| | | « Trying is the first step to sucking, damn right. » ● Shane |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: « Trying is the first step to sucking, damn right. » ● Shane Mer 14 Déc - 13:38 | |
| shane & maya ▬ I used to shoot you down. • I was five and he was six, we rode on horses made of sticks. He wore black and I wore white, he would always win the fight...Seasons came and changed the time. When I grew up, I called him mine, he would always laugh and say: "Remember when we used to play?" ;; Don't let me down. |
Il est beaucoup de bizarreries dans ce bas monde. Par exemple, cette incessante idée, envie, folle obsession que l’homme a depuis toujours de conquérir l’espace…N’est-ce pas totalement démesuré ? Ne pas y croire mettrait de nombreux astronautes au chômage, cela dit. Il en est de même pour la jeune héritière Kammiya. On la croit prévisible, on la pense raisonnable, sous des dehors glaciaux et inlassablement contrôlés. Mais le contrôle, ça se mérite. Aussi, la voir s’épuiser autour du terrain de Cross peut paraître complètement stupide, surtout qu’elle semblait courir comme si sa vie entière en dépendait. Et il pouvait y avoir deux interprétations à cela : La première, qu’elle n’était qu’une folle furieuse cherchant à se rendre intéressante en dépit de son insuffisance pulmonaire. La deuxième, qu’elle n’était qu’une sportive parmi tant d’autres souhaitait améliorer son souffle et son endurance…Dans un cas, la personne serait évidemment au courant de son grave problème de santé, dans l’autre, il ne s’agirait que d’un étudiant lambda croisant son regard d’un bleu saisissant pour la toute première fois. Effectivement, Maya était folle. Folle de rester enfermée à longueur de temps, à s’user les yeux sur des bouquins alors que sa vie semblait l’appeler à l’extérieur. Si elle ne devait avoir que deux mois à vivre dans l’hypothèse où cette foutue greffe dont elle avait besoin de pointerait jamais le bout de son nez, autant les vivre à fond. Maya ne se refusait donc rien, s’accordait toutes les audaces, quitte à en payer le prix fort la seconde suivante. En l’occurrence, ce petit footing lui faisait un bien fou. Elle ne s’était plus dépensée ni défoulée physiquement depuis des lustres et elle riait aux éclats tandis que sa respiration restait à peu près stable. Enfin, pour la première fois depuis un très long moment, elle ne se considérait plus ni malade, ni faible, ni bonne pour la casse. Elle appréciait un moment normal, dans un stade dont la normalité était évidente et en prime, sous un ciel nuageux sans qu’aucune goutte de pluie n’ait rencontré sa peau froide et pâle. Maya se sentait libre, en vie. Quiconque souhaitait lui retirer ce petit instant de bonheur irait certainement au devant de très, très gros ennuis.
Cela faisait maintenant vingt bonnes minutes qu’elle se dépensait et puisait une énergie considérée comme inépuisable. Jusqu’à ce que son regard mystérieux ne se pose sur une silhouette au loin…Personne souhaitant semble-t-il mettre un terme au petit entraînement de rien du tout qu’elle s’était octroyé alors qu’il faisait un froid de canard et qu’elle n’était vêtue que d’un petit sweat et d’un pantalon très léger. Maya aurait pu s’arrêter et s’intéresser à ce que lui voulait ce fameux jeune homme, dont l’identité ne lui était malheureusement pas inconnue, mais elle s’abstint durant toute la fin du tour du terrain qu’elle était en train de faire. S’il souhaitait réellement l’arrêter, libre à lui de se pointer en face d’elle et de faire barrage de son corps…Mais il n’oserait sûrement pas. Shane ne la craignait pas, mais nul n’avait envie de se prendre un poing en pleine figure par une furie en plein délire…N’allez surtout pas croire que Maya ne soit capable que de mettre des gifles semblables à de petites brises ! Elle avait une poigne certaine et sa colère habituelle, due à sa maladie et à la souffrance chronique qu’elle était contrainte de traîner derrière elle ne faisait qu’accentuer cet état de fait. Mais vint un moment où le tour divin qu’elle était en train de faire toucha à sa fin…Et dès lors, après avoir frôlé le paradis du bout des doigts, Maya se crut aussitôt retournée en plein cauchemar. Shane la regardait avec cet habituel air froid et forcément, elle ne pu s’empêcher d’en faire de même. A croire que le moment où ils parviendraient à se côtoyer sans s’aboyer dessus ne viendrait décidément jamais. A qui la faute ? L’étudiante en archéologie n’avait pas réclamé sa présence, ni ne souhaitait la moindre réflexion de sa part vis-à-vis de sa maladie…Par pitié, qu’il ne décide pas de la lui rappeler ou il n’était pas dit qu’elle puisse continuer à se contrôler éternellement. Était-il seulement possible que l’on oubli sa maladie ne serait-ce que pendant vingt-quatre petites heures ?
« Oui, c’est pourquoi ? »
D’accord, c’était un peu abrupt comme entrée. Mais Maya ne culpabilisait pas pour autant : Entre Shane et elle, c’était le jour et la nuit, le volcan et l’iceberg…Ils étaient à la fois sensiblement pareils et totalement opposés. Leurs rares rapports faisaient toujours des étincelles, et la donne ne s’était guère arrangée depuis que Maya avait fait son malaise en présence du jeune homme. Il l’avait vue, il savait. S’il n’avait pas été étudiant en médecine, il aurait probablement conclus qu’elle était malade, et c’est tout…Mais il faisait médecine. Il possédait donc des connaissances que le commun des mortels n’avait pas forcément, y compris la blondinette. Elle pouvait difficilement feindre en sa présence, ou même cacher, pour cet instant précis, sa respiration devenue soudainement nettement plus anarchique et incontrôlable. Fallait-il qu’elle ait les épaules solides et des nerfs d’acier pour faire preuve d’un tel contrôle alors que la simple présence de Shane suffisait à la faire vaciller intérieurement. D’un côté, il l’horripilait. D’un autre, son regard aurait pu la faire flancher, et ça, c’était dangereux. Que faire alors qu’il était aussi agaçant qu’attirant ?
« Tu es au courant que je n’ai pas besoin d’un garde chiourme ? Je me débrouille très bien et je sais lacer mes chaussures en solo. Si tu as quelque chose à dire, dis-le, sinon, passe ton chemin. »
Maya était presque tentée de rajouter « et on se quitte bons amis » mais elle ne souhaitait pas mentir. Ils n’étaient pas bons amis, et leurs relations étaient toujours à couteaux tirés. Pourtant, à plusieurs reprises, et ce pas plus tard que la semaine dernière, il lui était arrivé de rêver de Shane. Des songes assez traumatisants dans le sens où il prenait soin d’elle, la prenait dans ses bras et lui murmurait à l’oreille que tout irait bien, qu’elle n’avait surtout pas à s’en faire. En bref, il lui disait absolument tout ce qu’elle rêvait d’entendre mais que personne n’osait jamais lui dire…Maya ne mordait pas, pourtant. Elle était simplement très maladroite au niveau de son rapport aux autres, mais cela ne voulait certes pas dire qu’elle n’en souffrait pas…Au contraire, sa solitude ne faisait que l’affaiblir, chaque jour davantage que la veille et bien moins que demain.
« Je vais bien. Je vais très bien. J’avais besoin de me défouler, je suis venue courir, maintenant je suis défoulée et plus calme…Alors, qu’est-ce qu’il se passe pour que tu me scrutes comme ça ? Ne me regarde pas comme ça. »
Tout en haussant les épaules, après avoir croisé ses bras tremblants et frêles contre son corps secoué par l’effort, Maya s’interdit de quitter le regard de Shane. Peut-être que quelqu’un chose l’en empêchait, comme un aimant invisible…Mais sa fierté jouait également un grand rôle dans l’affaire. C’était toujours ça le problème, leurs fiertés et autres craintes respectives. D’autant que des deux, la blondinette était certainement la plus « brutale » des deux, et ce sans aucun équivoque.
« Ca me gêne. »
Première parole sincère depuis des lustres. Cette fameuse journée était peut-être à marquer au fer rouge, après tout…
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| | Sujet: Re: « Trying is the first step to sucking, damn right. » ● Shane Ven 16 Déc - 15:39 | |
| « Trying is the first step to sucking » Maya Dans la salle commune des Alphas, Shane avait beaucoup de mal à se concentrer. Assis à l'une des tables qui trônait au centre de la pièce, il avait étalé tous ses cours devant lui. Sa tête était posé dans sa main et il soupirait. Il tenait son stylo bille bleu à la main mais surtout, il n'avait pas écrit un seul mot sur sa copie posée devant lui. Cela faisait maintenant une heure qu'il bloquait sur le sujet. Heureusement qu'il s'y était pris à l'avance et qu'il avait encore une petite semaine pour le rendre à son professeur mais cela l'embêtait. Il n'avait rien de prévu cette après-midi et il comptait bien s'avancer pour avoir la paix ce week-end et pouvoir monter à cheval sans se soucier des cours et de l'université. Oui mais voilà, l'angoisse de la page blanche, c'était exactement cela qu'il ressentait à ce moment là. Il avait beau relire ses cours, marcher dans la pièce totalement vide aujourd'hui, boire, manger, rien n'y faisait, il ne parvenait même pas à écrire deux mots. A ses pieds, trainaient plusieurs feuilles froissées. Le plus qu'il était parvenus à écrire était deux phrases avant de bloquer et de jeter la feuille en direction de la poubelle. Poubelle qui soit dit en passant, il avait loupé de plusieurs mètres. Ben quoi, il n’est pas sportif du tout et en plus pas de bonne humeur ce qui n'aide en rien. Jetant une nouvelle feuille par terre, cette dernière atterrie aux pieds du président de la confrérie qui entrait au même moment dans la pièce. Shane se contenta de lui lancer un hochement de tête sans même prononcer un seul mot. Il faut dire que plus le jeune garçon pouvait éviter d’avoir des relations sociales et mieux il se portait. Le président commençait à connaître le jeune homme qui fréquentait la confrérie depuis trois années maintenant. Il savait très bien que plus silencieux et plus mystérieux que Shane, c’était guère possible et il ne s’en formalisa pas. Se baissant pour ramasser la boulette qui était arrivée jusqu’à se pieds, il la lança dans la poubelle faisant mouche sur son premier essai. C’est avec un sourire aux lèvres et avec un simple regard pour son collègue qu’il passa son chemin et prit la direction de sa chambre.
Shane avait à peine reposé les yeux sur sa feuille qu’il se sentait encore plus déprimé. Sa motivation l’avait totalement quitté et c’est à contre cœur, qu’il décida d’arrêter. Cela ne sert à rien de s’acharner lorsque cela ne veut pas venir. Shane a beau faire partie de la confrérie des alphas, il n’est pourtant ni un intello, ni un drogué du travail. Il a simplement de l’ambition. Lui qui aurait tellement voulu reprendre le ranch avec son père, lui qui aurait tellement préféré arrêter les études mais il n’avait pas 18 ans et JD n’a pas accepté que son fils se prive ainsi de cette chance d’étudier surtout en ayant la possibilité d’obtenir une bourse. Depuis le jeune garçon s’était pris au jeu et se plaisait même à étudier la médecine dans le but de devenir vétérinaire et travailler dans son ranch. Les chevaux, c’était toute sa vie. Rassemblant ses fiches de cours, il les glissa en vrac dans sa pochette plastique avant de la ranger dans son sac. Il balança le stylo à l’intérieur avant de se baisser pour ramasser les feuilles et tout mettre dans la poubelle. Faisant un rapide détour par sa chambre pour poser son sac et récupérer son blouson et son écharpe, il fila ensuite dehors. Beaucoup d’étudiants étaient actuellement en cours. Aussi, le parc de l’université de Berkeley était aux trois quarts vides et cela arrangeait beaucoup le jeune homme. Il était de très mauvaise humeur et il n’avait pas vraiment envie de discuter avec quelqu’un. Sans réfléchir, il prit le chemin du complexe sportif. Loin de l’être, Shane fréquentait très peu cet endroit. Jamais il n’était venu supporter l’équipe de football américain, jamais il n’avait vu un match de l’équipe de basket de l’université. Ils ne devaient pas être nombreux à ne jamais avoir parcouru les gradins alors qu’une équipe était en train de se produire. Mais pourtant, Shane aimait bien y venir lorsqu’il n’y avait personne. Personne ne venait dans ce coin lorsqu’il n’y avait pas de rencontre et le jeune Salvadore qui cherchait la paix était alors bien servi. En général, il s’asseyait dans les gradins, des fois avec son ipod, des fois avec ses cours ou des fois juste pour rêver. Souvent son rêve était le même, lui sur son cheval, il ne lui manquait que quelques centaines de dollars pour pouvoir se le payer. Il allait bientôt toucher à son rêve. Alors qu’il voyait enfin le stade, il se rendit compte qu’il n’était pas seul dans l’enceinte. Il aurait alors pu simplement faire demi-tour sans accorder la moindre attention à la personne. Il l’aurait fait si les cheveux blonds de la demoiselle ne volaient pas dans le vent, si cette silhouette ne lui était pas aussi familière, si sa vue ne lui avait pas de suite ôté toute sa mauvaise humeur. Il aurait pu reconnaître Maya parmi beaucoup d’autres filles. Peut-être parce que justement pour Shane, ce n’était une fille parmi les autres. Mais ça, d’ici qu’il vous le dise clairement, vous pouvez attendre longtemps. En tout cas, pas question de partir. D’abord parce que cela lui faisait plaisir de la voir mais aussi parce qu’il ne concevait pas qu’elle court alors qu’il savait que son médecin le lui avait fortement déconseillé. Et comme à chaque fois, il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir la protéger par rapport à sa maladie, peut-être parce qu’il était le seul étudiant à être au courant. Pourtant comme à chaque fois, il s’y prenait mal et comme à chaque fois, elle était loin de l’accueillir les bras ouverts. Il allait ouvrir la bouche lorsqu’elle passa devant lui et commença à parler. Elle le remballait et en temps normal, il l’aurait vraiment mal pris. Pourtant, c’était Maya et avec elle tout était tellement différent. Pourtant, il n’était toujours pas question de le lui dire ou de le lui faire comprendre. Ce serait un moyen pour lui de se dévoiler et ça, malheureusement, il ne savait pas le faire. Il était toujours mystérieux, toujours à se replier sur lui-même et cette façon abrupte qu’elle avait de lui parler ne l’aidait pas forcément. Il attendit qu’elle finisse de le remballer pour se décider à ouvrir la bouche. Il avait les mains dans les poches et un air assez décontracté voir même je m’en foutiste.
Shane – Ben apparemment, t’es pas assez responsable. Je sais que tu vas dire que je radote mais je crois que t’as pas vraiment conscience de ce que t’es en train de faire
Il avait parlé d’un ton sec presque méchant qui contrastait avec ses paroles de protections et qui montrait malgré tout son attachement à la jeune femme. Mais visiblement, elle non plus ne le comprenait pas ou ne voulait pas le comprendre.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: « Trying is the first step to sucking, damn right. » ● Shane Ven 16 Déc - 20:41 | |
| shane & maya ▬ I used to shoot you down. • I was five and he was six, we rode on horses made of sticks. He wore black and I wore white, he would always win the fight...Seasons came and changed the time. When I grew up, I called him mine, he would always laugh and say: "Remember when we used to play?" ;; Don't let me down. |
Ne pas se mordre la lèvre inférieure, ne surtout pas céder à l’accès de rage qui la secouait soudainement et que Maya n’était pas sûre de pouvoir retenir…Diable. Elle venait de se calmer en respirant profondément et en pensant à tout à fait autre chose, chose qui ne concernait nullement Shane et leur relationnel si complexe. Tant mieux ! Cela lui éviterait sans nul doute de voir sa respiration s’accélérer pour mieux se diminuer dangereusement, de risquer une quinte de toux de la taille de l’état de Washington qui pour finir risquait elle-même de finir dans un bain de sang. Vous l’aurez compris, en prenant en compte quelques préceptes de yoga et rien d’autre, Maya était parvenue à un véritable miracle. Néanmoins, elle n’aimait guère ce ton qu’employait le jeune homme et qu’elle connaissait si bien : Cette façon qu’il avait de la regarder et de choisir ses mots avec un tel brio qu’un large sentiment de culpabilité finissait toujours par naître dans le creux de son âme. Pour sûr, il était doué. Pour un peu, la jolie japonaise l’aurait considérablement envié, et ce bien que ce ne soit nullement le moment. Il savait tout cacher, prendre avec nonchalance la situation la plus grave, ou du moins savait-il toujours faire semblant en sa présence. Ce simple état de fait lui donnait la nausée et, en l’occurrence, lui donnait du mal à déglutir. Comme elle aurait aimé qu’ils parviennent à se comprendre et à éviter de s’aboyer après ne serait-ce que pendant cinq toutes petites minutes…Cela n’équivaudrait certes pas au silence qu’elle était venue chercher en solitaire sur le terrain désert à cette heure, mais c’était un calme auquel elle aspirait depuis quelques semaines qu’ils parviendraient à gagner, l’un comme l’autre. Aussi, difficile de ne pas être diablement partagée entre deux sentiments à l’heure actuelle…Le premier, de lui faire ravaler ses paroles en lui rendant la monnaie de sa pièce au centuple, comme elle avait l’habitude de le faire avec n’importe qui l’attaquant d’un peu trop près et se trouvant un peu trop doué pour cela, et celle de prendre cette réponse à la légère, quitte à passer pour une pacifiste finie, chose qu’elle n’était pas le moins du monde. Quelque part, conserver son calme devenait une question de survie. Il ne restait plus qu’à prier pour qu’ils ne finissent par se comprendre au moins pendant quelques minutes avant de passer leur chemin, comme ils avaient coutume de le faire. A ceci près que Maya sentait qu’aujourd’hui, les rôles risquaient d’être inversés…Et si elle devenait celle qui se moque de tout et lui, au contraire, celui qui semble toujours en révolution et en colère contre le monde entier ? Voilà qui serait un mélange plus détonnant encore que l’habituelle scène de « ménage » qu’ils s’offraient régulièrement, à chaque fois qu’ils se croisaient.
« Mais oui, c’est ça ! Dis tout de suite que je ne suis qu’une gamine écervelée qui ne pense qu’à elle, vas-y, lâche-toi, c’est gratuit et je te le permets ! Comme s’il y avait marqué punching ball sur mon front tiens ! »
Manqué. Il n’était pas dit que Maya soit un jour capable de parler sans aboyer, à vrai dire. Cela dit, elle regretta aussitôt les paroles qu’elle venait d’énoncer et ce fut évident au moment même où elle se mordit la lèvre et se passa nerveusement sa main contre sa nuque. Ce n’était pas tant qu’elle ait quoi que ce soit à lui reprocher, mais plutôt que la protection dont elle bénéficiait en permanence commençait à lui taper sérieusement sur le système. D’accord, elle se trouvait dans la position d’une mourante et nul autre ne l’avait mieux assimilé qu’elle. Mais parfois, elle avait droit à quelques minutes de pause, comme tout le monde…Minutes durant lesquelles on cesserait de lui balancer sa maladie et les préconisations à adopter en pleine figure. Ce serait encore mieux qu’un cadeau de Noël, d’anniversaire ou bien encore qu’un orgasme. Maya ne demandait pas grand-chose, mais même ce petit quelque chose, elle ne parvenait pas à l’obtenir…Jusqu’à ce qu’elle ne se décide –enfin– à changer de tactique. Elle dû pour cela prendre une immense inspiration et regarder le sol pour éviter le regard de Shane quelques secondes d’à filée. Le temps suffisant pour reprendre contenance, balayer la surprise qu’avait provoquée sa venue et de calmer tous ses sens se mettant en alerte dès qu’il se trouvait dans les parages. Diable, mais c’est que cela marchait ce petit stratagème !
« D’accord, j’admets que tu as raison. Courir, pour moi, c’est stupide et surtout dangereux. Mais en vérité, je n’arrive pas à me défouler autrement. J’ai toujours été sportive, j’ai toujours aimé ça, me défouler quitte à passer pour une folle aux yeux des autres. Aujourd’hui, je me trouve dans une bulle aseptisée parce qu’il existe toujours une bonne âme pour me rappeler que je suis malade, que sans cette foutue greffe il n’est pas dit que je passe Noël, et je te passe les commentaires les plus déprimants. Tu ne sais pas ce que c’est, et je ne te demande pas de comprendre. Juste, pendant au moins cinq minutes, ne me sors pas quoi que ce soit ayant un rapport avec cette foutue insuffisance pulmonaire ou je ne suis pas sûre de pouvoir me contrôler…Deal ? »
Toujours aussi irrévérencieuse que d’habitude, grossière dans le but de ponctuer comme il fallait sa pensée, Maya se permit de recroiser le regard de Shane dès lors qu’elle eut fini son premier discours, sur un fond de mea culpa. Il accepterait ou non ses excuses implicites, peu lui important…Qu’il ne s’attende simplement pas à un « je m’excuse » en bonne et due forme, car elle n’était décidément pas de taille à lui offrir pareil discours dans l’état actuel des choses. Être calme, parler sans aboyer, c’était déjà un tel pas en avant franchit qu’il ne fallait pas non plus brûler trop d’étapes à la fois.
« Tu voulais le terrain, je suppose ? Je ne suis pas narcissique au point de croire que tu sois là parce que tu m’as vue, aussi…Si tu voulais t’isoler, t’entraîner ou que sais-je, je peux toujours pousser ma personne ailleurs, un seul mot et je disparais à la vitesse de la lumière ! »
Dès qu’elle était gênée, son discours se transformait rapidement en tout ce qui pouvait bien lui passer par l’esprit. A ceci près qu’aujourd’hui, Maya s’étant défoulée, elle fut parfaitement en mesure d’esquisser un petit rire on ne peut plus sincère avant de se permettre une petite moue significative. Somme toute, elle se trouvait parfaitement ridicule à jacter autant et aussi vite alors qu’il n’y avait aucune urgence, et que sa présence pouvait très bien ne pas déranger particulièrement Shane. La révolution du jour n’en demeurait pas moins là, bien qu’elle soit légèrement dissimulée par la diarrhée verbale de la demoiselle : Aujourd’hui, elle lui avait sourit, parlé relativement calmement et s’était presque excusée. Si ce n’était pas révolutionnaire, difficile de dire ce que cela pouvait bien être d’autre.
« Je dois me taire et t’écouter, c’est bien ça que tu essayes de me dire par ton air de beau ténébreux silencieux ? »
Difficile à dire. Maya était imprévisible, mais pour le cas de Shane, il était tout aussi impossible de savoir ce qu’il pouvait bien penser.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: « Trying is the first step to sucking, damn right. » ● Shane Ven 30 Déc - 13:37 | |
| « Trying is the first step to sucking » Shane a toujours eu un gros soucis pour montrer ses sentiments ou pour les relations sociales en général. Alors forcément lorsqu'il avait voulu parler à Maya, il n'avait pas employer le bon ton, pas les bons mots mais malgré tout l'intention là. Un peu voire beaucoup cachée mais il faut faire avec. Et puis, il n'a jaais été très protecteur et il ne sait pas s'y prendre. Ah, cela se voit tant que cela ? En tout cas, il se contenta de quelques mots pour répondre aux paroles assez dure de la demoiselle.
Shane – J'ai pas dit ça
Et c'est tout. Il aurait pu tenter de se justifier, de préciser ses premières paroles mais non. Il faut dire, que Shane avait glissé ses mains dans ses poches signe qu'il allait être encore moins bavard que d'habitude. Pour le jeune homme s'était un moyen de se protéger et certainement d'encore moins se dévoiler qu'à l'habituel. Quoi que c'est dur de faire moins mais bon. Il faut dire qu'il avait essayé de se montrer protecteur, gentil, à sa façon, mais vu comme la demoiselle venait de le remballer, il n'allait certainement pas lui faire le plaisir de parler. Bizarrement, cela ne l'avait pourtant pas mis de mauvaise humeur. Faut dire que c'était habituel avec Maya de se prendre la tête. Il avait beau remonter aussi loin que possible dans son souvenir, il ne se rappelait pas d'un moment où les deux étudiants avaient parler sans que sa finisse en scène de ménages, enfin si l'on peut dire vu qu'ils sont loin d'être en couple. En tout cas, il ne comptait pas lui expliquer encore une fois ce qu'il pensait de son comportement. Après tout, qu'est ce que cela pouvait bien lui faire qu'elle se bousille la santé ? Surtout pourquoi s'embêter alors qu'elle ne veut pas l'écouter, qu'elle le remballe à chaque fois. A croire que le jeune homme est un peu maso sur les bords pour revenir à chaque fois. Et il garda alors le silence. Il aurait pu partir, faire demi-tour en lui lançant un au revoir sans aucune intonation. Mais pourtant, il restait là, dedans devant elle, les mains toujours dans les poches. Comme s'il attendait quelque chose, comme s'il ne voulait pas que cette discussion en reste là. Pourtant, lui ne disait rien, il évitait même de regarder Maya. Il faut dire que son regard ne cessait de le troubler et il n'arrivait presque jamais à soutenir son regard. Et ce fut bien la demoiselle qui ouvrit la bouche en premier. Et il s'était attendu à tout sauf à cela. Voilà qu'elle admettait qu'il avait raison et par conséquent, qu'elle avait tord. C'était véritablement un exploit et pourtant, j'suis pas sûr que Shane accorde autant d'importance à ce miracle qu'il devrait. Faut dire qu'il ne connait pas Maya tant que cela et ça peut se comprendre.
Elle débitait les paroles à un tel rythme qu'il devait faire un sacré effort pour ne pas en perdre le fil. Il l'écoutait attentivement, comprenant le sens premier de ses paroles mais pas le côté implicite, le sens caché de ses paroles. Lorsqu'elle eut enfin fini, cela lui semblait être une éternité, il se contenta d'hausser les épaules. Il n'avait jamais été un garçon protecteur. Il suffisait de voir sa relation avec sa soeur pour comprendre que cela ne faisait pas vraiment parti de ses gênes. Et pourtant, avec Maya, c'était différent, c'était presque naturel et pourtant, elle refusait qu'il s'en fasse pour elle qu'il la protège. Soit, il arrêterait si c'était ce qu'elle voulait. Il se contenta alors de dire
Shane – Deal
Si c'était ce qu'elle voulait alors il respecterait son choix mais ne compter pas sur lui pour ne plus s'en faire. Il essayerait simplement de le faire en silence, de veiller sur elle sans attirer son attention. Il ne savait pas pourquoi mais il ne pouvait pas rester impassible devant sa maladie, devant elle. Lui, le jeune homme qui n'était pas capable de sentiments en avait énormément pour la jeune femme mais tentait de mettre cela sur le compte de sa maladie. C'était tellement plus facile comme cela. Et puis, une nouvelle fois, ce fut elle qui reprit la parole pour rompre le silence.
Lorsqu'elle lui demanda s'il voulait le terrain, il aurait presque pu laisser échapper un sourire si elle ne l'avait pas autant remballé juste avant, s'il n'avait pas été vexé de ses paroles. Quiconque connaissait un minimum Shane savait bien que le sport et lui, ça faisait deux. Il n'avait jamais trouvé d'intérêt à courir après un ballon, à se prendre des coups. Le seul sport qu'il pratiquait sans que personne le sache était l'équitation mais pour lui, c'était bien plus que cela, c'était une véritable passion. Les seuls moments qu'il passait à courir s'était lorsqu'il fallait rattraper Shasta, le cheval toujours pas dressé qui séjournait depuis plusieurs mois au ranch où Shane travaillait et qui profitait de tous les moments d'inatention pour prendre le large. Il n'avait encore pas compris qu'avec le jeune Salvadore, il ne pourrait jamais s'enfuir bien loin. Enfin bref, là n'est pas la question. Quoi qu'il en soit, le jour où il viendra sur le terrain de sport pour s'entrainer, c'est que vraiment il faudra s'inquiéter. Et puis, il n'avait pas envie qu'elle s'en aille. Malgré tout ce qu'il pouvait lui dire, ce qu'il pouvait entendre de sa bouche, il ne pouvait s'empêcher de toujours chercher à croiser son chemin, de l'observer de temps en temps sans qu'elle le sache. Ça aussi, c'était plus fort que lui. Là encore, certes, il devrait bosser mais il préférait largement s'installer en tribune et la regarder faire des étirements ou juste marcher. Pourtant, pas question de se montrer aussi compatissant et il se contenta donc de lui répondre.
Shane – Le terrain m'appartient pas. Tu peux rester.
Son ton n'était pas sec mais plutôt doux. Pourtant, avec ce qu'elle lui avait balancer à la gueule juste avant, il avait de quoi être de mauvaise humeur. Ajouter à cela un devoir qui le bloquait totalement. Mais Shane était certainement aussi imprévisible qu'il était lunatique et il était toujours très difficile de le comprendre, de savoir ce qu'il pouvait penser, ce qui voulait. Et je défends quiconque d'y parvenir. Même sa soeur Kassy qui le connait depuis 19 ans ne parvient toujours pas à cerner son aîné. En tout cas, il avait volontairement pas répondu à la première partie de sa phrase. Faisant simplement comme s'il n'avait pas relevé ou comme si elle avait tout simplement raison. Pourtant s'il n'avait pas fait demi-tour, c'était précisément parce qu'il l'avait reconnu et qu'il savait que quelques minutes en sa compagnie valait bien le coup de se prendre la tête quelques minutes. D'ailleurs, les longues phrases de Maya contrastait avec les répliques aussi courtes que le jingle d'une chaine de télévision de Shane. Deux façon totalement différentes d'exprimer une gêne bien présente, toujours présente même lorsque les deux jeunes étaient ensemble mais que l'un comme l'autre prenait plus comme la gêne de savoir quelque chose qu'on devrait pas, plutôt que comme un amitié naissante, voire plus. En tout cas, malgré tout les signes qu'elle lui envoyait aujourd'hui, sourire, ton calme, Shane n'était pas capable de les voir. Pas assez observateur, il avait toujours beaucoup de mal avec les gestes implicites et tant qu'on ne lui disait pas les choses clairement, il y avait fort à parier qu'il ne comprendrait rien et n'y ferait même pas attention. D'ailleurs même le nom de « beau ténébreux » le fit même pas tiquer. A croire qu'il est vraiment con des fois. Mais ça, c'est malheureusement pas nouveau. En tout cas, il se contenta d'hausser les épaules à sa dernière phrase. Prépaqrez vous, il va parler, une phrase de plus de cinq mots, exploit j'ai envie de dire.
Shane – T'façon, j'aurais beau te dire quoi que ce soit, tu m'écoutera pas alors à quoi bon user ma salive pour cela ? J'voulais juste .... non mais laisse tomber, t'as raison, j'devrais pas te faire chier avec cela. D'ailleurs, j'suis qui pour te faire la leçon.
C'était peut-être pas le bout de monde mais c'était déjà énorme pour le jeune garçon. Il prenait sur lui et il s'apprétait déjà à tourner les talons. Il avait vraiment l'impression de plus avoir sa place et puis, il avait pris les dernières paroles de Maya pour de la provocation et il préférait alors s'en aller.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: « Trying is the first step to sucking, damn right. » ● Shane Mer 18 Jan - 16:06 | |
|  SHANE & MAYA
« I used to shoot you down. I was five and he was six, we rode on horses made of sticks. He wore black and I wore white, he would always win the fight...Seasons came and changed the time. When I grew up, I called him mine, he would always laugh and say: "Remember when we used to play?" ; Don't let me down. »
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Leur relation était basée sur la complexité, si toutefois on pouvait parler de relationnel. Maya n’était pas franchement habituée au fait de se lier à qui que ce soit, quelles qu’en soient les raisons…Et Shane ne faisait pas exception à la règle. Elle mettait si peu d’efforts à la tâche que leurs rares conversations finissaient toujours en eau de boudin. A croire qu’ils ne seraient jamais capables de se comprendre ou de faire autre chose que de s’aboyer à la figure. Pourtant, cette fois-ci, Maya avait posé la première pierre vers un jour révolutionnaire : Elle s’était exprimée sans violence, sans insulter Shane et sans réellement l’envoyer bouler de manière franche et nette. En somme, elle n’avait pas totalement fermé la conversation, pas comme elle le faisait d’habitude. On ne pouvait pas aller jusqu’à dire qu’elle ait été douce dans ses propos, puisqu’il fallait tout de même que le message passe, mais elle avait gardé son calme, n’avait ni serré les dents, ni serré les poings, et s’attendait donc à ce que la conversation ne se termine en douceur…Gravissime erreur, que dis-je, délicate naïveté dont elle venait de faire preuve ! Cette fois-ci, les rôles étaient inversés. Shane prenait le rôle de celui qui envoie sur les roses, et Maya celle qui subit les piques les plus acérés…La donne aurait immédiatement pu l’énerver, la pousser hors de ses derniers retranchements et pour être honnête, elle était à deux doigts de céder effectivement à de telles pulsions. Fort heureusement, la blondinette avait les nerfs plus solides depuis quelques temps. Elle se maîtrisait mieux, acceptait sa condition et tâchait d’avancer la tête haute à sa manière, sans pour autant aller jusqu’à être douce. La preuve, si Shane s’apprêtait manifestement à tourner les talons, la jolie japonaise s’était avancée jusqu’à n’être plus qu’à quelques millimètres seulement du jeune homme. Cette fois, il n’y avait plus gêne qui tienne, plus de gants à prendre ou toute autre fioriture dont on pouvait faire preuve habituellement. Maya ne voulait pas nécessairement le préserver…Il ne l’avait pas fait pour elle, pourquoi diable lui rendrait-elle une pareille non effective ?
« Oula, on se calme ! Je ne t’ai pas agressé que je sache ? Au contraire, j’ai juste mis carte sur table. Je ne suis pas ici pour me prendre une morale en pleine poire ou pour parler de ma maladie, ça ne veut pas dire que je suis fermée à la conversation…D’accord, je suis assez difficile à cerner et peut-être qu’en ce moment je suis assez désagréable, mais inutile de monter sur tes grands chevaux pour autant ! Tu commences à me connaître, tu sais comment je fonctionne et ce que je t’ai dis précédemment ne t’as rien appris je suppose. Si tu m’offres une conversation ne mettant pas en scène ce qui m’énerve en ce moment…Tu n’as pas de raison de prendre tes jambes à ton cou, je ne mords pas. Ou pas trop. Ou pas tout le temps. »
Maya n’esquissa pas de sourire, bien que la manœuvre précédente aurait pu le laisser penser, mais elle haussa les épaules. Rien de tout ceci n’avait d’importance dans la mesure où la blondinette avait pour l’instant une espérance de vie hautement réduite. Vouloir en profiter en se dépensant l’espace de quelques minutes, tout en se défoulant d’un même coup, ce n’était pas un crime, du moins pas à ses yeux. Shane pouvait très bien lui dire qu’elle risquait gros à jouer ainsi avec le feu, mais là encore, il la connaissait… Il savait que raison ne rimait pas avec Maya et qu’elle n’allait effectivement pas nécessairement écouter ses conseils dans l’hypothèse où il avait souhaité lui en envoyer dans la figure. Mais une discussion n’était pas impossible entre eux…Au contraire, plus les minutes filaient et plus sa gêne s’amenuisait pour laisser la place à une sorte de curiosité sur laquelle elle ne pouvait pas encore mettre de nom. Cela viendrait…Si toutefois Shane lui laissait cette possibilité et qu’il ne prenait pas effectivement ses jambes à son cou.
« Tu voulais juste ? Tu peux parler, ce n’était pas comme si j’allais te tuer illico parce que tu vas ouvrir la bouche ! »
L’encourager, ou au moins essayer. Shane n’allait pas être facile à convaincre, du fait qu’il soit notamment « connu » pour son côté taciturne. Hélas pour lui, Maya n’était pas du genre à abandonner en cours de route. Ce n’était plus seulement une question de curiosité, mais également parce qu’elle savait par expérience que cela la concernait. Difficile d’abandonner la « lutte » lorsque cela nous concerne. Maya n’avait pas voulu le provoquer. Elle ne pouvait pas revenir sur ce qui avait été dit et fait, tout comme elle n’avait pas la moindre idée ou envie de s’excuser face à cet état de fait, mais elle pouvait essayer d’avancer…Tout en espérant que Shane ne fasse pas dix pas en arrière jusqu’à ce qu’elle n’abandonne.
« D’accord, on est mal partis. Comme souvent, franchement, c’est à croire qu’on ne peut pas se parler du tout, ou alors pas sans s’aboyer après…Tu ne veux pas qu’on fasse un temps mort, qu’on signe un papelard de paix et qu’on recommence ? Tu es venu sur le terrain, moi aussi, il n’est à personne. On peut se parler ou bien s’ignorer, si c’est ce que tu préfères. Dis-moi juste… »
Nouveau haussement d’épaule. Maya ne détenait pas la vérité absolue, certes. Mais au moins, elle avait essayé de se montrer plus aimable, la balle était donc dans le camp de Shane à présent.
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| | | | Zachariah La Tour Dubois there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Stéph'
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| | Sujet: Re: « Trying is the first step to sucking, damn right. » ● Shane Dim 22 Jan - 11:23 | |
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| | | | | | « Trying is the first step to sucking, damn right. » ● Shane | |
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