the great escape
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•• i want to pull away when the dream dies

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: •• i want to pull away when the dream dies •• i want to pull away when the dream dies EmptyMer 4 Jan - 14:57

« WE ARE WHAT WE DON'T SEE, MISSED EVERYTHING DAYDREAMING »


Ce soir, c’est dans ce bar que j’avais décidé de m’arrêter. On est le cinquième jour de la semaine et je dois avouer avoir besoin de décompresser. Besoin de voir du monde, des visages inconnus et arrêter de penser au reste. Je commençais à retrouver une certaine agilité avec mes séances chez le kinésithérapeute. Ma jambe retrouvait sa souplesse et mon visage, son sourire. Il n’y a pas besoin de faire de grands discours pour savoir que je commençais à aller mieux. Cela me changeait de l’été passé, à me retrouver plus seule que jamais. J’avais eu le temps de peser le pour et le contre de ce que je voulais devenir, du chemin que je voulais prendre. J’ai donc fait le choix d’avancer et de continuer car j’avais un but. Je voulais avoir une vie plaisante, une vie où je n’aurais aucun regret. Qu’importe ce que je pourrais être dans dix années, tant que je suis heureuse de mon passée, les rides ne me font pas peur. Pour cette raison que je profite dès à présent, que je trouve ma joie de vivre et la force dans chacun de mes gestes, de mes actes. Alors dans ce bar, je pouvais remarquer tout genre de personne. Il y avait moi et mes copines iotas à la table du fond, l’une des plus grandes. L’ambiance était chaleureuse entre nous et ça nous changeait des entrainements. Au lieu de crier : Personne n’aura la peau de l’ours, Berkeley gagne de la force. On se retrouvait là en train de discuter de tout et de rien. C’était l’occasion de permettre à certaines d’en apprendre davantage sur d’autres mais aussi allez au-delà de ce que l’on sait déjà. J’aimais remarquer la dynamique de mon groupe et je ne pouvais qu’en être fière. De l’autre côté de la pièce, il y avait également un autre groupe d’hommes. Ils semblaient fêter l’enterrement de vie de jeune homme de l’un d’entre eux. Il y avait ce petit tête à tête sur les banquettes du milieu. Je ne saurais dire s’ils étaient réellement en couple ou si on pouvait dire qu’ils étaient amants. En même temps, chacun ses affaires et dieu pour tous. Il y avait ces quelques habitués au bar et ce gars complétement bourré sur le coin, limite en train de dormir debout. Je pense que pour ce dernier, la soirée était terminée et que quelqu’un devrait le ramener ou du moins appelé un taxi. Enfin, j’appelais le serveur qui ramène de quoi hydrater ces filles. Ce bar ne m’était pas totalement inconnu, je l’avoue que j’aime souvent venir m’arrêter quelques minutes, boire un café ou une vodka, selon mon humeur. Cette année, j’étais rentrée en quatrième année de droit et je dois l’avouer, je ne restais pas des plus jeunes arrivantes dans l’université. Cela ne voulait pas dire, pour autant que je me transforme en meuble. Loin de moi, cette idée et même si j’ai décidé après trois années à la tête des iotas de laisser ma place à la nouvelle génération. Je garde une trace là-bas, en tant que doyenne et toujours capitaine des pompons girls. Ma fierté, cette nouvelle année me réservait bien des surprises. Je ne craignais rien, le changement ne me faisait pas peur. J’étais prête à connaitre de nouvelles personnes, voir du nouveau monde. Je décidais alors de m’éloigner quelques instants du groupe pour me rendre aux toilettes quand sur ma route, je croise le chemin d’une personne des plus bourrés.

FLASHBACK , La relation qu’ont mes parents est loin d’être celle que j’apprécie le plus. Je l’avoue si mon image du côté masculin est des plus mauvaises, c’est sans aucun doute à cause de mon père. Cet homme qui n’a aucun respect pour sa personne et ses proches. Je me rappelle comme si c’était hier quand j’ai entendu les larmes de ma mère résonner dans sa chambre. Il était parti, sans rien ajouter et avec deux valises à la main. Il lui avait avoué ses tromperies depuis des années, je pense même depuis toujours. Il avait ces relations avec tant de femmes qu’il ne savait plus où en donner la tête. Sauf que cette fois – ci, il partait avec une demoiselle qui devait avoir trois ans de plus que moi à l’heure actuelle. Elle était sa secrétaire et il n’avait surement pas résisté à son charme ou à ses avances pour tenter d’obtenir une promotion. Bravo papa, tu as gagné le gros lot. Casse toi. Je n’ai jamais pu lui dire ma façon de penser mais dans l’état où il avait laissé ma mère, jamais je ne pourrais lui pardonner. C’est alors deux mois plus tard, alors qu’elle recollait encore les morceaux de son cœur. Il est rentré comme si de rien n’était, comme s’il ne nous avait jamais laissé et elle l’a repris. Elle a pardonné son erreur et tout ce qu’il a pu faire. Il nous a laissé avec nos soucis, croyant que son argent pourrait faire oublier notre peine. Mais elle l’a repris car il reste l’homme de sa vie. Je n’ai jamais pu accepter qu’elle fasse ce choix. Je peux concevoir qu’il reste l’homme de sa vie mais qu’est ce qu’il lui confirme qu’il ne recommencera pas. Mon père n’est pas le genre d’homme à prôner la fidélité. FIN DU FLASHBACK

Ce jeune homme était comme tenu par le mur. Il n’y avait pas d’explication. Il avait trop bu et bloquait l’entrée des toilettes. Sauf que j’avais vraiment besoin de me vider la vessie. C’est ce qui arrive quand on boit un peu plus que d’habitude. J’avais encore toute ma tête, consciente de mes gestes et de mes paroles. J’étais loin d’avoir picolé au point de ne plus me souvenir de mon prénom. Alors j’essaie d’user de gentillesse et de politesse à son égard. Malgré le fait qu’il sent le rhum à dix kilomètres à la ronde. Je suis sûr qu’une discussion avec lui pourrait me rendre complétement saoule sans que j’aie eu le besoin de boire quoi que ce soit. « Excusez-moi, je pourrais passer juste là, dans les toilettes des femmes. » Je n’allais pas user de mon charme. Il n’y avait pas d’utilité à ça, je n’étais même pas certaine qu’il puisse me voir clairement. Je me faisais déjà à cette vision floue. Etant même presque certaine qu’il ne devait pas réalisé qu’il se trouvait juste à côté des toilettes. Je me demandais comment il avait pu se perdre jusqu’ici et depuis combien de temps, il devait être là. Il utilisa alors un ton qui me laissait présager rien de bon. « Va s’y passe, si tu le peux. Je veux voir ça » ajouta – t – il en posant sa main sur mon visage. Il dépassait une certaine limite. On ne se connaissait pas. On n’avait rien avoir ensemble pour qu’il se permette autant de choses. « D’abord, ne me touche pas. Et ensuite laisse-moi passer. Je t’ai demandé gentiment mais je ne vais pas rester là sans rien faire alors que tu n’as pas ta place dans ce couloir. Il est peut-être l’heure de rentrer, tu ne crois pas. » Son regard en laissait penser long sur la situation. Il ne comptait pas me laisser continuer sur ma voie. Non, cela lui ferait trop de mal maintenant qu’il avait trouvé quelqu’un à qui parler. Sauf qu’étant donné comme il avait son air supérieur, j’étais loin de vouloir sympathiser. J’essayais alors de passer tandis que lui, faisait encore plus exprès de se retrouver sur ma route. Se positionnant devant carrément l’entée, je commençais à perdre moyen, à perdre pied et l’envie de lui en coller une me chatouillait. « Tu te bouges ou je te bouge ? » La phrase qui n’avait pas mille réponses. Alors que je me lançais pour forcer le passage, il leva sa main et me bouscula en arrière. Dites-moi que je rêve. Je me disais : essaye de me toucher et je te fais regretter ta venue au monde, mon gars. Même si j’avais complétement conscience du fait qu’il était plus grand et plus fort que moi. Cependant, le manque de respect, je n’adhère pas. Je ne me reculais alors pas pour autant, tandis que lui ne faisait que se rapprocher. En trente seconde, il me colla contre le mur que je n’eus pas le temps de réagir physiquement. « Je te jure, touche moi et .. » « Et quoi ma petite, tu vas me griffer le visage, peut être. » A cet instant, je réalisais que je n’avais peut être pas toutes les chances de mon côté d’être à la hauteur. Mais je n’ose imaginer ce que je pourrais lui faire s’il osait me toucher plus qu’il ne faudrait. Cela me rappelle le film que j’ai pu regarder la semaine passée, ce film d’horreur qui m’a d’ailleurs dégouté. De cette fille qui a subit les pires atrocités et qui au final s’est vengé. Un par un, elle a eu sa vengeance mais ça n’a pas pour autant fait disparaitre sa douleur. Du coup, j’avais le mauvais rôle. On sait tous que niveau muscles l’homme surpasse la femme.
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MessageSujet: Re: •• i want to pull away when the dream dies •• i want to pull away when the dream dies EmptyLun 16 Jan - 6:34


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A devil are sleeping in me. Some situation happen to wake him but after it's too late to return in the past. Don't even try to change me after this!


Tout ce qui me restait à faire pour soigner ma peine, c’était de boire. Imaginer tout ce qui peut me passer par la tête en ce moment. J’ai tué mon père, donc je l’ai perdu. Tout de suite après, j’ai perdu ma mère qui ne sait même plus que j’existe. Durant une virée à Las Vegas, je me suis retrouvé marié avec une de mes amies. J’ai quand même voulu arranger les choses sans pour autant divorcer, mais elle ne semble pas être du même avis que moi, donc il nous reste plus qu’à divorcer. J’ai énormément de colère en moi qui ne cesse d’augmenter depuis un moment. Je suis entrains de redevenir celui que j’étais durant mon adolescence, c’est-à-dire le mec méchant qui veut se venger de tout. J’étais toujours prêt à me battre à chaque instant. Cela m’arrivait même de faire exprès de bousculer les autres qui m’emmerdaient. Disons que ce n’était pas qu’une simple petite bousculade. J’en ai déjà même poussé un pour qu’il tombe et se fracasse la tête contre le sol. J’ai déjà été quelqu’un de très violent et je ne voulais pas que cette personnalité de moi revienne. Pourtant, c’est bien ce qui est entrains de se produire. Étant à l’absinthe bar pour prendre un coup, j’étais au comptoir entrains de boire un verre pour ainsi noyer ma colère. Le pire dans tout ça, c’est qu’il y avait quelqu’un à côté de moi qui me cherchais carrément. J’avais le drôle d’envie de lui briser une bouteille sur la tête, mais je m’abstenais pour ne pas avoir de problème. J’ai déjà eu assez de problème avec la justice au moment où j’ai poignardé mon père, je n’ai pas besoin d’un casier judiciaire en plus. Je décidai donc, bien malgré moi, d’ignoré ce petit emmerdeur qui était à mes côtés.

FLASHBACK : C’était un soir dans un bar durant mon passer plutôt violent. J’avais commencé à trainer avec de mauvaise personne, dont une en particulier. On avait beau me dire que je ne devais pas trainer avec lui, mais je refusais catégoriquement de les écouté. J’étais vraiment idiot dans ce temps-là, mais c’est comme ça que je pensais. Pour être honnête, j’idôlais presque cette personne, car je me disais que j’aurais dû être comme lui. Il me faisait confiance, ce qui était rare pour lui, mais lorsqu’on le trahissait ou que l’on faisait sentir que l’on était moindrement contre lui, il devenait fou de rage et se vengeait du mieux qu’il pouvait. Je m’étais donc dit qu’il était mieux pour moi d’agir sans le contredire. Durant ce même soir alors que nous étions ensemble, un groupe d’amis est entrée dans le bar et ce sont mis à faire la loi. Moi et mon ami, que je considérais tout simplement comme un frère à cet instant, avions décidé d’arrêter leur petite mascarade. Nous nous sommes donc mit à les battre violemment. C’était fou comment ils étaient dévisager au final. Plusieurs situations semblable ce sont répéter plusieurs soirs d’affiler. Nous étions de véritable menace pour la société. Après avoir tué mon père, j’avais décidé de m’éloigner de tout ça, donc je suis partit loin d’Italie pour ensuite me retrouver ici à San Francisco, laissant toute cette méchanceté derrière moi. J’avais fait une croix la dessus, car je me disais c’était la meilleure solution à prendre afin de ne pas empirer mon cas. Voilà donc pourquoi je me suis retrouvé ici. J’ai voulu fuir la haine et la tristesse qui me rodait autour. On dit souvent que l’on ne fuit pas éternellement ce qui nous pourchasse. Je me rends bien compte que c’est bien le cas. FIN DU FLASHBACK

Après avoir pris quelques verres, voilà que j’ai dû me rendre à la toilette afin de vider l’alcool qui pesait sur mes reins. Mais voilà que je remarquai un homme qui semblait vraiment saoul adossé contre le mur de la toilette des filles, bloquant ainsi l’accès à une demoiselle qui voulait passer. Plus je regardais la situation et plus je compris qu’elle empirait. L’homme en question semblait vouloir attaquer la jeune femme. Courant alors vers lui, je le pris par la gorge pour ensuite lui enfoncer le crâne contre le mur pour finir en le projetant par terre. L’envie de continuer de lui défoncer la tête me venu à l’esprit, mais c’était certain que la jeune femme était terrorisé. C’était pour elle que j’avais commis ce geste, donc je voulais savoir si tout allait bien. Je crois que mon geste était bien normal. Je me retournai alors vers la jeune femme, avec tous les regards qui étaient maintenant vers nous, je la regardais dans les yeux. Es-ce que tout va bien? Lui demandais-je alors nerveusement. Je savais qu’il fallait que je parte rapidement de ce lieu, sachant que la police allait probablement finir par arriver. Cela m’inquiétait oui, car je ne savais pas si l’homme que j’avais démolis allait s’en sortir. Lui ayant percuté la tête avec une force contre le mur, je me demande s’il sera encore vivant le lendemain matin. Probablement que oui, car mon but n’était pas de le tué à cette instant, mais bien d’aider la jeune femme qui faisait un appel à l’aide. C’est bien ce que je comprenais en tout cas. Mais bon, si jamais je fini par avoir des problèmes, la jeune femme va probablement témoigner pour moi. En tout cas, il n’a pas intérêt à faire quoi que ce soit, car on ne touche pas aux femmes. Jamais je ne pourrais supporter que l’on touche à une femme. Dans ce genre de situation, je deviens très agressif. Je venais d’agir comme dans le passé, comme je l’avais fait dans mon moment de crise. Mais cette fois, je ne l’avais pas fait pour rien, car je voulais protéger la jeune femme qui était dans une situation difficile, mais voilà que je me rappelai des bons moments que je passais avec mon amis, que j’avais abandonné malgré moi, vu son caractère plutôt violent. Si jamais il saurait que j’avais autant changé après avoir disparu subitement, il serait contrarié
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MessageSujet: Re: •• i want to pull away when the dream dies •• i want to pull away when the dream dies EmptyJeu 19 Jan - 20:38

« WHAT CAN YOU DO WHEN YOUR GOOD ISN'T GOOD ENOUGH ? »


FLASHBACK . Je m’en rappelais comme si c’était hier quand il est revenu. Cet homme qui était simplement mon père mais qui en même pas trente secondes a perdu tout mon respect. Je ne souhaiterais jamais avoir le rôle qu’à du jouer ma mère. Cette femme au foyer, celle qui a tout abandonné pour un seul et unique être. Je ne veux pas être celle qui se perd parce que l’amour la rend aveugle. Je veux rester fidèle à ce que j’ai toujours été et être simplement apprécié pour ce que je suis. Dans le plus grand des silences, je n’avais pas contesté. Elle avait décidé de le récupérer, de le retrouver. J’allais donc devoir partir, prendre une certaine distance car pour moi c’était l’incompréhension totale. Je ne pouvais pas concevoir qu’elle ferme les yeux sur ces nuits où elle l’a pleuré où elle n’attendait qu’un signe de sa part. Sans rien dire, rien en retour, il a repris sa place dans le lit conjugal. Le pardon est une reconnaissance qu’il ne méritait pas. Il ne devait pas revenir si facilement, sans même prouvé qu’elle lui avait manqué ou simplement s’excuser. Mes parents sont loin d’être l’image parfaite qu’ils donnent de l’extérieur. Tout le monde les pensent unis et inséparables. L’étiquette de couple modèle n’est pas vraiment ce qui leur convient le mieux si on compte les mensonges et les tromperies. Mon père reste un homme parmi tant d’autres. Il ne sait pas se satisfaire d’une seule et unique relation. Il aime plaire et surtout quand ces dernières sont plus jeunes que lui, je dois avouer que c’est encore mieux pour son égo. Je ne regrette pas d’être partie, de ne pas avoir répondu à ses coups de fil. Je n’ai rien à me reprocher, rien à recommencer. Je n’ai jamais perdu d’une seconde mes valeurs. Même quand ce gars, Cesar mon petit ami de l’époque a été retrouvé dans le lit d’une autre qui s’avérait être une amie. Ce garçon pour qui je pouvais éprouver certaines choses a tout fait foirer en même pas dix minutes de plaisir. Si pour lui, ça été un bien pour un mal. Je m’en moque mais un jour, il s’en voudra. Quand il se retrouvera seul au monde et personne à qui donner. On a besoin de partager, de recevoir sans vraiment tout donner. On reste des êtres humains à part entière. Même si quelques-uns cachent leurs jeux au mieux, la solitude finit par nous rattraper que ce soit dans dix jours ou dans vingt années. Je sais ce que ça peut faire d’aimer et de voir tout s’effondrer. Je sais ce que c’est de douter, de ne penser qu’à lui. Je sais ce que c’est de pleurer quelqu’un qui s’en est allé. Derrière mes airs de femmes indestructibles, j’ai conscience de ne pas être à l’abri d’un attachement, d’un coup de cœur. Le chemin que j’emprunte n’a jamais été celui qu’on peut voir dans les films où tout va bien, où la fin donne le sourire. J’ai appris de mes erreurs. J’ai grandi en franchissant des étapes importantes. Aujourd’hui, je continue comme un peu tout le monde. Avec le meilleur et le pire comme bagage, je suis prête à voir d’autres terres, d’autres horizons. Loin de la trahison, du mensonge et de la fausseté. FIN DU FLASHBACK

Dans ce bar, j’avais l’impression d’avoir pris la mauvaise direction en tombant sur cet homme qui semblait louche de la tête au pied. Néanmoins, je ne voulais pas me la jouer poule mouillé. Le genre de fille qui fuit les problèmes juste parce qu’elle a peur du pire. Sérieusement, je ne m’étais jamais laissé marcher sur les pieds. Ce n’était pas ce soir que cela allait commencer. Seulement, je compris vite que je n’allais pas faire le poids. Quelle femme pourrait être plus haute qu’un homme quand il s’agit de muscles. Personnellement, ce n’est pas mon cas. Même si je suis sportive dans l’âme, je crois que je ne me suis jamais réellement bagarrée. J’ai toujours de quoi riposter dans mon vocabulaire et c’est la solution que j’avais tenté d’essayer. Sauf qu’aucun effet n’agissait sur lui. Il semblait avoir quelque chose en tête et je n’étais pas assez forte pour lui enlever. Prise de peur à l’instant où il me plaqua contre le mur du couloir. Je savais que j’allais payer ma persévérance et mon sale caractère. Quand soudain, cet autre s’approcha de nous si vite que je ne pus pas remarquer son visage tout de suite. Il l’éloigna de moi avec une force qui lui semblait être si évidente. Il n’était pourtant pas ce genre d’homme qu’on appelle armoire à glace. Il devait sans doute avoir plus d’expérience qu’une simple demoiselle que je suis. Sa tête fit un bruit terrible contre le sol que je n’osais même pas regarder la scène. Quand il se retourna face à moi, je remarquais le visage de mon sauveur. Il m’avait surement évité le pire en agissant de la sorte, en se mettant entre nous. J’eus la parole coupée jusqu’à ce qu’il m’interpelle, me questionne. « Est-ce que tout va bien? » Il semblait si serein comme si c’était dans ses habitudes de se débarrasser de mauvaises personnes. « Je vais mieux, merci. » Je ne quittais pas son visage, sa façon de réagir face à cette situation. Son sang n’avait dû faire qu’un tour quand il s’était lancé à mon secours. Ne posant toujours pas le moindre regard sur cet homme complétement ivre. J’étais prête à prendre la défense de cet inconnu pour quoi que se soit. Il m’avait évité le pire, je me devais bien si les gens posaient des questions, d’y répondre en sa faveur. Naturellement.

Pour moi, c’était une première de me retrouve dans une telle situation. J’avais connu l’adrénaline quand j’avais osé l’affronter, lui tenir tête. Ensuite, c’était la peur qui s’était emparé de moi quand il m’avait coincé entre lui et ce mur de briques. Pour moi, c’était du tout cuit. J’allais en payer le prix cher jusqu’à ce que cet homme nous éloigne, nous sépare et s’impose entre nous. Je lui en devais une. Pour moi, c’était dans la norme, il m’avait aidé et je devais le remercier. « Je n’aurais pas dû vous mêler indirectement à cette discussion plutôt mouvementée mais laissé-moi vous remercier. Un verre ? » Je souhaitais vraiment qu’il accepte. J’allais pouvoir peut être en savoir plus et lui donner un nom à ce jeune homme très charmant. Il y avait quelque chose chez lui qui faisait la différence. Pas d’explication à ce sentiment, juste comme un ressenti. Derrière chacun de ses traits se cachaient une histoire, j’en étais persuadé. Il semblait ne pas être accompagné. Sinon, je pense qu’il aurait évité de se mêler à ça. Il aurait été occupé à autre chose. Je m’avançais, reprenant mes esprits et un timide sourire sur le visage. « Je pense que tu as fait ta bonne action de la soirée. Enfin peut être pas pour lui » ajoutais – je en le pointant du regard. « Mais pour moi.. Je me suis encore mise dans une situation que j’aurais dû éviter. Ce n’est pas vraiment mon truc de croiser les bonnes personnes, au bon moment. » J’essayais alors de détendre l’atmosphère, d’apprécier l’instant comme je le devais. Je n’allais pas plier bagage, prendre ma veste et m’enfuir de ce bar. Alors que je venais de chambouler la soirée d’une autre personne. Sauf si c’est dans ces habitudes de cogner tous les alcooliques du coin.
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MessageSujet: Re: •• i want to pull away when the dream dies •• i want to pull away when the dream dies EmptySam 18 Fév - 17:44

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