pull up in your fast car, whistling my name (r)

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Ce soir, c'était soirée ennui pour Raphaël. Là où le bas peuple pourrait y voir une occasion unique pour faire connaissance des plus grandes personnalités américaines présentes en Californie pendant cette période. Lui, il n'y voyait que du pur et de l’exécrable emmerdement qui durera le temps de toute une nuit. Et pourtant il était là, à cette foutue soirée inutile et il ne savait même pas pourquoi. C'était sûrement pour ne pas passer encore une soirée à ne rien faire, assis sur son lit à contempler sa géante bibliothèque. Un visage de marbre, vêtu de son plus bel accoutrement, saluant tout ceux qu'il connaissait et tout ceux qui le connaissait. Ignorant les intrus qui s'étaient fait inviter à cette soirée grâce à des connaissances et reluquant parfois le cul de ses jeunes demoiselles. Peut-être qu'il trouvera ici sa victime pour la nuit, bien qu'il n'eut aucune envie de se montrer aimable ce soir. Mais son charme habituel, qui reprenait toujours le dessus, sans même qu'il n'ai à faire d'efforts, lui sauvait toujours la mise auprès de ses dames. Et puis, n'était-il pas "prince Raphaël Grimaldi" ? Comment pouvaient-elles se refuser à lui de toute façon ? Et pendant que son regard perdu dans la foule immense suit une tignasse blonde et ondulée, il se dit que celle-ci est un peu trop familière pour être charmante. Elle se retourne et ses traits n'échappe point aux yeux écarquillés de Raphaël. Rowan. Elle a le sourire carnassier qui lui fend le visage en deux. Raphaël est persuadé que c'est un faux, même si c'est peut être un vrai. Mais elle n'a pas le droit de sourire, cette idiote. Pas le droit de sourire parce que c'est en partie à cause d'elle que lui ses sourires ne sont plus là. A cause d'elle et puis du reste aussi. « Rowan ? Quelle horrible surprise ! » Mais il ne le pensait pas vraiment. C'était unse surprise certes, mais pas une horrible, juste une surprenante. Raphaël savait que ce genre d'endroit et ce genre de soirée n'étaient pas fait pour elle. Elle, c'était une fille de la nature, une qui se salit dans la boue, qui s'accroche à son cou, qui le frappe dans les côtes, qui lui hurle d'aller se faire mettre, pas une fille que l'on croise à des soirées mondaines un samedi soir. Il aurait plutôt cru qu'elle serait chez elle, plongée dans ses livres d'aventures, ou alors avec une amie à faire les 400 coups pendant qu'elle aidera la vielle à traverser en cachette. Elle croyait sans doutes qu'il ne la connaissait pas assez, mais c'était faux. Il la connaissait sur le bouts des doigts, il avait exploré chaque recoin de son corps comme il avait exploré chaque recoin de sa tête. Et si elle n'était pas tellement elle et si elle ne lui avait pas fait tellement de mal, il se dit qu'il aurait pu tombé amoureux d'elle. Et puis il se reprend. Au diable que non, il s'ra jamais tombé amoureux d'elle, il tombera jamais amoureux de personne. Mais au moins, maintenant qu'elle était devant lui, il allait pouvoir savourer sa revanche calmement. Il hausse un sourcil à son encontre. Le genre d'expression que les grandes personnes mettent sur leurs visages quand ils sont agréablement surpris par quelque chose. Un sourire aux lèvres aussi, pour lui montrer que même si il crache son venin, son visage en subit pas les conséquences. « Tu es sûrement la dernière personne que j'aurai cru voir ici. Ces soirées ne sont-elles pas un peu trop chic pour toi ? » Et il lui chuchote la deuxième phrase pendant qu'elle rougit de honte. Il a réussit à l'embarrasser à la deuxième phrase ? Record ! Mais ce n'était que le début. Il s'approche d'elle et propose de lui remplir son verre de vin pendant que lui sirote de l'eau avec surplus de glaçons. Ses yeux se baladent sur son corps et s'arrêtent sur sa taille là où sa robe rouge et serré. Il sourit. Ça aussi ça n'aurait pas été le genre de truc que porterait Rowan. Est-ce que c'est un garçon qui la rend dans cette état ? Parce que dans ce cas, il se fera un plaisir de lui refaire le visage. Il n'a pas eut droit à Rowan et donc personne n'aura le droit à Rowan, un point c'est tout. « Cette robe te boudine, tu as beaucoup grossi depuis la dernière fois. » Mais la dernière fois, elle avait dix-sept ans, mais ça il s'en fout. Elle a grandit, elle a prit des formes, elle a changé. Et puis depuis quand les gamines comme elle devient des femmes ? Depuis quand des diablesses sans coeurs comme elle avaient le droit de devenir plus mature ? Il lève les yeux au plafond, se disant que finalement, il aurait du la garder avec lui, même avec ses grognements et sa mauvaise humeur. Puis quand elle affiche une moue sur son visage, Raphaël recommence à avoir son petit air satisfait. « Tu sais, ce n'est pas en affichant cette grossière grimace sur ton visage que quiconque va venir te draguer. » Il dépose une main sur sa taille et la conduit au loin du buffet où des gens commencent à s'entasser. Elle n'a pas du tout l'air contente, mais ça il s'en fout. C'est le but. Il la regarde un peu, mais sans vraiment la regarder parce qu'il sait que si il plonge dans son regard tout va recommencer à surgir. Et il n'en a aucune envie. Une serveuse munie d'un plateau approche pour prendre leurs verres vides et Raphaël se met à la reluquer. Elle s'en rend compte et sourit, puis elle lui fait un clin d'oeil et s'éloigne. Pauvre idiote. Si elle pense que juste parce qu'il la reluqué, il passera la soirée avec elle, c'est qu'elle vraiment aussi blonde à l'intérieur qu'à l'extérieur. Raphaël n'a que des coups d'un soir certes, mais des coups d'un soir de bonne qualité et pas une serveuse de rien du tout. On ne mélange pas les aigles aux corbeaux. Encore moins au lit. Il soupire puis retourne son attention à une Rowan à la mine renfrognée. Et quand il s'apprête à lui faire une énième remarque mesquine sur son accoutrement, une chanson beaucoup trop familière retenti dans la salle. Il ne s'en rend pas compte au début mais son sourire à disparu. Il a toujours détesté la musique, encore moins quand elle vous replonge dans des souvenirs beaucoup trop anciens pour être raviver. Surtout en cet instant même, avec elle, la même personne qu'il y a cinq ans. Il a mal, mais il sait que elle aussi. Pourtant, il est Raphaël et personne ne lui fait du mal. Personne. Même pas Rowan. Alors il remet sur son visage ce masque de perfection qu'il a si longtemps porté et la prend par la taille. « Tu veux danser ? » Mais ce n'était pas une question. Ils étaient déjà au milieu de la piste, en position de slow, se mouvant au gré de leur chanson. Leur chanson qui ne l'était plus aujourd'hui. Yeux dans les yeux, un sourire sur les lèvres de Raphaël. Il avait envie de lui chuchoter des mots qui lui feront mal, pour qu'il soit pas le seul à souffrir. Mais il s'en ravisa. Ça arrivera pour plus tard. Pour une fois Rowan est calme. Il se demande si finalement il avait raison toutes ces années. Si elle était vraiment amoureuse de lui, si comme les autres il avait réussi à la piéger et que toutes ces années, elle n'avait fait que nier. Il se demande si aujourd'hui, elle ressent encore la même chose pour lui, ou si au contraire : elle est blessé et elle le déteste tout autant que les autres. Mais elle n'était pas les autres. Aucune d'elles. Et ça il le savait. « Tu es mignonne, mais évites de m'écraser les pieds cette fois, veux-tu ? »

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fuck you and your hampton house

Elle n'avait rien à faire là Rowan, entre les hommes d'affaires, leurs jolies épouses, leurs amantes cachées, les verres de champagnes, les faux sourires, les remarques hypocrites. Elle se dit qu'elle sait pourquoi elle est là, mais que c'est injuste parce qu'elle aurait préféré que ça tourne d'une autre façon. Elle fait tout ça pour l'argent Rowan, pour l'argent et pour l'amour de sa mémé, cet amour qu'elle n'aura jamais. Elle fait ça pour qu'on soit fier d'elle, pour qu'on dise oh mais regardez là, la petite fille sauvage, elle n'est plus une, regardez là comment elle a grandit, comment elle a embelli, comme elle est devenue mature. Elle fait ça pour qu'un jour ça arrive aux oreilles de son père, pour qu'il revienne vers elle, pour qu'il revienne à la maison, pour qu'il l'arrête de l'ignorer et pour qu'il ne ramène pas d'autres mamans. Elle fait ça pour tout le monde, elle y comprit. Mais elle fait ça, sans vraiment le vouloir et elle a peur de finir dans un de leurs lits ce soir. Dans un de ces lits froids grands, ou l'on sait qu'on passera qu'une seule nuit, parce que celui qui vous y a invité un homme à la trentaine, trop bourré, mais trop respecté pour lui dire non. De ces hommes qui vous briseront en deux temps, trois mouvements sans même vous toucher. Un coup de fil, et tout votre avenir envolé. Elle n'est pas du genre à faire tout ça Rowan, elle le sait. C'est une battante, elle. Une dure à cuire. Ou du moins, elle l'était avant. Parce que maintenant, elle se bat plus du tout Rowan, elle subit. Pourtant elle sait qu'elle n'a pas perdue sa vilaine langue, mais qu'elle juste cachée, quelque part dans son esprit, prête à resurgir pour frapper. Et un jour, elle redeviendra elle-même. Un jour, elle devra plus vivre à coup de semblant. Elle sourit à l'idée. Un grand sourire qui s'étend jusqu'aux oreilles, de ceux qui vous feront croire que tout va bien. Et tout ira bien. Elle se fraye un chemin jusqu'à la foule, pour prendre un verre de vin. Elle a besoin d'alcool Rowan. De beaucoup d'alcool parce que malheureusement elle le tient trop bien. Et quand elle entend son prénom, elle sursaute. Elle ne se souvient pas s'être présentée à qui que ce soit ce soir. Et quand elle se retourne et qu'elle voit Raphaël, son sourire se transforme en rictus, qui dure quelques secondes avant de disparaître. « Tu fous quoi ici toi ? » Bien sûr, Raphaël était à San Francisco et donc bien sûr de toutes les fêtes officielles, il devait se trouver dans celle où Rowan était. Mais la Heathcliff ne maudit pas le ciel cette fois, parce qu'elle en marre de le faire et qu'elle n'en peu plus de toujours se plaindre à dieu. Non, elle ne maudit rien mais elle n'est pas satisfaite. Elle n'a pas envie de revoir Rapahël parce qu'elle sait qu'elle a passé trop sombre avec lui, un passé qu'elle n'a pas envie de revoir resurgir. Elle a envie de s'en aller mais il la rattrape avec ses remarques désobligeantes et elle se surprend à rougir d'embarras quand il lui dit que "ces soirées sont trop chics pour elle". C'est vrai il a raison, elle le sait. Mais elle ne comprend pourquoi il s'évertue toujours à lui faire du mal comme ça. Pas qu'elle le laisse le voir, mais elle en a marre qu'il l'attaque tout le temps avec cette fausse gentillesse plaqué au visage. Elle soupire et soupire et soupire. Elle a envie de lui jeter le contenu de son verre à la figure, mais elle a peur qu'il en fasse de même. Elle n'a pas de besoin de drame aujourd'hui, en sachant que c'est sa mémé qui lui a dénicher cette invitation. Alors elle ne fait rien et lui répond avec amertume. « Elles le sont, en effet. Mais encore une fois, fréquenter des petits riches merdeux n'a jamais été de mon ressort. » Elle apporte sa coupe à ses lèvres, puis bois tout son contenu en une seule gorgée. Et elle s'en fout si ça se fait pas, et elle s'en fout des bonnes manières et pendant que Raphaël la toise, elle se rend compte qu'elle est mal à l'aise. Mal à l'aise dans cette robe trop serrée, mal à l'aise dans son corps, mal à l'aise de partout. Elle croise les bras sur sa taille et lui lance un regard mauvais. Et quand il lui lance une énième méchante remarque, elle se dit qu'elle n'en peut plus. Il sait toujours frapper là où ça fait mal Raphaël mais cette fois c'est trop. La goûte qui fait déborder le vase, le truc qui fait partir tout en vrille et elle doit se mordre la joue sans qu'on la voit pour pas pleurer. Elle sait qu'elle est grosse, elle le sait et ça doit faire des jours maintenant qu'elle culpabilise plus qu'elle ne mange. Mais ça il ne doit pas le savoir, parce que même si son coeur est en pierre, elle doute qu'il tombe bas à ce point. Elle essaye de froncer des sourcils et lui jette au visage un : « Vas-te faire foutre ! » Elle a envie de s'en aller, elle a plus envie de rester ici, mais elle sait que c'est pas fini, qu'il va finir sur sa lancée, alors elle doit se montrer forte, au moins autant que lui parce qu'elle sait qu'elle pourrait pas être plus que ça. Elle fait une grimace et se retient à tout ce qu'il lui reste, elle se répète ces mots qu'elle s'est longtemps répétés toute sa vie quand ça n'allait pas, quand elle vacillait, quand elle avait besoin d'aide et que y avait personnte d'autre. Ca va aller Rowan, tu es forte, ils ne peuvent pas te faire tomber, tu es Rowan et eux en sont personnes, ils ont peur de toi et tu es celle qui le faire mal, d'accord ? Pas le contraire. Reprends-toi, reprends-toi et laisses les voir que tu es une mauvaise fille et que tu laissera pas à abattre. Et quand ça va mieux, elle rouspète à l'encontre de Raphaël. « Tu sais ce n'est pas en te collant à mes fesses que quiconque va venir te draguer non plus, Jay. » Elle appuye sur le Jay parce qu'elle sait qu'il ne vas pas aimer. Trop de souvenirs sur juste trois lettres et elle-même a envie de gerber rien qu'en se souvenant de cette époque. Puis, il dépose une main sur sa taille et elle sursaute encore une fois. Ca faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas toucher, même pas effleurer et ce soudain contact, lui enleva de la bouche tout ces mots. Elle voulait rouspéter contre lui et lui dire de s'en aller, mais elle savait qu'elle devenait presque indifférente à Raphaël et que ce n'était plus que question de mois avant qu'elle ne tourne définitivement sa page, voir qu'elle déchire complètement son chapitre de son son livre. Alors elle se dit que c'est juste maintenant, et qu'il ne va rien tenter devant tout ces gens. Le temps d'une soirée histoire de se remémorer tout les mauvais souvenirs qu'ils ont partagé. Elle sourit quand elle le voit regarder le cul de la serveuse, puis quand il a l'air dégoûté quand celle-ci lui fait un clin d'oeil. Du Raphaël typique. Jamais assez bon pour les pauvres. Et puis quand une chanson commence et qu'elle se rend compte que c'est 'leur' chanson elle soupire. Comment es-ce possible ? Encore un tour des dieux ou quoi ? Parce que ça en devenait lassant toutes ses "coïncidences" dans sa vie. Puis après quelques instants de silence, passer à regarder le visage de marbre de Raphaël, elle se retrouve coller à lui au milieu de la piste, en position de slow. Il la prise par surprise, au dépourvu, en un tournant, sans qu'elle s'en rende compte et ça ne lui plaisait pas. Il n'avait pas le droit de la prendre comme ça. Ce n'était pas comme avant, ce n'était plus comme avant. Elle soupira et se laissa aller cependant. Elle ne l'appréciera jamais sans doute. Mais elle trouvait ça admirable qu'il soit autant obsédé par elle, d'une mauvaise façon certes, mais quand même. « Tu es mignonne, mais évites de m'écraser les pieds cette fois, veux-tu ? » Quel connard, elle pense. Il ose encore lui faire rappeler ce qui s'était passé des années plutôt ? Elle avait déjà dit qu'elle était jeune et qu'elle ne savais pas dansé et pourtant il revenait toujours avec sa foutue remarque inutile. Mais puisque c'est ce qu'il voulait. Elle leva son pieds et écrasa la pointe de son talon sur les chaussures de Raphaël, de toutes ces forces, un petit sourire innocent aux lèvres. Il l'avait changé. Puis elle se dit que c'était son tour de lui faire du mal. Elle approcha son visage du sien et lui chuchota doucement, essayant d'avoir l'air le plus innocente possible. « T'as pas changé hein, t'es vraiment encore presque aussi connard qu'avant. Mais ça tu le sais déjà Jay, hein, que t'es un petit merdeux et que personne ne t'as jamais aimé ? » Et elle appuye encore une fois sur le Jay, pour lui dire je sais pas si toi tu as oublié mais moi pas. Et toutes tes remarques de ce soir, je te les ferai payer, et tu vas en saigner.

» •• i want to pull away when the dream dies
» « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian
» holden •• .i want to pull away when the dream dies.
» Mais tu vas le lâcher ce pull ! [ pv Sacha L. Davenport ]
» Just give me your hand so I can pull you back over. ; Léo&Matthias

pull up in your fast car, whistling my name (r)

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