| | | Matthew et Camélia ❀ now you're never clean up the mess you made |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: Matthew et Camélia ❀ now you're never clean up the mess you made Mar 18 Juin - 22:55 | |
| FÊTE FORAINE DE NOB-HILL ▶ Le son du clochet indiqué qu’il était prés de dix heures du matin. Le soleil de Californie était déjà bel et bien de sortie, et j’étais donc confortablement installé sur mon transat, la gouvernante ne tarda pas à arrivé avec un plateau où se trouvait une boisson fraiche avec paille et petit palmier pour embellir mon été. Début de l’été, j’étais décidément revenue au bon moment de l’année, après huit mois de tournage je n’étais pas mécontente d’être revenue bien au contraire. Bien qu’une nouvelle année se profilait bientôt à Berkeley je ne préférai pour le moment ne pas y penser, mon seul but durant ces futurs prochaine vacance est d’oublier l’université et toutes ces personnes qui m’insupporte au plus haut point et de profiter de mes vacances. Je venais pourtant de revenir mais n’étant pas une grande sociable je n’avais que très peu d’amie et donc beaucoup d’ennemie malheureusement. Toujours habitué à faire la forte je ne montrais rien, mais pourtant je devais bien avoué que cela me rongeais parfois pas mal. Quoi qu’il en soit aujourd’hui je devais aller à l’université pour rendre mon dossier d’inscription pour la nouvelle année qui débuterai en septembre. Dans ma douche je profitais de la fraicheur de l’eau. Devant mon miroir je grimaçai, exaspérée. Ma capricieuse chevelure refuse de coopérer. Je devrais normalement être déjà en vacance et donc rester chez moi à me reposer et, au lieu de ça, me voilà en train d’essayer de soumettre ma crinière brune à coup de brosse. Camélia ne laisse pas tes cheveux mouillés trop longtemps ou bien ta crinière restera indomptable. Tout en me répétant cette litanie, je tente une nouvelle fois de mater la rébellion capillaire. Excédée je lève les yeux au ciel face à cette blonde qui me fixe, avec son teint trop pâle et ses yeux bleus trop grand pour son visage ma colocataire mais aussi meilleure amie Aislynn. Presque une heure et demi plus tard me voilà prête à partir prônant ma Porsche noir sur les routes je pu remarquer dehors quelques paparazzi camper dans des voitures à l’affut de la moindre action que je pourrais faire aujourd’hui. Dur de devenir célèbre. En arrivant sur le campus j’entrais dans le parking réservé aux étudiants possédant un véhicule. Ayant une place attitrée depuis toujours c’est sans faire attention que je pris ce chemin à une allure non négligeable. Mais c’est à l’instant où je fis un bond en avant que je me rendis finalement compte que ma vitesse devait être trop élevée, n’étant pas habitué a faire des erreurs je sortie de ma voiture excédée pour non seulement voir les dégâts mais aussi le coupable. Je le reconnais, oui je le reconnais, et il ne s’arrêtait même pas, c’est en me regardant avec insistance qu’il partie sans prendre la peine de m’adresser une parole. Non pas que j’ai besoin de son aide pour réparer les dégâts mais de principe je ne supportais pas ça. Oui en règle générale je n’étais pas appréciée pour mon tempérament de feu et mon habitude à être peu agréable, mais depuis mon retour je mis un point d’honneur à devenir plus sociable pour le bien de ma carrière. Je me devais d’avoir un comportement exemplaire pour ma nouvelle célébrité. C’est de mauvaise humeur que je continuerai alors ma journée. Vingt et une heure trente, c’est presque forcée que je me prépare pour aller à la fête foraine. « Allez pour ton retour on fais un truc fun qu’on a jamais, et j’amène deux trois personnes que tu ne connais pas, ils sont en première année. » je levais les yeux au ciel mais je me devais de lui faire plaisir après huit mois d’absence imposée, le manque qu’elle devait éprouver de ne pas m’avoir à ses côté devait être insupportable, alors je pourrais bien subir une soirée en compensation. « Très bien, mais pas longtemps, ne te sens pas obligé de les amener tu sais bien que je n’aime pas me mélanger. » Argumentai-je d’un ton on ne peux plus sérieux. S’avançant dans la foule je scrutais déjà les horizons à la recherche des photographes, ce soir je n’étais absolument pas d’humeur à me faire prendre sous toutes les coutures. Mais mise à part quelques photos de fan et quelques autographes j’étais plutôt tranquille lucky me. Nous étions dans la file d’attente de la grande roue, évidemment je n’allais pas la faire avec eux étant donné mon vertige avancé, mais je me devais de faire la file d’attente pour éviter de me retrouver seule dans la cage aux lions à savoir la population. Mais très vite mon attention fut reportée sur une tête que j’avais vu peu de temps avant d’être ici, le matin même. Matthew ce petit iota insignifiant, il détruit ma voiture et prend la fuite comme le dernier des voleurs. S’il pensé s’en tirer comme ça je crois que le jeune homme ne connaît pas encore la Camélia que je suis. Prêt à monter dans l’embarcation qui l’emmènerai au sommet avec une fille que je connaissais absolument pas et dont je me fichais complétement sois dis en passant, je me frayai un chemin parmi la foule pour le rejoindre aussi vite que possible et c’est une fois le jeune iota assis que je me permettais de bousculer la jeune femme pour prendre place dans l’embarcation à ses côtés. Et sans même qu’il ne s’en rende compte nous étions déjà partie pour nous envoyer en l’air à proprement parlé. J’allais pouvoir commencer ma tirade, après tout emmerder les gens est ma plus grande passion. « Je crois que tu me dois des excuses » dis-je d’un ton arrogant. « Je ne te lâcherai pas, toi et moi on ne joue pas dans la même catégorie ça c’est sur. Quand bien même, ce matin tu es partie sans rien dire, je crois que tu ne te rend pas bien compte de qui je suis. » Il est évident que maintenant je ne le lâcherai pas tant que celui ci ne me présenterai pas des excuses des plus humiliante pour lui. Je tournais la tête est c’est a ce moment que je me rendis compte aussi de mon erreur, être monté dans cet engin de malheur alors que j’ai le vertige. Bien entendu j’allais doucement me tétaniser sans que cela ce voit. |
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| | Sujet: Re: Matthew et Camélia ❀ now you're never clean up the mess you made Ven 26 Juil - 1:07 | |
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 Sortir le moins possible dans les bars et les clubs de San Francisco. C’était la nouvelle résolution que je m’étais engagé à respecter. Dans le cadre de ma réintégration au sein de la confrérie Iota, il avait été convenu que je devais désormais éviter l’alcool, au risque de me faire renvoyer illico-presto. C’était un mal pour un bien au final, cela me poussait à ne plus consommer, à ne plus tomber dans les profondeurs de ce piège dans lesquelles je m’étais noyé de bien trop nombreuses fois. Pour repartir de l’avant, passer à autre chose, j’avais besoin de stopper tout ce genre de trucs, de rester clean. Après tout, Ethan avait bien réussi à rester sobre pendant des années après sa désintox. La persévérance n’étant pas son point fort, cela ne devait pas être bien compliqué de résister à l’appel de l’alcool qui résonnait pourtant comme un chant de sirène à l’heure actuelle. C’était néanmoins bien plus dur que je ne l’imaginais. J’étais parti depuis un petit moment de l’université et j’avais besoin de recommencer ma socialisation, de rencontrer de nouvelles personnes. Habituellement, je faisais la plupart de mes rencontres en soirée, dans les bars, j’allais désormais devoir changer mon fusil d’épaule, trouver d’autres moyens de rencontrer des gens, intéressants si possible. J’avais beau essayer de convaincre mes amis les plus proches de sortir ailleurs qu’en boîte ce soir, je me heurtais à un mur, ils avaient envie de profiter pleinement de leur soirée, de vivre leur jeunesse à fond et je n’étais pas de ceux qui allaient les en empêcher. Affalé dans le canapé de notre appartement, je réfléchissais à qui je pouvais proposer un plan qui n’incluait pas d’alcools. La liste était bien trop courte. Cependant, il était hors de question que je passe une nouvelle soirée seule alors que tout le monde était en train de s’éclater. La solitude, voilà ce que je devais éviter à tout prix si je ne voulais pas retomber dans mes travers. La réponse était pourtant évidente, elle était là, sous mes yeux. Mes coéquipiers de l’équipe de football, eux aussi étaient tenus d’éviter autant que possible l’alcool, c’était avec eux que je devais passer la soirée. Qui plus est, cela me permettrait de rencontrer les joueurs ayant intégré l’équipe pendant mon absence, une pierre deux coups. Je dégainai rapidement mon téléphone et appelai un ancien pote, du temps où je faisais encore partie de l’équipe. Immédiatement, il me proposa de rejoindre quelques membres de l’équipe à la fête foraine. Ce n’était pas vraiment le genre d’endroit que j’avais l’habitude de fréquenter, pas vraiment le genre d’endroit que j’appréciais, mais après tout ça ne pouvait pas être pire que de rester à l’appartement, ruminant ma solitude devant un mauvais film. Une heure plus tard je me retrouvais à la fête foraine de Nob-Hill. Depuis le temps que j’habitais à San Francisco, je n’y avais jamais mis les pieds, c’était immense, bien plus grand que dans mes pensées. Je m’attendais à trouver quelque chose de très kitch, mais au final, on y retrouvait un peu de l’ambiance qu’il y avait dans Disney World ou autres centres d’attractions du genre, ce n’était pas si mal. Je rejoignais mes coéquipiers dans la file d’attente de la grande roue. Ils venaient tout juste de manger et n’avaient pas envie de faire une attraction trop violente pour finalement régurgiter le met qu’ils venaient de déguster. Dans l’ensemble, les gars avaient l’air vraiment sympa, l’année prochaine s’annonçait assez cool, en espérant que l’on réussirait à réitérer nos performances sportives qui nous avaient menées à la victoire face à Stanford. Enfin, il y en avait tout de même un qui avait l’air con comme ses pieds, l’ignorer se serait sûrement suffisant, plutôt que de passer une année à supporter sa bêtise. Des cheerleaders de l’équipe nous rejoignaient tout à coup dans la file d’attente et très rapidement une d’entre elles se mit à me draguer avec insistance. Elle était bien connue de l’équipe, réputée pour avoir couché avec tous les joueurs, elles m’avaient déjà dragué à maintes reprises à l’époque où je sortais avec Reagan, sans réussite. Désormais, elle me savait célibataire et voulait retenter sa chance. Pas de chance pour toi la catin, les sacs à MST ne sont pas vraiment mon genre, même pour rebondir après une rupture douloureuse. Néanmoins, elle était coriace et voulait absolument monter avec moi dans la grande roue. Tout compte fait, une soirée, seul, devant un mauvais film, me tentait bien tout à coup. Je marchai lentement vers le portique qui donnait accès à l’attraction, m’apprêtant à passer les minutes les plus longues de mon existence, à me faire aguicher par une fille qui n’avait apparemment pas intégré la notion d’amour propre. Mais, sans que je ne me rende compte de rien, la fille avec qui je me retrouvais assis dans la grande roue n’avait rien à voir avec la radasse qui m’allumait quelques secondes plus tôt. Je mis quelques instants avant de me rendre compte de l’identité de la personne qui s’était assise à mes côtés, la regardant furtivement de la tête aux pieds. « Bien mieux. Les traînées, c’est pas trop ma came. » J’avais à peine eu le temps de terminer ma phrase que déjà elle s’excitait, m’agressant et me demandant de lui présenter des excuses. C’était donc elle, la folle furieuse qui avait embouti ma voiture le matin même, celle qui ne savait pas conduire, et désormais elle exigeait des excuses ? C’était le monde à l’envers. « Parce que tu es plutôt bien foutue et… je jetais un nouveau coup d’œil à ses vêtements, visiblement riche, tu crois que tout t’es dû ? Désolé de te décevoir chérie, mais va falloir être plus convaincante que ça pour avoir des excuses, tu es celle qui a embouti ma voiture, n’inverse pas les rôles. » Je n’allais pas me laisser faire, ce n’était pas mon genre de laisser faire une fille juste pour son joli minois, j’en avais vu d’autres. Scénario digne d’un film de mauvais goût, quelques instants plus tard, alors que nous étions rendus au sommet de la grande roue, celle-ci s’immobilisa. J’allais devoir passer encore un moment en sa compagnie et je ne savais pas trop quoi en penser. D’un côté, je sentais qu’elle allait rapidement m’énerver, de l’autre, j’avais envie de m’amuser à la rendre folle, de la pousser dans ses retranchements pour voir de quoi elle était réellement capable. Cependant, lorsque la roue se stoppa, je remarquai un léger rictus sur son visage. « Qu’est-ce qu’il y a ? Ne me dis pas que toi, qui prend les gens de haut, tu as peur de la hauteur. »
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| | Sujet: Re: Matthew et Camélia ❀ now you're never clean up the mess you made Mer 18 Sep - 15:51 | |
| FÊTE FORAINE DE NOB-HILL ▶ Camélia n’avait pas vraiment bien joué son coup, elle se sentait élever dans les airs et l’idée d’ouvrir les yeux pour voir à combien de mètre elle se trouvait lui donner déjà la nausée. Très bien, elle n’allait pas ouvrir les yeux pour le moment. M’enfin elle n’allait pas s’y tenir bien longtemps la connaissant. Ce fameux Matthew, lui avait foncé dedans et ensuite il était partie sans demander son reste. Sans même un mot pour la victime à savoir Camélia. Elle n’a pas la langue dans sa poche et elle n’allait pas laisser passer cette erreur et surtout pas de lui. « Tu as beau avoir une belle gueule ça n’excuse pas tout » pensa-t-elle. Plutôt avare de compliment d’habitude, elle ne cessait de regarder l’être qui ce trouvait en face d’elle à défaut de ne pas pouvoir regarder les alentours, elle restait donc concentré sur son interlocuteur aux faux airs de bad boy de mauvaise humeur. Elle repensait à son retour triomphant et à comment elle s’était imposé à peine revenu. Malheureusement en partant elle avait abandonné des choses qui ne lui appartenaient plus désormais. Un brin nostalgique elle pensait souvent a comment serait sa relation avec Jayan aujourd’hui si elle n’était pas partie pour vivre ses moments de gloire à Hollywood ? C’est une chose qu’elle ne saura donc jamais. Laissant désormais ce chapitre derrière elle, Camélia sortie son téléphone pour pouvoir appeler au secours, pour que quelqu’un daigne arrêter la machine et la faire descendre immédiatement dans le sens inverse avant qu’elle ne monte encore trop haut. Hop un message de Miles lui annonçant son arrivé imminente. Ce Miles, son préféré, son trésor, le sien et celui de personne d’autre. Elle ne l’avait pas vu depuis un moment mais le contact n’avait jamais été rompu bien au contraire. Elle l’avait incité à venir dans cette prestigieuse université et au moins elle l’aurait pour elle toute seule. Abordant sa mine agacée elle ne reflétait pas de sa bonne humeur à cet instant surtout par une telle compagnie. Lui faisant face, il lui adressait brièvement ce qui lui semblait être un compliment, mais elle décida de ne pas y répondre ne voulant vraiment copiner avec l’agresseur de sa voiture. Elle écouta ensuite le jeune iota parler de nouveau. On croit rêver, est-ce que par hasard il se fiche d’elle ou bien est-il vraiment sérieux ? S’il l’es il risque d’avoir de sérieux problème. Elle lui jeta un regard entendu, ses traits du visage devenais crispé et dur. « Tu plaisantes là j’espère ? » Et d’un signe de tête il lui fit non. Le non qu’elle n’allait pas accepter, le non de trop venant de lui. Elle allait s’énerver oh oui elle le sentait arriver, mais elle allait devoir ce calmer au risque de tomber du haut de la machine. « J’étais en train de me garer quand TA voiture à débarqué de nulle part et elle est venu emboutir l’arrière de mon véhicule. » Elle préféra rester calme, elle savait pertinemment qu’avec la colère et surtout avec lui cela la mènerait à rien. Elle croisa les bras et s’installa dans le fond de son siège tout en faisant bien attention à ne pas regarder dans le vide. Elle allait non seulement de voir subir ça, mais en plus elle allait devoir subir la mauvaise foi de son camarade. Autant dire que ce soir ce n’est pas sa soirée. « Qu’est-ce que tu veux, que je m’agenouille devant toi, ou bien que je t’offre une nuit de folie ? » Elle plaisantait bien sur, elle n’allait pas tomber aussi bas, elle ne l’avait jamais fais avant elle ne le ferait surtout pas maintenant. Quoi que, elle insista un peu sur le jeune homme, il ne l’a regardai pas alors elle en profitait un peu pour elle aussi admirer le iota. Y’a pas dire, il est plutôt pas mal et ce n’est pas négligeable dans ce genre de cas. « Bon écoute, on ne va pas en faire toute une histoire, je ne te demande même pas de payer les réparations, j’en ai les moyens, je n’ai pas besoin de toi. Mais j’attends des excuses je pense que c’est la moindre des choses. C’est trop demandé ? Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour y avoir le droit ? » Elle se risqua à jeter un œil vers le bas, bon sang rien cas regarder elle en avait déjà la nausée, ça annonce la couleur pour la suite du voyage. Elle qui habituellement se sentait beaucoup mieux seul qu’accompagnée, cette fois ci elle fut plus que contente d’avoir à ses cotés un jeune homme qui au premier coup d’œil avait l’air courageux. Bien entendu ce n’est qu’une impression. En règle général je m’en foutiste et asocial, elle prit l’initiative de prendre la parole pour passer à un autre sujet espérant que cette conversation fera plus vite passer le temps. « Puisque je suis bloqué avec toi et que je n’apprécie pas spécialement la hauteur il va falloir que tu me distrais le temps que l’on descende. Comment t’appelles-tu ? » Elle lança son regard dans le siens, et elle attendait une réponse. Espérons que le jeune homme ai un peu d’humour histoire de la divertir bien comme il faut. Mais cela semblait plutôt mal partie vu le commencement de leurs rencontre. Ajustant quelques mèches de cheveux derrière ses oreilles, elle posa très délicatement son sac à ses pieds pour ce sentir plus à l’aise, elle retira ensuite sa veste, elle sentait la chaleur monter. Non pas parce qu’il faisait chaud, mais simplement parce qu’elle commençait à stresser, et son stress ce manifeste sous forme de bouffés de chaleur intensive. Pourquoi moi ? Hein vraiment, qu’est-ce que j’ai fais ? Ce dit-elle en regardant dans le vide avec un air désespéré.- Spoiler:
je suis au boulot, je relirai ce soir pour les fautes et compagnie 
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| | Sujet: Re: Matthew et Camélia ❀ now you're never clean up the mess you made Lun 2 Déc - 1:20 | |
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J’étais venu à cette fête foraine dans l’unique but de me détendre, de passer un bon moment. Et voilà que je me retrouvais en quelques sortes emprisonné avec une personne à moitié tarée qui m’agressait. Pas de doutes, je n’avais pas changé, toujours le même, toujours à m’attirer des emmerdes peu importe la situation, à croire que j’avais un aimant pour ça. Encore heureux, cette fille était pas mal, mais son côté psychotique était bien trop important pour passer un bon moment. Elle assurait avec confiance que je lui étais rentré dedans le matin même avec ma voiture alors que c’était l’inverse qu’il s’était passé. Elle s’était imaginée elle-même sa propre situation, alors que dans mes souvenirs, elle était bien la fautive dans l’histoire. Je l’écoutais déblatérer son discours, excitée comme elle était. Je n’écoutais à peine, je n’avais pas envie de me prendre la tête avec ça, garder un certain détachement. Je me mis même à bailler alors qu’elle parlait encore, preuve que ce qu’elle avait à dire ne m’intéressait guère. « Je suis tout ce qu’il y a de plus sérieux » répondais-je très calmement. C’était probablement la meilleure manière de la faire sortir de ses gonds, jouer le calme, feindre l’indifférence, prétendre que rien de ce qu’elle disait de m’atteignait, nier tout ce qu’elle disait sans la moindre émotion. Puisque j’étais bloqué ici avec elle, autant m’amuser un petit peu. Elle avait l’air d’être le genre de fille qui s’énervait très rapidement et j’allais essayer d’exploiter cette faiblesse du mieux que je le pouvais. « N’inverse pas les rôles s’il te plait. Tu es rentrée dans ma voiture, n’essaie pas de me faire porter le chapeau, ça ne marchera pas. Et puis tout le monde le sait, les femmes au volant... » Je n’étais pas spécialement machiste, mais je savais pertinemment que ce genre de remarque allait la pousser à bout, encore un peu plus. J’avais envie de la voir sous son vrai visage, elle, la fille de la haute société, en apparence bien sous tout rapport. Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais bloqué dans un manège de fête foraine et généralement, ils mettaient un temps monstre à débloquer la machine. Ce n’était pas comme dans les parcs d’attractions comme Disneyland, où tout était géré par des professionnels, ici ils étaient tous amateurs et la maintenance n’était visiblement pas leur point fort. Je m’attendais donc à rester coincé ici, en compagnie de cette jolie brune dont j’ignorais le nom. La jeune femme lança alors une proposition – en plaisantant – qui attisa toute ma curiosité. « Pourquoi choisir entre l’un et l’autre. Généralement le premier entraîne le deuxième. Du moins… en ce qui me concerne. » Gros sous entendu, je ne faisais pas vraiment dans la finesse sur ce coup-ci. Il ne fallait pas se voiler la face, mes chances avec une fille comme elle étaient quasiment nulles, le seul moyen que j’avais à ma disposition pour inverser cette tendance, c’était de me faire remarquer, de la provoquer… Et c’était ce que je m’étais engagé à faire depuis plusieurs minutes désormais, car je n’avais aucune chance, mais paradoxalement, c’était ça qui m’attirait chez elle, l’inaccessible. Elle avait ce petit quelque chose en plus qui faisait la différence, qui la démarquait des autres filles. Ce petit quelque chose qui faisait que la fille attirait l’attention, ce petit quelque chose qui faisait que ce n’était pas une fille qu’on voulait uniquement pour un soir, ce petit quelque chose que l’on ne sait jamais expliquer, mais qui était pourtant si important. Mais c’est lorsqu’elle reprit la parole pour déclarer qu’elle était riche comme crésus et qu’elle exigeait des excuses que le charme se rompit. « Comment te dire… De l’argent j’en ai aussi et ce n’est clairement pas un problème pour moi. Mais je me vois mal m’excuser pour quelque chose que j’estime ne pas avoir commis. Donc je devrais mettre ma fierté de côté pour quoi ? Pour tes beaux yeux ? C’est beaucoup me demander tu sais. Je veux bien m’excuser pour l’accident de ce matin si tu t’excuses d’être venue me harceler comme une furie. Et avec le sourire, tu fais la gueule depuis tout à l’heure, je suis sûr que t’es encore plus jolie quand tu souris. Estime-toi heureuse, j’aurai pu demander une plus grosse contrepartie. » Malgré tout, la conversation s’amorçait enfin. J’étais même prêt à reconnaître que l’accident qui était survenu le matin était de ma faute pour qu’elle passe à autre chose, plutôt que de me parler de ça sans cesse lors de ce qui s’annonçait être un long blocage, suspendu dans les airs. La voilà même qui était rendu à se dérider un peu et à vouloir faire des connaissances. Cela pourrait être une technique d’approche à réutiliser, bloquer une fille dans une attraction, intéressant… « T’en fais pas pour la hauteur, si on tombe d’ici on ne mourra pas, on finira seulement paraplégique. » J’étais du genre à ironiser en toutes situations et la perche était bien trop grande pour ne pas être saisie. Plus que pour me moquer d’elle, je voulais surtout lui arracher un sourire, lui faire penser à autres choses qu’à la dizaine de mètres qu’il y avait entre elle et le sol, je voulais qu’elle pense à être chose plutôt que de la voir paniquer. « Je m’appelle Matthew, et toi c’est ? Je suis étudiant à Berkeley, confrérie Iota, j’aime rentrer dans les voitures des filles et rester bloquer dans les attractions à la fête foraine. » Une nouvelle fois, je voulais détendre l’atmosphère, pour elle, mais également pour moi. Je n’avais pas envie de passer dix ou vingt minutes en compagnie d’une cinglée paniquant à mort, aussi charmante soit-elle. Une goutte d’eau vient heurter ma main, je regardai brièvement le ciel pour m’apercevoir qu’il s’était énormément assombri ces dernières minutes. « Par contre, je déteste être bloqué sous la pluie. » Ce genre de merde ne pouvait décidément arriver qu’à moi, ce n’était définitivement pas ma journée… Pas mon année même.
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| | Sujet: Re: Matthew et Camélia ❀ now you're never clean up the mess you made Sam 31 Mai - 10:11 | |
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