the great escape
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holden •• .i want to pull away when the dream dies.

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MessageSujet: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptyLun 2 Juil - 18:12



Rien n'est impossible, seules les limites de nos esprits définissent certaines choses comme inconcevables. If I lay here. If I just lay here. Would you lie with me and just forget the world?. I don't quite know. How to say. How I feel holden and olivia, boy and girl, two stories




Vendredi. Jour après jour, j’avais attendu cette soirée. Un besoin de prendre l’air et d’évacuer ce que j’avais encaissé pendant la semaine. La fin d’année arrivait à grand pas et je n’étais pas encore certaine de mes projets. L’été est vraiment ma période préférée de l’année. Bronzer, cocktails, rencontres et j’en passe. Je me réjouissais d’avance, sans réellement avoir d’idée précise. Enfin, je savais que ça n’allait pas tarder. N’étant pas du genre à prévoir tout à l’avance, je me laisse vivre par les aléas de la vie. Passant par la confrérie, je pris une douche et me prépara. Je devais retrouver ma meilleure amie, Eden, dans un bar bien fréquenté de la ville. Il fallait que l’on profite du début du week-end, le dernier même avant les vacances. J’enfilais un jeans moulant, des talons hauts et un haut assorti. Toujours sur mon trente et un, j’aime me sentir bien et ce style est le mien. Je fais attention à l’image que je reflète car, c’est tout moi. J’aime apprécier mon reflet dans le miroir, voir comment je peux plaire à toutes types de personnes. J’ai conscience que mon charme existe. Néanmoins, je n’en joue pas. Je sais ce que je vaux et que soit à l’extérieur ou à l’intérieur, rien n’est parfait. Même s’il m’arrive très souvent de raconter le contraire. J’aime mener la barque, avoir les règnes en main ou encore mener la danse. J’ai également beaucoup de mal à fermer la bouche, à retenir des réflexions ou des pensées. C’est tout moi, mettre les deux pieds dans le plat. Néanmoins, j’avoue que par moment je prends un malin plaisir à agir de cette façon. Je suis comme ça. Soit on m’aime, soit on ne m’aime même. C’est la vie et je suis loin de me tracasser pour ce genre de futilité. Les gens qui ne m’apprécient pas, peuvent passer leurs chemins et je le vivrais bien. Je continuerais de respirer et d’exposer la fierté que j’ai construite pierre après pierre, ma propre muraille de Chine. J’arrivais dans ce bar, cherchant du regard ma Eden. Brune et aussi unique en son genre que moi, je savais que notre soirée allait être parfaite, comme toujours. Mais, j’allais vite déchanter. Prenant place au bar, je commandais un premier verre et cherchais ma meilleure amie du regard. Quand, mon téléphone vibra dans ma poche. Un message de cette dernière précisant son retard. Je n’allais donc pas rentrer et revenir. Je décidais de continuer comme j’avais commencé. Observant les personnes qui étaient présentent dans le bar, je me disais qu’il y a de quoi faire, de quoi discuter. Cependant, je n’étais pas encore décidée à me tourner à gauche à droite pour parler de la pluie et du bon temps. Sourire aux lèvres, je commandais mon deuxième verre. Quand, la soirée passa sous mon nez et que les verres vides s’accumulaient devant mon nez. Eden n’allait surement pas arriver d’aussitôt, voire pas du tout. Au pire, mon chemin croiserait surement un autre. Je n’étais pas tracassée, quitte à passer la soirée en solitaire. Je pourrais en faire ma première expérience personnelle de la discussion instantanée entre moi-même et ma conscience. Une chose est certaine, je ne risque pas de me disputer avec elle. Nous sommes souvent du même avis, voir pratiquement tout le temps. On partage les mêmes centres d’intérêt. Mode, politique ou encore les soirées évènements à ne pas manquer. Je peux être intelligente et amusante à la fois. Ce n’est pas parfait comme personnalité. On ne s’ennuie pas à mes côtés. Et si vous vous en ennuyez, faudra justifier. Je veux tout savoir. Je peux tenir une conversation passionnante ou très intellectuel si ça vous dis. Tout dépend de mon humeur, de la situation, je m’adapte. Je suis Olivia, jeune française arrivée sur la côte ouest, cherchant à connaitre un frère inconnu et à vivre une relation complice avec une mère qu’elle admire. J’ai beaucoup de choses à faire ici et je ne compte pas partir aussi vite. Je veux profiter et qui sait, peut-être que je resterais dans le coin. Pour l’instant, la France est loin de me manquer. Un verre à ma santé pour fêter cette nouvelle page qui s’écrit.

Ce jeune homme était comme tenu par le mur. Il n’y avait pas d’explication. Il avait trop bu et bloquait l’entrée des toilettes. Sauf que j’avais vraiment besoin de me vider la vessie. C’est ce qui arrive quand on boit un peu plus que d’habitude. J’avais encore toute ma tête, consciente de mes gestes et de mes paroles. J’étais loin d’avoir picolé au point de ne plus me souvenir de mon prénom. Alors j’essaie d’user de gentillesse et de politesse à son égard. Malgré le fait qu’il sent le rhum à dix kilomètres à la ronde. Je suis sûr qu’une discussion avec lui pourrait me rendre complétement saoule sans que j’aie eu le besoin de boire quoi que ce soit. « Excusez-moi, je pourrais passer juste là, dans les toilettes des femmes. » Je n’allais pas user de mon charme. Il n’y avait pas d’utilité à ça, je n’étais même pas certaine qu’il puisse me voir clairement. Je me faisais déjà à cette vision floue. Etant même presque certaine qu’il ne devait pas réalisé qu’il se trouvait juste à côté des toilettes. Je me demandais comment il avait pu se perdre jusqu’ici et depuis combien de temps, il devait être là. Il utilisa alors un ton qui me laissait présager rien de bon. « Va s’y passe, si tu le peux. Je veux voir ça » ajouta – t – il en posant sa main sur mon visage. Il dépassait une certaine limite. On ne se connaissait pas. On n’avait rien avoir ensemble pour qu’il se permette autant de choses. « D’abord, ne me touche pas. Et ensuite laisse-moi passer, ne joue pas à l'enfoiré. Je t’ai demandé gentiment mais je ne vais pas rester là sans rien faire alors, que tu n’as pas ta place dans ce couloir. Il est peut-être l’heure de rentrer, tu ne crois pas. » Son regard en laissait penser long sur la situation. Il ne comptait pas me laisser continuer sur ma voie. Non, cela lui ferait trop de mal maintenant qu’il avait trouvé quelqu’un à qui parler. Sauf qu’étant donné comme il avait son air supérieur, j’étais loin de vouloir sympathiser. J’essayais alors de passer tandis que lui, faisait encore plus exprès de se retrouver sur ma route. Se positionnant devant carrément l’entée, je commençais à perdre moyen, à perdre pied et l’envie de lui en coller une me chatouillait. « Tu te bouges ou je te bouge ? » La phrase qui n’avait pas mille réponses. Alors que je me lançais pour forcer le passage, il leva sa main et me bouscula en arrière. Dites-moi que je rêve. Je me disais : essaye de me toucher et je te fais regretter ta venue au monde, mon gars. Même si j’avais complétement conscience du fait qu’il était plus grand et plus fort que moi. Cependant, le manque de respect, je n’adhère pas. Je ne me reculais alors pas pour autant, tandis que lui ne faisait que se rapprocher. En trente seconde, il me colla contre le mur que je n’eus pas le temps de réagir physiquement. « Je te jure, touche moi et .. » « Et quoi ma petite, tu vas me griffer le visage, peut être. » A cet instant, je réalisais que je n’avais peut être pas toutes les chances de mon côté d’être à la hauteur. Mais je n’ose imaginer ce que je pourrais lui faire s’il osait me toucher plus qu’il ne faudrait. Cela me rappelle le film que j’ai pu regarder la semaine passée, ce film d’horreur qui m’a d’ailleurs dégouté. De cette fille qui a subit les pires atrocités et qui au final s’est vengé. Un par un, elle a eu sa vengeance mais ça n’a pas pour autant fait disparaitre sa douleur. Du coup, j’avais le mauvais rôle. On sait tous que niveau muscles l’homme surpasse la femme.
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MessageSujet: Re: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptyVen 6 Juil - 4:30

Encore une journée de passée à travailler comme un forçat pour me rapporter un peu d'argent. Les heures passaient et se ressemblaient de plus en plus sans que je ne puisse plus distinguer la longueur de mon labeur qui devenait une routine pour moi. J'avais envisagé pas mal de fois de préféré un poste de barman de nuit à mon poste de serveur au Starbucks mais je trouvais l'ambiance bien trop glauque pour m'y faufiler, il y avait de la tentation de partout et des moyens pour moi de me battre, qui me feraient virer sur le champs si jamais je venais à y céder. Je me connaissais suffisamment pour savoir si si un mec lourd se mettait à me parler mal ou a déclencher une bagarre je ne pourrais sans doute pas m'empêcher d'intervenir pour le remettre à sa place ou le foutre dehors illico presto. Ce n'était même pas négociable, j'étais un homme sanguin, et lorsque j'avais mon instinct de protecteur qui prenait le dessus je pouvais devenir complètement fou, jusqu'à casser la figure d'un mec qui osait poser la main sur une fille sans son consentement. Non mais sérieusement, il faudrait apprendre les bonnes manières un jour, on ne saute pas sur quelqu'un comme ça sans savoir si elle est d'accord pour se faire sauter, question de bon sens.
Parlant de cela, j'avais dans l'idée une fois de plus de ramasser une fille après lui avoir offert un verre et un peu sympathisé avec elle, ce que j'aimais dans ce petit jeu de séduction c'était justement que tout se faisait naturellement, je n'étais pas le genre de mec qui venait voir une fille pour lui dire directement qu'il voulait coucher avec elle, non j'aimais qu'il y ait au moins un minimum de discussion entre nous avant que l'un de nous ne sorte la fameuse phrase "on va chez toi ou on va chez moi ?" en général c'était ainsi que ça se terminait et un accord tacite passé entre nous, nous dispensait de nous rappeler le lendemain ce qui n'était pas pour me déplaire car depuis un certains temps je ne voulais même plus entendre parler d'une relation sérieuse, quand je voyais le modèle monoparental que j'avais eu, j'étais comme qui dirait dégoûté de toute idée de couple. Pourtant après avoir été battu et pratiquement violé étant petit, j'étais devenu surprotecteur avec les plus faibles que moi, je ne voulais pas que les enfoirés puisse profiter de leur force pour soumettre les filles ou même les mecs qui n'étaient pas en état de se défendre, ils devaient s'attaquer à quelqu'un de leur taille s'ils voulaient faire les malins de cette façon. Excusez moi je pourrais avoir un manhattan ? Très peu de glace s'il vous plaît. Je passais ma commande négligemment alors que je m'accoudais au bar afin de passer en revue la salle et de trouver la première fille qui pourrait rentrer dans mon jeu éventuellement, rien de bien intéressant ce soir mais voila que sans m'en rendre compte j'étais à nouveau dans la même pièce qu'elle, cette fille... je ne la supportais tout bonnement pas, une donneuse de leçons par excellence et en plus elle se prenait pour bien plus belle qu'elle ne l'était en réalité, je ne supportait que très peu son petit air suffisant de gosse de riche, et je n'hésiterais pas a la remettre à sa place si elle avait le toupet de me provoquer. Je détournais le regard un instant et la perdis de mon champs de vision, j'en profitais pour m'attarder sur une jeune femme qui venait d'arriver et qui s'asseyait élégamment, je m'approchais et malgré mon manque évident d'argent lui fit payer un verre, un sourire échangé, elle m'écrit son numéro rapidement sur une serviette du bar, sans me dire un mot et s'en allant sans autre forme de procès. Je souriais bêtement le papier entre les mains, le fourrant dans ma poche je relevais la tête et décidais de passer par la case toilettes avant de lui passer un coup de fil pour lui donner rendez vous chez elle. Passant dans le couloir étroit, je tombais nez à nez avec Olivia qui discutais avec un mec oui enfin il semblait surtout vouloir lui voler un baiser, et elle, bien qu'elle n'avait pas l'air farouche était clairement contre les allégations de cet enfoiré. Hey mec, ça ne te dit pas de la laisser tranquille et d'aller cuver ton vin ailleurs ? je le regardais avec un léger sourire, je ne voulais pas m’énerver pour le moment et montrer que j'étais un mec civilisé mais à la minute où il avait posé la main sur moi, je lui retournais directement une droite, puis deux puis trois jusqu'à le laisser par terre, dans l'impossibilité de se relever. Viens avec moi, ne reste pas là je crois qu'on va finir par attirer l'attention et je n'ai pas envie que les flics me retiennent une heure pour me poser 1000 questions, à cause de toi je ne pourrai plus venir ici...

Une fois dehors, je l'amenais un peu plus loin sur le trottoir, elle semblait ne pas trop rechigner et j'en étais heureux, après tout je venais peut être de lui sauver la vie il fallait qu'elle me soit un minimum reconnaissante tout de même ! Je n'étais pas du genre à vouloir une récompense et j'allais certainement la laisser un peu plus loin une fois que je serais sur qu'elle serait en sécurité, j'étais un grand protecteur des femmes car je savais que parfois elles pouvaient être traitées vraiment comme des moins que rien par les hommes. J'avais vu ma mère se faire maltraiter par tant d'hommes par le passé qu'aujourd'hui la violence me paraissait être le seul moyen de les calmer, j'étais assez fort pour venir en aide à toutes celles qui le désiraient. Olivia pourtant était spéciale, elle m'avait aidé alors que j'avais eu un malheureux accident contre un mur, elle m'avait amené à l'hôpital aussi simplement que possible pour me faire soigner alors que je ne la connaissais même pas, je n'aimais pas la pitié et encore moins qu'on m'aide, j'avais appris à me débrouiller tout seul depuis un bout de temps et la seule chose que je désirais c'était de continuer dans cette voie. Olivia cependant restait là, assise sur le siège des urgences et le regard dans le vide, m'attendrissant presque et me laissant voir un air blasé et inquiet qui me faisait sourire malicieusement. Je n'avais jamais ressenti auparavant le quelconque sentiment pour une fille, mais celle-ci me faisait légèrement peur, elle m'emmenait sur un terrain que je ne connaissais pas et le fait qu'elle restait un véritable mystère pour moi m'obligeait encore plus à vouloir la découvrir, la connaître et lui parler alors que je savais très bien qu'avec tout cela viendrait une idée de relation, chose que je ne souhaitait aucunement. Voila on y est, maintenant je peux te laisser te débrouiller je pense, tu n'as pas besoin de moi pour te servir de taxi, si ? Enfin la prochaine fois essaye d'avoir une bombe lachrymo sur toi ou au moins quelque chose pour te défendre, parce que ce n'est pas avec tes petits bras d'oiseau que tu vas faire peur à qui que ce soit, soyons clairs. Je t'ai sauvé ce soir, je t'ai renvoyé l'ascenseur je ne te dois plus rien maintenant, nous sommes d'accord. Je lui fis un sourire de défi, oui désormais elle ne pourrait plus me regarder de haut lorsque nous serions sur le campus tout ça parce qu'elle avait eu la bonté d'esprit et de corps de me conduire à l'hopital quand j'en avais besoin et de rester avec moi, désormais nous étions quitte, mais malgré tout je me sentais toujours attiré étrangement vers elle sans que je ne puisse me l'expliquer, comme si notre histoire venait à peine de commencer et ne s'achevait pas justement avec cette faveur que je lui avait faite ce soir. J'étais comme qui dirait perdu, j'attendais qu'elle ouvre la bouche simplement pour pouvoir rester là à lui parler encore, mais bon... je ne me leurrais pas, elle était riche, moi j'étais... Holden et c'était la grande histoire de ma vie.
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MessageSujet: Re: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptyDim 15 Juil - 18:53

Face à ce regard, face à cette obstination, je ne pouvais pas faire face. Le jeune homme en face de moi avait une idée dans la tête et je n’étais la mieux passée pour lui faire passer l’envie. J’essayais à l’aide de mes mots, de lui faire réaliser que je n’étais pas de celle qui se laisse faire. Quitte à me prendre une gifle, je ferais mon possible pour lui laisser quelques égratignures sur le visage. Usant de la force que je pouvais contenir, je prenais facilement conscience que je ne faisais pas le poids. Il devait faire vingt à trente kilos de plus que moi. Sans avoir même commencé le combat, on savait d’avance qui serait crié vainqueur. Mais, ma mère m’a toujours appris que la peur est la petite arme de l’être humain. Montrer que l’on craint, que l’on tremble, ne ferait qu’accentuer la force de l’autre. Alors, en aucun cas, je lui laisserai se plaisir de savourer sa victoire sans avoir bougé le petit doigt. Utilisant la parole, j’essayais de le raisonner. Avant de lui montrer qu’au-delà de mon apparence intacte, je pouvais avoir un langage assez violent, quand on me pousse aux premiers rangs de mes limites. Au long de mon existence, je ne peux pas dire avoir excellé dans un domaine. Je ne suis pas artiste. Je ne suis pas la plus intelligente mais, certainement celle qui se donne tous les moyens qu’il faut pour se retrouver en haut du podium. Je ne suis pas une de ses sportives, championne en natation ou en lancé du poids. Je n’ai pas une capacité qui aux premiers coups d’œil pourrait me faire sentir particulière. La seule chose dont je peux être fière, c’est d’être arrivé là où j’en suis, par mes propres moyens. J’ai pris ce que la vie me donnait. Une mère absente et un père inconnu. J’ai vécu loin de chez moi. Même si aujourd’hui, la France est ma maison. J’ai toujours rêvé de partir, de prendre le large et de voir ce que le monde réserve au-delà de ma muraille. Ma mère avait décidé que cet endroit serait le mieux pour moi. Pour avoir une bonne éducation, une bonne tête et également pour qu’elle ne ressente pas trop de remord à mon égard. Cet endroit considéré le plus souvent comme un internat, accueillant des enfants comme moi, des orphelins mais aussi des personnes ayant besoin de vivre avec certaines règles. Je me suis faite à cette raison et j’ai pris ce que l’on me donnait. Espérant un jour que je pourrais rentrer avec ma mère sur le continent voisin, je ne compte plus le nombre de nuit où je rêvais de tenir sa main dans la mienne, au moment où notre avion décollerait. A la Sorbonne, j’avais débuté cette première année en sciences politiques. Si j’aimais beaucoup la matière, ce n’était pas ce que je préférais. Décidant alors de prendre une seconde branche, pour le plaisir. Car en effet mon premier choix était plus conséquent, je voulais marcher dans les pas de ma mère, lui montrer combien je pouvais être sa fierté. Mais, aussi lui rappeler que malgré ses absences douloureuses, je me suis construire pierre après pierre. Je ne dois rien à personne. Je me suis donné les chances d’atteindre mes objectifs. C’est peut-être pour cette raison, que souvent, on me dit que j’ai cet air de supériorité, que je veux tout régler, tout faire par moi-même. Simplement parce que je ne donne pas ma confiance à qui veut l’obtenir. Chaque chose se mérite. Néanmoins, dans ce monde qu’est la réalité, je me retrouve face à une bête bien plus forte que moi. Je pourrais l’assimiler à un ours de forêt, n’ayant plus eu de casse-croute depuis quelques jours. Je ne sais que faire, si ce n’est que de sortir les armes que j’ai en main. Mais, je ne suis pas certaine que cela fasse réellement le poids.

Quand derrière moi, une silhouette se dessina. Sans avoir le temps de réagir, Holden avait pris les devants, collant un pain à son adversaire. Les coups s’enchainèrent et le corps lourd du gars en face de nous, tomba contre le sol. S’adressant à moi, il m’invitait à prendre la fuite avant que l’ogre se réveille. « Viens avec moi, ne reste pas là je crois qu'on va finir par attirer l'attention et je n'ai pas envie que les flics me retiennent une heure pour me poser 1000 questions, à cause de toi je ne pourrai plus venir ici... » Il est sérieux ?! D’accord, je n’allais pas rechigner du fait qu’il soit venu à mon secours. Mais, il n’était pas nécessaire de me faire remarquer, que s’il était interdit de revenir dans cet endroit, j’en serais unique responsable. Ne comptant pas les pas qui me menaient jusque dehors, je continuais de me retourner la situation en tête. Très galant de venir à me secours et puis de me faire porter la casquette du reste. Rien ne l’obligeait à venir à mon secours. Bien sûr, je réalisais que sans son intervention, j’aurais certainement passé un mauvais quart d’heure. Cependant, je ne pouvais pas accepter ces dernières paroles. Si ça le tracassait tant que ça de ne plus pouvoir venir dans ce bar, il n’avait qu’à rester sur son tabouret, boire son verre et draguer une de ces femmes qui n’attendait que ça. Alors, quand nous nous trouvons de l’autre côté de la route, assez éloignés, je décidais de le remercier. « Merci. Je ne sais pas si je m’en serais sortie comme toi, sur ce coup. » A croire que le jeune homme était un grand adepte des moments de violences. Notre première rencontre avait eu lieu dans un endroit presque identique à celui-ci. J’étais en dehors du club, en train de prendre l’air. Quand, il me rejoint et décide de passer ses airs contre un mur. Fallait pas s’attendre à voir le mur s’effondrer, au lieu de ça, il a gagné une visite à l’hôpital. Bingo ! Je m’étais proposée à l’amener et allez savoir pourquoi, j’étais restée jusqu’à ce qu’il soit soigné. Je ne suis pas de ces mères Theresa ou de ces Gandhi mais, pour le coup, j’avais fait un geste qui ne me ressemblait pas. Ayant malgré tout, laissé échapper quelques phrases pour en rajouter une couche. Holden avait très vite cerné mon franc parlé et ma façon de prendre la situation. Le remettant face à sa connerie et essayant de comprendre la portée de son acte. Rien n’y faisait. Il était un homme qui agissait sous l’impulsivité et il n’y avait pas besoin de le connaitre depuis des années, pour s’en rendre compte. En réalité, je ne connaissais rien de lui et il ne connaissait rien de moi. Nos chemins se rencontraient parfois, par un geste divin du destin et nous ne cherchions pas réellement à les relier, comme ce soir. Un peu sadique sur les bords, si c’était dans nos intentions, car pour la seconde fois, le jeune homme usait de ses poings pour se faire remarquer. « Ça ira, je peux très bien me débrouiller. Je ne suis pas le genre de fille qui a besoin d’être sauvée sans arrêt. » Je m’étais toujours défendue jusqu’à ce soir. C’était la première fois qu’un homme s’était montré aussi insistant pour que je ressente de l’insécurité m’envahir. Ayant la tête sur les épaules, je ne pouvais pas m’imaginer le soulever et l’envoyer au fond du couloir pour que l’envie de m’ennuyer lui passe. J’ai déjà été blessée par le passé et c’est peut-être ces moments qui m’ont endurcie. Besoin de personne. Livrée à moi-même, j’ai ramassé quelques claques et je m’en suis relevée. Mais, j’ai aussi donné quelques coups. Thomas en avait payé les frais mais, je dirais que celle qui en avait le plus souffert était celle avec qui, il avait osé se jouer de moi. Les sentiments n’ont jamais été mon fort. Surtout quand je me rappelle la douleur que ça m’a causé de voir le jeune français dans les bras de ma rivale. Derrière ces airs de jeune homme mystérieux et solitaire, il avait bien caché son jeu. Mais, aujourd’hui, je suis celle qui avoue ne rien avoir perdu. J’ai toujours ma fierté et mon estime. Un jour, ce qu’il m’a fait, lui retombera en pleine figure. Car le roue tourne et le vent ne souffle pas toujours dans le même sens. Cette histoire est une des pierres de mon édifice, de ce mur que j’ai construit pour devenir plus résistante, plus forte face aux épreuves de la vie. Je dois avouer ne plus avoir joué sur la route des sentiments et je ne vais pas m’en plaindre. Cependant, à chaque fois que Holden croisait son regard avec le mien, j’avais ce frisson étrange qui me parcourait. Comme si je pouvais le comprendre à travers cet échange et me laisser penser que nous n’étions pas si différents. Film à deux francs. Je retombais très vite sur terre, écoutant la suite de ses propos qui ne me laissaient pas de marbre. « Je t’ai sauvé ce soir, je t’ai renvoyé l’ascenseur. Je ne te dois plus rien maintenant, nous sommes d’accord. » « Si tu es venu à mon secours pour remettre les compteurs à zéro, c’est vraiment petit de ta part. » Levant les yeux au ciel, je ne voulais pas m’étaler mais, l’incompréhension m’emporta. D’accord, j’avais joué sur le fait que je lui avais été d’une grande aide la dernière fois. Néanmoins, il n’avait pas besoin de venir à mon secours, pour deux secondes plus tard, me dire que ce n’était pas véritablement pour m’aider qu’il avait agis mais, plutôt pour se sentir égal à moi. Donnant donnant. C’est ça, sa vision de la vie ? « Tu sais quoi, tu as raison. On est à égalité. Continue ton chemin et évite la prochaine fois, de vouloir défier un mur faisait trois fois ta taille. » J’avais bien envie de poser mes mains autour de son coup pour l’étrangler, tellement il m’avait exaspéré avec cette phrase. Qu’est-ce que ça voulait dire ? En tout cas, être galant ne faisait pas parti de ses principes et je n’en attendais pas autant de sa part. Me sortant de mes pensées, un éclair traversa le ciel et une pluie s’en suivit. Il ne manquait plus que ça. Le destin s’acharnait contre moi. Bousculant les éléments, il me mettait face à un homme qui avec ces airs de brute me charmait.
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MessageSujet: Re: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptyDim 22 Juil - 11:30

Je n'étais pas le genre de prince charmant en armure qu'on a l'habitude de voir dans les contes, non en général je suis plutôt le genre de mec qu'on veut éviter et ne surtout pas rencontrer dans une ruelle sombre. Il n y avait que lorsque quelqu'un s'en prenait à moins fort que lui que j'intervenais, je ne voulais pas être de toutes les bagarres mais je ne supportais pas qu'un mec fasse le dur alors qu'il était contre un ado ou même une fille, c'était pour moi impossible après ce que j'avais vécu pendant toute mon enfance entre les réprimandes et les coups de ceinture dans le dos dont j'avais toujours quelques traces. Olivia était un peu celle sur qui je ne voulais absolument pas tomber, elle m'avait vu dans un moment de faiblesse et je detestais donner cet avantage aux gens en général, je jouais toujours au petit dur même si à l'intérieur j'avais un grand manque, un manque d'amour du à mon enfance merdique. Je me souvenais encore de toutes ces fois ou j'espérais qu'elle viendrait me lire une histoire ou même me faire un simple baiser avant d'aller dormir et ou elle préférait sortir avec une tenue des plus provocante pour ramasser le premier salaud qui voudrait lui offrir des verres gratuitement toute la soirée... ma vie était faite de déception et j'y étais résolument habitué seulement j'avais une espèce de réputation à tenir, celle du salaud, du mec à ne surtout pas fréquenter, cela me permettait d'éloigner les gens de moi et de ne jamais être trop proche de quelqu'un ce qui pourrait l'amener à me blesser encore plus, ce que je ne voulais en aucun cas, j'avais déja eu mon compte pour toute une vie voire deux ! Cette fille pourtant était différente, sans que je ne puisse expliquer pourquoi je la croisais partout où j’allais et nous passions notre temps à nous chercher, sans pour autant avoir déjà couché ensemble, c’était ce qui me surprenait un peu dans tout cela à vrai dire. D’habitude lorsque je voyais une fille plutôt mignonne, le scénario était assez simple, je la draguais lui faisant comprendre que je n’attendais pas le grand amour mais seulement une nuit dans les bras d’une fille, soit elle était réceptive, soit elle me mettait un rateau. Mais ne soyons pas hypocrite, lorsqu’une fille s’avance au bar et vient discuter avec vous de manière provocante vous mettant son décolleté plongeant sous le nez, c’est qu’en général elle veut un peu plus de vous qu’une discussion banale autour d’un verre. Olivia me faisait rire, elle jouait les filles fortes alors qu’elle n’était rien d’autre qu’une fille justement, elle avait forcément besoin d’être sauvée à un moment ou a un autre, c’était inévitable et je trouvais ça plutôt mignon, le fait qu’elle voulait donner cette image d’une guerrière intouchable. Tu fais bien de me remercier, sans moi tu te serais retrouvée dans le lit de ce mec sans pouvoir même lui dire non, quoique ça ne t’aurais peut-être pas dérangé dans le fond. Ajoutais-je avec un petit air narquois afin de la provoquer toujours un peu plus et de la repousser dans ses retranchements. Oh madame veut se débrouiller toute seule comme c’est mignon pour une petite gosse de riche à qui tout est du, tu sais ce n’est pas parce que l’argent de tes parents t’as toujours tout offert que tu peux te permettre d’être condescendante, je vais rester sur tes remerciements su tu le veux bien, ils étaient plus constructif que les jérémiades qui ont suivies. Et bim je l’enchaînais au possible mais c’était bien évidemment pour éviter d’en arriver à la vraie question, qu’est-ce que je ressentais pour elle ? Une attirance ? Plus que ça ? Rien du tout ? J’avouais que pour l’instant je n’étais plus sur de rien mais que cela me faisait doucement perdre mes moyens ce que je detestais au plus haut point.

Evidemment, pour couronner le tout la pluie vint se mêler au spectacle, tout d’abord elle était fine et sans nulle doute agréable pour un mois de juillet, mais bientôt, il se mit à pleuvoir des cordes et nous dûmes nous abriter sous un espèce d’abri bus qui se trouvait non loin de là pour terminer notre conversation qui n’allait pas aller bien loin si on en jugeait par le jeu de regard qu’on se lançait au fur et à mesure de nos pas. Je l’avais sauvée pour remettre les compteurs à zéro ? La belle excuse qui me permettait de me sortir de ce mauvais pas venait de me tomber tout droit dans les mains et je n’avais plus qu’à jouer le jeu du parfait enfoiré pour brouiller les pistes sur mon malaise par rapport à mes sentiments, facile non ? Oui mais je n’avais pas prévu qu’elle viendrait me titiller sur ma virilité reprenant le malheureux accident qui m’était arrivé lors de notre première rencontre, elle m’avait complètement déstabilisé et j’avais seulement envie de la gifler et de lui crier dessus jusqu’à ce qu’elle fonde et qu’il n’en reste plus rien. La prochaine fois, mêle toi de ce qui te regarde au pire, je ne suis pas le genre de personne qui a tout le temps besoin d’être sauvé dis-je en imitant sa voix avec une exagération non dissimulée et un grand sourire sur le visage pour l’enerver encore un peu plus. C’était bon comme ça ou il faut encore accentuer le côté gamine ? Non parce que je peux travailler dessus pour être à ton niveau, même si tomber aussi bas ne m’enchante pas tant que ça. Rentre donc chez toi ça vaut mieux, appelle ton chauffeur ou ton hélicoptère que sais-je je crois qu’on s’est tout dit. Je la regardais décidé à ne pas baisser ma garde, j’avais peut-être pu penser à un moment qu’elle et moi pourrions finir dans une chambre, mais cette fois-ci il semblait que tout ce qui allait arriver était un meurtre, il ne restait qu’à déterminer lequel d’entre nous serait le tueur et l’autre la victime.

Ah comme les relations sont compliquées, j’avais commencé par être complètement fou de cette fille au lycée… je m’en souvenais comme si c’était hier, nous avions une relation des plus basiques, les câlins, les bisous et nous étions un peu LE couple du lycée cela dit les bonnes choses ne durent jamais très longtemps et j’avais bien vite compris la signification de cette maxime lorsqu’elle m’avait largué en grande pompe en pleine rue devant je ne sais combien de personne et pourquoi ? Parce qu’elle avait découvert que je faisais la manche, oui la manche car j’étais pauvre et que j’avais évidemment besoin d’argent pour la sortir, l’emmener dîner, lui faire des cadeaux… je ne pouvais certainement pas compter sur ma mère qui préférait garder tous l’argent qu’elle gagnait durement en laissant son corps au premier enfoiré venu, pour s’acheter sa bouteille de gin quotidienne. Après cela je m’étais promis de ne plus jamais me laisser embarquer dans tout ce qui est romance à l’eau de rose, car oui c’était pour les autres et pas pour moi, je le savais maintenant et il m’avait au moins fallut une humiliation publique pour le comprendre. Depuis je n’avais pas eu beaucoup de filles dans mon lit à vrai dire je n’étais pas un dom juan, j’aimais draguer mais parfois ça n’allait pas plus loin car je ne voulais pas m’encombrer de celle-ci jusqu’au lendemain, j’aimais faire cavalier seul et j’avais compris que c’était certainement une tare familiale en rencontrant mon frère Angel quelques jours auparavant. Il m’avait bien fait comprendre que je n’étais pas son frère et que pour lui j’étais seulement le fils de son père, ce qui me mettait dans une bien mauvaise position si je voulais un jour avoir une quelconque relation avec lui. N’ayant jamais connu de vraie famille, tout ce que je voulais c’était de trouver quelqu’un qui me comprenne, qui m’aide à m’en sortir un peu mieux que maintenant car depuis que j’avais atteri chez ma tante, j’avais l’impression d’avoir été déraciné et New York me manquait terriblement. Malheureusement, je n’étais pas prêt d’y retourner a moins de réussir mes études et d’obtenir un bon boulot, car ma mère, enfin si je peux encore l’appeler comme ça avait salement décidé de m’abandonner pour partir avec je ne sais qui, je ne sais où… merci la vie, une fois de plus elle me donnait envie de me mettre une balle dans la tête et je ne savais même pas si la musique serait suffisante pour combler ce vide qu’il y avait en moi depuis quelques temps maintenant. Posant mon regard sur Olivia alors que je sortais de mes pensées, j’espérais qu’elle m’enverrait un signe, quelque chose qui m’indiquerait quoi faire ou quoi dire. Mais non, elle restait là à m’observer et à me scruter tout en me toisant du regard, chose que je détestais au plus haut point. Je campais alors sur mes positions, prêt à sortir les griffes si elle décidais à nouveau de m’attaquer ou de dire un mot de trop, elle avait du comprendre que je n’étais pas de ceux qu’on apprivoise facilement, mais je ne savais pas si elle avait vu que si je la taquinais autant c’était que j’étais complètement affaibli face à elle, et je ne l’acceptais tout simplement pas. A bientôt peut-être, j’ai l’impression que le destin veut qu’on se croise tout le temps, ça veut peut être dire quelque chose qui sait… je pressais son départ car je ne pouvais plus supporter sa vision devant moi, j’étais à deux doigt de lui sauter dessus pour l’embrasser, mais je n’étais plus un gamin, il fallait que je me tienne et surtout que je vois comment elle allait réagir avant tout.
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MessageSujet: Re: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptyMer 25 Juil - 16:17

Qu’est-ce que j’avais fait pour mériter un tel supplice, ce soir ? Ce gars juste là, devant moi, vient à mon secours et tout ce qu’il trouve à déclarer, c’est : les compteurs sont à zéro. Quoi ?! Tu veux une médaille ? On se demande parfois comment les meurtres arrivent mais, il suffit de vivre la même situation que moi et vous comprenez. J’avais déjà du mal à accepter qu’on me vienne en aide. Si c’était pour me ramasser une réplique du genre, ça n’arrangeait rien. Bien au contraire, il titillait le mauvais côté de ma personnalité. Je peux être gentille. Enfin, plus précisément, je peux contenir certaines choses en moi mais, j’ai ce que l’on appelle une limite. Une frontière qu’il ne vaut mieux pas franchir si on veut continuer à respirer et à vivre dans un monde de paix et de bonheur. Holden avait ce petit quelqu’un qui me laissait croire que nos caractères étaient forts semblables. Nous n’avons certainement pas vécu dans le même milieu et donc pas les mêmes épreuves. Cependant, je le sentais assez indépendant. Un mot qui me convenait à la perfection. Etant donné que j’ai toujours été livrée à moi-même, j’ai toujours évité de compter sur mon prochain. Je laisse ça aux autres. Ils ne savent pas, que l’on est mieux servi que par soi-même ?! Néanmoins, chacun son train-train, chacun prend la vie comme il le veut. Alors, même si un soir, j’en étais venu à aider ce bel inconnu. Il n’était pas nécessaire qu’il me rende la monnaie de ma pièce. Je le vivais bien. J’en jouais aussi parfois, lorsque nos chemins venaient à se croiser mais, tout cela en gardant un ton simple et surement pas en jouant la fille supérieur, la fille au-dessus de l’homme. Malgré le fait que cette position est l’une de mes préférées, je n’avais pas cherché à avoir quoi que ce soit de sa part. Alors, quand je le voyais réagir et me lancer ces phrases toutes faites, comme s’il y avait réfléchi pendant des semaines. Je n’ai qu’une seule envie, placer mes petites mains autour de son cou et ne jamais les desserrer. « Qu’est-ce que tu en sais, de ce que j’apprécie ou de ce qui me dérange ? On ne se connait pas, aux dernières nouvelles. C’est juste le tout puissant qui s’amuse de ces derniers jouets et j’en fais les frais. » Je n’allais pas le ménager et jamais, je pense que je le ferais. Incapable. Je ne suis pas le type de personne qui utilise le ton calme et posé pour s’expliquer. Je démarre souvent au quart de tour et j’ai beaucoup de difficultés à admettre mes erreurs. Simplement, parce que je n’en fais jamais. De plus, Holden avait le don de m’agacer quand il commençait à se la jouer gros dur. Quoi, tu veux te promener avec un écriteau que je te colle au derrière, qui indiquera que tu es un macho qui mord. Il faut vraiment qu’il se calme, s’il ne veut pas se ramasser une paire de gifle. Déjà qu’il n’avait pas été tout tendre quand j’avais été à son secours. Aujourd’hui, c’était à mon tour de lui montrer comment une dame peut être désagréable quand elle s’y met. Je n’ai besoin de personne et jamais je pense pouvoir ressentir ce sentiment, me reposer sur une personne qui compte ou autre. J’ai des proches, des amis qui me sont chers. Mais au grand dieu, jamais, je ne me reposerais sur eux. Bien trop fière d’obtenir ce que je désire par mes propres moyens, que je ne changerais pas cette habitude. « La petite gosse de riche, tu sais ce qu’elle te dit : Va voir ailleurs si j’y suis, enfoiré que tu es. On voit bien, que tu n’as jamais appris les bonnes manières. Ta mère n’a pas été assez câline avec toi que tu t’en prends à toutes les demoiselles que tu croises. » Je ne mesurais pas mes mots et j’en avais conscience. Mon comportement pouvait choquer mais, je n’en avais rien à caler. Est-ce qu’il avait murement réfléchi ces paroles avant de me les prononcer ? Je pense qu’il y allait au tac au tac et que ça lui faisait plaisir de me blesser gratuitement.

Il y avait chez Holden quelque chose qui m’attirait mais, à la fois qui me repoussait. J’avais envie de l’embrasser et la seconde d’après, de le tuer. Il me tapait sur le système mais, savoir d’un autre côté qu’il m’attirait, me rendait encore plus dingue. Je ne pouvais pas craquer pour ce genre de personne, trop sûr de lui, trop ‘ je me soucis de moi et le reste, on verra après ‘. J’aurais pu lui trouver un million de défauts à cet homme, sans avoir la moindre idée d’une qualité. Hormis, celle qu’il avait fait usage pour me sortir, ce soir, des bras d’un sale vautour pervers. La conversation que nous entretenions était bien trop tendue pour que j’aie réellement le temps de le remercier. J’avais vite fait glissé le mot magique mais, très vite mon côté impulsif avait ressurgi quand je l’avais entendu m’imiter. Une imitation très mauvaise, au passage. La pluie était tombé rapidement et nous nous étions abrité en dessous de cet arrêt de bus, continuant la conversation mouvementé qu’il y avait, nous aurions mieux fait, chacun, de nous mêler de ce qui nous regardait vraiment. Peut-être que je n’aurais pas dû le conduire à l’hôpital, comme ça, il ne serait pas là en ce moment. Proclamant haut et fort qu’il a rempli son devoir. « La prochaine fois, mêle toi de ce qui te regarde au pire, je ne suis pas le genre de personne qui a tout le temps besoin d’être sauvé. » Plus parlait et plus, il devenait arrogant. Je ne sais pas ce qui me retenait mais, je ne voulais pas me rabaisser à son niveau. Je ne voulais pas lui donner ce qu’il attendait. Peut-être qu’il était sadomaso et qu’il rêvait du moment où je lui remettrais les idées en place. J’étais certaine que nos chemins allaient se retrouver tôt au tard après cette soirée. Peut-être qui sait même, en enfer. « Tracasse, j’en prends bonne note. Je me mêlerai de ce qu’il me regarde, que tu pourras même te vider de tout ton sang, je ne bougerais pas le petit doigt. » Ajoutais-je, d’un air sérieux et révolté. Le son de nos voix devait se faire entendre de l’autre côté de la rue, que je ne me décidais quand même à me stopper là, à le laisser gagner. « Nous n’avons pas élevé les cochons ensemble, c’est clair. Alors, mon niveau, tu l’oublies. Il est bien au-dessus du tien. D’ailleurs, quand je rentrerais avec mon super jet privé, je n’oublierais pas de jeter un coup d’œil en bas pour voir apparaitre ta maison en carton surement situé le long de l’eau, avec ses voisines. » Les méchancetés volaient et nous ne semblions pas décidé à vouloir les arrêter ou les limiter. A qui blesserait l’autre en premier ? Nous avions très vite compris les règles du jeu et nous ne souhaitons en aucun cas perdre. Je décidais donc à ne pas tarder. Je n’avais pas de temps à perdre ici et encore moins avec lui. Alors qu’il semblait bien rire avec le destin, j’avais décidé de lui tourner mes talons. M’adressant ses derniers mots, tout ce que je lui rendais en échange était un majeur bien dressé. Il m’avait cherché. Il essayait de trouver le côté mal élevé que je cachais en moi. Cette partie que j’avais construite comme le reste, de mes propres mains. Ni père, ni mère pour me dire ce qui est mal et ce qui est bien. Alors, même si on peut me penser plutôt bien éduquer et avec de bonnes manières, je sais aussi me défendre, quitte à dévoiler ce qu’il y a de pire. Cela ne me fait pas peur d’en venir aux mains, d’utiliser les mots qui ne font pas charmants quand ils sortent de ma bouche. Je ne crains pas les jugements et encore moins quand ils me sont adressés par une personne comme Holden. Il essaye aussi d’être supérieur à sa façon, à avoir la place du dessus. Sauf que ce n’est pas gagné d’avance. Il semblerait que tu sois tombé sur aussi fort que toi, mon gars.

Marchant pour rentrer donc à la confrérie, j’étais bien trop énervée pour prendre un taxi et m’y rendre à pied n’allait pas me tuer. Une solution comme une autre. Du moins, j’étais loin de m’attendre à tomber sur Angel. En passant tout près du centre sportif de l’université, on pouvait remarquer de la lumière à l’intérieur. Curieuse comme pas deux, je n’ai pas su me retenir et j’ai donc pénétrer dans le bâtiment pour couper l’eau chaude. Par le dessus du mur des douches, j’avais pu remarquer ces gros muscles mais, aussi le petit cerveau qu’il contenait dans le haut de sa tête. Pour toutes les réflexions qui me lançait et la bonne humeur que j’avais ce soir, je lui devais bien ça. Me glissant discrètement et silencieusement jusqu’au chauffe-eau, je n’eus qu’à tourner l’un des boutons pour l’entendre hurler. Savourant cet instant de vengeance, je rigolais en plaçant ma main devant ma bouche. Essayant de ressortir comme j’étais rentrée.. Je tombais face à face avec le jeune iota. Plutôt en colère, plutôt les poils hérissés, j’enfilais mon masque demi ange, demi démon et lui adressait une phrase plutôt hors contexte. « Quoi, tu veux ma photo ? » Pendant que lui se tenait droit et silencieux face à moi. Je prenais conscience du fait que j'allais prendre cher.
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MessageSujet: Re: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptySam 28 Juil - 17:48






Vendredi soir, la jeunesse Américaine se déhanche, fait la fête et surtout un maximum de connerie. La jeunesse enfin pas toute puisque à cette heure tardive de la nuit on retrouve Angel dans les douches du gymnase, un comble. Certains diront de lui qu’il n’a pas les moyens de se payer l’eau dans son appartement pour étudiant et qu’il se sert donc du gymnase pour ça. Des bruits qui courent sur lui ? Il y en a tellement qu’il n’y fait pas attention, tout le monde parle sans réellement savoir. Bien sur ils sont nombreux à ne pas se tromper quand ils disent qu’il a fait de la prison. Mais si ils savaient tout vous pouvez me croire ils ferraient déjà bien moins les malins qui ne le font actuellement. Pour faire taire les rumeurs non il ne prend pas sa douche au gymnase ou à la salle de musculation parce qu’il n’a pas les moyens de se payer l’eau. De toute manière tous les frais engendré par Berkeley et pour Berkeley lui sont totalement payé par la police, vue ? Cela ne répond pas à la question de sa présence ici. C’est simple, pour trouver Angel dans une boite de nuit ou dans un bar branché il faut très certainement se lever tôt. Il ne supporte pas le monde, ne supporte pas la jeunesse et surtout la jeunesse riche qui se trouve ici. Lui a murit un peu trop vite et maintenant ne supporte plus grand-chose. Voilà pourquoi tous les soirs, assez tard il se met au sport. Oui il n’aime pas qu’on le regarde faire de la musculation ou même des cordes. Sa lui rappel trop la prison ou ils étaient 50 pour trois machines qui ne fonctionnaient que quand elles avaient le temps. Donc voilà début de séance à 23 heures, deux heures à s’astiquer sur des machines pour arriver rapidement à une heure du matin.
L’heure ou la fête doit battre son plein, autant dire qu’il n’y a pas grand monde dans Berkeley, il doit simplement rester. Les pauvres qui n’ont pas les moyens de sortir et qui sont là uniquement parce qu’ils sont de futurs talents. Ceux qui sont là pour travailler et qui le font tout le temps oubliant même d’avoir une vie sociale. Angel lui n’est pas pauvre il est même bien plus riche que tout le monde le pense. Prendre une voiture de luxe ne lui coute rien puisqu’il la vole. Direction les quartiers mal famés pour retrouver d’anciens potes qui sont tellement heureux de le revoir qu’ils lui filent de la tune. S’il se fait chopper hop inspecteur Cooper à la rescousse et il est dehors dans l’heure. Autant dire qu’à l’heure actuelle Angel ne touche pas terre, il est comme intouchable au niveau de la police. Il magouille petit à petit pour redevenir celui qu’il était avant. Craint mais surtout puissant dans ce bas monde. Et si rien ne marche, il a les cours de terrorisme et contre terrorisme qui vont lui permettent de rentrer dans le rang. Il se retrouve avec une famille sortie de nulle part, un frère qui se prénomme Holden et qui est surement gay quand on voit sa façon de se comporter. Puis deux jeunes femmes qui on attiré son attention. Une riche Aloysia, qui le surprend de jour en jour. Qui est certainement la seule qu’il arrive à supporter dans cette université. Puis son contraire une brune qui s’appel Olivia et qu’il ne peut pas voir en peinture, quand il la croise c’est pour lui envoyer des piques.

Ce qu’il n’imagine même pas un seul instant c’est la présence de cette Olivia dans les douches pour hommes. Franchement quelle peste aussi. Passer à coté d’un endroit où il y a de la lumière s’en s’arrêter doit certainement être trop difficile pour elle. Voir quelqu’un prendre une douche sans avoir l’envie de le faire chier c’est quelque chose de difficile aussi. Mais quand l’eau chaude s’arrêta de couler laissant place à une eau glaciale comme il n’avait même jamais vu en prison il ne put que hurler. Frappant comme une mule dans le mur, résultat du sang sur le mur et surtout le poing dans un piteux état. Pour lui ce n’était que le coup du destin, la chaudière était tombé en panne, ou c’été mise en pause. Il lui fallait la rallumer tout simplement, mettant la serviette autour de ses hanches et prenant ses claquettes pour ne pas tomber il se mit en quête de cette chaudière.
Ou pouvait-elle bien se trouver ? Pas là, encore pas là, et certainement pas ici. Il était déjà presque sec à marcher dans tous les sens quand il tomba nez à nez avec. Il ne sortit pas un seul mot, se posant quelques questions. Que faisait-elle là ? Pourquoi avait-elle l’air d’avoir fait une connerie ? C’était simple, elle devait être à la base de cette disparition d’eau chaude. La main droite dans un piteux état, le sang coulant légèrement sa phrase allait prendre un sens encore plus inquiétant que la normale.

    Je vais tellement taper fort sur te petite tête que je ne sais pas si tu verras le soleil se lever ce matin.

Frapper une femme ? Bien sur qu’il en était capable, mais il fallait plutôt une bonne raison. Elle avait coupé l’eau de sa douche, quelle gaminerie. Il allait donc se venger de manière enfantine. En bondissant d’un coup sec sur elle il l’attrapa du bras gauche avant de la poser rapidement sur son épaule. Il était musclé, elle devait faire grand maximum 50 kilos et l’énervement aidant il avait encore plus de force. Une fois sur son épaule elle ne bougerait pas voilà pourquoi se parlant à lui-même il lança.

    Maintenant une douche, l’eau effacera tout !

La vengeance est un plat qui se mange froid, mais quand on peu le consommer sur place c’est pas mal non plus. Direction la douche ou il y avait déjà du sang dedans, sa douche avec ses affaires. Il posa la jeune femme dans la douche avant d’allumer l’eau sur elle, bloquant la sortie. Il avait été assez doux, il aurait pu la lancer d’une manière plus violente. D’humeur taquine ? Du tout, il n’était jamais d’humeur taquine mais bon elle avait eut assez peur comme ça.

    Même pas un connard qui a voulut te baiser. T’es triste donc tu fais chier ton monde. Pitoyable vie, ce soir tu te mettras des doigts, puis demain tu leur payera deux bouteilles si une ne suffit pas !

Cru, comme d’habitude, mais bon lui ne se choquait pas. Les gens avec qui il parlait un peu plus, mais on s’en fou de l’avis des autres non ?

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MessageSujet: Re: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptyJeu 9 Aoû - 15:01

L’instinct. C’est ce qui m’avait conduit à pousser la porte des vestiaires de l’université. Le fruit du hasard avait beaucoup joué quant au loin, je reconnus cette silhouette. Ces cheveux courts, cette musculature bien tracée, Angel. C’était bien lui. Alors, autant en profiter pour me venger de toutes ces paroles qu’il m’accorde. Ces propos qui le font sourire quand ils me critiquent. Il essaye toujours de me blesser, de trouver la corde sensible mais, il en est encore loin. Angel peut en avoir dans les muscles. Néanmoins, je vous rassure que dans son hémisphère nord, il n’y a rien. Pas la moindre cervelle, active. Oh non. Il réfléchit avec ses bras, avec sa force et ses paroles sont toujours très crues. Mais, il devrait savoir que je ne le crains pas. Je n’ai jamais détourné mes talons quand il me faisait face. Bien au contraire, j’étais toujours prête à l’affronter. Alors, ce soir, je n’allais pas déroger à la règle. Une idée me traversa l’esprit. Une pulsion que j’appréciais et les cris du jeune homme étaient juste une victoire. Après la soirée que je venais de passer, j’avais bien le droit de m’amuser. Sur le coup, j’étais la seule à rigoler. Holden était surement retourné dans ce bar, draguant les demoiselles qu’il pouvait encore y avoir. C’est dingue, comme il cherchait toujours la mouche. J’avais l’impression que c’était son petit plaisir, de me cracher à la figure. Puis, va au diable, gars. Je te viens en aide, un merci ne t’étranglerait pas. A croire que si, pourtant. Je n’attendais plus rien des hommes. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Des enfoirés que je pourrais aligner les uns derrière les autres. J’étais même prête à parier que cette file indienne serait bien plus longue de la muraille de chine. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des hommes se trouveraient là. Savourant ma petite vengeance, je m’amusais encore quelques secondes à l’observer de loin. Prenant le soin de poser ma main sur ma bouche pour éviter de me faire remarquer.. Jusqu’à ce qu’il tombe devant moi, comme un cheveu dans la soupe. Il était là. J’étais démasquée. Posant mon attention quelques secondes sur sa main, je pouvais remarquer la colère qu’il avait pu ressentir au moment où l’eau glaciale tomba contre son corps. Il est vraiment tapé, le mec. Il s’est ouvert la main, juste parce qu’il a été surpris. Mon dieu, faut se contrôler dans la vie. « Je vais tellement taper fort sur te petite tête que je ne sais pas si tu verras le soleil se lever ce matin. » Il est sérieux ?! Ben, qu’il vienne. Ce n’est pas lui qui va me faire peur. S’il veut qu’on se fasse un corps à corps, il verra bien que j’ai de quoi me défendre. Certes, il est plus fort et plus musclé que moi. Cependant, je suis plus perspicace que lui. On a chacun notre faiblesse et notre force. On peut voir qui l’emportera. L’intelligence ou le physique ?

Sans que je ne puisse réagir, il m’attrapa par le poignet et me lança sur son épaule comme si j’étais une serviette, aussi légère que l’air. « Lâche-moi Hulk ! Et lâche-moi toute suite ! » J’avais beau hausser le ton, cela ne semblait pas le déranger. Il traversait le vestiaire à toute vitesse, en direction des douches. « Maintenant une douche, l’eau effacera tout ! » Tombant contre le sol de la douche, je compris très vite qu’il allait me rendre la monnaie de ma pièce. Super. Avec Angel, j’avais l’impression de mener des batailles. De longues et tumultueuses batailles. Comme si on cherchait tous les deux à avoir le dernier mot. En tout cas, je ne comptais pas le laisser gagner. Même si nos disputes avaient des airs de duel du bac à sable. On avait toujours une idée nouvelle pour continuer. La preuve en était. Ce soir, je n’avais pas hésité à lui rafraichir les idées. Sauf, qu’il n’était pas prêt à cette éventualité. Il n’était surtout pas content. J’avais interrompu son petit moment de plaisir, de solitude dans la douche. Peut-être qu’il était dans un moment intime et que je l’avais stoppé subitement où l’eau changea de température. Lui lançant ce regard, il pouvait comprendre ma colère. L’enfoiré. C’est malin. Toi, tu étais nu comme un ver. Moi, je suis habillé et je n’ai rien pour me changer. Réfléchir plus de trois secondes pour le jeune homme, c’est mission impossible. Il ne faut donc pas en attendre plus de sa part. « T’es vraiment un crétin. Sale brute. T’es content, je vais me choper une pneumonie en sortant d’ici. Alors ne crois pas que ma mort va être une solution à notre problème, parce que même six pieds sous terre, je viendrais te faire chier. » Il me retenait encore quelques instants sous l’eau glaciale, muni de son sourire le plus vengeur. J’avais juste envie de lui crever les deux yeux. Surtout quand il venait à me sortir des phrases comme celles qui suivirent. Il est vraiment débile ou il le fait exprès ? Qu’est-ce que ça venait faire dans discussion ? Aucune utilité. Une chose était certaine, je n’allais pas me laisser traiter de cette façon. Tandis que l’eau coulait toujours, je m’étais habitué à sa température. Je le regardais et faisais comme si cela ne me dérangeait plus. « Ça t’arrive des fois de réfléchir avec ta cervelle et non pas avec ton pénis ?! Qui d’ailleurs, je suis certaine est véritablement minuscule. C’est donc pour ça que tu es si odieux parce que la nature n’a pas su être généreuse avec toi. » Je restais sous la douche, trempée comme jamais. L’eau était si froide et pourtant, cela ne me dérangeait plus. La colère ne cessait pas de s’accroitre au fil du temps. Il voulait jouer. Il n’y avait pas de soucis. On allait jouer. On verra qui de nous deux aura le dernier mot. Supprimant la distance qu’il pouvait y avoir entre nos visages, je m’approchais assez pour qu’il sente mon haleine cogner contre sa peau. Sentir ce souffle chaud s’amuser de lui.. Je lui souriais. Alors que mes cheveux se plaçaient un peu partout sur mon visage. Je captais son regard. Ne le lâchait pas. Cherchait une faiblesse pour rattraper la situation ou une lueur d’espoir pour lui trouver des excuses un instant, des circonstances qui font qu’il est trop limité pour agir intelligemment. Le silence s’impose entre nous un court moment. Jusqu’à ce que je décide d’en rajouter une couche. « Tu as vraiment un problème avec moi et je ne compte pas te laisser gagner à chaque fois. Plutôt mourir sur place que de m’avouer vaincue. Je serais toujours là. »

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MessageSujet: Re: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptyVen 10 Aoû - 20:10






Comme quoi l’instinct féminin fait parfois faire n’importe quoi. Pourquoi avait elle prit le risque de pousser cette porte et de tomber sur quelqu’un de pas forcement fréquentable. Bon vous allez me dire qu’ici à Berkeley ils sont rares ceux qui respectent les règles, du style le gymnase ferme à 22 heures. Tout le monde allait dans ce gymnase après 22 heures au plus grand damne du jeune Serbe. Il n’aimait pas faire du sport devant les autres, cela lui rappelait trop la prison quand ils étaient dix taulards autours d’une machine de musculation, à attendre que les autres finissent leurs séries. Alors depuis qu’il était à Berkeley il faisait son sport uniquement à partir de 22 heures ou profitait d’endroit ou personne n’allait. Il lui arrivait de faire des tractions sur l’immense arbre qu’il y avait au fond de l’université et ou personne n’allait. Il courrait dans un petit bois non loin de Berkeley ou on avait plus de chance de croiser un groupe d’écureuil qu’un groupe de nana de Berkeley. En gros il évitait soigneusement de voir les gens pendant qu’il faisait du sport. Le plus souvent pour une raison simple, il se mettait torse nue. Il refusait de montrer son torse aux gens, pas par complexe de manque de muscle ou quoi bien au contraire il était bâtit comme un bucheron. Non mais son torse montrait bien tout ce qu’il avait vécu, le coup de couteau, la balle dans le ventre en gros il y avait deux ou trois cicatrices assez importantes. On devinait facilement qu’elles n’avaient pas été faites en tombant ou une connerie du genre.
La jeune femme ne pouvait pas rater ses grandes traces qui lui rappelait chaque jour qu’aussi puissant qu’il se pensait, aussi confiant qu’il pouvait être il pouvait lui arriver quelque chose. Comme ce jour ou il c’était réveillé à temps, pile à temps avant de prendre une balle en plein sommeil et surtout en pleine tête. Il n’aurait pas été là dans ce gymnase tranquillement à se doucher. Alors oui être à Berkeley le faisait franchement chié, il n’était pas franchement en sécurité ici. Il pouvait à tout moment tomber sur un mec qu’il avait connu, un mec qui le balancerait à de plus gros et qui viendraient ensuite le chercher. La police ? Pff elle ne pouvait rien contre eux, chaque jour ils buttaient de plus en plus d’homme de loi. Vous l’aurez compris même les gros durs ont toujours quelqu’un qui leur fait peur, Angel n’avait pas peur de mourir au que non mais il avait surtout peur de souffrir le martyre avant de mourir.

Enfin bref ne pensons pas aux choses aussi négatives que ça. Pour le moment il était loin d’être en danger devant cette petite chose qui se présentait devant lui. Une impression lui arriva directement aux yeux. Les femmes ici étaient plus courageuses que les hommes ou plutôt elles étaient plus folles. Elles pensaient peut être toute qu’un homme ne frappe jamais une femme. Oui bien sur, déjà que dans les bonnes familles les femmes battues se comptent à la pelle. Alors chez un mec qui n’a aucun respect pour personne c’est encore pire.

    Ferme ta gueule conasse !

Oui toujours aussi poli, c’était quelque chose qui le caractérisait. Sa grosse voix, son accent à coupé au couteau et son langage fournit. Les gros mots étaient ceux qu’il avait appris en premier quand il était arrivé en Amérique. On n’apprend jamais les bonnes choses quand on est adolescent. Il vivait ici depuis 12 ans, la moitié de sa vie. Et sur ses douze années en Amérique il en avait passé 7 dans la rue, un palmarès intéressant tout de même.
Une fois la demoiselle sur les épaules, plus à la manière d’un Shrek que celle d’un Hulk il l’emmena sous la douche avant de la balancer vulgairement sur les carreaux glissant et surement douloureux. Il y avait encore un peu de sang sur le mur cela rendait la semaine plus horrible qu’inquiétante. Angel n’avait donc pas de limite, pas de pitié. Non pour lui les femmes étaient les égales des hommes (ah un qualité il n’est pas macho), elles étaient donc censé encaisser les coups comme un bonhomme !

    Les bourgeoises de Berkeley sont vraiment toujours entrain de se plaindre. C’est peut être moi qui suis venu te chercher dans ta boite de merde ? Tu vas me dire que tu n’as rien fait pour te retrouver là. Puis bon vu le temps dehors oublie ta pneumonie !

Dit-il léger sourire aux lèvres. Entre elle et lui c’était souvent le Ping pong, il adorait se foutre d’elle mais ce n’était que des mots. Là c’est vrai qu’il avait été un peu violent mais elle l’avait cherché. Venir le faire chier sous sa douche alors que pour une fois dans sa vie il ne faisait rien de mal. C’était une belle preuve de connerie de la part de la brune qui se retrouvait totalement mouillé devant un homme quasiment nu, dans une douche. Oui à Berkeley sa tourne souvent rapidement au film X, mais pas avec Angel…
S’approchant de la jeune femme pour qu’elle recule et soit maintenant collé aux carreaux de la jeune femme il eut un petit ricanement avant de rétorquer.

    J’ai un tout, tout petit pénis ouai et en plus je m’en sers que pisser. Mais au moins je le fourre pas dans des grosses dindes dégelasse comme toi !

Elle pouvait être autant en colère qu’elle voulait, la preuve qu’elle ne pouvait rien faire c’est qu’elle arrivait à peine à hauteur de ses pectoraux montrant les cicatrices qu’il portait parfois comme un trophée. Il fut surpris de la voir à nouveau avancer vers lui, c’est ça les femmes de Berkeley n’ont pas conscience du danger. Il pouvait tout lui faire, ancien violeur il aurait même pu la violer que pouvait elle faire pour se défendre. Hurler oui mais à cet endroit précis dans les douches hurler ne servait à rien !

    Bla, bla, bla ! Avouer vaincue de quoi ? Un seul coup de tête et tu tombes. Tu vas faire quoi là ? Je te propose de dégager tout de suite je pense que sa sera bien mieux !


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MessageSujet: Re: holden •• .i want to pull away when the dream dies. holden  ••  .i want to pull away when the dream dies. EmptyMer 22 Aoû - 21:40

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