Sortant des bras de Morphée aussi difficilement qu'il était possible de l'imaginer, les premiers rayons du soleil m'arrivaient dans le visage tel un éclair frappant ma tête trop peu réveillé pour l'éviter. Bim bam boum, me voila avec un mal de tête, merci celui qui a laissé ouvert les volets, a k a ... moi. Posant mon bras sur l'autre côté du lit, sans ouvrir les yeux, je manquais de glisser de mon lit, car de l'autre côté du lit, il n'y avait personne. Pas de Sarabi dans mon lit cette nuit, pour mon plus grand malheur évidemment. Mon petit bébé rien qu'à moi, j'avais du mal à dormir lorsqu'elle était là, mais lorsque son absence se faisait ressentir au coucher, j'avais encore plus de mal à fermer l'oeil. Tourmenté par la nuit, agité par le jour ; mes seuls moments de répit étaient ceux où je trouvais ou plutôt retrouvais mademoiselle Sarabi-Aurora Lilo Harvard, alias ma petite amie depuis maintenant plus d'un an, malgré une longue pause dûe à son départ précipité du Texas, mais finalement, la retrouver m'avait fait le plus grand bien, ce qui était fort évident finalement. Elle était et serait peut être la seule que j'aimais, de toute ma vie. C'était quelque chose de fou finalement, de se dire qu'on pense que quelque chose n'existe pas, de se dire que ce n'est que foutaises et tout ça, et que finalement, à l'âge de vingt ans, on trouve une fille qui est spéciale, qui est plus belle que les autres, plus gentille que les autres, plus parfaite que les autres. Et à ce moment là, on se rend compte d'une chose, une chose aussi simple que compliquée. Cette fille là, on en tombe amoureux, fou amoureux, passionnément amoureux et on se dit qu'on veut passer sa vie avec elle. Me connaissant, c'était tout bonnement impensable, ayant une très grosse tendance à toujours tout détruire et toujours avoir besoin de reprendre sa vie de zéro. Mais pas cette fois ci, cette fois ci tout irait bien, j'en étais sur, tout irait bien pour elle et moi, dans notre monde de bisous et de calins tout le temps.
Tout d'un coup, sursaut et ouverture des yeux automatique quand ma porte d'ouvrit que je vis mon colocataire se moquer de moi et de ma facheuse manie de me lever tard, trèèèèèès tard. Un oreiller qui vole et une porte qui se ferme rapidement plus tard, me voila complètement réveille prêt à finir ma journée à glander sur la console ou à fumer quelques joints. Avant d'appeler ma chère et tendre pour qu'elle vienne passer la fin de journée, et bien plus encore, avec son amoureux, a k a moi. Enfin, ca c'était sans partir du principe qu'il existe une chose qui s'appelle ami, en l'occurrence amie même et que parfois, ces personnes, et bien ils désirent passer du temps avec nous, c'était fou. Enfin, soit, j'avais été la première fois de Jasmine, je pouvais bien être gentil avec elle et passer une après midi à ses côtés, même si elle était pas la brune que j'attendais, je m'en contenterais pour l'après midi. Je me rendais donc au lieu du rendez-vous, attendant une demoiselle qui voulait se faire désirer. Elle arriva un peu en retard, rien de bien méchant, heureusement que j'étais bien luné sinon ca aurait été moins drôle. «Moi cha vaaaaaaa et toi ? Même si j'ai dormi que onze heures cette nuit, ca va.» Pire flemmard, ever. La demoiselle faisait plus la conversation que moi mais soit, elle était une femme c'était assez logique. Toujours est il qu'on sortit du café après une heure de discussions, on sortit du café et marchions, l'un à côté de l'autre dans la rue. Ben oui que ca se passait bien l'université, j'étais le plus vieux de la classe comme j'avais doublé des classes et je me rendais jamais aux cours, je pouvais dormir jusque onze heures puis passer mes journées avec ma petite-amie, la vie était belle. «Boh ca se passe bien, je vais pas en cours, on me demande juste de jouer au football américain tu sais..» dis je tout en souriant à la demoiselle, qui ne semblait pas très intéressée par ce que je venais de lui dire. Regardant dans la même direction qu'elle, j'eus l'impression que ma machoire frappa le sol tant je fus surpris. Un homme, un garçon qui touchait Sarabi, MA Sarabi rien qu'à moi, si tu la touches je t'explose les dents, et ca allait pas tarder si il tirait pas ses sales pattes d'elle. Elle dit qu'elle avait oublié son téléphone mais je pouvais pas retourner au café, j'avais quelque chose à régler. «Attends je dois régler un truc.» Marchant à la hâte vers eux, le regard noir et le visage des mauvais jours, je posais ma main sur l'épaule de Sarabi, avant qu'elle ne se retourne. Posant ma main dans sa nuque, je posais langoureusement mes lèvres sur les siennes pour montrer qu'elle était rien qu'à moi. «Tu me présentes bébé ?» Trent ou l'homme à abattre. Je serrais la main du jeune homme, avant de venir lui glisser un mot à l'oreille. «Si tu touches un seul de ses cheveux, je promets que je te frapperais aussi fort que je pourrais. On est d'accord ?» Dis je avant d'ajouter un sourire mesquin à mon visage. A bon entendeur. Agressif ? Jaloux ? Violent ? Possessif ? Tout ça, et bien pire encore. Passant mon bras autour de la demoiselle, je fus surpris du regard que portait Jasmine au jeune homme.