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| LINA&MAXWELL | Le premier jour du reste de ma vie | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: LINA&MAXWELL | Le premier jour du reste de ma vie Mar 28 Fév - 21:35 | |
| LINA&MAXWELL : baby, you missed me ... Un nouveau retour. Ce n'était pas nouveau, les gens me connaissaient assez bien pour savoir que j'étais la reine de la disparition même lorsque je me situais au top de la popularité à Berkeley. Il avait fallut d'abord que je disparaisse pour faire le tour du monde une première fois. Mon retour avait sucité pas mal de rumeurs qui m'avait fait longuement sourire. Puis finalement, au moins d'un an et demi, la mort de mon père m'avait fait réfléchir et j'étais de nouveau repartir mais cette fois-ci au cœur de la célébrité. Mannequinat, tournage de films, j'étais devenue vite une star. N'ayant aucun but réel dans la vie, j'essayais tout ce qui était à ma portée et si caresser de mes longues jambes le tapis rouge devant une foule de photographes était un des passages qui me mènerait à mon avenir alors pourquoi pas ? Néanmoins, la fusillade de Berkeley avait brisé cette rêverie. Mes deux cousines les soeurs Venn étaient mortes descendues par un enfoiré. Ces deux morts tragiques me montraient que la vie était bien trop courte pour dériver autant dans ma vie. J'avais donc décidé de me reprendre en main et de reprendre mes études. Cette fois-ci, j'entrevoyais parfaitement quel pourrait-être mon avenir. Je mettais découvert pendant cette longue période d'absence, un talent incontestable pour la peinture sûrement agrémenté aussi par quelques substances que je prenais dès que l'envie me venait de me lâcher sur une toile et d'exprimer tout ce que les autres ne voyaient pas. Car moi j'avais un don. Je voyais tout. Je voyais au-delà et cela faisait peur. Je pouvais en observant les gens les comprendre et percer leurs secrets les plus intimes. Voila pourquoi le milieu de la psychologie avait été tout indiqué pour moi. Les obsèques de mes cousines avaient été brèves. Peu de personne avait été présente. Mais après tout, qui blamer ? Nous étions sûrement la famille la plus atypique de la planête et celle qui réunississait sûrement le plus de tragédie ! Ma mère m'avait abandonné à la naissance pour constituer la famille Hermès-Cador. De l'autre côté, ma tante et oncle étaient décédés dans un accident de voiture au moment où mes cousines entraient à Berkeley. Des vies qui disparaissaient de nos chemins sans que nous n'ayons pus les arrêter. Mais je n'étais pas fataliste. Je n'allais pas tenter de trouver une réponse. Il n'y en avait pas et il n'y en aurait sûrement jamais. La preuve, la mort de mes cousines le montrait bien. Pourquoi elles et pas d'autres cons ? Et pourtant, le destin faisait souvent mal les choses pour mon plus grand malheur car j'avais bel et bien l'impression dorénavant que je n'avais plus qu'à m'accrocher au peu de famille qui me restait. Les Hermès-Cador, ma demi-soeur Aurlanne et ses frères Roméo et Keyllan qui représentaient la mère qui m'avait lâchement abandonné moi et mon père. Ce n'était qu'il y a deux ans que je l'avais découvert. Imaginez le choc ... Là assise sur la pelouse d'un grand parc, j'observais les gens autour de moi. Je n'étais pas triste par ces nouvelles morts ni heureuse. Je vivais c'est tout et essayait de toutes mes forces de ne pas lâcher prise. J'étais bien trop forte pour ça. J'étais arrivée en début de matinée, avaient acheté de suite un appartement avec vue sur la mer grâce à l'argent qui accompagnait la célébrité et avait déposé le peu d'affaires que j'avais emmené avec moi. Hum, passer d'ultra pauvre à riche. Qui l'aurait cru ? Mais j'en avais baver pour en arriver là où j'étais. Sa s'appelait le revers de fortune. Je sortis un carnet de croquis que je posais devant moi et le scrutant de mon regard bleuté, je saisis un crayon. Mais rien ne vint. Rien. J'avais peut-être vraiment besoin de mes drogues pour peindre finalement. Peut-être que c'était ça la solution. Se détruire la santé à faute de pouvoir voir les gens qu'on aime debout devant soit. Je jeta d'un air contrarié la mine que je tenais puis envoya un texto à Maxwell. Un réflexe malgré cette longue séparation. Il avait dû être affectée par la mort des filles mais je savais qu'il essayerait tout comme moi de continuer à se jouer de la vie. en espérant qu'il n'avait pas perdu de son charisme. Dans ses moments-là, il était le seul qui me faisait fondre, me faisait rire et plus encore ... Il n'était pourtant pas au courant de mon retour. Mon sms allait lui faire un choc. "rdv à notre parc bello mio" |
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| Sujet: Re: LINA&MAXWELL | Le premier jour du reste de ma vie Lun 5 Mar - 21:48 | |
| Un rendez-vous, cela détendrait n’importe qui, y compris le plus tendu des internes en chirurgie embauchés cette année. Maxwell ne faisait pas partie de cette race ingrate qui ne tient pas ses nerfs, évidemment. Il savait tout à fait gérer une chose à la fois sans rien oublier au passage. Le chaos, c’était son quotidien et il s’y était fait. Après tout, il était atypique, tant par son caractère que par son choix de carrière. Quelqu’un de cette carrure avait plutôt sa place dans le sport, pensaient certains. Ou plutôt en tant que modèle pour une marque très en vogue, pensaient d’autres. Autrement dit, Maxwell faisait fi à longueur de journée de ces racontars pour modeler sa propre vie à son image, sans ciller, sans faire un pas en arrière ou exprimer la moindre crainte. La peur, c’est pour les mauviettes. S’il avait été effrayé, jamais il n’aurait répondu à ce fameux message envoyé par Lina en personne, cette demoiselle qui faisait tourner tant de têtes au sein de l’université Berkeley et qui, par le passé, avait passé tant de temps en sa compagnie. Il arrivait au blondinet de se demander pourquoi. Il leur était arrivé de passer une journée allongés sur un sable brûlant, à contempler le ciel sans dire un mot. Ensemble, ils étaient bien, et il n’y avait aucun mot suffisamment adéquat pour décrire leur relation. D’ailleurs, il n’y avait aucunement besoin de la décrire, il leur suffisait de la vivre, d’autant qu’en toute honnêteté cette fameuse Lina lui avait manqué. « Tu vas avoir du mal à patienter jusque là, ragazza mia ! » Et une fois sa réponse partie, un curieux petit sourire ne quitta pas ses lèvres jusqu’à ce qu’il ne soit libéré de l’hôpital et ne puisse effectivement la rejoindre. Ce n’était pas faute d’avoir dû redoubler d’efforts par rapport à d’habitude afin de pouvoir se libérer tôt. Dans un hôpital, les internes sont comme de la chair à canon à balancer en premier dans les tranchées…Ils s’occupent de cas chirurgicaux certes, mais se tapent également toute la paperasse, le compte rendu à faire aux familles et l’annonce des bonnes comme des mauvaises nouvelles. Un travail aussi passionnant qu’ingrat, si bien que l’on avait vu le jeune Maxwell courir plus vite et plus efficacement que jamais en cette journée étrange…Inattendue, mais étrange quoi qu’il en soit. D’autant que cela faisait une paye qu’il n’avait pas eu l’opportunité de pouvoir se délecter de ce beau visage. A de nombreuses reprises il avait tenté de la contacter, mais en vain. Et vous connaissez son tempérament de solitaire, on ne lui disait pas non deux fois. Maxwell était le premier à tracer sa route à sa manière quitte à laisser beaucoup de monde sur le bord de la route. Il avait sûrement été aussi attristé que Lina dans l’histoire, en prime. Et s’il lui accordait ce petit moment en tête à tête, c’était également par curiosité, pour savoir exactement pourquoi elle revenait spécifiquement vers lui après tant de temps…Par attachement ou par intérêt ? Maxwell était sur ses gardes. Il faut dire que de son côté, on ne l’avait pas franchement épargné du côté des nouvelles, et il ne comptait donc pas faire dans le sentiment si d’aventure elle ne revenait pas vers lui pour de bonnes raisons.
« Pour un peu, on serait presque prêt à te détailler des pieds à la tête pour détailler sa classe naturelle, ragazza mia ! » énonça-t-il d’une voix décontractée, les mains dans les poches, et toujours cet habituel sourire à la fois amusé et narquois sur les lèvres. Contrairement aux idées reçues, le milliardaire qu’il était n’avait pas forcément fait des efforts fabuleux en matière de tenue vestimentaire…Pas le temps. Il avait sauté dans sa voiture à peine sorti de son service et avait donc enfilé un t-shirt blanc accompagné d’un jean de couleur noire. Par chance, même le vêtement le plus classique lui allait comme un gant. Là-dessus, il avait toujours le charme fou d’autrefois, et dont Lina se souvenait probablement. « Je n’ai pas de fleur, pas d’or à t’offrir, je sors juste de l’hôpital. Et ouais, tu te rends compte que tu causes à un chirurgien ? D’accord, j’ai commencé mon internat, mais n’empêche ! On ne m’emmerde pas avec des détails hein ! » Naturel, provoquant, il testait à l’heure actuel les réactions de Lina, pour savoir si elle était toujours celle dont il gardait le si bon souvenir ou si, au contraire, elle avait changé. Il allait très certainement bientôt le savoir, mais en attendant, il avait saisit son menton pour embrasser sa joue, en toute impunité. Ne pas oublier qu’il avait toujours été à l’aise face à la gente féminine, surtout lorsqu’il connaissait la personne en face ! « Allez amène-toi, le câlin de retrouvailles s’impose non ? » Et il ouvrait les bras, attendant l’ultime réaction. Si elle refusait, il n’avait clairement rien à faire ici. Si elle acceptait, il faudrait juste se préparer au coup de poker suivant !
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| Sujet: Re: LINA&MAXWELL | Le premier jour du reste de ma vie Ven 9 Mar - 19:21 | |
| LINA&MAXWELL : baby, you missed me ... J'attendais impatiente dans l'herbe les retrouvailles qui allaient se faire. Depuis mon dernier départ, les rares moments où j'avais pu le contacter n'avaient été que trop brefs. Entre les photoshoots qui n'en finissaient pas, les tournages de films et les soirées, j'avais été très occupé. Au point d'en perdre la tête, de ne plus savoir comment jongler entre toute cette attention et j'en avais perdue mes repères. Maxwell faisait partie de mes repères. J'avais beaucoup d'amis, beaucoup de gens qui avait succombé à ma manière d'être. Je faisais peut-être peur à dévisager les gens sans parler mais finalement, ils se rendaient bien compte que ce n'était sûrement pas pour essayer de les manipuler plus tard. J'étais comme ça. J'observais. Je pouvais observer pendant des heures et savoir comment était la personne, caractère, problèmes, si elle mentait ou pas. Des fois c'était bien, d'autre fois, cela restait dur car si on me mentait en face, je n'avais aucun mal à le repérer. Ce talent ou je ne savais quoi m'aidais pour voir ce que les autres ne voyaient pas et dorénavant, je le posais sur une toile. J'eus un sourire en regardant mon téléphone. J'arrivais comme une fleur, revenait à Berkeley et je l'appelais mine de rien, comme si je n'étais pas partie, que j'avais toujours été à ses côtés. Mais le problème c'était que je n'avais pas donné autant de nouvelles que j'aurais dû. Mais j'étais comme ça. En une seconde, je pouvais me retrouver élue reine de Berkeley pour que la minute d'après je disparaisse pour une raison inconnue par tous. La raison avait été la mort de mon père. Et bien d'autres choses encore. Je ne savais quoi faire de ma vie, quoi entreprendre, et alors que je voyais les autres étudiants autour de moi suivre leurs rêves, moi, j'avançais parce que cela m'était possible d'étudier. Et quoi alors ? C'était ça la vie ? La suivre tranquillement sans savoir quel but atteindre ? J'avais horreur de ça. Aucun objectif. Alors tout ce qui s'offrait à moi je prenais, et on m'avait offert la chance de mettre ma carrière de mannequin un poil plus haut et de devenir par la suite actrice. Le monde de la célébrité ne m'avait jamais attiré. C'était sympa j'en convenais, paillettes strass, qui aurait pu dire non ? Alors je me prêtais au jeu de la starlette inconnue, gravissant les échelons sur des hauts talons, caressant le tapis rouge de mes longues jambes. J'attendais juste un signe, quelque chose qui pourrait me dire ce que je voulais plus tard. Je savais bien que la célébrité je ne voulais pas en faire une carrière. Mais je me disais qu'à force de détour dans ma vie, je pourrais peut-être savoir quoi faire plus tard ! Mon tour du monde n'avait pas suffit et la célébrité non-plus. C'était la mort de mes cousines qui m'avait montré que la vie était bien trop courte pour faire nombre détours comme ceux que je faisais. Je reprenais alors mes études. Maintenant célèbre, j'étais passée de riche à pauvre, de saine à droguée à ses heures et peintre. Enfin peintre, c'était un bien grand mot ... J'attendais alors, mes croquis posés sur le côté. J'avais bien l'impression que sans quelque chose comme des drogues, rien ne sortirait sur les toiles. Bien dommage, un problème qu'il faudrait que j'arrange ! Et un autre problème était le fait que je ne savais pas si Max m'en voudrait et viendrait même ! Et puis faire mine que nous nous étions vus il n'y a pas si longtemps n'allait peut-être pas le convaincre de venir me voir ! Mais j'étais comme ça. Je vagabondais et lorsque les gens entraient dans mon coeur, c'était pour toujours ... Il arriva enfin, se plantant devant moi et je me leva brusquement. Je le regarda avec un sourire charmeur. Il n'avait pas changé, toujours aussi beau et l'air rassurant. Ses phrases me firent rire et j'eus un air faussement outré. Pour un peu ? Laisse moi rire, tu sais très bien que je suis la fille la plus belle du parc ! Un sourire ravageur vint s'étaler sur mon visage pendant qu'il m'embrassait la jour d'un air complice ce qui me rassura grandement. Mince alors, je te fais quitter le travail plus tôt, quelle vilaine fille je fais ! Un nouveau sourire puis il me tendit ses bras. Je n'attendais que ça... Je m’empressai de me réfugier dans ses bras que je n'avais pas vu depuis si longtemps. Une chaleur m'enveloppa pendant que j’enfouissais ma tête dans son coup. Comme au bon vieux temps ... |
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| Sujet: Re: LINA&MAXWELL | Le premier jour du reste de ma vie Jeu 17 Mai - 10:52 | |
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| Sujet: Re: LINA&MAXWELL | Le premier jour du reste de ma vie | |
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