Camélia P. Da Volpedo ❀ 415-543-9065

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Laisse moi un message, si tu m'interresse peut-être je dis bien peut-être que je te rappellerai.

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Pelizza Da Volpedo

Je tournais en rond dans ma chambre tel un lion en cage. La mine sombre et les mains enfoncées au plus profond de mes poches, j’avais tout l’air d’être dans un mauvais jour. Ce qui était totalement le cas. La cause de ma mine maussade avait un prénom : Manon Petrov-Versier. La crevette avait fait son come-back moins de vingt-quatre heures plus tôt dans ma vie comme si l’année écoulée n’avait pas existé. Elle avait reçu un accueil on ne peut plus glacial de la part des deux autres membres du golden trio, à savoir Constance et moi. Le temps de notre amitié indestructible semblait bel et bien révolu. Et même si je ne l’avouerai jamais, cela me minait considérablement. Je cherchais un moyen de passer mes nerfs mais rien ne me venait à l’esprit. Finalement le pris mon téléphone et d’un léger effleurement du doigt, je fis défiler mes contact. Je m’arrêtais au prénom de l’une de mes sœurs : Camélia. Collant mon iphone à mon oreille, j’écoutais le bip qui signalait qu’elle n’avait pas encore répondu. Il suffit moins d’une dizaine de secondes pour qu’elle décroche. Avant qu’elle n’ait le temps de dire un banal « allô » je pris la parole. « Elle est revenue. » Trois mots simples mais qui signifiaient tout pour moi cependant. Jugeant utile de donner plus amples informations à l’autre Pelizza Da Volpedo afin qu’elle ne soit pas dans le flou total, je laissais échapper. « Je parle de Manon. » J’avais grincé des dents dès que son prénom était sorti.

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Pelizza Da Volpedo

Voila à peine 20 minutes que j'étais reveillé, j'avais pris ma douche et maintenant je pris ma brosse a dent, et commença activement a me les lavers, mon téléphone sonna et en allant le chercher je pu me déhancher sur i'm sexy and i know it. Je pris le combiné et repndi de ma plus belle voix. « Asho » je courru a la salle de bain, pour cracher et me rincer la bouche. « Pardon, allo. » J'entendis mon adorable frère, comme à notre habitude, pas de gentillesse ni même un brin de politesse, oui c'était bel et bien notre politique. « Je sais, elle est passé me voir aprés sa petite visite dans la demeure Pelizza Dubois. Pas vraiment une réussite apparament » Je connaissais bien mon frère je savais bien que si Manon revenait comme une fleur il n'allait pas lui sauter dans les bras, evidemment, moi je l'avais fais tout simplement parce que Manon était ma Manon, je l'adoré depuis mon plus jeune age et ce n'était pas prêt de s'arrêter. « Alors quoi tu va la bannir a vie et ne plus jamais lui parlé comme notre oncle lointain Harry ? »

Pelizza Da Volpedo

Entendre ma propre sœur cracher je ne sais quoi était tout sauf glamour. Le bruit résonna un instant dans mes oreilles et c’est une moue vaguement dégouttée qui pris place sur mon visage. Camélia ou l’art d’être sans gêne avec son Gusto préféré. Heureusement elle s’excusa, ce qui lui évita une réplique cinglante de ma part. Sans prendre de gants, je lui déballais ce que j’avais sur le cœur et sa réponse me laissa une seconde sans voix. Elle avait déjà revu Manon elle aussi ? La française faisait-elle le tour de ses connaissances pour voir qui était susceptible de lui pardonner ou pas ? Il faut croire que oui. Exaspéré, un soupir s’échappa et ce dernier dut s’entendre à travers le combiné. Cependant, je m’en contrefichais pas mal. « Elle est déjà allée pleurer dans les jupes de sa grande copine Camélia pour être réconfortée comme une gamine. » Dis-je sans aucune pitié. Le ton de ma voix était revêche et je sentais la colère qui montait peu à peu en moi. Après s’être présentée devant Constance et moi, elle avait eu le culot d’aller voir ma sœur comme si de rien n’était. Roulant des yeux vers le ciel, je repris la parole. « Laisse-moi deviner. Tu étais tellement heureuse de la revoir que tu lui as sauté dans les bras. » Aucune interrogation, juste une affirmation. Je connaissais assez Camélia pour savoir qu’elle adorait Manon et qu’elle était bien capable de lui pardonner à la minute où elle l’avait vu. Sa question ne me surprit pas. Ma sœur était-elle en mission pour la Iota ? Devait-elle s’informer discrètement – ou pas – pour Manon afin de savoir à quel moment je serai dans de meilleures dispositions pour l’avoir à nouveau dans mon champ de vision ? Cela ne me surprendrait guère. « Pourquoi pas la bannir effectivement ? Après tout, personne n’est irremplaçable. » Ça c’est dit. Cours le répéter si tu veux sœurette.

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En ce qui concerne mon frère je n’avais aucun tabou ni aucun gène, je vivais avec lui depuis 21 ans maintenant, je le connaissais comme ma poche et lui aussi, n’oublions pas qu’en étant petit on s’était vu nue au moins un million de fois. Souvenir que je viens de me remémorer et que j’aimerai oublier au plus vite si possible. Je l’entendais bien à sa voix me parler de Manon l’exaspéré au plus au point. Ce qui était donc pour moi bien emmerdant puisque pour moi cette fille était une de mes amies les plus proche, auparavant Gusto et Manon était proche très proche, mais elle était partie sans donner aucun signe de vie, personnellement cela ne m’avait pas vraiment touché puisque moi-même j’étais dans mon internant à Londres donc je n’avais pas vraiment subis son absence. « Mais non commence pas, elle n’ait pas venu pleurer, elle est venu dans l’ordre, elle est passé te voir toi et Constance, et dans la logique elle est venu ensuite et c’est moi-même qui lui a demandé comment sa s’était passé. » Oui c’était bel et bien la vérité, bien que Manon avait beaucoup de peine pour son histoire avec Constance et Gusto, elle n’était absolument pas venu pleurer dans les jupes de sa grande copine comme il le dit si bien. Il était maintenant si mauvais avec elle. « C’est évident, tu sais aussi bien que moi, que je ne suis pas vraiment apprécié et que j’aime particulièrement … personne, donc en soit le peu d’amis que j’ai, j’essaye de ne pas faire ma tête de mule et de savoir apprécier leurs présence. » Il me connaissait bien, même trop bien parfois, mieux que moi-même. Bien sur que je lui avais sauté dans les bras, le contraire aurait été très étonnant. Non la Manon ne m’avait pas demandé de faire l’espionne, j’aimais Manon, mais elle savait aussi très bien que je serais toujours du coté de Gusto, mais j’avais moi-même décidé d’essayer de les rabibocher, mais bien entendu avec Gusto c’est peine perdu. « Oh arrête un peu, et une fois que tu va la bannir tu va le regretter en 5 minutes, tu ne le dira pas mais je sais bien que se sera le cas. Je te signale que Manon est ton ami la plus proche, tu pourrais POUR une fois faire un effort, non c’est trop demandé ? »

Pelizza Da Volpedo

En soutenant Manon, ma sœur ne s’attirait pas mes faveurs. C’était même le contraire. J’étais au bord de l’explosion en l’écoutant me raconter qu’elle avait revu la française, qu’elle avait été suuuuper heureuse de la retrouver et j’en passe des meilleures. Rien de tel pour m’agacer prodigieusement. Bien entendu, je comprenais à peu près que ma relation avec Manon n’était pas celle que Cam’ et elle avait. J’étais également conscient que l’autre Pelizza Da Volpedo avait été absente l’année dernière. Elle n’avait donc pas subi de manque. Moi oui. Et dieu m’en soit témoin : On n’abandonne pas Augusto comme une vieille chaussette sans avoir le retour puissance mille après. « Ça ne m’étonne pas qu’elle n’ait pas pleuré. Elle n’a aucun cœur cette fille. » Cette fille, voilà à quoi je pouvais résumer la iota à présent. « Question stupide de ta part, tu devais bien te douter qu’elle n’avait aucune chance d’être accueillie avec le sourire. » et encore, c’est rien de le dire. Elle avait plutôt eu le droit à la soupe à la grimace. Lorsque ma sœur enchaîna sur le fait qu’elle n’avait pas énormément d’amis au sein de l’université, un léger sourire flotta sur mes lèvres. On reconnaissait bien là, le sale caractère de son frère aîné ! C’est sûrement parce qu’elle me ressemblait étrangement, que je la portais autant dans mon cœur. Elle serait une mini Francesca que je ne lui accorderai même pas un regard. Néanmoins, avoir des amis c’est bien, mais avoir des amis comme la rouge c’est nul. « Mieux vaut être seul que mal accompagné, tu ne crois pas ? » Maugréais-je fortement. Une façon détournée pour dire que je me portais bien mieux sans Manon ? Oui, c’est exactement cela. Surpris par le ton moralisateur que prenait Camélia, je la laissais poursuivre sans l’interrompre. Elle n’avait pas foncièrement tort … Mais je préférais crever plutôt que de l’admettre. « figures-toi qu’elle est bannie de ma vie depuis plus de cinq minutes et tu veux un scoop ? Je ne m’en porte pas plus mal. Oui, oui et oui, c’est trop me demander ! Je donne ma confiance une fois mais pas deux. C’est trop compliqué à comprendre ? » J’avais employé le même ton que l’autre PDV. La menace était claire : Si Camélia s’aventurait sur le terrain glissant du « je tiens tête à Augusto », il y avait fort à parier qu’une dispute éclate. A ses risques et périls.

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Je savais très bien qu’en soutenant Manon je n’allais surtout pas me mettre dans les bonne grâce de mon grand frère, seulement je connaissais bien Manon et je sais bien qu’elle n’a qu’une envie retrouvant sa complicité avec Augusto et oui je voulais l’aider parce que je n’aimais pas que mon frère et Manon reste en froid alors que je sais bien que Gusto l’apprécie toujours, il ne le dit pas mais je suis sur qu’au fond il ressent la même chose. Maintenant si je me trompe et bien soit j’aurais au moins essayé. Et j’espère vraiment qu’il ne va pas m’en vouloir, que Gusto me fasse la gueule serait la seule chose que je ne pourrais pas supporter ici. « Mais tu sais très bien que si, je comprend pas pourquoi tu ne trouve pas la force de lui pardonné. » Comment pouvait-il zappé quelqu’un qu’il a tant apprécié d’un coup comme ça. Oui je me posais cette question mais au fond je n’étais pas si différente que lui, bien que moi j’avais été au moins doté d’un peu plus de cœur que lui, pas beaucoup plus, mais un peu quand même malgré tout. « Je suis tout à fait d’accord avec ce dicton, mais bon quand même, elle n’est pas de mauvaise compagnie j’aimerai savoir pourquoi, parce qu’elle partie sans donner signe de vie ? c’est vraiment ça la cause ? » Il avait beaucoup de mal a accordé sa confiance ce que je conçoit très bien, puisque j’étais pareil, mais pour une amie très proche tel que Manon j’estime que le petit père pourrait faire une effort quand même. « Je conçois très bien que tu ne veuille pas donné ta confiance à tout va, et heureusement les gens sont tous des cons et pour la plupart ils ne méritent même pas qu’on leurs adresse la parole, mais quand même Gusto il s’agit pas de n’importe qui, il s’agit de MANON, celle qui était ta meilleure amie. » Il était plutôt rare pour mon frère et moi que nous nous prenions la tête, mais ça arrivé quand même de temps à autre, une chance, que ça ne dure jamais longtemps. Pour une fois nos embrouilles ne porterai pas, « qui est le meilleur ? » oui combat encore jamais terminé. Bien entendu Gusto prétendra le contraire. Mais je suis toujours la pour rappeler la vérité. En tout cas j’attendais que mon interlocuteur puisse dire quelque chose.

Pelizza Da Volpedo

Entendre Camélia, ma propre sœur, mon propre sang défendre corps et âme Manon et chanter ses louanges me donnait envie de lui hurler dessus. Toutefois, par amour fraternel envers elle, je me contenais aussi bien que je le pouvais. Et dieu sait que c’était une tâche ardue. « Ce n’est pas une question de force, c’est une question d’envie. Ou plutôt de non envie. » Finis-je par lui affirmer dans un soupir dépité. La non envie de lui avouer qu’elle m’avait cruellement manqué et que son absence s’était fait ressentir tous les jours. Me rabaisser de cette manière me tuerait. « Evidemment que c’est à cause de son départ. C’est déjà une bonne cause, tu ne crois pas ! » J’avais haussé sans faire exprès le son de ma voix. Mon ton était plus dur. Je passais mes nerfs sur l’autre Pelizza Da Volpedo. Et le pire, c’est que je n’éprouvais aucun remord à le faire. « Tu vois, tu viens d’employer le temps qu’il convient à la perfection. Elle était ma meilleure amie. C’est du passé. Il est temps que tu ancres cette donnée dans ta jolie petite tête. Ce qui est passé ne reviendra plus. C’est fini, terminé. L’amitié entre Manon et Augusto n’existe plus. » Et c’est sûrement cette vérité qui est la plus difficile à digérer. Même pour un grand gaillard comme moi, qui n’éprouve aucune émotion particulière, le fait de devoir tirer un trait définitif sur toute une partie de ma vie me faisait un petit quelque chose. Mais on s’habitue à tout ; au bout d’un moment l’absence de Manon à mes côtés ne se ferait plus ressentir. Après tout, elle était déjà rayée de ma vie depuis un an. « Je me contrefiche de savoir qui est le meilleur. Je pensais trouver du soutien auprès de ma sœur mais je me suis fourvoyé. Tu es de son côté à elle, donc on va arrêter cette conversation. A plus Cam’. » Et sans un mot de plus, je raccrochai vivement sans lui permettre de me tenir le crachoir encore bien longtemps. Je venais de perdre mon plus précieux allié. Et encore une fois, tout était de la faute à la française.

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