the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez

Tomorrow never dies → AISLYNN

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Tomorrow never dies → AISLYNN Empty
MessageSujet: Tomorrow never dies → AISLYNN Tomorrow never dies → AISLYNN EmptyVen 25 Nov - 19:16

Tomorrow never dies → AISLYNN Tumblr_lmec7bqdDH1qije2vo1_500

Tomorrow never dies
Aislynne & Jayden

« Salut Jayden ! » Me lancèrent presque en cœur les deux aides soignantes que j’ai croisé avant d’atteindre le vestiaire où j’enfilais ma blouse par-dessus mon jean et mon tee-shirt, après avoir abandonné ma veste et ma chemise dans mon casier. Au début, le fait d’être reluqué de cette manière et que l’on parle de moi après mon passage dans les couloirs me plaisaient presque. Cela me portaient à croire que au moins, il y avais quelque chose d’intéressant en moi si j’ose dire. Mais là…là, j’arrive à saturation. Je ne supporte tout simplement plus d’être considéré comme cet unique bout de viande qu’elles voient. Être considéré comme LE toubib un peu mignon avec qui le professionnalisme peut être poussé un peu plus loin. Même certaines patientes s’y mettent !
Je laisse toutes ces conneries au vestiaire avec mes quelques affaires. A présent je me consacre à mes patients. Après tout eux compte sur moi et bien souvent, place beaucoup d’espoir dans ce que je peut leur apporter chaque jour. Ce qui suffit à être une véritable satisfaction à mes yeux. Je commence avec une petite fille. Cette petite, une dizaine d’années à peine, s’est fait butter par une voiture il y à quelques mois. Au jour d’aujourd'hui, elle réapprend doucement à marcher. Le fait de ne serait-ce poser un pied à terre, est un miracle pour elle, pour cette enfant à qui il avait fallu expliquer qu’elle risquait de ne plus jamais marcher. A qui on a expliqué qu’elle devait s’y habituer le plus vite possible…cette enfant qui pourtant n’avait pas tout compris. Les enfants sont sans nul doutes les patients les plus difficiles dans le sens où souvent, on ne sait pas comment aborder les choses avec eux. La réalité fait souvent peur dans les hôpitaux et pourtant, il faut bien l’affronter, à n‘importe quel âge que ce soit. Cette petite fille à gagné son pari avec la vie. Elle y a toujours cru et à présent est plutôt bien parti pour remarcher un jour à nouveau. Travailler avec elle, me fait office de thérapie. Elle est toujours si souriante, si battante et déterminée. Son rire suffit à égayer ma journée.

Les patients se sont enchaînés, chaque chambre du service de soins de suite et réadaptation y sont presque passées mais je recevais également aujourd’hui des anciens patients de ce service dans la salle de « sport. Ces derniers avaient beau avoir repris une vie un peu plus normal, leur rééducation n’était pas achevée et ils ne devaient surtout pas abandonné tout les efforts mener à bien jusque là trop tôt. Une journée un peu comme les autres, même si dans le fond, chacun d’entre elle est différente. Et puis…Aislynn est arrivée. Aislynn, elle vient ici depuis des mois à présent. Elle me fait un peu penser à la petite de ce matin mais en un peu plus âgée. C’est une battante, elle croit en son avenir et se bat pour récupérer ce qui à toujours été sien avant son accident. Ce bout de jeune femme à le don de faire suivre avec elle une certaine fraîcheur. Vous savez, celle que vous ressentez en voyant certaines personnes ? Cette fraîcheur qui vous suffit à vous arracher au moins une once de sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
date d'inscription : 22/10/2009
nombre de messages : 37026
avatar : sam claflin

Tomorrow never dies → AISLYNN Empty
MessageSujet: Re: Tomorrow never dies → AISLYNN Tomorrow never dies → AISLYNN EmptyLun 28 Nov - 15:18




I've been walking in the same way as I did. Missing out the cracks in the pavement and tutting my heel and strutting my feet.
    Is there anything I can do for you dear? Is there anyone I could call?
    No and thank you please madame. I ain't lost just wandering


Le souvenir du bal de fin d'année était loin pour certains. Néanmoins pour ma part, je dois avouer qu'il ne cessait pas une seconde de ma hanté. Parfois encore pendant la nuit, je me réveillais, sursautant dans les ténèbres de la nuit et seule. Beaucoup de choses avaient changé depuis cette soirée où la voiture nous avait percuté Joshua et moi. Tout d'abord, j'aurais pensé que cet accident nous rapproche et ressert nos liens. Sauf que ça n'a pas été le cas. Jour après jour, près de moi, je ne pouvais pas le supporter. A chaque fois que je croisais son regard et que je m'y voyais, je me sentais complétement mal. Je n'étais pas moi. Il était très difficile de l'accepter mais surtout de le réaliser en me plongeant dans son regard. Il avait beau me dire que tout irait mieux, les choses n'ont fait qu'empirer et mon moral a chuté. Alors, il a du rentrer chez lui pour régler quelques soucis qui se sont avérés être des problèmes bien plus graves, apparemment. Livré à moi - même, j'avais beaucoup de mal à voir mes proches et à accepter qu'ils peuvent me voir plus bas que terre. Du coup, je me suis renfermée et je n'ai rien demandé à personne. Cela m'a permis de rencontre d'autres personnes, comme Ethan, par exemple qui m'avait proposé de l'accompagné à la soirée Halloween, organisée par l'université. Du coup, je m'étais sentie être une autre femme quand ce matin là, on décida de m'enlever le bout de ciment qui pesait sur ma jambe droite. Comme une sorte de liberté, j'allais retrouver mes pieds et surtout ma souplesse pour reprendre là où je m'étais arrêté dans mes préparations de chorégraphies. Enfin, j'allais pouvoir porter des choses plus adéquates à ce que j'aime avoir sur le dos. Pour moi, c'était un peu le soulagement, le fait d'avoir une porte ouverte face à moi et peut être même plus de courage à arracher cette page du passé. Cependant, ça était loin d'être terminé pour ma poire, si je puis dire. En échange de ce poids en moins, j'avais un beau papier blanc qui m'avait organisé des séances de rééducation pour ma santé mais aussi pour mon moral. Il est vrai que le fait de marché n'était pas donné à tout le monde. Surtout quand je le réalisais par moi même. Je pouvais sourire, faire comme si tout allait mieux. Je savais que je prenais sur moi et que ce n'était pas recommandé, je devais m'y faire car comme on dit, chaque étape en son temps. Sauf que pour moi, cette période devenait une incroyable éternité.

En me réveillant encore aujourd'hui, rien qu'en pensant à ma journée, j'en avais terminé. Depuis bientôt deux mois, je suivais ces séances de rééducation. D'accord, une chose est sans aucun doute irrévocable, c'est le fait que le médecin Moore est carrément canon. Un tout jeune homme de métier qui débute dans la vie depuis quelques années et qui pourtant en parait cinq de mois. Je ne sais pas vous expliquer mais il vous suffit de le voir pour comprendre ce qu'il dégage. Un véritable bel homme qui doit surement avoir le coeur prit. Ce genre de garçon ne reste pas longtemps inoccupé par à mon avis, une femme distinguée et intelligente. Enfin ces les idées que j'avais pu me faire en attendant dans la salle d'attente. Il devait sans doute avoir la vie parfaite comme le repassage de sa chemise. Carrément envieux. Ce matin, cela s'avérait être la seule chose que j'avais de prévu vu le temps qui faisait sur la côte. On sentait l'hiver arrivé même si je dois l'avouer, nous sommes loin des moins trente degrés présents en Alaska. Néanmoins, je devais faire plusieurs activités sur le côté comme retrouver Camélia, ma colocataire et meilleure amie au magasin de chaussures pour l'aider à trancher et j'allais surement passer la soirée avec Gabriel, mon double. Je n'en était pas encore certaine car je dois l'avouer, je deviens une frileuse. Attrapant ma grosse doudoune de couleur brune et mon sac à main, je me dirigeais vers la porte que je pris un grand soin de fermer. Avec ma tête en l'air, il y avait beaucoup de chance pour que je zappe et que je la laisse ouverte aux voleurs. Enfin, ça allait aller, j'allais voir le sexy médecin et mon histoire allait vite se régler. Musique dans les oreilles, je n'avais pas loin à aller. Pour se faire, c'est les transports en commun que je choisis. Depuis l'accident, j'ai beaucoup de mal à me retrouver au volant ou simplement dans une voiture. Parfois même dans les taxis, je me retiens pour ne pas qu'il sente que quelque chose ne tourne pas rond chez moi. Je me demandais si un jour, j'allais arriver à faire le pas et à me dire que ce genre de situation n'arrive pas tous les quart d'heure. Mais plus facile à dire, qu'à faire. Bien sûr. En poussant la porte du cabinet de monsieur Moore, je me sentis à nouveau bien. Je me disais que si j'étais là, c'est que ça en valait la peine. La rééducation n'est pas une épreuve facile mais c'est ce dont j'ai besoin pour aller de l'avant et retrouver ma véracité. Sourire aux lèvres et bout du nez gelé, je le saluais quand il m'invita à entrer. « Bonjour. » A la fois perturbé par son charisme et son charme, je ne pouvais pas m'empêcher d'un moment à l'autre de l'observer sans pour autant être gênante. Je sais faire les choses discrètement quand même. Je n'allais pas non plus perdre de vue qu'il était avant tout mon médecin. Donc un peu de tenue, était la bienvenue. En plus que même si je prenais avant souvent les devants. Mon expérience m'avait démontré bien des points que je me devais de suivre et donc me tenir n'allait qu'arranger la situation au lieu de la détériorée. Il devait y avoir un certain respect entre lui et moi. Je ne suis pas dans un salon de rencontre mais dans un cabinet de spécialiste qui peut m'aider à avancer et ne plus à avoir cette douleur à chaque fois que l'effort est trop important. « Je suis prête pour cette nouvelle séance et vous montrer que je n'ai pas trop forcé pendant mes entrainements personnels. » Il savait que j'étais capitaine de cheerleaders car je lui en avais touché simplement quelques mots. C'était un besoin de lui dire que j'avais très envie de retrouver au plus vite ma motricité. Depuis ces deux mois de fréquentation à son cabinet, je réalisais qu'il en connaissait plus à mon sujet que je ne pouvais en connaitre du sien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Tomorrow never dies → AISLYNN Empty
MessageSujet: Re: Tomorrow never dies → AISLYNN Tomorrow never dies → AISLYNN EmptyMar 29 Nov - 20:41

Tomorrow never dies → AISLYNN Tumblr_lmec7bqdDH1qije2vo1_500

Tomorrow never dies
Aislynne & Jayden

A peine la jeune femme eut-elle passée la porte que son parfum frais et parfumé enivra la pièce dans sa totalité. J’aurais put ne pas la voir entrer, ne pas l’entendre, j’aurais deviné qu’il s’agissait d’elle. Non pas parce que c’était l’heure de sa séance mais bel et bien parce que j’étais désormais capable de reconnaître son parfum et de ce fait de l’associer à son visage, à sa personne. Chaque patient que je suis, où même que je ne vois qu’une fois ou deux pour un bilan ou ce genre de chose, à ses propres caractéristiques. Chaque personne est unique. Pour me faciliter la reconnaissance de chacun je m’accroche à des petits détails, à ces caractéristiques que souvent, à regret, on laisse de côté. Ainsi je peux remarquer chez certain des manies, des tics, des mots qui reviennent sans arrêt dans la plupart des phrases, un style vestimentaire et dans le cas de Aislynn, un parfum. D’entrée, je me sens léger avec elle et cette touche fruitée et sucrée. Logiquement, je ne m’en retrouve que plus à l’aise. Surtout que je sais que ses consultations ne sont pas veines puisqu’elle y met du cœur et je sais également que, comme toujours, elle sera agréable avec moi. Sa petite tête blonde y ait sans doute pour quelque chose mais j’aime à la comparer à mon rayon de soleil de la journée. Un peu excessif selon vous ? Pas pour moi.
« Bonjour » me lança-t-elle de sa voix douce et presque suave tandis qu’elle m’observait tout en déposant son blouson ainsi que son sac sur la chaise s’offrant normalement à elle. Elle me scrutait comme pour voir l’expression de mon visage, connaître mes pensées à travers mes gestes. Loin d’être mal à l’aise, j’en faisais de même avec elle. Il fallait bien avouer qu’en plus, elle était loin d’être désagréable à regarder. « Bonjour Aislynn. Comment vas-tu aujourd’hui ? » Son sourire ne faisait que maintenir ma conviction quand à la représentation que je me faisais de sa venue ici. Elle était véritablement une bouffée de fraîcheur et un rayon de soleil, indéniablement. C’est idiot mais depuis que je me suis retrouvé seul, j’entends par là bien entendu ‘célibataire’, je vois certaines choses, certaines personnes, certaines relations différentes. Je ne les perçois plus de la même manière. La petite blondinette est un parfait exemple de ce sentiment que je n’aurais pas soupçonné. Auparavant elle était ma patiente, elle était la jeune, très jeune femme que je me devais d’aider. Ce bout de femme qui croyait en moi et en ce que j’allais lui apporter, en ma promesse solennel d’un futur meilleur et du recouvrement de l’utilisation quasi parfait de ses membres blessés. Mais au jour d’aujourd'hui, elle n’était plus cette jeune, très jeune femme. Non elle était cette femme. Cette battante que je voyais plusieurs fois par semaine. Cette femme qui quoi qu’elle fasse, parvenait à me faire sourire pendant la quasi-totalité de notre séance commune. Et puis, je la trouvais belle. Il faut bien le dire de façon clair net et précise. Je trouve Aislynn vraiment très belle. Et je ne parle pas seulement de son physique. A mes yeux, d’après ce que j’ai put voir en elle et d’elle-même, je décrète que c’est une belle personne. Une de ces personnes qu’on est content, même presque fier, de connaître.

« Je suis prête pour cette nouvelle séance et vous montrer que je n'ai pas trop forcé pendant mes entraînements personnels. » Elle avait tout à fait raison. Nous n’étions pas là pour une séance de psychanalyse ni même pour se reluquer se demandant chacun dans quel état d’esprit se trouve l’autre aujourd’hui. Évidemment, j’avais envie et je me devais d’attaquer cette séance qui lui permettrait de faire un pas de plus dans sa rééducation mais je mourrais également d’envie de m’asseoir, ici et maintenant, de plonger mes yeux dans les siens et de lui parler. Tout lui déballer, comme ça mais surtout, je mourrais d’envie de l’écouter parler. C’était idiot dans le fond puisque généralement pendant ses séances, elle s’avérer être assez bavarde. Surtout avec le temps, je remarquais qu’elle se confiait de plus en plus. « Et bien on va voir ça. En parlant de tes entraînements personnels, j’espère que tu as écouté mes consignes et que tu t’es arrêté avant de ne ressentir la moindre douleur. D’ailleurs en as-tu ressentis plus tard ? » J’avais confiance en elle et savais pertinemment qu’elle avait bien la tête sur les épaules mais je savais également que c’était une battante et une obstinée. Son idée première était de très vite retrouver l’utilité complète de sa jambe. Et pour cause, elle tenait plus que tout à ses chorégraphies de cheerleaders, une véritable passion pour elle. Ce qui amplifiait son désir de guérison. Elle était en très bonne voie, mais au moindre effort de trop, elle pouvait redescendre un pallier et de ce fait perdre un peu plus du temps. Ce qui aurait été fort dommage étant donné sa très bonne évolution. Je lui montrais la table avec ma main, lui faisant ainsi comprend qu’elle devait monter dessus et s’allonger. Elle avait l’habitude à présent.
Avant de ne le faire elle abandonnait son pantalon aux côtés de son manteau et de son sac à mains. Une fois allongée, je m’approchais d’elle tout en frottant mes deux mains l’une contre l'autre afin d’être certain qu’elles ne soient pas trop froides. Arriver à hauteur, je les déposaient sur sa cuisse. Je commençais la séance avec un massage afin de voir les zones encore douloureuses, et surtout me rendre compte, au contact de ses muscles, si elle avait forcé ou non depuis notre dernier rendez-vous. Je laissais donc glisser progressivement mes mains sur sa jambe tout en la massant.
Revenir en haut Aller en bas
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
date d'inscription : 22/10/2009
nombre de messages : 37026
avatar : sam claflin

Tomorrow never dies → AISLYNN Empty
MessageSujet: Re: Tomorrow never dies → AISLYNN Tomorrow never dies → AISLYNN EmptyMar 6 Déc - 15:04




Heartbeats fast. Colors and promises. How to be brave ? How can I love when I’m afraid to fall ? But watching you stand alone all of my doubt suddenly goes away somehow. One step closer.


Il y a des choses qui ne s'expliquent pas et je pense être bien placée pour pouvoir l'évoquer. Quand je vois comment notre relation a tourné avec Joshua, il y a quelques mois de ça, je me serais dis que ça allait nous renforcer, nous rendre plus fort. Au contraire, cela nous éloigné et en quelque sorte poussé à voir d'autres horizons. Néanmoins cela ne m'empêche pas de penser à lui, souvent. Je me demande ce qu'il fait et avec qui il est. On ne peut pas tourner si vite une page lourde venant tout juste à peine de prendre fin. Il n'y a pas d'explication, je pense à cette rupture. Le temps a eu raison de nos sentiments et les tentations trop présentes n'ont fait qu'accentuer la situation. Je dois avouer avoir pris quelques distances après l'accident avec lui. Seulement, il pouvait me comprendre et accepter mes émotions. De son côté, il a du rentrer chez lui pour régler des soucis personnels et surtout familiaux. Les appels se sont fait de plus en plus rares et l'attention de plus en plus absente. Je ne lui en veux pas et ne lui en voudrais jamais. Comme mes sentiments, jamais je n'oublierais cette première fois où j'ai senti des ailes pousser dans mon dos à chaque fois qu'il posait son regard, ses lèvres sur moi. On ne peut pas oublier et mettre de côté les étapes de notre vie qui ont changé plus qu'on ne l'aurait imaginé. Je ne pourrais jamais l'oublier et je pense même que je ressentirais toujours quelque chose pour cet homme particulier. A l'heure actuelle, j'ai encore du mal à me l'avouer mais je dois continuer et pour cela qu'elle serait la meilleure solution que de regarder devant soi et non derrière. Pour cette raison qu'à chaque fois que je me rends au San Francisco hôpital, j'essaie de garder la pêche, de sourire même si en sortant, je finis par m'effondrer. J'essaie de garder le cap car cette rééducation compte plus que tout. Pour moi, se sera l'aboutissement à toute cette situation du bal de fin d'année, je pourrais enfin penser à autre chose et à prendre mon quotidien en main, là où je l'avais laissé. Petit pas par petit pas, j'essaie de me contenir, de tenir bon et de retrouver toutes mes envies. Je veux retrouver ma mobilité parfaite pour enfin pouvoir m'exercer comme il se doit et effectuer les plus belles chorégraphies que je n'aurais pu imaginer. De plus, je ne vais pas commencer à me plaindre. La personne qui s'occupe de mon cas est très professionnel et présente pour me donner encore plus de courage. Le docteur Moore est vraiment quelqu'un à qui on peut s'attacher facilement. Sa chevelure toujours bien en place et son sourire si blanc, ça ne donne qu'envie d'en voir davantage. Jour après jour, on pouvait voir qu'une certaine complicité s'était crée au fil de nos séances. Il était à l'écoute et à la fois inaccessible. Je ne sais pas ce que je préférais des deux mais en tout cas, je l'avoue, je ne suis pas insensible à ses atouts. Puis je me demande d'ailleurs quelle femme resterait de marbre face à cet homme. Il a tout ce qu'il faut là où il le faut. Je dois avouer que pour moi, c'est un moment de plaisir et de douleurs quand même lorsque je passe la porte de son cabinet. Cependant ça reste également un moment où je me sens courageuse et pas encore abatue. Il me prouve et m'aide beaucoup pour retrouver ma forme. La rencontre qu'il me fallait, c'est juste du bonheur.

« Je vais bien, je continue à avancer comme il faut. » A cet instant, j'étais tentée de lui demander si tout allait bien pour lui. Seulement je ne voulais pas paraitre trop indiscrète. En me posant cette question, il s'attendait à se retrouver face à une réponse correspondant à ma rééducation et non pas pour savoir comment mon coeur se portait. Alors que pour ma part, si j'en venais à poser cette question, ce n'était pas pour savoir comment allait sa jambe. Si j'en venais à poser cette question, c'était sans aucun doute pour pousser la relation et je ne voulais pas qu'il se fasse une autre image de moi que celle qu'il a déjà. La situation semble marcher entre nous et ce depuis notre rencontre. Je n'ai pas envie de casser ça juste pour savoir comment a été sa soirée ou même sa journée.. Je ne veux pas paraitre indiscrète même si la curiosité fait partie de l'un de mes plus vilains défauts en la matière. « Et bien on va voir ça. En parlant de tes entraînements personnels, j’espère que tu as écouté mes consignes et que tu t’es arrêté avant de ne ressentir la moindre douleur. D’ailleurs en as-tu ressentis plus tard ? » Sans attendre, je connaissais le système et je laissais tomber mon bas pour laisser apparaitre ce joli boxer. Je prenais place sur la table de travail, m'allongeant. Je savais que la séance allait commencer. Ses mains venaient se poser sur moi et j'en eus un frisson. Cela me le faisait à chaque fois, à chaque touché qu'il m'apportait. C'était comme incontrôlable et puis je ne pouvais rien y changer, c'était un tout qui me faisait surement ressentir une telle sensation. De plus, il n'y a pas à se plaindre, c'est vraiment un doué en la matière. Ses massages sont juste parfaits et ça m'a toujours fait du bien. Il sait où poser ses mains et de quelle façon progresser pour détendre mon muscle. Étant comme une pile électrique, mon stresse pouvait se faire ressentir mais aussi ma fatigue et cela rien qu'en touchant mes muscles. Quand soudain, j'eus cette douleur. Je ne laissais rien sortir de ma bouche mais les expressions de mon visage ne mentaient pas. Crispée et à la fois sentant cette douleur, je me disais que quelque chose avait du m'échapper. Le visage du médecin se mit à changer quand il comprit. Alors histoire de le rassurer, je ne peux me retenir d'en rajouter une couche. « Cela ne doit être qu'un muscle froissé de plus, rien d'autre, je pense. » Sauf que la douleur était plus forte que les mots. Je me rappelais alors que j'étais tombée pendant l'entrainement d'avant hier. Sur le moment, je n'avais rien ressenti et à ce moment précis, je réalisais que ça ne faisait qu'arriver. Je n'avais pas de bleu sur la jambe donc impossible de le voir à l'oeil nu même si à chaque fois que je sentais passer sa main dessus, j'avais des envies de hurler. Si seulement, je n'étais pas tombée. Du coup, je ne voulais pas l'affoler et ne pas lui expliquer ce qui s'était passé. Je sais, ça n'arrangerait pas la situation. Néanmoins, je ne voulais pas le décevoir. « Vous avez vraiment l'air de vous plaire dans votre profession. C'était une vocation ou un choix comme ça, parmi tant d'autres ? » Mon plan était alors de détourner la discussion même si j'avouais que ça me permettait également d'en savoir plus sur la personne qu'il peut être. Monsieur Moore est assez réservée, au point même que je ne sache pas son prénom. En même temps, on n'était pas copain - copain pour que je sois mise au courant. La relation que nous partagions était patient à médecin. Même si je dois l'avouer que des débordements ne me dérangeraient pas..
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Tomorrow never dies → AISLYNN Empty
MessageSujet: Re: Tomorrow never dies → AISLYNN Tomorrow never dies → AISLYNN EmptyMer 18 Jan - 17:17

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Tomorrow never dies → AISLYNN Empty
MessageSujet: Re: Tomorrow never dies → AISLYNN Tomorrow never dies → AISLYNN Empty

Revenir en haut Aller en bas

Tomorrow never dies → AISLYNN

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» •• i want to pull away when the dream dies
» [HOT] « When the pain dies down » • Logan
» RP en anglais - « Past never dies » ft Raphaëlle
» holden •• .i want to pull away when the dream dies.
» " Today is the tomorrow we worried about yesterday."

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-