aussi heureux.

Le lendemain, je sortis de la salle de bain quand mon téléphone sonna. Je remarquais alors le nom de Aislynn s’afficher. J’espérais qu’à elle aussi rien ne lui était arrivé. Tout était tellement allé vite que je n’avais pas eu le temps de prendre des nouvelles de qui que ce soit. Directement, je lui téléphonais. Elle me demandait comment je me portais et si tout allait pour moi depuis cette terrible nuit. C’est alors qu’elle en venait sur le sujet de Camélia. Sans plus attendre, j’attrapais de quoi m’habiller. Je séchais mes cheveux à grande vitesse et prit la direction de leur habitation. Je ne sais pas pourquoi ça me touchait autant de la savoir dans cet état-là. Avec Camélia, notre relation est assez sinueuse. On prend les choses facilement mais on tombe souvent en désaccord. Je ne sais pas si parfois ses réponses sont construites de façon à se protéger le plus possible. Mais on sent directement qu’elle n’est pas totalement elle, qu’elle se donne des airs pour cacher ses faiblesses. Une façon de faire que je peux comprendre quand je sais comment nous, enfin l’homme peut se constituer. Je ne sais pas ce qu’elle a vécu pour en arriver là. Mais je ne lui jette pas du tout la pierre, loin de moi. Quand je vois combien Reagan a eu des difficultés à gérer ses sentiments quand ils se présentaient. Même moi qui suis du sexe opposé, j’ai dû mal à gérer tout ce qui touche à cela. En arrivant chez mes amies, je prie déjà Aislynn dans mes bras, histoire de me rassurer qu’elle était bien en vie, sans une égratignure. Même si son visage me laissait remarquer la fatigue et la difficulté à accepter la situation. Elle me précisa directement que Camélia n’était pas au courant de ma venue. Elle la connait et elle avait pris l’initiative de me contacter, en sachant que ça pourrait faire plaisir à sa meilleure amie. Montant les marches et poussant délicatement la porte, je la remarquais allongée. « Salut, c’est le prince charmant. » J’aimais la voir sourire et la Camélia en bon et due forme m’aurait balancé un truc au visage avec cette réplique, en me précisant que les légendes ce n’étaient pas sa tasse de thé. Je déposais ma veste en entrant sur la chaise juste à mes côtés. « Comment ça va ? Tu as voulu te frotter à plus fort que toi. Faut se méfier, tu n’es pas indestructible ma chère. » M’asseyant à ses côtés et plus précisément au pied du lit, je lui souriais. Même si quelque chose sur son visage me laissait penser qu’elle était touchée dans son intérieur, dans son jardin secret. J’espérais qu’elle n’allait pas se laisser aller. J’avoue que ce n’est pas facile, en tout cas, elle ne doit pas douter sur le fait qu’il y a toujours quelqu’un sur qui elle peut compter.. Ses amis, sa famille, sa meilleure amie ou moi.

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