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[HOT] « When the pain dies down » • Logan

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MessageSujet: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptyVen 23 Sep - 21:54





« fading out under the rain »

Je ne savais même pas que des gens avaient eu vent de cette adresse. Enfin, à l'exception évidente de Maria et Edward, qui se faisaient toujours un point d'honneur de me passer un petit coup de fil de temps à autre dans le seul but de savoir comment je me portais. Ed' avait été furibard lorsque j'ai finalement pu partager avec lui les circonstances menant à la disparition d'Andrew et toute la clique des Holden. Enfin, estomaqué d'abord, furibard ensuite puis calme enfin lorsqu'il a réalisé que cela n'aidait en rien la situation... J'aurais pu me montrer en colère contre mon ex, à me sentir abandonnée et à m'apitoyer sur mon sort sur la rupture des plus inattendue qu'il m'avait laissé mais un petit détail m'en empêcha. Deux, en fait. Deux petits anges qui faisaient de moi la mère la plus fière au monde tout en me permettant de ne pas sombrer dans un tourbillon de mélancolie dont j'étais persuadée être incapable de m'extirper. J'avais déménagé, ne supportant plus l'empreinte qu'Andrew avait déposé dans ma vie dans mon ancien appartement, c'est comme si je voulais tout faire pour ne plus penser à lui mais la moindre chose me faisait songer à un éclat de rire, à un moment tendre ou au contraire tendu que j'avais passé avec lui. Mon père avait finalement pu servir à quelque chose, tant d'années plus tard. Il m'avait offert mon penthouse, sa fortune m'a permis de revendre mon bien et de trouver mon bonheur ailleurs... Plutôt littéralement. Dans un loft hors de prix, profitant enfin pleinement de la fortune familiale pour améliorer mon quotidien et tâcher d'offrir à mes enfants un univers sain et sûr... Il faut dire, dans cet appartement qui avait tout l'air d'une maison entière encastrée dans un coin de building, à plusieurs niveaux et aux fonctionnalités qui reflétaient à la fois la richesse de mes parents et la simplicité qui me caractérisait, il était difficile de se dire qu'on pourrait trouver mieux. Et si seul un cercle restreint d'amis avaient eu vent de ma nouvelle adresse, les autres avaient été gardés dans l'ignorance la plus totale.
GARDIEN (au téléphone)« Miss Hutchinson ? Monsieur Logan Salaun est ici pour vous voir, désirez-vous que je le fasse monter ? »
L'un des avantages de ce nouveau building était l'accès unique via un ascenseur privé. Fini les mauvaises surprises, si la personne n'avait pas ma clé ou l'aval du gardien régulant les entrées et s'assurant que tout va bien, elle ne monterait pas. Logan. Comment diable a-t-il pu savoir où je vivais??? Je me jurais déjà que si mon adresse faisait le tour du corps professoral de l'université, des têtes allaient tomber. Je voulais avoir la possibilité de m'éloigner de tout ça et de m'installer à mon aise avec mes enfants avant d'avoir à accueillir je ne sais quelles personnes me rendant visite au moment où je n'avais pas vraiment envie de voir qui que ce soit. C'est sans doute ce qui pousse les O'Malley à me contacter aussi fréquemment, je pense: ils ont compris que quelque chose avait changé, qu'il y avait une facette de moi qui se découvrait peu à peu et que personne n'était certain que cela soit une bonne chose.
CHEYENNE (au téléphone)« Laissez-le venir »
A peine le cliquetis chiant de la tonalité se faisait-il entendre que je me persuadais progressivement d'avoir prononcé les 3 mots qui me mèneraient à ma fin. Non mais franchement, quelle idée était-ce là que de le laisser monter? Nous n'étions pas des "ennemis" jurés, mais nous étions loins d'être les meilleurs amis du monde et je ne savais pas vraiment la raison qui pouvait avoir guidé l'homme à prendre connaissance de ma nouvelle adresse et encore plus de se déranger pour venir m'y voir. C'étaient là quelques détails qui m'échappaient jusqu'à présent, mais dont j'espérais une réponse dès que l'homme en question pointerait le bout de son nez; un ding infime mais caractéristique se fit entendre et je le devinais à bord de la cabine qui l'amenait à moi. A nous. J'eus une dernière occasion de m'assurer que le baby-phone fonctionne et que mes anges dormaient profondément avant d'entendre les portes de l'ascenseur s'ouvrir et voir apparaître Logan dans l'embrasure lumineuse.
CHEYENNE – « Tu veux boire quelque chose? »
Je descendais la flanquée d'escalier de manière silencieuse, mon offre suspendue dans l'air en attendant sa réponse alors que je me dirigeais vers ma cuisine. Lui semblait prendre en compte l'espace de mon chez-moi alors que je me faufilais derrière l'îlot et en me sortant un verre et une bouteille de scotch, attendant qu'il me donne sa réponse de manière à pouvoir lui sortir ce qu'il désirait à son tour.





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MessageSujet: Re: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptyMar 27 Sep - 11:11

[HOT] « When the pain dies down » • Logan 888218tumblrlk4mhfHSHw1qbreo4o1500




Je n'ai pas revu Cheyenne depuis le début des grandes vacances. En fait, je m'obstine à penser que ce n'est pas plus mal. Aujourd'hui, elle sait ce que je ressens pour elle. Elle m'attire, et probablement même un peu plus. Elle semblait s'être voilée la face et j'avais fini par cracher le morceau. Chose totalement stupide de ma part, avouons le. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas revenir en arrière. Je l'avais évité durant toutes les vacances, notamment pour l'oublier et qu'elle m'oublie aussi. Réaction tout aussi stupide dans la mesure où, quoi qu'il arrive, nous nous retrouverions à l'université de Berkeley dés la rentrée prochaine. Je savais qu'Edward O'Malley et Maria O'Berkeley s'étaient mariés en Irlande, fin août. Malgré mon peu d'entente avec le couple et notamment alors l'homme, on m'avait tout de même invité. Cela m'avait touché même si j'étais resté en apparence de marbre. Je savais que Cheyenne y serait, pour être la meilleure amie de l'Irlandais mais aussi de la future mariée. Mais j'avais refusé. Je n'aime pas la foule, et la foule ne m'aime pas. Je n'ai pas assez d'affinité avec eux pour oser mettre les pieds à l'un des évènements les plus importants de leur vie. Et puis, je ne souhaitais pas revoir Hutchinson. Et quoi encore ? Elle penserait que je serai venue uniquement pour elle.

Puis les jours sont passés, la rentrée a pointé le bout de son nez. Le plus étonnant fut de ne pas y retrouver Cheyenne. Au début, je mettais cela sur le manque de chance. Mais j'ai appris un peu plus tard que beaucoup de choses avaient changé dans sa vie ces derniers temps. Tout d'abord, Andrew avait mis les voiles. Et même si les raisons restaient floues pour chacun, le fait était là. Mon esprit fut partagé. Andrew est un con et s'il n'a pas pris conscience de la chance qu'il avait d'être en couple avec une femme comme elle, alors mieux valait qu'il se casse loin et pour toujours. D'un autre côté, je ressentis un semblant de compassion pour Hutchinson. Elle devait être anéantie. Et cette pensée me poussa à vouloir lui rendre visite. Mais ce n'était pas tout. Elle avait apparemment accouché en Irlande. J'eus même le droit à une petite anecdote comme quoi elle avait perdu les eaux sur les chaussures du marié. Je ne pus retenir un sourire en imaginant la tête de l'irlandais face à cela.

« Je viens voir mademoiselle Hutchinson. » Je tirais sur la cigarette. Trouver sa nouvelle adresse n'avait pas été chose facile. J'avais suivi Edward O'Malley en voiture, quelques jours plus tôt, alors qu'il lui rendait visite. J'étais resté derrière, en toute discrétion. « Il est interdit de fumer ici monsieur. Et je ne suis pas sur que... » Qu'entendait-il par là ? Parce que d'apparence je faisais assez mauvais et un tantinet négligé avec ma barbe de trois jours ? Sans compter mon arrogance alors que je refusais de jeter ma clope. « Mais appelez là. Je suis sûr qu'elle a grandement envie de me voir. Allez ! » Devant mon obstination, l'homme soupira de façon audible, et pris contact avec Cheyenne. Cette dernière accepta de me recevoir. Et bien heureusement ! Il ne manquerait plus que ça soit le contraire ! Ainsi je débarquais dans le hall de cet immeuble un peu trop luxueux pour moi. J'avais finalement jeté le mégot au pied du concierge. Je trouvais l'ascenseur. Le prit. Et qu'elle ne fut pas ma surprise en voyant qu'il ouvrait ses portes directement dans l'appartement de la jeune maman.

« Tu veux boire quelque chose? » Je sortais à peine de l'ascenseur et croisais le regard de la jeune femme. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Mh... Je ne l'avais visiblement pas oubliée. Elle disparu bien vite, ne me laissant pas le temps de lui donner une réponse. Mes yeux balayèrent l'endroit du regard. Très (trop ?) luxueux. Je la suivais dans la cuisine et posais mon regard sur la bouteille de scotch. « Du scotch, parfait. Enfin, j'espère que tu ne vas pas me faire payer le verre car jusqu'à preuve du contraire, tu as l'air bien riche. Papa et maman ont décidé de te faire un chèque pour consoler ta peine de cœur ? » Mh... ne perdons pas les bonnes vieilles habitudes. Je baissais un instant les yeux, trouvant mon pic assez stupide en somme. « Je passais dans le coin et je me suis demandé pourquoi je ne viendrais pas voir faces de fœtus qui te servent d'enfants. » Sois plus sympa Logan... Enfin, elle savait bien que je ne disais pas cela méchamment. Je n'allais tout de même pas lui dire qu'elle m'avait manqué.
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MessageSujet: Re: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptyDim 9 Oct - 21:19





« fading out under the rain »

LOGAN – « Du scotch, parfait. Enfin, j'espère que tu ne vas pas me faire payer le verre car jusqu'à preuve du contraire, tu as l'air bien riche. Papa et maman ont décidé de te faire un chèque pour consoler ta peine de cœur ? »
Super entrée en matière, Logan. Dans le genre, tu ne déçois pas à nouveau. Mais que pourrais-tu bien juger de ce que j'ai, vis, ou fais? Moi qui avais grandi dans une famille recomposée qui n'avait pas forcément vécu sur l'or, les choses avaient changées dès qu'Allan -mon beau-père- eut enfin touché un filon juteux qui améliora à tous notre vie. Mais si dès mes 15 ans ils se faisaient l'un et l'autre un point d'honneur à verser sur un compte bloqué une certaine somme d'argent pour "plus tard", cela ne voulait pas dire que je n'aurais jamais envie d'y toucher. Les choses étaient devenues urgentes...
CHEYENNE – « C'est plutôt difficile de ne plus penser à certaines personnes lorsque la moindre chose sur laquelle se pose ton regard hurle de souvenirs que tu as avec eux »
J'avais répondu doucement, baissant les yeux comme si mon verre à demi plein était soudainement devenu la chose la plus fascinante du monde. J'étais épuisée et c'est probablement la seule raison pour laquelle je laissais le venin de son ton me passer par dessus et me persuadais à tout simplement ne pas y répondre par la force. Le fait est que je m'étais vue incapable de rester là où je vivais dès le départ impromptu d'Andrew... le comment du pourquoi je me retrouvais ici ne regardait que moi et le regard perçant que j'adressais à mon "invité" le lui ferait clairement comprendre. Ou du moins, je l'espérais... Tout n'était même pas exactement telles que je le désirais, il y avait encore énormément à changer, à transformer du kitch et pompeux criant le mot "extrêmement cher" à quelque chose de plus aventureux et chaleureux. Mais être seule, à s'occuper de deux enfants nouveaux-nés, je pense que cela allait être ma plus grande aventure jusque là et les personnalisations se faisaient lentement, à mon rythme. J'avais choisi cet endroit pour l'espace et la sécurité qu'il offrait, pas pour profiter des dorures et de je ne sais quelle autre conneries hors de prix, bien que les gadgets technologiques soient la bienvenue.
CHEYENNE – « Tu sais qu'à partir du moment où ils naissent, les foetus ne sont plus, hein ? »
On aurait tout autant pu se dire que je parlais à un gosse comme pour lui expliquer les choses de la vie, mais il y avait une certaine raideur dans ma manière de parler qui laissait signifier que malgré le ton léger, je n'appréciais pas énormément que mes enfants soient surnommés ainsi. Si seulement je pouvais répondre quelque chose allant dans le genre de "face de ...." mais manquant intégralement de délicatesse, je ne me serais pas privée. Mais l'un des petits en décida autrement, comme s'il avait entendu l'insulte masquée malgré la distance et laissait le baby-phone transmettre clairement son désaccord... Offrant son verre -que j'avais entretemps rempli- à Logan, je me mis à avancer vers l'escalier qui menait au niveau supérieur afin d'aller jeter un oeil sur mon petit ange.
CHEYENNE – « Installe-toi dans le salon, je reviens tout de suite »
Pas de s'il te plaît, juste une simple instruction. J'étais chez moi après tout, j'étais entièrement dans mon droit de lui demander d'aller dans telle ou telle pièce de mon "chez-moi". J'étais habillée simplement: un petit t-shirt, un pantalon de yoga, des chaussettes sombres... l'un dans l'autre, je me déplaçais sans un bruit et c'est ainsi que je montais les escaliers deux à deux. N'ayant pas encore totalement récupéré la ligne que je voulais, on trouvait à faire de l'exercice où on pouvait, hein? Oubliant un instant mon invité, j'approchais doucement vers l'endroit où étaient endormis les enfants.... enfin, au moins l'un d'entre eux, Caitlin pleurant clairement et risquant à tout instant de réveiller son frère. Pour l'instant, il restait endormi malgré la cacophonie, chose relativement incroyable. Il tenait probablement de son père.. A cette pensée, ma lèvre inférieure subit une agression inconsciente alors que je la mordillais doucement sous l'effet du stress. Ou plutôt, sous l'effet de cette chose qui me faisait toujours mal quand je revenais à songer à lui; difficiles sentiments que ceux d'un amour avorté, on y trouve nombre de mauvaises choses sans pour autant parvenir à effacer les bonnes. Je pris ma fille dans les bras en susurrant des paroles rassurantes, tentant tant bien que mal de la bercer pour qu'elle cesse de pleurer tout en quittant la pièce pour ne pas risquer l'éveil du second.
~~~
Il me fallu un petit peu moins de dix minutes pour la calmer, après quoi je retrouvais le chemin vers le "rez-de-chaussée". Ma fille dans les bras je découvrais Logan à demi penché sur une étagère, observant de près une sculpture que j'avais ramené de l'une des fouilles au Proche-Orient il y cinq ou six ans.
CHEYENNE – « Période paléo-babylonienne, probablement un bon 1631 ans avant notre ère... »
Il sembla surpris, mais j'ignorais si cela était par le fait que je gardais chez moi quelques rares artefacts historiques ou bien par la petite personne que je tenais dans mes bras.
CHEYENNE – « Logan, je te présente l'une de mes 'faces de foetus' , mais je pense que mère et fille préféreraient de loin que tu l'appelles Caitlin... »
Le ton ne laissait place à aucune équivoque, alors que je continuais à bercer doucement l'enfant qui semblait de plus en plus enclin à sombrer à nouveau au sommeil. Jme tournais doucement de côté comme pour présenter l'homme à ma fille avant d'embrasser son petit front, reposant mes yeux sur Logan pour avoir droit à un spectacle des plus surprenants et... inattendu.
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MessageSujet: Re: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptySam 15 Oct - 13:00

[HOT] « When the pain dies down » • Logan 888218tumblrlk4mhfHSHw1qbreo4o1500




Je m'en voulais de me montrer aussi dur avec Cheyenne. En fait, j'aurai aimé être beaucoup plus agréable, devenir un soutien pour elle. L'armée et le décès de ma femme m'avaient-ils rendu aussi pudique vis à vis des sentiments ? Dans ma tête, je pensais très fort à lui dire quelque chose comme « Je suis là si tu as besoin de soutient. » mais je n'arrivais au final qu'à sortir des saloperies du genre « T'es vraiment une pauvre fille. ». Cela m'agaçait. Pourquoi ne pouvais-je tout simplement pas être sympa ? C'était comme si je ressentais un véritable blocage vis à vis de cela... Néanmoins, Hutchinson est une femme très intelligente qui, même si je l'exaspère, commence à connaître ma personnalité. Ainsi, elle comprendrait peut-être que c'était ma façon pour elle d'être gentil et de lui proposer mon aide ?

« Tu sais qu'à partir du moment où ils naissent, les fœtus ne sont plus, hein ? » Large sourire malicieux sur les lèvres, alors que je récupérais mon verre de scotch pour en boire une gorgée. « Peut-être mais c'est aussi laid. » Ce que je souhaitais ? La provoquer, la faire gueuler une bonne fois pour toute car je sais que crier sur moi, se lancer dans une joute verbale pour me faire chuter sur le sol est une des seules façons de lui rendre le sourire. Bien évidemment, je ne pensais pas une seule seconde ce que je disais. En fait, j'ai même un grand faible pour les gamins, bien que jamais je ne l'avouerais. Si elle prenait conscience de cela, c'en était fini pour ma crédibilité.

Et c'est en parlant du loup... un des bébés se mit à pleurer, voir même à hurler. Je fonçais les sourcils. J'avais oublié à quel point ça pouvait être énervant de les entendre se plaindre de la sorte. Kilian avait été un véritable pleurnichard bébé et bon nombre de fois nous nous sommes contrôlé pour ne pas l'enfermer dans un placard afin de nous reposer les oreilles ne serait-ce que cinq petites minutes. De cette façon, Cheyenne disparut de la pièce. Je posais mon verre de scotch sur la table basse, me fichant totalement si un dessous de verre était nécessaire. La faire criser un peu plus était bon pour mon moral. Mes yeux marrons aux nuances vertes balayèrent la salle spécieuse qu'était le salon. Il semblait doté de bon nombre d'objets coûteux. C'est de cette façon que je me retrouvais penché vers une sculpture qui semblait très vieille.

« Période paléo-babylonienne, probablement un bon 1631 ans avant notre ère... » Je ne cherchais même pas à tourner la tête vers elle, je me contentais de détailler la sculpture. « J'aurai pu t'en ramener, pour le temps que j'ai pu passer en Orient. » Petit sourire en coin. Comme si c'était si simple à trouver. Je tournais enfin la tête vers elle en me redressant. C'est là que la vue du bébé me stoppa net dans tous mes mouvements. C'est comme si je venais d'être figé. « Logan, je te présente l'une de mes 'faces de foetus' , mais je pense que mère et fille préféreraient de loin que tu l'appelles Caitlin... » La scène était émouvante et tellement belle. Cheyenne tenant son enfant dans les bras. Un bébé minuscule et d'une très grande beauté. Comment ne pas être attendri par un tel spectacle ? Je pris quelques temps avant de pouvoir de nouveau bouger, ne serait-ce que le petit doigt. « Tu pourrais garder ça loin de moi... », lui lançais-je sur un ton faussement exaspéré mais dont la comédie était bonne.

La dénommée Caitlin ouvrit de nouveau ses petits yeux et se mit à pleurer encore une fois. Mes sourcils se froncèrent. Ah non ! Elle ne va pas recommencer ! Un soupir de ma part, encore un. « C'est bien, elle a la voix qui porte... comme sa mère. » Puis je m'approchais des deux femmes de la maison. Mon regard croisa celui de Cheyenne, et dans le silence le plus total, je lui demandais avec les yeux si elle pouvait me la donner pour que je tente de la calmer. De la même façon, elle me tendit l'enfant que je pris avec la plus grande tendresse du monde. Une tendresse que je pensais envolée depuis bien longtemps. Le bébé semblait encore plus minuscule dans mes bras puissants. Ses grands yeux m'observaient au début avec une expression sceptique, puis elle se mit à sourire, dévoilant des gencives toute rose dénuée de la moindre dent. Je ne pus retenir un sourire attendri, des fossettes se creusèrent sur mes joues. Voilà, je craquais, contre mon gré.
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MessageSujet: Re: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptyMer 19 Oct - 22:49





« fading out under the rain »

LOGAN – « Peut-être mais c'est aussi laid. »
Je décidais que l'ignorance était la meilleure tactique à adopter en cet instant précis, sachant pertinemment que pour chaque seconde qu'il passait à être bougon et à me taper sur les nerfs, Logan n'était pas un mauvais type pour autant. Il avait tout simplement son caractère à lui, tout comme je commençais à redéfinir le mien maintenant que les deux petits étaient nés. Depuis qu'Andrew s'était évaporé dans la nature sans la moindre note ou contact pour s'expliquer. Je concentrais mon univers entier sur ces deux enfants que j'apprenais à chérir autant que possible et rien, pas même les remarques acide de l'homme se tenant face à moi ne parviendrait à véritablement m'en détourner. L'ignorance fonctionna pendant quelques secondes. Un instant infini durant lequel je vibrais littéralement d'envie de lui rétorquer quelque chose de tout aussi agressif juste pour le faire taire et d'arrêter de critiquer mes enfants. Je ne parvins pas à garder le silence plus longtemps, quelques critiques jaillirent à leur tour de ma bouche et vinrent rendre une répartie satisfaisante à ses quelques piques. Lorsque le silence retombait et que je tentais de ne pas remarquer le petit rictus de satisfaction sur le visage de Logan, un enfant se rappela à mon bon souvenir. Super, à m'être défoulée sur lui j'en avais réveillé l'un de mes enfants. Je n'étais même pas sûre que tout ce que je lui avais déblatéré était forcément en rapport avec lui, mais quoi que j'aie pu lui dire, je m'en sentais maintenant soulagée. Comme si on m'avait libérée d'un poids et que c'est lui qui avait tout pris dans la figure. Je n'avais pas été *si* virulente mais ça allait d'un coup mieux; comme si le manque de sommeil et le souci constant que j'avais pour les enfants avait soudain été effacés et que je pouvais recommencer de nouveau sans risquer un débordement soudain.
~~~
Je prenais bonne note de la remarque que venait de me faire Logan concernant l'Orient, même si je doutais qu'il aurait pu trouver une pièce pareille dans un bazar de Bagdad. La seule raison pour laquelle elle trônait dans ma vitrine était parce que j'étais son inventeur, la personne qui l'avait découverte et envers qui le musée pour lequel les recherches étaient menées m'avait autorisé une pièce sur toutes celles que nous avions découvert ce jour là. Plutôt que me transmettre une collection entière, je gardais toujours des petits objets apparemment insignifiants, sans grande valeur hormis le coût historique et préférait les garder chez moi comme tout autant de tokens de ma vie passée...
CHEYENNE – « Je prends bonne note, prochaine fois que j'aurais besoin de toi et de tes contacts au Proche-Orient je te ferais signe... »
Je n'étais pas trop sûr du ton que j'avais utilisé pour lui dire ces quelques mots, mais la voix était trompeusement douce pour ne pas déranger le poupin que je tenais dans mes bras. Une fois les présentations faites, je m'avançais de l'homme qui reculait théâtralement de moi comme si je m'approchais de lui porteuse du virus Ebola. Caitlin ne prit pas la plaisanterie aussi bien que maman et se mit à hoqueter à nouveau avant de recommencer à pleurer; enfin, quand on parlait d'un infant il s'agissait plus souvent de cris insupportables que de véritables pleurs avec larmes et tracas, mais le point restait le même. Même Rayna commença à japper, probablement inquiète de savoir ce qui perturbait à ce point ma fille.
LOGAN – « C'est bien, elle a la voix qui porte... comme sa mère. »
Je lui répondais avec un sourire qu'il n'avait encore rien entendu avant de me détourner légèrement et faire quelque part en tentant de calmer l'infant que je tenais dans mes bras. A dire vrai, j'étais épuisée de tout cela, même si je ne regrettais pas la moindre seconde. Être seule et avoir des enfants qui s'éveillaient à des heures différentes ne laissait vraiment pas tant de temps que ça au sommeil. Et à songer à nouveau à Logan, quelque chose en moi s'attendait à entendre la petite sonnerie caractéristique de l'ascenseur que l'on appelait, estimant qu'il n'était pas le genre à subir ce genre de traitement et que ce n'était pas pour souffrir de ces cris qu'il était venu me voir au départ. Mais au lieu de quoi, il m'étonna grandement en étant toujours là lorsque je me retournais à nouveau, avant de s'approcher de ma fille et moi comme si nous étions deux choses très précieuses (plutôt qu'il ne voulait pas angoisser mon enfant plus qu'elle ne l'était déjà) et me demanda d'un regard un accord. Je n'avais pas à demander de quel genre d'accord il s'agissait, l'instinct m'en informa presque immédiatement et le fait qu'il se prenne la peine et ait demandé me fit poser un regard neuf sur cet homme si imprévisible, casse-pied et terriblement complexe...
CHEYENNE – « Shhh... »
Je tentais tant bien que mal de calmer les pleurs de ma fille, la berçant doucement en murmurant des paroles rassurantes et encourageantes, ne m'attendant pas un seul instant que Logan demande à essayer. Si j'avais eu à parier, j'aurais posé mon argent sur le fait qu'il nous fuirait à la première occasion, comme Andrew l'avait fait avant même leur naissance. Les hommes n'avaient pas exactement odeur de sainteté en ce moment dans mon esprit, aussi lorsque Logan captura mon regard avec sa question dans les yeux, je me suis immobilisée un instant avant de considérer les bras qu'il maintenait à demi ouvert dans une attitude de demande.
CHEYENNE – « Fais attention à sa tête... »
Le murmure était automatique et les mots qui accompagnaient l'étaient tout autant. Hormis Edward et Maria, personne n'avait encore porté l'un de mes enfants et mon coeur fit un salto rien qu'à penser qu'elle se trouvait des des bras qui n'étaient pas les miens. Il vient un instant pareil pour chaque parent, ce moment là était à moi. Mais en ce qui concernait Logan, j'allais de surprise en surprise: non seulement semblait-il extrêmement attentionné mais en plus il semblait avoir tous les bons gestes. Toutes les bonnes réactions. Un détail qui me laissait songer que je n'en savais au final que trop peu sur lui et qu'un jour -peut-être- je pourrais peut-être me décider à arrêter de le critiquer pour demander un peu qu'il me parle de lui... Caitlin s'étira doucement, gémissant plus qu'elle ne pleurait désormais et ouvrant ses grands yeux azur sur le visage de l'inconnu qui la tenait à bras. Loin d'être déphasée, elle semblait au contraire adorer ça et les pleurs se transformèrent en quelque chose qui auraient presque pu ressembler à un gazouillis si seulement elle avait été plus vieille et pleinement consciente du visage qui surplombait le sien...
CHEYENNE – « Elle a l'air de bien t'aimer... c'est à se demander de qui elle tient ça »
Le ton était taquin, sans réelle arrière pensée négative, et je ne pouvais détacher la scène des yeux alors que je reculais doucement pour m'asseoir dans le divan, jambe repliée sous moi et observant le duo comme s'ils étaient la chose la plus extraordinaire au monde. Caitlin s'était calmée, elle semblait même plutôt confortable dans les bras de Logan et manquant presque de s'y endormir alors qu'il la berçait doucement, alors que pour ma part, il me fallu un instant pour ressentir ce pincement au coeur à la pensée que le premier homme à vraiment porter mon enfant n'était même pas son père biologique. Mon ex-compagnon avait vraiment fait la plus belle des conneries...
~~~
Un bon dix minutes passèrent ainsi, moi observant le duo et Logan s'amusant de la bouille de ma fille pendant un instant avant de se calmer pour favoriser son sommeil. Avant que nous nous en rendions compte, Caitlin avait de nouveau fermés ses petits yeux et dormait paisiblement contre le torse de mon invité, profitant probablement d'un fort rythme cardiaque pour se laisser bercer au royaume de Morphée... Me levant doucement, je lui fis signe de me suivre avant d'ouvrir la voie vers le premier niveau, où se trouvait la nursery. Je laissais Logan observer la pièce un instant avant de déposer mon enfant dans son berceau et l'inviter ensuite à laisser mes deux anges se reposer en paix.
CHEYENNE – « Si c'est ta manière de "fuir" mes enfants, tu peux revenir plus souvent »
Mon ton était nonchalant mais mes mots reflétaient une demie-vérité que j'étais déterminée à lui cacher; jamais je n'avais été si efficace à calmer mon enfant et si un soupçon de moi en éprouva une certaine jalousie et un désir de faire ses preuves, l'autre se disait que c'était un bon compromis pour arriver au résultat escompté.
CHEYENNE – « Quoi ? »
Il m'observait étrangement, comme s'il se retenait de quelque chose mais je ne savais guère quoi. Si j'avais à deviner, cependant, je venais à parier sur quelque chose de pas très correct, si j'en jugeais sur mon expérience du gaillard. Est-ce que le voir jouer avec ma fille et la bercer et la calmer m'avait estomaquée ? Oui! Est-ce que la scène qui s'était offerte à moi avait été mignonne à mourir? Oh oui ! Etais-je fatiguée et impatiente de savoir quel était le problème de Logan ? Au moins tout autant....
CHEYENNE – « Arrête de me regarder comme ça... »
Il y avait quelque chose dans son regard que je ne pouvais guère identifier, mais que je fis immédiatement sur le compte du fait que j'avais été témoin de son élan d'affection. J'étais fatiguée, je n'avais pas le temps pour des niaiseries pareilles et j'osais espérer que mon soupir exagéré doublé du fait que je me levais pour tenter de m'éloigner de lui allaient suffire pour comprendre.
LOGAN – « ... »
Apparemment pas...


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MessageSujet: Re: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptyDim 23 Oct - 21:15

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« Fais attention à sa tête... » Je levais les yeux vers Cheyenne, et au lieu de lui expliquer que je n'étais pas un demeuré, je me contentais d'acquiescer et de reposer toute mon attention sur Caitlin, comme si elle était devenue, en l'espace de quelques secondes, la chose la plus précieuse au monde. Jamais Hutchinson n'avait pu me voir accorder autant d'attention et de tendresse à quelqu'un. Et malgré que le bébé apparaissait comme minuscule dans mes bras imposants, il semblait être à son aise. Un sourire se dessina sur mes lèvres. J'avais consciente que je venais de perdre toute crédibilité, toute la dureté dont je faisais preuve depuis plusieurs mois envers Cheyenne. Probablement me voyait-elle davantage comme un être humain plutôt que comme un emmerdeur de première. Oui, je l'avoue clairement, je ferai tout pour récupérer mon image de salop. Mais les enfants sont mon point faible. Allez savoir pourquoi ils m'adorent et ont tendance à venir vers moi. Ce sont bien les seuls à ne pas ressentir un malaise à l'idée de m'approcher. Comme si au final, ils avaient confiance en ma personne.

Caitlin était d'une beauté renversante. Ce petit visage idyllique, son nez mutin, le regard de sa mère. Elle respirait l'innocence et la tendresse. Je ne pouvais qu'être attendri quand elle posait ses grandes perles sur moi. Un vrai ange. Le portrait craché de sa mère. Quelques traits du père aussi d'ailleurs. Je savais que plus tard, comme Cheyenne, elle ferait tourner la tête de bien des hommes. Et si elle venait à avoir le même caractère que sa génitrice, elle les fera tous tomber à ses pieds.

J'adoptais les bons gestes, témoignant du fait que je me suis déjà trouvé en présence d'enfants et surtout, que j'en avais eu un avec mon ex-femme. Au final, le bébé referma les yeux, comme en confiance totale contre mon torse. Mais juste avant cela, elle m'adressa des grands sourires et quelques petits rires. Mon visage s'était adouci comme jamais ont avait réussi à le faire ces douze dernières années. Cela me surpris d'ailleurs. C'est comme ci, d'un simple regard, Caitlin venait de raviver en moi la flamme de l'humanité qui semblait sur le point de s'éteindre définitivement. « Elle a l'air de bien t'aimer... c'est à se demander de qui elle tient ça » Je reposais mon attention sur Cheyenne et croisais son regard. Mes sourcils se haussèrent. « Ça, je me le demande aussi ! » Car jusqu'à preuve du contraire, j'exaspère beaucoup Hutchinson et ne parlons même pas d'Andrew qui n'a jamais pu me voir, ne serait-ce qu'en peinture.

Pendant dix bonnes minutes, je me perdais dans la contemplation du nourrisson. Je le berçais pour qu'il puisse retrouver le sommeil. Mes lèvres sur posèrent sur son front, avec beaucoup de tendresse, alors que je lui chuchotais quelques mots qu'elle seule pouvait entendre, bien qu'elle ne les comprenne pas. Puis Cheyenne me montra l'endroit où dormait les enfants. Je la suivais donc. Ses bras vinrent rechercher sa fille. « Fais attention, ne la réveille pas... »,lui avouais-je dans un murmure, avant de me rendre compte que je venais de m'adresser à la maman même, donc qu'elle savait comment s'y prendre. Ainsi, nos regards se croisèrent alors qu'elle me lançait un regard entre la sévérité et l'exaspération. Pour ma part, je me tournais vers l'autre berceau où dormait à poings fermés le petit homme. Une véritable merveille également. J'aurai pu les regarder dormir pendant des heures.

« Si c'est ta manière de "fuir" mes enfants, tu peux revenir plus souvent » Nous venions de sortir de la pièce. Je levais les yeux au ciel. Puis je posais mon regard sur elle. Je me sentais bien ici. Étrangement à l'aise. Cheyenne m'avait manqué. Nos discussions, nos pics venimeux, nos engueulades. Mes yeux la contemplaient. Je la trouvais toujours aussi désirable, même dans un tel accoutrement de femme n'étant visiblement pas motivée à mettre le nez dehors. Malgré les quelques kilos en trop dû à l'accouchement. Elle restait une femme terriblement belle et délicieuse. « Quoi ? » Je ne prêtais pas attention à ce qu'elle venait de dire. J'observais ses lèvres comme si ce fut l'endroit le plus agréable que je voulus atteindre. « Arrête de me regarder comme ça... » Je relevais les yeux vers les siens. Mon visage avait perdu toute niaiserie et attendrissement. Je paraissais bien plus adulte et dur. Le regard presque malicieux, tout autant rempli de mystère. Et là, sans la prévenir, ni me prévenir moi-même, je m'élançais vers elle. Son corps se retrouva bien vite coincé entre le mien et le mur alors que je capturais ses lèvres avec fougue et passion. Mes mains cherchèrent les siennes alors que je remontais ses bras le long du mur, juste au dessus de sa tête, comme pour avoir pleinement possession d'elle.

Je prenais conscience de ce que j'étais en train de faire. Je mordillais sa lèvre inférieure avec fièvre, alors que je me reculais. La surprise se lisait sur mon visage. On ne peut sous-estimer le pouvoir du charme Hutchinsonien...
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MessageSujet: Re: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptyDim 23 Oct - 22:57





« fading out under the rain »

On pouvait compter sur Logan pour foutre en l'air un moment d'un adorable sans fin: me conseiller sur le fait que je n'avais pas à réveiller ma fille alors qu'il me la tendait de nouveau pour que je l'allonge dans son berceau. M'entendre donner des conseils sur la manière de traiter mes propres enfants endormis, j'adorais ça. Mais jamais autant d'avoir adoré (sincèrement) l'expression adoucie qui avait marqué les traits de Logan alors qu'il gardait ma fille contre lui, elle probablement bercée par le rythme de fort du coeur qui bat tout contre son oreille et lui parfaitement subjugué par l'innocence du petit être qu'il tenait dans les bras. Je me doutais bien depuis quelques temps qu'il n'y avait pas qu'un salop fini sous la carapace de gros dur de Logan, mais il m'énervait tellement en règle générale que je n'avais jamais vraiment eu l'opportunité de vraiment le remarquer. Il détourna les yeux alors que moi je me penchais doucement vers le couffin de mon enfant pour m'assurer qu'elle ne risquait pas d'attraper froid durant la nuit, que tout était parfait pour lui garantir un sommeil sans le moindre souci. Logan était perdu dans la contemplation des traits de mon fils et si il y a un instant il s'était montré à la fois agaçant et surprenant, le côté doux que m'octroyait la maternité gagna à nouveau du terrain avant que je ne frôle d'une main l'épaule de Logan pour lui signaler qu'il était temps pour nous de quitter la pièce et de laisser Morphée faire son œuvre. Une fine berceuse laissait son son percer le silence de la chambre, comme une boîte de musique dont on aurait encore camouflé faiblement la mélodie. Le tout était propice à une nuit pleines de rêves pour les deux nouveaux-nés.

Pour ce soir, j'étais fatiguée de me battre en quasi permanence avec lui, je voulais juste retourner m'asseoir, terminer le verre qui se tenait toujours sur ma table et puis enfin me relaxer après une journée pareille. Peut-être parvenir enfin à ouvrir un véritable dialogue avec Logan et profiter de l'aspect de sa personnalité que j'avais découvert aujourd'hui pour trouver un semblant de terrain d'entente. Mais mes plans pour une soirée tranquille furent bien rapidement mis à mal par le regard fiévreux que Logan posait apparemment sur moi. Je fus tentée de l'inviter à descendre devant moi, ne fut-ce que pour profiter de cinq minutes durant lesquelles il n'allait pas pouvoir me dévorer du regard. Je laissais faire pendant quelques temps, au moins le temps de finir le couloir et espérer pouvoir poser le pied sur la première marche qui me conduirait au rez-de-chaussée. Logan semblait avoir d'autres plans en tête..
CHEYENNE – « Qu'est-ce que... ? »
Avant qu'il ne fallut de temps pour le dire, il avait pris ma main, m'avait ramenée à lui et s'était soudainement occupé de m'embrasser comme s'il n'allait pas y avoir de lendemain. Comme si la seule et unique chance qu'il allait un jour pouvoir avoir, c'était aujourd'hui et maintenant. Son corps se colla au mien, ses mains s'emparèrent des miennes et me capturèrent dans une presque soumission à laquelle j'étais loin d'être habituée; j'aimais avoir le contrôle, mais si un jour la pensée m'avait un jour traversé l'esprit, je doutais que soumission fasse partie du vocabulaire de Logan. Nous étions au final deux agresseurs cherchant à asseoir sa domination sur l'autre. Je rendais autant qu'il offrait, me perdant dans un instant où la moindre raison n'avait plus son mot à dire et où seules les sensations étaient maîtresses des évènements.

Aussi étonnamment qu'il avait commencé, le baiser prit fin, Logan n'hésitant pas un instant à maintenir une certaine pression de ma lèvre entre ses dents, comme s'il pouvait d'une certaine manière faire perdurer ce qu'il venait de se passer. Mais c'était comme si quelqu'un venait de braquer un faisceau lumineux sur mon esprit et remis de l'ordre dans mes idées; l'inattendu de la situation et le fait que l'homme lâchait doucement mes mains pour les laisser glisser contre le sol me venait en tête. Avant même qu'il n'eut totalement lâché prise sur mes poignets, ma main vola et alla claquer sur sa joue dans une gifle retentissante qui résonna un instant dans le couloir. J'étais sous le coup de la surprise, de l'étonnement, du plaisir et de l'agacement, le tout à la fois. Ma main picotait toujours de la douleur qui était née de l'agression que j'avais infligé au visage de Logan, mais tout aussi rapidement revint doucement caresser la parcelle de chair mise à mal avant de doucement l'embrasser comme si ça pouvait faire disparaître la douleur. J'étais affligée d'un conflit moral qui me déchirait en deux, d'une part j'étais offusquée qu'il se soit permis ce plaisir et je me jurais de le lui faire payer alors qu'une autre part de moi ne demanderait jamais mieux que de le voir réitérer le mouvement et nous perdre un instant de plus dans ce qui nous avait capturé il y a quelques minutes. Laissant Logan derrière libre à lui de suivre une fois ses idées remises en ordre, je me libérais doucement de l'étreinte avant de me diriger de nouveau vers le niveau zéro de mon loft. Vers le salon. Vers la cuisine. Vers n'importe quoi qui ne soit pas lui, ou si proche de mes enfants...
CHEYENNE – « Pardon, je ne sais pas ce qu'il m'a pris... »
La fuite était certaine, poussée par le nombre de questions et de sensations qui s'étaient emparées de mon esprit pour l'instant...

J'étais en bas depuis cinq minutes lorsque je l'entendis descendre à son tour, sa méconnaissance des lieux trahissant sa furtivité sur une marche qui s'avérer grincer là où les autres restaient silencieuse. Une traîtresse inerte. Je vidais le verre de scotch que je m'étais préparé à son arrivée et le sentais approcher, peut-être indécis, peut-être gonflé d'égo et d'assurance à mon égard. Peut-être comprenait-il quelque chose qui m'échappait dans le fait que je ne l'avais pas tué sur place, ou peut-être désirait-il me taquiner sur la manière que j'avais eu de participer au baiser. Il approchait, et moi je voulais juste me retourner comme une furie et lui envoyer la petite soeur de la claque que je lui avais mis plus tôt, ne fut-ce que pour lui rappeler les limites tacites que l'on s'étaient fixé. Mais Andrew n'était plus dans le tableau. Logan captura mon poignet au vol avant même que je n'ai pu avoir le temps de terminer mon attaque, comme si je voulais me persuader de ce que je ne voulais pas. Mais dans le fond, si j'étais honnête avec moi même, tout ce que je savais c'est que quoiqu'il se soit passé cela avait été trop court à mes yeux et qu'un instant plus tard je laissais échapper cette chose furieuse en moi qui ne demandait qu'à être embrassée à nouveau. Déchirée entre la consternation face au culot que nous avions de nous engager sur cette pente et la surprise au fait que je me laissais aller.

Au moins un instant...


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MessageSujet: Re: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptyLun 24 Oct - 12:41

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Jamais je n'aurai pensé embrasser un jour Cheyenne, et encore moins de la sorte. Oui, elle m'attire. Oui je ressens des choses pour elle, mais tout ça, elle le sait. Le fait est qu'avant, Andrew était présent et je me retenais toutes tentatives vis à vis de la jeune femme. Holden est un ancien compagnon d'armes et même si je ne l'appréciais plus vraiment depuis que j'étais arrivé, je me devais de rester loyal avec lui. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir davantage d'animosité envers sa personne. Il avait mit les voiles et avait abandonné une femme merveilleuse que bien des hommes voulaient. Elle attendait à ce moment là leurs deux enfants. Mais lui, crétin jusqu'au bout, avait préféré fuir. Si j'avais eu la chance d'avoir une famille complète, en bonne santé qui m'aimait et j'aimais, jamais je n'aurai pu tirer une croix dessus.

Puis j'en étais arrivé à là, à prouver à Cheyenne qu'elle m'attirait toujours, dans toutes les circonstances. J'eus tout de même l'impression qu'elle répondait à mon baiser, ou bien était-ce simplement mon envie qui me le faisait croire ? Quoi qu'il en soit, quand je mis fin à cette embrassade, je crus sincèrement qu'elle allait me tuer. Oui, me tuer, c'était bien le mot. Je la voyais déjà se jeter sur moi, me frapper, et anéantir mes bijoux de famille. J'attendais donc la sentence tout en la regardant dans les yeux. Sans grande surprise, je me pris une gifle monumentale qui fit très certainement apparaître une large marque rouge sur ma joue endolorie. Je plissais un instant les yeux, et attendais la suite.

Mais à ma grande surprise, ça ne se passa pas ainsi. Cheyenne reporta sa main contre ma joue pour y adresser une caresse. Puis ses lèvres s'y posèrent à son tour. Sa douceur, son parfum me donnèrent l'impression de chuter juste à ses pieds. Mes yeux se fermèrent un instant pour profiter pleinement de ce contact de tendresse. Étais-je en train de rêver ? Tout ceci semblait pourtant réel. Avais-je réussis à apprivoiser la tigresse qu'elle était ? Avait-elle, elle, réussit à rendre moins agressif un ours mal léché comme moi ?

Je sentais un duel moral éclaté dans son esprit. Elle m'en voulait de me montrer aussi affectif envers elle, de dépasser les limites que nous nous étions silencieusement fixés depuis plusieurs mois. Mais elle s'en voulait aussi d'avoir apprécié cet échange. Dans le fond, ça ne put que me faire plaisir et mon désir pour elle n'en fut pas moins élevé. Alors qu'elle continuait sa descente, je la suivais. Je me voulais discret, mais une des marches grinça. Je stoppais tout mouvement, avant de reprendre. J'arrivais jusqu'à Hutchinson que se trouvait dos à moi. Le côté prédateur qui sommeillait en moi venait de ressortir. La jeune femme le comprit bien vite, car se retournant, elle tenta de m'asséner une nouvelle gifle. Je la stoppais dans son élan en arrêtant son poignet avec ma main dans un geste vif. Je l'observais, décontenancée. Pour ma part j'affichais un sourire respirant à la fois la malice et l'arrogance.

Je gardais son poignet dans ma main sans chercher à la quitter des yeux. Je fis un pas en avant. Nos corps rentrèrent en contact. J'avais l'impression d'avoir à faire à une tigresse qui ne veut pas se laisser faire et qu'on essaye désespérément de dompter. Je me montrais entreprenant, certes, mais Cheyenne savait que si elle ne voulait pas de mes avances, elle n'aurait qu'à me le dire de vive voix pour que je stoppe chacun de mes gestes. Mais pour le moment, c'est comme une sorte de jeu qui voyait le jour. Au fur et à mesure que j'avançais, elle, reculait. La voir prise au piège à la seconde même où ses fesses rencontrèrent un meuble, m'arracha un sourire arrogant. Mon visage s'approcha du sien, je ne l'embrassais néanmoins pas tout de suite. Ma main libre se posa sous sa cuisse à la seconde même où je caressais de nouveau ses lèvres, avec fièvre.
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MessageSujet: Re: [HOT] « When the pain dies down » • Logan [HOT] « When the pain dies down » • Logan EmptyLun 24 Oct - 21:56





« fading out under the rain »

Cela ne voulait rien dire. Il gardait mon poignet prisonnier de manière ferme et déterminée à ne pas me laisser frapper et tout ce que je parvenais à songer, c'était que cela ne voulait absolument rien dire. Mon souffle se coupa un instant sous l'effet de la surprise, de l'agacement et du désir combiné alors que mon rythme cardiaque redoublait d'intensité dans ma poitrine comme s'il voulait me laisser comprendre que c'était une mauvaise idée. Mon regard s'affola un instant à la vue de son sourire suffisant, et le pas en arrière que j'opérais alors que lui avançait avait tout de l'instinct plutôt que du délibéré... au moins pour la première fois. Le mouvement provoqua un contact qui me fit réagir comme si j'avais été brûlée, bien déterminée que j'étais à ne pas me laisser faire ou à suivre son jeu. A plusieurs reprises, je tentais tant bien que mal de libérer mon poignet de sa prise solide mais rien n'y fit; si Logan maintenait un contact lâche lorsque je n'étais pas attentive, un instinct sans nom semblait l'avertir de resserrer la prise lorsque je m'apprêtais à tenter à nouveau de recouvrer la liberté. Il ne laissait rien entendre. Au lieu de quoi, il avançait toujours inexorablement alors que je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour éviter à me retrouver dans cette situation.

Ses yeux me cherchaient, caressaient mon visage en tenant de capturer mon regard mais je refusais obstinément de lui offrir cette satisfaction là également. Autant parce que je ne comprenais toujours pas ce qu'il était occupé de se passer mais parce que je ne faisais pas confiance à ma réaction si je venais à croiser ce regard probablement noir d'un désir que je n'aurais jamais oser découvrir. Savoir qu'un homme a des sentiments pour soi est déjà quelque chose, se laisser aller à la tentation de poursuivre quelque chose de plus avec cet homme en était une autre. L'amour n'était pas ce qui me liait à lui, mais cela n'empêchait pas l'électricité que je retrouvais dans l'air et qui augmentait d'un niveau à chaque pas qu'il faisait dans ma direction.
CHEYENNE – « Merd... »
Mon talon racla contre le bois des pattes du meuble avant que le reste du corps ne vienne s'y heurter, ôtant de mes lèvres un sifflement de douleur et de désagréable surprise. Logan, lui, n'effaçait pas ce sourire suffisant de son visage alors qu'il refermait la distance (infime) qui nous séparait toujours. Je ne portais pas mes bottes, aussi avais-je l'impression d'être largement dominée par la hauteur de l'homme qui se serrait contre moi en se délectant du conflit moral qui me déchirait. J'étais déterminée à ne pas céder, mais d'un autre côté il y avait quelque chose de tellement tentateur dans la situation dans laquelle nous nous trouvions que je ne pouvais que suivre là où le courant m'emmenait... avant de me maudire pour ne pas savoir résister juste un peu plus longtemps comme il l'aurait fallu. Il captura mon menton de la main qui ne tenait pas mon poignet et me força doucement à lever les yeux vers lui; avec la tête qu'il avait de plus, ce n'était pas chose bien difficile, même si je me serais faite un plaisir d'arracher son sourire arrogant du visage avec mes dents si seulement je ne craignais pas la satisfaction d'une toute autre nature que j'allais bien pouvoir retirer du fait d'avoir mes lèvres contre les siennes.

Maintenant qu'il avait capturé mon attention, la détermination me poussait à soutenir son regard et si j'en jugeais par le petit ricanement qu'il émis, il en était parfaitement conscient. Sa main relâcha doucement son emprise sur mon poignet alors que l'autre descendait doucement pour se poser contre ma cuisse, enfermant sa proie dans une caresse que je faisais tout pour ignorer. Lorsqu'il frôla à nouveau ses lèvres aux miennes, je restais pendant au moins une minute parfaitement immobile, laissant le baiser se déposer sans pour autant y participer. J'étais trop figée dans la fierté qui m'obligeait à rester impassible. Ce n'est que lorsque le contact menaçait de cesser et qu'il commençait déjà à se rétracter que je réalisais d'un coup que je n'étais pas vraiment pressée que cela ne s'arrête. Moi aussi j'avais une main libre, et je passais cette dernière dans sa chevelure pour capturer sa présence et le maintenir contre moi. Le geste l'approcha juste un peu plus alors que le baiser ne semblait plus en finir, la détermination posée pour résister maintenant mise à bon effet dans l'intensité du moment. Carpe Diem, qu'on ne cessait de me dire depuis le départ d'Andrew. Savourer l'instant présent, ne pas se soucier du passé ou de l'avenir... un conseil que j'étais bien volontaire pour appliquer ce soir avec l'homme qui provoquait chez moi autant de contradictions que de frustrations. Sans vraiment savoir comment ni pourquoi, en l'espace de quelques secondes le meuble qui m'avait tant agacée plus tôt devint assez rapidement un appui non négligeable alors que je m'y asseyais doucement, posée sur le rebord et accrochant une jambe autour des hanches de Logan comme pour l'inciter à venir se nicher tout contre moi. L'enfermant désormais dans un acte qui ne laissait la place à aucune équivoque... Un mouvement qui eut pour premier effet de faire chuter quelque chose au sol, dans un fracas qui interrompit bientôt le baiser dans un halètement surpris. Une goulée d'air. Une pensée pour l'objet tombé. Un regard dur mêlé de tant de plus jeté dans les yeux de Logan avant de murmurer doucement.
CHEYENNE – « J'espère pour toi que cela n'avait rien d'important. Sinon je te tue... »
Je passais mes doigts dans ses cheveux se faisant, laissant un ton de voix réfléchis comme si je me faisais doucement à l'idée... et réalisant tout autant que dans le genre "menace de mort", ce soir, cela ne risquait pas de marcher.
CHEYENNE – « Est-ce que tu peux me dire ce qu'on est occupé de faire ?? »
J'espérais au fond de moi que s'il venait à répondre, il ne viendrait pas faire les cons et me rétorquer quelque chose du genre "on s'embrasse, on flirte, on se joue de l'autre". Je pensais à la signification, aux pourquoi nous étions menés jusqu'ici... Je m'interrogeais un instant sur les raisons qui me poussaient à être extrêmement agacée par cet homme et à la fois incapable de résister à ce qui nous rassemblait aujourd'hui. La question se perdait alors que je capturais plus fougueusement ses lèvres, comme pour répondre à ma propre question par des actes que ma raison prendrait le soin d'analyser au matin. Pour l'instant, l'heure était à tout autre chose que la réflexion...


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